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[RP] Dear Manoutcha

Natsuki.
Je sais très bien : démarrer un RP par du HRP est quelque chose qui d’ordinaire fait quelque peu tiquer. Toutefois je prierai d’une part la censure -ou modération au choix- de laisser ce message, et d’autres part pour toutes personnes de bien lire ce qui va suivre.

Pour ceux n’étant pas au courant, le personnage d’Amberle a été éradiqué il y a un peu plus d’un mois de cela, ou peut être plus encore je ne me souviens plus. Toutefois sa mort n’a pas été joué; ceci est le but de ce topic. Ainsi il sera possible à toutes personnes désirant « rendre hommage » d’y participer, à condition de me prévenir par MP, ou de prévenir LJD Miramaz par le même moyen, et ce afin d’éviter que cela soit trop fouillis. On vous proposera alors deux manières de participer à ce récit et il est évident que l’on veillera à ce qu’il ne soit pas mort avant que toute personne s’étant manifestée n’ait posté. En tout cas je m’y engage personnellement dans les mesures de mes possibilités qui ne sont que humaines.

Je vous remercie de vôtre compréhension et vôtre patience, et vous souhaite bonne lecture.
Enfin, pour ceux qui vont lire ^^.

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Natsuki.
Prologue

C’est à Bergerac, qu’un Cyrano rendit célèbre que démarre cette histoire; à l’enseigne « A la crevette à l’arnica » pour être précis. A la crevette à l’arnica, comme dans toutes les tavernes il y avait des chaises et des tables. De même à l’égal des autres établissements, une tenancière servait, soit des bières, soit d’ornement, selon le nombre de clients se trouvant sur place. Il y avait de plus Natsuki.

La chopine posée avec fracas sur la table en bois la tira de sa torpeur. En face la tenancière -Mahaut pour ne pas la nommer- la regardait. Elle lui avait posé quelques questions, la jeune fille n’avait pas voulu y répondre avant d’avoir bu un peu. Elle était assoiffée et son visage tirant sur le rouge écrevisse contrastait terriblement avec ses vêtements d’un bleu délavé. Très vite la première gorgée l’emmena à la fois plus près du paradis et plus près de l’enfer. D’un côté sa soif s’étanchait, de l’autre le picotement des bulles lui était insupportable en tout point. Finalement elle reposa le verre de manière plus silencieuse que la tavernière, et sans laisser le liquide se répandre sur la table elle.


Et bien, à vrai dire, je pense pas que vous puissiez m’aider. Je cherche ma Manoutcha, elle se nomme Amberle, et elle est un peu vieille mais pas trop et avait un jeune enfant, mon demi-frère nommé Jules. Elle devait aller dans le Sud et depuis on n’a plus de nouvelles.
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.mahaut.
Aaaah, être tavernière. Le rêve d'une vie, hein ? Ben en fait, non. Oh, oui, vous aviez accès aux caves. Mais bon, c'est très surfait, vous savez. Surtout quand on les a vidées régulièrement, au point que la tenancière avait fini par rationner les commandes aux moines avec pour argument fallacieux que "Mao, si tou continues, yé vé dévoir sévir en té rétirant les pourboires qué tou voles aux gens."
Oui, la tenancière était hispanique, que voulez-vous. C'était aussi sa marraine, l'impétueuse Isabel de Mendoza, au caractère d'acier et aux macarons fièrement arrimés de chaque côté de la tête.

Mais le propos n'est pas là. Mahaut était donc tavernière, à la Crevette à l'Arnica, taverne la plus huppé du royaume. Au bas mot. Paillettes, sofas roses et léopards (enfin, teintés à la main façon léopard), miroirs déformants etc. Le taupe du taupe. Mais même si ça vous plaçait en société de dire négligemment que "ouiiii, la crevette, hmm. Ah oui je connais j'en suis tavernière. Oh, vous avez bavé." , finalement c'était un peu toujours pareil. Vous aviez les habitués, les amoureux qui passaient leur temps à chuchoter et à émettre des "hihihihi ! Non c'est toiiiiiiii!" et les étrangers qui refusaient obstinément de consommer le menu n°3 de la maison, pourtant spécialité nationale. Bref.

Ce jour n'était donc pas différent des autres. Une étrangère, une choppe, des questions et rien en face. A part le regard éberlué vers les sofas, évidemment.
Soudain, alors qu'elle n'espérait plus de réponses et qu'elle retournait à son ouvrage ("devenir journaleuse de caniveau en 3 leçons"), la jeune fille parla.


- Et bien, à vrai dire, je pense pas que vous puissiez m’aider. Je cherche ma Manoutcha, elle se nomme Amberle, et elle est un peu vieille mais pas trop et avait un jeune enfant, mon demi-frère nommé Jules. Elle devait aller dans le Sud et depuis on n’a plus de nouvelles.

Hmm. Mahaut s'assit. Oui, elle n'arrivait jamais à réfléchir debout. Les mauvaises langues disaient qu'assise, ce n'était guère mieux, mais laissons là ces mauvais coucheurs. Elle avisa Lotx et Lynette dans un coin.
Eux aussi étaient assis, c'était bien, la concentration était donc à son maximum.


- 'tendez, là. Comment vous avez dit ? Parce que des "machouetteka" j'en connais pas, mais les autres noms ça me dit quelque chose. Pis les vieux et les vieilles, j'en connais plein.


Petit regard à Lynette.

- Enfin ils ne sont pas vieux, ils sont expérimentés, c'est le terme exact. Vous êtes qui, vous ?
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Natsuki.
Machouetteka, comme d'habitude, la personne était incapable de prononcer correctement le surnom affectueux donné par Natsuki à sa belle-mère. Pourtant pas compliqué : Manoutcha. C’est Ma, comme ma, ta, sa, mes, tes, ses… Nou comme Nou-Camp pour les connaisseurs, ou pronom possessif, et Tcha, comme si on éternuait, ou alors une discussion rapide mais sans « t ». Dans ton tcha en somme. C’est la tcharoulette. Bref : Manoutcha. C’est ce que Natsuki explique à la tavernière -donc- avec des termes à peu près aussi compréhensibles, et de manière plus gentille quand même.

Manoutcha c’est ma belle mère, elle se nomme Amberle, je vous l’ai dit, et pour ma part je me nomme Natsuki, comme nattes….enfin, surnommez moi Nats ou Natsu à la rigueur. Vieux….je dirai qu’Amberle est vieille à peu près comme vôtre connaissance là, mais en un peu plus jeune peut être. Ca m’étonnerait que vous l’ayez vu mais il faut que vous sachiez : elle est très jolie, et elle aimait pas mal boire alors.
Si vous l’avez croisé, vous pourriez m’informer ? Je la cherche depuis la Touraine et j'aimerais beaucoup la revoir.


Le ton est devenu volontairement haut pour que toute l’assistance puisse l’entendre. Pensant qu’interpeller le plus de gens serait le mieux dans ce cas. Mieux elle s'était levée, et elle avait même pas perdu de neurones. Les même mauvaises langues disent qu'il est impossible de perdre ce que l'on a jamais eu, mais je préfère les ignorer...
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Erwelyn
Plutôt fière d’elle qu’elle était la Lynette. Déjà, sa canne avait été lâchée depuis le matin. Bon, ses mouvements avaient du coup été beaucoup plus maladroits et plus lents, par peur du cassage de figure, mais au moins c’était une bonne étape sur la voix de la guérison.
Ensuite, alors qu’elle venait de se pointer dans la Crevette à l’arnica, elle avait réussi à lever ses gambettes pour poser ses chausses sur la table. Et franchement, elle en était pas peu fière !
D’ailleurs, Mahaut n’avait pas manqué de la féliciter pour cet exploit.

Une bière et une mirabelle posées devant elle, Lynette observait la jeune fille qui se trouvait déjà là à son arrivée, Lotx à ses côtés. Murmures à l’attention du jeune prêtre alors que la gamine expliquait à Mahaut qui elle recherchait.


C’est fou le nombre de personnes qui recherchent quelqu’un dans ce royaume…

Avant de se reconcentrer sur la suite de la conversation. Les mots vieux et vieilles avaient été lâchés, et comme d’habitude, Lynette eut droit aux petits regards en coin lancés par les personnes présentes. La mainoise leur présenta une moue boudeuse. Bordel, qu’est-ce qu’ils avaient tous avec son âge hein ?

Ouais d’abord ! On est pas vieux on est expérimentés, c’pas pareil !

Et gnagna, voilà que la Tsatsiki, qui s’était enfin présentée, en remettait une couche.

Et oh ça va, ça commence de suffire les réflexions sur les vieux.

Mirabelle terminée cul sec, elle essaya de lever son popotin mais arrêta tout de suite son geste, de peur de se retrouver affalée au sol. Et ouais, sa jambe folle était quand même loin d’être réparée, même si elle avait lâché sa canne.
Du coup, elle resta à sa place, interpellant la voyageuse.


Ah la Touraine ! On y était cet hiver Ktipiti. Pis quelqu’un qui boit, c’est possible qu’on l’ait croisée, hein Mahaut ?
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.mahaut.
Elle regarda la nouvelle venue avec attention. Déjà croisée ? Hmm... non. Ou alors de nuit, dans une ruelle sombre, et sobre. Voilà qui limitait grandement les probabilités.

- Bienviendue à vous Tsiriki. Je vous prépare une chambre à la Crevette si vous voulez rester quelques jours. AAAAHHHH !


Voilà, c'est ce qui arrive quand on se met à parler fort pour attirer l'attention des gens. En guise de protection, Mahaut avait levé haut la cuiller en bois qui lui servait à remuer les menus n°3 en préparation dans la cheminée. Les charbons, voilà.

L'exclamation réveilla à peu près toute l'assemblée, même Lynette qui arborait fièrement ses jambes sur la table. Mahaut l'avait chaleureusement félicitée de retrouver ainsi l'agilité de ses vingt ans... bon, vingt-cinq...bon, d'accord, plus. Mais elle attendait avec impatience le moment où Lynette tenterait cette fois de remettre les jambes au sol, exercice nettement plus périlleux.


- Ah la Touraine ! On y était cet hiver Ktipiti. Pis quelqu’un qui boit, c’est possible qu’on l’ait croisée, hein Mahaut ?
- Toutafé. Amberle, c'est sûr, ce nom me dit quelque chose, on l'a croisée. Attendez, bougez pas.


Elle dégaina son petit carnet rose et farfouilla dedans.


- CRETINE DES ALPES. C'est bien ce que je pensais.

Petit regard vers Tsiriki.


- C'est son nom de baptisée trucmachinchosiste. Je m'en souviens bien maintenant, elle en était très fière. CRETINE DES ALPES. Donc c'est votre euh...
*mince elle avait dit quoi ??* képouchtka ? C'est joli. Par contre, elle n'est pas ici, Amberle. On l'avait laissée euh... dans un bled au nom pas possible... Mince alors... Je perds la mémoire, hein ? C'est l'alcool de basse qualité, ça. Bah, peu importe. J'vous ressers ?
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Natsuki.
Elle avait observé du coin de l’œil Erwelyn préférant à la dernière seconde la couardise au ridicule, l’on nomme ça la sagesse et c’est l’apanage des vieux paraît-il. Comme quoi les gestes contredisent les paroles, mais ceci est le propre de l’homme contrairement au rire. Cette explication fut la raison du sourire qui se dessina sur le coin de ses lèvres; bien qu’elle n’en saisit pas le sens elle-même. Trop intelligente pour son cerveau la Nats, j’l’ai foirée…

- CRETINE DES ALPES. C'est bien ce que je pensais.

De quoi ? Hein ? Crétine des alpes ? C’est qui la crétine ? C’est quoi les alpes ? Evidemment elle se sentit insultée par l’exclamation de Mahaut. Elle s’apprêtait à prendre sa dague -celle d’amberle- pour embrocher/énucléer/étriper/faire des bisous à la Zedong quand cette dernière lui expliqua le fond de sa pensée.

Ma Manoutcha oui, et non pas Proutchaka. Si vous l’avez vu dans ce cas vous pourriez….oh merci, oui un peu plus, enfin j’en ai pas pris mais un peu plus que rien c’est très facile hein ?

Je félicite tous ceux qui auront découvert la référence absolument impossible à trouver.

Il est très bon, mais il est un peu….décapant ? Violent ? Rempli d’acide sulfurique ? Bon, il est un peu très bon, vraiment.

Comment ? Que se passe t’il ? Serait elle devenue alcoolique ? Telles sont les questions que tout le lectorat fanatique de Natsuki se posa -sondage représentatif basé sur la donnée de une personne- à la lecture de ce passage dont l’intensité dramatique n’a d’égal qu’elle-même. Et bien non, Mahaut, Lynette et compagnie n’ont pas réussi encore à en faire une alcoolique chevronnée. C’est juste qu’elle décela en elles ce très léger défaut pour les autres, qualité pour les uns.

Et on ne prends pas les mouches avec du détergeant.


Vous pourriez -très bon si si, il réveille bien- pas essayer de vous en souvenir ?
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Erwelyn
En entendant le nom de baptême, Lynette ne put que se rappeler de sa rencontre avec les poneys, en Limousin. A vrai dire, tout le monde devait se souvenir de sa première rencontre avec les poneys rose. En bien ou en mal, c’est selon. En tous cas pour elle, la première rencontre avec la baleine s’était soldée par une taverne qui se met à cramer à cause de tests culinaires, plus particulièrement des popeuh flambés. Ensuite, la blonde les avait embarqués jusqu’à Bergerac, où la rencontre avec Mahaut avait été des plus… alcoolisée ? Oui, c’est le mot.

Et depuis lors, les ponettes, c’était devenu sa deuxième famille, au point qu’elle était devenue ponette elle même. Un vrai membre à part entière. Du coup, elle aussi avait eu droit à son nom de baptême, un truc du genre RATAPOTONS. Quoique vieille enluminure bâclée aurait tout aussi bien pu convenir à ce genre de rituel. Oui, encore alcoolisé, c’est vrai.

Levant les paupières alors qu’elle était en pleine admiration de ses chausses sur la table, elle capta le regard de la jeunette, ainsi que son sourire. Sourire dont elle ne parvint pas vraiment à saisir le sens. Aussi, elle leva les épaules et resta assise tranquillement à sa place, avant de lâcher :


Pétrouchka, Kiptiki…Dites, vous avez des noms bizarres dans votre famille non ?

Elle jeta un regard en coin amusé à Mahaut, qui n’était pas plus foutue qu’elle de prononcer le nom de Tsatsiki correctement. De son côté, elle n’était plus trop sûre de l’avoir croisée la fameuse Amberle. Mais bon, faut dire qu’en Touraine elle avait été un peu secouée par le fait de croiser une tante dont elle n’avait jamais imaginé l’existence. Lien de parenté qui en plus faisait d’elle une « Corléone ». Pour l’instant, elle n’avait pas encore réalisé ce que signifiait de porter ce nom, car depuis l’enfance, elle s’était contenté de s’appeler Erwelyn. Ou Lynette, pour les intimes. Enfin, pour un peu tout le monde d’ailleurs à force.

Tout ça lui donnait d’ailleurs envie de reprendre contact avec la Sadnezz, qui avait refusé de lui en dire plus sur feu sa mère…

Les yeux dans le vide, elle s’était laissée aller à ses pensées et fut ramenée à la réalité par la dernière question de la gamine.
Prenant bien le temps de la réponse et de la réflexion, Lynette se gratta le menton.


Hmm…

Nous en souviendre ? Hmm, chais pas moi… un souvenir comme ça, ça va chercher dans les, pfiouuu…


Autre regard appuyé à son amie, encore plus amusé que quelques instants auparavant.

Combien Mahaut à ton avis ? Un, deux, voire même trois tonneaux moi j’dis.

Avant de le reporter, plus sérieuse, vers Ktipiti.

N’est-ce pas ?
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Natsuki.
Bzzzzzzzz. Bzzzzz. Bzz bzz bzz. Bzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz ! Bz bz bzzzz bzzzz. Bz.

Tel était, mesdames et messieurs le point de vue de la mouche. Quelle mouche ? Ben celle qui volait tranquillement dans la taverne. Celle que même un sourd pouvait entendre. La mouche quoi ! Et alors elle en avait des choses à dire : comment que Natsuki était joliiiiiie dans sa robe bleue (bzzz bzzzzzz bzzz), comment que Mahaut elle piccolait trop (zzzzb zzzb zb zb !), comment Erwelyn était....jeune ? Bzzzzzz.....(comment qu'il se passe rien du tout, ah ah ah...)

Je vais faire mon oracle : c'est cette même mouche qui piqua Natsuki.
Comme ça vous ne vous poserez pas de question.


Oui mais le nombre de tonneau, ça ne m'intéresse pas ! Moi vous comprenez j'ai envie de voir ma manoutcha : MA-NOU-TCHA et pas chepakwa ! Manoutcha ça veut dire belle mère en....en j'sais plus quoi, et c'est pas bizarre, c'est joli ! Juste joli !

Vous comprenez, c'est...ça va faire près de...de beaucoup de temps que je ne l'ai plus vue, j'ai oublié sa voix, presque son visage, ce...son...sa...ses...enfin ! Mais elle est ma belle-mère ! Et il y a mon demi-frère !

Pitié si vous savez le nom du couvent, si vous pensez pouvoir le retrouver, faites le. Je suis prete à vous donner de l'argent, même à devenir supercrétine des superalpes si vous le désirez...


Bzzzz Bzzz Bzzzzzzzz.....
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.mahaut.
*Raaaaah, elle va essayer de reposer sa jambe par terre, oui ou non ?*

Tel était la pensée principale de Mahaut. Vous noterez au passage que c'était une véritable pensée, assez construite, comme quoi elle faisait des progrès. A vrai dire, elle était dans son état préféré. Complètement pleine, mais pas encore complètement pétée. Dans cette douce euphorie qui vous fait ricaner quand on vous parle des genoux de la voisine ou du popotin de votre belle mère. Pour être honnête, dans cet état là, le simple mot "popotin" vous fait ricaner.

- FAFOUCHTA, oui, j'ai bien compris. Alors, oui, ça fait bien 5 tonneaux et encore que mettons nous d'accord parce qu'au retour de ce voyage j'ai acheté du vin d'Anjou et il est su et reconnu qu'ils pèsent plus lourds en Anjou qu'ailleurs. Les tonneaux. D'ailleurs en parlant de ça, y'a marée basse.

Elle resservit les choppes au jugé.


- Bon, me foudroyez pas du r'gard comme ça, je suis très émotive et après je vais pleurer et ça va encore prendre des heures avant de me calmer, quelqu'un va devoir me promettre un titre pour que ça marche. Vous en avez pas, au passage, des titres ? Raaaaah, mais me fixez pas, j'vous dis ! Alors, rien que pour vous, Tsiriki, tenez, je nous ressers, je vais faire un effort et me concentrer.

Elle plaqua ses poings sur ses tempes et entama une profonde réflexion.

- Ooooooooooooooooooooohm.... Ooooooooooooooooohm...


Il fallait au moins ça, hein ?


- Oooooooooooooohm... Ooooooooooooooooohm...

Oui, c'est vite lassant.


- Oooooooooooooooohm... Oooooo... Ah mais oui ! Elle est reviendue, Amberle ! On préparait les élections, je m'en souviens bien, y'avait des tracts roses partout ! Elle m'a dit... Elle m'a dit... Lalala la la la... Non, elle m'a dit quoi déjà ? Ooooooooooooohm...

Elle plissa discrètement les yeux vers Tsiriki. Ah oui, elle avait bien empoigné sa choppe pour la taper. Rodgeure, rodgeure ! Elle se mit à débiter à toute vitesse :


- Elle m'a dit "Je cherche un couvent, y'en a par ici ?". Et moi j'ai dit "oui, y'en a". Elle a dit "Ils acceptent les enfants ?" et moi j'ai dit "M'enfin, CRETINE DES ALPES, tu n'es pas si vieille !" et là elle m'a montré un gamin qui était avec elle, je lui ai proposé de la gnôle et elle a pas voulu qu'il en boive. Voilà.

Satisfaite, elle tenta de secouer la bouteille pour voir ce qui restait. A peine un verre, chienne de vie. Elle soupira en secouant la tête.

- Hmmm ? Quel couvent ? Ben je lui ai donné le nom du seul que je connais, celui où j'ai grandi. Il est pas loin d'ici, juste quelques lieues.


Elle sursauta quand Natsuki bondit sur ses pieds pour la tirer vers la porte.

- Hééééééé ! Mais on va pas y aller par ce temps ! Pis les soeurs sont méchantes ! Hééééééé ! Mais on va rater Lynette qui se vautre en descendant ses pieds de la table ! Héééééé !

L'avantage des gens bourrés, c'est qu'il suffit de les pousser pour qu'ils courent. Courir, ils savent faire. C'est s'arrêter qui pose problème.

*BLAM*
- Aieuuuuu ! Bon, on y va mais je vous préviens, je parle pas aux soeurs, en plus soeur Roberta, elle mord. Bon, c'est en direction de l'ouest. Ou du Nord. 'tendez... Mais me pressez pas ! ça va me reviendre ! Par les bois, voilà, faut traverser les bois pis deuxième à gauche. Troisième ? Ah, y'a pas d'embranchement ? Non mais faites moi confiance, je connais tous les chemins de mon pays. Bon, alors...


Fin du prologue.

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Erwelyn
Sacrilège ! Qu’est-ce qu’elle avait dit la Ktipiti ? Que des tonneaux l’intéressaient pas… A première vue la donzelle ne savait pas où elle était tombée. Heureusement que Mahaut avait les pieds sur terre, elle.

Farpaitement mamoizelle, cinq tonneaux, au bas mot ! Et oui, la vie est dure, je sais, mais si tu veux retrouver ta Patchina, faudrait voir à faire quelques efforts.

Bon, là, honnêtement, Lynette eut un peu, juste un peu, honte de ses paroles. Elle même n’aurait pas aimé qu’on lui réponde comme ça quand elle était à la recherche de son père. Recherche qu’elle avait finalement laissé tomber d’ailleurs, c’était un peu comme chercher du foin dans une botte d’herbe.
Enfin, elle comprenait tout de même qu’une gamine veuille retrouver sa… sa quoi elle avait dit déjà ? Ah oui, belle-mère. Et même si elle portait un nom drôlement tiré par les cheveux. Mais finalement, c’est Mahaut qui mit fin à son questionnement.

Ah non ! Faut pas la faire chialer la petite, sinon on en a pour des heures, crois-moi Tsatsiki !

Ben ouais, elle allait pas nous plus se mette à vouvoyer quelqu’un avec cinq ans de moins…

Bon d’accord dix

Rho, bon d’accord, la moitié de son âge, facile, vous êtes difficiles hein !
Donc, hop, tutoiement d’emblée pour la jeune fille qui se trouvait là, devant elle, alors que Mahaut était partie dans une sorte de transe dont seule elle avait le secret. Le mot couvent avait été lâché, voilà que maintenant fallait qu’elles se pointent en plein milieu de tout plein de bonnes sœurs qui leur feraient la morale sur l’alcool, et tout et tout. Là quand même, la compensation devrait être de taille.


Écoutes, on veut bien faire un effort. On te retrouve ta Choupinka, mais toi tu nous aides à embarquer des bouteilles que les sœurs planquent, c’est un bon marché non ?

Pour elle, c’était conclu, pas besoin d’attendre la réponse de la gamine. Langue tirée, elle entreprit d’enlever ses jambes posées sur la table, et comme elle le craignait – et que Mahaut l’espérait – c’était pas chose facile.
Les deux jeunes se mirent à courir et passèrent la porte pile au moment où Lynette s’étalait lamentablement.


BOUM

Aïeuh !

Autant elles l’avaient raté en train de se vautrer, autant la Lynette ne s’était pas ratée, elle. C’est la tête contre le plancher et le nez dans la poussière qu’elle cria.

Eyyy, attendez-moi ! Moi aussi j’veux aller visiter les caves du couvent avec vous !

Fin du prologue, 2.
_________________
Natsuki.
In the wood (for love) et même pas honte...

-Et au prochain on va à droite .
-Y'a pas de droite.
-Oui ben je voulais dire à gauche !
-T'es sûre, car entre droite et gauche...
-Oui oui à gauche, je m'en souviens hein ? J'ai été traumatisée par ce couvent !
-Donc on doit aller dans cette grotte ?
-Oui oui c'est pas une grotte, c'est un passage pour aller au couvent, un truc secret que les gens prennaient pour l'alcool.
-Bon j'y entre alors !
- GRRRRRRRRRRRRRR!


...

-Si vous voulez mon avis : ce loup n'a pas compris que c'était le chemin que Mahaut indiquait...
-Tais toi et cours !
-Au fait, le loup il nous a jamais coursé, pourquoi on cours ?
-Pour le cas où !
-Ah...
-N'empeche heureusement qu'il ne nous a pas coursé, car avec Lynette...


...

-Pffff, pffff, ça va on a suffisamment couru là ?
-Oui je pense.
-On est où ?
-Pas très loin...
-Ouf !
-De toute manière on n'est jamais très loin de quelque chose, tu vois cet arbre là ?
-Oui
-Ben on n'en n'est pas très loin !
-Ah...
-Aussi je pense qu'il faut aller à droite, ou plutôt à gauche !


C'est le moment où Natsuki commença à légerement désespérer de sa situation. Certes, avant elle ignorait complètement où Amberle se trouvait, mais au moins elle savait où elle même elle se situait. A présent c'était complètement l'inverse, et le seul guide qu'elle avait - la seule personne a savoir où aller- en fait ignorait complètement l'orientation; anti-gps à elle toute seule. L'heure était grave et il lui fallait prendre une décision : pile ou face ? Elle regarda chacune des personnes formant le groupe, espérant y trouver une bribe de réponse.

-Bon allons à gauche alors...
-Non non à droite, c'est la droite : suivez moi !

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Le_Michelin, incarné par Miramaz
[Dans les mêmes bois, pas très loin des perdues]



Des bruits sourds retentissaient à intervalles réguliers, évoquant le son d'une hache frappant le tronc d'un arbre pour l'abattre.
En s'approchant les hystériques perdues pouvaient voir un garde forestier nettoyer les abords d'une sente en y coupant les jeunes fûts envahissants.
L'homme ne remarqua pas immédiatement leur présence, le bruit qu'il faisait couvrant les éclats de voix des demoiselles jusqu'à ce que le jeune hêtre tombe dans un léger fracas suivi d'un grand silence.


-Ben on n'en n'est pas très loin !
-Ah...
-Aussi je pense qu'il faut aller à droite, ou plutôt à gauche !
-Bon allons à gauche alors...
-Non non à droite, c'est la droite : suivez moi !


*Tiens, encore des voyageurs égarés, le troisième groupe depuis le début du jour, le comté devrait vraiment investir dans des panneaux de signalisation. Enfin, voyons où elles veulent se rendre et ce qu'on peut faire pour elles.*

Le Bon Jour damoiselles, des soucis d'orientation dans ce charmante bois? Michelin, Grand Protecteur Sylvestre, dites moi où vous allez et je vous trouverai le chemin le plus court, le plus rapide ou le plus économique en ravitaillement.
Mare aux Biches? Champignonnière? Fûtaie au bois bien sec? Le moindre recoin de cette forêt m'est connu. Devriez pas la traverser si tard dans la journée d'ailleurs, vous risquez d'y faire de drôles de rencontre.


Et il détailla le groupe, vérifiant que son précieux territoire ne risquait rien pendant leur passage, pas de risques d'incendies, ni de déforestation massive par contre un doute le prit quand à la pollution de ses sentiers par diverses bouteilles vides. Plus vite elles quitteraient sa forêt, plus vite il pourrait oublier leur passage.
Orkaange7876
Prom'nons nous dans les boi, pendant que papa yest pas. Si papa yétaaaait il nous collerait au couvent, mais pisque papa yé paaaas il nous trouvera pas PAPAYETUUUUUU???

Une baleine dans un bois. Non non vous ne rêvez pas, ça arrive dans le périgord. Notons que la baleine est fort bien pourvue niveau décolleté, qu'elle est blonde et qu'elle chante faux. Notons zaussi qu'elle est fille de pair, et que sa seule motivation actuelle est d'éliminer sa brune soeur par tous les moyens existants, surtout les déloyaux. Passque les moyens loyaux, d'abord ça marche jamais, et d'un, pis ensuite c'est même pas drôle. Notons enfin que les moyens déloyaux de la baleine ne marchent jamais non plus. Ayé vous avez pris toutes les notes qui s'imposent?? Reviendons donc à nos mout.; euh baleines.

Le blonde sautillait donc gaiement dans les bois, sûre que pour une fois sa belle mère la poursuivrait pas pour vouloir la marier à un vieux croulant, ou que la mère supérieure du couvent dont elle venait de se barrer pour enlever la cigogne que Myrmille il a mis au dedans de elle la rattraperait pas. Dans ses bras, une brassée de robes de créateurs, quelques escarpins de prix, et des bijoux clinquants, qu'elle semait derrière elle comme des petits cailloux, sur comme ça de pouvoir retrouver son chemin. Evidemment toutes ces robes appartenaient à la deuxième cruche bien connue du Périgord, la suscitée Mahaut. La blonde faisait d'une cruche deux tonneaux, à savoir pourrir les affaires de sa soeur, et égayer la forêt de quelques colifichets bien clinquants.

Au détour d'un buisson qu'elle avait transformé en sapin de Noel du plus bel effet, elle entendit alors des bruits de paspuis des voix, dans lesquelles il lui sembla bien reconnaitre celle tant haïe de sa soeur, et celle chevrotante de Lynette. Visiblement perdues, la brune et ses copines se firent accoster par une voix masculine qu'elle ne reconnut pas. C'est alors qu'une idée de génie germa dans le neurone et demi qui lui servait de cerveau; rapidement, elle se colla les braies Jean Paul Gaut Hierde sa soeur sur la tête.. Oui vous savez celles avec les chaines, les brillants et les paillettes qui en font un accessoire unique et extrèmement facheune. Avec son épée, elle pratiqua deux trous pour les yeux, et se rua hors du bosquet en déguisant sa voix et en utilisant son épée comme un moulinet, manquant au passage de s'empaler sur la hache de l'homme, qu'il avait négligemment laissé trainer sous les pieds de Ork


HAHAAA.. vous etes faits comme des camemberts de normandie, gens de basse extraction; Filez moi tout c'que vous possédez et vous aurez la vie sauve...

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Quand on est plus de quatre on est une bande de cons. A fortiori, moins de deux, c'est l'idéal.
Natsuki.
Une attaque, par un brigand qui plus est. Un vil, méchant pas beau et....Bon, c'était le moment idéal pour un acte héroique, chose dont elle avait toujours rêvée. N'était-elle pas fille de ? Il était temps de faire ses preuves. Temps de tirer la lame, temps qu'Arlaz résonne de son chant envoûtant. Le sang de ce brigand coûlerait, car il osait entraver leur progression. De plus il les menaçait. Car oui, c'était un brigand, et pas une folle baleine. Il fallait que son esprit ne soit plus Natsuki, mais autre chose, une force d'une inouïe violence, que les lames s'entrechoquent à son avantage, qu'elle soit guerrière, qu'elle soit carnage.

Les autres n'existent plus : seuls elle et l'ennemi, son objectif et son désir. "Laissez la moi" Les mots sortent de sa bouche sans même qu'elle ne les entende; ils ne sont pas sortis par elle même, plutôt par une autre elle même. D'ailleurs elle n'a pas totalement conscience de ses gestes, la lame est sortie, mais comment déjà ? Elle n'entends même plus son coeur battre, elle est dans un autre monde, celui de la concentration et de l'instinct. Les autres n'ont pu l'arrêter -oui- là voilà transformée; elle n'est plus Natsuki, elle est juste... Et alors que la lâme fend l'air, le combat peut démarrer. Les métaux s'entrechoquent dans un crescendo barbare et faussement mélodieux. La détermination seule est là, présente telle une ombre sur les pas des combattants; la détermination et la haine ! Qui es tu toi qui me traite de camembert de Normandie ? Ne mérite tu points d'être occis par ma belle Arlaz ? De plus tu es masqué vil scélérat.

Le combat n'en finit plus, où est on, qui est qui ? Personne n'ose intervenir entre les deux combattants. Personne ne souhaite séparer les deux loups en furies. Folle râge et haine écalarte, bientot ils ne sont plus deux mais qu'un; terrifiant ennemi à quatres bras et deux armes. Bientot ils ne sont plus deux mais qu'une, fatiguée Natsuki, le visage de sueur et de sang. Qu'importe elle a triomphé, son premier fait d'arme elle peut crier :


ORK, ARRETE TON CINEMA JE T'AI RECONNUE

Hein? Qui crie à sa place ? Et quoi ? Qui ça Orc ? Un orc, ne serait-ce pas une créature imaginaire et diabolique ? De ceci elle en était sûre, ses lectures l'instruisait à la demoiselle.

Excusez la, elle voulait faire une blague, je disais donc que non merci, nous n'avons pas besoin d'aide vu que nous sommes sur le chemin du couvent qui est par là si je ne me trompe pas...

Un orc la demi-soeur de mahaut ?
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