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[RP] Déf. : Yéchélémat ! - Eternument à la mode bretonne.

Elvix
RP ouvert à tous ! C'est tellement plus fun de jouer à plusieurs ! LJD Elvix



Encore un « Yéchélémat ! »...
Une sueur froide coula le long de l'épine dorsale du barde à la mandoline désaccordée. Son coude frôla malencontreusement le bras de son voisin, postillonnant. C'était répugnant ! Elvix s'écarta brusquement de lui, manquant de glisser au bas du banc sur lequel ils étaient tous deux assis.
Autour de la tablée, ça n'en finissait pas d'éternuer à droite à gauche. Impossible de boire tranquillement une chopine en taverne sans avoir l'impression de se trouver plongé au cœur d'un regroupement de tuberculeux en phase terminale.

« Yéchélémat ! », qu'ils faisaient tous en chœur, avant de trinquer pour se réconforter en s'enfilant une nouvelle dose de « chouchen ». Ce truc devait avoir un effet placebo sur eux. Les pauvres ! Ils n'avaient plus que ça pour essayer d'oublier le mal dont ils semblaient tous être atteints.
Face à l'épidémie qui les touchait, ils ne tenaient vraiment pas la route, ces bretons ! Ça devait venir du parfum iodé de l'air marin. A moins que ce soit dû aux quantités astronomiques de tord boyaux qu'ils s'enfilaient tous les soirs. Pas sûr que ce soit très bon pour la santé ce truc là ! Le barde avait bien testé la boisson locale, juste pour voir. Les habitués la buvait comme du petit lait. Le blond, quant à lui, s'était retrouvé dans le caniveau à vomir tripes et boyaux...

A présent, Elvix était convaincu que les bretons étaient tous des ivrognes atteints d'un mal étrange dû au chouchen qui imbibait leurs poumons et les faisait éternuer à tous va, jusqu'à ce que mort s'en suivre... car pour le blond à la voix de crécelle, il était évident qu'il n'y avait pas d'autre issue possible au mal qui les rongeait ! Il fallait qu'il parvienne au plus vite à quitter ce duché de tuberculeux. Peut-être bien que c'était contagieux leur truc là ! Mieux valait ne pas prendre de risques !

Le soucis, c'est que le ménestrel s'était perdu au fin fond des cotes bretonnes. Le temps qu'il parvienne aux frontières, il aurait tôt fait de clamser en éructant des « Yéchélémat ! », comme les pauvres êtres du coin. La seule solution qu'il avait trouvé, était de parvenir à embarquer sur le navire artésien, qui était de passage dans le coin, et ne tarderait pas à reprendre la mer.
Ni une, ni deux, le barde s'était empressé de contacter le capitaine du bateau :


Citation:
A l'intentiônne dé Cannibal,
Capitaine dé L'Abby Stouquette,


Lé bonjourn à vous, Señor !

Yé mé nomme Elvix lé Faboulous. Yé souis aussi connou sous lé nom d'Elvix Presse-Lait, mais yé vous autorise à m'appéler ouniquément Elvix. Pas dé chichi entré nous ! Yé soupose évidemment qué vous avez déjà entendou parler dé moi : Yé souis lé barde lé plous talentoueux dé tous les temps - et plous encore.

Yé vous contacté au soujet dou voyagé qué vous comptez faire jusqu'au bourg dé Calais. Y'aimerais partir avéc vous ! Yé m'ennouie oune peu par ici. Yé envie d'aventoure ! Il m'en faut pour qué yé trouve des nouvélles choses à chanter dans mes ôdes dé mon crou !
Avez-vous encore dé la place à bord dé votre bateau ? Yé vous préviens, yé possède très peu d'écous, mais en échange d'oune place pour lé voyage, yé souis prêt à chanter touté la journée pour divertir votre équipage et les passagers ! Alors ? Qué dites-vous dé mon offre ? Sensationnelle n'est-cé-pas ? Né la laissez pas filer !

Vous pouvez envoyer votre réponse à La Marée Basse. Elle mé séra transmisé.
Et yé vous rassoure, La Marée Basse est aussi accessible quand la marée est haute. Yè déya testé pour être sour !

Y'attends dé vos nouvelles !
Dans lé cordial,

Elvix.


A présent, le blond attendait patiemment à « La Marée Basse », la taverne municipale du coin. Parmi les éternuements et les tuberculeux, il essayait de se convaincre de ne pas prendre ses jambes à son cou !
Cannibal28
Il était à St Brieuc depuis quelques jours déjà mais ne s'en lassait pas. Les multiples recoins de ce village lui était encore inconnu et il aurait désiré mieux les connaître. Bien entendu, il s'était rendu dans chacune des tavernes et y avait fait honneur.

Sa fibre du commerce était toujours présente. Ses achats en produits rares seront facilement revendus en Artois, il lui avait fallu se munir d'une charrette afin de se déplacer correctement. En le voyant, on aurait pu le confondre à un vagabond; ses vêtements cependant le trahissait.

Il s'était décidé à repartir à St Pol de Léon, il enleva ses derniers articles du marché et prépara sa charrette.

Il était sur le point de quitter le village quand on l'interpela... On lui présentera un courrier, l'homme qui avait écrit avait un drôle de patois, il lui fallu relire plusieurs fois afin d'y comprendre une partie.




A l'attention d'Elvix,

Vos informations sont bonnes, je pars dans quelques jours.
Je vous en prie, venez, nous partagerons nos repas et chanteront ensemble.
Il y a encore de la place pour d'autre personnes.
Je vous attends à bord de mon navire !

Cordialement,
Canni
Elvix
La soirée avait été longue...
La nuit avait été longue...
La journée aussi d'ailleurs.

L'attente parait toujours longue, mais c'est encore pire quand elle se fait dans l'angoisse. Imaginez dans quel était se trouvait le barde après une nuit sans sommeil. Il l'avait passé à « La Marée Basse », assis sur un banc inconfortable guettant d'un oeil l'arrivée d'un messager porteur de la réponse du capitaine, surveillant de l'autre les tuberculeux et leurs terrorisants « Yéchélémat ! ».
Cet exercice optique, en plus de vous donner un air des plus idiot, n'est pas chose facile et bien loin d'être de tout repos ! En ressortissait qu'au petit matin la migraine avait pris d'asseau son cerveau - oui, il en a un ! - tandis que de larges poches sombres soulignaient le bleu de ses yeux ; mais il était hors de question de battre des paupières trop longtemps ! Et encore moins de les fermer ! Pas avant d'avoir réceptionné la réponse du capitaine ! Il ne fallait pas prendre le risque de la rater ! Sinon son seul échappatoire à l'épidémie bretonne lui filerait sous le nez... Un truc à vous filer des frissons rien qu'en y pensant !

C'est donc d'un regard fatigué, qu'Elvix vit entrer dans la taverne l'homme auquel il avait confié sa missive la veille. Son coeur manqua un battement alors qu'il se saisissait du pli tant attendu. Un mot doux de l'être aimé ne lui aurait pas fait autant d'effet !
Le barde dut s'y reprendre à plusieurs fois pour comprendre la teneur du message. Pas facile de faire la lecture entre une myriade de papillonnement de paupières, qui lui semblaient aussi lourdes que des cailloux suspendus à ses cils.
Dès qu'il eut terminé de déchiffrer la missive, il s'attela à y répondre :


Citation:
A l'intentiônne dé Cannibal,
Capitaine dé L'Abby Stouquette.


Gracias Señor !

Yé né saurait vous dire à quél point votré réponse m'a réjoui lé cœur. Yé vais dé cé pas pousser quelqués vocalises sour la placé poublique pour faire chauffer ma voix, commé ça elle né s'enrayéra pas lorsqué nous chantérons ensemble sour votre bateau ! Lé mouéttes n'auront qu'à bien sé ténir ! Nos airs séront bien plous mélodieux qué les cris dé ces horriblés volatiles ! (Dou moins, yé l'espère ! Mais si l'équipage né sait pas chanter comme oune pinson - tout lé monde n'a pas la chancé dé naitre avec cet immense talent dont yé souis pourvu - yé souis prêt à leur donner quelqués cours ! Foi dé moi !).

Yé vais aussi commencer à préparer mon baluchônne. Combien dé yours mettrons-nous pour atteindre lé bourg dé Calais ? C'est pour savoir combien qué yé doit emmener dé cordes dé réchange pour ma mandoline... Yé tendance à en cass*rature* ouser oune par your. Il faut qué y'en prenné souffisamment pour tout lé voyage !

Dans lé cordial,

Elvix


Emballé, c'est pesé ! La lettre est confiée au même messager, qui refera le chemin en sens inverse, tandis que le barde se décidait enfin à aller pioncer une heure ou deux, avant d'aller pousser la chansonnette sur la place du marché...
Elvix
Placé ! Placé ! ... Yé bésoin dé placé !

Paf ! Et paf ! Et paf !
Le barde distribuait des coups de mandolines dans les cotes des passants pour se dégager un espace libre au cœur de la place du marché. Le moment était propice pour pousser la chansonnette : la foule grouillait et se pressait d'un étalage à l'autre. L'animation était à son comble - c'est du moins ce que tout un chacun aurait pu penser en observant la scène, jusqu'à ce que le blond fasse son apparition. Si le comble était déjà atteint avant qu'il ne se mettre à bousculer les gens en braillant, qu'en était-il à présent ?


Pour ceux qui né mé réconnaitraient pas - Yé les chéveux qui bouclent oune petit peu à cause dé l'houmidité dé l'air ! - Yé souis l'illoustre El'vix! Lé barde lé plous talentoueux dé tous les temps ! Et yé vais vous faire l'honnor dé vous interpréter oune ôde mon crou... Yé l'ai intitoulée « La quête dé la vaguélette »...

Bombage de torse en règle, menton redressé fièrement et bouclettes indomptées flottant sur ses frêles épaules, le barde cala sa mandoline sous son bras et se racla bruyamment la gorge avant de commencer à chanter de sa voix de crécelle :

C'est l'histoire d'oune baaarde fabouloOus - moi !
Sorti dou fond dou cul dé la cambroOus,
Pour donner la chance à oune moOoultitoOoude dé gens,
D'enfin connaitre son illOoustre talent.

Il parcourut les teeerres,
En long en large et sourtoOut dé traveeers,
Mais il termina bloOqué face à l'océaaan,
Où il sé rétrouva comme oune gland,
Car il n'avait ya-ya-yamais naaaviguééé !
Il n'avait ya-ya-yamais naaaviguééé !
Ohééé ! Ohééé !


Rien de tel qu'une bouche grande ouverte pour voir s'y engouffrer à toute allure un moucheron zozoteur. Ils sont vraiment nigauds ces moucherons... tout comme le barde qui se mit soudain à tousser à tout va pour essayer de recracher l'envahisseur inopportun.

Pour né pas finiiir *keurf ! arf ! eurf ! * son aventoOoure comme oune cooOnne,
Il n'eut pas d'autré solutiôÔnne, *keurf ! eurf !*
Qué d'implorer les *keurf ! arf ! eurf ! * généroOus gens autour dé lui -
Les vraiment très générous gens autour dé lui :


Le barde s'époumonant se frappa le torse de son instrument pour arrêter ses toussotement. Le choc vibra dans ton son corps et remonta jusqu'à ses cordes vocales, dont les vibrations intenses permirent d'éjecter le moucheron - et un glaviot au passage - qui termina sa course sur la personne se trouvant en fasse du ménestrel. Pas le moment de s'attarder trop près de l'individu ! Le blond s'écarta en faisant deux pas-chassés sur le coté et continua sa chanson :

« Pour qué yééé pouisse embarqueeer avant la nuiiiit,
Yé bésoin d'oune écooou, oune piécette !
ééé vous en prie ! Aidez-moi dans ma quête...
Yé mé dois d'affronter les vaaaguélettes,
Pour aller partager mon illoOustre talent,
Par délà les océééans ! »


Petite révérence, accompagné d'un large sourire et d'une secousse de cheveux - effet dans le vent - pour clôturer sa merveilleuse prestation.
Satisfait de lui, le blond se mit à arpenter la foule, la main tendue pour recueillir les fruits de son immense talent :


Oune écou, oune piécette, bonnes gens... C'est pour traverser les vaguélettes !
Mai
Aaaah Saint Pol-de-Léon, sa mer, ses mouettes, sa marée basse, son marché inondé de maïs...
La jeune politaines et nouvellement CaC (oui oui !!! Je sais, vous avez peur!)
faisait le tour du marché avec le Maer de la ville, boulier sous le bras et écus ducaux en poche.
Alors qu'elle allait entamer les négociations sur le lait, un horrible bruit se fit entendre dans le marché,
un peu comme des ongles sur un tableau d'ardoise vous voyez ?


Placé ! Placé ! ... Yé bésoin dé placé !

Intriguée, la jeune fille s'approcha du lieux des vociférations...
Un troubadour chantait, ou plutôt hurlait avec un fort accent du sud, une historiette de son cru.
Elle se demanda d'abord se que foutait les gardes slaves, qui étaient sensé le foutre dehors.
Puis prêta un peu plus attention aux paroles, il parlait de bateaux, de vaguelettes, de talent...
Le seul moyen de le faire taire et disparaitre était donc de lui donner quelques écus.
Marie, - ça tombait bien - était devenu la reine de la manipulation d'écus, ou pas.
Elle décida de lui offrir l'entierté de sa fortune personnelle et sa bourse en cuir avec.


Tiens mon brave, et tais-toi je t'en supplie.

Le chanteur eut pour réflexe de sourire, ravie d'avoir fait succomber une jolie blonde, CAC en plus, à son talent indéniable.
Mais il déchanta vite à l'ouverture de la cagnotte de la demoiselle.
Apparemment l'on pouvait gérée l'économie du duché et être fauchée.

Seulement 45 deniers trônait au fond de la bourse...

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Elvix
Étrange comme la foule de curieux s'étant agglutinés autour du zigoteau brailleur se scindait en deux lorsque le barde faisait mine de s'approcher, main tendue, pour recueillir quelques écus, qu'il jugeait bien mérités, évidemment. Les passants n'avaient pas l'air de vouloir le récompenser pour son immense talent. Quelle bande d'ingrats ! Des ignares ! Oui ! Ils n'étaient que des ignares, incapables de reconnaitre un artiste de génie quand ils en voyaient un ! Tous des barbarés ces brétônnes ! Des insensiblés ! Des broutes épaisses! Des...

Une jeune femme s'approcha enfin de lui pour déposer une bourse en cuir dans sa paume ouverte. Le blond écarquilla les yeux de surprise et cessa de hurler à la mort pour quémander des piécettes. Ravi, il offrit un large sourire à sa généreuse donatrice, qu'il reconnut immédiatement pour l'avoir croisée la veille au détour d'une taverne : c'était la CaC de Bretagne.


Gracias, señorita ! Yé savais bien qu'on peut compter sour vous, méme si certaines personnes vous accousent dé né rien faire pour faire disparaitre toutes ces piles dé maïs qui... béh s'empilent sour lé marché.

Prenant un air de conspirateur, Elvix se pencha vers la jeune femme et lui chuchota à voix basse :

Moi yé oune idée pour dégager la place dé tout cé maïs... Yé veux bien mé sacrifier pour lé bien dé la Bretagne en l'emménant avéc moi quand yé partirais en bateau.

Clin d'oeil entendu et sourire charmeur à l'intention de la CaC, qu'il était persuadé d'avoir dans sa poche, le blond se redressa et ouvrit la bourse qu'elle venait de lui donner. Elle ne contenait qu'une très petite poignée de deniers - pour ne pas dire une « onglée ».
Le sourire s'effaça instantanément et les sourcils se froncèrent. C'était pas avec ça qu'il allait se payer son voyage jusqu'à Calais, ni les vivres qu'il aurait besoin... A moins que...
Le ménestrel fauché plongea sa main dans la poche de ses braies et en sorti quelques piécettes, qu'il ajouta à celles qu'il venait de recevoir. Il avait à présent l'ensemble de ses possessions en main - en plus de sa vieille mandoline - mais l'échange pouvait valoir le coup - ou le coût, si je puis dire.


Yé souis méme prêt à vous payer mon sacrifice ! Avec ça, ça fait oune écou... Yé vous lé donne contre tout lé maïs qui surchargé votre marché. Commé ça vous en sérez débarrassé et y aura plous dé mécontants. Alors ? Qu'est-cé-qué vous en dites ? C'est oune affaire à né pas manquer !

Nouveau clin d'oeil adressé à la jeune femme. Le barde hocha la tête d'un air entendu, persuadé que l'affaire était dans le sac...
Mai
Marie ne put réprimer à un sourire à la demande du sieur. Elle lui donne toute sa fortune et il est pas content.
Décidement les insatisfait sont légions !


Oune écus...
En un regard, la petite blonde compta 284 sacs autour d'eux.
Marie, qui devait bien être la seule CaC des royaumes à ne pas aimer le calcul,
avait trouver un moyen pour donner un prix aux choses... Elle secouait son boulier et lisait le résultat !
Ou à la tête du client c'est selon son humeur. (Là, vous avez vraiment peur avoué!)
Une chance pour le troubadour la blonde était de bonne humeur, et secoua donc son boulier magique.


[Roulement de tambour, l'émotion est à son comble comme les jours de super cagnotte au loto.]


Oune écus... C'est pas mal. Il vous manque plus que mille dix-neuf écus
et vous aurez tous le maïs et ma gratitude en prime !

Maï lui fit son plus beau sourire dans l'espoir que... Enfin sans trop de conviction quand même.
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Elvix
A l'annonce du montant qui lui manquait pour acheter les sacs de maïs, le barde sentit une bouffée de chaleur l'envahir. Ses joues s'empourprèrent. Il allait tourner de l'œil ! Mille dix-neuf écus ! Il n'avait jamais possédée une telle somme ! C'est à peine s'il parvenait à s'imaginer l'empilement de piécettes que cela pouvait représenter. Toute une fortune ! Et s'il essayait de visualiser la somme en deniers, il se voyait déjà nager dans un tas immense de rondelles sonnantes et trébuchantes. C'est beau de rêver !

Mille dix-neuf écous ? Et... hum... Vous en êtes soûre ?

Le ménestrel se passa une main moite sur le front.

Vous pouvez pas réfaire votré trouc avéc lé boulier là ? Youste pour vérifier, hé ! Nan, parcé qué yé fait pas trés confiance à cé machin. Yé préfère quand méme quand on compte avéc les doigts. Au lieu dé sécouer lé boulier, vous pouvez pas ploutôt sécouer vos yolis doigts pour voir combien qué ça va donner ?

Avec dix doigts, la somme ne pourrait atteindre que dix écus au maximum, n'est-ce-pas ? Pourvu qu'elle accepte !
Mai
Marie était habitué a faire ce genre d'effets aux hommes.
A chacun de ses sourire la gente masculine devenait rougissante et bafouillante.
La jeune fille savait séduire que voulez vous...


Mille dix-neuf écous ? Et... hum... Vous en êtes soûre ?

Hé non, poulette ! Ce n'est pas toi mais le prix qui lui donne chaud !
Son charme ne devait pas faire effet à partir d'un certain prix.
Et voila le ménestrel qui essaye de négocier de son mieux.
Même joueur rejoue encore, de bonne grâce voila Maï qui secoue de nouveau le boulier magique.


Arf... Le cour du blé a du augmenter à l'instant...
Il vous manque mille trente écus maintenant !

Voila la petite CaC qui la regarde d'un air désolée.
Ce que je vous propose... Continuer de chanter pour partir je sais pas ou.
Et quand vous serez riche vous reviendrez me voir, je vous vendrais tous le maïs que vous voulez.

La jeune fille lui sourit gentillement, le laissant réfléchir a sa proposition.
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Elvix
Et les mirettes azurées de s'écarquiller encore d'avantage. Décidément, le prix du maïs était vraiment instable chez les tuberculeux ! Une secousse de boulier magique, un clignement d'œil, et voila que la somme déjà mirobolante devenait encore plus rondelette.

Le barde se mit à agiter sa main droite devant son visage pour éventer ses joues empourprées. Il ne possédait déjà pas la centaine d'écus qui lui étaient nécessaire pour embarquer en direction de Calais, alors mille dix-neuf écus... non, mille trente ! C'était du rocambolesque ! Et la CaC qui ne semblait pas vouloir lui faire une fleur (ou même un maïs, ça lui aurait suffit !). Elle ne lui serait pas d'une grande aide. La jeune femme était dure en affaire. Le ménestrel fauché, un cas désespéré. Devinant qu'il ne parviendrait pas à grappiller ne serait-ce qu'un grain de maïs, il décida de laisser tomber l'affaire ; mais la tête haute et en montrant à quel point c'était une erreur que de refuser de lui céder tout le surplus s'empilant sur le marché.


Quand vous aurez tellément dé maïs empilé tout partout, et qué vous né saurez plous quoi en faire pour vous en débarrasser, à part en manger encore, et encore, jusqu'à cé qu'il vous en sorté des grains par les trous dé nez et des épis par lé fion, vous vous mordrez les doigts dé né pas avoir accepté dé mé lé donner pour qué yé vous en débarrasse.

Pointant un index menaçant en direction de la jeune femme, il continua sur sa lancée :

Yé vous préviens : A force dé manger et dé patauger dans lé maïs tout doré, vous allez être contaminé par la blondinite ! Celle-là même qui a touché lé douché du Berry il y a quelqués temps, et qui a fait pleins dé ravages ! La preuve : même moi y'ai été contaminé par l'épidémie. Avant y'étais pas blond et con, y'étais châtain jaune. Vous allez lé régretter !


Redressant fièrement la tête, le barde vexé fit volte face et s'écarta à grands pas. Sa mandoline sous un bras, la bourse qu'il venait de recevoir dans l'autre, il traversa la place du marché en braillant à tue-tête :

Yé troque oune bourse en couir dé... dé poutois ! Oune splendide bourse en couir dé poutois qui vous sauvéra des mauvais pas plous d'oune fois ! Seules les personnes mal intentiônnées sont sensiblés à sa mauvais odor ! Grâce à cetté bourse en couir dé poutoi, vous n'aurez plous à craindré les brigands ! Foi dé moi !


Ben quoi ? C'est vendeur le cuir de putois, nan ?
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