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[RP] Une main... ou les flammes !

Franckshinatra
Comment comptait-il rester ainsi, impuni ? La carcasse décharné du diacre de Périgueux, si tant dépourvu de force, avait ce jour trouver une énergie sans commune mesure avec celle des hommes de cette terre ! Devant la cathédrale, bien en vu, il se démenait seul, suant sang et eau à soulever des planches que n'importe qui aurait soulever en souriant.
Des heures.. Il lui fallut des heures pour faire une estrade, devant l'esplanade consacrée par le Très Haut. cette fois, plus question de sourire benoitement !

La noblesse ! Bravo ! elle allait donc faire ce qu'il fallait, cette fois ! Et en public !

Une fois l'estrade assurée, le pauvre aumônier grimpa dessus et frappa de son bâton de pèlerin, de toute sa force, sur une planche restée là... sans emploi.

Enfants du Périgord, approche en ce lieu ! Il est temps que la Justice du très Haut fasse place aux prétentions de ses pseudos lieutenants sur cette terre !

Il sera fait ici conciliation, entre un vicomte et l'Église. Sinon, l'affaire ira à Rome, et je serai celui qui mettra le feu sous les pieds du gueux qui aurait voler une couronne !

Le maigre blond était différent... Ceux qui le connaissaient savaient sa bonhomie, et sa capacité à entendre les moqueries. LE Périgord n'avait jamais été une terre pieuse... Mais là, s'en était trop ! Même les hérétiques qui vouaient culte à d'autre divinités n'avaient jamais fait preuve de tant d'insulte !

Moi, frère Franck, Diacre officiel de Sarlat, et aumônier des Armées du Périgord, j''appelle ici, en vertu de mes fonctions ecclésiastiques, et pour faire en sorte que l'insulte soit lever avant que l'Inquisition se mêle de tout ceci, le sieur Bendugesclin, Vicomte de Biron, pour qu'il réponde de son crime devant Dieu !

Le doigt maigre du blond montra les tours de la cathédrale. et son regard métallique plongea dans la foule qui s'amusait pour l'instant, de ce qui n'était qu'une démonstration sans doute commerciale.
Benduguesclin
Au départ, ce n'était qu'une rencontre fortuite, en taverne. Ce jour-là, la moitié du campement s'y trouvait. BenDuguesclin faisait plus amplement connaissance avec l'aumonier de l'armée, le père Franck.
Après quelques bières offertes par l'aumonier, le Vicomte interrogea Frank sur son teint de porcelaine. Etait-ill d'origine nordique ?

Cette question indiscrête sembla mettre le prélat dans tous ses états. Dame Luaine qui participait à la conversation eut également à subir les foudres de l'homme d'église. BenDuguesclin qui avait un penchant pour la belle Bretonne vit rapidement rouge.


"J'étais déjà baptisé lorsque vous chiez encore dans vos langes" lacha-t-il excédé au prélat.

Celui-ci n'attendait pas en rester là. Il demanda illico des excuses au Vicomte. Celui-ci ne les fit pas mais tendit la main en signe d'apaisement.
Malgré les encouragements de Luaine, l'aumonier refusa de serrer la main du vicomte et sortit furieux à la suite du Sénéchal Vonafred.

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Luaine
Passant devant une estrade bringuebalante, faite de planches de bois assez mal assemblées, Luaine, tortilla son nez. Blondin sur l'estrade qui allait se rompre le cou, et qui beuglait.

Elle croisa ses bras et écouta le motif de la plainte quand elle faillit s'étouffer.
Un "NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON" dans sa tête s'amplifia à chaque mot du prélat.
Blondin n'avait pas osé!!!! Et bien si Madame, ne vous en déplaise.

Après un passage en taverne où le prélat avait interpellé la bretonne "la Montfort", le Vicomte avait pris sa défense en demandant au père de faire attention à son verbiage. De fil en aiguille la tension monta....

Jamais elle n'aurait pensé que l'anicroche irait jusque là. Elle se sentait carrément responsable de cela. Un noeud se forma dans son ventre comme une boule.
Elle porta la main à sa bouche. L'affaire prenait une tournure qu'il ne lui plaisait pas.
Vite, elle partit au campement avertir le Vicomte. Comme si, le Comté avait besoin de distension entre les gens.

Une cavalcade commença entre les tentes pour savoir dans laquelle était Ben. Elle regardait les blasons sur les drapeaux qui virevoltaient au vent.

Soudain dans l'affolement, elle trouva celle du Vicomte. La brune se pointa devant comme un I en meuglant.


Monseigneur??? MONSEIGNEURRRRRr!!!
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Benduguesclin
BenDuguesclin vit arriver Luaine qui courrait à perdre haleine et qui visiblement le cherchait.

Qu'y a-t-il Luaine ? Vous êtes toute essouflée.
Encore ce marraud qui vous fait des misères ! Montrez-le moi une fois pour toute et nous nous occuperons de son cas.

...
Non, ce n'est pas ça...
...
Qu'y a t il alors, racontez-moi !
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Luaine
Il était sorti de sa tente et elle était essoufflée. Elle pencha le buste en avant, les deux mains sur ses genoux tentant de reprendre un semblant de respiration.
Un non de la tête en guise de réponse après surement quelques minutes qui parurent longues, elle réussit enfin à parler.

Non, Monseigneur, ce n'est pas le maraud qui m'a frappé c'est le père Franck!!!...

Petite pause, entrecoupée d'inspiration et d'expiration.

...Il est sur une estrade devant l'église....Il dit que vous lui avait fait affront suite au soucis en taverne.....j'ai bien tenté de le calmer quand il est revenu. Mais sans y parvenir...

Petite pause, elle scruta pour voir un tonneau remplir d'eau. Elle alla y boire en faisant un creux avec ses mains. La brune reprit le fil un peu plus normalement.

....Il veut faire monter l'affaire jusqu'à Rome. Rendez vous compte.

Elle s'approcha du Vicomte et posa sa main sur son avant bras d'un geste bienveillant.

Je me sens si responsable...

Elle baissa les yeux au sol où sa main glissa du bras avec lassitude.

J'ai l'impression d'être une cavalière de l'apocalypse. Comment me faire pardonner. Tout ceci est ma faute.
J'ose malgré tout vous faire une requête. Si vous avez un tant soit peu d'estime pour ma personne, allez le voir sur le parvis de cathédrale et faire amende honorable.

Imaginez un peu que l'affaire remonte à Rome!!! Et si nous devons partir demain pour des terres hostiles, que vous n'ayez pas de bénédiction avant de partir pour le champs de bataille et qu'il vous arrive malheur!!!
Jamais je ne me le pardonnerais. Pour l'amour du très haut et pour moi...je vous en conjure, allez vous excuser....
Je sais que vous lui avez tendu cette main mais l'affaire devient publique. Je ne saurais me réjouir de vous voir malmené.
De grâce sire!!!!


La brune ne savait plus à quel saint se vouer pour que l'affaire soit close.
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Benduguesclin
BenDuguesclin écouta Luaine sans l'interrompre. Lorsque sa main se posa sur son avant-bras, un doux frisson lui parcourut l'échine.
Ainsi il faudrait en plus s'excuser... Le Vicomte ne pouvait s'empêcher de maugréer.


Allons voir l'aumonier palot ! Je vous promet de faire preuve de calme et de tempérance. Mais je ne peux décemment me mettre à genoux devant lui, comprenez-moi.

Rome... Rome a bon dos. Ah ils sont bien prompt à hurler tous les saints et brandir la menace de Rome !
Ils sont moins efficace lorsqu'il s'agit de régler les problèmes eux-même ou de recruter des prêtres par exemple...


Il se calma, essayant de prendre un air posé devant une Luaine visiblement pas convaincue.

Allons-y...

D'un pas décidé, le Vicomte se dirigeait vers la place.

Lorsqu'il vit l'atroupement, il dut sacrément se contenir pour ne pas hurler. Il s'immobilisa quelques instants pour écouter l'aumonier depuis la foule, les machoires crispées, il tentait maladroitement de sourire à Luaine.


Ne vous inquiétez-pas, ça va bien se passer. murmura-t-il autant pour lui-même qu'à l'attention de Luaine.
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--Stanislas


le molosse bordelais en avait assez d'attendre que l'action prenne le pas sur les palabres officiels. Il n'attendait, lui, qu'une chose : qu'on lui donne la permission de broyer des cranes de ce genre de pouilleux qui faisaient honte à l'Église du Roy ! Il décida donc de flâner, en la cité, plutôt que d'attendre sur cette motte pourrie, qui n'avait d'intérêt que celui d'ameuter les blasons... Les blasons...

Léger ricanement sur le visage buriné du vieux dogue, lors qu'il arrivait sur la grand place, et qu'il vit le curé s'envoler dans une verve directe ! Loin du prêche, fallait reconnaitre... Stanislas, lui, n'aurait jamais parié sur cette espèce de brindille. Pourtant elle était là, à réclamer... réclamer quoi ? Le vieux briscard s'installa, en retrait sur un tonneau. Comme un paysan s'avançait pour voir mieux, il le repoussa d'un pied sévère.

Dégage... Ou engage toi !

Puis, sans prêter plus d'attention à ce minable qui roulait à bas, le dogue considéra l'arrivée d'un homme rencontré plus tôt, sur le tertre du sénéchal germain, von Afred... Puis, du haut de son point de vue sans pareil, il se régala d'avance. Il avait à son actif, quelques "questions", et à entendre la blonde, il en était question ?
Luaine
A entendre le Vicomte, il ne voulait pas faire le dos rond. Le contraire aurait étonné la brune car les hommes possédaient un égo aussi large que leurs épaules.
Le "allons y" les firent marcher vers le lieu de prêche à ciel ouvert.

Le couple se retrouva dans la populace qui écoutait. Le Vicomte se voulait rassurant mais il eut beau essayé, Luaine n'en croyait rien. S'attirer les foudres de Rome...La brune voyait déjà un châtiment divin s'abattre sur le tête de Biron.
Elle se demandait ce qui pouvait encore arriver. Avec discrétion, elle fit un signe païen et croisa ses doigts pour que ca porte chance. Pas de chat noir en vu, ni de miroir cassé, ni aucune échelle....mais pas de pattes de lapin non plus.

Elle arrivait presque à sentir le coeur du Vicomte battre à ses côtés. Il lui avait promis que tout allait bien se passer, elle espérait que ça ne parte pas en quenouille comme dans la taverne.


Soyez calme Monseigneur, si vous vous en sortez je vous proposerais un poste à la chancellerie.....

Elle se tourna vers lui et lui fit un petit sourire complice pour détendre l'atmosphère à couper au couteau.

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Vonafred
Le Père Franck au sortir de la taverne lui avait exprimé son désarroi et son amertume face aux incessants manques de respect et autres sournoiseries dont lui, représentant de la Sancte Eglise pâtissait sans cesse.
Le Baron l'avait conforté et encouragé face à la difficulté de son ministère.
Le blond prélat lui avait semblé fort affecté par l'attitude jugée outrageuse du Vicomte de Biron.
Le Dublith intransigeant sur le respect du aux clercs et le vivre noblement l'avait invité à demander explication et amendement au dict Biron.

Le Sénéchal connaissait fort bien l'homme et le savait incapable de pensés hérétiques. Cette faute manifeste envers un homme de Dieu était sans doute le fruit d'une ambiance alcoolisée et de la présence de dames impressionnables...
Il en fit part au Père qui en prit note mais ne renonça point à faire demande d'excuses publiques...

Cette ambiance délétère, n'arrangeait point le Sénéchal qui avait besoin de tout son monde aux armées. Mais la chose se devait d'être réglée une fois pour toute.

La foule se massait, Frère Franck perché sur une estrade de fortune, accusa et demanda réparation.
Le frêle Prélat, sans doute blessé au plus profond de son Saint sacerdoce, faisait preuve d'une vigueur et d'une détermination
sans faille.

Le Baron Teutonique marmona pour qui voulait l'entendre...


-Que cette affaire se règle au plus vite et sans esclandre, il ne manquerait plus que la Sancte Inquisition ne s'empare de l'affaire, il y a déjà le Comte de Cognac et son épouse, Biron en plus cela ferait franchement désordre.
Dieu merci le vieux Grec n'était point là, le nouveau Primat de France avait réputation d'intransigeance et la main fort lourde.

Le Baron devina la silhouette du Vicomte qui s'approchait de l'estrade en compagnie d'un joli minois, l'intendante d'un Baron Chancelier aux multiples occupations.

La mine avenante, Le Dublith se fit une place sur un large tonneau ou siégeait un des volontaires de son armée, aide inquisiteur à ses heures et pourfendeur d'hérétiques reconnu.

-Salutations Milite, écartez donc un peu ce féssard cuirassé, partageons votre perchoir si vous le voulez bien…
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Hugues_de_blandin
Hugues qui passait sur la place vit le bon curé préché sur une estrade. Il 'approcha et constata vite que ce n'était ps une prêche mais une accusation.

Et quelle accusation !

Mais en attendant le nom de l'accusé, Hugues ne fut pas surpris. Ce Benduguesclin était pret à tout pour arriver à ses fins.



Vous vez raison mon Père !

Faites venir ces suppots de satan de l'inquisition. Seuls ces démons sont capable de chasser les traitres hors du Périgord.

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Tant que tu n'as pas vendu ton âme au diable; Le diable essayera de te l'acheter !...
--Stanislas


Du monde, il semblait... et cette fois Stanislas n'y était pour rien. Il se régalait de voir ce moinillon tenter de beugler ! Et comme un plaisir n'arrivait jamais seul, le dogue fut pris à parti. Se dressant comme quinze hommes, il était déjà prêt à botter un fessier de plus. Mais il n'en fit rien : le sénéchal, en personne.

Debout, donc, le dogue de Bordeaux lissa un peu son gambison taché, et salua l'officier avec un certain respect, signe d'un grand respect. Mais un chien de guerre ne se refaisant pas, il n'allait pas non plus plier le genou. Il laissa le tonneau entier, malgré tout, et sans manœuvre !

Sénéchal, mes respects ! Prenez donc place, je sais rester debout ! Quel spectacle, hein ?

Un ricanement glaçant se fit entendre de la bouche du molosse...
Benduguesclin
BenDuguesclin s'avança bien en vu de l'aumonier des armée du Périgord-Angoumois.

Et bien Père Franck ! Cette main, je vous l'ai tendu en taverne, je vous la tend une nouvelle fois. Laissez donc Rome, elle a des affaires bien plus graves à traiter.
Je n'ai jamais, je crois, manquer à mes devoirs religieux et notre petite altercation en taverne ne mérite pas, je pense, une excommunication.

Si je vous ai offensé, je m'en excuse... Je suis un soldat avant tout et nous étions en taverne, pas à l'office.
Pour moi, tout est oublié. Le Sénéchal a raison, nous avons besoin de toutes nos forces vives et de toute notre energie pour le combat à venir quel qu'il soit. Et nul doute qu'au front, face aux ennemis du Roy et de Dieu, nous combattrons côte à côte farouchement pour nos idéaux, oubliant ce facheux épisode.

Il est de votre devoir de vous faire respecter père Franck, mais n'oubliez-pas que les soldats, vos ouailles, si valeureux qu'ils soient, ne sont point des enfants de coeur.


Il attendit la réponse de l'aumonier non sans jeter un regard vers Luaine. La jeune femme approuvait-elle son intervention.
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Franckshinatra
Il était là, depuis un moment, à discuter avec la Monfort... Il se décida enfin à s'avancer. Le maigre blond le regarda, de son estrade... et resta totalement impassible, le temps pour l'offenseur de faire son annonce. Ce qu'il fit, non sans démériter. Une fois le laïus terminé, le prélat sauta, pieds joints, pour se mettre au niveau du Vicomte. Malencontreusement, un flaque... Pffff... du coup, le mantel du Biron avait quelques... souillures !

Le maigre aumônier, tout en levant une main fine pour esponger les taches glaiseuses, sourit un peu.

Mon fils, je suis navré de vous salir ainsi. d'autant que votre amende est honorable. Bien sur, j'ai quelques remarques à faire sur l'ensemble, mais globalement...

Le blond souffla sur le pourpoint du noble, comme s'il en avait fini de le nettoyer, puis se recula, pur admirer le résultat. Ça irait...

Mon fils, je n'ai pas prétention de juger vos devoirs religieux.. Je ne vous ai jamais vu prier, et encore moins entendu en confession !

Un autre sourire ? Allez, c'est sans doute le dernier jour avant le fracas des armes et des os brisés. Mais le maigre religieux avait encore à dire... ce dont il ne se priva pas.

[i]
[/b]
Benduguesclin
Le Prélat sauta à pied joint sur le sol éclaboussant le mantel du Vicomte.
C'était volontaire, il l'aurait juré et s'il cela n'avait pas été pour Luaine, le Vicomte aurait volé dans les plumes du religieux maigrelet.
BenDuguesclin encaissa les remarques de Franck et rétorqua.


Voyez-vous, c'est l'appanage de la noblesse, j'ai une très belle chapelle à Biron. J' y reçois régulièrement des hommes d'église en voyage qui me font l'honneur d'organiser l'office et me reçoivent en confession.
J'espère vous y voir bientôt.
Je ne suis que rarement à Sarlat et lorsque je vais prier à Sainte Lucie, je m'arrange pour qu'il n'y ait pas grand monde. C'est une rencontre dans l'intimité entre Sarlat, le seigneur et moi.

J'estime que ma foi n'a pas à être criée par dessus les toits. Bien qu'annobli, je suis un homme du peuple, Frère Franck, et vous savez ce qui dit le peuple :
"l'habit ne fait pas le moine".

Ma main se fatigue à être tendue. Puissiez-vous la saisir et nous repartirons sur de nouvelles bases...
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Luaine
Les vautours s'étaient amoncelés autour de Blondin. Ils fixaient tantôt le prélat longiligne tantôt le Vicomte. Luaine se sentait comme une moufle sur la main d'un manchot, c'est à dire assez mal.
Son bras frôlait celui de Biron tant la masse des gens se pressait.
Le teuton fit une entrée éclatante. S’il y avait bien une personne capable d'amoindrir la colère de l'échalas c'était bien lui.

Ses mots eurent de l'impact et la brune mira le Biron (pas facile à dire^^). Il semblait serein, lui seul savait en cet instant comment se déroulerait la suite.
Elle mordit sa lèvre nerveusement en priant tous les saints qu'il n'envenime pas la situation et qu'il se comporte en grand homme qu'il était.
Quand il s'avança, elle cessa de respirer et commence alors une lente apnée.

Il lui tendit une deuxième fois la main et fit amende honorable. Luaine souffla en se disant que cet fois le prélat ne pouvait passer outre. L'affront était lavé et même essoré.
Elle tourna le visage vers le Vicomte et lui fit un sourire radieux. Elle avait espéré ce genre de paroles qui arrivèrent à point nommé.

Une légère inclinaison de tête vint faire comprendre au Vicomte qu'elle appuyait ses propos et était de tout coeur avec lui, assez fière de lui selon toute vraisemblance.

Maintenant la balle était mise dans le camp du père Franck. En ces temps noirs où la guerre était peut être déjà là, les soldats devaient tous être présents et solidaires. Elle ne voyait pas comment le père Franck pouvait renoncer à cette main tendue.
Le prélat sauta avec la souplesse d’un félin…..dans une flaque de boue. Visée volontaire, en tant qu’ homme de Dieu, la brune pensa que c’était un malheureux concours de circonstance et se retrouva aussi crépitée de tâches brunes. Elle ferma les yeux et les réouvrit avec lenteur et la moue qui allait avec. Ses longs doigts passèrent sur son visage et elle se regarda de pied en cape. Si la situation n’était pas si grave, elle se serait mise à rire mais elle était tendue comme un string (Situation Très Raide Impliquant une Négociation Gravissime).

La discussion semblait maintenant transformée en tournoi de joute verbale.
La brune fronça les sourcils.


Père Franck....Que vous faut il?
Le Vicomte vous affirme qu'il est pieu et prie et sa main est tendue vers vous...Prenez là.
Soyez celui qui rassemble et non celui qui rompt.
Monseigneur me fera surement le plaisir de m'accompagner quelques fois à l'église pour votre prêche si ça peut vous faire plaisir. De grâce....prenez sa main tendue.
Quand bien même vous ne le trouvez pas assez pieu, je sais que vous serez là pour lui montrer le chemin qui mène à la vraie foy. Regroupez vos brebis, mon père...l'amour est aussi miséricordieux. Le pardon est mérité, non?


Ils devaient se reconcilier, il ne pouvait en être autrement. La brune regarda le Père Franck en l'implorant.

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