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[RP] Barda et Caducée II (le retour)

Hector, incarné par Eusaias
Pan ! Pan ! Chantaient les marteaux oeuvrant sur les tonnelets. L’Ecorcheur scrutait les villageois faire un air satisfait sur le visage, aujourd’hui on rendait hommage à celle qu’il aimait secrètement. Tout le monde se regroupait peu à peu sur les tables où jambons et pâtés se regroupaient accompagnés par des gobelets de vin et des miches de pains.

On pouvait compter : son Altesse Armoria, les Seigneuries Erik de Josselinière et Cardinal. Il se trouvait sur place aussi : Le borgne de Bourgogne, les barons de Cudot et de Lormes et plein de visage autrement célèbres qui avaient aidé la Bourgogne. La belle serait bientôt dame par la volonté du baron de Digoine et sous le regard du Héraut. La belle lui échapperait, mais c’était mieux ainsi.


Donne-moi ce marteau ! Sot comme tu es, tu vas en fichtre de partout !
Cuche
[ Domaine des de Montestier]

Une petite pause sur la route entre la Lorraine et Lyon s'imposait. A peine rentré de Champagne qu'il avait du faire demi-tour et reprendre la route de Nancy en urgence... Cette fois-ci il profiterait vraiment de son étape pour se reposer et arriver en pleine forme pour sa promise, d'ici quelques jours.
La première nuit au domaine fût excellente et si ce n'est cette fichu habitude de se lever aux premières lueurs de l'aube qui l'empêchait de profiter un peu plus de la nuit, il serait alors d'une excellente humeur.

Il descendit vers les cuisines voir ce qu'il y trouverait à manger, un peu de pain et quelque chose à boire feraient l'affaire. Après cette courte restauration, il se décida à aller se promener dans le domaine histoire de profiter de la douceur de la matinée.

Après quelques mètres un courrier lui parvint... Une rapide lecture et il fît demi-tour direction sa chambre. Quelques instants plus tard, il redescendait habillé dans des vêtements de circonstances, recouvert d'un mantel de voyage pour ne pas les salir, se dirigeait prestement aux écuries et enfourchait sa monture direction Sémur.


[ En route ]

D'un galop bien lancé, il se dirigeait vers la ville tout en réfléchissant à la signification du courrier... Pas certain qu'il avait bien compris de quoi il s'agissait mais il se dit qu'il comprendrait certainement en arrivant sur place.


[ Sémur ]


Depuis la colline qui surmontait le village, il pouvait voir toute une effervescence autour de ce qui ressemblai à un campement militaire haut en couleurs.

C'est quoi ce bor... ?

Il plissa les yeux et reconnut alors plusieurs oriflammes de la Noblesse Bourguignonne. Que venait-il faire là dedans lui ? Fallait que ce soit drôlement important ou symbolique car il ne se sentait pas encore trop à l'aise dans ce milieu qui n'était pas tout à fait le sien... Pas encore... Il avait choisit l'amour avant la Noblesse et attendait gentiment son heure.

Un coup dans les flancs de la monture et il descendit vers la ville. Après avoir laissé sa monture à l'écart et déposé le mantel derrière la selle , il s'avança dans la foule pour essayer de voir qui l'attendait et où il devait se rendre. Il lui semblait reconnaitre pas mal de personnes dans le tas et peut-être quelqu'un l'attraperait pour l'informer.
Jusoor
[Les lèvres du père collées sur le front et moue dubitative flottant sur ses traits]

Ta fille va bien !... *et drôlement contente de revoir ton faciès * mais ça elle ne l'avouerait ouvertement pour rien au monde. Seul le sourire qu'elle lui adressa en avait le parfum, et il la connaissait suffisamment pour savoir déchiffrer ce sourire. Et puis tout ce monde, là, autour... et le baiser paternel qu'il lui avait donné... arf ce serait presque gênant.

Einar ?... Mais Ju resta bouche bée, muette plutôt, sur l'envol des mots de son père qui s'emballait, l'interrompait, sans même attendre de réponse. Le pauvre garde aux joues rouges n'y était pour rien et bien qu'elle essaya d'expliquer au fougueux grand-père que le petit fils était en sécurité à Dijon, dans les bras de Sa Grasce elle l'espérait, celui-ci la menait déjà sur un banc. Assise maintenant, mains paternelles sur ses épaules, elle leva le visage vers Eusaias qui déjà sondait la foule, et lui souffla pour quelles raisons il devrait se priver de voir Einar cette fois. Regardant finalement les personnes qui étaient assises à ses côtés, elle sourit poliment à chacun des visages et reconnut parmi ceux-ci celui de Bati.

Hey ! Un sourire courba ses traits et finit par lui dévorer le visage. Tu es là toi ? Que fais-tu ici ?

La voix du père retentit alors, tonitruante. La blonde Renarde avait été repérée par l'oiseau de proie et Ju détourna son regard vers la foule sans parvenir à distinguer la Damoiselle. Ce qu'elle distinguait le mieux en revanche, c'était les fûts qui éclataient là-bas, juste derrière la blanche tente. Ju se leva alors, épaulant à nouveau sa besace XL, bien utile pour se frayer un chemin et contourna la table pour rejoindre Bati. C'est main tendue vers lui qu'elle l'invita à la suivre.

Viens donc l'ami, cesse ta ripaille ! Allons plutôt voir lequel de ces vins est le plus riche de promesses pour nos palais !

Acquiescement volontaire pour finir de convaincre le blond et c'est tout naturellement que Ju l'entraîna au tonnelet que seule une force "Hectorienne" pouvait faire céder, force qu'elle était heureuse de pouvoir compter parmi les hommes de son père. D'autant que parfois à Digoine, elle avait cette gênante sensation d'être observée lorsqu'en "tenue" de nuit, elle tirait les rideaux de sa chambre avant de se coucher.

Fidèle Hector... lui dit-elle, regard brillant rivé dans le sien. C'est le vin qui s'écoulera de ton tonnelet que je veux, le premier, porter à mes lèvres. Tu ne l'auras pas choisi par hasard ce fût, et je sais que ce qui sort de tes mains ne peut me faire de mal.
Avisant un tas de gobelets sur la table voisine, Ju en prit trois et les tendit sous le fût. Elle croisa à nouveau le regard de son écorcheur favori et lui sourit, comme pour l'assurer de sa confiance. Perce ce tonneau Hector, que nous le partagions !
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"Je ne parviens pas à savoir quelle partie de moi trompe l'autre" - Georg Büchner
Nightwalf
Night aimait faire la cuisine, ce n’était pas une grande cuisinière mais elle savait se débrouiller. Elle avait un principe important sur le sujet, cuisiner le plus possible avec des produits frais. C’était la raison pour laquelle elle se rendait au marché ce matin là, acheter de bons légumes, un morceau de viande et une miche de pain. Elle se vêtit d’un châle pour recouvrir ses épaules puis prit sa besace et quelques écus. Elle sortit de chez elle, referma la porte à clé et se dirigea vers la place du village.

Mais voilà qu’elle fut surprise, bien que le marché se déroulait comme tout les jours, il y avait tout un rassemblement sur la place et à la vue de Night, les personnes qui étaient regroupés ici n’avaient pas l’air d’être des personnes ordinaires. Elle jeta un rapide coup d’œil pour voir si elle reconnaissait quelqu’un. Ce fut le cas, il y avait la Princesse du Royaume de France, qu’elle ne connaissait pas personnellement, Jusoor et qui vit-elle à ses côtés ? Le Baron !

Elle hésita un instant à aller le saluer, la jeune femme ne voulait pas le déranger et puis il avait l’air occupé. Il y avait un air de festivités qui se dégageait de cet attroupement. Curieuse de nature, elle se posa la question de savoir quel événement pouvaient-ils fêter. Si jamais elle n’allait pas adresser un salut à Eusaias et qu’il la voyait, elle se ferait tuer la pauvre ! Elle était gênée de se faufiler parmi cette petite foule car elle ne se sentait pas à sa place mais elle prit son courage à deux mains puis Night enclencha le pas vers le Baron.


Bien le bonjour mon cher Baron ! Comment allez-vous en cette belle journée ? Il semble que ce jour soit particuliers, non ? Je ne vous dérange pas plus longtemps, je voulais juste vous saluer.

La jeune femme lui adressa un charmant sourire avant d’attendre sa réponse et de filer.
Eusaias
Et Jusoor l’abandonna pour la compagnie d’Hector et de Bati. Les rires commençaient à éclater de droite et de gauche et les groupes se formaient. On pouvait entendre parler des vieilles histoires, du dernier voyage de Gilles, du ferrage de Bucéphale le cheval du Duc de Beaujeu… du gout du vin, on était en bourgogne quand même. Eusaias lui, serpentait entre les convives afin de prêter une oreille, discrète ou non, à ce qu’il se passait. Le « voisin » Cuche, c’était le surnom qu’il lui avait donné au joute de saint Omer, semblait être aussi présent et Eusaias savait l’amitié que lui portait Jusoor. C’est donc d’un pas décidé et d’une main franche et amicale qu’il alla saluer le Joinvillois.


Le bon jour à toi. Joins toi à nous veux tu. Le vin est frais, la viande salée comme il se doit.


La « pénible » venait de pointer son nez aussi et le salua. Le Balbuzard, coin des lèvres remontées, scruta la jeune femme un moment. Elle était jeune, elle était fraiche, elle avait toutes ses dents, mais le plus remarquable était de loin son caractère de cochon. Nombreuses furent les lettres échangées entre la sémuroise et le Baron, toujours sur le ton de l’humeur et celles là avaient contribué à leur amitié. Mais comme souvent, le Balbuzard la railla pour lui montrer qu’il l’aimait bien.


Puisque maintenant vous vous êtes invitée, restez donc m’dame !


N’attendant pas de réponse il la saisit par le poignet et l’entraina vers ses amis.


Place ! Place ! Amis, voici une des petites merveilles que j’ai trouvée. N’approchez pas les doigts elle mord.


Et un ricanement de plus.
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Cuche
Toujours en train de se frayer un chemin dans la masse, une personne s'avança vers lui et il la reconnu assez vite.

Le bonjour également Baron, J'espère que vous allez bien ?


Il répondit à son invitation avec un sourire sincère.

Ma foi, je vous remercie pour cette invitation et je vois mal comment il serait possible de la refuser!


Il suivit un peu et pris du recul lorsque l'éphémère duc de Bourgogne rencontra une autre dame. Le joinvillois se dit que c'était alors le moment le plus approprié que pour visiter ce fameux buffet et, qui sait, enfin retrouver Jusoor...
Della
Ainsi donc, le Baron l'avait tirée du lit pour une orgie entre amis sur la place de Sémur !?

Ce fut la première pensée de la Renarde Noire lorsqu'elle arriva sur cette place et que le même Baron l'eut saluée d'un :

Ah ! Della enfin là ! J'allais envoyer mes hommes fouiller votre maison afin de voir si vous alliez bien. Venez prendre place à côté de ma fille.

Mouais...il faut dire que la Blonde était venue de son plein gré et que donc, difficile, maintenant de râler.
Alors, autant profiter de la fête !

Della sourit au Baron et prit place aux côtés de Jusoor.

Bonjour Jus...tu vas bien ? La voix était aimable, Della appréciait Jus depuis bien longtemps et passer un peu de temps avec elle n'était pas pour lui déplaire.

Cuche était là aussi. Ils se voyaient souvent, Della et elle, travaillant de concert à la Basilique avec une patience d'ange face à une chancellerie champenoise plutôt difficile à faire bouger.

Excellence Cuche ! Quel plaisir de vous voir ici ! Venez donc près de nous...

Et sans attendre de réponse, Della se poussa un peu plus près de Jus avant de reporter son attention sur Digoine.
Eusaias...vous avez appris la nouvelle ? Je suis fiancée...Et pan, elle tendit sa main gauche à l'annuaire cerclé d'un anneau d'or. J'aimerais que vous soyez mon témoin. Et paf !
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Rayane45
[ Quelque part.. perdue en Champagne..]

Une missive lui était parvenue de la part du Baron Eusaias.. L'Autunnoise était sur la route du retour..cela tombait plutôt bien et puis rien de mieux pour lui changer les idées.. elle en avait bien besoin.. et.. non! mieux valait ne pas y penser en de telles circonstances. Après avoir trouvé une bonne âme volontaire.. pour la raccompagner chez elle.. elle prit la route, direction sa Bourgogne natale.


[ Arrivée à Semur]

Epuisée par son voyage, Rayane avait pris une chambre dans la première auberge trouvée.. et au petit matin avait bien dû passer deux bonnes heures à tenter de masquer voire faire disparaître - mais il ne fallait pas rêver- ces cernes de fatigue et de chagrin qui lui creusaient le visage.. avant de se rendre sur la place du village. Elle regarda longuement son reflet dans le miroir.. peu satisfaite du résultat.. s'efforçant de sourire.. des fois qu'une illusion de gaieté illumine son visage.. erf non juste une grimace.. Bon on se passera du sourire. Une p'tite inclination pour saluer et une bise chaleureuse pour Jusoor devraient suffire. Elle se prépara donc à sortir.. et pour changer savait déjà qu'elle était en retard.

La place était déjà bien remplie.. et en voyant le monde qui la peuplait.. elle commençait sérieusement à se demander ce qu'elle faisait là. Elle balaya le beau monde du regard.. se mettant presque sur la pointe des pieds, ses yeux lancés à la recherche de la belle Jusoor...
Eusaias
Fort bien Cuche ! Fort bien !


Saisissant Jusoor par le bras il entraîna tout le monde vers la table où il reprit place à côté de Della.


Fiancée ? Quelle est cette ânerie ?


Regard de biais sur la sémuroise.


Oh je vois ! Le jeune homme en Orléanais pour les joutes ? J’espère que c’est lui, je n’apprécierai pas que vous commenciez à lever la cuisse à tour de bras, ah moins que vous me réserviez un tour. Comme quoi tout se discute.


Il porta son verre à ses lèvres afin d’en avaler une lampée. Le vin de son pressoir n’était pas le meilleur, mais il n’était pas dégueulasse pour autant. Hélas un empafé de copiste l’avait « enregistré » sous nom de « La Digoine ». On aurait dit un verre de vin pour les femelles, le baron lui après avoir bouilli avait fait fouetter le Dijonnais. Il alla marquer la joue de Della de rouge, d’un geste vif de sa tête en appliquant ses lèvres à l’endroit cité. Le vin tachait quelque peu il fallait l’avouer.


Prenez ceci comme un grand oui pour que je témoigne devant dieu pour vous.


Monsieur le baron un courrier pour vous.


Une brève lecture à l’écart et une réponse encore plus brève, tout était réglé. Phylogène avait sans doute fait des pieds et des mains pour venir, la dame commençait à être connue pour ses caprices.


Citation:
Salut,


Hé bien enfin une réponse ! La cérémonie touche à sa fin, nous attendions enfin l’accord pour le conclure. Nous avons un héraut sur place, mais on nous a informé que « Bourgogne » s’était plaint qu’il voulait le faire, où ne souhaite pas m’accorder l’anoblissement demandé. Je ne comprends donc pas que vous soyez dépêchée qu’avez-vous à voir la dedans ? Rien il me semble, enfin bon si Berry à dit.


Par contre le blasonier qui a fait l’horreur proposée ferait bien d’être limogé c’est honteux de faire chose pareille, c’est d’un laid. Puisque ce sont des couleurs qu’on doit porter fièrement ma vassale qui est une jeune femme de goût ne portera pas celui là c’est certain. Vous pouvez donc le jeter et reprendre celui qu’on avait proposé qui avait été fait avec soin et les gouts de tout le monde.


Venez vite puisque le Maréchal d’arme vous demande de le faire, mais c’est aujourd’hui et sans le blason abominable*, mais avec le nôtre. L’ancien blason n’existant plus, c’est bien à nous d’en décider, donc il sera celui qu’on a proposé et c'est ainsi.


Pressez donc le pas si vous souhaitez être à sémur avant la nuit, les routes ne sont pas sures et on m'accuserait encore de tous les maux si quelque chose vous arrivait. Puis j'ai pas envie d'étaler cela sur plusieurs jours. Le reste est logiquement déjà en chapelle vu que Berry m'avait confié que je pourrais, en l'absence de Theudbald, choisir le heraut de mon choix. Croyez moi ça n'aurait pas été vous mon premier choix, ni le second, ni le troisième d'ailleurs... Enfin bon.


En parlant d'absence, quand aura lieu la cérémonie d'allégeance à sa Grace Angelyque ? Non pas que cette cérémonie me rend heureux, mais voilà un mois que sa Grace Angélyque est duchesse et toujours rien n'est fait. Si je prends en compte que celles à sa grâce Esyllt ont été interminables j'ai bien peur que celles envers Angélyque de la Mirandole ne se fassent jamais.


Eusaias Baron de Digoine et Seigneur de Saint Robert.




Bien nous avons enfin eu réponse. C'est pas du tout celle souhaité et je vois là une vilaine tentative pour nuire mais qu'importe ils ne reussiront pas à gacher ma bonne humeur.
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Armoria
Pour une fois, elle faisait la potiche. La plante verte. La décoration. Ayant trouvé de quoi s'assoir, elle s'était donc assise - jusque-là, la logique était respectée - en écoutant d'une oreille distraite ce que disaient les uns et les autres et suivant plus que vaguement ce qu'ils faisaient du coin de l'oeil.

Le reste de son attention était consacré à quelque chose de plus prosaïque, mais de quasiment charnel. Les bruits, la vue et les odeurs de Sémur, longtemps perdus, avaient bien le droit de prendre tout leur temps dans la princière redécouverte. Elle regardait l'église, et se sentait rassérénée rien qu'à savoir que les restes de Saint Bynarr y reposaient. En somme, avec le soleil de cet automne, aussi léger qu'un blanc de ses terres, elle se bornait à être là, vivant le moment sans se préoccuper du reste.

Et la connaissant, c'était déjà pas si mal.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Della
Prenez ceci comme un grand oui pour que je témoigne devant dieu pour vous.

Hmmm...la joie qui traversa la Blonde fut si intense qu'elle en frissonna un coup !

Merci, Eusaias ! Merci, du fond du coeur ! Vous avoir à mes côtés sera, j'en suis certaine, de fort bon augure.

Tandis que Digoine se penchait sur le courrier reçu et renvoyé, Della elle, se pencha vers Jusoor.
Et sans chercher malice mais seulement parce que les liens du sang, ça compte, elle prit des nouvelles :
Alors, Jus, dis-moi comment se porte mon petit cousin ? Cela me ferait bien plaisir de le voir. Quel âge a-t-il déjà ?
Della et les gosses, c'était pas toujours l'amour fou et se souvenir des naissances était une vraie sinécure pour elle. Aussi, préférait-elle demander...
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Jusoor
Gobelet de fer à la main, Ju avait un instant regardé la foule... mais... *papillonnade des cils causée par l'incertitude* était-ce bien lui cet individu ? Comme pour confirmer cette vision, Ju laissa vagabonder lentement ses yeux gris sur le reste de la personne, un peu plus bas, et eut sa confirmation. Les plus jolies braies, ou du moins les mieux portées qu'elle ait jamais vues étaient là. *tourne un peu pour voir...*

Cuche ! Exclamation de la Moineaute qui s'elève et bras haut dans les airs pour se faire voir. Le bras qui ne tenait pas le gobelet évidemment... Ju le rejoignit à grands pas, le rire au bord des lèvres et l'étreignit. Comme je suis contente de te voir ! Puis sans lui laisser le temps de répondre l'avait emmené plus loin, le noyant sous un flot de bavardages tout à fait féminins, le laissant quelques pas devant parfois, juste pour le spectacle. C'était taquin, espiègle, innocent, il le savait, les deux s'en amusaient.

C'est à ce moment que la Moineaute avait senti la serre du père se refermer sur son bras malingre. Nulle résistance à opposer, il emmenait tout le monde à sa suite cette fois... Cuche était là, ça faisait bien longtemps qu'elle n'avait vu son ami, elle était joyeuse.

Le groupe s'approchant de la table, Ju reconnut dans son prolongement le visage lointain de Rayane. A nouveau le bras levé dans les airs elle la hêla. Ray ! Viens t'asseoir mon amie !

Elle reprit sa place près de la blonde promise et servant à tous un verre du pichet qui trônait sur la table, elle vit s'approcher du coin de l'oeil un messager qui tendit un pli à son père. *Arffff ces femmes... Jamais donc elles ne le laisseront en paix ! jusqu'aux missives ! N'importe quel prétexte est bon pour ne pas se faire oublier décidément !*

La voix de Della interrompit sa râlerie silencieuse.

Ton petit cousin ? Sourcils froncés d'incompréhension, Ju cherchait à qui Della pouvait bien faire référence. Qui est-ce qu'elle pourrait voir de la famille de Della sans qu'elle-même le fit ?

Quel âge a-t-il déjà ?

*Un enfant ? Oh mon Dieu oui... * Ju avait oublié cette affiliation de son fils aux Volvent... faut dire qu'elle avait fait ce qu'il fallait pour en oublier jusqu'au nom du père.... Léger rosissement de gêne, mais quasi-imperceptible et elle lui répondit :

Einar va bien, il est fort et résistant et a fait deux mois déja. Si ton envie était de le voir, il te faudra attendre il est à Dijon, ou bien t'y rendre... Je l'ai confié à la surveillance aimante de Sa Grâce pendant mon absence. Je rejoins les rangs de l'armée de Snell. Ju lui sourit et glissa un oeil sur le père qui renvoyait le messager avec un velin que sa main venait tout juste de noircir. Elle l'observa brièvement et reconnut sans doute aucun, le pli caractéristique de la contrariété qui barrait son front. Elle l'y avait si souvent vue...

Bien nous avons enfin eu réponse. C'est pas du tout celle souhaité et je vois là une vilaine tentative pour nuire mais qu'importe ils ne reussiront pas à gacher ma bonne humeur.

Ju se pencha plus avant et planta son regard dans le sien, il n'aurait ainsi d'autres choix que de lui donner réponse :

De quoi parle-tu ? As qui as-tu écrit ? Tournant la tête dans la direction qu'avait pris le messager elle poursuivit : N'était-ce pas une des ces maîtresses délaissées qui revient, inlassablement, te relancer sans vergogne ni fierté ?
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"Je ne parviens pas à savoir quelle partie de moi trompe l'autre" - Georg Büchner
Eusaias
Des soucis ? Une maitresse ? Non pas de maitresse même si c’est bien un souci de catin. Je vais être franc avec toi ma fille, je voulais te faire anoblir aujourd’hui j’avais tout préparé mais l’autre vipère provençale, cette trainée est allée pleurer que je n’avais pas le droit. Tu vois je voulais profiter de notre passage à sémur et d’avoir un héraut sous la main pour t’offrir un meilleur avenir, mais on m’a rapporté que l’autre saletée d’Auxerre est allée chougner qu’on lui avait pas demandé son avis ni celui de « Bourgogne».


Haussement d’épaule du Balbuzard.


Hors son avis on s’en contrefout vu qu’elle n’a rien à voir avec notre marche, elle n’avait donc pas à la ramener cette chienne. Pour Bourgogne, il est vrai qu’il aurait dû dire son mot, hors il n’est jamais là. Difficile de parler quand on n’est jamais là.


Le balbuzard porta sa main sur l’épaule de Jusoor.


Allons rassure toi, tu pourras emménager l’un de mes fiefs comme il te plaira. Tu le géreras comme bon te semble, même si titre tu n’as pas. Pour le titre, il faudra encore attendre, de toute manière ce n’est que depuis fin Mai que je tente de te faire anoblir et qu’Ingeburge et son héraut font en sortent que ça ne puisse se faire. Rassure toi ma belle, ce n’est pas spécialement contre toi, c’est juste de l’incompétence et de la méchanceté de leur part, regarde au lieu d’avoir organisé les allégeances à la duchesse, Theudbald a aidé à préparer la grande messe d’Ingeburge. Au lieu d’entretenir son office il cherche des volontaires pour aller faire la guerre en Anjou. Va comprendre le rôle de héraut.


Regardant les autres bourguignons, ici présents et il monta sur la table.


Mes amis, vous connaissez tous Auxerre, ben une fois de plus elle a su se faire remarquer par son absence et sa perfidie. Je devais faire rentrer aujourd’hui Jusoor dans nos rangs, les rangs des nobles. Mais Ingeburge comme d’habitude à du pleurer dans toutes les robes possibles pour faire interdire la cérémonie, voyez comme cette vipère ne mérite que le talon de notre botte. Enfin bon, remplissons nous la panse quand même ce n’est que partie remise pour Jusoor j’en suis convaincu.
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