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[RP] Où l'on traite des méfaits du chauvinicolisme.

Gnia
Assise à son écritoire, Agnès relisait pour la énième fois le torchon qui tenait lieu de décret municipal en triturant nerveusement la cicatrice qui courait le long de sa mâchoire.
Des années qu'elle en buvait du vin pestiféré de Bourgogne, tout autant que les autres, car Agnès avait le goût et l'amour du vin, quel qu'il soit et d'où qu'il vienne. Et là soudainement, il faudrait rompre avec de saines habitudes qui consistaient à renouveler constamment l'exploration des multiples facettes du sang de la terre, à en redécouvrir à chaque fois les subtilités, les différences de robe, de nez, de goût.
Tout ça parce qu'elle avait eu le malheur un soir de bonté de payer sa boutanche de vin, et pas d'la merde en plus, au bourgmestre de Montauban. Et qu'avait-elle reçu en guise de remerciement d'avoir ponctionné sa réserve du divin Nuits Saint Georges ? Un foutu décret liberticide destiné juste à l'emmerder, elle. Comme ça, pour la beauté du geste.
Ben qu'à c'la n'tienne, la caboche d'artésienne ça pouvait être aussi dur que celle du bourrin guyennois moyen. Hé, ho, des années que l'artésien de base n'avait pas fait une croix sur reprendre Compiègne, on allait pas se laisser démonter par un empêcheur de boire en rond ! Nan mais !

Etant arrivée au bout d'une logique implacable qui ne souffrait aucune remise en question, à l'image de l'entêtement du Tyrannique Gouverneur de la Cité des Saules, l'Infâme prit sa plus belle plume, son encre rouge sang et s'attela à l'écriture d'une missive qui scellerait probablement le devenir des produits bourguignons à Montauban.

Citation:
De Nous, Agnès de Saint Just et de Dublith, Comtesse en détresse,
A Vous, Eusaias de Blanc-Combaz, en qui nous plaçons tout nos espoirs,

Salutations.

    Vous excuserez, j'en suis certaine, le ton cavalier de la présente missive. Je compte sur le souvenir impérissable qu'a pu vous laisser votre professeur nocturne de maintien de lance et de chevauchage.
    Mais baste. Ce n'est point pour parler de bagatelles ou de la poursuite de votre apprentissage que je vous écris mais pour vous entretenir d'une affaire d'importance et dans laquelle vous pourrez vous faire chevalier servant.

    Comme vous le savez certainement, je me suis installée en la bonne ville de Montauban depuis peu et je pensais y goûter une relative tranquillité. Mais, je dois revenir sur des aspirations somme toute légitimes du fait d'un foutu bourgmestre qui se plait à vouloir dicter les gouts de chacun.
    Le Sieur, en effet, a réussi à faire passer un décret municipal interdisant le vin provenant de Bourgogne sur toute l'étendue de la municipalité. Je sais que cette affreuse décision vous insurgera autant que moi. D'autant plus que je vous joints copie du torchon, vous pourrez alors prendre toute la mesure de l'ignominie de cette arbitraire décision.

    J'en viens donc au but de ma missive. J'ai besoin de vous, Digoine. Je ne puis plus espérer me procurer de vos si délicieux vins selon les voies normales. Plus aucun honnête négociant n'osera se pointer à Montauban, et malheureusement, je n'ai jamais eu à m'enquérir des malhonnêtes. Aussi me voilà pieds et poings liés, à devoir cacher mes maigres réserves et à me rationner en espérant qu'elles durent.
    J'en appelle à votre bonté, à l'affection que vous avez à mon endroit et surtout à votre amour du terroir de votre province. Amour que je partage, au moins pour le vin.

    J'espère que vous saurez répondre à mon appel à l'aide et que votre honneur vous commandera de ne point laisser damoiselle éplorée.


Faict à l'Alabrena, en la bonne ville de Montauban, le sixième jour d'octobre de l'an de grasce mil quatre cent cinquante huit.



Citation:
De l'affirmation de la supériorité du Vin d'Aquitaine ou l'embargo sur le vin Bourguignon.

A tous, présents et à venir,
Qui liront ou se feront lire,
Salut et Paix.

    Nous, Sancte Iohannes, humble mais néanmoins très mirifique Gouverneur de Montauban, transporté par l'honnête désir de préserver la santé de ses administrés, ainsi que la valeur et la culture de notre Éternel et Éblouissant Duché de Guyenne prédestiné à rayonner sur le continent pour des siècles et des siècles, prenons la ferme décision de placer sous embargo le très pestiféré vin de Bourgogne sur le territoire de la municipalité Montalbanaise qui devient dès lors "Persona Non Grata" dans toute l'étendue d'icelui.

    A charge de chaque milicien, fonctionnaire, et conseiller Municipal de courir sus aux tonnelets incriminés et de les démembrer sans pitié en leur collant 45 jours de convalescence. Pour chaque tonnelet de Bourgogne éclaté, un tonnelet Aquitain offert. Les tonneaux épargnés par la juste vindicte municipale en se voyant simplement vidés de leur lie burgonde dans un accès de magnanimité, se verront recyclés en balises flottante et en fûts à vinaigre.

    Tout contrebandier surpris en flagrant délit de transport, stockage, ou de commerce de la marchandise incriminée susmentionnée s'expose à une comparution au Tribunal sous le motif d'escroquerie, à une mise au pilori, ou se voir soumis à une ordalie vinicole où la tête plongée une minute dans l'objet de son délit, le Très-Haut pourra l'illuminer de Sa Grâce en lui faisant comprendre à quel point son acte est malfaisant, le tout sous la supervisation attentive des très honnêtes et très loyaux services de la municipalité Montalbanaise.

    Ainsi soit-il.

Aux Hommes la droiture et le devoir,
Et à Dieu seul la Gloire !



Bon et Généreux Bourgmestre, humble mais néanmoins mirifique Gouverneur de Montauban.
Scellé le 24e jour de Septembre de l'an de Grâce 1458



Rapide relecture. Elle avait forcé le trait sur le côté défense de la veuve et de l'orphelin, mais le Balbuzard était le type d'homme qui ne pouvait décemment pas refuser de répondre à de telles sollicitations. Puis après tout, il l'avait dans la peau où elle lui avait laissé une trace indélébile. Tout autant qu'elle avait hérité d'un petit souvenir de sa part également, mais celui-ci, Agnès espérait bien qu'il ne soit pas permanent.

La missive fut scellée et confiée à Mauricet, coursier de son état, avec pour consigne stricte de plutôt bouffer le parchemin que de le laisser à la vue d'inopportuns.

Et ce fut ainsi que naquirent les prémices d'un mutinerie d'envergure et débutèrent les premiers pas vers une farouche résistance à l'oppresseur.

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Eusaias, incarné par Gnia


A Digoine.


AH LE FURONCLE IL EST PAS CREVE ! S’était écrié le Légendaire baron de Digoine. Que je crève sur-le-champs si le vin Bourguignon disparait de Montauban ! Hector de l’encre, un vélin ! Victor va chercher « la Mornifle » et son demeuré de frère !

Le faciès d’oiseau de proie se figea un court instant, avant de lancer une autre volée d’ordres et de contre-ordres. Le balbuzard prit place, rapprocha l’encrier et ajusta le vélin.

Hector j’écris avec les doigts peut être ? Une plume, apporte moi une plume bougre d’âne !

Profonde inspiration, prise de la plume…

Citation:
A vous Agnes de Saint Just
Comtesse, Vicomtesse, Baronne, Dame et Maitresse,
Le bon jour.


Ma croqueuse j’espère que vous retrouverez ce sourire, ce gout de la vie que ce pourceau à osé vous voler avec son décret des plus odieux ! Il ne sera pas dit que Digoine n’est pas le héros des dames, de l’amour et du vin ! C’est donc, comme vous l’avez compris par l’affirmatif que je réponds à votre appel à l’aide !

Vous trouverez devant votre lieu de résidence des bœufs de mon domaine qui vous porteront des vins tirés de mon pressoir ! Vous verrez, le cépage appelé pinot noir est l’un des plus délicat ! Sachez belle enfant que si votre ignoble gouverneur veut la guerre il l’aura ! Qu’il sonne le tocsin dès aujourd’hui car j’envahirai dès que possible Montauban avec des Chablis, des côtes Chalonnaises, de Beaune, du mâcon rouge et bien d’autres encore !

Montauban aura fort accent bourguignon lorsque ses brebis égarés auront commencé à réfléchir par eux-mêmes et apprendront ce qui est bon et ce qui ne l’est pas !

Ma belle amie, ma mutine, je vous fais parvenir sans plus attendre de ce Corton-Charlemagne qui ravit les papilles des plus grands ! Tenez bon !

Puissiez-vous garder la foi ! La justice vaincra !


Eusaias de Blanc Combaz,
Baron de Digoine,
Seigneur de Saint Robert,
Fessier meurtri avec amour par vos dents.





Ou est le crasseux ?! Il m’a préparé les vaches ?! Victor, va lui faire apprendre cette lettre ! Hector, sert nous du vin, du VRAI VIN !



Quelques temps plus tard.


Augustin allait quitter le chemin Montauban/Saint Etienne de Tulmont pour prendre direction Capou comme lui avait indiqué ce brave Gars de Paysal croisé à Saint-mafre et qu’il garderait en tête comme GPS. Augustin venait de ce grand pagus qu’était la Bourgogne, pays de dames élégantes, des hardis seigneurs, du bon vin et de belles vaches. Même les cul-terreux sentaient moins mauvais que les autres cul-terreux du royaume lui disait le baron qui l’employait.

Augustin, oui était donc Bourguignon et surtout amateur de croupes larges comme la dizaine devant lui. Il avait suivi, triqué et râlé après ces dix croupes bovines, charolaises pour être plus précis, depuis la Baronnie de Digoine. Le légendaire Baron de Digoine et seigneur de Saint Robert, lui avait demandé de livrer ces « demoiselles » cornues à la dame de Saint Just à Montauban et qu’en revenant il devait ramener un troupeau de limousines qu’il prendrait à Saint Robert. Le Baron avait stipulé qu’il pourrait aussi prendre quelques vaches de plus dans les champs voisins, des voisins si évidemment personne n’y prêtait attention.

Ils avaient donc, avec son frère Gilles que les autres villageois appelaient « la mornifle », sans doute à cause de sa manière peu ragoutant de renifler à longueur de journée, lié des tonnelets de vin aux cous des vaches. Notons que dans l’avenir, les helvètes feront de même avec leur chien.

L’idée d’un voyage n’était pas pour lui déplaire, mais il n’avait jamais imaginé que temps de lieues séparaient l’Immense Bourgogne de la petite Guyenne. Une brindille dans la bouche, sa trique à la main et des poux plein la tête le bourguignon faisait enfin stopper ses vaches près de la maison forte qu’on lui avait indiquée. Laissant le troupeau un peu plus loin il se rapprocha de la grille de la maison forte le garde accroché au coin de l’oeil. Les mains calleuses sortirent le parchemin imbibé de transpiration forte odorante et le tenant à l’envers, il se mit à réciter le message qu’on lui avait appris comme s’il le lisait :


A vous Agnès de Saint Just,
Comtesse, Vicomtesse, Baronne, Dame et Maitresse,
Le bon jour…
heu… soir
il dut rectifier vu l’heure tardive.

Ma croqueuse j’espère que vous retrouverez ce sourire, ce gout de la vie que…

… Il ne se souvenait plus de la suite et dut improviser :

J’AI LES VACHES !


Et le Bourguignon d’attendre la comtesse, une lettre malodorante à la main et le troupeau de Saint-Charollais à l’œil.
Gnia
La Saint Just profitait des dernières heures du jour pour écouter doctement son spécialiste-ès meute et vénerie qui lui faisait un bilan de l'état des chiens qu'elle avait fait venir de Bapaume. C'est que la comtesse en attendait beaucoup de cette subite lubie pour une meute qu'elle n'avait jamais considéré comme un bien mais plutôt comme un cadeau empoisonné laissé par le précédent seigneur de Bapaume. Agnès et son amour des bestioles...
Quoiqu'il en soit, à Comtesse désargentée, mesures exceptionnelles. Ces chiens valaient une petite fortune et elle escomptait bien trouver preneur pour les portée de chiots à venir et songeait aussi à en user pour le même but qui avait poussé Henri Baptiste de Richebourg à se lancer dans l'élevage de chiens féroces. Les combats.

Elle ne sut jamais ce que le docte veneur tentait de lui expliquer à propos d'une femelle qui promettait de donner belle et solide descendance. En lieu et place, elle entendit un pécore beugler dans la langue de par chez elle et non avec l'accent chantant du coin. Et v'là que le pécore semblait lui déclamer des vers. Ecarquillant les yeux, Agnès, qui s'était approchée, l'entendit l'appeler maîtresse, ma croqueuse et pour finir, sortant totalement du contexte, hurler qu'il avait les vaches.

Le garde, médusé devant la situation irréelle, se contentait de regarder le bouvier, puis les vaches, puis le bouvier puis les vaches avec un air profondément ahuri. La Saint Just s'approcha donc, sourcil haussé et trogne des mauvais jours et elle apostropha ainsi le cul-terreux.


Toi ! Tu veux un bon conseil ? Boucle-là. Tout de suite. Et file moi c'te lettre.


Le pécore intimidé lui tendit le parchemin gluant de crasse et de sueur au travers des grilles et elle s'en saisit non sans une certaine brusquerie. Pourtant à mesure que ses yeux parcouraient les lignes d'écriture, d'abord ses joues s'empourprèrent légèrement, puis son regard pétilla d'une lueur amusé, son sourire se fit franc et elle finit enfin par lâcher un éclat de rire sonore qu'elle peinait à calmer.


Haha ! Digoine, z'êtes mon héros.

Au garde.

Dépêchez-vous d'ouvrir cette grille.

Au pécore.

Magnez-vous le train et démerdez-vous pour faire entrer les vaches et vite.

A la cantonade

Saint Just ! A moi ! Tous dans la cours ! C'est pas la guerre mais presque ! Y'a du boulot !



Après une fin d'après midi plutôt agitée à l'Alebrena, le calme était retombé sur la lugubre demeure. L'on avait remisé les vaches dans les prés saint-justiens, vaches qui élevaient considérablement la valeur du cheptel comtal. La mise à l'abri ou sous clef des petits tonnelets avaient été confiée aux bons soins du maître-queux et Agnès respirait mieux maintenant qu'elle savait que ces "précieux" ne craignaient plus rien. Pour l'heure.

Pour l'occasion, elle s'était fait servir ample carafe de ce fameux Corton-Charlemagne et le savourait avec une satisfaction non feinte, continuant à rire de temps à autres de la célérité et la ruse avec lesquelles le Balbuzard avait répondu à son appel au secours. Elle avait taillé tranquillement sa plus belle plume et s'était fendue d'un courrier de remerciements des plus chaleureux.


Citation:
A vous, mon désormais Dieu du vin,
Pourvoyeur de nombreux délices et d'agréables nourritures terrestres,

    Je loue votre promptitude. A l'instant où j'écris ma mine est radieuse, mon sourire est revenu, ma foi avec, et je déguste avec un réel plaisir de ce divin nectar que vous avez su me faire parvenir.

    Je loue votre indignation. Grasce à vous, ce soir, en un seul et même lieu, Montauban contient plus de vin de Bourgogne qu'il n'y en avait jamais eu avant la publication de ce ridicule décret.

    Je loue votre bon goût. Enfin, à ce sujet, si je puis me permettre, votre pécore chargé d'amener la cargaison, faudrait songer à lui faire passer une révision. Il est un peu lent de la tête. Et puis faudra lui apprendre la discrétion aussi. Et à se moucher à son nigaud de frère, tant qu'à faire.
    Je disais donc que je louais votre bon goût, parce qu'il me permet de m'extasier devant le bouquet unique de l'un de ces cépages que je désespérais d'avoir à nouveau en bouche un jour.

    Je loue votre prodigalité. Oui, de grasce, envahissez-moi de Chablis, de côtes Chalonnaises, de Beaune, de Mâcon rouge et de tout ce qui vous vient à l'esprit. Demain Montauban boira du lait et bectera du pot au feu de charolaises bien bourguignonnes et bientôt, loué soit la mission dont vous vous êtes investi, s'enivrera de Bourgogne sans même le savoir.

    Eusaias de Blanc-Combaz, recevez pas la présente l'assurance de ma reconnaissance plus ou moins éternelle. Soyez assuré que je veillerai à vos intérêts du mieux que je peux et que je saurai faire honneur à ce que vous saurez m'envoyer en dispensant la bonne parole et le bon vin.


Votre jouteuse favorite,




Sobre. Reconnaissant. Parfait, en toute simplicité.
Et l'on confia la lettre aux deux bouviers bourguignons avec pour consigne stricte de plutôt s'en servir pour se torcher que de la laisser voir à des yeux indiscrets.

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Eusaias, incarné par Gnia




Un sourire mauvais sur le visage du piaf séjournait alors qu’il lisait pour la énième fois la lettre de la Sauterelle. Le séant enfoncé dans un fauteuil, un avant bras dont le coude reposait sur la table et la main soutenait une tête de rapace la lettre fut lâchée.


De l’encre une plume un vélin car je ne compte pas envoyer ma table ! Et qu’on mette du bois dans la cheminée commence à geler là !


Baron, on a oublié de demander à vos gens de faire rentrer du bois depuis quelques jours et eux… Voulez vous qu’on brule quelques vieux meubles ?


Le sourire s’effaça sur le visage du Balbuzard. Il avait passé plus de temps à faire faire la guerre et des raids à ses hommes qu’à s’occuper du domaine et son intendante s’était quelques peu retiré avec l’accord du Baron. Long soupir de lassitude avant qu’il ne reprenne :


Apporter moi donc le drap de Flandre que l’autre bécasse m’a offert !


Vélin, encre et plume sur la table, laine sur les épaules le balbuzard se lança.



Citation:
A vous, la plus tendre des Croqueuses
La révoltée de Montauban
Ma maitresse lors de joutes,
Le bon jour.


Ma belle amie,

En cette saison que plusieurs trouveront pareil aux ténèbres : sombre et funèbres. Quand les gueux et autres cul-terreux se plaindront de l’été trop court et du manque de clarté en ces jours ! Que ces pleutres rentreront la tête à chaque fois que retentira le bois mort sur le pavé de nos cours, comme pour le claquement de nos fouets. Moi je frissonne d’horreur en pensant à votre dur labeur, cette « diète » à laquelle vous êtes forcée ! Vous vous avez le droit d’être en colère !

Amie restez telle la tour qui jamais ne succombe sous les coups du bélier infatigable et lourd, car quand les forêts roussissent et que vient Octobre. Que draps de laine sont distribués dans la maison et que les feuilles rouges tapissent la Bourgogne, des vendanges, mon amie, c’est enfin la saison. Je ne puis que me réjouir de voir l’automne, sur mon visage œil brillant, sourire non feint, tout mon être guilleret chantonne, car aujourd’hui de mon pressoir jaillira le vin !

Vive l’automne !
Vive Le Bourgogne !
Vive votre révolte !

• Pour les deux « sent-la-pisse » je trouvais que c’était une bonne idée. Difficile à croire qu’on approche des crasseux, surtout quand ils le sont autant que ces deux là. D’ailleurs voyez comme je vous les renvoie.




Et la signa de la pointe de sa plume d’un E. qui voulait dire Eusaias.
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