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[RP] Une mise aux enchères peu banale

Jovalpeye
Jo assistait à ses ventes sans vraiment en avoir envie et en avoir le coeur, elle savait que c'était pour la bonne cause de la Bourgogne, mais savait aussi que cela mettait en rage son ours grognon de Dark, elle fixait l'horizon savait qu'il viendrait, elle avait le sourire car elle connaissait bien le temperament de feu de Dark..

Pas le temps d'y réfléchir plus que ça qu'il déboula sur l'estrade grognon à souhait comme elle aimait, son coeur palpita de le voir crier à qui voulait entendre qu'elle n'était pas à vendre, de toute façon elle n'était qu'une gueuse et paysanne au service de la Bourgogne et dans son coeur avait prié trés fort pour que personne ne donne d'enchère sur elle..Il la prit dans ses bras se qui n'était pour déplaire à Jo bien au contraire son intervention lui plaisait, ils étaient tout deux fous, fous d'amour fous de tous ce qui n'était pas dans la norme..


Mon amour je t'enleve à tous ces gens ...... sont pire que des manants avec leur folie ...... tu n'es pas à vendre ...... !!!

Jo éclata de rire enlevé par son futur époux en pleine place public, fallait oser le faire et lui était assé fou pour le faire...Elle aimait c'était ainsi, son amour était plus fort que tout, rien ne pouvait arrêter l'amour qu'elle lui portait...

Haaaa! hahaha! espece de fou je t'aime , oui enleve moi d'ici et filons sur Foudre direction Nevers...


Elle regarda l'assemblée tout émue par l'action de son amour, entoura ses bras autour de sa taille..


Désolée mais ya priorité là, enlevez moi de la vente car là vous allez pas me voir de si tôt..

Caler contre Dark sur la monture qui filait droit sur leur auberge à Nevers, elle ne pensait plus qu'à une chose partir bientot loin d'ici, après leur mariage et ce mandat dont elle n'avait plus la force d'honnorer, dans son coeur la Bourgogne bientot serait du passé..
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Envie d'une nouvelle bannière ou d'une robe ? C'est par ici
Sadnezz
Sad vit arriver de loin un homme à cheval, passablement agacé. Jusque là, rien de bien etonnant, il était coutumier de voir la populace énervée des qu'un rassemblement bruyant avait lieu en place publique, elle s'étonna même que les traditionnels lanceurs de tomates pourries n'étaient pas encore intervenus...

Mais ce zig là devait être plus nerveux encore que ce qu'il parraissait, en quelques palabres emplies de verve il lui fit presque perdre son dentier. - futur dentier, futur!- Haem.

"Ah elle est belle notre noblesse ! Vous en oubliez les gueux qui souffrent pour vous ridiculiser dans une telle mascarade. Vous ne devez point blabla blabla blabla... Etc."

Haussement de sourcil. Elle n'assimila d'ailleurs pas ce que l'homme tentait de faire comprendre par "Répulser", mais ne s'y attarda pas, certainement un de ces patois étranges de la région. secouant le poing dans son coin elle cria:


Hé! Ho! Y'a pas qu'les nobles dans la vie! y'a les gueux aussi!

Non mais. Comme si elle avait une trogne de noblione... Ils sentaient trop bon et troussaient trop chez leurs voisins, grossière erreur de considération! Non, vraiment, sa présence ici à débourser de l'écu sur une tête connue du coin était carrément justifiée... Ce que tu as pris au duché, au duché tu le rendras.... Mouhahahhaa!

Et vas-y que j't'enlève sur mon étalon noir, et vas-y que ça s'aime et ça s'évade vers l'horizon pour toujours... Rhaaaaa. Bon, on s'faisait chier comme disait la chtiote, mais quand même. L'antipathique brune bailla, sortit une pomme de sa besace pour la croquer avec dedain. Moins une!

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"croyais-tu que l'on me surnommait Belladone par fantaisie? "
Cassian_darlezac
Force était de constaté qu'il n'avait pas était assez rapide et que sa parade – fort subtile au demeurant – consistant à faire croire à la Duchesse que manger des macaron n'était pas digne de son rang avait lamentablement échoué. Peut être tout simplement parce que la Duchesse était plus à même que lui à savoir ce qu'elle pouvait se permettre. Cela dit le regard de la Castelmourru se posa sur lui quand elle prit la parole en grande défenderesse des macarons, avant de s'enquérir de ce qu'il était au juste. A l'intrépide de répondre donc tout naturellement quoique non sans une pointe de fierté dans la voix :

« Bâtard ? Que nenni votre grâce ! Je suis de l'adopté, le fils adoptif d'Eusaias de Blanc Combaz et de fe... d'Aleanore Jagellon Alterac, plus précisément. Aussi ont-ils reconnu en moi un digne successeur aux vues de mes prodigieuses capacités et de mon avenir sans aucun doute glorieux. Donc point de marmot indésirable, qu'on tente en vain d'enterrer quelque part pour ne pas se retrouver sali par de la honte, mais bien de l'enfant prodige choisi par des personnes sensés et aux gouts indéniables. »

A peine avait-il fini de se vanter que déjà un valet le prenait à parti. Acceptait-il de se vendre également ? Oui tudieu, qu'on l'achète donc ! Et c'est non sans vanité qu'il donna son accord dans un : « Oui oui, je me donne, je me donne... »

Et à la bavouilleuse de faire une réflexion auquel il n'eut même pas le temps de répondre car déjà une effrontée tombait dans ses bras – ou plutôt le bousculait de l'arrière – pour ensuite l'acculer de tout les maux. Alors en moins de temps qu'il faut le dire, deux marmules l'encadrèrent tandis qu'il se retournait courroucé. « Ça va pas de bousculer les gens comme ça ou quoi ? Quant à mes pieds j'aurai peut être de l'idée où les mettre, mais je ne suis pas sûr que ça vous plairait. De toute façon vous avez de la chance, je ne tape pas de la jouvencelle. Après ça pleurniche, ça dégouline de la morve du nez, ça crache de la molaire et ça à l'air encore plus ridicule qu'avant... » Au gamin de lorgner sur les deux gorilles avant de leur adresser un sourit mesquin. « Touchez au petit Duc de Bourgogne et vous finirez pendu par des couilles sur du pilori, après j'dis ça, j'dis rien hein... »

Il est des jours comme ça où tout s'enchaîne sans qu'on ne puisse rien y faire et où votre attention se détourne sans arrêt du sujet initial. Donc après la bavouilleuse et ces réflexion à la noix, la bécasse stupide qui se donne des airs de mégère princessisé, voilà maintenant le plouc qui se prend pour du Duc en personne. Et au gamin d'oublié un instant les gorilles pour se tourner vers la bavouilleuse et surtout vers la sérénissime. « Voyez vilaines que vous êtes, vous mangez des macarons pendant que des bouseux crèvent de la dalle dans les ruelles ! » Et de sourire. « Non mais vraiment, comme si on en avait de la chose à foutre... Ah... Par les couilles du saint qui s'tache ! Voilà ce que ça donne quand on accorde trop d'importance aux ploucs. Ca se donne des grands airs, ça manque de respect et ça en devient vulgaire... » Et un jeune Paon qui tente d'amadouer une Duchesse en se donnant des pas point moins grands airs, un.
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Della
Oh ! La Duchesse baissait pavillon ?! C'était pas drôle...Puis, Della n'avait pas particulièrement envie de passer une journée avec Phelim, c'était juste pour embêter la Duduche...Pfff...la poisse ! Phelim et son caractère de cochon, son air hautain et son odeur de vieux soldat...beurkkk !
Della en était à grimacer à cette pensée peu engageante lorsque la Rose monta les enchères sur le dit Phelim !!! Youhou !!! La chance !!! Pour peu, elle aurait embrasser la gamine...mais à la place, elle leva un sourcil intrigué...

Ah bon ? Tu es certaine que Cassian a misé sur la Duchesse de Nevers ? Cela m'a échappé...Grand sourire et clin d'oeil à la petiote. Merci à toi de me l'avoir fait remarquer. Par contre...une robe...et des macarons...c'est un peu difficile à chiffrer...et ce n'est pas la Duchesse Béatrice qui reçoit l'enchère que l'on mise sur elle mais la Bourgogne...tu imagines, s'il fallait habiller la Bourgogne toute entière ? Là, je suis certaine que ton papa serait très très en colère... Et c'est ainsi que Della espérait faire comprendre à la petite Rose que son enchères était...délicate.

Elle fut alors interpelée par un drôle de bonhomme qui sans même descendre de son cheval, sans même se présenter non plus y alla de sa tirade anti-nobliaux...Encore un frustré de la vie, se dit Della, un pauvre gueux bavant de jalousie. L'homme enfin quitta sa selle mais pour venir chercher Jo qui, contre toute attente, se laissa faire...et cerise sur le gâteau, l'homme semblait connaître la Blonde qui elle, elle en était certaine, ne le connaissait pas...la rançon de la gloire...

Della ne répondit même pas, elle regarda le cheval repartir dans l'autre sens mais ne barra pas Jo de la liste. Après tout, elle avait accepté devant la Duduche et se rétracter ainsi n'était guère élégant...d'autant que l'on faisait ceci pour la Bourgogne.
La Renarde Noire haussa les épaules et corrigea son oubli.

La fatigue se faisait sentir lentement mais sûrement...
Elle attrapa le petit maillet qu'elle avait apporté et à voix haute lança :

Fin des enchères...attention...Tapant une fois...Une fois ! Tapant une deuxième fois...Deux fois ! Et la main de se lever encore...

Citation:
- Son Altesse Armoria de Mortain, Princesse d'Etampes - Messire Snell : 100 écus et la promesse faite par Snell de rencontrer en lice celui ou celle qui oserait enchérir.

- Sa Grâce Angelyque de Mirandole, Duchesse de Bourgogne - Messire Human : 220 écus
- Damoiselle Lenada de Valmont, Bailli - Dame Jovalpeye : 30 écus
- Messire le Baron Wolfar de Cudot, Capitaine - Sa Grâce Béatrice : 30 écus
- Damoiselle Jovalpeye de Llobregat, Prévôt des maréchaux - Dame Lenada : 30 écus
- Dame Keltica de Chancelley, Juge - Dame Robinette : 40 écus
- Dame Frim2811, Procureur - Dame Robinette : 40 écus
- Sieur Antonio Licors, Porte-parole - Dame Robinettedesbois : 20 écus
- Sieur Sturn de Virloinval, Conseiller - Dame Edwen : 2 écus
- Sieur Orantes de Volvent, Commissaire aux mines - Dame Robinettedesbois : 10 écus
- Sieur Mogi, Commissaire au commerce - Sa Grâce Béatrice : 5 écus
- Sieur Adrian.de.montjoie, Conseiller - Damoiselle Esyllt : 15 écus
- Sieur Cedric92, Connétable - Dame Edwen : 2 écus

- Sa Grâce Béatrice, Duchesse de Nevers - Cassian le Paon : 150 écus
- Dame Sorane de Voiturienvenir, Vicomtesse de Couches, Consultante auprès de la Duchesse - Messire Charles : 200 écus
- Sa Grâce le Tri-Duc Erik de Josselinière, Consultant auprès de la Duchesse - Damoiselle la fille du Tri : 25 écus
- Messire Eusaias de Blanc Combaz, Baron de Digoine, Consultant auprès de la Duchesse - Le Valet : 150 écus
- Messire Maathis, Vicomte de Mellecey et Seigneur de Pisy, Consultant auprès de la Duchesse - Dame Edwen : 2 écus
- Damoiselle Esyllt de la Louveterie, Secrétaire d'Etat, Consultante auprès de la Duchesse - Sa Grâce Béatrice : 60 écus
- Messire Cardinal dit Le Beau, Duc de Beaujeu, Baron de Nuits-Saint-Georges, Consultant auprès de la Duchesse - Damoiselle Loreleï : 50 écus

- Sa Grâce Vaxilart de la Mirandole, Chambellan et Consultant auprès de la Duchesse - Damoiselle Aelith : 25 écus
- Damoiselle Della de Volvent, Vice-Chambellan - Messire Charles : 200 écus
- Damoiselle Occitane, Vice-Chambellan - Messire Asclépiade : 50 écus

- Olivier1er, Seigneur de Dennevy, Grand Maître de l'Ordre de la Toison d'Or - Dame Robinette : 40 écus
- Messire Snell du Quai Baudon, Seigneur de Moulins-Engilbert, Noble Bourguignon - Sa Grâce la Duchesse : 12 écus
- Messire Phelim Guerrero, Vicomte d'Oingt, Seigneur de Tassin la Demi Lune et de Stigny, vassal de sa Grâce Angélyque de la Mirandole - Yoyo Rose, enfant gâtée du Tri : 40 écus

- Messire Theognis Montereau, Maire - Dame Breiz24 : 5 écus
- Messire Dnapo, Maire - Sieur Human : 20 écus
- Messire Gargantua de Montestier, Maire - Dame Robinettedesbois : 10 écus

- Yoyo Rose, enfant gâtée du Tri - Cassian le Paon : 10 écus
- Cassian le Paon, enfant gâté du Mauvais - Le valet : 20 écus

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Occitane, incarné par Della


Un pigeon quelque peu malmené par un long voyage laisse choir une missive .

Citation:


Chers Bourguignons

Toujours retenue en Limousin par un banal procès auquel je dois témoigner ,on m’a fait savoir que les enchères battent leur plein ,et que notre Duchesse attire tous les regards ,ce qui n’est que justice ;on m’a aussi dit que messire Asclépiade avait enchéri sur ma petite personne ,et je devrais sans aucun doute le remercier d’avoir à ce point le sens du sacrifice pour son Duché ; je crois que le Duché pourra le remercier à la hauteur de l’effort consenti : il semble en effet être le seul à vouloir me supporter ,il doit pour cela avoir l’amour de la Bourgogne chevillé au corps et cela mérite assurément récompense .Oui,
imaginez donc ,me subir toute une journée…car il semble en effet être le seul prêt à endurer cela ! C’est dire !
remarquez que cela ne me chagrine nullement de passer du temps avec messire Asclépiade ,il est de fort bonne compagnie et je l'apprécie grandement .
Si je l’avais eu en ma possession,je vous aurais bien joint quelque portrait flatteur ,mais cela pourrait prêter à confusion …aussi je me contente de vous dire que si la perspective d’une journée avec moi vous semble si difficile ,il ne faut pas oublier que vous œuvrez pour notre Duché !
il vaut largement une journée passer à me supporter ,et parole de vice chambellan ,je ne vous obligerai pas à recopier des parchemins poussiéreux .
J’ai trouvé en Limousin quelques fioles d’eau de vie de bonne qualité ,je pense que nous pourrions en partager une …Voire plusieurs...cela vous aiderait à endurer la souffrance de devoir rester une journée avec moi !
Je me pensais moins effrayante ,il faut croire que je me trompais ; n'oubliez pas ,c'est pour la meilleure des causes .
Ainsi donc ,je vous souhaite de bonnes enchères !
À très bientôt chers Bourguignons .
O


ps: à l'attention de messire Asclépiade :

quel courage, mon cher Asclé, avez-vous de songer à me subir une journée entière...le temps où nous travaillions à la Basilique vous manquerait-il ? voyez ,vous êtes bien le seul à oser un acte aussi insensé !
même l'amour de la Bourgogne s'efface devant cette idée...c'est dire !




Volkmar
Une main se leva brusquement en l'air, entre le dernier levé de la main, et la clôture des enchères.

"120 écus sur la Princesse Armoria, et l'avantageuse offre promotionnelle!"

Le moustachu sortit de la foule, plus ou moins, histoire de se démarquer, avant d'enlever son couvre-chef...

"Volkmar, pour me servir, les autres après, s'il leur en reste..."

Un regard pour la foule, une pensée aux enchères, et il se frotta la nuque avec un air déconvenu.

"Pourrait-on bénéficier de l'offre promotionnelle, sans l'achat prévalent?
Car pour tout vous dire, si je dois voir une Princesse, mon Tyran en fera une crise de jalousie.."


Bon sang, dans quelle panade il allait encore vouloir se fourrer, avec cette idée fixe de tirer l'épée pour rien..
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"J'ai constaté que même un silence de toi, pouvait pousser mon rire à mourir..." (Noir Désir)
Della
Et...
La main retomba mais sans frapper le dernier coup.
Le sourcil volvanesque, lui, se leva, intrigué et...presque admiratif devant le courage de ce...Volkmar. Car qui connaissait Snell, connaissait son habile maîtrise de la lame...en duel.

Et un sourire, un !
Destiné au frondeur.


Messire Volkmar...les enchères sont les enchères !
Vous misez, vous remportez votre lot.
Rhooo, parler de lot pour une Princesse, mais où allait-on ?
Et croyez-moi, Snell tiendra sa promesse.
Je note donc 120 écus pour la Princesse...

Hop, maillet troqué pour la plume et...noter la mise.
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Clemence.de.lepine
Entre quelques trajets entre Champagne et Bourgogne afin de régler quelques derniers menus détails, Clémence de l’Epine prit le temps de s’arrêter là où la foule s’entassait déjà, enchérissant et surenchérissant sur les têtes couronnées de Bourgogne. D’abord en retrait afin de mieux apprécier les diverses mises et les différents personnages mis en jeu, la jeune héritière se décide à fendre la foule quand elle comprend que sa suzeraine est présente, accompagnée de deux enfants dont l’un lui est connu et l’autre… également, à mieux y réfléchir.

Votre Grâce, chère amie, c’est un plaisir de vous voir ici. Votre retour en France est une aubaine. Je suis heureuse de savoir que nous nous verrons plus régulièrement désormais, puisque me voilà à mon tour résidente de Bourgogne.

Léger hochement de tête en direction de Cassian, en guise de salut – qu’il n’aille pas lui faire remarquer une nouvelle fois qu’elle manque de courtoisie à son égard et que c’en est indigne d’une noble demoiselle – et sourire gêné pour la petite Yolanda. Elle se sent moins embarrassée en présence d’enfants qu’elle avait pu l’être auparavant, mais on ne pouvait pas dire qu’elle soit encore tout à fait à l’aise avec eux.

Vous êtes Yolanda, n’est-ce pas ? Vous avez bien grandi depuis notre dernière… rencontre.
Cette fois où Aléanore l’avait obligée à garder un œil sur elle et sur sa nourrice, pur moment de délice, instant enchanteur au cours duquel Clémence aurait bien de ses mains serré la nuque frêle de l’Etincelle jusqu’à ce qu’elle se brise… Petit sourire contrit à ce souvenir : elle avait tant de fois souhaité de façon impulsive cette mort – c’est mal, n’est-ce pas ? - que celle-ci s’était finalement faite effective. Triste paradoxe.

Et sans attendre réellement de réponse, se rendant compte que les enchères se terminent, elle lève une main, agite les doigts, tout en gardant son regard pensif posé sur la blondinette.


Damoiselle de Volvent ! Elle élève la voix, espère qu’on l’entendra sans qu’elle n’ait besoin de trop crier. Ajoutez donc dix écus à la mise de la Duchesse de Nevers sur la jeune Esyllt, s'il vous plait ! Voilà un bon prétexte - s'il en fallait un - pour avoir enfin une réelle discussion avec la rousse filleule de Feue sa mère. N’y voyez aucune offense, ma suzeraine. Sourire entendu à l’adresse de Béatrice.

Reprenant une inspiration, hésitant un instant à enchérir à nouveau, elle se lance finalement.

Je surenchéris en outre de cinq écus pour le Baron de Digoine… Et de couler un regard ironique en direction de Cassian. Que cela puisse faire jaser, le fait qu’elle veuille passer une journée en compagnie de cet homme là – si elle parvenait à tenir la journée entière – ne la contrariait absolument pas - au contraire, pouvait-elle même penser. Ceux qui la connaissaient la savait chaste et pure, imperméable à ce genre d’homme qui avait la réputation d’Eusaias, et ceux qui ne la connaissaient pas ne manqueraient ainsi pas de le savoir d’ici peu. Un peu de distraction ne lui ferait pas de mal, et Digoine lui offrirait plus d’une fois l’occasion de lever les yeux au ciel tout en l’invectivant avec toute cette subtilité dont il n’avait fait preuve lui-même que si peu de fois à son égard. Et après tous ces événements passés, elle avait bien des choses à dire à ce détestable personnage - qui comme tout un chacun, elle avait pu s'en rendre compte, possédait une âme et donc une sensibilité. Si si.

Et puis, pendant que vous y êtes, ajoutez donc dix écus pour Yolanda de la Josselinière. Regard amusé pour la petite et douceâtre praline juste à ses côtés.

Et dans ce même temps, petit Paon, je tente donc de vous ravir ce que vous convoitiez… Je vous aurais également bien subtilisé Béatrice de Castelmaure, mais gageons que passer une journée avec elle ne pourra que vous faire le plus grand bien… Murmure-t-elle d’un ton railleur au jeune Blanc-Combaz.
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Isaut_marie
    Et une touffe rose qui lui veut faire la moral à la sanguinaire, l'ignorant tout d'abord ou plutôt ne l'ayant pas remarqué, son émeraude finit par être attiré. Un regard de surprise se pose sur elle, contrairement aux autres, elle la fixe un peu plus longuement. Cette gamine entre rouge sang et blanc pur, a déjà été croisé au Louvre. Chose qu'elle ne peut oublié, étant les deux seules alors à porter telle couleur lors des hommages à sa très respectable Majesté, genre de chose que l'on remarque et qui marque. Un dernier regard qui s'attarde sur les macarons, avant de porter à nouveau son attention sur ce qui se passe alentour, elle en aurait presque oublié le garçon qui l'a bousculé un instant plutôt -notez comment la réalité est vite altéré en son esprit-
    Son esprit parti ailleurs, seul les mots « petit Duc de Bourgogne » lui font sortir de ses observations alentours, et poser ses yeux à nouveau sur lui. La suite des propos frappent la jeune fille. Afficher un homme en le pendant à un pilori par les partis intimes....pourquoi n'y avait-elle pas pensé plus tôt? En voilà une excellente idée, pour punir les plus méritants. Hors l'esprit critique n'étant pas bien loin et s'adressant à elle même, ne discutant jamais directement avec des inconnus, du moins quand elle ne s'oublie pas.

    Cela est ma foi, une idée intéressante qu'il me faudra tenter de mettre en application, sur quelques marauds. Cependant n'est-il pas à craindre que par cela, la personne en retire une certaine fierté d'être ainsi affiché en ...
    alors que ses gardes délaissent peu à peu le garçon espérant qu'Isaut l'oublie et qu'ainsi d'autre mauvaises idées ne lui soit transmis sur la manière de torturer un homme, un paysan interrompt un échange entre noble.
    Offusquée, elle n'arrive pas à croire que les légendes sont en faite réalité et que populace ose agir ainsi...ne savaient-ils donc pas réprimander pareil comportement en cette terre? Fort heureusement, l'ex non victime de la Margny sort de fort bonne parole pour une seconde fois, bien que le vocabulaire laisse à désirer. Et un tilt dans la tête de la jeune fille.

    Laissant sa première raison d'être en ses lieux -la curiosité de ses enchères- elle s'adresse à un garde, bien que l'idée lui semble un peu ridicule.

    Demandez donc à ce jeune « Duc » si il n'est pas à l'origine de ce programme à la fois merveilleux et effrayant, des élections ducales qui concerne la liste ABC.


edit : oublié d'indiquer la tenue des gardes. clik

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Isaut de Margny-Louvelle
Della
Tiens, Clemence, vassale de "sa" Duchesse. Bref petit pincement au coeur. Non pas qu'elle regrette sa décision mais elle sent bien que quelque chose s'est brisé...Bref, passons sur les sentiments, l'on n'est pas là pour ça.
Noter les enchères de la jeune fille. Une gourmande celle-là.

Le maillet est repris.
Il tape une fois.
Il tape deux fois.
Il tape...


Citation:
- Son Altesse Armoria de Mortain, Princesse d'Etampes - Messire Volkmar : 120 écus.

- Sa Grâce Angelyque de Mirandole, Duchesse de Bourgogne - Messire Human : 220 écus
- Damoiselle Lenada de Valmont, Bailli - Dame Jovalpeye : 30 écus
- Messire le Baron Wolfar de Cudot, Capitaine - Sa Grâce Béatrice : 30 écus
- Damoiselle Jovalpeye de Llobregat, Prévôt des maréchaux - Dame Lenada : 30 écus
- Dame Keltica de Chancelley, Juge - Dame Robinette : 40 écus
- Dame Frim2811, Procureur - Dame Robinette : 40 écus
- Sieur Antonio Licors, Porte-parole - Dame Robinettedesbois : 20 écus
- Sieur Sturn de Virloinval, Conseiller - Dame Edwen : 2 écus
- Sieur Orantes de Volvent, Commissaire aux mines - Dame Robinettedesbois : 10 écus
- Sieur Mogi, Commissaire au commerce - Sa Grâce Béatrice : 5 écus
- Sieur Adrian.de.montjoie, Conseiller - Damoiselle Esyllt : 15 écus
- Sieur Cedric92, Connétable - Dame Edwen : 2 écus

- Sa Grâce Béatrice, Duchesse de Nevers - Cassian le Paon : 150 écus
- Dame Sorane de Voiturienvenir, Vicomtesse de Couches, Consultante auprès de la Duchesse - Messire Charles : 200 écus
- Sa Grâce le Tri-Duc Erik de Josselinière, Consultant auprès de la Duchesse - Damoiselle la fille du Tri : 25 écus
- Messire Eusaias de Blanc Combaz, Baron de Digoine, Consultant auprès de la Duchesse - Clemence.de.lepine : 155 écus
- Messire Maathis, Vicomte de Mellecey et Seigneur de Pisy, Consultant auprès de la Duchesse - Dame Edwen : 2 écus
- Damoiselle Esyllt de la Louveterie, Secrétaire d'Etat, Consultante auprès de la Duchesse - Clemence.de.lepine: 70 écus
- Messire Cardinal dit Le Beau, Duc de Beaujeu, Baron de Nuits-Saint-Georges, Consultant auprès de la Duchesse - Damoiselle Loreleï : 50 écus

- Sa Grâce Vaxilart de la Mirandole, Chambellan et Consultant auprès de la Duchesse - Damoiselle Aelith : 25 écus
- Damoiselle Della de Volvent, Vice-Chambellan - Messire Charles : 200 écus
- Damoiselle Occitane, Vice-Chambellan - Messire Asclépiade : 50 écus

- Olivier1er, Seigneur de Dennevy, Grand Maître de l'Ordre de la Toison d'Or - Dame Robinette : 40 écus
- Messire Snell du Quai Baudon, Seigneur de Moulins-Engilbert, Noble Bourguignon - Sa Grâce la Duchesse : 12 écus
- Messire Phelim Guerrero, Vicomte d'Oingt, Seigneur de Tassin la Demi Lune et de Stigny, vassal de sa Grâce Angélyque de la Mirandole - Yoyo Rose, enfant gâtée du Tri : 40 écus

- Messire Theognis Montereau, Maire - Dame Breiz24 : 5 écus
- Messire Dnapo, Maire - Sieur Human : 20 écus
- Messire Gargantua de Montestier, Maire - Dame Robinettedesbois : 10 écus

- Yoyo Rose, enfant gâtée du Tri - Clemence.de.lepine : 20 écus
- Cassian le Paon, enfant gâté du Mauvais - Le valet : 20 écus

_________________
Della
Il tape trois fois !

Enchères terminées !

Merci à vous tous de votre participation à ces enchères peu communes.

L'organisation pratique va être donnée aux enchérisseurs les plus heureux dans un proche futur.


Ouf, ça, c'était fait.
Quelques heures de repos bien mérité et ensuite il faudrait écrire à tous les gagnants.
Hmmm...ce serait bien si elle pouvait débaucher le secrétaire de la Duchesse pour faire tous ces courriers à sa place...très certainement qu'il ne résisterait pas à la vue de quelques bonnes bouteilles...


Commençons par la Duchesse :

Votre Grâce, je pense que ce fut une réussite.
Félicitations à vous, vous avez attiré grand nombre de convoitises.

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Lorelei.d.ylfan
Loreleï toussota :

Dame Della, je crois savoir que ma mère a surenchéri pour Snell... Sans doute un message que vous n'avez pas eu le temps de lire, mais je suis certaine qu'elle l'a mandé à temps.
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(Tamago attitude pour cause de migraines ophtalmiques : en cas de besoin, s'adresser à LJD Armoria, vraiment désolée)
Charles
    Il était satisfait, le voilà sortie victorieux des tractations dans lesquelles il s'était immiscé. Nulle personne n'avait osé le contraindre, peut être dut au respect naturel que le monde devait aux glorieux héritier de la famille Margny ou peut être tout simplement à l'anodine logique qu'aucun homme ici bas ne saurait sortir plus d'écu que la riche descendance condéenne.

    Dans tous les cas, il avait obtenu ce qu'il désirait, deux entretiens, encore plus, deux journées avec deux charmantes femmes à qui il eut l'honneur de braver la ficelle des bourses familiales pour se payer le luxe de passer quelques heures avec elles. Et en y regardant de plus près, il croyait bien à ne s'y tromper, qu'il devait être la personne à avoir injecté le plus d'écu dans cette animation ducal, non loin d'un quart de la somme réunie par lui seul. Quel généreux mécène faisait le Baron, à toujours donner pour les oeuvres de charité et offrir bectance aux plus démunis comme aujourd'hui le duché de Bourgogne.

    Voyant Della conclure les batailles de monnaie, un peu moins alarmé que lors des dernières offres, il lui sourit en coin, comprenant aisément qu'elle venait de finir la partie la plus hardi de son travail du jour. S'avançant à nouveau vers elle, il lui souffla ces quelques mots à travers la foule :


    Vous saurez ou me trouver Dame, je poserais ma solde où vous me le quémanderez.


    Inclinant légèrement la tête, prenant soin de bien évidemment tenir son majestueux chapeau, dont jamais il ne se quittait, il se détourna de l'estrade et commença à traverser la foule afin de reprendre activité moins public. Il lui restait d'ailleurs nombre d'affaire à conclure, surtout au niveau de la principauté condéenne, où il se devait d'organiser, certaines des prochaines festivités en l'honneur du bel Uruk.

    Fendant la foule, de sa posture droite et de sa barbe inspirant le respect en tout temps, il jeta un coup d'oeil sur le côté, voyant quelques gamins se chamailler, pour on ne sait quel broutille. Manque d'éducation se disait le Baron, à ainsi laisser se perdre cette jeunesse qui semblait bien loin des chaumières paysannes, au milieu d'une foule bien remplit de gueux, pas toujours très propre. Mais son étonnement atteint le paroxysme lorsqu'il aperçut autour de ces enfants, des couleurs qui le frappèrent de plein fouet.

    Devant lui, lance et armure or, gueule et sable, celle de la principauté. Et ce n'était surement pas le Prince que l'on retrouverait ainsi à se pavaner au milieu de la foule s'en assurer un périmètre de respiration face à la risible gueusaille qui pourrait s'en approcher. Il se fraya un chemin, quelques pas et voilà qu'il aperçut à ses pieds la petite tête brune, la Margny-Louvelle, l'héritière de l'ancien Prime Capitaine et Maréchal d'Armes Impérial, feu le brave Vicomte de Saulx, son oncle.

    Le regard accusateur, digne des plus hauts magistrats de la sainte inquisition, il somma la jeune fille.


    Isaut de Margny-Louvelle ! Que faites-vous donc ici à pavaner au milieu de ces gens ? À vous mélanger ainsi à ces inconnus ? Que cherchez-vous donc ? Et ...


    Haussement de sourcil milanais, l'esprit qui s'éveille.


    ... Que faites-vous donc en Bourgogne ma petite cousine ?


edit : correction héraldique ... j'dois avoir des tendances vampiriste ces temps-ci, vue mon erreur

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Angelyque
La Duchesse sourit à la Présidente de l'ABC

Merci, cette mise aux enchères a été une grande réussite!! je remercie de tout coeur tous les participants, natamment les personnes qui ont surenchéri, ne perdant pas de vue que le bénéfice de cette action allait à notre Duché, ainsi que toutes les personnes ayant participé de monter sur cette estrade, ce n'était pas évident pour tout le monde, mais il faut parfois savoir donner de soi pour le bien de la Bourgogne!

Je tiens également à vous remercier, dame Della pour la conduite de ce projet! vous avez mené ces enchères d'excellente façon, merci à tous les membres de l'ABC pour leur contribution! finalement mon vassal n'aura été ni à l'une ni à l'autre, mais je suis heureuse qu'il ait été acquis par la jeune Yolanda, je pense que pour la première fois de sa vie mon vassal va tomber sur plus têtu que lui!

Et vive la Bourgogne!

Je me tiens à disposition de mon acquéreur, le saint homme Human, afin de passer une journée entière à vos côtés, merci messire pour votre grande générosité.

Je remercie à nouveau tous les généreux donateurs qui aident ainsi notre Duché! en particuler le Baron Charles de Margny !

Que le très haut vous garde!!!

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Alex_Marque, incarné par Della


[A Couches, le jour de la vente aux enchères]

Alex Marque avait hâte que la patronne rentre de son périple, car depuis son départ, il trouvait à peine le temps de se reposer quelques heures, tant ses tâches avaient été multipliées.
Sorane voulait des nouvelles fraiches et l'obligeait à se rendre à divers endroits chaque jour pour se tenir informé... Ensuite, il devait rédiger de longues missives pour y relater tout ce qu'il avait pu saisir.
Il devait également jouer les porte-paroles et représenter la Vicomtesse, assister à des réunions interminables et soporifiques.
Sans compter la recherche quotidienne de coursiers fiables et rapides...

Il n'en pouvait plus... Il venait de se laisser tomber dans un fauteuil, accablé par la fatigue, lorsque son esprit lui joua un drôle de tour en tentant d'énumérer toutes les directives que lui avaient données Sorane dans ses dernières missives :

- rédiger divers courriers : fait
- transmettre son courrier au Vicomte de Ligny le Chatel
...
- aller se présenter à l'ABC et y présenter ses premières idées : fait aussi

Un affreux doute étreint le pauvre copiste soudain paniqué... Il se redressa donc, comme si brusquement ses braies venaient de prendre feu brusquement, et courut à son bureau pour y relire les courriers...
Et à la lecture d'un courrier datant de plusieurs jours, il devint tout pâle.


La vente aux enchères !!!

Ces mots résonnaient dans sa tête comme un glas...

Il avait oublié, complètement, totalement oublié !

Oh non, songea-t-il, comment ai-je pu oublier cela ?

Et oubliant sa fatigue, il remit botte et mantel et ordonna qu'on lui amène une nouvelle monture, pendant qu'il recherchait la liste des enchères qu'elle souhaitait faire.


[Place publique de Dijon, en soirée.]

Il avait chevauché aussi vite que sa monture le pouvait et il déboula littéralement sur la place publique, manquant d'écraser quelques spectateurs agglutinés, sous les sabots de son cheval.
Heureusement, le cheval fit de lui-même un écart et s'arrêta.

Alors Alex se lança dans ce qui lui sembla être une interminable bousculade, avançant progressivement vers l'estrade, jouant des coudes et écrasant sans vergogne des pieds mal placés !

Enfin, il arrivait, il allait pouvoir se faire entendre et prendre connaissance de l'avancée des enchères... Et là, les craquements sinistres du maillet et les terribles mots "enchères terminées" le stoppèrent net dans son élan.


Noooonn pas cela !! Pitié !!. La rengaine dans sa tête se modifia, l'urgence et les encouragements à se presser venait de céder leur place à un long cri de profond dépit.

Quelques minutes passèrent, puis il eut tout de même l'esprit d'aller consulter les enchères et d'en prendre note pour celle qu'il n'aimait pas décevoir et dont les colères le dévastaient.
Il prit également soin de se renseigner sur celui qui avait enchérit sur elle. A coup sur, elle voudrait le remercier et lui écrire...

Résigné à son triste avenir très proche, il reprit la route vers Couches, afin de consigner les nouvelles de la journée...
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