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[RP] Et si on pillait la mairie ? L'maire est mort...

Giovani
Vendredi soir. La lune indiquait environ 21h13min et 14 secondes. C'est l'heure à laquelle Giovani décidait d'entrer en taverne, à la bonne chope. Magaline planquait quelque chose entre ses cuisses à son entrée. Haussement de sourcil de circonstance, et salutations en bonne et due forme, à la très jeune - dont il ne se souviendrait pas le nom le lendemain - et un peu moins jeune femme.

Des passages épisodiques de Bretz pendant que Calyn rédigeait quelques missives calmement. L'arrivée d'Eolia, et la découverte du trésor caché entre les cuisses de Magaline, de la mirabelle. Les négociations furent âcres, mais avec quatre écus, suivie d'une fouille plutôt poussée, le Giovani s'en sortait bien. Personne n'avait eu l'indécence de regarder là ou il fallait réellement regarder, pour y trouver des centaines d'écus.

Première bouteille donc, d'une longue lignées. Comme des voleurs, ils étaient descendus dans la cave du vieux Wuggalix, y avaient trouvé des trésors, des mains baladeuses et le doute quant à la présence d'un monstre, de rats ou d'un fantôme...

Du floc, de l'alcool de chêne, et deux bouteilles de goutte furent vite débouchées avec la technique du "j'te fous dans une chausse et j'te tape contre le mur", le tire bouchon n'ayant pas été trouvé. Eolia s'en allait, remplacée par le couple de coquins.

Moultes conneries, "b*** à dudule", "javas bleu" et autres "p'tain hier soir j'ai vu une pute unijambiste et borgne" furent déclamés... Les bouteilles tournaient, les pailles n'étaient même pas sorties pour boire plus vite, les rires fusaient, et les prononciations comportaient de plus en plus d'abbréviations...

Magaline
-Je suis une grande fille ma mam’selle vous savez.

C’est sur ces mots que la soirée avait réellement commencé pour la rouquine.

Je suis une grande fille, donc, même que j’ai tout ça ! Précisait la jeunette en montrant 5 petits doigts.

Pour Magaline, qui sortait tout juste de cette période enchantée qui est l’enfance, où l’on gobe bien trop facilement tout ce que les adultes, armés d’un beau sourire, voudront bien nous dire, l’occasion était trop belle. Facile de communiquer avec une gamine quand on en reste encore à moitié une soit même, la perversion de l’âge adulte en plus
.

- c’est vrai que t’es grande dis donc, mais est-ce que tu as déjà passé le test pour savoir si tu peux officiellement rentrer dans le club ultra privé des grands ?

Yeux ronds de la gosse qui n’avait jamais entendu parler d’un tel test.

- C’est facile on va mesurer ton courage, si t’es cap d’aller discrètement derrière le comptoir sans que le tavernier ne t’vois et de me ramener une bouille on dira que tu es une grande, dans le cas contraire tu seras Mimi la froussarde !

Generalement il en faut pas moins pour décider un gamin à agir, la gosse remonte ses manches et s’élance.
Dix minutes plus tard, fière d’elle, Magaline venait de corrompre une innocente mais au moins elle avait sa bouteille. D’ailleurs pour se déculpabiliser un peu elle lui en servit une petite goute guettant la grimace.


Voilà pour le flash-back, la suite on la connait. Les vapeurs d’alcool, les esprits qui s’échauffent, une fouille au corps, 4 écus fourrés dans le décolté, une cave cambriolée suivit par l’arrivée d’un couple déluré.

Deux rouquines, un rouquin et un brun, un vendredi soir, devant un mont d’alcool à volonté, forcément, ça écluse. Et bien que le maire fut le plus retissant à s’en vider dans le gosier en début de soirée, deux heures après, il était le premier à flancher.
La môme, comme on la surnommait chez les siens, eut tout juste le temps d‘entendre le PAF du pif du politique venir heurter la table, sans comprendre ce qu’il prenait au rouquin
.
-Bha l’est mouru ?

Et tandis que les deux autres s’agitaient à envisager la réanimation ou elle ne saurait plus dire quoi d’autre, une idée germait au fin fond de l’esprit tourbe et dérangé, embrumé d’alcool, de la plus jeune des compères. Le maire dans les choux … personne dans son bureau … sa dame à leurs cotés … fichtre mais oui, c’était parfait. L’idée lui semblait bonne, son aboutissement aisé. Les quatres écus de son décolté reclamaient compagnie.

Et alors, sans cris et gard, venant interrompre le piaillement d’une rousse aux reflets dorés s’inquiétant du sort de son homme, son idée se manifesta à haute voix.


-Non non ! Allons plutôt piller la mairie. Personne pour surveiller, le maire est dans le gaz !
Bretz
Ben oui, la soirée avait commencé calmement, mais bon.. Quand les bouteilles sont ouvertes, c'est bien dur de résister à leur chant !

Après moult gorgées de mirabelle, poire, génépi ou autres breuvages inconnus, les esprits s'échauffent, forcément.. Mais bon, le pire reste à venir, mais je n'sais pas si on va tout vous raconter..
Donc après une bonne fouille, quelques descentes mouvementées à la cave pour se ravitailler, le maire qui voulait pas boire mais qui au final.. meurt !
Première réaction d'la blonde (qui se prend pour une rousse) qu'est infirmière; action, réaction, le v'là allongé par terre.


- Y respire pu, y respire pu !!

Alors elle panique mais la suggestion d'Magalaline provoque une étincelle dans l'esprit d'la blorousse, qui laisse tomber le corps inanimé d'son compagnon et se redresse alors qu'le brun approuve l'idée :

Eh.. J'vous accompagne, j'sais où y cache son or !

Les ivrognes sont bien ivrognés..
Calyn
Il était arrivé alors que le soirée était déjà bien entamée. Il fallait les voir les trois autres, complètement faits avec chacun une ou même deux bouteilles à la main ! Le rouquin n'avait pas trop envie de boire ce soir là, mais après plusieurs minutes de débats avec les ivrognes, il finit par accepter de boire un peu. Un peu ? Pas vraiment en fait... Il s'enfila les verres un à un, peut être même des bouteilles sans trop savoir ce que c'était. Il n'aura pas fallu beaucoup de temps pour qu'il soit lui aussi complètement ivre.
Ils étaient alors quatre, quatre ivrognes qui discutaient de tout et n'importe quoi, plus de n'importe quoi d'ailleurs.
La soirée passant, les esprits s'échauffèrent, et c'est alors que lui vint une idée ! Et quelle idée ! Il se mit à faire le mort, le faux bien sûr, c'est plus drôle ! Il retenait juste sa respiration (trop balèze) et ne bougeait plus.
Il aura à peine fallu quelques secondes pour que ses trois compères réagissent.
Les premiers réactions étaient tout ce qu'il y a de plus naturel. Une petite frayeur même.


Bha l’est mouru ? Que disait la petiote.

Y respire pu, y respire pu !! Que disait sa chérie d'infirmière.

C'était drôlement difficile pour lui de se retenir de sourire, mais il jouait le jeu jusqu'au bout. Il faisait le mort, en espérant peut être d'obtenir quelque chose en échange de son réveil.
Mais c'est alors que les esprits tordus se mirent à tourner dans la tête de ses trois compagnons.
C'est alors que Magaline sortit cette idée affreuse :


Non non ! Allons plutôt piller la mairie. Personne pour surveiller, le maire est dans le gaz !

Mais non c'est pas possible, ils n'oseraient pas faire une chose pareille ! Il s'attendait à avoir une ou plusieurs réactions de la part de Gio ou de sa chérie, mais non, ces derniers allaient dans le même sens que Mag.

Eh.. J'vous accompagne, j'sais où y cache son or !

Incroyable ! Vont quand même pas faire ça ! Puis de toute façon, ils peuvent y aller, tout est très bien caché. A ce moment là, Calyn ne savait même plus où c'était d'ailleurs. "Allez y, allez y" qu'il se disait intérieurement. "Bande d'ingrats !"
Giovani
Ni une, ni deux, ni 3,14, le Giovani se leva avec toute la classe qui caractérisait un homme possédant un taux d'alcoolémie de deux grammes supérieur au taux autorisé pour la conduite d'une charrette. Le besoin se faisait sentir d'un semblant d'organisation, à la Giovani. Il tituba jusqu'à Calyn, le regarda de haut, voyait qu'il rougissait au lieu de blanchir, se demanda alors s'il prenait cette teinte parce qu'il n'avait pas changé de caleçon malgré les conseils de sa grand-mère qui lui disait "change de cal'çon tous les jours ! On sait pas quand qu'on va mourir !". Bref, l'avait pas l'air si mort. Au pire ils s'occuperaient de lui à leur retour, les bras chargés d'or, d'encens et de myrrhe.

Bon ! Bretz tu mènes le cortège ! Parce que t'sais ou que c'est ! Margarine tu portes les bougies ! Parce qu't'me fais pu confiance ! Pis moi, moi... Ben j'prends la goutte !!!

Une goulée pour se donner confiance, une autre pour la soif, et le voilà parti, bâton à la main, bouteilles sous le bras, zigzagant jusqu'à la porte, se la prenant en pleine tête en se retournant pour voir si ça suivait, reprenant ses esprits, et lançant héroïquement...

TAYAUUUUUUUUUUUT !!!
Magaline
Ainsi chargé le cortège pris la route.
Ah pour sûr ils avaient l’aire bien beau à préparer leur expédition aussi que silencieusement possible. Du moins autant que trois ivrognes ronds comme des bourriques peuvent l’être.

C’est donc en faisant un boucan de tous les diables que les trois compères sortirent des rêves de bourses pleines plein la tête. Bretz marchait en tête, Magaline suivait un porte-bougie dans la main et Giovani traînait à l’arrière après s’être attardé au-dessus du maire inerte. Un bref instant la rouquine s’imagina qu’il allait lui accorder une dernière volonté, ce à quoi le politique avait aspiré toute la soirée, un baiser du beau brun ! De quoi faire presser le pas à la demoiselle, peu encline à le voir distribuer sa salive à tort et à travers.

Est-il besoin de préciser à quel point le trajet était foireux ? Pour aller de la Bonne Choppe à la mairie, rien de plus simple, c’est quasi en ligne droite tout le long. D’où le problème, a-t-on déjà vu des soûlards marcher droit ?
Magaline en tout cas s’efforçait de raser les murs. "Tête baissé et marche à l’ombre !" Lui aurait sûrement dit Hans dans pareil situation. Et avec une bougie à la main… ma foie, elle n’était pas des plus efficaces.
Trébuchant, se relevant, titubant, elle s’efforçait de prendre une pose discrète dès qu’un bruit se faisait entendre. A cette heure de la nuit personne dans les rues bien sûr, juste des chats errants. Mais qu’importe, elle leur offrait le même spectacle que celui qu'elle aurait offert à la milice. En variant les poses. Tantôt se collant contre un mur et en y entraînant les autres dans un fracas qui la forçait à lancer des «
chuuuut » à tout va. Tantôt s’immobilisant la tête nonchalamment posée dans sa main, une jambe en l’air et le coude appuyé sur un poteau imaginaire, le tout en sifflotant l’aire de rien.
Puis, dès que tout danger était écarté elle repartait de plus belle. Sautillant _ lourdement _ sur une rengaine improvisée pour l’occasion
.

Il était un petit maire,
Pirouette cacahouète.
Il était un petit maire,
Qui s’en allait sucrer les fraises
Qui s’en allait sucrer les fraiseuh !

Sa mairie il a laissée,
Pirouette cacahouète.
Sa mairie il a laissée,
A des gars bien alcoolisés
A des gars bien alcoolisés !

Des écus ils ont trouvés
Pirouette cacahouète.
Des écus ils ont trouvés
Et dedans ils se sont roulés
Et dedans ils se sont roulés !

Cf, pirouette cacahouète

Pour l’aire on reconnaîtra, quant aux paroles … qu’attendre de mieux à ce stade de l’ivresse ?
Calyn
Les ivrognes étaient partis, le laissant là, presque inerte. "C'est sûr, ils sont devenus fous" pensa t-il, "vouloir piller la mairie, mais ça n'allait vraiment pas bien là-haut !"
Il avait attendu qu'il n'y ait plus aucun bruit avant de se relever et de se réinstaller à la tablée, il attendait de les voir revenir, les mains vides bien entendu.
Du coup, pour que le temps paraisse moins long, il décida de boire encore quelques verres. Mais non, même pas possible, ils avaient même embarqué les bouteilles ! "Décidément, ils n'en ont pas loupé une ce soir" pensa t-il.
Les effets de l'alcool étant toujours au rendez-vous, il mit sa tête dans ses mains, et, coudes sur la table, il ferma les yeux histoire de réfléchir un coup. Quoique, réfléchir est un grand mot pour un roux ivre mort...


Mais.. qu'est ce qu'il leur a pris !? Heureusement que j'faisais semblant tiens, sinon je s'rai vraiment mort moi ! Ils auraient quand même pu m'laisser un verre, au cas où j'me s'rais réveillé... Ils vont m'entendre quand ils vont rentrer ceux-là !!

Puis d'un coup, gros silence, environ quatre secondes, pour conclure sur :

Ah ouais, j'parle tout seul en plus, beh j'crois qu'c'est un cauchemar en fait. Et j'vais pas tarder à m'réveiller, chez moi, et en agréable compagnie !

Il se pinça très trèèèès fort !

AIEUHH ! Oh non, j'dors pas ! Pfff bah j'ai plus qu'à attendre moi maintenant ...

Il posa sa tête sur la table, les yeux fermés, essayant de dormir un peu avec cette affreuse pensée encore en tête.
Bretz
Heureusement qu'il n'y avait personne dans les rues... 3 ivrognes marchant en pleine nuit, d'un pas lourd, titubant, tenant dans chaque main une bouteille, les uns derrières les autres, chantonnant un air connu dissimulé par des paroles inventées et pas du tout discret malgré leurs efforts, cela aurait été vraiment louche..
Bretz tachait de se souvenir comment marcher correctement [Un pied devant l'autre, doucement et discrètement !], perturbée par les "chuuuut" répétitifs de la rousse derrière elle et de ses arrêts répétés parce qu'elle "pensait" avoir vu quelqu'un.

Le chemin paraissait tellement long ! Les bouteilles passaient de mains en mains, "pour se r'donner du courage !" disait la blonde. Mais évidemment, ça ne faisait qu'aggraver leur état. Mais après de nombreux détours, demi-tours et quelques poses pour se remettre des minutes de marche qui leur semblaient interminables, Bretz désigna une grande bâtisse devant eux. "Plus qu'à quequ' mètres", pensait-elle.


Là, devant ! N'on n'y est ! C'la mairie, on n'est sauvés !

Puis le doute envahis la jeune femme... Elle s'assit par terre, serra contre elle les deux bouteilles qu'elle tenait et observa ses camarades, qui arrivaient à leur tour, l'un rasant un mur alors que l'endroit était désert et l'autre, comme elle, alignant difficilement un pied devant l'autre.[/b]
Giovani
On n'est pas sauuuvé ! On est riche !

Il se posta près de Bretz, ayant un peu d'avance sur Magaline qui se planquait tous les trois mètres ou prenait d'étranges poses, ce qui l'inquiéta environ une seconde quant à la santé mentale de la jeune rousse, puis il oublia, regardant Bretz assise.

Hé debouuuuut ! N'on n'est pas là pour s'révolter ! N'on est là p'tout piquer ! Ce soar, c'est l'grand soar. Pu personne ne nous regardera jamais pu comme avant, si... si qu'on s'fait pas choper !

Déjà il lui tendait la main pendant que Magaline arrivait en sifflotant, genre "ho ben tiens vous êtes là vous ?". Gio n'attendit pas qu'elle lui prenne la main pour regarder l'imposante bâtisse devant eux. Fort heureusement, il n'eut pas la lucidité de se poser des questions telles que "la mairie est-elle ouverte ? Qu'est-ce qu'il y a à piquer là dedans ? Il est où le coffre ? Est-il rempli d'ailleurs ? On risque quoi si qu'on nous arrête ?". Non...le Giovani pensa juste à dire, main toujours tendue vers Bretz qui ne réagissait pas.

Bon... Qu'on y vaaaa ? Y'a z'aucun garde dans l'bourg !

Coup d'oeil à droite, coup d'oeil à gauche, perte d'équilibre, rétablissement, rot sonore, sourire.

Bretz, l'est où la porte ?

Ben oui, fallait être con pour ne pas distinguer la porte d'entrée d'une mairie, mais c'est qu'il voyait double, voire triple.

Et euh...qu't'as la clef hein ?
Bretz
Bretz sourit de toutes ses dents en entendant le brunet lui rappeler quel était le but de leur action nocturne. Elle lui attrapa la main et se releva, chancelante. Puis elle partit dans un fou rire inexplicable en tentant d'exprimer sa pensée.

Eh mais !! V's'alez rire !! Héhéhé, 'me souvenais plus c'quon foutais là. Bah voui, c'est vrai que j'me disais que peut-être qu'j'étais d'venue folle ! Et que j'avais perdu la mémoire ! Parce que bon, c'est vrai qu'ça arrive ses choses là. Puis bon, j'ai jamais eu une grande mémoire ! Ah bah oui tiens.. C'vrai ça.. Pourquoi qu'j'ai pas une grande mémoire ? Un trauma.. un troma.. un tromatissme pit-être !! Hahahahaha !

Reprenant son souffle et tentant de calmer son rire, elle se rendit compte que ses compagnons la dévisageaient, et que peut-être était-t-elle partie dans un de ses petits monologues extrêmement intéressants. Reprenant la parole malgré quelques hoquets, elle répondit à Gio, après avoir bu une gorgée de goutte :

Bah voui qu'on y va !!, et, regardant les 3 portes qui bougeaient devant elle, reprit : La porte ??.. C'est celle d'gauche, ou celle d'droite.. Ou ben celle du milieu ?..

Attendant une réponse d'la rousse toujours accroupie près du mur ou de l'autre ivrogne, elle plongea la main dans sa poche à la recherche de la clef qu'elle avait piqué au maire pendant la soirée sans que personne ne le sache.
Magaline
*La clef, c’eut été trop beau. L’est pas mairesse après tout la Bretz pourquoi qu’elle aurait la clef hein ?*
C'est du moins ce dont était persuadée la rouquine qui n'avait rien vu du menu larcin et qui laissait l'ivrognée fouiller ses poches encore et toujours. Cette fois pour sure, elle était partie loin la Bretzy, a se demander si ils l'avaient perdu elle aussi. Ronde comme elle était, la rouquine y carrait que-dalle à ce qu'elle baragouinait, marmonnait et ricanait.
Si seulement elle avait pensé à fouiller le corps inerte de son rouquin de bourgmestre avant de partir …
La rouquine jeta un œil en direction de leur point de départ. Regard perdu dans le vide et bonne minutes d’absence le temps de réfléchir un instant, évaluant la distance qu’ils avaient bien pu parcourir. A bon 50 mètres, au moins !
Soupire désespéré lancé à la volée, bien trop loin pour faire un allé retour dans leur état.

Du coup la jeunette du groupe envisage une autre solution.


-Hum Bretz, dis, c’est bien celle-là la fenêtre de ton *hips* homme ?

Malgré la bonne dose d’alcool l’amenant à voir double, la demoiselle gardait tout de même les réflexes et l’œil expérimenté de la gamine experte en petit larcins en tout genre qu’elle fut à une époque. A deux mette du sol, une jolie fenêtre mal refermée les larguait. Même si ce n’était pas celle du maire, c’était tout de même un moyen d’entrer.
*C’est déjà ça.*

-Giovani, tu crois que tu pourrais me faire la courte échelle ? Je voudrais voir ce qu’il y a là-haut. S’il te plait.

Après tout il lui avait déjà promis de la lui faire. N’empêche que le s’il te plaît était excrément … exagéré. Sans moquerie aucune, mais le brun est légèrement susceptible, autant mettre les formes quand on lui demande quelque chose.
La formule de politesse accompagné d’un large sourire d’ahurie, la miss l’attend sous la fenêtre pour ensuite ajouter son un ton faussement autoritaire, plutôt taquin.


-A genoux !

Combien de points ça pourra bien encore lui coûter ça. Ah toute une histoire que ces points qu’elle doit rembourser à chaque pet de travers. Pour résumer, à l’intention du l’éventuel lecteur paumé qui ne verrais pas de quoi je suis en train de parler, disons que le Don Juan n’a pour le moment trouvé que cela pour attirer la rouquine sur ses genoux. Mais on ne peut pas honnêtement dire qu’elle y voit quoi que ce soit à redire. Après tout, c’est elle qui est à l’ origine de leurs échanges pseudo commerciaux.
Ce qu’elle espère de ce contact tacite ? Bonne question, tout un mystère même pour elle qui ne saurait pas répondre à la question. Peut-être bien le jour où elle sera obligée de payer sa dette d’une manière qui, présenté autrement, la pétrifierait rien qu’à l’idée. Au moins que ça ne soit qu’un divertissement comme un autre ou un alors un moyen de s’encanailler tout en douceur sans aller plus loin que ce que la pudeur lui permet. Allez savoir, complexe et changeant sont les pensées d’une jeune pucelle tout juste pubère.

Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à cette instant périlleux où Magaline assise sur les épaules de son brun préféré en tanguant tache non sans mal de pousser la fenêtre dans un grincement sinistre.
Giovani
Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est ce qu'elles font ? Combien de verres j'ai bu ? Le vent vient-il du pet des vaches ? Pourquoi qu'y fait froid ? Combien font 17 + 12 ?

Voilà la rafale de questions venant à l'esprit de Giovani alors qu'il attendait ses deux comparses de larcin. Bretz se levait, Magaline, plus furtive que jamais s'approchait de la mairie, à pas chaloupés, si ce n'est hasardeux. Il attendait qu'elle trouve les clefs la Bretz, en tout cas elle fouillait, ce qui l'amena à penser que les femmes perdaient toujours leurs clefs... Giovani souriait lui, ça l'amusait ce petit périple, ou alors sa cuite le faisait s'amuser, c'est une autre histoire que d'avoir l'alcool heureux.

En tout cas il s'amusait jusqu'à entendre un
A genoux !
- Hého ho ho... ho.... huit points sur le compteur de points. Pis d'abord, je fais c'que j'veux, quand j'veux avec qui... euh nan pas ça...


En même temps... ça lui permettrait de la tripoter un petit peu ça... ou de la faire tomber de haut si elle s'aventurait encore à se la jouer dominatrice. C'est donc en se tenant au mur qu'il s'agenouilla, attendant d'être enveloppé de ses cuisses, pour se relever dans un petit râle de mécontentement, provenant plutôt de son manque d'équilibre que du poids plume qu'il avait sur les épaules.

T'y es ? Hein ? Vas y ! Pousse ! Euh attends, t'es prête ? J'pousse ! Alors ? Hein ? Hého t'fais quoi ? Mais vas y bordel ! Ha ? Trop pitite ? Atta...

BREEEEEEEEEEEEEEETZ !!! N'a b'soin d'toi ! Viens m'faire la courte néchelle !!
Bretz
Toujours à la recherche de la clef, Bretz releva la tête aux cris de ses compagnons et en resta la bouche ouverte, puis elle éclata de rire.

Et ben, z'êtes ben beaux tous les deux !! Mais.. EH, Gio, arrête d'reluquer Magalaline !!

Elle s'approcha, la main dans la poche, les doigts farfouillant dans tous les recoins.. Elle leva la tête et regarda la rousse tout là-haut qu'avait un peu de mal à atteindre la fenêtre. Puis elle sortit la main de sa poche, s'accroupit près de Gio et entoura ses jambes de ses bras et tenta de le soulever.

GNNNN !! GIOOOOOO, C'EST TROP LOUUUUUUUUUUUUURD !!...TU ES TROP LOURD !!!

Elle se releva, réfléchit à une solution, pendant que l'ivrogne là haut avait bien du mal à garder l'équilibre. Elle baissa la tête et quelque chose de brillant retint son attention. Elle se baissa pour ramasser l'objet et hurla de joie.

EH, EH !! Les z'amiiis !! V'z'alez pas y croire !! J'r'trouvé la clef !! J'l'avais piqué au maire tout à l'heure mais j'la retrouvais pu !! Vas-y Magalaline, descends !

Elle serra la clef dans ses mains, remerciant la lune de s'être reflétée sur l'objet, ne pensant pas une seconde à aider la rousse en difficulté.
Magaline
Et ben, z'êtes ben beaux tous les deux !! Mais.. EH, Gio, arrête d'reluquer Magalaline !!

Quoi ?
Cette phase agissant comme un signal d’alarme, la rouquine stop toute activité à la seconde, pour lancer un regard suspicieux au brun.
Et alors que ses yeux scrutent le moindre de ses gestes ; est-ce un mouvement de tête incontrôlé, une tentative pour regarder Bretzy s’agiter sur ses jambes, une simple coïncidence, ou alors la vérité vrai (venant de lui, autant s’attendre à tout) …. A moins que ça ne soit que tout bonnement un effet de l’imagination trop fertile de la demoiselle ; n’empêche que Magaline s’écrit :


Han, tu viens de me renifler les cuisses ? Il vient de me renifler la cuisse l’vicié!

Les représailles ne se font pas prier.

Pervers !
Clame-t-elle en s’agitant tout là-haut.
Dépravé !
Et hop une petite tape sur la tête.
Dévoyé !
Une cuisse qui s’écarte puis…
vicieux !
...qui revient brutalement se refermer sur l’autre assenant une claque au visage qui se trouve au milieu.
Serpent perfide!

Et la sainte ni touche ne s’arrête pas là.
À la réflexion pas si sainte que cela…. Ni si « ni touche » d’ailleurs … Je m’égare.

Je disais donc la « peste qui touche quand elle veut bien » ne s’arrête pas là.
Pestant, se débattant, se dandinant, elle bat des pieds et beugle qu’elle veut descendre.


EH, EH !! Les z'amiiis !! V'z'alez pas y croire !! J'r'trouvé la clef !! J'l'avais piqué au maire tout à l'heure mais j'la retrouvais pu !! Vas-y Magalaline, descends !

PAF !

Elle ne peut pas être plus efficace pour le coup. Si tôt demandé, si tôt au sol. Bon, certes l’atterrissage laissait à désirer, mais rien de grave ! et puis le brun a amortie la chute. Démêlant ses jambes des siennes, Magaline se redresse, tête haute, drapée d’un trop plein de fierté.
Dans un reniflement dédaignant, tant pour faire bonne figure que pour chasser les mèches qui lui tombe dans les yeux, la rousse de saisit de la clef. D’un pas aussi vif que son état le permet, elle rejoint la porte, l’aire d’aboyer « t’aurais pas pu le dire plus tôt dit ! »

La serrure grince, la poigné se tourne et la porte s’ouvre. La mairie est à eux, du moins le hall d’entrée
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