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[RP] Chroniques aquatiques de l'hydre.

Ahlatete
TERRE , TERRE…..

La tête qui se relève du bastingage en entendant ce doux mot de terre…. Elle aurait jamais pensé qu’un seul mot pourrait lui toucher le cœur à ce point….. Et pourtant…. Entre cuite carabinée et mal de mer, on peut considérer que pour ahla, le voyage a été long….

Tout a commencé…. D’ailleurs, difficile de dire quand tout a commencé… Elle sait plus. Elle est sur ce rafiot puant parce que galo y est, aucun doute la dessus. Elle a été manipulé, aucun doute la dessus non plus… Ya pas à dire, il sait y faire le bougre. Est-ce que garder un corps implique de se retrouver sur un bateau en train de vomir ses tripes ???? C’est loin d’être sur, mais comme il n’existe aucun contrat, et qu’il est hors de questions qu’il ait une bonne femme dans chaques tonneaux rencontrés, elle a pas eu le choix, elle a suivi…..

Yavait surement eu des discussions avant Carcassonne…. Oui, surement, mais ses souvenirs sont flous. Elle se rappelle le fauteuil du maire de carca, une prise facile. Un départ précipité, un bentich qui veut lancer une armée, quel crétin çui la, comme si ils allaient attendre gentiment qu’il ait fini de la monter sa foutue armé…… PPfff, des comme lui, on en fait plus… dode merci….

Et le bateau, le fameux bateau, sur lequel il était hors de question qu’elle monte…. Ses pieds, elle les aime sur la terre ferme, éventuellement sur un chariot…. Mais certaiment pas sur la mer, comment faire confiance a ce truc qui bouge tout le temps ? Elle lui a dit au galo, dit et répété meme… Seulement, une fois là, difficile de faire demi tour et de retourner en languedoc…. Sur qu’il avait bien prévu son coup…. Elle rage, pis elle a la trouille surtout….

Au moment de monter, elle est toute prête à faire demi tour. Elle sent derrière elle, quelqu’un qui la pousse, tourne la tête et aperçoit nénu…. Petit sourire verdatre…..

Là voila maintenant sur ce qu’ils osent appeler un bateau…. Toujours indécise, elle réfléchit… Descendra, descendra pas…. Coulera, coulera pas…. Au moment ou elle se décide à descendre, la passerelle tombe a l’eau….. L’hydre est en mer….. Le mal est déjà là, elle court vers le pont, vomit pour la première fois d’une longue série…. Pour la première fois de sa vie également, elle maudit galo……
Maia...
Maia...C'est ainsi que l'on me nomme!Depuis toujours,je n'ai qu'une idée en tête:Intégrer l'Hydre!Etrange vocation pour une jeune fille de seize ans à peine...Et pourtant,j'y suis parvenue!Faut dire que j'suis très obstinée.'Fin bref...

Sur la route qui m'a conduite à Lyon,j'ai rencontré Angeleen,mon boulet,comme j'aime à la surnommer!Plus bavarde qu'elle,tu meurs...Et quand elle parle pas,elle chante...Comme une vieille marmite rouillée,c'est vous dire à quel point j'étais contente d'arriver!


Maia?Pourquoi on va à Lyon?
On a rendez-vous avec Fernand!
Mais qui c'est celui-là?
T'occupe!Moi j'sais!

Mon boulet était restée songeuse à la réponse que je venais de lui fournir mais n'insista pas davantage...Arrivées à destination,après s'être faites brigander,un comble quand on savait ce que nous voulions devenir,Fernand nous dit:
Cap plein Sud!Les premiers arrivés remportent une croisière sur la Méditerranée!

Pour une fois disciplinées,nous suivions les instructions,ainsi nous nous sommes retrouvées à Narbonne!

Narbonne,longue attente...Désespérante attente!Fallait qu'on s'occupe...Rassemblement sur Carcassonne finalement...Là,pillage de mairie en bonne et dûe forme pour se faire la main,puis Tata Gwen nous prend sous son aile!


Allez hop,dans la lance,les « crevettes » derrière...

Et on suit sans se poser de question!Toujours très protectrice la tantine.

Puis au milieu de nulle part,le rafiot surgit et nous embarquions pour une Crois'hydre en Méditérranée!La seule chose que je ne savais pas encore c'est qu'la mer,c'était pas mon élément!

_________________
Ahlatete
Entre l’envie de gerber présente à chaque instant, et le besoin de picoler pour oublier qu’elle est malade, ahla n’a plus une seconde à elle. Le pont, le mess, le pont, le mess, ainsi se passe le voyage de celle qui se décrit elle-même comme une sauvage.

Dans ses courts instants de lucidité, elle arrive tout de même à imaginer les rires que déclencheraient ses malaises a répétitions en Languedoc….. L’ex Uzétienne la plus détestée du royaume, recherchée quasiment partout, vomissant tripes et boyaux, un spectacle pour le moins charmant pour tous les détracteurs de la nouvelle brune….

Le voyage se passe, doucement, tout doucement, incroyablement doucement…. A croire que le stupide rafiot n’avance pas d’un yota. Qu’il prend plaisir a voir ahla verdir et maigrir a vue d’œil, d’ailleurs, elle n’est pas sure que certains de ses compagnons ne rient d’elle sous cape… Malheureusement, elle n’est pas en état de chercher à comprendre, il faudra remettre ça à plus tard.


Toujours la tête par-dessus bord, elle se surprend à penser, que le chouchen de gwen lui ferait peut etre du bien…. De toute façon, il ne pourrait certainement pas lui faire plus de mal que ce qu’elle vit actuellement……

C’est d’un pas ni vif, ni alerte, mais plutôt bringuebalant, qu’elle se dirige vers le mess, espèrant rencontrer la plus célèbre tata de l’hydre. Chemin faisant, elle croise une rouquine, qu’elle se rappelle vaguement avoir vu à la poterne. Impossible de se souvenir de son nom, elle essaiera de faire connaissance en arrivant, s’imaginant que la tête qu’elle fait actuellement, n’est pas pour rassurer la nouvelle venue…..
Essai d’un pauvre sourire…. Essaie raté à première vue, il faut croire que le sourire a tout de la grimace et n’est pas franchement engageant….

Nouvelle alerte, retour en courrant vers le bord du navire, il est encore l’heure de claquer un peau……
Maia...
Le rafiot commença à voguer sur les flots...Et moi,je commençai à sentir l'effet d'la houle...Maux d'estomac,de foie comme si j'avais pris une cuite monumentale avant de mettre les pieds sur ce p'tain d'bateau...Arf...Trop tard...Pas moyen de faire retour arrière,le rafiot était d'jà bien loin du port,quel dommage!J'faisais pas la fière pour une fois!Mais j'me dis que l'air du large me ferait sans doute pas d'mal,aussi je restai sur le pont à scruter l'horizon...Sauf,qu'il n'y avait pas grand chose à voir!Que de la flotte à perte de vue.

Je m'adossai à la paroi du rafiot et posai enfin mon derrière sur le pont,genoux recroquevillés sur la poitrine!Je fermai les yeux,espérant atténuer ce malaise qui s'insinuait en moi,sournoisement!Peine perdue,cela ne fit qu'empirer mon état!Mais qu'est ce qui m'avait pris de mettre les pieds sur un bateau???!!Les rousses ont de ces idées parfois...

J'ouvrai les yeux à nouveaux,me relevai aussi vite que mes jambes flageolantes me le permirent puis,tête par-dessus le bastingage...Pas b'soin d'vous faire un dessin,je suppose...Je dégobillai!!!C'est cet instant précis que choisit un mouss' de l'équipage pour me demander:


Tu t'sens pas bien la Rousse?T'as l'mal de mer?
Non,j'me nettoie les intestins,ça s'voit pas,crétin?
T'veux boire un peu d'ma bouteille?
T'auras plus vite fait...Blurp....de la j'ter...Blurp...par-dessus bord,andouille!Blurp...Blurp...Blurp...

Arf...Pas très ragoutant tout ça!!Une fois que tout s'ra sorti,je s'rais tranquille,me dis-je,histoire de me rassurer!
Rémission de courte durée,je fais quelques pas tanguants sur le pont et là,j'tombe nez à nez avec la brune que j'avais failli prendre par la tronche lorsque je m'étais présentée à la poterne quelques semaines plutôt! (Oui ils ont de drôles de façon d'vous accueillir les Hydreux...) Elle fait plus la fière,elle non plus!Elle a le teint verdâtre,esquisse une grimace...Pas bon signe ça!En effet,je la vois se précipiter vers le bastingage et se délester de quelques surchages estomacales par-dessus bord!Erk...C'est carrément dégueux ça!!!

Les présentations,on les ferait plus tard,je décidai de partir à la recherche de Tata Gwen et du litron de chouchen surtout,espérant que celui-ci serait salvateur pour moi...pour le brune...pour nous,quoi!Mais la nausée me reprit et je n'eus pas d'autre choix que de m'accrocher une fois encore au rebord du rafiot...


Blurp...Blurp...Blurp...

Je commençai vraiment à me demander si j'allais passer tout le temps de la traversée à faire la moule,accrochée au bastingage!
_________________
Fernand
Fernand enveloppé dans la grande voile qu'il transportait depuis des lieues se tenait prés de la proue. Il humait l'air du large avec enthousiasme.
Ahhhhh! La fouine!!! vous sentez, ça??? le grand air? les embruns, les algues!
Le Kraken gitait sec et dans un retour de vent, le son d'un franc vidage de boyau se fit entendre à l'arrière.
- Ça sent la mort, je vous le dis! On va s'poiler!
- Ça sent la gerbe, surtout, je trouve....
Derrière eux, un mousse glissa dans une mare de vomi, poussa un cri, tenta de reprendre son équilibre et passa en chandelle par dessus bord.
Les deux hommes se tournèrent pour contempler la scène avec indifférence, puis Fernand reporta son attention sur l'Horizon en haussant les épaules.

- Vraiment? Moi qui ai cru que c'était le plat du soir qui mijotait...
Bon, La Fouine, c'est pas tout ça... mais il va falloir reprendre les choses sérieuses...
Après le fiasco de la montagne, il nous faut absolument mener notre expérience à bien.
- Ah, mais c'est pas vrai, vous allez pas recommencer??!
- Tss! Tss! Sergent, ne soyez pas défaitiste!
- Tu parles, Charles! j'préfère encore me noyer tout de suite, ce sera plus simple!
- Ah, non, il faut d'abord qu'on descende la cloche!
- Quelle cloche?
Eh bien la cloche qui est à bord, pardi!
- Vous avez embarqué une cloche? mais pour quoi faire?
Fernand lui tapa dans le dos.
- Vous allez voir La Fouine! C'est une cloche magnifique! Ma-gni-fique!!!

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Nenuphar
Des semaines à Bordeaux à dormir sur un trésor… mortellement ennuyeux, surtout quand on dort toute seule.
Des heures sur le marché à faire des transactions avec elle-même. L’aveugle avait bien tenté de lui expliquer que c’était ridicule, mais elle s’était résolue à le faire quand-même… soporifique au possible.
Des jours de marche pour rejoindre les autres au point de ralliement, retrouver les chemins, rester à l’affut pour éviter les armées, manger régulièrement un pigeon des douanes et une miche de pain... un peu routinier mais pas fatal.

Une fois à Narbonne, Fernand lui avait finalement trouvé un créneau pour la décharger de sa part du trésor de l’Hydre et lui redonner sa liberté. Cette part du butin l’empêchait de mourir tranquille. En tant que cavalier, elle savait que la mort n’était rien, même pas douloureuse, mais les enseignements du Dodécalogue lui avaient appris qu’il existait une vraie alternative. Mais pour Nénu pas d’alternative possible tant qu’elle se baladait avec plusieurs milliers d’écus en poche, en plus pas les siens. S’ils avaient été à elle, elle aurait toujours trouvé un bon moyen de les dépenser.
Elle avait fini les transactions avec deux boisseaux de sels, un comble pour une fille plutôt sucrée ! Elle en avait jeté un peu par-dessus son épaule et fait un vœu… et vu le prix du sel, un joli vœu.

Et puis elle avait rejoint le port naturel où devait accoster le Kraken, premier navire de l’Hydre. Dans le petit matin, elle avait retrouvé le reste de l’équipage. Et après avoir compté les absents, pris des nouvelles de ceux qui étaient plus au nord, poussé discrètement Ahl à bord parce qu’elle hésitait trop, elle avait embarqué à son tour.
Le bateau était encore plus imposant que ce qu’elle avait imaginé. Il sentait encore le neuf, le bois, les cordes et les cuivres rutilants. Aucun signe de mal de mer pour Nénu. Elle s’en doutait, elle aimait trop l’eau pour être malade dessus.

A bord les rôles étaient bien repartis : L’équipage à la manœuvre, Jen en figure de proue, Gwenn a l’arrière pour l’équilibre du bateau, Ahl et Maia par-dessus le bastingage. Elle ne voyait que leurs dos et les hauts le cœur qui les agitaient à intervalles réguliers.


- Ca crée des liens n’empêche un voyage en bateau, vous ne trouvez pas ? La nausée aussi on dirait…

Pas de réponse à part une succession de bruits étranges : un petit Blurp (vomi), un gros Plouf (mousse à la mer) suivi d’un nouveau Blurp…
Bon.

Concentrée, évitant de se prendre les pieds dans les drisses des voiles ou dans les flaques de vomi, elle était donc repartie lézarder à l’avant, profiter des derniers rayons du soleil, bercée par les vagues. Elle observait Fernand et le sergent Lafouine en plein conciliabule. Elle avait une capacité innée à ne rien faire. Quand elle entendit qu’ils cherchaient une cloche, elle détourna le regard vers le large.
Il restait encore plusieurs jours à longer la côte avant que le Kraken ne rejoigne leur première escale : Barcelone, ville « phantasme » d’après Brigante.

A voir ...
Angeleen
Angeleen très à l'aise sur le rafiot regardait en riant la brune qui vomissait ses tripes, puis elle aperçut sa rouquine qui en faisait autant.

En sautillant elle alla la rejoindre le sourire aux lèvres lui dit :


T'as pas l'air dans ton assiette Rouquine de mon coeur, t'as dû pal mal pêché pour être puni comme ça, je vais te chanter une chanson pour te changer les idées, tu penseras moins à te vider les entrailles.

Digue, ding don, don, ce sont les filles des forges
Des forges de Paimpont, digue ding dondaine
Des forges de Paimpont, dingue ding dondon

Digue, ding don, don, elles s'en vont à confesse
Au curé du canton, digue ding dondaine
Au curé du canton, dingue ding dondon

Digue, ding don, don, qu'avions-vous fait les filles
Pour demander pardon, digue ding dondaine
Pour demander pardon, dingue ding dondon

Digue, ding don, don, j'avions couru les bals
Et les jolis garçons, digue ding dondaine
Et les jolis garçons, dingue ding dondon

Digue, ding don, don, ma fille pour pénitence
Nous nous embrasserons, digue ding dondaine
Nous nous embrasserons, dingue ding dondon

Digue, ding don, don, je n'embrasse point les prêtres
Mais les jolis garçons, digue ding dondaine
Qu'ont du poil au menton, dingue ding dondon

Digue, ding don, don, ce sont les filles des forges
Des forges de Paimpont, digue ding dondaine
Des forges de Paimpont, dingue ding dondon


Elle la regardat en riant...

Tu vas mieux ?



Un petit encart hrp de ce style

Les filles des forges, chanson populaire reprise par Tri Yann
, c'est sympa pour ceux qui souhaitent l'écouter.
D'autre part je vous rappelle qu'un minimum de cinq lignes est demandé par post, copié collé non inclu, vous êtes just limite là
Vous pouvez of course ôter le vilain bleu dès que vous avez lu.
Bon jeu
ModoBreiz.
Galovert
Devant, de l'eau..
Derrière et sur les côtés ...
Aussi.
Et puis cette sensation d'être sur une balançoire, condamné à être secoué pour ce qui semblerait ...
L'éternité.

Un coup vers le haut ... Intervalle d'espoir de cessation du mouvement...
Descente des roupettes dans un lent mouvement.
Gite à bâbord, recherche de l'équilibre sous peine de glissade dans le chabada.
Gite à tribord, peine perdue !!

Et... c'est reparti.
Encore et encore.

Pas de tapecul comme sur un canasson, non.
Comment troquer quelques escarres aux fesses contre un nœud à l'estomac?
Simple, engagez-vous dans la marine.

Ce qu'il ne faut pas faire pour contourner les foutre-culs royalistes et autres crèmes de bénitier.

Ce qu'il ne faut pas faire pour leur tomber sur le poil venant de partout, sauf du ciel... pour l'instant.

Quoique, la quantité faramineuse de bile et de gerbe balancée dans la brise pourrait bien en partie remplir les casques de teutons et autres désireux de se farcir de l'Hydre.


-Très Cher chevalier...
Vous sentez la boillasse remuglée façon mayonnaise fermentée.
-Mais non ma mie.
Ce ne sont que senteurs orientales venant du large, apportées par les embruns parfumés de lointaines contrées.

J'en ai une pleine écuelle, voulez-vous gouter?


Après vous avoir dépouillés, voilà que l'Hydre vous parfume et vous nourrit.
Faut dire que vous êtes l'objet de toute notre attention.

Le temps de nous laver les miminnes et nous arrivons pour vous aider dans l'exercice de vos aisances.
Nous sommes des experts dans l'épandage du fumier.
Avouez que nous ne manquons pas d'air, et goutez donc avec délice nos cadeaux du large.


C'est ainsi que sous les regards noirs du garde de son corps (Tant qu'Ahla avait la bouche occupée, il ne craignait aucun reproche...) Galovert achevait d'aiguiser ses lames.
L''esprit à la recherche de quelques mortels tours à jouer aux blasonnés et autres larbins en livrée.
Ahlatete
L’œil vitreux, la bouche pâteuse, ahla sort d’un sommeil remplit de rêves plus curieux les uns que les autres. Elle a d’abord vu galo, rien de bien surprenant la dedans, puis est venu lab qu’elle a vu en train de mourir sur le bord d’un chemin… Elle a croisé Dran en train de ricaner et nénu portant des bottes d’un rose douteux…. Elle a aussi entraperçu un dode rigolard.

A peine le temps de se demander ou elle se trouve, de jeter un œil désormais fort peu conquérant autour d’elle, qu’un mouvement violent de l’extérieur l’oblige a se rappeler où elle est : Le bateau….

Pour un peu, elle l’aurait oublié cette saloperie de bateau.

Arrivée à cette conclusion, elle s’aperçoit qu’elle ne souffre plus du ventre, et qu’elle n’éprouve en aucun cas le besoin de courir se vider sur le pont.


En fait, hormis le fennec qui a l’air d’avoir pris pension dans le fond de sa gorge, on dirait que tout à l’air d’aller plutôt bien…..

Elle s’assied sur le lit, respire un grand coup. Non, rien, pas de nausée, rien…..

Enfin, elle se retrouve. Enfin, elle va pouvoir gouter un voyage paisible, si tant est que voyager entre hydre soit paisible bien entendu.


Elle se lève, sort de la cabine, aperçoit plus loin un galo qui à l’air lui, en grande forme, s’approche de lui tel une déesse descendant de l’olympe et lui sort fièrement, tout en prenant soin de laisser une distance de sécurité entre lui et elle, rapport a l’haleine de renard qu’elle se tape…



T’espérais bien que j’allais y rester hein ???? Bah non, bonne nouvelle, chui remise….. Vais faire le tour des tonneaux, te sauves pas hein….


Négligeant l’air désespéré du corps qu’elle garde, elle lui envoie un clin d'oeil qu’elle s’imagine charmeur, lui fait son plus gracieux sourire et s’éclipse vers la sortie, espérant croiser gwen et son chouchen tout en se disant qu’elle aura plus de chance de trouver nénu a moitié nue sur le pont en train de prendre le soleil….
Maia...
- Ca crée des liens n’empêche un voyage en bateau, vous ne trouvez pas ? La nausée aussi on dirait…

Je décrochai une main du bastingage,la passai dans mon dos et en guise de réponse,fermai le poing et levai un pouce pour approuver la remarque!

Combien de temps cela faisait-il que j'étais accrochée là?Un jour,deux jours, ou peut être plus...J'en savais foutre rien mais les hauts le coeur avaient disparu,c'était d'jà ça d'pris!C'était pas grâce à Angeleen et à sa chanson paillarde en tout cas,parce qu'à part me percer les oreilles,mon boulet ne m'avait pas été d'une grande aide sur ce coup-là!Elle avait eu le culot de se foutre de moi!Mais maintenant que je me sentais un peu mieux,elle allait le regretter!!J'allais l'étriper la brune...Ou la ligoter au mât...?Ou la j'ter par dessus bord et je regarderai les piranas la bouffer!!!Arf...Comment ça y a pas de piranas en Méditérannée?Z'êtes sûr de ça?'Fin bref...Y aurait bien un truc aquatique qui la boufferait,j'm'en faisais pas trop...

La brune au teint verdâtre,elle,avait déserté le pont...Je supposai donc qu'elle aussi allait beaucoup mieux et sans doute,avait-elle même retrouvé sa verve!Ce qui me fit sourire en coin,en repensant à l'accueil qu'elle m'avait réservé à la poterne!

Bien!Puisque tout était rentré dans l'ordre,j'allais pouvoir visiter le rafiot...Je partis donc à la recherche de mon boulet qui devait trainer quelque part...Je vis Fernand en grande conversation avec le Sergent La fouine mais pas de brune dans les parages!Je continuai mon inspection des lieux et finis par trouvé la taverne!Le regard qui pétille à l'idée de me j'ter une binouse ou deux!Ou quelque chose de plus fort même!N'importe quoi ferait l'affaire pourvu que ça m'brûle le gorgeon!!

J'entrai donc et cherchai un litron à me mettre dans l'gosier!Une fois trouvé,j'le débouchai pour vérifier que ce soit pas un truc toxique que La fouine aurait glissé ici par hasard...Avec lui,on était jamais trop sûr de rien!Ca sentait l'alcool à plein nez,ça d'vait donc se boire!Je souris d'aise,m'installai à une place,étendis mes jambes,posant les pieds sur la table et commençai à siroter la boutanche en attendant que quelqu'un pénètre dans la taverne!

_________________
Ahlatete
Elle n’a toujours pas le pied marin, elle ne l’aura certainement jamais, l’eau n’étant pas son élément de prédilection. Elle jette un regard vers l’océan, se demandant si, en remplaçant l’eau par du calva, ça se passerait mieux pour elle… Elle se ressaisit, comprenant que si cet état de chose arrivé un jour, elle aurait vite fait de se noyer…..

Elle aperçoit Nénu un peu plus loin qui elle, a l’air plutôt à son aise. Elle s’approche d’elle, s’installe à ses cotés.


Alors, comment tu vas ? T’as pris un coup de soleil sur l’oreille on dirait…….

Elle cache un sourire qu’elle ne peut réprimer, mais n’attend pas de réponse et s’éloigne rapidement.


Un des gars travaillant sur le navire lui apprend que bientôt, ils pourront tous descendre et se retrouver sur le plancher des vaches. Voilà qui n’est pas pour déplaire à ahla, le voyage a été rude pour elle, et elle n’est à l’aise que sur la terre ferme. Elle espère secrétement que galo ne la fera pas remonter sur un rafiot. Du moins pas tout de suite, qu’il lui laisse au moins le temps de se remettre.


Une idée la frappe soudain, une fois n’est pas coutume, elle sourit, puis rit franchement…. Normalement, à quai, elle va retrouver diab, fidèle et bienheureux compagnon, celui qui écoute et rit, pour qui la confiance est totale. Diab et son obsession des moutons, obsession dont elle n’a toujours pas compris d’où elle vient. Mais au bout du compte, est ce si important de le savoir ?


Elle voit la terre à présent, se met la main sur le front, pour apercevoir qui est à quai… Pas de Diab…. PPPPfff qui va connaître suffisament les tavernes l’y emmener maintenant ????

Elle tourne un regard rempli d’espoir vers nénu, et se rappelle au même moment lui avoir fait une réflexion sur son oreille qu’elle a pourtant fort jolie… Mort, c’est mort, nénu ne fvoudra jamais…..
Galo, pas la peine d’y penser, lui il va courir voir comment se présente l’armement de la ville, ou alors, il va foncer sur les remparts….

Froncement de front…. Les remparts…. Rrrrooohhhh, oui il va y aller……

L’esprit à la dérive, elle se rend compte qu’elle était prête à laisser son « corps » seul, face a une horde de gaupes mourant de faim……. Elle se tape la tête, entame un départ précipité vers l’endroit ou elle a vu galo pour la dernière fois, arrive à sa hauteur, légérement essoufflée et échevelée, se pose aussi délicatement que possible à coté de lui et lance


On va pas traîner à descendre, t’es prêt ?
Ahlatete
Ils ont fini par descendre. Retrouver la terre ferme, enfin…

Dès qu’elle a entendu que le débarquement était engagé, elle s’est précipitée, hors de question de rester la dessus quand elle a la possibilité de foutre le camp…
Ni une, ni deux, la besace sur l’épaule, elle est partie le nez au vent, ne laissant à personne la chance d’être à terre avant elle…


Barcelone s’étale devant ses yeux, une ville comme les autres, exactement comme toutes celles déjà traversées.

Première chose à faire : trouver une taverne ou le marché, il fait faim maintenant que le roulis du bateau n’est plus d’actualité.
Elle trouve enfin le marché : Premier autochtone, a qui elle demande ou elle peut trouver de quoi se sustenter. Elle reste baba devant la réponse de l’homme, bouche ouverte, totale incompréhension, elle comprend rien….. Ils ne parlent pas la même langue. Il est vrai qu’elle aurait pu s’en douter, mais toute à ses angoisses de navigation, elle n’a pas songé une seule seconde au barrage de la langue. Pourtant, il est là, et elle se rend compte que c’est un obstacle de taille. Subite envie de planter un couteau dans le bide de l’homme qui se trouve devant elle, il n’a pourtant rien fait, il est juste la, en train de baragouiner des phrases sans queue ni tête. Elle s’éloigne en levant les yeux au ciel….

Ahla n’aime pas ne pas comprendre, et le moins que l’on puisse dire, c’est que pour le moment, elle a pas le cul sorti des ronces. Une toute petite lumière s’allume dans son esprit, elle doit trouver l’italien, lui il doit forcément comprendre la langue que parle toutes ces personnes, il parait qu’il est du coin à l’origine….. Mais ou peut il bien être maintenant ??? Là est la question….


Elle décide de remettre son questionnement à plus tard, il faut qu’elle trouve de quoi se nourrir. Après avoir fait le tour du marché, elle constate qu’il est vide, désespérément vide.

Elle ferme les yeux en signe d’énervement, ne pas se faire remarquer, pas encore du moins…. Il va pourtant bien falloir qu’elle mange…

Une question pointe dans son esprit : vaut il mieux mourir de maladie sur un bateau ou d’ennui et de faim dans une ville qui paraît plus que morne…. Et dire qu’elle voulait pas monter sur le bateau…..
Galovert
Barcelone...
Comme désormais partout dès qu'un hydreux montre le bout de ses bottes :
Des troupeaux de troupes (et des canons sur le port)
Des troupeaux de miliciens mal payés.
Des troupeaux de maréchaux a la liquette clinquante et au ventre vide.
Le tout rentrant le ventre et bombant le torse, comme dindon rougit sa tronche pour en remontrer à la volaille.


Et pour couronner le tout :
Un marché aux étals déserts ( ou intentionnellement vidés.)
La bouffe chichement distillée en taverne.
Des regards inquisiteurs et surtout intéressés par le reflet de quelques écus.

Lendemains d' élections dépassionnées par une galopante consanguinité ou triste réalité de la condition humaine...
Le fruit est mûr pour être consommé en compote.

Barcelone en garde contre...
Contre quoi ?
... Contre l'air du temps.
Citée en sursit, simple bois pour la fournaise apocalyptique, simple question de temps.

A quoi serviraient donc ces futiles dispositions, sinon à ajouter souffrances et horreurs à un destin qui ne diffèrera pas de celui des Royaumes.

L'Hydre te donne travail et écus et ne te laissera en définitive que les parchemins hygiéniques nécessaires pour torcher ses cavaliers.
Faudra t'en contenter, vaudrait mieux même t'en contenter.


Bienvenidos en Barcelona.
Nosotros también te queremos !


Et Galovert emboîta le pas d'Ahla, ne pouvant s'empêcher de penser que pour un garde du corps elle était plutôt ... heuu... bien balancée.

Aussi ne lui fit-il pas remarquer que c'était son dos à lui qu'elle était censée garder.



Merci d'ajouter une petite traduction.
(vous pouvez supprimer mon message par la même occasion)
Lulu modo.
Gwennie

[ Flou hydrique dans une tête d'une blonde Kermaëdic]



Résumé des épisodes précédents.




Bon Gwen, tu prends ceux là ici et tu les emmènes là bas. D’ac ?


Ouais.

Sitôt dit sitôt fait. Point de brigandage à la sauvette, savez pas ce que vous avez loupé à Saint Bertrand…Mais classe verte à Carcassonne, à l’arrache mais efficace. Caisses vides, ouais encore…sont spécialistes maintenant.

Le sport. Ah ouais ,le sport…


Et maintenant j’fais quoi ?

Ben tu vas là. Prendre la mer.

Allons y , en rang, tiens des petites !!

Chantée moi c’est …Bon allons y pour des nièces.

Kerrmaëdic History X ou comment agrandir une famille comme on agrandit un trou dans des braies.ça pousse comme les champipis que l’neveu Tonio leur fait gouter sur le pont du Krakken.


Tiens Fernand…’Lut tout ça ça va !, ouais moi ça va et toi ? Voilà voilà…


Elle transborde. Barcelone. Ouais…es la hostia ou un truc du genre. N’a fout’.

Mais qu’est ce qu’elle l’a ?????Elle sait pas. Elle se traine sur les quais, se melant aux activités du port sans y participer, regardant les gens débarquant, embarquant…Envie de fuite…Loin. D’anonymat…


TATA !!!

Ouais c’est moi…



Elle s'occupe, silencieuse. Amaigrie aussi.

Pigeon.

Elle est morte.

Bon…

Mange ton ostie. Et ferme ta gueule.

Pensive sur un nouveau bateau, son manouche en capitaine. Elle caresse le bastingage doucement alors que ses yeux plongent dans l’eau, à la recherche d’une réponse à une question qu’elle ne connaît même pas.

C’est même pas l’océan d’abord. Moue sur son visage aux joues creusées.

So what ???

Elle serre sa cape contre elle et s’en retourne.

Aux abonnés absents.
_________________
Ahlatete
Elle avance dans la ville, râlant, soupirant, pestant…..

Dix minutes qu’elle est descendu du bateau, et elle sait déjà qu’elle ne risque pas de s’amuser ici…. C’est d’un triste…Pour un peu, elle en pleurerait. Qu’est ce qu’elle est venue faire dans cette galère… Sitôt posée la question trouve une réponse, elle a suivi galo…

Haussement de sourcil, elle sent une présence derrière elle. Doit elle se retourner ?

A-t-elle l’énergie nécessaire pour une énième joute oratoire avec un autochtone ? Elle en doute. Malgré tout, il faut qu’elle le fasse, sous peine de voir sa réputation se flétrir. Inspirant profondément, elle entame un demi tour qui n’augure rien de bon pour le poursuiveur…

C’est doucement qu’elle finit de tourner la tête.

Galo ????

Est-ce qu’il ne devrait pas plutôt être devant elle ? Si aucun doute la dessus, il devrait, c’est dans l’ordre des choses. Le corps qu’elle garde doit la précéder, pas la suivre, c’est ridicule….

Un instant, tout ce questionnement la chamboule. Malgré tout, elle reprend rapidement ses esprits, et là, elle voit le regard de l’homme, un regard pour le moins concupiscent. Il ne lui faut pas plus d’une seconde pour comprendre. Ainsi, il a fini par remarquer qu’elle était une fille, et d’après ses yeux, ce qu’il voit a l’air de plutôt lui plaire…

Un sourire, pour elle-même seulement, qu’il ne se rende surtout pas compte de son cheminement de pensée, il serait capable de partir en courant.

Elle toussote, pour qu’il lève les yeux vers elle :


Il me semble que j’ai commis une erreur, c’est toi qui devrait être devant…. Tu ne m’en voudras pas, le bateau, tout ça, ça m’a un peu perturbé. Excuse-moi….

Elle le laisse passer… le soleil vient de se mettre à briller, d’un coup, comme ça. Il illumine la ville… Par le Dode, Barcelone est une ville magnifique, pourquoi ne l’a-t-elle pas remarqué plus tôt ???? Et c’est pleine d’une fraîcheur retrouvée qu’elle se met à suivre le corps qu’elle garde….
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