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[RP] Oui, je le veux !

Aldaaregonde
Vêtue de ses vêtements de voyage, elle se présenta en salle d'audience du Conseil et demanda à rencontrer le Régent. En attendant que l'un des pré-disposés lui fasse parvenir sa requête, elle s'installa sur un fauteuil qui était non seulement crasseux mais visiblement rapiécés, et pris ses aises en enlevant cape, se déchaussant, ouvrant le lacet de sa chemise afin d'être moins serrée sa cicatrice étant encore à vif. Elle chantonnait pour faire passer le temps quand on lui demanda de suivre le guide. Laissant là ses affaires elle emboita le pas du jeune écervelé et se présenta dans le bureau du Comte. Une fois introduite sa première réaction fût un cri de stupeur.

- OOOOOOOOooooooohhhhhh !

Cela n'était nullement dû au fait que le bureau qu'elle avait bien connu n'était plus qu'un tas de choses éparses et rafistolées, mais bien la vue du Comte qui semblait en pleine forme et terminait son repas copieux, portant ses doigts à sa bouche lorsque la demoiselle cria.


- Je tenais à vous remercie personnellement de votre charitable aide mon cher ! Le regard jaune qu'elle lui lançait présageait une suite des plus inquiétante. Sans même lui laisser le temps de parler elle continua :

- Si ce n'est pas un comble... Alors non content de vous nourrir à grand frais alors que le Comté est au plus mal vous ne prenez pas la peine de répondre à une simple missive ? Et ne me regardez pas de cette façon je sais très bien que vous avez le temps... cela ne prend pas la journée pour donner des ordres et faire en sorte de m'octroyer une escorte, mais non il a fallu que je me débrouille lasse d'attendre, regardez moi, je n'ai plus que la peau sur les os et cette chair déchirée qui a du mal à guérir, c'est ainsi que vous comptez sauver le Comté ? En laissant ses pauvres nobles mourir sans même leur donner une explication ? Alors j'ai bien réfléchi et je demande réparation en conséquence vous devez m'épouser. Le plus tôt sera le mieux.

Sur quoi elle se tait restant face au pauvre Rasp qui ne devait certainement pas s'attendre à cela.
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Raspoutine
Rasp, surpris en posture bien peu élégante, sursauta au cri de la vicomtesse et reposa fissa ses mains grasses de nourriture sur le bureau devant lequel il s'était installé pour dîner.
Tentant de reprendre contenance, il plissa les yeux et toisa la demoiselle d'un air peu amène. Une vraie furie !
Bon sang, la vicomtesse d'Excideuil,, avec les derniers évènements, il avait complètement oublié la missive d'Alda Arégonde qui réclamait de l'aide pour revenir en terres Limousines.


Humpf... bonsoir Vicomtessssse ! Je suis navré mais vous savez de nos jours, l'armée n'est plus ce qu'elle était et euh ... impossible de vous trouver sur le champ une escorte digne de vous. Mais j'y songeais, j'y songeais n'en doutez point !

Vous avez doncques pris la route seule ?Tssssssss !

Il agita un doigt désapprobateur à son intention : Vous savez que cela n'est point prudent ?
Espalion ne vous a doncques point agréé ? Jolie ville pourtant il parait...


Le rouge aux joues, il se racla la gorge.

Un mariage ? oh mais comme vous y allez ! Y a de beaux p'tits gars en Limousin qui seraient ravis de convoler en douces épousailles avec la charmante jeune et belle femme que vous voilà devenue, ajouta-t-il en grimaçant intérieurement.

Tenez j'en ai deux ou trois en tête ! Le jeune Arnaut de Malemort par exemple, bonne famille ça, vous n'en trouverez pas d'mieux dans l'coin ! Ou son frère Hannibal ou encore le nouveau Capitaine Gabin, un p'tit blondinet qui vous accompagnerait avantageusement !
Vous les mèneriez par le bout du nez, je n'en doute pas...

Quant à moi...
Il soupira. Vous savez que j'ai fait promesse à la vicomtesse de Droux. Si celle-ci daignait quitter son couvent, il y a longtemps que nous serions unis croyez moi !

Mais je manque à tous mes devoirs. Voulez vous boire quelque chose ? mmmmmh ? j'ai un peu de prune ici même ou même extrême rareté un reste de Poire de la Roche Canilhac.

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Raspoutine Saincte Merveille, Râleur Notoire, Capitaine du Limousin Marche
Aldaaregonde
Un spasme perceptible la saisi au nom de Gabin, mais elle garde contenance. Ce Rasp il n'en perd pas une. Elle écoute devenant de plus en plus agitée ce qui se traduit par le tapotement incessant de son pied droit sur le sol puis un chapelet la calme comme par magie et elle s'écrit :

- POIRE !

Avant d'ajouter en se dirigeant vers le bureau :

- Et cessez tout cela vous me donnez mal aux têtes, elle se pose devant les yeux médusés du Rasp une petite emblème dorée, puis le laissant à sa contemplation elle va fouiller derrière les tentures sur le mur gauche du bureau, on l'entend étouffer un cri et elle manque de se trouver mal. Marchant comme une somnambule elle retourne près de Rasp.

- Mon Précieux ? C'est vous qui l'avez ? Maintenant c'est certain c'est le mariage obligé ! Et ne me parlez pas de cette pauvre Dame Dhéa que vous avez sans doute enfermée dans un placard et qui doit sentir le moisi depuis le temps... Je ne la vois absolument pas entrer dans un couvent et si c'est le cas c'est sans doute pour vous fuir alors c'est entendu ! Dois-je lancer les invitations pour la semaine prochaine ? Que diriez-vous de..... Dimanche ?
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Raspoutine
Rasp, le regard fixé sur la statuette, faisait à peine attention aux discours de la donzelle. La petite garce !
Elle comptait le déstabiliser avec cette babiole ?
Pfffffffftttt ! Non finalement les jeunes Malemort ne lui conviendraient aucunement, lui fallait un homme à poigne,
un type désagréable genre l'Ysengrin... Attila, mouais riche idée ça, faudrait qu'il en touche un mot à sa mère, il ferait d'une pierre deux coups :
débarrassé et de la Alda et de l'Attila !


Il se leva et se tourna vers elle :

Mmmmh ? ma chère ? Poire doncques ?

Il se pencha et extirpa une bouteille de sous son bureau, remplit deux verres et sourit.

De quoi doncques me causez-vous ? Votre précieux ? Haussement de sourcils.

Bah, feu votre cher ami Jakamer l'aura escamoté... ou le petit Hannibal,
ces jeunes, la curiosité les perdra ! Je n'ai quant à moi ni le temps ni l'envie de farfouiller dans les recoins obscurs de ce château ...
La sagesse de l'âge sans doute.
Le vicomte grimaça et haussa les épaules :

Ah au fait, coup d'oeil en coin à la statuette, comment se portent nos amis COMMUNS les saltimbanques ? Mmmmmh ?
Ont-ils donné représentation récemment ?


Tenez,
il lui tendit enfin un verre, buvons doncques à leur santé !
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Raspoutine Saincte Merveille, Râleur Notoire, Capitaine du Limousin Marche
Aldaaregonde
Le mufle il pensait s'en tirer par une pirouette, comme si cela allait être aussi facile. Accuser un mort comme c'est audacieux. Et le voilà avec une nouvelle pirouette, non mais franchement il croit vraiment qu'elle est assez bête pour oublier son idée première.
Profitant d'avoir déjà délassé sa chemise elle la fait passé par la tête en un geste peu souple et qui lui tire une terrible grimace puis fait glissé une manche puis l'autre de sa chainse la laissant descendre jusqu'au bas de ses reins et se tournant elle offre son dos nu à Raspoutine."

- Vous voyez ça ? Voyez vous comme la chair a été réouverte récemment ? J'ai croisé le joyeux lutin qui avait sans doute encore trop abusé d'un breuvage douteux et voilà le résultat à peine fermée qu'elle est à nouveau ouverte..."Il faisait noir..." Voici les dernières nouvelles.

Elle replace ses manches avant que le vieux grincheux s'imagine qu'il va pouvoir tirer avantage de la situation et se dirige vers le verre offert qu'elle avale d'un coup. Regard lancé au Rasp, elle s'approche tout près et de sa main douce lui essuie une goutte de salive au coin des lèvres.

- Vous bavez.. votre âge sans doute ! Enfin je vous pardonne, alors ce dimanche ? Voulez vous voir quelques têtes à nos noces ? Je vous préviens ils ne se déplaceront certainement pas pour un sanglier à la broche et quelques pintades.
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Dhea
Elle était au fin fond de son couvent préparant sa retraite hivernale, ouais bon son hiver avait commencé tôt cette année, elle commençait son hibernation depuis l'été. Que voulez vous, quand on n'était plus une jeune donzelle, qu'on en avait marre de courrir après son fils et après son fiancé que même pas elle savait où ils étaient passés ah les hommes tous les mêmes et ben on s'occupait comme on pouvait. Hors de question de rester seule dans son château à tourner en rond et en n'ayant pas la tête à surveiller ses comptes. Ses domaines étaient très bien gérés et elle avait toute confiance en sa domesticité et puis il faut dire que les fameuses oubliettes de Droux étaient tres réputées et disuasives.
Bref Dhéa se recueillait en elle même au calme jusqu'au jour où elle apprit LA nouvelle.

Même pas un mot, une missive, un présent, rien que dalle, nada!! Non mais quel rustre !! Elle était Régente par presque épousailles (ouais c'est bon chippotez pas pour un infime détail). Donc elle était Régente et même pas il l'avait prévenue !! Aucune escorte non plus.

Ni une, ni deux, ni trois, elle fit préparer toutes ses affaires et partit aussi vite qu'elle le pu. Direction le Castel de Limoges...Il allait voir ce qu'il allait prendre...

Arrivée en express, bah ouais quand on est Régente, on se doit d'habiter au Castel pour parader, enfin pour aider de son mieux son promis. Et c'est une furie que les gardes voient passer. Ils comprennent pas trop bien ce qu'elle baragouine "Faites place à vostre Régente". L'est pas un homme le Régent ? L'espèce de barbu pas très causant mais beuglant bordel à tue tête ? Les pauvres ne comprenaient que de chie mais bon fallait dire que la Limousie était un peu perturbée ces temps-ci...

Pour une fois Dhéa ne se perdit pas dans les dédales du château. Serait-ce l'amour qui la guidait tel un GPS, un garde pratiquement sûr. Serait-ce son coeur qui battait à l'unisson de celui de son promis qui savait reconnaître le chemin de son coeur (celui de Rasp faut suivre?) Ou serait-ce tout simplement un coup de bol ?

Elle arrive enfin devant la porte. Elle s'arrête. Reprends son souffle. Son coeur bat à la chamade. Elle réajuste sa tenue, lisse sa robe. Pour une surpise ça sera une bonne surprise.

Elle ouvre la porte...


SUUURRRRRPRRRRIIIIIIIIISEEEEEE mon Roudoudou barbu s'écrie t'elle. Elle allait continuer quand elle avise une jeune femme débraillée...

QUUUUUUUUUEEEEEEEEEEOOOOOOOOAAAAAAAA c'est quoi cette grognasse à moitié nue dans votre bureau ??? C'est quiiiiiiiiiiii cette...cette...
Gloups. OOOOOOOhhhhhhh Arégonde, très chère amie....c'est vous....ici...dans le bureau de mon promis....à moitié nue.... comment allez vous bien très chère ?(voix ultra méga mielleuse super collante) Je ne vous dérange pas au moins ? (regard noir c'est noir il n'y a plus d'espoir).

Toussote : Hum je présume que les chausses que j'ai aperçu sont les vôtres ? Vous ferez attention à ne pas prendre froid vos lacets sont défaits...ça serait dommage d'attraper quelquechose...quelquechose d'autre que le Régent et accessoirement mon Fiancé !!

De gros nuages envahissaient l'horizon, un froid glacial se faisait sentir, une tempête allait se déchainer dans ce bureau qui devenait de plus en plus minuscule...

COMMENT ? COMMENT OSEZ VOUS ME FAIRE CA ?? Je sais bien que nos épousailles ne sont que conventionnelles, mais me faire ça !!! et avec elle ?? Je passe sur vos danseuses mais que diable allez chercher vos distractions ailleurs que ses mes amies !!!

Se met à tapoter bruyament du pied au sol... TAP TAP TAP TAP TAP TAP
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Après la Relique, fiancée au Vieux
Aldaaregonde
La porte.. Oh pas ça qui vient les déranger elle le tenait c'est certain. Gloups Dame Dhéa, mais non ce n'est Rien enfin la preuve est faite que ce vieux Rasp ne vaut Rien.


- Dame Dhéa ! Vous ici comme c'est étrange... comme je suis heureuse de vous voir, comme vous avez une mine... Euh... Oui je sais les apparences sont trompeuses mais ne craigniez Rien je lui demandais juste qu'il m'épouse, laissez moi un instant et je vous explique en détail.

Tout en parlant elle relace sa chemise et se rend présentable, comme la petite de Rien qu'elle est, puis s'avance vers Dame Dhéa.

- Vous ne pouvez pas savoir ce que j'ai enduré par sa faute, et moi qui vous croyait morte... Au moins il ne mentait pas là. Donc où en étais-je ah voilà le malotru il m'a laissé sans réponse, et sans escorte pour revenir alors que je me remets que très difficilement d'une attaque de soldats barbares dans une ville peu appréciable, que je vous déconseille d'ailleurs si vous souhaitez partir en vadrouille, enfin soit, j'ai enduré mille maux par sa faute, qu'il ne vous ait même pas écrit une petite missive depuis tout ce temps ne fait que prouver que cet homme est vraiment un mufle ! Et votre mariage... Forcément il repousse il repousse... Et ça va encore être de votre faute, il a refusé mon idée d'épousailles prétextant que si vous étiez là il serait déjà marié avec vous ! Quel lâche, quel vil menteur ! Je vous soutiens depuis toujours dans cette entreprise Dame Dhéa et si cela tient toujours je serai votre dame d'honneur pour ce dimanche puisque maintenant Rien n'empêche vos noces. Mais avant tout je vous présente mais plus sincères excuses pour mon acte mais sachez que je suis complètement perdue et qu'encore une fois je vous pensais morte sinon je ne me serai jamais permise, mais celui-ci allait encore tiré profit de la situation, hein !

Regards noirs vers le pauvre Rasp qui se demande si on se paie sa barbe... Et il n'est pas loin de la vérité.
Elle se met elle aussi à tapoter bruyament du pied au sol... TAP TAP TAP TAP TAP TAP*



* Edit : sinon c'est moins drôle.
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Foulques_de_st_pol
Son arrivée en Limousin l'avait quasiment achevé. N'ayant déjà que la peau sur les os (qu'il a étrangement pointus comme prêts à saillir de la peau) Foulques de St Pol, Saint Homme et 8ème Merveille du monden aussi indispensable à la cohérence de l'Univers qu'une moustache à une soupe, fut atteint d'une courante si incroyable que seule une pluie de feu divine et vengeresse pourrait approcher sa malignité.
Trop de fruits à Tulle, probablement qu'un renard peu délicat avait pissé sur les mûres tardives. Il allait avoir des vers dans le foie, des cailloux dans la tête, des humeurs entre les oreilles.
C'est donc entre la vie et la mort, et surtout entre le lit et les chiottes que le Saint de Saint Pol apprit l'incroyable nouvelle:
Raspoutine Sainte Merveille était mort!

et Régent!

"Mais alors...
Mais alors mais alors mais alors..

Diablerie! Sorcellerie! Thaumaturgie! ...ou Boule-chie-terie!
Vite le Zipitte, le feu grégeois, les briquettes de bois! Demain c'est Barbe cul! Le Limousin est aux mains d'un Mage! d'un Nécromant! D'un Mort Vivant, d'un Fol! En plus, avec un prénom comme le sien, comment voulez vous qu'il soit autre chose qu'un Moine défroqué et illu... oui bon passons!"

N'écoutant que sa haine du Sans Nom (ce en quoi il se ravise bien vite en repérant toutes les tinettes entre Tulle et Liges) le Saint de St Pol fonce jusqu'au chateau, visite les sanitaires (très propres) de chaque étage, et fait irruption dans la salle où nous nous trouvons présentement, face à:


- RASPOUTINE! VIeux brigand! T'es donc pas cané?
Coup de globe oculaire monté sur ressort pour embrasser la salle sur presque 360° (talent rare chez l'homme, qui donne beaucoup de charme au regard du moine), St Pol voit les deux femmes se livrer à d'indécentes parades nuptiales, lascives et bestiales.
- Arrière Jézabels! Succubes! Desdémones! Femmes de peu! DE RIEN!
Là! a peu près a 33° dans le champ visuel gauche, une fille De Rien! La jeune, la brune! la pire!
Et presque nue, évidemment!
Gabin
Rien de rien, non il ne regrette rien. Ou peut être si un peu.
Pour l'instant ses pensées ne tournent qu'autour de l'armée. Un recrutement par la, une démission par ci, un manque d'officier qu'il tante de combler, un manque de soldat tout simplement, la venue d'un Maréchal de France... Le pauvre petit blondinet avait lourd a porter sur ses frêles épaules.
Maintenant il était question de discuter avec le régent, lui l'ancien capitaine, un vrai meneur, pour tout simple lui exposer plusieurs projets.

Tout bêtement, il quitte la caserne pour retrouver le donjon. Zut il n'avait pas eu le temps de se refroquer, faut dire que dans son bureau il est tranquille. Tant pis, c'est pas ça qui va choquer le barbu de râleur.


Régent! Pour l'armée je...

Les essais de bombardes, d'arquebuses? Toujours est il qu'il n'avait pas entendu les différents cris et exclamations venant du bureau.

C'est qu'il y a du monde!

Le capitaine lâcha la porte pour rejoindre l'attroupement, et dévisagea chacune des personnes présentes, tout en redressant sa chemise et ses braies. Extraordinaire, un homme qui fait trois choses en même temps! Passons et regardons plutôt la bouche du blondinet qui s'ouvre et ses yeux qui s'écarquillent en direction de la dénudée.

Al...a...?
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Aldaaregonde
Papoti, papota, tapoti, tapota. Regards noirs devenant jaunes il va bien se décider à réagir le Régent Fiancé Lâcheur PFffff. Et là Un brouhaha elle entend distinctement une voix qui lui est familière. Se retourne et quelle surprise le Poulpe ! Mais que raconte-t-il ? Elle se jette à ses pieds, lui prend la main bien qu'il semble un peu faussement réticent et lui baise.

- Mon Poulpe ! C'est une surprise !

Elle suit son regard désapprobateur qui fixe ses pieds nus, le connaissant il doit être déçu de ne voir que cette partie de son corps. (HRP: Elle n'est absolument pas nue nomého ^^) Elle sourit se relève et s'apprête à lui sauter au coup quand un événement plus qu'inattendu arrive. Il est là, c'est lui... Si elle avait pu se douter qu'elle le retrouverait dans de telles circonstances et surtout dans un tel lieu, débraillé lui aussi cela leur ressemble à tous deux. Un silence assourdissant retentit alors, les autres n'existent plus ils ne sont qu'observateur d'une scène bien surréaliste. Mais que fait-il ici ? Est-il venu la chercher ? Son corps tremble à cette idée et elle reste là telle une statue, interdite l'observant attendant que le sang lui revienne dans les veines. Elle articule mollement un :

- Gabin...
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Foulques_de_st_pol
La Sainte Colère de Deos arme le bras du Foulques de la Foudre Vengeresse, en l'occurrence une chandelle qu'il renverse et manque foutre le feu au bonhomme. Excideuil à ses genoux, en juste repentance? Cela cache un mauvais tour quelconque, comme dans les sombres forêts de Germanie où sans répit il fallait garder l'oeil sur elle et sa soeur. Deos merci, le Foulques était muni d'yeux de mouche, capable de pétrifier les âmes faibles d'un regard, et de provoquer les douleurs de l'enfantement chez les futures mères.

- Mmmh bon, au moins tu n'es pas enceinte, je suis rassuré. relève toi mon petit. Et couvre ce peton que je ne saurais voir. Tu les as toujours eu exquisément délicieux, même couverts de crotte.

Nouveau regard vers le Sainte Merveille, nouvelle absence de douleur de parturiente.
- Bon toi non plus tu n'es pas à deux doigts d'accoucher... Es tu seulement vivant? Ou t'a-t-on empaillé et laissé la pièce en tabernacle?
Reste la Reyne Mère, la seule qui l'intimide, celle qui tint tête au plus féroce Limousin, Dhéa d'Ysengrin. Veuve, épanouie, joyeuse!
- Médéééééme...
Le voici cassé en deux, c'est à dire plus que de coutume, bras largement écartés de part et d'autre de son corps de crevard, les yeux braqués sur une autre paire de ripatons mignons-trognons, des chevilles aussi délicates que lisses, des mollets...

- Gabin... " fait la voix haletante d'Excideuil-De-Rien, le vice plein l'intonation, la convoitise et la luxure plein les yeux, la péché irradiant de tous ses pores!!
- Ahaaaaa te voici, Suborneur de pure jeune vierge! Impénitent Satyre! Débaucheur de sainte pucelle! Couillard sans conscience! Combien en as tu engrossées avant que mon ire ne te coupasse(*) tes menus attributs pour les jeter aux chiens??? Parle faquin! Couillard! Trousse-culotte! Bouc incontinent! Vipère lubrique!

(*) je sais, je sais... mais c'est plus drôle comme ça
Dhea
Yeux écarquillés, yeux prêts à exploser. TAP TAP TAP TAP

Non mais c'est quoi ce bordel ??!!??
Et comme d'habitude vous ne dites rien Lastours !! Rien ne change ici.

QUOI encore ? Il veut quoi le belâtre ? Et l'autre ? *Regard en coin (coin) c'est qu'il est pas rassurant le Fol*

TAP TAP TAP TAP TAP

Toussotte, essaye de se calmer avant de maraver sa tronche au Vicomte toujours aussi muet qu'une carpe.

Excuseeeeez moiiiii Messiiiiiiieurs mais nous sommes en pleine conversation féminine et familiale (enfin presque). Auriiiieeez vouuuus l'extrême obligeance d' ALLER VOIR AILLEURS SI LE REGENT S'Y TROUVE ?? UN VRAI FOUTOIR CE BUREAU !! Si on peut même plus hurler après son promis....quoique non restez..avec un public c'est drôle.

- Alda, présentez moi vostre belâtre. Alda ?? Que vous me semblez toute chose...Et vous vouliez épouser Lastours ? *Regard vers Gabin*
Excusez moi mais vous perdriez au change.
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Après la Relique, fiancée au Vieux
Aldaaregonde
Le barbu étouffé par ses poils, le Poulpe qui hurlant qu'il va exorciser le démon de braies de tous les mâles qui posent les yeux sur la sainte et de celui qui vient d'arriver en particulier, Dame Dhéa moins pragmatique qu'Arégonde qui lui donne son avis sur le bel âtre, le belâtre ? Elle secoue la tête, ses points se crispent et d'un pas décidé elle se place devant Gabin avant de se mettre à hurler laissant les autres pantois :

- IL EST HORS DE QUESTION QUE JE RENTRE !!!!

Puis les muscles de son corps gainés au maximum elle le regarde d'un air de défi.
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Raspoutine
Lastours médusé avait à peine eu le temps de se remettre de la vision du dos nu de la jeune Alda,
un petit coup de prune cul sec l'y aida d'ailleurs promptement, qu'une furie hurlante fit une entrée remarquée et remarquable dans son bureau.


Bon sang ! La vicomtessssse ! La douce Dhéa transformée en mégère. Manquait plus qu'ça ! Elle avait bien choisi son moment celle-là !

Avalant péniblement sa salive sous les regards assassins de Dhéa, il tentait de prendre la parole,
prêt à nier toute concupiscence de sa part quand l'autre hurluberlu de cureton entra en scène...


- Arrière Jézabels! Succubes! Desdémones! Femmes de peu! DE RIEN!

C'était complet ! Rasp sentant la moutarde lui monter au nez, ferma les yeux, écoutant affligé les mignardises que s'échangeaient Alda et Foulques.
Et pendant ce temps, un son énervant, incessant lui martelait le crâne :


TAP TAP TAP TAP ... Il rouvrit les yeux et étrilla du regard la vicomtesse qui continuait à babiller comme dans le dernier salon où l'on cause.

Tandis que, bien sûr, un nouvel arrivant avait fait son apparition, plus on est de fous, plus on rit c'est bien connu...
nouvel arrivant qui faisait son petit effet sur la vicomtesssse d'Excideuil apparemment, vicomtessse qui en oublia toute retenue et se mit à hurler.


Lastours prit une longue inspiration :

STOOOOOOOOOOP ! PAS BIENTOT FINI CE FOUTOIR ? JE NE VEUX PLUS ENTENDRE UN MOT C'EST CLAIR ?
Silence soudain dans la salle :

Vicomtesse de Droux, Dhéa si vous ne cessez ce tapage, je vous promets que je vous renvoie illico dans votre couvent bien aimé
et que vous n'êtes pas prête d'en sortir !
NON MAIS SANS BLAGUE !


Quant à vous là les tourtereaux, allez doncques trouver alcôve bien sombre et confortable et disparaissez !
ALLEZ OUSTE, HORS DE MA VUE.

Et vous le Foulques ...
se tournant vers le cureton aux yeux exorbités, il soupira et s'affala dans son fauteuil gémissant :

Mais qu'est-ce que j'ai fait à Aristote pour mériter ça ?
BON SANG ! VOUS VOYEZ PAS QUE J'BOSSE ? Nan j’suis pas cané, y en a qui s’raient trop contents,
rapide regard à Dhéa.

Soupirant à nouveau, il s’empara de la bouteille de poire bien entamée et la siffla sans vergogne sous les yeux horrifiés de la vicomtesse.
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Raspoutine Saincte Merveille, Râleur Notoire, Capitaine du Limousin Marche
Gabin
Qu'est ce donc? Un mirage? Non il l'entend parfaitement. Il est maintenant éclairé d'une lumière si forte et inconnue. Sa jeunesse ne lui avait permit de voir cela auparavant. Créature de Dieu, comment la nature pu elle faire ce corps unique, cette voix si caractéristique et ces yeux si galbants.
Oui, le gueulard, le braillard, on eut trouvé pire que le vicomte, n'était pas bien appétissant à lorgner muni de sa chandelle rapidement agaçant.


Le cureton va pas me chauffer la bile bien longtemps. Va donc te noircir lombric hérétique! Arrête donc de jacter chapon maubec! Pourceau, tu empeste! Sous ta culotte ne se cache qu'un sac à diarrhé et un ivrogne porte-coui...

Regard vers la brune, il est peut être plus important de s'y intéresser.
Et voilà que l'énervement rare d'un militaire calme interrompu par le réveille soutien mais attendu du barbu. Bordel de criarde terminée le yeux reprenne la direction de son amante fugueuse.


OÙ EST LA BLONDE?

Entre deux mèches claires le défi est tenu, il n'est pas question de lâcher.
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