Poljonh
"Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi te mains que je sois sauvé
Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tresailli
Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots
Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement."
Un parchemin où se trouvait ce texte manuscrit avait été cloué sur la porte du batiment.
Il fallait sortir du centre animé de Langres, se diriger vers la porte à l'ouest de la ville.... prendre le chemin qui semblait vouloir se perdre dans la campagne avoisinante.... et puis il fallait marcher, de longues minutes. Il fallait ensuite être attentif, un sentier partait vers nulle part, montant pour traverser un champ. Il fallait l'emprunter, passer la butte du champs, puis, en contre-bas, elle se dévoilait enfin aux regards courageux.
Cette vieille ferme, ils avaient décidé qu'elle serait la leur. Leur repaire, leur île, leur terrier, leur port, leur maison simplement. Poljonh avait emmené Léa la voir hier. Il lui avait rexpliqué qu'il voulait vraiment un endroit à eux. Pas un palais, une petite ferme, simplement, où ils pourraient s'épanouir et, pourquoi pas, lui avait-il suggéré créer une famille. La jeune fille lui avait souri, avait posé la tête sur son épaule en signe d'acquiescement. Ils allaient donc vivre ensemble dans cette fermette. Il y avait des travaux à y faire, bien sûr, mais ils avaient le temps. Et puis, le jardin était superbe, une ancienne roseraie.
Léa et Pol allaient s'y installer. Ils l'avaient décidé....tout cela allait se faire dans les prochains jours.... Le plus tôt possible, pensa Poljonh.
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi te mains que je sois sauvé
Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tresailli
Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots
Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement."
Un parchemin où se trouvait ce texte manuscrit avait été cloué sur la porte du batiment.
Il fallait sortir du centre animé de Langres, se diriger vers la porte à l'ouest de la ville.... prendre le chemin qui semblait vouloir se perdre dans la campagne avoisinante.... et puis il fallait marcher, de longues minutes. Il fallait ensuite être attentif, un sentier partait vers nulle part, montant pour traverser un champ. Il fallait l'emprunter, passer la butte du champs, puis, en contre-bas, elle se dévoilait enfin aux regards courageux.
Cette vieille ferme, ils avaient décidé qu'elle serait la leur. Leur repaire, leur île, leur terrier, leur port, leur maison simplement. Poljonh avait emmené Léa la voir hier. Il lui avait rexpliqué qu'il voulait vraiment un endroit à eux. Pas un palais, une petite ferme, simplement, où ils pourraient s'épanouir et, pourquoi pas, lui avait-il suggéré créer une famille. La jeune fille lui avait souri, avait posé la tête sur son épaule en signe d'acquiescement. Ils allaient donc vivre ensemble dans cette fermette. Il y avait des travaux à y faire, bien sûr, mais ils avaient le temps. Et puis, le jardin était superbe, une ancienne roseraie.
Léa et Pol allaient s'y installer. Ils l'avaient décidé....tout cela allait se faire dans les prochains jours.... Le plus tôt possible, pensa Poljonh.