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[RP] La Boissellerie, chez Opus, quartier de l'Eglise N° 9

Opusone


De retour de pélerinage


Après 4 mois passé sur les chemins du royaume en compagnie de Sibille, Opus savourait le plaisir du retour à Montpensier.

Il avait mis l'ânesse Caprice à l'abri de l'auvent après l'avoir débarassée de son fardeau.
Faudra que j'aille voir si Agna peut la reprendre 2 ou 3 jours en pension comme elle l'avait fait avant notre départ, se dit- il tout en se demandant ce qu'était devenu Cabotin (était-ce bien ça le nom de l'âne d'Agna ? Opus avait quelques problèmes de mémoire dus à son âge).

Sibille devait repartir rapidement avec Win et l'ânesse pour aller régler ses affaires à Montluçon. Mais elle lui avait promis de revenir au plus vite.
Espérons que ces rumeurs de peste ne se confirmeront pas, pensa-t-il. Il serait alors préférable de ne pas rester éloignés trop longtemps et les voyages d'une ville à l'autre pourraient être dangereux, voir interdits.


Redécouvrant sa chaumière après cette longue absence, Opus se rendait compte qu'elle n'était pas vraiment installée pour accueillir une compagne avec son enfant.
Dès que j'aurai vendu mon stock de légumes, je vais faire des transformations pour mieux pouvoir t'accueillir Sibille, promit-il à sa belle.

La cuisine méritait d'être réaménagée


La chambre manquait de confort


L'étable devait être complétement réhabilitée pour accueillir Caprice et son futur petit âne.




Titre du sujet balisé par ~*Grosso Modo*~
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"Certains pensent qu'ils font un voyage, en fait, c'est le voyage qui vous fait ou vous défait." Nicolas Bouvier
--Caprice
Caprice se sentait bien là, à l’abri du vent… quelle bonne idée de faire une pause mais elle sentait l’air et savait bien que son chez soi n’était pas loin…

C’est un peu énervée qu’elle se laissa donc débarrasser de ses paquets et attachés près du puits, protégée… Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas sentie ainsi, ses derniers temps, elle ne pensait qu’à son petit Ness son âne aux grands cils laissé si loin derrière elle. Mais le vent lui apportait d’autres odeurs ici... celles d’un autre membre de sa famille à 4 pattes… et celui-ci elle le connaissait aussi…

Elle se mit à braire pour savoir s’il lui répondrait
HI HAN…. HI HAN….

Caprice ânesse un peu taquine, un peu coquine mais toujours au service de ses maîtres.
--Winbill
Winbill visitait la maison avec sa mère pendant que Opus était parti demander à Agna, la permission de mettre Caprice au pré.

Man…. Man…. Egarde y’a le feu là… mais pas bobo, pas feu….
Il bravait les interdits s’apercevant que la cheminée n’était pas encore allumée…

« HI HAN…. HI HAN…. »

Il se mit à courir dehors pour voir l’ânesse… Capppiicccccee Bobo ventre ?????

Sibille
Sibille avait vu partir son fils dès les premiers hennissements de Caprice et gardant toujours à l’esprit ce qui lui était arrivé dans le courant de leur voyage, elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter, c’est donc en courant qu’elle le rejoignit. Elle avait confiance en l’ânesse qui était douce avec l’enfant mais plus entièrement aux hommes… Son enlèvement à l’aller avait laissé quelques traces…

Winbill !!!! Je t’ai déjà demandé de ne pas partir comme ça, sans que je te voie … Elle regarda l’enfant qui les larmes aux yeux levait son petit menton tremblant… Elle lui caressa la joue et ajouta : Tu sais si je ne te vois plus, j’ai peur… c’est dangereux parfois dehors… y’a des chevaux qui passent, des chiens qui sont pas gentils comme Barack.

Elle le prit dans ses bras et avec lui s’approcha de Caprice…

Alors ma belle, tu ne te plais pas ici ? Tu t’ennuies ? Tu sais on repart bientôt et à Montluçon là, tu vas pouvoir te reposer vraiment… Une caresse entre les deux oreilles de l’ânesse et Win la regarde en riant, mettant sa main sur ses deux longs moulins à vent….

Opus vint quelques temps après chercher l’ânesse pour l’emmener près de l’âne Cadichon dans le pré de la diaconesse Agna… Elle y resta là, gentiment avec son congénère jusqu’au jour où Sibille vint la rechercher pour le dernier départ avant quelques temps.




Heure du départ pour Montluçon

Sibille avait apprécié la petite maison de son tendre, elle était simple manquait d’une petite touche féminine mais avait le nécessaire et quand Opus dit qu’il y ferait quelques aménagements de confort pour elle, elle lui sourit appréciant le geste mais en précisant qu’elle n’était qu’une petite meunière et qu’il ne lui fallait pas un palais pour être heureuse.

Elle ne savait pour combien de temps, elle repartait mais depuis 4 mois ce serait leur première séparation et elle ne savait ce qu’elle trouverait à Montluçon… Elle avait pris contact avec des boulangers amis pour leur vendre sa farine, elle aurait beaucoup de travail et espérait que cela lui permettrait de faire passer le temps plus vite… Sa nièce aussi devrait la rejoindre de Sarlat pour mettre au monde son premier enfant… Tout ça, ferait une séparation assez longue et cette dernière journée près d’Opus, elle aurait voulu être joyeuse mais une certaine nostalgie ne la quittait pas… Il lui promit de ne pas profiter de son absence auprès d’autres femmes pour la faire sourire, c’était inutile, elle avait confiance en lui. Elle passa tout l’après-midi près de lui, car elle n’avait pas de travail aujourd’hui, profitant au maximum de sa présence et des rires de Winbill jouant avec lui.

En fin d’après-midi, il était temps pour eux de se dire au revoir… elle retient ses larmes et l’embrassa passionnément sur le pas de sa porte, Winbill était déjà sur le dos de Caprice sur son petit bât. Une dernière étreinte et souffler dans l’oreille un Je t’aime tendre amour.

Ecris moi surtout, dis moi ce que tu fais pour que le temps passe plus vite et j’en ferai autant, dès que l’enfant d’Inmakh est né, dès qu’elle décide de repartir, je reviens…

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Opusone


Création d'un atelier


Sibille était partie. Opus se retrouvait seul à Montpensier. Il avait promis d'aménager plus confortablement sa chaumière. Il avait promis de retaper l'étable abandonnée pour que Caprice puisse y loger.


A côté de son travail de maraîcher, il devait cependant mieux s'établir et créer un atelier. Il s'était renseigné, on lui avait dit que forgerons et charpentiers manquaient à Montpensier.

L'idée de créer une forge ne lui plaisait pas trop. C'était bruyant, c'était physiquement peut-être trop difficle à son âge.

Le travail du bois lui plaisait mieux. Après quelques jours de réflexions et une présence quotidienne au marché pour vendre ses légumes, il choisit de créer un atelier de boissellerie.

Boisselier, voilà un beau métier !!!

Fabriquer des seaux, des cuillères, des boîtes, des assiettes, des manches d'outil, divers ustensiles, et pourquoi pas des chandeliers, des bâts pour les ânes et tout les objets en bois dont les montpensierois et les montpensièroises rêvaient, l'idée le ravissait.

Opus alla chercher plume et parchemin et écrivit à Sibille.

Citation:
Ma belle amie,
Depuis ton départ je m'ennuie un peu. Sans ta présence et celle de Win, ma chaumière est vide et manque de vie. Mais il faut savoir se faire à ton absence et j'ai à m'occuper. La réfection de la maison est en route.
Après longue réflexion, j'ai décidé d'installer un atelier de boisellerie dans la grange attenante. Cette activité manque à Montpensier. Je compte ainsi répondre à un besoin.
Tu me connais assez pour savoir que je souhaite d'abord pouvoir rendre service aux habitants du village et que l'appat du gain m'est étranger.
J'espère que tu approuveras mon choix. Cet artisanat n'est pas bruyant, ni générateur de nuisances, ainsi quand tu reviendras, tu n'en souffriras pas.
Je me réjouis de pouvoir te montrer les objets de ma création mais il me faut d'abord installer l'atelier et acheter les outils nécessaires à ce métier.
Mes ventes de légumes ont été bonnes et je peux ainsi investir les quelques sous gagnés dans la réfection de la chaumière et la création de l'atelier.
J'espère que ta réintégration dans la vie de Montluçon se passse bien. Envoie-moi de tes nouvelles.
Avec ces quelques mots, je t'envoie de nombreux baisers et mes pensées amoureuses.

Ton tendre Opus.

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"Certains pensent qu'ils font un voyage, en fait, c'est le voyage qui vous fait ou vous défait." Nicolas Bouvier
Opusone


Création de l’atelier de boissellerie (suite)


Avant de commencer à fabriquer seaux et autres objets, Opus devait créer son atelier.
Il commença par installer un endroit pour y préparer son bois à l’abri d’un couvert.



Tout en réfléchissant comment se faire une clientèle et comment connaître les besoins des gens de Montpensier, Opus alla faire un tour à la mairie pour tenter de connaître qui étaient les autres artisans du bois du village. Il profita aussi d’aller regarder qu’elle était la situation du marché foncier. Il hésitait aussi quant à l’achat d’un deuxième champ.

Il tomba sur l’annonce que Sire Maitretaz mettait en vente ses 2 champs. Il se souvint de l’avoir croisé en taverne l’été dernier et apprit qu’il était devenu charpentier.

Je vais tenter de lui écrire, pour savoir s’il a l’intention de quitter Montpensier. Dans ce cas, je pourrai peut-être reprendre sa clientèle.

Rentré chez lui, Opus, mit son projet à exécution et écrivit ceci :

Citation:
Sire,
Vous ne vous souvenez probablement pas de moi. J'ai été absent de longs mois en pèlerinage. Nous nous sommes rencontrés en taverne à plusieurs reprises durant l'été 1456.
J'ai appris que vous vendiez vos champs de légumes et de blé.
Serait-ce que vous songiez à quitter Montpensier ?

Depuis quelques jours, je suis de retour et je vais installer un atelier de boissellerie dans ma chaumière du quartier de l'église.
On m'a dit que Montpensier manquait de charpentier et le travail du bois me semble bien adapté à mon âge. J'ai eu l'occasion de passer quelques mois dans ma jeunesse dans une boissellerie du Jura à Bois d'Amont et j'y ai acquis quelques connaissances du métier.

Ayant appris que vous étiez actuellement charpentier, je vous informe qu'au cas où vous quitteriez Montpensier, je serai prêt à reprendre votre clientèle et à vous racheter des outils. Cependant, si vous restez, je vous prie de croire que je ne vous ferai pas une concurrence effrénée et déloyale.

Mes respectueuses salutations.

Opus, maraîcher et charpentier

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Opusone


Premier jour à travailler le bois


Opus s’était mis au travail. Il faisait froid en ce mois de janvier 1457. Il travaillait dehors, à l’abri du couvert car il n’avait pas encore aménagé son atelier dans l’ancienne grange.


Pour l’instant, il s’en tenait à la fabrication d’objets simples :
Bassine :


Seau :


Mais aussi des outils :
Charrue :


Chapieure pour les bouchers itinérants :


Il avait réparé la charrette, imaginant déjà qu’il attellerait l’ânesse Caprice pour transporter son bois à l’atelier, ses objets et ses légumes au marché.


Il n’avait que peu d’outils :
et


Sire Maitretaz, charpentier de Montpensier avait répondu à sa missive :

Citation:
Bonsoir à toi.
Alors oui, je vends mais 2 champs pour quitter la ville. Une autre ville m’appelle.
Dès que mes champs seront vendus, je prendrais la route. Si tu veux je te donnerais mais outils, là où je vais m’en attendent des tout neufs.
Par contre tu vas être déçu, car pour ma clientèle j’en est pas de précise. Je fabrique que des seaux non cerclés que je vends entre 22 est 25 écus.
Ton collègue Maitretaz, charpentier.


De bonnes nouvelles donc, Opus regrettait le départ du charpentier, mais économiquement cela ne pouvait que renforcer son optimisme sur le succès de son entreprise.
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Opusone


Le soir après le travail


Après une journée de dur labeur, Opus était assez content de lui. Il avait fini son premier seau, il avait retrouvé un peu du savoir-faire qu’il avait acquis il y a bien des années lors d’un séjour dans une boissellerie du Jura à Bois d’Amont.

Rentré dans sa chaumière, il se prépara une soupe qu’il dévora de bon appétit


Avant d’aller dormir, il sortit son écritoire et s’installa pour écrire une missive à Sibille



Citation:
Ma belle amie,
Je m’ennuie sans toi. Les gazouillements de Win me manquent aussi.
Heureusement les journées passent très vite car l’installation de mon atelier m’a pris tout mon temps. Ce n’est pas encore fini, mais j’ai déjà aménagé une place de travail sous un couvert à l’extérieur avant de transformer la grange pour y être plus à l’aise. Heureusement le temps s’est un peu radouci et travailler dehors n’est plus trop pénible.

Le soir, je suis content de manger une bonne soupe avant de lire et d’aller me coucher. J’ai découvert dans mes lectures un acrostiche que je voudrais partager avec toi :

Ardent désir de parcourir un corps au miel.
Maitriser et retenir les pulsions de feu.
Ordonner ses instants puissants suaves.
Usager de pratiques sensuelles et érotiques.
Restituer à chacun ce bonheur de partager.


Ce petit texte me rappelle nos moments intimes et notre bonheur d’être ensemble.

J’espère que tu te portes bien et que le travail au moulin n’est pas trop difficile. Fais un gros bisous à Win et va flatter Caprice de ma part.

Je t’adresse mille baisers passionnés et mes plus aimantes pensées.

Ton tendre Opus.



Opus attacha le message à la patte de son pigeon voyageur et le laissa s’envoler vers Montluçon.
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Opusone


Au matin du 28 janvier de l'an de grâce 1457


De bon matin, Opus aperçut Athena, la colombe, perchée sur un billot de bois de son atelier. Elle lui portait une message de Sibille.

Citation:
Mon tendre Opus,

Depuis mon départ, chaque geste quotidien me rappelle ton absence, et pourtant j’ai été bien accueillie, une amie s’est proposée à m’aider pour garder Winbill pendant que je ferai le grand ménage et il y en a bien besoin dans ma chaumière… Les araignées se sont plus à l’abri ici. Malgré mes contacts aussi avec mes amis boulangers, je me sens tout de même seule… Quelques jours seulement et le manque de toi m’est difficile à supporter. Je sais que je vais devoir beaucoup travailler et j’en oublierai les heures qui passent loin de toi mais le soir, comme hier soir, quand je me suis couchée ce grand lit froid m’a rappelé cette solitude et j’ai bien eu du mal à me réchauffer, privée de tes bras, de tes baisers.

Je vais être courageuse et faire mon possible pour résister. Heureusement j’ai Winbill avec moi et Caprice à m’occuper aussi.

Je suis contente que tu ais réussi à trouver ta voie. Tu sais que là où tu es heureux, je le suis également car je profiterai de ton accomplissement. J’aime le bois et sa force tranquille, il est rassurant, il peut être rude mais aussi si doux… un peu comme toi. J’attends avec impatience de pouvoir regarder tes créations mais je te laisse le temps d’aménager à ton goût ta chaumière ainsi que ton atelier, je n’en aurai que plus belle surprise.

Je reçois avec joie tes nombreux baisers, j’attrape au vol tes pensées et te renvoie les miennes réchauffées par la lecture de tes mots accompagnées de quelques baisers passionnés.

Ta belle amie. Sibille.


C'était un vrai bonheur d'avoir des nouvelles de son aimée. De bonnes nouvelles.

Quand il eut fini sa lecture, Opus alla chercher quelques graines pour nourrir Athena. La colombe allait rester ici jusqu'à ce qu'il lui remette une missive pour Sibille.

Opus se remémora la longue discussion qu'il avait eu le soir d'avant avec Sire Rick en taverne. Il avait été question de classes sociales, de la crise économique que vivaient les artisans, de l'illettrisme de beaucoup d'habitants, des difficultés d'animer le village. Discussion animée. Mais comment changer tout cela ?

Revenant à ses activités professionnelles, Opus se souvint qu'il avait eu une idée pendant la nuit. Il devrait poser une enseigne pour signaler son atelier. Bien placé au carrefour à l'entrée du village, elle attirerait les clients. Peut-être que Kenrui, le forgeron, pourrait lui en fabriquer une, en fer forgé. Il fallait qu'il lui en parle lorsqu'il le rencontrerait.
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Au soir du 28 janvier de l'an de grâce 1457


Opus avait enfin fini sa journée de travail. Il avait profité de commencer à aménager l’intérieur de son atelier. La grange était vide et vaste. Il pouvait sans autre y installer ses outils. Dans un premier temps, il s’agissait d’installer un établi.

Assis devant la cheminée, à la lueur du feu et de quelques bougies, il allait écrire une lettre à Sibille lorsqu’il entendit un roucoulement à l’extérieur.

Athena, la colombe, aurait-elle trouvé un compagnon ?

Opus sortit et aperçut un beau pigeon qui roucoulait à côté d’Athena. Il avait un message accroché à la patte. Une nouvelle lettre de Sibille.

Citation:
Provocation des sens, désir du corps enduit de miel
Augmentation de la chaleur, pulsions retenues mais pas totalement maîtrisées
Surprise de sentir sa peau à ce point brûler par ce feu qui n’est pas le soleil
Sensation de vertige au goût si doux, que l’on ne veut en rien le voir s’arrêter
Incitation à encourager chaque caresse sensuelle de tes mots érotiques
Oubli de la bienséance, envie de crier au monde entier sa passion
N’attendant, à défaut d’un plaisir charnel, avec plus d’empressement tes prochains mots sensuels.

Voilà Mon tendre, ce que tu inspires à mon cœur, la passion. Une nouvelle journée va commencer et je penserai à toi, maniant tes outils et ton bois, pendant que je ferai fonctionner mon moulin et que je verrai Winbill glisser ses mains dans les sacs, appréciant la douceur de la farine… Peut-être en fera-t on un meunier ou un boulanger mais il a bien le temps. Ce temps si précieux qui passe parfois si vite et d’autre fois si lentement comme ces nuits loin de toi.

Merci pour tes mots doux, ils me réconfortent et m’aident à patienter… Prends surtout soin de toi.

Baisers fougueux, pensées réchauffées…

Ta belle amie.


Deux lettres de son aimée reçues la même journée. Sibille avait répondu à son acrostiche, par un autre acrostiche reprenant le même thème.

Quelle magnifique preuve d'amour !!!
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Plus tard le soir du 28 janvier de l'an de grâce 1457


Avant de s’endormir, Opus prit sa plume et écrivit à Sibille.

Citation:
Ma belle amie,

Tes messages m’ont fait chaud au cœur. Ils m’apportent ton amour et enrichiront mes rêves les nuits prochaines.

En réponse à ton poème, je t’envoie ce nouvel acrostiche « Je t’aime, je t’adore à la folie »:

J‘aime nos baisers échangés
Et surtout ceux que j’ai volés

Toutes ces petites caresses
Accompagnées de tendresse
Indiscrètes… et si secrètes
Même aussi le gentil câlin
Et le gros bisou du matin

J‘aime sentir ton corps
Emmitouflé comme un trésor

Tandis que tu sommeilles
Ah ! Quand je te pénètre
Du plus profond de mon être
On soupire ; Oh ! Merveille
Ravi que l’on se désire tant
Envie d’un bon plaisir d’antan

Affectueux, caressant, ces bons moments

La volupté est intense en ces instants
Avec ce coquin secret, le jardin est partagé

Faire l’amour endiablé est mon premier plaisir
Ou un autre désir, dans tes bras, m’endormir
Le sein dévoilé, coussin froissé, béguin caché
Imaginez les pensées… le destin me tend sa main
Et le bonheur est ainsi fait, la douleur s’en est allée


J’accrocherai ce message demain à l’aube à la patte d’Athena. Elle te l’apportera tôt dans la journée car elle a vite franchi les quelques lieues qui nous séparent.

Je vais probablement finir demain l’installation de l’atelier de boissellerie. Certes tout ne sera pas encore terminé, mais je pourrai y travailler à l’abri. Seuls les gros travaux de débitage des planches resteront à l’extérieur sous l’auvent. Avant l’hiver prochain, j’aménagerai aussi une cheminée dans l’atelier. Ainsi tu pourras y venir me voir travailler sans avoir à mettre un manteau. Peut-être m’y feras-tu la lecture pendant que je sculpterai mes objets.

Je te laisse, il est tard. Mes yeux tombent de sommeil. Je vais faire de beaux rêves, imaginant les moments intenses que nous allons passer ensemble.

Mille baisers passionnés.

Ton tendre Opus


Opus souffla les bougies, il mit une grosse buche dans la cheminée pour que le feu reste allumé pendant la nuit. Dans son lit, il ne lui fallut que quelques secondes pour tomber dans les bras de Morphée.

Au matin, il attacha la lettre à la patte d'Athena et la regarda s'envoler vers son amour à Montluçon.

Remarquant que l'autre pigeon était toujours là, il lui souffla:

Tu peux aussi aller rejoindre ta belle à Montluçon !!
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Opusone


Au matin du 30 janvier de l'an de grâce 1457


Opus avait reçu du maire Dame Sunburn la commande d’une rame. Ils en avaient discuté en taverne. Elle avait souhaité une œuvre personnalisée ornée à son extrémité d'une tête de loup. C’était l’occasion pour lui de montrer son talent d’artisan et de sculpteur. Il avait promis de lui proposer plusieurs modèles avant de passer à la réalisation.

Opus avait 3 modèles de rame à choix :



Pour la tête de loup, il pouvait proposer les 3 exécutions suivantes :
ou ou

Une fois prêt, Opus envoya un pigeon à sa cliente :

Citation:
Dame Sunburn,
J’ai dans mon atelier un choix de rames et de têtes de loup à vous proposer. Si votre intention de me commander une rame ornée d’une tête de loup est toujours valable, je vous prie de bien vouloir passer dans mon atelier pour me préciser votre choix.

Salutations respectueuses,

Votre dévoué serviteur, Opus, boisselier et maraîcher


Plus tard Opus se demanda si Dame Sunburn ne préférerait pas une vraie pièce décorative de collection et il rajouta un modéle

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Au matin du 31 janvier de l'an de grâce 1457


Athena était là, perchée sur le plot de bois qui servait à Opus pour débiter des morceaux de bois pour ses objets. Elle portait à la patte le message de Sibille.

Citation:
Mon tendre Amour,

Mes rêves sont bercés eux aussi de tes mots sucrés, imagés.
Tu me sais gourmande et tu t’offres à moi ainsi en pensée, sans crainte, tout entier.
Tes mains je les imagine, tous les matins me réveillant tendrement
Mais surtout toutes mes nuits, dans tes caresses de bel amant.
Mon jardin secret lentement à toi se dévoile, je soupire
Mon corps se détend sur les draps frais, endormie je respire.

Mes désirs se dessinent sur ma peau transie
Une simple étoffe, une chemise couvre ici
Le fruit défendu, de mes rêves les plus fous
Dans un tourbillon, en fusion ta bouche descend sur mon cou
Me laissant l’impression de baisers galants
Juste une réaction de ta langue pourtant
M’indique que ce rêve est loin d’être terminé.
Mais un courant d’air me fait alors me retourner.

Mon souffle haletant lentement se calme
Plus profondément je m’enfonce dans mon âme
Espérant reprendre dès demain, là où j’en étais, me laissant succomber
Laissant faire alors tout ce que mon cœur saura me suggérer.

Je t’envoie mes baisers chauds et passionnés, attendant avec impatience la lecture de tes mots.

Ta belle amie. Sibille.


Quoi de mieux que de se réveiller en ce matin d'hiver avec un message de sa belle !! Opus était prêt à entamer une nouvelle journée de travail.

Allons-y !!! Au boulot !!!
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Opusone


Chez Opus, le soir du 31 janvier de l'an de grâce 1457


A nouveau une soirée tranquille. Des rumeurs de soulèvement étaient parvenues à ses oreilles. Sunburn, la mairesse, lui avait demandé de rejoindre la groupe d'Ichou et de se tenir prêt à défendre la ville.

Mais c'est assis devant la cheminée, Barack à ses pieds, qu'Opus avait sortit son écritoire.

Citation:
Ma belle amie,

Calme journée en ce samedi de janvier. Je continue à installer mon atelier. Comme je ne sais pas encore si je vais pouvoir vivre en me consacrant entièrement aux travaux dans la boissellerie, je travaille encore comme journalier. Vendredi c'était chez Sunburn, aujourd'hui chez Pergazus.

En rentrant ce soir, j'ai découvert ce poème que je t'envoie:

Acrostiche d'un soir

En silence pour commencer
N'écoutant que tes soupirs
Voir tes yeux me supplier,
Innocents de leurs désirs
Et soumis à mes pensées

Découvrir ce qui te voile
En armures tout comme en toiles

T'étourdir de mes élans
Et en toi plus brusquement

Battre une féroce mesure
A en perdre mon haleine
Imposer tous les mots durs
Sans tabous et sans nulle gène
Et sans aucune retenue
Râler contre ton corps nu


Ta présence me manque, mais je m'y habitue petit à petit. Je me réjouis de venir te rendre visite. Peut-être avec l'arrivée de Inmack et de Grant.

Fais un gros bisou à Win.

Je t'envoie une grande gerbe de baisers passionnés.

Ton tendre Opus

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Sunburn71
Après une longue discussion en taverne avec Opusone , elle lui avait passé une commande assez particulière .
Avait essayé de répondre à ses questions au mieux concernant la dite commande et lui avait promis de venir dans son atelier .
Quelques jours s'étaient écoulés depuis , il était grand temps qu'elle se manifeste pour voir ou l'oeuvre en était et surtout si celà n'était pas trop difficile .
Auquel cas , elle modifierait légèrement sa demande .
Entrant dans l'échoppe , elle huma cette odeur de bon bois qui régnait puis patienta , admirant ce qui était déjà entreposé .

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Secrétaire Ducale , N° 7 des Bûcherons
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