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Activités de récit de légende autour du feu pour les Festivités du Limousin

[RP/Anim]Festivités d'Automne : Autour du Feu

Arestel
Il faisait nuit sur le Limousin, une nuit noire et fraîche qui annonçait un hivers rude et sans pitié.
Pourtant la fête battait son plein, les festivités d'automne à la plus grande surprise d'Arestel, eurent du succès.
D'où venait une telle chose?
Les gens fatigués par les batailles par les révoltes et les défenses avaient-ils autant besoin de fêtes? Visiblement oui.

Elle traversa le champ où les stands à l'effigie de Ventadour s'animaient encore, elle reconnut sans aucun soucis Jean Pol poisson à la main, plus loin le page de Neti choisit et formé par la jeune rouquine, encourageait les participants à boire plus vite.
Ce n'était qu'un peu plus loin que le gros de la fête continuait.
A l'écart du bruit, une large tonnelle avait été montée, tout autour jouaient musiciens et chanteurs, au centre un bal, organisé par Emeldiz. Les gens habillés au mieux qu'ils pouvaient se mêlaient les uns aux autres, passant au delà de leur ville d'origine, leur statut, leur responsailité.
Avec fierté, elle reconnut quelques membres du Conseil qu'elle était arrivée à convaincre de venir.

Mais sa fête à elle se passait un peu plus loin. Un jeune homme accroupit devant une pyramide de bois soufflait sur des braises naissantes afin de faire naître des flammes vivaces et réchauffante. Fier du resultat donné, il se retourna sentant la présence de sa bourgmestre.


V'là vot' feu m'dame la maire! Fit-il
Merci! Ca va nous faire du bien, un peu de chaleur.

Derrière elle, l'avait suivit quelques habitants et curieux, qui se demandaient ce qu'elle préparait. Rien de bien spécial, rien de bien glorieux.
Ni alcool, ni danse.
Du calme et de l'humour... tout simplement.

Arestel s'installa à même le sol, et étendit ses jambes lourdes et douloureuse. Dans un soupire elle sourit.

Ne restez pas là mes amis! Installez vous! Je vous en pris!

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--Sheene


Après des semaines de voyage, parcourant contrées et villes sur le dos de son Frison Scheene arriva sur son lieu de destination.
C'est le visage caché par un long voile fin qu'elle pénétra en la ville de Limoges.
Les ruelles étaient désertes. Aucun bruit. Aucune taverne ouverte.
Une ville fantôme.

Sheene lançât son cheval au galop et fila droit devant elle.
Elle n'avait pas de temps à perdre. Elle devait le trouver coûte que coûte.

Tout d'un coup, elle aperçut au lointain la lueur d'un énorme feu et comprit en entendant des rires et de la musique qu'une bacchanale avait fait sortir toute la populace hors de la ville.
Pas bien prudent jugea-t-elle en s'approchant de l'endroit. Je vais aller y jeter un oeil, mais je ne pense pas qu'il soit homme à apprécier ce genre de festivité.

Elle posa le pied à-terre et replia les pans de sa cape noire sur elle pour cacher son corps afin que les bonnes âmes ne soient pas choquées par son style vestimentaire.
D'un pas lent, mais décidé Sheene s'avançât vers une jeune femme qui s'était allongée surement pour reposer ses jambes ou pour cuver son vin.

Merwyn
De passage dans le coin, Merwyn ne pouvait pas ne pas saluer dame Arestel. Après s'être renseignée, on lui avait dit qu'elle se trouvais près du feu, et elle s'en fut donc voir dans cette direction.
Une fois sur place, trouver la maitresse des festivités se révéla facile. Assise devant le brasier naissant sa silhouette est aisément reconnaissable. Elle se dirige donc vers elle en saluant au passage une femme enveloppée dans sa cape.

Bonsoir dame Arestel. Comment allez vous ?

Je suis bien aise de vous trouver car avec toutes ces activités, vous ressembliez a la fameuse aiguille dans la botte de foin. Quoique, en m'installant quelque part je suis sure que tôt ou tard je vous aurais vue passer.

Je compte faire un tour au bal plus tard, vous rendant ainsi la politesse de votre passage chez nous printemps dernier. Faut dire qu'avec la foire aux bestiaux et le concours d'écriture, j'aie eue plus que mon compte d'ouvrage et cette fois ci je serais celle qui pour une fois est la pour profiter de la fête.

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)
--Sheene


Observant cette femme de loin, Sheene comprit que cela ne valait pas la peine de perdre son temps à vouloir discuter avec elle.

Rebroussant chemin, elle rejoignit sa monture et grimpa dessus.
Frappant doucement, mais fermement ce dernier, elle le lança en direction de la ville, car il était temps pour elle de trouver un logis pour cette nuit et les prochaines.

Dans l’action, le voile qui cachait son visage fin ainsi que ses yeux couleurs de vipère s’envola loin derrière elle.
Les pans de sa cape se détachèrent de son corps et prirent leurs envols sur ses épaules.

Tel un oiseau de malheur, Sheene rentra dans Limoges.
Le message doit arriver ce soir. Je me dois de ne pas me distraire. Faut que je le trouve ! se répétait-elle sans cesse en cherchant une taverne ouverte.

Emeldiz
Après avoir laisser une deux affiches pour le bal masqué, la jeune animatrice se dirigea près du feu.
L'animation de sa chef du comité de l'animation l'intriguait et elle voulait profiter des histoires de chacuns.
S'approchant du lieu, elle croisa une jeune femme à cheval qui filait à vive allure vers la ville.
Emeldiz réussit à apercevoir la silhouette d'Arestel et d'une autre personne.
Resserrant son col autour de sa nuque, elle s'approcha des deux femmes puis les salua.

Bonjour Mesdames. Comment allez-vous?

Je viens écouter les histoires de chacuns et peut-être partager quelques unes des miennes si le coeur m'en dit. Après tout, les légendes c'est attirant.


Elle sourit puis s'assit près du feu à côté d'Arestel.
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Arestel
Arestel sourit en reconnaissant Merwyn. Au loin, une personne à cheval s'était arrêtée et les observait. Sans la perdre de vue, l'animatrice se concentra sur son amie.

C'est un véritable plaisir de vous voir parmi nous Merwyn! J'espère que vous vous amuserez...
En ce qui concerne l'aiguille dans la botte de foin... j'aspire à un peu plus de calme ces derniers temps, bien que mon statut m'oblige à participer à tout.


Rien que d'y penser, elle en avait des sueurs froide. Puis Emel arriva

Hey! Salut ma grande! Viens, assis toi avec nous! Je suis passée à ton Bal tout à l'heure... j'y ai perdu mon masque un instant. J'espère que personne ne l'aura remarqué

Arestel se redressa et tapota sur l'herbe.

Alors, tu en connais beaucoup des légendes?! Moi assez peu. Mais c'est pour ça que j'ai organisé ça, c'est pour faire le plein d'histoire à raconter à mon futur mini-tyran, quand il naîtra!
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Ratou42
Ratou avait commencé à faire le tour des festivités organisées pour cet automne et s'échappa un instant de la foule qui festoyait dans les diverses activités.

Elle vit de loin un feu avec quelques personnes attroupées confortablement. Elle s'approcha doucement et reconnut Arestel et Emeldiz.
Leur présence la rassura et elle s'approcha plus près afin de les saluer.

Bonsoir mes dames, comme je suis contente de vous trouver icilieu. J'ai entendu votre conversation en arrivant et je serais enchantée de partager quelques moments de tranquilité et de calme autour de votre feu.
Il faut dire que là-bas, sous les tentes et dans les salles, l'animation bat son plein.

Je n'ai pas eu encore le temps d'aller au bal mais j'irai un peu plus tard. Pour le moment, j'ai envie de calme et de partager un bon moment avec vous. Pour vous dire, je suis surtout intriguée. Moi non plus, je ne connais pas de légendes limousines mais si vous avez des histoires, je serais ravie de les connaître et de découvrir des choses inconnues pour moi. Peut-être que des contes me reviendront à l'esprit.

En tout cas, on est bien ici, il fait chaud auprès de ce feu. C'est une bonne idée cette ambiance chaleureuse et je dirais presque magique.

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Merwyn
Une nouvelle arrivante les salue.

Bonsoir. Pour ma part ça vas bien merci
Des histoires? J'en suis friande. Les préférez vous réelle ou mythiques?


Revenant a dame Arestel

Le plaisir est partagé. Pour le moment, je découvre une a une vos attractions.

Perdre votre masque devient une habitude on dirais


Merwyn sourit en repensant au bal de printemps.

Il est dommage que vous ne puissiez faire un saut a Bourganeuf. La foire marche bien et le concours d'écriture est en phase de vote.

Arrive une autre dame qu'elle salue.
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)
Arestel
Arestel regarda Ratou, ravie de la voir.

Mais tu sais Ratou, si tu as d'autres histoires, d'autres genre, tu peux nous les faire partager aussi. Moi personnellement, j'aime les entendre, les histoire et les légendes. Peu importe d'où elles viennent. Et en ce qui me concerne, je suis pas originaire du coin, donc les légendes limousines!


Elle regarda Merwyn


Je regrette de ne pas pouvoir me déplacer à Bourganeuf. J'avais dit que j'essayerais, mais mon poste de maire m'en empêche pour l'instant. Mais je suis ravie de voir qu'il y a de l'animation là bas... ça fait chaud au coeur.
Pour les histoires, elles peuvent être réelles ou mythique. Le tout est de les partager.

Quelqu'un a-t-il une autre question?

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Merwyn
Ne vous en faites pas, je ne sait que trop bien que les obligations peuvent empêcher de voyager.
La foire est un succès, l'un de nos taverniers tient stand de boisson, un troubadour s'occupe de la musique et une saltimbanque défie les lois de la gravité en jonglant avec balles et torches. Sont au rendez vous marchand de volailles, de chiens de berger et de garde, de chevaux ...ça me fait penser. Je me suis achetée une jument de Camargue.

Maintenant pour les histoires, je puis vous conter une de celle qui as enchantée mon enfance et que me racontait mon père. Elle est tirée du roman de Renard.


S'asseyant confortablement dans l'herbe près du feu, Merwyn se lance.

Au plus fort de l'hiver, maitre Isengrin, un loup amaigris par la pauvre pitance et au poil terne rencontre au détours d'un bois maitre Goupil le renard. Celui ci semble bien portant et as le poil luisant. Il lui dis: Comment donc fait tu par ce rude hiver pour être si bien nourris alors que moi, grand chasseur, ne trouve que peu a me mettre sous la dent? Maitre goupil de lui répondre: C'est que je connaissois un endroit ou il y as provisions a profusion. Si tu veut je te guiderais jusque la. Le loups affamé acquiesce a la pensée de se remplir la panse, et les voila partis tout deux sur l'abord d'un village. Après avoir humé l'air, maitre Goupil se glisse par le soupirail d'une des maisons, suivis par son compère. Et la le loup n'en crois pas ses yeux. Jambons, saucisses et lard dont le fumet lui font perdre toute raison. Il se jette sur la nourriture et mange et mange encore. Goupil quand a lui grignote un morceau, sors par l'ouverture puis revient. Chipote un bout de lard et recommence son manège. Au bout d'un moment maitre Isengrim lui demande: mais que fait tu donc a entrer et a sortir? Et Goupil de lui explique que prudence est de mise, il faut bien que l'un d'eux surveille l'arrivée éventuelle du paysan et que lui, ayant déjà fait bombance, se chargeait de cette tâche. Le loups hoche de la tête et se remet a festoyer. Arrive ce qui devait arriver, le propriétaire des lieux descend dans sa cave. Maitre Goupil, vif comme l'éclair, s'éclipse sans demander son reste. Mais quand Isengrim veut le suivre, son ventre trop rond du copieux repas l'empêche de se glisser a nouveau par le soupirail. Le paysan ayant saisis un fort bâton s'exclame: Ainsi c'est donc toi qui pillais ma cave? Et moi qui pensait a un renard. Et de rouer le loup de coups. Au bout d'un moment celui ci parvient a s'échapper par la porte restée ouverte et s'enfuie dans la foret. Pendant ce temps la, maitre Goupil qui avait pris soins de contrôler régulièrement son tour de taille avait depuis longtemps regagné son terrier et s'amusait d'avoir détourné les soupçons sur son infortuné compère.
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Arestel
Les expressions du visage d'Arestel furent multiples durant cette histoire.
Tout d'abord il y eu l'envie et le faim : avec toute la description des festins du paysans.
Puis la peur et la tristesse, en imaginant le pauvre loup de faire ruer de coup par le paysans enragé.

L'histoire de Merwyn avait l'avantage de présenter une morale, tout en gardant son caractère plaisant.
Lorsque la jeune femme eut fini de conter, Arestel soupira d'aise.


Moi personnellement, je serais du genre à me gaver comme Isengrin.


Elle tapota sur son ventre grassouillet.

Je n'ai jamais été du genre à surveiller mon poids et encore moins mon tour de taille.
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Ratou42
Oh moi aussi Arestel, je serais bien comme Ysengrin. Je suis bien trop gourmande et j'ai trop de mal à résister.

Dame Merwyn, elle est superbe votre histoire et très réaliste. Dommage que je n'en connaisse pas d'aussi jolie.

Je peux néanmoins vous en conter une petite, mais elle est plus coquine. Qu'en pensez-vous ? Oh, après tout, on est là pour s'amuser et pour rigoler tranquillement.

Alors voilà :
(âme sensible, ne pas lire)

Citation:
C'est pendant une guerre au moyen age, des soldats vont passer la nuit dans une foret.
Un soldat va voir son commandant et lui dit que personne ne veut monter la garde.
Le commandant dit que c' est celui qui perdra a courte paille qui ira monter la garde.
Le garde désigné après 5 minutes part en ronde autour du campement. Il rencontre une vieille femme sortie de nulle part, qui lui demande de l'eau ; le soldat lui donne sa gourde et la vieille dame se transforme en fée, en lui disant qu'elle lui accorde un voeu pour sa bonté.
Le soldat:
- J'aimerais avoir la même bite que celle de mon cheval.
Le voeu se réalise et le soldat revient au camp tout content.
Quand il apprend la nouvelle au commandant, celui-ci, affolé, part dans la foret à la recherche de la vieille femme.
Après deux heures de marche, il la trouve enfin et elle lui demande aussi de l'eau. Il lui avait pris trois gourdes au cas ou, après l'avoir servi et obtient enfin ce qu'il veut : faire un voeu.
- C'est bien simple : avoir la même que celle de mon cheval!
Un peu plus tard, il rentre au camp furieux et hurle à pleine gorge :
- Trouvez-moi celui qui m'a sellé une jument !!!!!

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Merwyn
Merwyn incline la tête.

Ravie que cette histoire vous ai plu. Maitre Isengrin n'est pas au bout de ses peines avec les farces et les tours que lui joue maitre Goupil. Les leçons a en tirer sont multiples. Ça part de l'enseignement de la tempérance et continue avec le dicton qui veut qu'il faut se méfier d'un grec qui apporte un cadeau. Proverbe faisant référence au cheval de Troie.

Puis c'est au tour de dame Ratou de raconter.
A la chute de l'histoire, Merwyn éclate de rire.

Ça lui apprendras a être plus attentif a ce qu'il monte...Ou devrais je dire attentive?
Toujours est il que le nombre d'homme chevauchant des juments doit être important et la fée toujours dans les parages. Cela expliquerais pourquoi il y as toujours plus de femmes dans des évènements tel que ces festivités.

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Arestel
Arestel éclata de rire et ne put se contenir. Ne s'attendant pas du tout à ça, elle se laissa prendre au dépourvu par l'histoire de Ratou et risqua se s'étouffer dans son fou rire.

Se calmant un peu


Au final les hommes seront toujours les mêmes. C'est la dure réalité. Heureusement qu'il y a encore sur cette terre quelques femmes comme nous pour remonter le niveau. Sinon... imaginez la chose!
!

elle se redressa un peu et sourit.


par contre, celle ci je me vois mal la raconter à mes enfants plus tard. Allez... vous vous êtes sacrifiées, c'est donc à mon tour...

Nous sommes loin dans le temps de la légende et de l’histoire entremêlées, le Roi d’Ecosse Elinas, chassant, rencontre en forêt une femme se baignant nue dans une fontaine, il s’agit de la Fée Persine, la reine des Fées d’Ecosse. Elinas rempli d’amour la contemple, tandis que celle-ci lui annonce que leurs vies vont se mêler en un amour parfait, néanmoins, pour que cela soit, Elinas doit promettre de ne jamais rencontrer Persine durant ses couches, Fou d’amour, Elinas jure tout ce que l’on veut. Le marché étant conclu, Persine met au monde trois filles : Mélusine, Mélior, et Palestine. Malheureusement le bonheur comme toute chose est éphémère, Mataquas, fils d’un premier lit d’Elinas distille le doute dans l’esprit de son père, tant et si bien qu’un jour ce dernier surprend Persine et ses trois filles au bain. Fatalitas.. ! Le couple se sépare et la Fée disparaît alors avec ses trois enfants pour la célèbre île d’Avallon où elle élève seule et dans le chagrin Mélusine, Mélior et Palestine. Du sommet de l’île elle contemple l’Ecosse et ressasse sa rancœur : ses filles s’en aperçoivent et à l’appel de l’aînée, Mélusine, elles décident de venger leur mère. Devenues expertes en sciences occultes elles enferment par magie leur père au sein d’une montagne. Apprenant le sort funeste d’Elinas, Persine maudit ses trois filles et les chasse d’Avallon, prédisant à Mélusine, seule responsable à ses yeux, un avenir incertain : tous les samedis elle sera changée en femme à queue de serpent, personne ne pouvant la voir durant cette période, et surtout pas un hypothétique époux. Persine prédit également à Mélusine qu’elle sera la source d’une nombreuse descendance noble et célèbre. Mélior quant à elle deviendra la Reine des étoiles filantes, tandis que Palestine sera princesse des cygnes blancs…

Mélusine chassée d’Avallon entre en terre de France, plus précisément en Poitou, et passant de nuit près de la Fontaine de Sée, en forêt de Colombier, se dénude et se baigne à la clarté de l’astre des nuits. Dans les environs, Raimondin, compagnon du Comte de Poitou, galope furieusement, car… Fatalitas… Il a occis son oncle Aimeri lors d’un accident de chasse. L’histoire se répète, rencontrant Mélusine, il tombe en amour et oublie ses tourments, la Fée lui promettant la félicité à condition de ne jamais chercher à la rencontrer le samedi. Raimondin, pardonné pour la mort d’Aimeri obtient le fief de Lusignan, épouse Mélusine dans une chapelle construite dans la nuit par cette dernière. La Serpente Fée donne alors tout son art à la construction : abbayes, églises, châteaux, aidée en cela par le Petit Peuple des Lutins, Farfadets et autres Korrigans. Ainsi sortent de terre grâce à la Fée Architecte, Tiffauges, Talmont, Parthenay, Vouvant, les tours de la Rochelle et de Niort et tant et tant d’autres. Il ne faut surtout pas déranger la Fée dans son œuvre, sinon le travail sera inachevé, ainsi il manque la dernière pierre de la flèche de l’église de Parthenay.
De son union avec Raimondin elle aura dix fils, bizarres, bizarres, l’un a une griffe de lion, l’autre une grande dent, un gros nez, les yeux pers, voire une peau de serpent comme sa mère. Fatalitas, l’histoire se répétant et la jalousie aidant, Raimondin conseillé par son frère le Comte de Forez craignant une tromperie surprend un samedi Mélusine en Serpente Fée au bain, cette dernière lance alors un cri déchirant et s’envole par la fenêtre, disparaissant et quittant Raimondin pour toujours… Raimondin fou de douleur se fait ermite au Monastère de Montserrat, tandis que la fée, mère avant tout revient en cachette s’occuper des ses dix enfants, lesquels deviendront les ancêtres de lignées fabuleuses.

L’on dit qu’elle est toujours présente, veillant sur son petit monde, et qu’elle apparaît lorsque l’un de ses héritiers est proche du trépas ou lorsque l’une de ses constructions doit quitter le legs familial. l’inconstance et la méfiance sont de toutes les époques.

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Merwyn
Certains noms dans l'histoire que raconte dame Arestel font surgir des images du passé dans la mémoire de Merwyn. Vagues souvenirs...Elle laisse son regard se perdre dans la danse des flammes, imaginant les protagonistes.

Absorbée dans ses pensées, elle ne dit rien un long moment.
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