[RP] Feu de camps de La Cosa Nostra

*Lorad arriva au campement et vit que tout le monde était dépité, il est vrai que les dernières nouvelles étaient pas bonnes, nombre d'entre eux était tombé sans raison. Lui qui avait quitté champs et échoppe pour venir voir sa fille et vivre la ou sa fille voulait continuer a résider.... Lui qui n'avait jamais outrepassé les lois, arrivé ici par la grande porte car s'il aurait voulu du mal ils seraient tous arrivés si furtivement qu'ils seraient passés inaperçu.... Mais bon il venait de voir que la corruption etait la seul chose qui résidait dans se duché...

Voyant certains de ses amis blessés il prit la parole*

Un grand moment. Oui, certains sauront que j’emploie d’ores et déjà l’ironie.

Car on ne peut pas dire qu’on entre pas ici par la grande porte !

Il y a de quoi être perplexe à la lecture des premiers jugements… On en vient à se demander ce qu’il en est : est-ce là une oeuvre parodique ? Un pamphlet ? Une course aux clins d’oeil ?

Il est ardu de se prononcer. Au départ portée par une certaine ambition, chaque jour devient plus pénible à vivre, malgré de trop rares sursauts. Le parcours initiatique du soit disant Duc n’est traversé par le moindre souffle, la plus infime brise épique. C’est une sorte de vide absolu, de nivellement par le bas des grands classiques de la Fantasy.

On retrouve toutes les figures possibles et imaginables : les gueux, les paysans, les nobles et les faux nobles, en allant même jusqu'au bouffon qui ne connaît rien à rien mais qui se distingue par son incroyable parole du j'ai un cousin machin..... Ajoutez à cette galerie de portraits loin d’être exhaustives, un second rôle typique tout simplement horripilant, pour ne pas dire plus, un humour qui tombe totalement à plat (en partie à cause du mauvais traitement que se personnage fait subir aux autres) et une intrigue pour le moins lâche…

Vous l’aurez je l’espère compris, il n’y a pas grand chose à sauver dans cette région.... C’est à peine si l’on rentre dans l’histoire, tant les péripéties nous importent peu.

On sait que tout finira bien, quels que que soient les dangers en face, et les travers endurés la Cosa Nostra aura le dernier mot.

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Angel savait que les choses allaient se faire bientôt car trop de sang avait coulé et cela ne pouvait pas rester impuni, fallait il un Archidiacre qui choyait plus sa famille que sa foi en accordant une normalité aux tortures infligés a ses pèlerins…

Non ce dit il en avançant vers le feu scintillant du camp improvisé de son ami Lorad, il lui paraissait impensable que cela puisse ce faire ainsi, la rédemption était donc pas permise en ses terres Lorraines, Angel ne comprenait toujours pas, par qu’elle magie, les noms des siens et le sien avaient ils pus êtres cité avant même son arrivé, pourquoi si deux jours avant cette dites arrivé, les autorités n’avaient ils pas prévenues que cette terre n’acceptait pas les pèlerins vu qu’ils avaient leurs noms…

Angel ôta les mains de ses fouilles en arrivant devant les flammes qui dansaient devant le visage de son compagnon de route, puis s’assied sur un tronc coupé en le regardant avec de prendre la parole :

- « Salut, mon ami… »
- « Que de chose fâcheuse en ce moment sur ses terres dites d’accueil… Où la foi ce mélange avec je ne sais qu’elle magie du Sans nom… Trois des nôtres sont tombés dans un guet-apens, en deux fois… le premier à huit contre deux… Le second fut pire… Contre une femme seule… Après ils vont nous vanté les mérites de leurs noblesses à contrario de leurs actes de lâches… Pourquoi n’ont-ils pas attaqués quand nous sommes passés ? »

Un sourire apparait légèrement sur son visage presque amusé de la question alors qu’il connaissait déjà la réponse…

- « Ils ont usés de calomnie doublé d’une incompétence, tu te rends compte qu’ont devaient savoir qu’ils étaient en loi martial avant même d’être sur leurs terre et donc de pouvoir s’apercevoir qu’ils avaient placardés nos nom… Ah nous prennent pour des brigands… ont auraient peut être du prendre Epinal et Vaudemeont, histoire de ne pas les faires mentir… »

Angel sait qu’il a les moyens et les connaissances même autre que l’inquisition pour réduire à néants les autorités sur cette terres de non foi… peut être qu’il devrait faire venir de vrai assassin, ce dit il…

Il sortit une flasque et deux timbales d’aciers puis versa du chouchenn ... posa le contenant devant son ami avant de porté le sien sur ses lèvres et en boire une brève lampée, en regardant le jour apparaitre….
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Tout à commencé dans la nuit du 12 au 13 octobre, Thylia quittait Epinal pour rejoindre ses amis à Vaudemont.. Le voyage se passa bien, elle était sur ses gardes comme toujours.. Quand tout d'un coup une bande de Sauvage surgit de nul part, et l'encercla. Elle tourna sur elle même pour les regarder un à un se demandant comment elle allait faire pour sortir de ce guet-apens.. La main sur son épée, son bouclier en défense, mais contre dix vermines c'était peine perdu, mais Thylia n'avait point peur, elle arma et chargea...

Le combat fut rude et surtout point équitable, mais que voulez vous, des peureux ses Lorrains, il vaut mieux être dix contre une jeune femme pour pouvoir gagner.. Thylia devait surement leur faire peur, elle en était fière.. Au premier coup d'assaut des dix marauds, son bouclier et épée se brisèrent net..

Le combat fut d'une rare violence et très sanglant.. Ils l'avaient laissé pour morte, pensant être débarrassés de la Thylia, mais c'était mal la connaitre, pour tenir de toutes ses blessures elle ne pensa qu'à une chose... la Vengeance.......

Elle s'était traînée au sol pour trouver de l'aide, pour soigner ses blessures..



[Quelques jours plus tard, dans une auberge..]

Thylia commençait à aller un peu mieux, ses moments alitées fut bénéfiques.. Il lui fallait prendre l'air, elle étouffait dans cette chambre..

Elle se leva avec grand mal, la douleur était toujours présente, sa plaie au ventre, et bras gauche saignaient toujours, les cotes lui faisait un mal de chien lui coupant le souffle..

Elle déambulait dans ce village peu accueillant mais la brise du vent sur son visage lui fit le plus grand bien.. Elle vit de la fumée on aurait dit comme un feu de camp, elle se dirigea vers ce feu scintillant, et quelle grande surprise, c'était celui de ses amis.. Un large sourire se dessinait sur sa frimousse...
- Ola mes Amis !! C'est moi !! Oui bon dans un sale état mais à qui la faute...

Elle vit légèrement virer, se mettant la main sur son visage, tout tanguait autour d'elle, elle aurait du rester allonger, mais Thylia ne faisait jamais rien comme tout le monde..
- Mes amis, j'ai mal, je souffre, j'ai envie de vengeance en cette terre soit disant d'accueil, s'en prendre à moi, vous voyez ce qu'ils ont fait... Un nombre de dix, je n'ai rien pu faire..

Les larmes coulèrent sur son visage, la douleur devenait insupportable, elle décida de s'asseoir près d'Angel, elle savait que son ami, la protégerait.. La tête posée sur son épaule elle vit qu'ils était en train de boire..
- Et bin il ne faut pas vous gêner, moi aussi j'veux un verre çà calmera mes souffrance et ma rancœur... Et ou sont les autres???
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Le blondinet sortit d'une des tavernes de Vaudemont alors que la nuit était déjà bien avancée. Il fulminait à cause des évènements récents et de l'inactivité dans laquelle il se trouvait depuis quelques jours. Il se mit à marcher au hasard des rues pour se calmer. Tout était silencieux autour de lui, le calme avait pris possession de la ville.
Mais il lui fallait des réponses sur les prochains évènements. L'ignorance et la passivité allait finir par avoir raison de lui. D'un pas décidé, il se rendit au campement de la Cosa Nostra en espérant y trouver Angel à une heure aussi tardive. Ou du moins une personne capable de lui en dire d'avantage.

Il finit par atteindre sa destination et aperçu des têtes connues. Il se précipita à la rencontre de Thylia qui n'avait pas l'air au meilleur de sa forme.

"Thylia !" lui lança Ashrei en s'approchant d'elle. " Comment tu vas ? Ces chiens, ils n'y ont pas été d'main morte."

Il vain s'assoir près d'elle en lui posant une main amicale sur l'épaule. Puis, il se tourna vers Angel.

"Angel, qu''est ce qu'on fait. Qu'est ce qu'on attend. J'en peux plus d' rien faire. J'enrage !"

Elle cheminait sur les sentiers qui la conduirait là où déjà certains d'entre eux devaient se trouver, le froid sec de cette nuit se faisant naissante lui piquant les joues et lui glaçant les os.

Après un bref temps d'hésitation quant au chemin qu'elle avait emprunter, elle se rassura vite, voyant au loin une épaisse fumée blanchâtre s'élever dans la nuit, signe qu'un feu avait été levé et que rassemblement devait y avoir lieu.

Ralentissant le pas, tenant sa jument par la bride, au côté de laquelle elle marchait, elle s'arrêta portant un regard sur Solane qui au sortir d'une taverne avait accepté de l'accompagner.

" Ce doit être là-bas endroit que nous cherchons... Dépêchons-nous d'y aller si tu l'veux bien... Il me tarde d'arriver pour savoir ce qu'il en est des projets à venir et qui plus est un bon feu me permettra de me réchauffer..."

Posant pied à l'étrier, elle se mit en selle, prenant posture droite sur le dos de sa monture entamant un petit trot en direction du campement qui avait été dressé. Pressée d'arriver, s'étant assurer que son amie la suivait, elle pressa les flancs de sa jument et s'éloigna au galop se repérant à la fumée qui continuait de s'élever tourbillonnante dans la nuit noire et à peine étoilée.

Arrivée à proximité du campement, la Gazelle fit ralentir son destrier jusqu'à la stopper une fois encore. Elle voulait avant de se montrer s'assurer que les personnes regroupées autour du feu soient bien celles auxquelles elle s'attendait. Un court instant lui eu suffit pour reconnaître les voix familières à son entourage et la silhouette sur laquelle elle avait posée ses azurs ne la tromperait pas.
Chose étant faites, elle se tourna vers Solane qui avait progressé à ses côtés :

"Nous y voilà... allons-y"

Franceska mit pied à terre et s'approcha se rendant visible aux yeux de tous. Dans un sourire, elle salua la petite assemblée qui avait commencé à se former tout en prenant soin d'attacher sa jument à un arbre se situant tout près.

"Bonsoir à tous..."

La Gazelle porta instinctivement son regard sur Thylia, surprise de la trouver là après ce qu'elle avait pu endurer au cours de ces derniers jours, mais ravie de la voir debout même si son état semblait inquiétant et de constater que malgré tout elle avait eu la force de les rejoindre jusqu'ici.

" Thylia... contente de te voir parmi nous "

Sur le côté, aux abords du feu, une pierre. Sans réfléchir, Franceska alla prendre place assise. Déjà les questions fusaient.
"Qu'est ce qu'on fait ?"... C'était là question à laquelle tous attendaient d'obtenir réponse...

Sans rien ajouter pour l'instant, elle attendait de connaître les consignes qui allaient leur être données...
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Thylia attendait qu'Angel ou Lorad lui servent un bon verre, afin de calmer ses douleurs qui montaient.. Était-elle sortie trop vite de sa chambrette? Cela était fort possible mais Thyl était une battante, pas de place pour la faiblesse. Elle se tenait sa plus grande blessure, selon la médicastre qui l'avait soignée. Elle saignait à nouveau au ventre, on pouvait le voir sur sa chemisette, elle appuya légèrement pour arrêter ce saignement, quand elle sentit une main sur son épaule, elle redressa sa tête et vit son ti loupiot.
"Thylia !" lui lança Ashrei en s'approchant d'elle. " Comment tu vas ? Ces chiens, ils n'y ont pas été d'main morte."
- Oh mon ti loupiot !! Elle se mit aussitôt dans ses bras en pleurant.. Ce que j'ai mal si tu savais.. J'espère juste qu'on va les ruiner, je veux ma vengeance, tu te rends compte dix sur moi, je n'ai rien pu faire... Ah ! elle est belle la Lorraine.. Des Vermines, des bougres, des...


Elle se tue et essuya ses larmes coulantes sur ses joues blanches, elle devenait de plus en plus pâle, elle avait l'impression de sentir encore ce coup d'épée dans ce ventre qui lui fut presque fatal.. Sans oublier les coups de pieds reçus de partout comme si elle n'était qu'une "défection" au sol. Elle n'oubliera pas le visage de certains, ça c'est sur.. Elle écouta Ash qui parlait avec Angel, et au même moment, une voix douce se fit entendre, c'était la belle Francesca, qui venait de nous rejoindre..
" Thylia... contente de te voir parmi nous "
- Merci Francesca ! Comment vas tu?


Thylia aimait les bras chaleureux de ti loupiot, elle se sentait en sécurité auprès de lui. Il était son grand Ami de toujours, mais depuis quelques temps Thyl était perdue. Ses sentiments devenaient plus que de l'amitié, et elle voyait par de gestes tendres que son Ti loupiot changeait aussi un peu d'attitude envers elle.. Thylia le fixa et lui déposa un tendre baiser non loin de ses lèvres en lui soufflant.. "Merci d'être là mon ti ange protecteur".. Elle lui fit un sourire angélique..
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Keith ne s'était pas rendu directement au feu de camp , il avait un soucis particulier a régler avec une personne particulière , il avait la vue du feu au loin mais devait être a une centaine de mètres de ce dernier , ce dernier en question lui avait fait l'affront de s'arrêter devant lui et de partir en courant en le narguant , il devait faire dans les quatre-vingt kilos et environ soixante dix centimetres de haut ...

Un jeune sanglier d'environ 2 ans , dans la force de l'age , il ferait surement le repas de toute la troupe , avant de le manger , il fallait le tuer , le soumettre , lui montrer qui est l'Animal ici , et sur les deux bêtes présente dans ce coin de forêt , une serait mangée a coup sûr , le jeune sanglier préféra charger de front , le museau a ras du sol pensant soulever l'Animal humain que représentait Keith , épaule contre museau , Keith reculait de quelques pas , amortissant l'impact tout en l'arrêtant avant de lui assener de grand coups de poings dans les cotes dans le but de les faire céder mais rien n'y fait , le jeune sanglier est puissant mais Keith l'est encore plus , les coups de crocs de la bête et les enfourchement de l'homme s'enchainnaient sans vraiment de temps d'arrêt , ce sanglier la ne voulais pas servir de repas se soir mais Keith et les autres avait certainement faim !!

Les marrons au museau et les coups de cornes pleuvait , ils se neutralisait depuis un moment mais le jeune sanglier fatiguait plus vite que Keith , peut-être pas très habitué a ce genre d'affrontement ...

Keith finit par enfourcher le sanglier en lui mettant la tête en bas , pointée vers le sol , la bête paniquait mais prise de tétanie , ne bougeait plus ... la fin était arrivée , il le plaça avec attention juste en dessous de ses genoux ... Il fit deux , trois pas d'élan avant de se jeter a genoux pour briser la nuque de l'animal qui céda immédiatement ... mort sur ce coup , le sanglier venait d'y passer , il le traina jusqu'au feu de camp avant de la charger sur son épaule avant d'apparaitre , sans dire un mot le posant au près du feu avant de s'éloigner dans l'ombre pour se remettre de son combat pour les siens ...
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Sur la route

Des messages, puis un entretien qui avait abouti à rien, la colère, le dégout, Naud avait œuvré pour les aider. Ses pèlerins pour que justice soient faites, elle le serait bientôt à n'en pas douter mais pour l'instant, elle devait prévenir qu'elle serait là. Qu'elle suivait par messager la progression du Grand Noir comme elle l'avait appelé la veille avec Guillaume qui fut une victime malencontreuse, de la vanité humaine. D'une bande d'arriviste qui n'avait de foi que pour leur justice, bientôt ils connaitraient la justice religieuse, qui l'a placée bien au-dessus de tout. Elle avait déposé des biens pour que Guillaume, puisse repartir sur des bonnes bases.

Elle prit une feuille et écrit à son Capitaine et non moins ami, elle donnerait ça à un pigeon pour l'informer de la situation. Et lui dire la progression qu'avait le Grand Inquisiteur.

Elle scella le pli, elle l'attacha à la patte d'un pigeon réquisitionné, elle l'envoya et le vit prendra la direction Vaudemont. Elle se mit à genoux, pour prier le Très Haut, car nous étions dimanche, et qu'il fallait ne pas oublier la messe, même sur la route, elle ne devait l'oublier.

Elle récita le crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu’après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés ;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Une fois fait, elle fit signe à son compagnon qu'il était temps de reprendre la route, il serait bientôt arrivés. Elle grimpa sur Nava et le lança au trot..
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Autour du feu

Assise à la place qu'elle s'était choisie, bras tendus vers l'avant pour se réchauffer en attendant d'en savoir plus, elle reporta à nouveau son attention sur Thylia qui se faisait doucereusement consoler par Ashrei.

" Comment je vais ?... Ma foi bien mieux que toi. Mais même si les blessures ne sont pas visibles à l'oeil, je reste néanmoins blessée et affectée par les attaques que vous avez subis et ce sans que nous ne puissions rien y faire"

Franceska accompagnait chacune de ses paroles de gestes emplis d'une intense nervosité. Ses doigts grattant le sol, se refermaient à chaque fois sur quelques cailloux ramassés qu'elle venait sitôt jeter dans les flammes qui continuaient à s'élever devant eux.

Détournant le regard de la petite assemblée, son ouïe fine ne lui faisant que rarement défaut, elle pressentit que quelqu'un s'approchait. Son instinct la fit alors se retourner soudainement prête au cas échéant à réagir, main se refermant sur la dague qu'elle portait , tenue en son étui de cuir sur le haut de sa cuisse.

Cependant ses doigts se furent décrisper rapidement voyant venir au devant d'eux l'imposante silhouette du Géant qu'était Keith tandis qu'il laissait s'abattre sur le sol un énorme sanglier avant de s'éloigner.

Sans rien dire, Franceska glissa ses doigts dans l'embrasure de son décolleter jusqu'à venir déloger de dessous son corset une petite fiole contenant un peu de mirabelle qu'elle avait déniché. Ôtant le bouchon de cette dernière elle la porta à ses lèvres, relevant coude et menton. Après quelques gorgées savoureusement avalées elle tendit le bras de l'avant pour en proposer à qui voudrait :

"Quelqu'un est-il interessé ?"


Ses azurs parcoururent alors l'assemblée...
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Sol regardait Frances chevauchant devant elle et son Hongre le sourire aux lèvres... Elle avait accepté son invitation de la suivre et se laissait guider...

Perdues dans ses pensées, elle laissa son esprit divaguer au grès des derniers mois de son existence... elle avait côtoyé tant et tant de girouettes haut perchées enfermées dans leur grande suffisance, persuadées de détenir la vérité plus surement qu'Aristote encore.

La vérité un bien grand mot, si étroitement lié au pouvoir... La vérité est un pouvoir pour celui qui la détient aussi surement que celui qui a un pouvoir peut se l'approprier, la transformer... s'absoudre... voilà le fin mot... qu'il est facile de ne point écouter lorsqu'on ne veut point entendre...

Tous ses autres férus de leur pseudo prestige, auréolés de leurs couardises légitimant leurs abus par la seule évocation d'un titre ou d'une fonction... Tous ses autres la dégoutaient au plus au point.

Elle ne voulait plus faire partie de se monde où plus important que la vie du plus grand nombre importait la réussite de quelques uns.

Tout à ses pensées l'Amazone c'était laissée distancer et les paroles de Franceska la pressant d'accélérer le pas, la ramenèrent à la réalité du moment.

Le feu, infime lueur au loin, grossit rapidement dans leur champ de vision, et elles ne furent bientôt qu'à quelque pas.

Sol sauta à terre et suivit son amie, saluant les ombres qui à présent avaient un visage et resta quelque peu en retrait.

Son regard se posa sur celle qu'on nommait Thyllia, grimaçant en comprenant ce que la donzelle avait subi. Présumée coupable, punie avant même d'être jugée... Comment la peur de perdre ses attributs pouvait il faire préméditer un acte si barbare. Comment la charge si élevée soit elle, pouvait justifier de tels abus.

Un sourire se dessina à nouveau sur le visage de l'Amazone lorsque Keith arriva fièrement déposer un sanglier au pied du feu... La bête était de belle taille et n'avait pas dû être simple à maîtriser... Elle s'approcha de lui et glissa un « bravo » à l'oreille du géant...

Puis elle vint s'assoir en tailleur auprés de Frances, et toujours silencieuse, prit une rasade du chaud breuvage que proposait la belle.
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Angel écouta ses amis et compagnons de route, de ses yeux verts émeraude, il contempla les flammes dansantes et les braises rougeoyantes…

- « Il y a des choses que le très haut pardonne mais que nous, nous ne pouvons faire… Les autorités ont déclaré par décret, une interdiction de venir en citant nos noms, mais sans prendre la peine de nous prévenir…Quand j’ai demandé preuve à leur médiateur et Archidiacre sur le fait que cette liste soit composée sans même l’ombre d’une preuve. J’ai pu discourir avec lui mais il me semble qu’il avait que pour rôle de demander, mais de ne pas répondre… Surement due à son affiliation familiale qui a ce que j’ai pu constater en taverne, ont l’insulte facile pour des nobliaux… »

Il prit une bonne lampée de son breuvage, pensant aux siens torturés sur les routes par des soldats qui on perpétrer cette infamie…

- « Le sang à couler, sur une simple calomnie sans fondement… Il est impensable que justice ne soit pas faite en ce bas monde… Comme dirait un ami… Tuez les tous et Aristote reconnaitra les siens… Tout comme je citerai la loi du Talion… Œil pour œil… S’il faut, je vais demander à avoir le col blanc munie d’une croix rouge, signe des croisés qui ont pour but de protéger les pèlerins sur les routes de leurs croisades… Mais quoi qu’il en soit, ça n’en restera point là… »

Angel tourna son visage vers la jeunesse active qui s’emporta sur les actes vils, et reprit doucement la parole :

- « Ne soyez pas hâtif, chaque chose arrive à qui sait attendre… »

Il savait que le dossier fournit a son éminence était sans équivoque, sans même l’ombre d’un doute, il sourit en caressant la garde de son épée… Bientôt pensa t il… Bientôt…

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La jeune femme, d'apparence douce, mais dont le fond des yeux révelait à ceux qui osaient s'y plonger, une dureté étonnante pour ses 22 ans, avait été horrifié par les récits rapportés par ses compagnons.

Un massacre avaient ils commenté.

Une boucherie pensa-t-elle...

Lacheté, sorcellerie, traîtres d'aristode, était ce cela symbôle de Lorraine? La mirabelle leur a t elle monter à la tête au point de les rendre si fous? Plus peureux les uns que les autres? Pourtant l'alcool rend courageux à ce qu'il parraît.

Déjà depuis longtemps elle était convaicue que rien de vallait une bière d'abbaye, aujourd'hui plus encore, elle se fît le serment de ne pas toucher à cette maudite potion Lorraine.

La veille en taverne, Lefier l'avait convié à les rejoindre à leur feu de camp. C'est avec plaisir qu'elle s'y rendrait.

Elle décida de laisser son brave étalon en paix à l'écurie de Vaudemont. Ils revenaient tout deux d'un long chemin et il avait sans aucun doute fourni plus d'efforts qu'elle!

"Suis la fumée" lui avait dît Lefier.

Chelsy leva ses yeux verts. Heureusement pour elle, le ciel était dégagé. De petits nuages s'élevaient au milieu de la forêt.

"Cela doit être par là" pensa-t-elle.

Un doute subsistait quand le vent vînt lui souffler à l'oreille. Un doux murmure, comme une caresse, souple telle la main d'un homme dans sa nuque. Elle se laissa aller à fermer les yeux quelques instants.

Plus de temps à perdre, le signal avait siffler en elle, jamais la brise ne lui mentirait.

Quelques temps plus tard...



Le silence... discrètement Chelsy s'avançait... Avant de franchir l'orée de la clairière elle voulait s'assurer être au bon endroit.

Deux hommes au centre. L'un d'eux pris la parole. Voix ferme et rassurante, pas inconnue ... Angel. le meilleur du pire.

Toujours silencieuce et respectueuse de l'assemblée qui se tenait là, elle s'avança. Quelques regards fusèrent vers elle mais personne ne broncha, tous trop absorbé par le discourt de leur meneur.

Elle même l'écouta réciter et le voir finir en caressant son épée ne laissait pas l'ombre d'un doute sur la sentence à venir.

Le regard émeraude d'Angel croisa le sien, comme dans un miroir elle eût l'impression de croiser ses propres yeux. Mais ceux d'Angel laissaient filtrer une envie de froide vengeance.

Elle ne put se détacher de lui, figée par tant de colère...