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RP 5rue du bois, la cachette dorée de Myriam11

Myriam11
Elle descendit du chariot, courut vers Aziliz les larmes aux yeux...

Hooo...Aziliz, tu es là je pensais que plus personne ne viendrait me voir, mais au fond de mon coeur je savais bien que tu nous retrouverais. Je ne sais plus ou j'en suis...viens, faisons demi-tour, j'ai beaucoup de choses à te raconter. Je vois que les chiens t'aiment eux aussi. Mais prends garde à tes habits, ce sont de gentilles brutes, très poussiéreuses .
Elle embrassa sa filleule avec tant de joie que les larmes coulèrent de ses yeux si fatigués...Le cheval rebroussa chemin, calmement, c'est ensemble qu'elles poussèrent le portillon...une bouffée de joie envhahi son coeur.
Je suis fatiguée Aziliz, ces dernières journées m'ont achevé. Tiens, prends Clément, il est mort de fatigue, je tourne depuis un moment dans le village, espérant trouver refuge. Mais c'est vrai que j'ai une maison...Max rentrera peut être un jour.
Elle sourit tristement...Max.

Le courage revenait...sa filleule, son rayon de soleil était près d'elle. Aziliz n savait pas à quel point Myriam tenait à elle...tant de fois elle avait réussit à la faire sourire, à remonter son moral si bas lorsque Max était à l'hospital...depuis tant de mois. Elle avait deux rayons de soleil...Clément et Aziliz.
Aziliz
Tiens, prends Clément, il est mort de fatigue, je tourne depuis un moment dans le village, espérant trouver refuge. Mais c'est vrai que j'ai une maison...Max rentrera peut être un jour.

Aziliz se retrouva avec Clément à moitié endormi dans ses bras, elle emboîta le pas à Myriam et remontèrenet l'allée menant à sa chaumière.

- Tu sais Myriam si tu veux tu peux venir un peu chez moi avec Clément et tes chiens, moi ça me gêne nullement, ma maison est en dehors de la cité, ça te changerait les idées, ici c'est devenu irrespirable par la faute de certains et certaine, elle poussa un long soupir mais laisses les dire, Aristote veille sur nous et nous protègera de toute cette méchanceté gratuite, fais comme moi ignore les, et puis Max va bientôt revenir et tout ceci ne sera qu'un mauvais souvenir elle la regarda pleine de tendresse envers celle qui l'avait toujours soutenu depuis son arrivée.... tu sèches tes larmes j'ai dans ma besace une belle fouace qui ne demande qu'à être dévorée alors qu'attendons nous

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Myriam11
Elle regarda Aziliz avec tendresse, cette dernière tenait Clément dans ses bras, pauvre petit bonhomme qui ne comprenait pas mais qui ressentait la détresse de sa mère...Myriam regarda la demeure aux volets clos...puis inspirant un grand coup, ouvrit la porte ...les volets, les fenêtres.

-Merci Aziliz, tu es plus qu'une amie pour moi, tes paroles sont justes, apaisantes. Grâce à toi j'ai compris que partir ne servait à rien, bien au contraire. C'est ce qu'ils cherchent. Viens, entrons, il me semble avoir entendu le mot fouace

La jeune femme fit entrer tout le monde, Aziliz savait la raisonner, Max allait revenir...son coeur le sentait. Myriam avait toujours été trop impulsive, regrettant souvent des actes pris trop hativement, sous le coup d'une émotion trop forte...Maintenant elle se sentait plus sereine.
Elle tendit une chaise à Aziliz, rangea quelques affaires puis s'affaira autour de la table...la fouace sentait si bon.
-Tu as un coeur en or Aziliz, je te remercie de ton offre mais je crois que je vais sagement attendre Max ici. J'ai encore tant à faire, je dois aussi penser à Clément qui a besoin de son père. Elle sourit à sa filleule....Je vais faire chauffer un peu d'eau pour préparer une bonne tisane, puis nous attaquerons cette si belle fouace
Le calme était revenu dans son esprit...elle se sentait sereine. Oublier les dernières heures...c'était chose faite.
Max_premier
Le gamin courrait à perdre haleine, remontant le quartier des Ambuleurs et passant les remparts, se retrouvant dans la rue du bois. On aurait dit qu'il avait vu le diable en personne. Faut dire que de voir l'état du petiot, l'avait secoué.

Il en avait reçu des roustes dans son enfance mais là, ceux qui avaient fait ça, avait pris le petiot comme un sac de farine pour s'entraîner c'était pas possible.

Il s'engagea dans la petite allée du 5 et tapant à la porte, se mit à crier.


M'dame Myriam, m'dame Myriam... c'est M'sieur Max il est revenu et euh... m'dame Myriam vous z'êtes là ?


Il se tordit le coup pour voir par la fenêtre mais se méfiait des deux gros chiens, ils étaient gentils normalement mais bon, quand leur patronne était là...
Myriam11
Aziliz était partie depuis longtemps, elle en profitait pour tout ranger...Clément dormait tranquillement dans la chambre. Tout à coup elle entendit des cris à la porte...
Myriam ouvrit, se trouvant nez à nez avec un gamin qui semblait fort essoufflé...elle finit par comprendre ses paroles.


Bonjour mon gars, calme toi donc. Que dis tu ? Max est de retour ?Il lui semblait être dans un rêve, son tendre Max était enfin de retour...Myriam avait envie de serrer l'enfant dans ses bras tant elle était heureuse...

Attends moi là, je reviens. Elle rentra, cherchant une piecette dans une de ses poches , ressortit et la tendit au gamin qui repartit aussitôt...
Max_premier
Le gamin n'eut pas le temps de réagir qu'il se faisait attraper et serrer dans les bras de la dame, il laissa faire, c'était pas désagréable, elle sentait bon.

Mais quand il la vit repartir, il allait crier à nouveau, mais elle revint avec une pièce, par habitude il croqua dedans puis en souriant.


M'ci m'dame mais euh... vot'Max là... il a un soucis enfin c'est surtout le ptiot qu'ils ont trouvé et il veut pas que vous veniez mais euh.. il a dit de faire chauffer de l'eau et de préparer sa chambre que vous comprendrez.


Lui il comprenait rien, pourquoi il avait sa chambre, c'était comme chez les nobles peut-être, dormaient pas dans le même lit, mais bon, s'en fichait, fallait qu'elle sache la dame que le marmot il arrivait.

Vous savez m'dame, le petiot, il est bien mal en point, il n'a presque plus un endroit de frais et il doit souffrir le pov, même moi j'ai jamais reçu une rouste comme ça. Bon allez moi je me sauve. Salut m'dame.
Myriam11
Le gamin s'était retourné...ses yeux affolés fixaient le sol . La rouste qu'avait pris l'enfant l'avait vraiment secoué.

Ne t'inquète pas mon grand, j'ai bien compris le message. Je vais faire chauffer de l'eau. Max doit aider cet enfant, je sais qu'aider les autres est vital pour lui. C'est pour cela que je l'aime tant.

Myriam regardait le jeune garçon avec inquiétude...il avait si peur.

Et dis bien à Max que je ne bougerai pas d'ici, qu'il ne s'inquiète pas.

Elle rentra, le gamin partait, Myriam savait qu'une fois de plus elle resterait seule avec Clément...Une habitude pour elle maintenant, elle avait choisi, Max avait sa demeure...elle avait la sienne...mais l'amour avait prit le dessus, depuis longtemps...Clément en était le fruit.
Une pensée traversa son esprit ...le mariage qui approchait. Enfin ils pourrraient vivre tous les trois...
Un petit cri à l'intérieur, un rire, Clément s'amusait avec Pépita...La jeune femme embrassa son fils et commença à penser à la cérémonie...
Le cheval de bois offert par Irella et Anorion attendait...Elle le posa près de son fils.
Clément pouvait maintenant s'y assoir...tout en tenant l'enfant, Myriam attendit sa réaction...Un éclat de rire joyeux, elle fit balancer le cheval de bois...doucement, très doucement....
Myriam11
Clément était maintenant couché, un sourire d'ange aux lèvres...il dormait.
Profitant du sommeil de son rayon de soleil, Myriam remit des draps immaculés sur son lit...Le regard reveur, avide et impatient, elle s'allongea...Un rêve, des rêves ...Max. Le sommeil avait gagné, la jeune femme s'était endormie.
Dans la grande pièce, le chaudron commençait à chanter...
Myriam11
Elle fut réveillée par la chaleur d'une petite main caressant son visage...Clément s'était à nouvau levé seul et avait réussi à atteindre le lit de sa mère.

-Mon Dieu, Clément, tu vas finir par te faire mal. Il est urgent que je demande à ton père comment faire pour trouver un lit ou tu ne risques pas de te faire mal si tu tombes. Elle souleva l'enfant, le serra dans ses bras...Clément était encore si petit, un bébé qui avait découvert comment se déplacer, un bébé si tendre...un petit Max. Myriam sourit en le regardant ramper sur le lit...

-Allez viens mon amour, maman a du travail. Le grand jour arrive, le temps passe vite. Bientôt papa restera avec nous pour toujours, enfin presque, lui aussi a un travail. Clément la regardait avec ses grands yeux coquins, il ne comprenait surement pas...quand il entendit le mot papa, un grand sourire illumina son visage d'ange.

Ils se dirigèrent dans la grande pièce, Clément devenait lourd...elle le posa près du cheval à bascule et se mit à l'ouvrage. Le mariage approchait...le plus beau jour de sa vie. La jeune femme se mit à chantonner...c'était devenu si rare chez elle. La joie était enfin revenue dans son coeur.
Max_premier


Arrivée d'un enfant toujours le 24 août

Les voilà arrivés avec mille précautions, la journée était bien avancée et l'on commençait à voir le ciel rosir. Heureusement pour l'enfant, il ne pleuvait pas et il ne faisait encore pas froid mais l'humidité du soir n'allait pas tarder.

Max, poussa le petit portail du pied et alla jusqu'à la porte d'entrée qu'il clencha sans tarder. Un léger grincement et voilà l'étrange cortège arrivant dans la petite maison, par l'étroit couloir, ils passèrent dans la grande pièce principale.


Oh ma belle tu es ici et Clément aussi
. Il regarda en souriant son fils se tenir maladroitement contre le cheval à bascule. Il n'avait pas le temps de s'extasier malheureusement, son sourire s'effaça en pensant à son léger fardeau.

Myriam, tu as compris ce qu'il t'a dit le gamin ? Nous avons amené un jeune garçon Chéchant qu'il dit s'appeler mais à part qu'il ait été abandonné quasi mort, nous ne savons pas grand chose. Tu as préparé le petit lit ?
Il tira légèrement sur le brancard de fortune entrainant avec lui les hommes qui l'aidaient et Irella qui fermait le chemin.
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Myriam11
La porte s'était ouverte sur Max et le petit homme qu'ils tiraient sur un brancrard ...Elle fit entrer tout le monde, regardant derrière elle si Clément n'était pas tombé.

-Bonjour mon amour, Messires, Dame Irella entrez vite. Cet enfant a vraiment l'air mal en point. L'eau est chaude, comme tu l'as demandé. Tu connais la demeure, puis je t'aider ? Le petit lit est prêt, Clément l'a abandonné depuis quelques jours, il préfère le mien, j'ai changé les draps, tout est propre.
Son inquiétude se lisait sur son visage...pauvre enfant, la vie était si cruelle. Pourquoi...l'enfant ne méritait pas cela. Elle pensa à son fils.
Myriam s'avança pour ouvrir la porte de la chambre, Max semblait épuisé...l'enfant ne bougeait pas.

Max, que puis je faire pour t'aider? Je suis bouleversée, cet enfant semble si mal.

La misère, la cruauté était partout, décidant de réconforter les braves hommes et Irella, elle fit demi-tour pour préparer un léger repas...Max avait aussi besoin de reprendre des forces. Elle le connaissait si bien...il ne pensait jamais à lui, toujours aux autres. Il devait manger...reprendre des forces.
-Je reviens Max, Dame Irella, venez donc avec moi, vous semblez épuisée. Je vous trouve si pâle. Max va s'occuper de l'enfant, nous les rejoindrons dans un instant. Buvez donc cette infusion.
La jeune femme sourit tristement à Irella...Clément se promenait sous la table, elle le prit dans ses bras puis le posa délicatement sur les genoux de Dame Irella. Le sourire de son fils allait peut être la détendre...un instant.
-Buvez cette infusion Dame Irella, je suis persuadée que vous irez mieux, ensuite nous irons rejoindre Max et ces braves hommes .
Son regard se posa sur le chaudron...l'eau était bien chaude. Elle pensa à Chéchant...Max allait le sauver.
-Dame Irella, vous reconnaissez le cheval à bascule? Dit-elle en souriant...
Lantarius
Lantarius suivait, faisait, puis ils arrivèrent chez une dame, et déposèrent l'enfant dans le lit.

Lantarius s'empara d'une chaise, s'assied et s'essuya le front avec son mouchoir.
Max_premier


Bien des jours plus tard

Max avait porté dans ses bras Myriam chez elle depuis la cave de l'auberge, elle n'avait pas repris connaissance.

Son corps meurtri se battait mais son âme elle, restait inatteignable et pourtant il faisait de son mieux pour la motiver.

Sans cesse, dès qu'il le pouvait, il venait lui faire faire des exercices pour que ses muscles ne perdent pas toute leur tonicité. Il la lavait, la nourrissait à la petite cuillère d'une sorte de bouillie très liquide, la seule chose qu'elle avalait par réflexe sans doute mais son corps lentement jour après jour maigrissait et il ne savait combien de temps elle tiendrait ainsi, tant que son esprit ne voulait pas revenir parmi les vivants, son corps subissait.

Pendant les bains, il la caressait, l'embrassait et pleurait aussi, il lui parlait aussi sans arrêter ses massages, ses encouragements.

Le malfrat était loin maintenant, il le savait, il aurait pu aller demander de l'aide mais quelque chose le retenait, comme s'il savait qu'elle n'aurait pas voulu qu'on la voit ainsi, amoindrie, meurtrie et peut-être qu'ainsi, il portait lui aussi sa croix, car il ne pouvait s'ôter de la tête sa part de responsabilité dans cet acte barbare, tout simplement par son absence à ses côtés à ce moment là. Plus les jours passaient, plus il était difficile de ne pas dire qu'il l'avait retrouvé mais aussi plus il se confortait dans l'idée, que c'était mieux ainsi.. il ne voulait pas faire pitié et voir un défilé de gens qui n'arrangerait rien à l'affaire.

Seule Alpaïde par force avait été mise dans la confidence avec pour ordre de ne rien dire. Elle avait bien compris à son regard, qu'il valait mieux respecter ces directives et était repartie à son travail, tête basse. Il n'avait pas le temps de s'apitoyer sur ses amitiés, il verrait en temps et en heure pour racheter ses fautes là aussi..

La journée, il courait nourrir ses bêtes, faire son travail quotidien et tenta pour donner le change quelques retours au milieu des autres villageois pour des animations du village, toujours écourtées sans pouvoir donner d'explication.

En attendant, les jours se succédaient aux nuits et celles-ci étaient à peine plus réconfortantes, car l'oreille aux aguets, il ne dormait pas profondément et le matin, ses yeux cernés ne pouvaient que démontrer sa grande fatigue sans avoir le choix de changer quoique ce soit. Seul le temps lui donnerait réponse à ses espérances et il maintenait comme il l'avait entendu à l'église, les quatre bougies allumées. Une pour la paix, l'autre pour la foi, la troisième pour l'amour et la quatrième l'espérance.

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Max_premier
Ce matin là, Max venant pour s'occuper de Myriam la trouva avec un air détendu, apaisé. Les yeux fermés, elle semblait sourire.

Il la regarda souriant lui aussi, lui releva une mèche de cheveux et quand sa main, toucha son front, il trouva sa peau si froide. Tout d'un coup, comme un coup de poignard, il comprit... il comprit que ce sourire était parce-qu'elle ne luttait plus.

Il la pris dans ses bras, sentant le parfum de ses cheveux et la tint serré contre lui ne retenant plus ses larmes qui s'écoulaient, intarissables. Il entendit un cri dehors, celui de Pépita la fidèle chienne qui hurlait, sentant que sa maîtresse n'était plus et pendant un long moment ses propres cris la rejoignirent. Il la tenait serré contre lui se balançant comme pour mieux imprégner son corps de ce pauvre corps torturé.

La brume matinale maintenait la maison isolée et la lumière qui en découlait s'étiolait lentement comme les minutes, les heures qui suivirent sans qu'il puisse savoir combien de temps.

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Bradwen


Le 24 Octobre 1458 au soir, après avoir rendu visite à Basine dans le quartier des ambuleurs marchants


Bradwen arrivait enfin en vue la maison de Myriam. Le soir était déjà tombé. Heureusement, la lune éclairait suffisamment les rues de Montmirail pour que Bradwen puisse se retrouver sans peine.

Sur place, le paysan put constater que la rue du bois semblait déjà endormie. Aucune lumière n'éclairait les fenestres des maisons, aucun bruit particulier ne se faisait entendant... et la maison de Myriam ne faisait pas exception.

Jetant un coup d'oeil par les fenestres, Bradwen n'y vit que les ombres qui régnait à l'intérieur de la maison. Pourtant Basine lui avait dit que Max devait estre là... mais de traces de vie icelieu, il n'y en avait aucune.

S'approchant de la porte, Bradwen frappa.


Max, vous estes-là ?... Max, vous m'entendez, c'te Bradwen Max ! J'suis passé chez vous et on m'a dit qu'j'pourrions vous trouver icelieu. Z'estes là Max ?.... Max ?
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