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[RP] Geôle mon amour

Thoros


ooh toi qui m'a fuis si longtemps et à qui j'ai fait la cours des mois durant !
Enfin tu me fait part de tes faveurs ! Et je vais pouvoir gouter à tes charmes delicats que seuls les connaisseurs savent apprecier à leur juste valeur !
O prison tentatrice, sussure tes mots doux à mon oreille attentive !
Enlace moi de tes murs protecteurs, tandis que les etoiles berçeront mon repos !
Ô cachot ! Tant souhaité et si rarement atteint, ta poesie et tes silences charmeurs !


Je crois qu'il est utile de revenir quelques heures en arrière pour comprendre cette ode decalé, alors que Thoros campait à l'exterieur de la ville, pas trop loin et avec une discretion toute..relative..
Il élaborait les plans de sa future armée flambant neuve..
et attendait avec impatience les evenements du soir, trepignant, jubilant..
Alors qu'il se substentait en soirée, il tendit l'oreille stoppant tout autre mouvement..
Les epées..il les entendait..de nouveau, s'entrechoquer..et les cris..ça avait commencé..
Il ne pouvait faire autrement que de rester simple spectateur, doté de l'ouïe comme unique sens, ce qui se revelait un tantinet frustrant.
Il resta toute la nuit immobile, dans le froid vivifiant à ecouter le fracas des armes, enfler, croitre jusque leur apogée..
puis les bruits de combats finirent par s'estomper..laissant la nuit aussi calme qu'elle ne l'etait auparavant..c'est vers ce moment la que Thoros s'endormi malgré lui, tombant de fatigue..

Reveil brutal le lendemain, comme une epave il avait dormi jusqu'à midi..et ne s'eveillait pas vraiment de façon naturelle..
Une lourde botte l'avait retourné , et alors que dans un sursaut, un reflexe desesperé il tenta de se saisir de son epée, il sut qu'il etait trop tard..
Deux gars, problablement des gardes à juger leur aspect, le menaçait en jurant et ricanant comme des betes.
Toute resistance etait vaine et Thoros n'etait de toute façon pas en mesure de tenter quoi que ce soit, il obtempera donc, legerement perplexe..y'avait apparemment un probleme..

Encadré par les deux costauds de service ne prononcant mot, ils retournerent vers la ville, ou il pu voir l'etendue du carnage.
Des corps inertes jonchaient les sols, des blessés etaient soignés en urgence..Des Alençonnais hagards regardaient sans comprendre..

Un soupçon d'espoir lui revint alors que parmi les victimes aucun ami ne semblait apparaitre..

Puis son trajet se termina dans les cachots de la capitale..Il s'en doutait un peu à vrai dire..
On le jetta dans un espace glauque mais spacieux,
avec un pichet d'eau croupie et un quignon de pain moisi.
Il était seul, des interrogations encore plus fortes le submergerent, ils etaient passés où bordel ?
L'incertitude le rongeait et il ne pouvait qu'attendre sans savoir..

Ce qu'il fit, vautré sur sa paillasse..bah oui tant qu'à faire..
puis sentant l'ennui poindre du fait de son inactivité..il passa en mode "poirier" ça l'aidait à reflechir..enfin c'est ce qu'il aurait prentendu à qui voulait l'entendre..

Et à ce moment, les clés cliqueterent dans la serrure..
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Mon passé ne regarde que moi...et la moitié des policiers du royaume..
Nicolas.df
Pom pom pom... le borgne avait la satisfaction du travail accompli. Certes, il avait les doigts douloureux à force de coucher ses verdicts sur parchemins pour les archives du tribunal, mais que représentaient quelques ampoules face au plaisir d'avoir rempli une prison ? C'était d'autant plus agréable qu'il avait plutôt l'habitude de les vider, en tant qu'avocat du Dragon. Passer de l'autre côté de l'imposant bureau devant lequel il avait si souvent plaidé n'était donc pas pour lui déplaire.

C'est par conséquent suivi d'une belle file de nouveaux pensionnaires enchaînés, escortés par plusieurs gardes, qu'il descendit aux cachots en fin de journée. Normalement, le meneur de l'Hydre devait déjà s'y trouver, car l'indélicat n'ayant pas daigné honorer le tribunal de sa présence, il avait fallu le faire quérir par deux malabars. Nicolas eut la bonne surprise de découvrir que le colosse croupissait effectivement sur la paille humide. Enfin croupissait... à sa manière, qu'un saltimbanque n'aurait pas reniée. Un fin sourire étira les lèvres du magistrat éphémère lorsqu'il s'enquit des impressions du prisonnier.


Bien le bonjour, sieur Thoros. J'espère que notre hospitalité vous sied ? Si ça ne tenait qu'à certains, vous seriez en train de découvrir une fosse commune de l'intérieur, mais vous avez de la chance, je suis un juge clément. Pour éviter que vous ne vous ennuyiez durant votre captivité, je vous ai amenés quelques camarades...

Et de s'effacer, pour laisser les geôliers pas tibulaires mais presque pousser les captifs à l'intérieur.

Dépêchons, messieurs dames, j'ai à faire ailleurs.
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Miramaz
Résignée la rasée se laissait traîner du tribunal aux geôles sans protester, à quoi bon quand s'indigner, pour l'heure autant conserver ses forces, les trois jours de cachots seraient suffisamment éprouvants sans aggraver son cas auparavant. De toute façon, subissant encore le contre-coup de son ivresse, faiblarde et sans armes elle n'aurait pu faire grand chose même avec toute la volonté du monde.

Coup d'oeil à ses co-condamnés, un léger sourire qui s'esquisse, au moins elle ne serait pas seule cette fois-ci, la cellule serait surpeuplée, remercions la bonté alençonnaise pour ceci. Ils pourraient toujours s'occuper entre eux, plutôt que se défouler sur la vermine infestant les lieux.

Le juge s'efface, les gardent les poussent, les voici découvrant le spectacle d'un blond marchant sur la tête, au sens propre pour une fois. Mira s'écroule dans un coin, appréciant l'inconfort de la paille humide, détaillant un instant l'agencement de leur nouvelle demeure avant de soupirer.


'Soir l'blond,
ton public est là..z'avaient peur qu'tu t'ennuies sans doute..


Demi-sourire, et recroquevillement dans le coin le plus sombre du cachot, observation de l'installation des autres en se demandant dans quel état ils allaient en ressortir. Presque ravie d'en voir certains, agacée de devoir rester enfermée avec d'autres, et complètement effrayée devant le nombre de rousses et demi-roux l'entourant. Si elle en sortait sans trop de dommages, elle aurait de la chance...
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Thoros
Il resta en position, lorgnant à sa droite, et vit un borgne, oui un borgne, ce qui n'inspire pas la confiance et laisse envisager les plus tragiques issues.

Un peu de flegme pour repondre aux amabilités courtoises declamés

Ah bien le bonjour mon brave, je suppose que vous etes le domestique de cet Hostel privé ?
Je vous remercie pour la spontaneité et la fraicheur de votre accueil, j'ai néanmoins quelques requetes à vous soumettre.
Sachez bien que je prend mon lait du matin chaud, je trouverai horripilant qu'il fut une seule fois servi tiède et quitterai sans remord votre maison.
Je le desire également rehaussé d'une pointe de rhum et servi avec du miel, car tel est mon bon plaisir.

Si vous pouviez egalement me quierir un jeu de tarot, quelques rideaux en fines dentelles, un lustre de cristal et un quator de discoureurs philosophiques je vous saurai gré.


Au derniers mots de "n'a qu'un oeil" Thoros sourit de tout ses crocs .

Aah très bien fidèle et serviable ami ! excellente initiative que de conduire des troubadours jusqu'à ma loge ! J'espère qu'ils me divertiront à satieté.
Je vous ferai part de leur performance.


Puis fouillant dans son mantel il retira une poignées de pièces de bronzes qu'il balanca aux pieds de Nicolas

Tiens manant ! Et maintenant laisses moi disposer du confort de ces lieux en paix, tu peux disposer !

Miramaz apparu dans l'encadrement de l'ouverture.

ah oui effectivement, une femme à barbe chauve ! quel entrée en scène le spectacle promet d'etre grandiose !

Et une première phrase assassine qui risquait d'animer la cellule bien comme il faut !

le mot "juge clément" petarada à ses oreilles toutefois..et il cru deceler..ce je ne sais quoi..qui avait perturbé le plan..et très vite, avec une pointe d'inquetude il se demanda si Nabel pourrissait dejà dans un cachot voisin à cause de lui..

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Mon passé ne regarde que moi...et la moitié des policiers du royaume..
Pikka
"rohhh tu m'lâches toi hein !!!" regard noir au garde sur la gauche.... p"tit marchage "involontaire" sur le pied de celui qu'est à droite ...

tit sourire en coin " z'êtes moches quand même hein ? vous l'saviez ? Pi ..." tatage de bras " c'est aussi mou dans les braies ?"

Secouage de tête, dépitée la blonde ...elle était dépitée ... " bordel ! 1000 écus pour des miches de pain et du poiscaille que j'ai même pas vendu le poiscaille !"

grognement et paroles assasines " sont tous comme vous les alençonnais ? Pauv' alençonnaises ...."

Solidement maintenue entre les deux garde chiourmes, la Fauch sortait du tribunal, direction les geôles. Sa mauvaise humeur jamais entamée avait enfin de bonnes raisons de s'exprimer et entre grognement, ralement et ronchonnement, elle trainait la patte, gigotant entre ses gardes, ne voulant surtout pas leur faciliter la tâche.

" Mais m**** ! j'vais pas m'tirer hein ! voulez qu'j'aille où ? sont tous au trou alors j'vais y aller hein !"

cliquetis dans la serrure, grincement de la porte qui s'ouvre ... coup d'oeil au truc qui a rendu l'jugement " dites ca s'voit qu'z'avez qu'un oeil ! z'êtes pas doué hein !"

Tit coup d'oeil dans la suite royale qui leur ait réservée " ah ben z'êtes que deux ! "

Un r'gard en coin à la rasée tassée dans l'ombre de la geôle.

"bon c'bon lâchez moi bande de sangsues !"

D'un pas las et resigné, la blonde se dirigea vers l'blond , se pencha pour se mettre la tête dans l'même sens que lui " dis t'vas bien ? t'tout rouge !"

affalement sur la paillasse non loin du blond " 1000 ecus bordel thoros et en plus on va moisir ici !"
Passionpomi
Elle l’avait promis durant le procès, sa conduite aux geôles se fit musclée…

La distance qui séparait la salle du tribunal de l’infâme geôle qu’elle redoutait tant n’était étendue que d’une centaine de petits mètres et pourtant elle fut bien trop longue pour les oreilles et la peau des gardes marqués à jamais de cris tonitruants et de morsures parfois imprégnées jusqu’au sang… Elle les avait prévenus…

Les insultes - en breton bien entendu - résonnaient encore dans le couloir quand le « convoi » arriva devant la porte de la geôle commune… Là la jolie brune se tût d’un coup, secoua ses bras pour en écarter les gardes et marcha fièrement la tête haute afin de pénétrer dans leur nouvelle demeure.
Soufflant sur les mèches rebelles de sa chevelure désormais en bataille, elle fixa le borgne d’un air froid qui ne lui ressemblait pas, de celui que l’on peu arborer lorsqu’un bouleversement s’impose, celui des grandes décisions…
Elle montra Thoros - ou plutôt le poirier démentiel - du doigt sans quitter le borgne du regard…


Vous voyez cet homme là bas ? Priez le ciel pour un jour avoir les facultés de le comprendre, et priez surtout pour que vos illusions cessent de vous voiler la face ! Vous tomberez de haut et alors là, peut être vous ressentirez le regret…. Sauf qu’il sera trop tard…

Sans en attendre de réponse, elle rejoint un coin de la cellule et se laissa glisser doucement contre le mur en soupirant… La bataille l’avait affaiblie et ce séjour n’arrangerait pas les choses…
Thoros
Thoros se sentait mieux de les voir debarquer, en vie..coincés comme lui mais en vie..
et il était heureux de ne pas avoir eté isolé, le temps passerait plus vite, sans conteste..


Il se tourna vers Pikka qui avait adopté la même posture que lui, les yeux dans les yeux à quelques centimetres l'un de l'autre..

Tu sais Pikka..Alors qu'on se retrouve si proches l'un de l'autre, sur ce lit à nous regarder..
Tandis que je sens nos coeurs battre à l'unisson..ton souffle chaud caresser agréablement mon visage..


Je me dis que..

Se redressant légèrement, passablement enervé :

Mais bordel de chiure de cancrelat quelqu'un va il se decider à me dire qu'elle fut l'issue du combat au lieu de faire les zouaves et de squatter impunement MA paillasse à MOI ??

Se laissant retomber, son calme revenant aussi vite qu'il ne l'avait quitté:

Et puis je vous previens je ne supporte pas d'autres ronflements que les miens.

S'adressant plus specialement à Pikka, ptet parce qu'elle s'était bien vite vautré juste à coté de lui:

Hum t'es du genre à prendre toute la place ou la cohabitation est possible ?
Nan pasque tout les cotés de la paillasse c'est mon coté quand même !
Mais bon..si faut partager, ma grandeur d'âme s'en accomodera aisement.

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Mon passé ne regarde que moi...et la moitié des policiers du royaume..
Pikka
Toujours la tête à l'envers, Pika zieutait l'blond.

Elle l'écouta déblatérer ses .... co***** les yeux qui s'agrandissaient au fur et à mesure !
" bordel Thoros t'es tombé sur ...." Pas l'temps d'finir sa phrase que l'blond prend une position plus orthodoxe pour continuer son discours ....

Un ton plus adéquate !

Pika se redressa à son tour et regarda l'blond, tit sourire en coin
" 'tain t'm'as fait peur l'ancien ! j'te croyais tombé cinglé avec tout c'que t'vois ! parler d'coeurs à l'unisson et d'souffle chaud ! Mais t'es malade !"

Soupire de soulagement " pis gueule pas comme un veau qu'a perdu sa mère hein ! on les a 'crabouillé ! qu'est ce que t'crois !!! t'as une belle troupe de dégénérés mais t'as vu ? ils ralent mais ils assurent hein !"

sourire de satisfaction qui s'efface presque aussitôt alors que la blonde s'installe confortablement sur la paillasse " Thoros ... encore une en moins !!! t'rends compte ? ma collec bordel !!!"

Gros soupir avant d'zieuter l'blond en coin " quoi ton côté ??? t'partages hein !!! ça caille ! ça pue et c'moche alors au moins tu m'laisses un bout d'ta paillasse ! et si t'ronfles j'tassomes !"

Tit sourire innocent et la v'la qui s'installe de tout son long, poussant un peu l'blond " j'te laisse une place si t'veux !"
Vassilissa
- Oranges, mignardises, pâtiss'ries...

Cheveux au vent dans les rues de la ville, la Blonde gueule comme un putois. Robe rouge, tablier blanc comme neige et épée au placard, elle est l'Innocence réincarnée en Alençon. Son petit panier d'osier est rempli de tartines et de confitures, et elle se dirige, en petits bonds joyeux, vers les murs de la prison.

- Oranges, mignardises, pâtiss'ries...

Au ras du sol, enfin, les barreaux attendus. Zieutage à gauche, à droite, nul garde n'était en vue. Elle s'accroupit devant le premier soupirail.

- Hep ! Psssssst ! Thoros ! J'vous ai apporté quelques p'tits...
- BLURP

Relent de vomi et de pisse, qui lui heurtent la narine de plein fouet. elle recule et plisse les yeux, pour mieux distinguer dans la pénombre un vieux moche et tout poilu qui lui sourit avec une dent en moins.

- Euh, non, c'est une erreur... J'me suis trompée d'numéro...
- T'es sûre, beauté ?

Elle recule, manquant trébucher sur son panier garni. Grogne, jure, et essuie d'un revers de main fébrile son immaculé tablier. C'est qu'il ne fallait pas qu'elle perde sa belle couverture ! Ah, d'ailleurs...

- Halte là ! On ne s'approche pas des prisons ducales !

- Mais je vais voir ma grand-mère, lui porter cette petite lime et puis une affiche du Che*...
- Ah ! Tant que vous ne venez pas pour nos prisonniers...
- Hiiiiiiiii (cri de la hase apeurée) ! Des prisonniers, messire ? Des brigands, des malfrats ? Que Tristote m'en protège !
- Vous faites bien, ma p'tite dame... Allez, bonne journée.

Elle reprend son souffle tandis qu'il s'éloigne. Attend un peu, fait quelques pas.

- Vass ? Vass ?

Enfin, ceux sont eux. Elle se jette à terre et se colle aux barreaux :

- C'est bon, vous êtes tous là ? Quoi ??!!! Pikka, pousse toi d'cette couche... Nan mais de quel droit... ? Mais c'est l'orgie, là d'dans !

Ronchonnements de règle et humeur de rigueur, elle passe les tartines :

- Ah ça, pendant que ça se marre tranquille au fond du trou, il faut qu'y'en a qui triment... On s'bat encore, en ville, savez ? Enfin... C'était avant que la mairie ne tombe... Aujourd'hui, forcément... Serez bientôt sortis ? Nan, c'est pas qu'on s'ennuie, sans vous, mais...

*oui, je sais, je sais...
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Mon cœur est l'Hydre, avis aux amateurs !
Miramaz
La Rasée n'avait pas bougé de son coin, observant ses compagnons s'installer, riant aux discours ubuesques du blond, grognant devant l'invasion de Pikka ou surveillant du coin d'l'œil l'état de faiblesse de Passi.
Mine de rien, Mira commençait à apprécier ce ramassis de dépravés, qui faisait de l'armée du blond un joyeux bordel-voire un bordel tout court la plupart du temps-, elle les supportait jusqu'à en devenir associable, incapable ensuite d'en apprécier plus d'un à la fois, et ainsi de suite chaque jour.
Pourtant enfermée ici, l'envie de s'enfuir de cet insupportable cloaque qu'était Alençon, augmentait d'heure en heure, pas loin de la rendre folle, une seule envie la tenaillait, s'échapper : de la cellule et surtout d'la ville...
Les heures passèrent jusqu'à ce que du mouvement près du soupirail attira son attention, une tête connue qui se pointait, 'tention v'là la minouche.


- C'est bon, vous êtes tous là ? Quoi ??!!! Pikka, pousse-toi d'cette couche... Nan mais de quel droit... ? Mais c'est l'orgie, là d'dans !

Ah Minouche on t'attendait, t'as pensé à l'alcool surtout?
T'viens nous r'joindre? Ça manquait d’blonde un peu..
Fais pas attention derrière...c'comme d'hab...on s'mélange
On peut t'laisser l'blond s'tu veux..ou un autre de ton choix..


Ricanement, sourire en coin et main qui se tend pour attraper la bouffe avant les autres, et surtout pour espérer choper une bouteille...N'écoutant pas le reste des paroles, l'avait raté les premiers assauts, la suite lui importait peu pour le moment. Il lui fallait juste sa dose pour continuer à supporter les autres, promiscuité parfois bien agréable parfois moins...

T'nous a ram'né quoi d'autre d'intéressant? deux ou trois alençonnais pour passer l'temps?
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Attila_caligula
[Lendemain matin, au chanteclerc]

- BOURGOOOOOOOOOOOGNE!


A coté du vicomte braillant à tue tête pour appeler le room service, une tête aux cheveux aile de corbeau grimace et ferme hermétiquement les paupières, comme pour mieux ne pas entendre.

- BOURGOGNE! MES BRAIES NEUVES! Nous avons conférence au sommet ce matin!"
Puis il se tourne vers l'endormie et d'une voix adoucie:
- Edlweiss, madame ma femme, dormez. Puis apprêtez vous de vos plus beaux atours avant de me rejoindre en salle du Conseil Insurrectionnel. Nous allons procéder a d'importantes dispositions ce jour.

Le Leu tapote affectueusement une fesse dénudée sur laquelle des marques roses de morsure sont encore visibles. Un instant plus tard, l'Ysengrin s'habille sous l'oeil goguenard de son sergent qui s'égare avec régularité sur les courbes pâles de la jeune femme.

[Geoles Alençonnaises, quartier de haute sécurité]


- Place marauds, je viens voir mon client Thoros pour les affaires que vous lui avez foutues sur le dos. Et accessoirement nous tiendrons Conseil Insurrectionnel restreint où nous dessinerons de concert les lignes directrices de ce duché laissé à vaux l'eau par vous autres, incapables fonctionnaires royaux!

Le Leu s'enfonce dans les noirceurs cthoniennes des prisons ducales; ayant déjà fréquenté l'endroit il trouve rapidement la suite de Thoros.
Aimable spectacle qui s'offre à lui: Thoros déjeune de pâtisseries encore fumantes tandis que Mira le rase et que Pikka le coiffe. Par le soupirail, Minouche achève la livraison de brioches dorées et de pots de confiture en souriant.


- Monsieur mon client bonjour! Je vois que vous êtes convenablement traité, même si le personnel semble un peu rustique. Votre affaire est très simple et ressemble trait pour trait à celle opposant Caius Brutus à Cesar. Autant dire que nous avons déjà gagné, pour peu que vous sachiez manier le poignard. Nous disons "Mort au Tyran" n'est ce pas? Et nous appuyons bien là où ça fait mal. Une légère torsion du poignet ensuite, telle que nous l'enseigne la jurisprudence.
Passons donc à la suite, puisque votre cabinet restreint est presque au complet. Nous devons voir aujourd'hui l'état des troupes, ainsi que faire le point sur nos réserves d'or, préparer quelques animations pour le peuple, vous savez, le vieil adage "Panem et circenses", et nommer une ambassade qui ira recevoir la reddition des usurpateurs.
Par quoi voulez vous commencer?

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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac
Edlweisss
[Dans une couche douillette et encore chaude d'une nuit torride]

- BOURGOOOOOOOOOOOGNE!

Crénon d'un montagne enneigée!, ouvre à demi un oeil et grogne un instant.
Court l'instant , faut pas pousser.
Quelle idée de se lever à pas d'heure aprés une telle nuit et en plus il hurle.
Va falloir qu'on cause mon époux, se dit elle encore en une fraction de seconde. Et en plus il fait froid!!
Où donc donc est cette fichue peau de bête?


- Edlweiss, madame ma femme, dormez. Puis apprêtez vous de vos plus beaux atours avant de me rejoindre en salle du Conseil Insurrectionnel. Nous allons procéder d'importantes dispositions ce jour.


Elle grommelle encore quand il lui tripote la fesse droite. Non mais oh! là je dors, cri intense mais interne et silencieux... Trop fatiguant de s'exprimer à c'te heure.
Enfin le silence salvateur, le Vic et le room service parti, la chaleur de la couche et un repos bien mérité.

Mais où donc va t'il chercher toute cette énergie.. questionnement furtif avant les limbes.


[Quelques heures plus tard]

Elle s'étire, se découvre, trop chaud à présent.
Elle se lève et découvre la chambre, farfouille et fouille de ci de là.
Un frisson sur sa peau nue.


Il est temps de t'habiller Edl!

Elle avait prit l'habitude de se parler à elle même et à voix haute. La solitude pour compagnon de vie plus souvent qu'à son tour offrait quelques travers.

Hum .. que m'a t'il dit encore avant de partir .. elle lève les épaules, rien d'important certainement.
Elle cherche ses habits avant de s'exclamer.


Je prendrais bien un bain moi! et puis .. s'observe sans complaisance , hum.. va me falloir trouver de quoi faire passer ses bleus, il est plutot vigoureux le Vic!

Ses habits ramassés , elle les jette sur la couche.

Bon d'abord s'habiller et ensuite partir à la recherche d'un baquet pour mon bain ... Tant qu'a jouer à sa p'tit femme autant profiter du confort s'il y en a!
Nicolas.df
Ah, ça... mais on ne pouvait plus vivre en paix ! Le garde qui vint le trouver le tira d'une période de méditation profonde, dont il sortit en bougonnant un "grumf" assez peu élégant. Il écouta l'exposé pataud d'une oreille distraite, plus tiraillé par la faim après une bonne sieste que par le récit des dernières lubies hydriques. Toutefois, à la mention du petit homme chafouin et velu, ainsi que d'un petit-déjeuner subrepticement glissé, son oeil s'illumina. En un rien de temps il fut sur pieds, devançant d'un pas vif son escorte jusqu'aux geôles. Effectivement, on ne s'ennuyait guère dans les sous-sols du château ! Mieux, on magouillait avec ardeur en s'empiffrant. Le borgne fit un signe à deux mastards pour qu'ils ouvrent la porte et déblaient ce qui se trouvait immédiatement derrière, paille humide, bras et vêtements -vêtements ? C'est vrai qu'il y avait comme une petite odeur d'amour... est-ce que l'Hydre était également le nom d'une pratique impliquant plusieurs têtes ? La question méritait d'être creusé. Mais assez de digressions. Il se signala d'un raclement de gorge, que le leu ne sembla même pas remarquer. D'une toux plus forte... noyée dans la verve de son discours. Va pour le beuglement.

Gentes dames et demoiselles, gentils damoiseaux... BONJOUR !

Bien, il avait un peu d'attention. Pas beaucoup, la majorité des prisonniers continuant à vaquer à leurs occupations après lui avoir accordé à peine un regard, mais un peu tout de même.

J'espère que vous avez apprécié la nuit, et que les pratiques bestiales ayant laissé une trace olfactive n'ont pas empêché trop de monde de dormir. Monsieur Caligula, alias le sans-couilles ou court-doté, je suis ravi de constater que vous trouvez plus de plaisir en compagnie de la fange à palabrer que face à un homme d'honneur à régler des différents à l'épée, mais passons. Vous n'êtes pas sans savoir qu'ici, c'est la prison ducale, et qu'on n'y entre pas comme dans un moulin. Je vous prie donc de sortir avant que quelqu'un de moins délicat ne vous fasse sortir... à moins que vous ne me passiez quelques brioches et un peu de confiture. Auquel cas une négociation pourra être envisagée.

Après tout il était mieux ici qu'à répandre la sédition dans les rues, et puis flûte, des brioches et de la confiture, tout de même, ça ne se manquait jamais !
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Vassilissa
Maintenant allongée au milieu de la rue, le visage collé tout contre les barreaux, la Blonde ripaille gaiement avec ses compagnons. Les bouteilles qui passent de mains en doigts avides ont tout pour faire frémir un honnête douanier. Les têtes volent déjà loin au dessus des nuages, dans un monde où enfin on leur ficherait la paix. Et perdue dans son rêve de douce liberté, Minouche fredonne.

- Guett'eup, stend'eup, mes frères... Don't guiv'eup ze faill't...

Mais tout plaisir a une fin, comme on dit. Et tandis que la voix du Vicomte soulève dans leurs coeurs des envies de révolte profondément enfouies sous les litres de bière, un olibrius vient. S'agite, gesticule, comme s'il était chez lui. L'oeil rond et stupéfait, la Blonde le regarde faire. Ce qu'ils sont agaçants, ces "je m'crois tout permis". Gâcher un déjeûner par d'aussi sots discours... Heureusement celui-là a quelqu'atouts pour lui... Imaginer le Leu sans couilles et court monté est d'une réjouissance folle.

- Messire, vous n'valez pas grand chose dans un panier de crabes, mais aujourd'hui j'ai pas envie d'vous en tenir rigueur. T'nez, v'la un bout d'brioche, festoyez avec nous...

Elle tend la brioche et, tandis qu'il la saisit, refuse de la lâcher :

- Par contre, si possible, avant de juger-là la valeur d'ma cuisine... J'veux entendre les témoins. J'sais qu'ce n'est guère votre habitude, mais c'est moi qu'ai la confiture. Alors c'est sans appel.

Elle lâche le petit pain et s'en désintéresse, trop occupée encore à rêver d'un vicomte écourté d'ses atouts. Elle se marre comme un âne, toute seule dans la rue, accrochée aux barreaux qui la séparent d'eux tous. Elle ne peut s'empêcher de penser, là encore... que même la fange au cou ne les arrêtera pas. Zombies de l'aventure, ils se relèveront quand le moment sera venu. Plus dingues encore, et surtout plus forts. Toujours plus forts.
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Mon cœur est l'Hydre, avis aux amateurs !
Novaly
Après moult hésitations, Nova avait finalement consentie a aller rendre visite a ses camarades du moment, en taule. Rétissante a l'idée d'entrer dans cet endroit qu'elle avait su jusque la éviter malgré son métier risqué, elle n'avait pu résister a l'envie de voir sa blondasse derrière des barreaux. Il était jouissif pour elle d'imaginer sa compère de longue date, enfermée dans une cellule moisie, a ronchonner encore plus qu'a l'accoutumé.

D'un pas alerte et léger, elle pénétra dans les geôles en tachant de se retenir de rire. Il fallait au moins qu'elle attende d'être face a Pikka avant de la narguer. Elle eut tout de même le déplaisir de devoir soudoyer les gardiens afin qu'ils la laisse passer, mais cela ne la contraria qu'un bref moment. Payer pour un tel spectacle était encore assez supportable, et de toute façon elle comptait récupérer son bien a sa sortie, en délestant habilement les deux nigauds de leur bourse.

Traversée des couloirs de la prison pour finir par trouver ce qu'elle cherche. Dans une cellule crasseuse et puante s'entassait plusieurs de ses compagnons d'armes du moment. Et au milieu de ce petit comité, sa Blonde! Durant une bonne minute, Novaly ne dit absolument rien. Non qu'elle restait muette d'effroi devant le sort réservé a ses camarades, mais elle était certaine que si elle ouvrait la bouche, elle ne pourrait réussir a contenir le fou rire qui montait en elle.

Une fois qu'elle eut le sentiment d'avoir reprit le dessus, elle consentit enfin a parler. Sa voix trahissait malgré tout son amusement et elle n'arrivait pas a faire disparaitre son sourire moqueur.

Salut la compagnie! Alors, z'êtes a l'aise? La chambre te plait Pikka? M'en voulez pas si je reste dehors, z'avez l'air d'être déjà bien entassé! Je vous aurai bien rejoint dans ce charmant endroit, mais les autorités Alençonnaise n'ont pas jugé utile de m'offrir des vacances aux frais de la princesse. J’espère que vous en profité bien!

Hilarde, la Saleté se délectait des regards noirs que lui lançait sa Faufau, enrageant probablement devant la chance insolente de son amie.

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