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[RP] Quand les charrettes n'en font qu'à leur tête...

Cebyss
Son amoureux occupé dans son bureau comme souvent, elle s’ennuyait et avait passé la soirée à la taverne. Une taverne pleine ! Voila bien longtemps que la brune n’avait pas vu ça. Heureusement que Klan avait agrandit et encore ça se bousculait à la porte. De nouvelles têtes, d’anciennes et même de plus anciennes encore qui étaient de retour.

Le retour d’Arthur, ancien lodévois et ancien maire, avait enchanté notre tavernière, lui rappelant avec plaisir ses débuts chancelants à la mairie de Narbonne… souvenirs.

Souvenirs plus que biens arrosés ce soir là… Une soirée, agréable, gaie où les choppes avaient défilées sans qu’on les voit vraiment et les tonneaux s’étaient vidés sans crier gare.

L a soirée touchant à sa fin, Cebyss quelque peu grisée, se leva en s’accrochant au comptoir, le regard un peu flou. Pourtant il ne lui semblait pas avoir tant bu… Il fallait rentrer maintenant… Il devait l’attendre et allait commencer à s’inquiéter. Elle salua ses amis encore présents et s’approcha comme elle pu de la porte.

A peine sortie et sans vraiment comprendre ce qui se passait, elle tomba à la renverse dans une charrette, heureusement pleine de foin qui se trouvait là… Décidément ces nouveaux engins… Qu’est ce qu’elle faisait là cette charrette !!!

Jupe par-dessus tête elle mit quelques secondes à réaliser ce qui venait de lui arriver. Elle remit sa jupe en place et se releva en s’appuyant sur les coudes regardant autour d’elle en souriant bêtement, du foin plein les cheveux, l’air frais de cette fin de soirée ne lui ayant pas fait retrouver ces esprits. Ne trouvant pas la force sur le moment de sortir de cette charrette, elle se laissa finalement retomber sur le dos, les yeux perdus dans le ciel étoilé, un sourire aux lèvres. Ses yeux pleins d’étoiles finirent par se fermer doucement et la belle s’endormit dans la douce odeur du foin.

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Castelreng
Il est des soirs où l'abus de l'alcool rend mélancolique et d'autre où le fait d'avoir bien bu fait que l'on part dans des délires sans même s'en rendre compte. C'est dans ce cas dernier que l'esprit embiéré de Castelreng se trouvait.

Sorti de taverne alors que tous étaient partis, il chantait à tue tête une chansonnette qu'il est bon de ne pas fredonner à nouveau. L'équilibre précaire, il s'appuya un instant contre la porte, laissant ses yeux s'habituer à l'obscurité et avisa que la charrette qu'il avait acquise mais revendu à Cricri - de ça par contre, il ne se rappelait - était là bien garée devant le Feu des Vestales. S'en approchant, il se dit qu'il avait bien de la chance, que ce moyen de transport était fort bien conçu. De bonne taille, flambant neuf, et emplis à souhait de foin dont l'odeur agréable lui montait aux narines.

Un sourire de satisfaction se dessina sur ses lèvres à l'idée que cette fois il n'aurait point à marcher, voir s'égarer, pour rentrer chez lui. Sourire cependant qui se figea en constatant que le valet qui devait le tirer jusqu'à demeure n'était nul part.


Gné ! Papotib!!
maugréa t-il en se penchant légèrement en arrière, prêt à s'installer confortablement. Un pas et demi en arrière - le demi pour stabiliser l'homme - Il fit le tour de la charriote comme si il allait voir apparaitre comme par magie le valet.

Corne de bouc !! J'vais lui apprendre à lui.... Grogna t-il. Déjà un plan germait dans sa tête à l'envers. Il empoigna les bras du véhicule, le redressa, raffermit sa prise et partit en courant tout en zigzaguant.

La lune pour seule éclairage, le bruit des roues tournant sur les pavés de la rue très silencieux à cette heure avancée, Castelreng ne savait où il allait, mais y allait quand même en chantant à tue tête.


Si vous voulez un' fille
Un' fille à marier
N'allez pas la chercher
Au bourg de Paramé
Comme un con
Ah! marie-t-on là les filles
Ah! marie-t-on là les gars

N'allez pas la chercher
Au bourg de Paramé
Car moi j'en ai pris une
Et j' suis ben emmerdé
Comme un con

La premièr' nuit d' mes noces
Avec ell' j'ai couché

J'y pass' la main su' l' ventre
J'ai senti l' gosse bouger

Je m' retourn' contr' le mur
Et me mets à chialer ...

Ne pleur' pas mon p'tit Pierre
Parc' que j' t'ai cocufié

J' t'achèt'rai un' bell' vache
Un' vach' ben encornée

J'y couperai les cornes
Et je t' les f'rai porter

On dira dans l' village
V'là l' cocu d' Paramé

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Socrate86
La nuit commençait a envahir les ruelles de la citée, quand notre ami ,un peu mois sobre que d 'habitude,lui qui ne buvait jamais ,décida de rentrer chez lui.

Il n 'était pas ivre mais heureux, il venait de recevoir de bonnes nouvelles et donc avait un peu arrosé celle ci.

Le fond de l air était anormalement doux pour cette saison et Socrate parcourait les pavés de Narbonne ,riant et souriant comme un idiot.

La nuit était calme, et les ruelles déserte , enfin le pensait il ,au loin ,un homme chanté, pas trés bien d ailleurs ,et le cliquetis de roues lancées a grande vitesse ,plus le chant de l 'inconnu ,tous cela faisaient un bruit qui monté en puissance et arrivé a ses oreilles


bin c est quoi ce tintamar?? ya des gens qui dorment ??
Cebyss
Les jambes pendantes sur le côté de la charrette la brune dormait à poings fermés. Un petit sourire aux lèvres elle rêvait à cette agréable soirée ou à toute autre chose, allez savoir… en tout cas elle dormait, quand un bruit qui lui sembla d’abord lointain commença à la tirer de ses songes.

Bon sang ! Il semblait que son lit bougeait, comme si elle s’était endormie sur un bateau ! Impossible elle était bien dans son lit… où était elle allée ce soir ? Dans un demi-sommeil elle essayait de rassembler les pièces en vain… Et ce bruit qui l’empêchait de réfléchir…


Citation:

J' t'achèterai un' bell' vache
Un' vach' ben encornée

J'y couperai les cornes
Et je t' les f'rai porter

On dira dans l' village
V'là l' cocu d' Paramé


Qui pouvait bien hurler ainsi ?? Elle ouvrit soudainement les yeux, les étoiles dansaient dans le ciel, mais oui elle bougeait !! Elle se retrouva rapidement assise au milieu de la charrette, la tignasse en broussaille, pleine de foin, à regarder autour d’elle l’air hagard.

Le bruit… le cliquetis des roues sur les pavés de la rue et cette voix… fausse et enivrée… Ses yeux s’habituant peu à peu à la pénombre elle fini par reconnaitre l’auteur de ces maux…


Castel !!! Qui t’a dit de me tirer dans la charrette !!! Et puis qu’est ce que je fais la d’ailleurs ? Où tu m’emmènes ? Arrête ça tout de suite !!!

Comment elle s'était retrouvée dans une charrette... ça restait encore un mystère, elle s'accrochait fermement aux rebords afin de ne pas basculer tant la charrette était peu stable, espérant que l'ivrogne qui la tirait l'avait bien entendu...
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Castelreng
Il allait de droite à gauche. La rue qu'il traversait était en pente douce et il ne tirait plus la charrette mais était poussé par elle. Cela ne l'empêchait pas cependant de chanter à tue tête, sa voix faisant écho dans la ruelle endormie.Il ne perçu donc pas que quelqu'un, quelque part, se plaignait de ce tintamarre dont il se ne rendait compte et pour cause !!!!

L'ivresse avait quand même du bon quoi qu'on en dise. Cordas se sentait l'âme joyeuse et cela ne lui était arrivé depuis des mois et ce, même en avalant moult bouteilles de mirabelles, prune et autres eaux de vie.
Sa chansonnette terminée, il s'apprêtait à en entonner une autre lorsque, dans la brume de son esprit aviné, lui parvint une voix disant :


"Castel !!! Qui t’a dit de me tirer dans la charrette !!! Et puis qu’est ce que je fais la d’ailleurs ? Où tu m’emmènes ? Arrête ça tout de suite !!!"

Gné !!! pa potib !!! la fille de Paramé connaissait son prénom ? ????
Sur le coup de la surprise il stoppa net, se prenant la charrette dans les reins, le forçant à se remettre en route mi marchant mi courant. Il aurait voulu se retourner pour voir à quoi ressemblait cette donzelle de Paramé, ne comprenant pas comment elle avait pu se matérialiser.
Sa cervelle ne parvenait plus a travailler, c'est tout juste si il se souvenait être en train de tirer sa charrette qui n'était pas à lui en plus. Il se demandait donc qui pouvait bien être à le pousser si fortement, pourquoi la fille de sa chanson lui demandait de s'arrêter alors qu'il était clair qu'il ne le pouvait pas puisqu'une chose maléfique, sans doute, était à le forcer à avancer de plus en plus vite.


Pourquoi t'es pas restée dans la chanson ???? Et c'est toi qui me pousse comme ça ?? Haha !!! je sais !!! si je chante autre chose tu vas disparaitre !!

Le convois zigzaguait de plus en plus, le bout de la rue se terminait par un virage sur la gauche, Castelreng ne se rendait bien sur pas compte du danger de la situation. Il entonna donc une autre chanson de son répertoire, étant certain ainsi que la fille de Paramé disparaitrait.

Citation:
J'm'appell'Alphons', j'n'ai pas d'nom de famille,
Parc'que mon pèr'n'en avait pas non plus,
Quant à ma mèr', c'était un'pauvre fille
Qui était née de parents inconnus.
On l'appelait Thérès', pas davantage,
Quoiqu'non mariés, c'étaient d'heureux époux ;
Et l'on disait quel beau petit ménage,
Que le ménage Alphons'du Gros Caillou !

Après trois ans, ils eur'nt enfin la chance,
Vu leur conduit', leurs bons antécédents,
D'pouvoir ouvrir un'maison d'tolérance
Et surtout cell'd'avoir eu quatre enfants.
Sur quatre enfants, Dieu leur donna trois filles
Qui ont servi dès qu'ell's ont pu chez nous ;
C'est que c'était une honnête famille,
Que la famille Alphons'du Gros Caillou !

Tout prospéra, mes soeurs aidant ma mère
Car elles eur'nt vite fait leur chemin ;
Moi-même aussi, et quelquefois mon père
S'il le fallait, nous y prêtions la main.
La clientèle était assez gentille,
Car elle avait grande confiance en nous ;
Ils s'en allaient disant ; quelle famille,
Que la famille Alphons'du Gros Caillou !

Moi j'travaillais dans la magistrature,
Le haut clergé, les gros officiants,
J'avais pour ça l'appui d'la préfecture
Où je comptais aussi quelques clients.
J'étais si beau qu'on m'prenait pour un'fille,
Tant j'étais tendre et caressant et doux
Aussi j'étais l'orgueil de la famille,
De la famille Alphons'du Gros Caillou !

Y avait des jours, fallait être solide,
Et le quinze août, fête de l'Empereur,
C'était chez nous tout rempli d'invalides,
De pontonniers, d'cuirassiers, d'artilleurs.
Car ce jour-là, le militair'godille
Et tous ces gens sortaient contents d'chez nous ;
Ils se disaient quelle belle famille,
Que la famille Alphons'du Gros Caillou !

Au-dehors nous comptions quelques pratiques
Ma mèr'servait les Dam's du Sacré Coeur,
Mes soeurs servaient Madam'de Metternich,
Mon pèr'servait la Maison de l'Emp'reur.
La clientèle était assez gentille,
Puis on avait grande confiance en nous
Et l'on disait : "Quelle sainte famille
Que la famille Alphons'du Gros Caillou"

Maint'nant ma mèr's'est r'tirée des affaires,
Moi j'continue mais c'est en amateur ;
Mes soeurs ont tout's épousé des notaires
Mon père est membr'de la Légion d'Honneur,
De notr'vertu la récompense brille
Et si notr'sort a pu fair'des jaloux,
On dit tout d'mêm'c'est un'belle famille,
Que la famille Alphons'du Gros Caillou !

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Cebyss
L’hurluberlu qui hurlait à l’autre bout de la charrette ne tourna même pas la tête quand elle lui cria dessus, mais quand elle stoppa net la brune tomba une nouvelle fois à la renverse, les quatre fers en l’air dans le foin. Elle eut à peine le temps de se relever que brusquement l’ivrogne reparti au pas de charge en chantant de plus belle et elle se retrouva une fois de plus la tête dans le foin.

Mais il est fou !! Tu veux me tuer où quoi ??

Ballotée de gauche et de droite, notre deuxième ivrogne agrippée comme elle pouvait et surtout où elle pouvait, avait l’estomac et le cœur qui commençaient à se retourner… Bon sang elle allait finir par être malade… Il fallait le faire arrêter, la charrette allait finir par basculer, elle prenait de la vitesse dans la pente de la ruelle et il ne pourrait bientôt plus la maîtriser. Et lui… il chantait !!!

Ne sachant que faire, elle regardait le virage en bas de la rue arriver à vive allure, mais quoi faire pour arrêter cet… Son regard allait de gauche à droite cherchant comment arrêter cette fichue charrette, l’air frais et les violents soubresauts commençant à la dégriser, quand elle avisa un manche qui dépassait du foin à l’arrière de la charrette. A quatre pattes et à tâtons elle alla voir ce qu’elle pourrait bien faire avec… UNE FOURCHE… Une mauvaise idée en tête (mauvaise… pourquoi mauvaise ?^^), elle revint de la même manière à l’avant de la charrette.

A genoux elle empoigna à pleine main le manche de la fourche et visa tant bien que mal le postérieur de son kidnappeur et profitant d’une petite accalmie des bosses de la rue, se penchant tant qu’elle pu sans tomber, elle piqua d’un bon coup le fessier « ennemi » du bout de la fourche… Voila qui allait surement faire arrêter la charrette et faire taire notre troubadour...

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Castelreng
Bin elle était encore la fille de Paramé !! Pourtant il avait bien cru s'en être débarrassé le temps qu'il avait entonné une autre chanson. Pourquoi elle était pas partie ? c'était plus elle qu'il chantait et là, en plus elle était à le traiter de fou et à dire qu'il voulait la tuer ??!? Crénom d'un p'tit bonhomme ! Elle avait rien compris ou quoi ?? C'était pas lui l'Alphonse du gros cailloux de la chanson pis il avait rien à voir avec cette fille de Paramé ! Et quand bien même ? Qu'ils se débrouillent tous les deux, la Paramé et le Gros Cailloux, lui il avait assez à faire avec cette chose qui le forçait à courir.

C'était là les pensées nébuleuses de Castelreng, tirant toujours sa charrette s'en parvenir à aller droit. Le virage n'était plus très loin et il ne l'avait toujours pas vu. Voulant une fois pour toute se débarrasser de l'intruse, il se dit que la meilleurs façon serait de chanter cette fois une chanson à faire rougir une fille de joie.


La dingue de cul en revenant de Nantes..
La digue du cul en revenant de Nanteuuuuuu
De Nantes à Montaigu la digue la digueuuuuuu
De Nantes à Montaigu La digue du cul

La digue du cul Je rencontre une belleuuu
La digue du cul Je rencontre une belleuuu
Qui dormait le cul nu La digue, la digueuuu
Qui dormait le cul nu LaaaaHahahahhahhahaha....


Une violente douleur lui arriva nette dans le fessard, une piqure, non plusieurs piqures!!! lui brûlèrent l'arrière train, il en lâcha la charrette, plaçant ses deux mains sur ses fesses, en perdit l'équilibre grâce au coup donner par le deux roues en pleine descente et se retrouva allonger de tout son long, face contre terre, le nez coincé entre deux pavés à beugler comme un veau qu'on égorge.

Hahahahha............... ça fait maaaaaaaaal


Il ne s'était pas même rendu compte qu'il était passé sous la charrette qui poursuivit sa course en prenant encore plus de vitesse. Au bout de ce qui lui parut des heures mais qui en faite peut se résumer en quelques grosses minutes, il réalisa que pour se relever il devait commencer par s'ôter les mains du postérieur, qu'ensuite il fallait les placer à plat au niveau des épaules et qu'en poussant un bon coup il se retrouverait très certainement à genoux.
Tentative...
tentative....
Au bout de trois ce fut la bonne, il était dans la position du prieur.
Un pied se remettant sur le sol, une horrible douleur dans la fesse....
Une position précaire...
On ne demandera pas comment il finit néanmoins par se relever.
Regardant à droite, puis à gauche....
Se retournant maladroitement....

Elle était plus là ? !!! Elle avait disparu ?

Qui??? la fille ou la charrette qu'il tirait ???

De ça, mieux valait pas lui poser la question car il était bien incapable d'y répondre. Tout ce qu'il voyait là c'est qu'elle avait disparu...

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Cebyss
A peine son forfait accompli qu’elle se rendit compte de sa bêtise, car son stratagème d’ivrogne n’eut pas du tout l’effet escompté… Contrairement à ce à quoi elle s’attendait, au lieu d’arrêter la charrette, il la lâcha dans un grand cri pour se frotter les fesses et soudain… disparu...

La charrette livrée à elle-même prit de la vitesse, et notre brune n’eut même pas le temps de voir arriver le virage au bas de la rue. C’est à ce moment là que chacun prit une trajectoire différente… la rue suivi son chemin sur la gauche, la charrette fit un violent virage sur deux roues vers la droite et Cebyss, elle, continua tout droit dans un interminable vol plané…

Il lui sembla rester suspendu entre ciel et terre un temps infini, pourtant la scène ne dura surement que quelques secondes, et elle fini par retourner à la terre ferme, enfin la terre… Elle se retrouva subitement plonger dans l’eau glacée d’une mare… Elle n’eut même pas le temps de crier, la fraîcheur la saisie totalement et elle tentait de se débattre pour sortir au plus vite la tête d’eau. Elle se retrouva assise au milieu de la mare, dégoulinante, l’air hébété, les cheveux plaqués devant les yeux. Elle mit quelques secondes à réaliser ce qui venait de se produire et l’endroit exact où elle se trouvait. Ecartant d’une main, la mèche de cheveux trempés qui lui barrait la vue, elle entreprit de se lever pour sortir au plus vite de cette satanée mare. Il manquait plus qu’elle se retrouve nez à nez avec ces adorables grenouilles qu’elle détestait, mais surtout qui la terrorisait… Totalement enchevêtrée dans sa jupe collante et alourdie d’eau, elle eut un mal fou à se remettre debout, si bien qu’au premier pas, elle replongea la tête la première. Elle commençait à se désespérer devant son impuissance à se sortir de là, au bord des larmes, quand elle aperçu debout au milieu de la rue, celui qui était cause de tous ses malheurs du soir… L’effet de surprise laissait place à la colère et s’est des éclairs dans les yeux qu’elle finit par se relever. Debout, au milieu de la mare, les bras ballant d’impuissance, elle fulminait…

Castel !!!!!!!!!!!!!

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--Fantomitas


Il observait, scrutait le moindres gestes , écoutait les moindres paroles bien installé en haut de son observatoire....Mais rien ,pas un bruit ,le silence.

Fantomitas était déçu,les habitants de la nouvelle auberge avaient abandonné bien vite, ils l 'avaient privé lui et Fantomette de son jeu favori .
Tourmenté les pauvres mortels.

C' était donc résigné ,que lentement il allait repartir hanter d autre lieux quand tout a coup, un son ce fit entendre a l'extérieur de la maison, un bruit qui amplifié a fur a mesure qu il se rapprochait...

Un homme chantait ,faux d ailleurs ,puis une femme c était mis a hurler cela suffit a attiser la curiositée de Fantomitas qui traversant les murs épais de la maison ce mit a la recherche des auteurs de ces bruits nocturne.

Survolant les rues sombres de la ville il partit ,explorant chaques ruelles ,chaque porche jusqu a tomber face a un sir dans un état d ébriété avancé tirant une charrette dans la qu elle une femme hurlée , vociféré et injurié le pauvre bougre qui lui n entendait rien.

La femme planta une fourche dans le posterieur de l individu ce qui eu pour effet de lui faire lacher les bras de la dite charrette la laissant livré a elle meme,dévalant la rue en pente et prenant de la vitesse.



Fantomitas éclata de rire , enfin de l action et pourquoi ne pas y mettre un peu de son grain de sel ? Il en salivait de joie a l avance.
Cricri2
Cricri avait cru entendre une plainte dans la rue et il lui semblait reconnaitre quequ'un elle lui dit :

Hé l'affreux va voir nous sommes toujours à l'auberge !!!

Puis elle entendit une voix de fausset qui hurlait à pleins poumons et continua son chemin.

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Merer
[Aux Feux perdu des Vestales…]


Rien n’est jamais plus beau qu’un soleil azuré se couchant sur les flots, c’est le cliché idéal parfaitement réaliste, d’un artiste au regard avisé en arrêt à Narbonne.
Une soirée comme une autre, une fin de journée, ou dans une âme ribaude se rentre un poissonnier.
Mais sur ce chemin, celui qui guide ses pas, un homme, un blondinet, un Capitaine au long court issu d’une marine de barques, se dit qu’un petit tour dans le troquet du coin, pourrait réchauffer sa vieille carcasse salée. Se demandant quand même si ce détour en valait vraiment la peine, la silhouette de la délicieuse Cebyss, entre aperçue à travers les carreaux crasseux de la plus courue des tavernes, fût le point déclencheur d’une soirée funeste.

Ouverture de porte énergique, comme à son habitude, un bonjour/ bonsoir théâtral et le voila servit tel un bon prince par la maire embauchée comme rombière. Rien ne sert de courir, il faut partir à point, et c’est avec plaisir, un plaisir non dissimulé, qu’il avale par gorgée bruyante, des salves de ce breuvage frelaté. Mais voilà, avec le temps qui passe, la taverne se remplit, se réchauffe, côtoyant ainsi la populace de la petite citée.

Il nous manque quelque chose ou quelqu’un pour conclure ce tableau.

Mais oui, bien sur….

….un peu plus tard encore, Messire Castelreng Dict du Cougain, Seigneur du domaine de Cordas fit son apparition. Cet ami, en bon noble se présenta à lui, affichant une moue difforme sur son visage qui en en disait long sur la soirée qui s’annonçait. Heureusement, le blondinet le savait bien, un noble ne vient jamais seul, il est toujours accompagné d’une bourse largement rembourrée de rondelles dorées, et s’il commence à en lâcher par poignée pour trinquer, tous autant qu’ils sont, ils finiront bourrés.

Comme promis et par une évidente évidence, le liquide alcoolisé coule à foison dans le gosier d’amis sans réelle raison. Choppes après choppes, les visages rubigineux des convives étincellent l’établissement, les paroles fusent en tous sens sans vraiment de réelles orientations, ce qui à pour effet de faire résonner à travers le boui-boui et jusque dans la ruelle, des éclats de rire au combien sarcastiques. Cebyss ne laissant pas sa part aux hommes dégaine à tour de bras, les choppes débordantes de mousse. Chacun menant son embarcation au fil d’une soirée vraiment arrosée, une houle sans précèdent malmène nos Narbonnais à tel point que le pauvre Merer, sans éveiller les soupçons, s’extirpe de la nasse à poissons pour vidanger une vessie bien trop pleine. Prenant congé précipité, heurtant au passage les chaises et tables qui s’amoncellent sur un sol se dérobant peu à peu sous ses pieds, il reprend et cette fois sans détour volontaire de sa part, la direction zigzagante de sa petite maisonnée, oubliant par la même, la raison primaire de sa sortie, une sale envie de pisser…

…mais voilà.

La déraison l’a emporté sur la sagesse d’esprit et dame nature ne s’y est pas trompée, pour éviter au cachalot de faire fausse route en s’échouant dans un champs, elle a dressée un escalier de bois juste à la sortie des Vestales. Bien lui en à pris et le pêcheur ne se fait point prier, trop chancelant pour se poser moult questions, trouvant bien au contraire, agréable, la présence de sa demeure si proche. Il avança, telle une poupée de chiffon, le long d’un petit muret qu’il tâtonna pour se guider jusqu'à sa chambrée.


Y-à, hips, du vent, hips, dans les voiles, hips, ce soir !!! Hipsssss !!!!!

S’écria-t-il comme s’il était seul au monde face à l’immensité de la nuit.

Il s’accroupit légèrement pour tâter le plancher et trouva le foin bien à son aise car l’équilibre précaire qui le tenait encore debout, le lâchât soudainement ce qui eut pour effet de lui faire faire un roulé boulé qui le plongea au cœur de cette couche, pour l’heure, tant prisée et sans demander son reste, il laissa son esprit vagabonder dans les bras de Morphée…


[Du rêve…]


Les « cuicui » des mésanges tournoyant dans la prairie, la brise fraîche et humide balayant une terre récemment labourée, la semeuse au loin qui fait danser ses longs cheveux dorés sous un soleil de plomb, voilà c’est le printemps… Merer contemple avec avidité, les formes épurées de la belle dans une étoffe légèrement transparente. Adossé contre un arbre, la tignasse en bataille, les bras croisés, il mâchouille une brindille au goût âpre et sucré, épiant avec malice cette jeune pucelle dont il ferait aisément son souper. Il a l’esprit verrouillé sur cette déesse sans visage, car tournée vers le large, elle nourrit la terre de ses graines prêtes à germer. Elle magnifie le paysage de sa présence et alors qu’il tend la main derrière lui dans le vide, il saisit comme par magie, les rênes d’un puisant étalon. Il y voit là une chance inouïe de faire le beau, il se hisse sur la monture, talonne violement les flancs de la bête qui se lance à travers la prairie, dans un galop effréné en direction de cette femme qu’il voit se rapprocher. Les cheveux au vent, le vent dans les yeux larmoyant sous l’impulsion du canasson, il affiche un sourire enjôleur devant cette damoiselle, qui serre contre sa taille son panier d’osier.

Elle se retourne soudainement, le martèlement des sabots sur la terre meuble la surprend comme une enfant pris en faute.

Elle le fixe de son regard innocent tandis que lui plonge déjà ses braises dans ses yeux qu’il a accaparés. La vitesse augmentant, il feint de retenir l’élan de la bête mais cette dernière passe au grand galop dans un nuage de poussière devant une jouvencelle apeurée. Merer se débat en tirant violement sur les rênes pour stopper sa monture qui n’en fait qu’à sa tête et ne veut obéir…


Mais non de non, veux–tu t’arrêter !!!

Il se retourne dans le désarroi le plus total, sentant par la même l’effroi s’échapper du regard de celle, qu’il y a peu, rendait à mère nature le fruit d’un dur labeur…

[…au cauchemar.]


… une fois de plus, la petite histoire ne se termina pas comme il l’aurait souhaité, le cheval n’était autre qu’un morceau de cuir tanné et roulé sous le foin qui remuait au rythme des chaos de la maréchaussée, le vent soufflait bien dans ses cheveux mais parce que le foin volait en tout sens comme si le ciel lui tombait sur la tête, poussé par une tempête de mer s’abatant sur une digue trop frêle pour en supporter la violence. Sa tête heurtait dans charivari assourdissant le fond d’une carriole qui ne ressemblait en rien à sa propriété, si ce n’est le plancher.
Quand à la semeuse à la robe transparente, elle ressemblait tout a fait a mère-grand dans un mauvais réveil, les cheveux hirsutes, une halène putride à empoisonner tout une colonie de taupe cachée sous une épaisseur non qualifiable de terre. Et ce n’est pas des graines qu’elle semait à tour de bras, mais un manche qu’elle agita avec vigueur devant-elle comme pour repousser l’assaut imminent d’un bélier, défendant son enclot. A, son regard de femme battue, Merer compris que quelque chose ne collait pas, mais « la spirale » dans laquelle il était entraîné malgré lui, lui relançait l’estomac et lorsqu’il voulu saisir le mollet de Cebyss pour lui montrer sa présence et la rassurer sur le fait que si elle avait besoin d’une épaule, elle pouvait le trouver, cette dernier s’envola comme si Aristote la ramenait près de lui.
Une élue parmi les hommes.


Castelllllllllllllllllll !!!!

Une nouvelle glissade sur le plancher de la charrette, dû au virage en épingle entreprit par un attelage fou et le blondinet se retrouve les quatre fers en l’air.
Mais qu’allait- il faire à cette galère ?
Cette fois, malgré son ébriété avancée, la peur le saisit. Il releva la tête pour évaluer la situation qui ne le rassura guère. Il comprit rapidement qu’il était le seul maître à bord et que son état ne lui permettait pas de reprendre le commandement de ce vaisseau fantôme.

Les yeux grands ouvert il cherche une solution. Il faut faire vite le temps presse et il le sait bien, à un moment ou à un autre, ça va faire mal. Il décide donc de prendre le taureau par les cornes, il se dresse courageusement pour affronter le danger, avance à pas de loup pour tenter une mutinerie et reprendre le contrôle du convois quand soudain, il est saisit par l’estomac et projeter en arrière s’écrasant comme un vieux sac à patate sur le pavé trempé.

Le galop disparaît dans la pénombre, il est sonné mais affiche un sourire car au dessus de lui flotte une banderole sur laquelle il peut y lire :


« Narbonne
Où l'amitié y est bonne
Où l'amour se donne
Des louanges je chanterai pour toi, Narbonne »

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