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[RP] La vida es sueño

Mimmome

PROLOGUE ET THEME

Et si tout n'était qu'un songe? Oui, la vie est un songe. Un rêve merveilleux, mais auquel, à la fin, il faut bien réveiller, se réveiller pour voir l'horreur qui nous entoure, la mort, la haine, la guerre. Le roi, en gouvernant reve . Le paysan, en cultivant, rêve. Ils rêvent que leur vie pourra continuer tranquillement jusqu'à la fin des temps. Ou du moins de leur.
[i]Homo fuge!
la vie est bien courte par apport à la mort, et l'immortalité est l'apanage de rares personnes, qui part leur faits ou leur état son passés comme premiers entre plusieurs . Puis, l'homme, n'est il rien d'autre qu'un point au milieu de l'immensité de l'univers?[/i]
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Mimmome
Et si tout n'était qu'un songe? Oui, la vie est un songe. Un rêve merveilleux, mais auquel, à la fin, il faut bien réveiller, se réveiller pour voir l'horreur qui nous entoure, la mort, la haine, la guerre. Le roi, en gouvernant reve . Le paysan, en cultivant, rêve. Ils rêvent que leur vie pourra continuer tranquillement jusqu'à la fin des temps. Ou du moins de leur.
Homo fuge! la vie est bien courte par apport à la mort, et l'immortalité est l'apanage de rares personnes, qui part leur faits ou leur état son passés comme premiers entre plusieurs . Puis, l'homme, n'est il rien d'autre qu'un point au milieu de l'immensité de l'univers?

Ce jour là, l'homme se trouvait à Paris. Il devait accomplir quelques affaires : un peu de laine à acheter, un peu de toiles à vendre. La routine en quelque sorte. Se trouvant dans le bureau de son hotel particulier, il était en train de signer des préavis d'achat et de vente à l'intention des différents pâtres et propriétaires de la région . Quelque chose de commun, le train-train, en sorte. Mais soudain, quelque chose vint troubler cet idyllique paysage.

Un message arriva en effet à la porte . Ou mieux, on toqua à la porte pour faire entrer un message, avec le messager . Chose peu commune, on était ce jour là normalement "fermé", chez les Castello. Le message devait être alors que de la plus grande importance. Il regarda, avant tout, le sceau, dés que le messager lui donna la lettre . L'Académie? Ah bon? Étrange . Mais alors étais-ce? Non, impossible. Il bris le brise-sceau qui trainait sur le bureau, et d'un coup sec, il cassa celui ci pour ouvrir la lettre. Cher Marco Castello, etc, etc etc.... Les paroles qu'il lu ensuite ne lui firent pas le plus grand bien : au contraire . Son sang ne fit qu'un tour. Puis, le drame.

L'homme se leva . Comme pris par un spasme, l'homme s'affaissa aussitot sur le bureau, avant de se relever. Et d'avancer vers la porte. Au mur, un pistolet ( au cas ou, se disait il). Il le pris. Descendit les escalier. Sorti de la maison. Couru dans la rue. Renversa deux passant. Traversa le Pont pour rejoindre le Collège des Cinques Nations ( l'Académie), entra dedans, puis en ressorti. C'était la fin.

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Teodomiro, incarné par Mimmome


[Peu de temps après, à Paris.]


Non loin de là, une voiture, parmi tant d' autres, quoiqu' un peu mieux décorée tout de même, faisait son entrée aux portes de la capitale. Ah, Paris, cet oncle ne lui avait donc pas menti, ses quelques courriers avaient suffit à la décrire à merveille.
Le moustachu, laissait pendre un bras à travers la fenêtre, qu' il avait ouverte, pour amener une brise de fraicheur à cette découverte. Il fut comme fasciné par l' architecture des édifices qui défilaient devant ses yeux, la perfection et la méticulosité de l' artisan lui rappelaient celles des Vénitiens, le style n' étant tout de même aucunement semblable.
Son oncle n' avait pas non plus été cruel quant à l' image qu' il lui avait donné des Parisiennes, à vrai dire, nombre de belles femmes parcouraient les ruelles de la capitale, et le brun, toujours dans sa voiture, ne pouvait s' empêcher d' interpeller les plus gracieuses, les plus élégantes, pour les complimenter sur leurs atouts, qui ne laissaient pas l' homme de marbre.

Quand soudain, le cocher interpella Teodomiro :


- Messire, nous sommes arrivés.

- Déjà ? Vraiment ? Mais c' est que j' espérais... bon tant pis, ouvrez-moi la porte, et annoncez-moi à la garde : Je suis le neveu du maître des lieux.

Le portail s' ouvrait, puis se referma aussitôt, juste après le passage de la voiture effectué. Une fois dans la cour, ayant posé pied à terre, le jeune homme leva tête pour balayer rapidement des yeux, l' hôtel où il avait été convié.
"Cela ne fait aucun doute, c' est bien un Italien qui réside ici." pensa-t-il.
Et sans plus attendre, il demandait à un garde de le conduire jusqu' au bureau de Mimmome, comme il se laissait appeler, pour enfin pouvoir faire sa connaissance.

Le même garde toqua à trois reprise à la porte du fameux bureau, mais, Teo, impatient comme il était, tourna la poignée de cette dernière, en franchit le pas à grandes enjambées et s' exclama sur un ton joyeux :


Mon oncle ! Quelle joie de pouvoir... ! De pouvoir remarquer que vous êtes absent...

Brièvement, il soupira, puis, voyant qu' un homme était encore présent dans le bureau, ayant sans doute pris racine, le moustachu s' approcha de lui et l' assaillit d' une avalanche de questions :

- Vous ! Qui êtes-vous, et que faites-vous en ce lieu ? Est-ce vous mon oncle ? Avez-vous donc son autorisation pour rester planté dans ses espaces privés ? Et puis... qu' est-il devenu, n' a-t-il pas donné de raison pour un quelconque départ ? puis, reprenant son souffle Mais bon sans, répondez-moi !
- Eh bien pour tout vous dire, je ne suis que messager, de l' Académie Royale de France, et on m' avait chargé de lui faire parvenir une lettre, voici la raison de ma présence, Messire. Une fois que vôtre oncle eût fini de la lire, il est entré dans une colère folle, et s' est saisi d' une arme à feu pour sans doute prendre la direction de l' Académie.
- L' Académie dites-vous ? Est-ce loin ? Conduisez-moi à cet endroit, je vous prie, nous prendrons ma voiture. Prions pour que la folie n' ait pas eu raison de lui...
Mimmome
[ Au même moment, toujours à Paris]

Mimmome venait de sortir de l'Académie, quand il réalisa complétement ce qu'il se passait. Il avait été sorti et cela définitivement. Ou du moins jusqu'à quand il aurait trouvé une autre façon de rentrer. Ou mieux, sa carrière en était finie. Le drame final avait complétée le cadre déjà peu miséricordieux de sa vie. Ou du moins, celle qu'il allait terminer.

Le Florentin n'avait que très rarement contemplé l'idée du suicide : surement qu'il ne pensait jamais arriver à ce point là. La seule fois ou l'avait vraiment contemplé, c'était la fois ou il avait perdu la foi. Et cette fois, il n'était pas dans la ville de Foix, et aucune marchante de foie ne l'aurait consolé. ( Désolé, ça me tentait trop). Cette fois, il devrait voir la vérité en face. Il n'avait pas d'issue. Ou si, il n'y en avait qu'une seule. La mort. Tant horrible horrible pensée n'avait en fait pas une quelconque conséquence, en fait, pour la mentalité de l'homme. En tant que bon athée, il pensait que après, il n'y avait rien. Rien, donc, ça aurait été la fin. Inspiré par les stoïques, il pensait que s'il ne pouvait compléter son but sur la terre, inutile alors de vivre. Mais, avant ce jour, le tout n'était restée que pure théorie. Désormais, c'était quelque chose de concret.

La mort. La fin.

Il se tourna vers l'immense palais que l'on pouvait voir derrière lui. Le Palais des Académies, c'est à dire le Collège des 4 Nations*, construit par Jacques Cœur pour s'auto-célébrer, se tenait droit derrière lui. . Il avait un certain charme, d'un point de vue de architecture , mais nul , désormais, pour Mimmome. Désormais, il voulait, pour terminer aussi glorieusement la vie comme il l'avait commencée, il décida de rentrer dans cet auguste édifice.

En fait, entrer dans l'endroit n'était pas quelque chose d'exceptionnel : il avait encore ses clefs, qui pour une raison obscure ne lui avaient pas encore été retirés. Soudoyant les gardes moyennant quelques dizaines d'écus, il obtint le passage et l'entrée au Collège. Le Grand Hall s'ouvrit devant lui. Il ne pris par le corridor principal mais se déplaça dans une des pièces jouxtant le Hall, contrôlant de ne pas rencontrer âme vivante.Il pris alors le couloir latéral, puis avança lentement vers l'Institut de Lexicographie. Dés son arrivée, il chercha un pièce n'importe laquelle, puis ravisa et se rendit à l'Institut de Belles Lettres, dans son bureau.

Là, il s'assit, et contempla son pistolet. Bientôt, ce serait la fin.


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* Historiquement, le Collège des Quatres Nations est le Siège de l'Académie Française seulement depuis 1805 et fut construit en 1661 . Mais vu que l'illustration choisie pour le forum est bien celle de cette institution IRL, j'ai pensé que j'aurais pu changer Jacques Coeur à la place de Mazarin, juste de quoi donner un créateur à cet endroit. Officiellement, c'est Juliano di Juliani ( des RR) qui a cédé le terrain, mais j'ai inventé que le collège existait bien avant.
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Della
Pfiouuuu, on avait déjà vu voyage à Paris plus reposant !

Après un mariage, l'entrevue avec sa nièce, maintenant, elle avait, pour une raison qui ne regardait qu'elle, prévu de se rendre chez l'infâme Mimmome.

Hé oui, vous savez, les femmes, c'est comme ça, pleines de surprises !

Marco et Della ne s'aimaient pas.
C'était un fait acté et connu.
Ceci n'avait pas empêché les deux d'entretenir une correspondance soutenue lorsque la Blonde avait été retenue en Anjou. D'ailleurs, elle attendait avec impatience, les courriers de Marco. Ils l'aidaient à tenir, à passer le temps aussi.


Aujourd'hui, elle s'était vêtue de façon élégante, juste un peu provocante mais pas assez pour être déplacée. La bonne dose pour que ses vêtements disent à Mimmome : "Moi aussi, j'aime le luxe". Impeccablement coiffée, cheveux retenus par une barrette en or, parfumée d'une subtile eau de rose et parée de délicats bijoux dont le fameux bracelet de Watelse, modèle unique et rarissime sur une femme.

Sa voiture l'arrêta devant l'hôtel particulier aux allures italiennes.
Della, amatrice d'architecture, ne put s'empêcher d'admirer la bâtisse même si jamais elle ne dirait à Mimmome que son hôtel lui plaisait. Plutôt mourir que de complimenter cet animal !

Là, elle tira la chevillette, attendant que le bobine choit.

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Mimmome
L'homme se leva soudainement de ce bureau ou il s'était assis. Quelques secondes passés à réfléchir, et voilà qu'il savait ce qu'il allait faire. Il allait détruire cet endroit. S’il n'avait pas le droit à ça, personne n'aurait eu le droit. Mais avant tout, il fit de tout pour qu'il n'y ait pas vraiment de témoins. En repassant par le dédale qu'il avait eu à emprunter pour arriver, l'homme se rendit à l'entrée, pour aller voir les deux gardes qu'ils l'avaient vu l'entrer. En s'approchant d'eux, il leur fit une proposition qu’ils ne pouvaient refuser : un salaire cinq fois plus grand, en échange d'une mutation immédiate. Les hommes réfléchirent un petit moment, mais n'y voyant pas vraiment d'inconvénient, s'en allèrent en direction de l'hôtel Castello, avec une lettre en main leur permettant d'être mutés dans le Sud, du coté de Mimizan. Et un problème de moins.

En se retournant ensuite dans l'Académie, en reprenant le dédale qu'il avait emprunté avant, il s'en retourna dans son bureau. Là, sur le bureau, les bouteilles d'alcool et de vins qu'il avait apporté pour les Académiciens. Dans un élan de rage, il s'en saisi et les éclatas par terre, avant de s'imaginer quelque chose... L'alcool, par terre, peut bruler. Et c'est ainsi qu'il allait faire pour détruire cet horrible endroit. Le pistolet était encore dans sa poche. Il regard autour de lui. Encore des autres bouteilles. Il s'en saisi une à une, puis les cassa par terre. Son pistolet dans la poche, il le prit, puis s'éloigna en sortant de la porta. Un coup... puis ce fut le feu. Le coup, "Dieu merci", parti sans faire trop de problèmes, excepté un minuscule trop dans le parquet, qui aurait bientôt disparu.

Mimmome devait maintenant s'en aller le plus rapidement possible, sans se faire reconnaitre. Une porte ouverte indiquait une sortie vers un jardin de la cour extérieure qui jouxtait la rue. Pour éviter à avoir à retraverser l'Académie, il pris cette fois, qui l'emmena tout droit... dans un bordel, ou mieux, dans une rue qui accédait à un bordel, un peu plus loin. Comme quoi, culture et amour peuvent vivre ensemble. La rue était déserte. C'était jour de marché. L’homme, pour ne pas se faire voir plus longtemps, entra dans ce bordel. Tout de suite, une femme l'aborda. Celle ci devait avoir environs vingt-cinq ans environs, avait des origines nordiques, mais aussi de très beau sein. L'homme, pour acheter son silence, approcha son doigt de sa bouche, comme pour indiquer de se taire, puis lui donne une poignée d'écus. Ensuite, en s'approchant de son oreille, il lui demande s'il y avait une autre sortie. La femme lui pris la main, et l'emmena devant une porte, et le lui ouvra. L'homme s'échappa du bordel, pour se retrouver finalement, à sa grande surprise, derrière Notre Dame. Sans avoir, évidemment, volé un long baiser à la femme.

Pour continuer cette escapade épique, le Florentin se dirigea vers un confessionnal vide après avoir investi l'église en passant par une entrée latérale. Il y entra, puis commença à réciter les prières de son enfance. Pour quelques secondes, un horrible doute vint troubler sa litanie. Et s'il avait pêché? Et alors, pour la deuxième fois, une pensée vint troubler l'athéisme convaincu de Mimmome. Tout retourné, l'homme sortit tout de suite du confessionnal, puis sortit de l'église en traversant la nef gauche. Le Délicieux Beau parleur pris ensuite la direction de sa maison, en contrôlant de temps en temps que personne ne le suive.

C'était fait. Il avait incendié le bureau. Mais voilà qu'une surprise l'attendait. Une femme l'attendait devant la porte.


Della! Ma chère dame, quel plaisir de vous voir ! Que me vaut l'honneur de votre présence? Vous venez me donner l'invitation à votre mariage? -Il se contrôla rapidement en regarda ses habits. Il était parfait - Mais dans quel état que je suis ! Venez, entrons.

L'homme ouvrit la porte, et indiqua à Della la voie du salon. Avant de rentrer, il vit les deux hommes qu’il avait embauchés avant s'en aller en carrosse couverte, avec leur famille, avec deux de ses valets.

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