Afficher le menu
Information and comments (2)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Elle ne pensait pas pouvoir tomber si bas

Naelhy
«Et le sarrassin il est bien hein?» long moment de réflexion pour la gentille demoiselle qui s'était affairée à lui préparer une eau qui prenait froid «Vous pensez qu'il est mieux vous aussi, hein? Le bain va être froid que vous dîtes? Vous voulez que j'me baigne sans avoir choisit avec quoi? Vous rigolez?» Pas chiante pour un sous, après tout elle retrouvait les plaisirs d'un minimum de luxe, autant la laisser dans son délire «Oh! Ben oui! Le gallique! parfait! Vous pensez que j'vais me baigner dans de l'eau froide peut-être? Vous rigolez?»

Je vous raconte même pas toute l'ampleur l'emmerde monumentale pour faire le choix. De l'eau de Rose au vin, tout y passa. Qui a dit qu'il fallait souffrir pour être belle, il suffisait juste d'un peu de réflexion. Ayant finalement porté son choix pour un savon au nom imprononçable dont vous en avez sûrement rien à faire elle hésita un temps avant de rentrer un orteil dans l'eau. Et si elle était pas comme y faut? Ca casserait sûrement tout le moment, après aussi longtemps et autant de saleté il se devait bien d'être exceptionnel non?
Et elle retira la bague de sa mère, cadeau d'adieu volé avant de se faire la malle, se décida à se glisser dans l'eau, laissant partir la demoiselle sans un bruit elle croisa les jambes, les doigts de pied en éventail.

L'hygiène, source de bien des préocupations et pour le moment, la préférée de la blonde. Par d'autres temps elle les auraient fuit, c'était tout de même une corvée, un bain. On prenait une cuve, fallait y mettre de l'eau, ça fatiguait les servantes, bien qu'elle s'en était toujours royalement foutue, et ça l'ennuyait toujours de devoir choisir de quel savon user, car on ne rigole avec son apparence quand on aime tant se regarder le nombril. Alors les bains, ça avait toujours été le dernier de ses soucis, choisir le savon prenait souvent bien plus de temps, et l'eau elle n'aimait pas.

Mais elle avait changé, on irait pas jusqu'à dire qu'elle adorait l'eau mais ça lui semblait une solution bien plus douce qu'avant. Juste avant de voler un âne pour rejoindre certaine cousine qui lui avait fait remarquer qu'on pouvait se faire plus de fric en se livrant à des activités bien plus passionnantes et dangereuses qu'un mariage. Elle avait poussé le vice jusqu'à la suivre. Mais le problème était bien la, le vice elle adorait, sauf qu'il y avait des limites, et à en juger par son odeur de poney la donzelle les avaient largement dépassées. Prise au dépourvus par se soucis d'odorat qui allait à l'encontre de l'adoration qu'elle portait à son nombril elle s'était retrouvée à mendier ce bain, ce moment d'hygiène et de plaisir, et surtout un remède pour lutter contre cette infection des naseaux qui suivait chacune de ses apparitions.

Elle avait trouver de quoi soulager ses maux en la personne d'un beau brun à l'allure des plus charmante, Anthoyne qu'il s'appelait, mais surtout qu'il possédait de quoi la rendre présentable et surtout moins dégueulasse, elle avait sauté sur l'occasion. Mais comme on dit, plus la faveur est grande plus la chute sera haute, ou peut-être est-ce l'inverse.

Barbotant dans la baignoire d'un brun à l'allure des plus charmantes la blonde retrouvait une seconde jeunesse et profitait de l'occasion pour se débouché le nez en usant du maximum de savon et herbe possible. Triste destin pour une teigne qui en d'autre temps avait l'air moins gueuse.

_________________

Je narre. «Elle parle.» Et généralement elle vous emmerde.
Anthoyne
Anthoyne avait parfois des idées saugrenues. Ou totalement idiotes... Le fait de proposer à Naehly de prendre un bain chez lui, même si ce n'est que par pur bonté, était une des ces idées. Le jour où il lui avait proposé, le jeune homme avait été ému et un sentiment de compassion l'avait envahi. Sauf que ce sentiment s'envola vite pour laisser place à de l'inquiétude. Cela ne le gênait pas d'inviter une charmante jeune femme à prendre son bain chez lui juste par bonté d'âme, dans le but de faire une bonne action. Peut-être afin que le jour de sa mort, il prenne le premier carrosse en direction du Soleil ou... juste pour le plaisir d'aider ! Mais Naehly n'était pas n'importe quelle femme. Charmante, certes mais loin d'être la plus calme et la plus modeste.

Ce ne fut que le lendemain qu'il commença à se poser des questions. Si il avait bien fait de l'inviter. Si il avait bien fait de l'inviter prendre un bain surtout. Que vont dire les gens ? En fait, ce n'était pas ce qu'il lui préoccupait le plus mais un petit peu tout de même. Par contre, ce qui l'inquiétait le plus était l'état de son logement après ce fameux bain. Anthoyne n'avait aucun doute sur le savoir-vivre de la jeune femme mais des fois... peut-être que si il en avait. Puis ce narcissisme dont faisait preuve la jeune femme ne l'aidait pas à le rassurer. Au départ, il avait pensé à lui laisser préparer son bain toute seule mais il se dit que ce n'était pas forcément une bonne chose. Cela pourrait agacer l'amour propre de la Wolback. Bien entendu, Anthoyne était conscient que c'était la chose à éviter à tout prix pour ne pas faire éclater un scandale. Il prit donc le courage ou la folie de demander service à une demoiselle qui sert la famille. Mais ce problème résolu laissait place à beaucoup d'autres.

Cet évènement le perturba beaucoup et le perturbera longtemps après. Malgré sa grande bonté, il trouvait ça déjà décalé d'inviter une femme prendre un bain chez lui. Mais une femme plus jeune, c'était le summum ! Il manquait plus que de lui demander de partager sa couche et nous avions atteint la définition du libertinage. Pas que cette femme ne l'attirait point et donc le dérangeait mais tout de même, il y a un minimum de savoir-vivre enfin... il parait.

Le jour J était arrivé et même l'heure H. Elle était chez lui, en haut, avec la demoiselle. Le palpitant d'Anthoyne battait des records de vitesse. Il ne pouvait rester assis là, sans rien faire à attendre que ça se passe. Il était certain qu'un drame allait arriver. Mais les minutes défilaient et son oreille tendue vers l'étage n'entendait pas de bruit suspect. Juste quelques tons un peu plus élevés que d'autres mais rien de plus. Ce pseudo-silence rassura beaucoup le représentant de la Louveterie qui s'affaira à sa paperasse qui l'attendait gentiment sur son bureau. Il se souvint à ce moment que les dernières rencontres en taverne avec la blonde avait été des plus calme et qu'elle s'était sûrement assagie. Il sourit en songeant qu'il n'y avait aucune raison de s'inquiéter ainsi, que tout se passerait bien et peut-être même plus.

_________________
Naelhy
Elle était belle dans son bain. Puisqu'on ne pouvait le nier, la blonde avait une belle gueule, c'était un fait. Mais pour ce qui était du reste, c'était une autre affaire. Trêve de réflexion, elle savourait l'instant et redoutait la sortie. Dehors, à l'extérieur du bain, on s'l'est les cailles. Ici, au dedans, l'eau était chaude et elle devenait propre, n'était-ce pas magnifique? Elle pensait sortir, enfin ne plus voir ses pieds crades et sa blondeur entachée par toute cette saleté. C'était humiliant de vanter ses mérites lorsqu'on n'a l'air d'une paysanne. Elle n'était pas paysanne, ne supportait même pas la mine et n'essayer même pas de l'imaginer dans un champ, en plus de vous attirer ses foudres elle nierait en bloc. Bien oui elle était allée dans les champs, mais quand on s'estimait au dessus du commun des mortel vaut mieux pas le rappeler. Et puis il valait mieux plaindre le pauvre propriétaire qui l'engageait dans l'espoir de voir ses miches de plus près, magnifique soit dit en passant.

Mais tout n'est pas affaire d'apparence, et puis l'eau prenait effectivement froid, le bout de ses doigts commençaient à ce friper comme ceux des vieux, et à force de rester à rêver dans ce bain elle allait moisir. Surtout que dans l'absolu c'était assez mal polie d'abuser de la bonté d'âme du beau brun à l'allure des plus charmantes bien qu'au fond, elle s'en foutait autant que sa première poupée articulée. De toute façons, à force elle avait comprit l'truc, les belles femmes on leur excusait tout.

L'effort fût pénible et la motivation peu présente mais elle ne pouvait se résoudre à avoir la peau friper par cette eau qui refroidissait. Elle se hissa sur la pointe des pieds et sortit de son bain, un pied dehors, l'autre qui suit sagement. Elle attrape sa robe qui trône sur le côté et cherche un miroir, un truc qui tout simplement pourrait la refléter, qu'elle admire un peu ce que ça fait d'être propre. Puis elle tombe sur cette eau qu'on pourrait dire pure qui est plutôt un mélange de sa crasse et de la multitude de trucs et de machins qu'elle à ajouté dedans pour sentir le propre. La donzelle en oublirait presque de se plaindre qu'on s'les caille, à l'extérieur.

Miroir, mon beau miroir, dit moi qui est la plus belle.


«Et bien...»

Oui, les cheveux plaqués sur le visage ça lui donne vraiment l'air d'un légume. N'empêche qu'elle sourit. La Wolback à enfin l'air de venir d'où c'est qu'elle vient, de ce luxe et non de cette foutue gueuse. Elle s'avance dangereusement pour arranger ses cheveux, qu'il ne lui fasse pas le coup de même pas ce mettre comme il faut, ce serait du gâchis. Non?

Et la, c'est le drame. Le carnage. La chute quoi. Le gros bordel, déjà que la salle de bain ressemble à un souk.
La blonde se retrouve la tête la première dans le bain, ce mélange de crasse et de tout ce qu'elle a ajouté. Les jambes en l'air mais pas dans l'amusement que suppose l'expression, boit la tasse et n'a même pas le temps de hurler que tout lui rentre par le nez.

«...»


La classe quoi.

_________________

Je narre. «Elle parle.» Et généralement elle vous emmerde.
Anthoyne
Le calme et la sérénité régnait. Tout compte fait, ce bain se déroulait à merveille. Pas de cri ou autre hurlement. La blonde restait calme. Elle devait sûrement profiter de ce moment de détente.
Toutefois le temps défilait et Anthoyne se demandait bien si elle ne s'était pas endormie dans le bain. Il regarda vers l'escalier au cas où ils ne les auraient pas entendues sortir. Mais rien. Le jeune homme haussa les épaules mais se doutait bien que la jeune femme n'allait pas tarder à arriver. L'eau refroidissait et douillette comme elle l'était, lorsque le bain allait atteindre la température critique, Naehly ne trainerait pas et sortirait assez rapidement.

En attendant le retour de l'invitée, Anthoyne partit dans sa cave. Après tout, il pouvait essayer de sortir le grand jeu. Pourquoi ne pas couronné le tout avec un verre de vin de Champagne pour finir ?
Revenu dans la pièce principale avec deux verres et une bouteille qu'il ne tarda pas à ouvrir, il commença à servir. Une coupe remplie plus tard, un grand vacarme se produisit à l'étage ce qui fit sursauter Anthoyne.


Nom de Dieu ! Mais elle l'assassine ?!

Restait à savoir qui assassinait qui ? Naehly qui se chargeait de la demoiselle de compagnie ou l'inverse. Anthoyne posa tout et se dirigea vers l'escalier dont il avala les marches quatre à quatre avant d'entrer en trombe dans la pièce où se déroulait la scène. Ce qu'il aperçut le stoppa net. La première chose qui le choqua est la blonde quelque peu ou complètement dévêtue, la tête au dessus du bac en train de cracher ses poumons ou du moins l'eau qu'elle avait avalée. La seconde est la demoiselle de compagnie, penchait sur elle, les mains sur les épaules. Anthoyne ne songea pas à un moment que c'était dans le but de soulager la jeune Wolback et lâcha, furieux.

Mais qu'est-ce que vous lui faîtes ?! Mais vous êtes folle !

Il se dirigea vers les deux femmes d'un pas décidé. La demoiselle s'écarta sentant que ça allait chauffer pour son matricule. Le Louveterie se saisit d'un drap, couverture ou serviette enfin le premier truc en tissu et assez grand qui lui vint dans les mains et le posa sur la blonde avant de s'accroupire à ses cotés.

Ca va aller ?
_________________
Naelhy
Reprendre ses esprits, sortir sa tête de l'eau, elle n'allait pas mourir noyée dans de pareilles conditions. Imaginez un peu deux secondes, morte dans son bain, on retrouverait ses cheveux flottant à la surface qui aurait forcement lâcher puisque son crâne serait devenu aussi fripé que le bout de ses doigts et elle aurait la laideur de la mort. Non décidément ce n'était pas pour elle.

Mais qu'est-ce que vous lui faîtes ?! Mais vous êtes folle !

En temps normal la réaction de la donzelle aurait été des plus banale, elle aurait adopté la technique de l'autruche en bien plus efficace tout de même, fonçant la tête la première dans l'eau après avoir préalablement crié que tout allait bien, qu'elle s'était juste ramassée comme une vieille dans la cuve, mais la chute avait du lui enlevé les derniers neurones qui lui restait jusque là, l'effet fût fatal.

Ca va aller ?

Alors elle leva la tête qui était quelques instants plutôt entrain d'expulser ce surplus de flotte pas franchement buvable après tant de traitement de sa part. Ce ne fût pas un regard plein de reconnaissance qu'elle lui lança à cet instant-ci, ni le regard vidé d'une rescapée qui n'avait pas encore reprit ses forces, ni un de ceux à faire chialer n'importe quelle armoire à glace. La bouche entrouverte elle le dévisagea longtemps, le nez plissé et le regard qui lui, l'interrogeait dans un faciès parfait, même pas moche d'avoir été autant dévisagé.

«Mais vous êtes malade ou quoi!?»

Ce n'était certes pas la meilleure manière de traiter son sauveur, celui de son hygiène tout du moins, qui lui avait offert l'hospitalité le temps d'un bain mais qui se montrait fort maladroit.

«Oui, ca va aller, vraiment bien même, mais j'irais encore mieux si vous cessiez de me regarder comme ça!»

Le ton augmente, serrant le tissus contre sa poitrine des plus plates, essayant de lui donner de l'ampleur, de rester fière, autant qu'elle peu tout du moins. Comme si il ne pouvait supporter de voir ce corps si peu féminin, à ce demander si elle n'aurait pas préféré qu'on la mate sans gêne bien qu'au final cela se serait sûrement solder de la même manière.

«De quel droit osez vous rentrer alors que je prends un bain!? Et ne me dîtes pas que c'est ma robe que vous m'avez jeté dessus!»

Parce que au fond c'est quand même chez lui, puis que ça fait très chevaleresque d'aller sauver une demoiselle en détresse, en train d'agoniser, noyée dans son bain avec les cheveux flottant à la surface, le corps laid et fripé, tellement qu'il ne souhaite même pas la regarder. Assurément vexant.
Elle croise les bras sous cette énorme lacune, de ces absentes qu'on remarque dans la seconde, l'air snob, avant de se redresser à l'aide de son bras. Logique.


«Aïee!»

Un de ces cris de douleurs qui retenti très loin, tellement que ça lui ferait tourner la tête si elle avait le malheur d'y penser, ce qui n'était pas le cas.

«Et vous comptez rester planté là longtemps avant de juger bon de m'aider?»

Elle le défiait du regard, infernale, malpolie, fracturée, et j'en passe.
_________________

Je narre. «Elle parle.» Et généralement elle vous emmerde.
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)