Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   1, 2   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Ultima Necat en Guyenne !

Davor
RP ouvert à tous, dans le respect de la cohérence, merci et bon jeu !






Voilà ! C'est que ça avait de la gueule quand même comme étendard, y a pas à dire hein. Rien que pour ça, ça valait le coup d'avoir été Comte pendant deux règnes successifs, et d'avoir encaissé les attaques ininterrompues d'un groupe d'opposants contestataires qui se plaignaient maintenant de recevoir quelques petites critiques. Bref, après moult efforts, tant logistiques, que physiques ou moraux, et dont il vaut mieux passer les détails ici pour ne pas choquer le lecteur, l'armée Ultima Necat, fièrement commandée par le Comte de Charroux, Davor d'Estissac, entra en Guyenne, forte d'innombrables bataillons de soudards assoiffés de sang et... heu, nan, juste forte d'innombrables bataillons de poitevins motivés, braves, courageux et tout et tout.

Juste une seule perte en cours de route, du moins si l'on excepte les deux pertes Conrad-Daien qui avaient réussi à les rattraper lors de leur halte à Saintes. Une seule perte donc. Lors d'une escarmouche ? Même pas, juste quelqu'un qui avait réussi à s'égarer. Faut le faire, réussir à perdre une armée à laquelle on appartient ! Et comme Davor n'avait pas trop le temps de suivre à la trace chacun de ses soldats, hormis sa douce Kali qu'il suivait vraiment de très près, trop près même parfois, eh bien voilà, cela faisait un soldat qui n'avait plus qu'à les rattraper par ses propres moyens.

Le Comte jeta un nouveau regard du côté de son étendard, planté à côté de sa tente. Il n'y avait plus qu'à planter celui de SIG Faooeit à côté, et tout serait parfait. Enfin, avant de repartir du moins, puisque les Poitevins, et Davor en premier lieu, n'avait pas vraiment l'intention de s'encroûter à ne rien faire pendant des lustres, il fallait de l'action, et vite ! Peut-être que le Périgord se déciderait à leur rendre une petite visite amicale, pour pouvoir partager tous ensemble leur joie de vivre. Rien qu'à cette idée, le trémouillois en salivait presque. Presque hein, parce que ça fait pas très noble de saliver quand même.

Bref, Davor se tenait près de sa tente et observait avec un léger sourire les va et vient des poitevins qui l'avaient suivi jusque là, prêt à intervenir si quelqu'un avait besoin de lui, ou pas.

_________________
Alara
[Après le Fleuron, celle issue des bas-fonds ]

Cela faisait maintenant une semaine qu'ils avaient quitté La Trémouille. Une semaine qu'elle bataillait avec son rétif pour finalement avoir le dessus au bout d'un long combat de communication cavalier/monture.

Le prêt était devenu cadeau, après une mission accomplie pour contenter les excentricités d'un encouronné aux lubies que l'ont pourraient classer d'étranges et glauques ... Mais peu lui importait la raison de telles demandes ubuesques, tant que cela lui rapportait. Elle vénale ? Mais non, du tout, quelle idée ...

Le convoi armé avançait donc avec force et conviction, sous les ordres d'un encouronné entouré d'une cours toute aussi encouronnée que lui. Les ordres étaient tout aussi précis qu'efficace, ce qui laissait dénoter une poigne de fer. Le gant de velours étant en option ou réservé à quelques exception. Mais de cela, elle s'en moquait bien. Qu'il soit de velours ou de fer, elle ce qui lui importait c'était ce qui découlerait de cette "excursion", autant dire l'action ! Et y avait intérêt à en avoir.

Si il y avait bien une chose dont elle avait horreur, s'était l'attentisme et aussi les fieffés menteur, donc si son recruteur ne tenait pas ses promesses. Gueuse ou pas, pour sûr qu'il l'entendrait causer.

Les murs de Blaye se dessinaient maintenant devant eux, tandis qu'ils longeaient les côtes depuis le Poitou. L'air marin, vivifiant fouettait son visage. Les émeraudes allant souvent de perdre à l'horizon, là où le ciel rejoint la mer. Être ainsi si proche de ce qui l'avait vu naître, de ce qu'elle avait connu plus de la moitié de sa vie, la rendait sereine. Elle savait qu'elle pourrait ainsi continuer de s'isoler en dehors de ses tâches quotidiennes. Profiter de l'élément aquatique pour se renforcer, comme elle l'avait fait à La Rochelle en retrouvant ses racines après de longues années de sevrage.

A l'entrée de la ville, le convoi s'arrête, l'étendard aux couleurs de leur meneur est levé bien haut et planté à la vue de tous. D'une pression de mollets, elle intime au rétif d'avancer encore un peu, ce qu'il finit par faire dans un sempiternel concert de grincements de dents.
regard fixé sur l'encouronné, elle se stoppa à bonne distance, laissant son canasson malingre et l'étalon de haute lignée se regarder en chien de faïence, oreilles baissées, prêts à charger.


Si M'sieur l'Comte me l'permet ... Puis-je profiter quelques heures du bord d'mer ?

Un fossé social séparait la brune du Noble, cela sautait au premier coup d'oeil. Et pourtant bien qu'issus de castes radicalement différentes, une même chose les animait. La soif d'action et ... Et pour le reste je ne vous dirait rien, un peu de suspens que diable !

_________________
Kalimereth
Des clairières, des forêts, l’océan, bref des paysages variés, sous un temps changeant, et une température encore supportable pour la saison, de l’action à venir, du moins elle l’espérait, tout cela en compagnie de son bien aimé… Kali était aux anges.

Depuis qu’elle attendait de bouger un peu, de voir de nouveaux horizons, même si ce n’était pas le bout du monde, loin de là, la trémouilloise était ravie d’être enfin sortie du Poitou, d’avoir enfin quitté LT. Elle n’avait guère eu le temps de faire connaissance de tout le monde, mais cela viendrait maintenant qu’ils étaient arrivés à destination, presque au complet si elle avait bien suivi. Elle avait bien ri en sachant le petit poussin à la traîne, et comptais bien lui en faire voir de toutes les couleurs quand elle le croiserait.

Le campement avait été monté, les quelques heures de repos avaient été prises, les poitevins étaient donc prêts. Elle était en train de finir de se préparer, un léger sourire aux lèvres, sans quitter des yeux la silhouette de son tendre qui se découpait à l’entrée de la tente. Le rejoignant d’un pas léger, elle franchit le seuil de la tente, et lui lance un joyeux :
Bonjour mon ange ! tout en glissant un bras autour de lui, avant de s’apercevoir qu’une jeune femme brune qu’elle ne connait pas bien que l’ayant déjà aperçue dans la troupe de poitevins, est en train de discuter avec lui. Elle lui sourit en la saluant, tout en contemplant le campement qui s’étend sous ses yeux. Elle n’avait jusque là pas pris conscience du nombre de personnes qui en faisait partie, et un léger frisson la parcourut alors, se rendant subitement compte que l’insouciance qu’elle ressentait jusque là n’était en réalité pas de mise. Se serrant un peu plus contre son tendre amour, elle ne prête qu’un oreille distraite à leur conversation, le danger de leur mission lui apparaissant maintenant de plus en plus réel. Non pas qu’elle ait eu peur pour elle-même, ce n’était pas la première fois qu’elle se mettait en danger, mais elle venait de réaliser ce qu’elle risquait de perdre… celui qu’elle risquait de perdre.

Essayant de ne rien montrer de ses émotions, elle essaya de se montrer moins distraite, affichant un sourire de convenance sur son visage, espérant chasser au loin ses inquiétudes.

_________________
Alixane
[Un destin en marche]

Non non non, maint'nant là toud'suite gné papotib' j'vous dis!

Et moi j'dis que j'veux vous voir en lice! Vous vous êtes moquée, c'est le tarif!

J'vous préviens, SSG ne va pas êt' contente si ses rangs s'déciment bêtement à cause de vot' entêt'ment, boudiou!

Bon. Après, alors? J'vous défie, et vous payez pour vos mensonges qui déplaisent au Très-Haut!


C'était un dialogue immuable depuis qu'il les avait retrouvés à Saintes, le Chichigland.
Têtu comme un âne, à l'affut du moindre prétexte pour ramener ses enfants à leur Père à tous... Il était vraiment impossible!

Elle finit par lui intimer l'ordre de baisser d'un ton à grand renfort de gesticulations.

Pis si vous voulez vous prendre une ramonée tout d'suite, continuez à vociférer comme ça et l'Chef y saura d'quoi il en r'tourne... Z'êtes en train d'beugler juste à côté d'sa tente, j'vous signale!
Pfffuu y'a pas idée hein?!


Une main des mains qu'elle agitait finit sa course en s'accrochant à la manche du pénible qu'elle tire pour l'éloigner du lieu du délire.

On règlera nos comptes plus tard ; à prendre ou à laisser. Vu?

Tout ça pour une malheureuse plaisanterie en rapport avec un sens de l'orientation folklorique qui pour une fois ne lui était pas attribuable!
Boutades qui certes avaient tendance à se répéter, m'enfin on s'amuse avec ce qu'on a en stock!
Parce qu'il faut bien dire qu'installer et démonter un camp, avec toutes les réjouissances que cela peut comporter, n'a à proprement parler rien de très marrant, à l'instar de toute routine qui se respecte.
Tout au plus, la réaction de certains locaux persuadés d'avoir des envahisseurs à leurs murailles engendrait quelque divertissement annexe.

L'essentiel de sa distraction était néanmoins et comme d'habitude assurée par son ami Azza, sans lequel elle se serait sentie bien perdue au milieu de pourtant si grande foule.
Alix parfois se demandait à quel moment elle serait à nouveau frappée d'évidence, celle là même qui un beau jour s'imposerait à elle au point de tirer un trait pour un nouvel ailleurs.
Mais d'abord attendre l'issue de la campagne dans laquelle elle s'était engagée avec tout son enthousiasme d'alors.
Si avenir il devait y avoir, elle le remodèlerait sous les auspices qui guideraient ses pas.

Pour l'heure, un petit tour du côté de ses ouailles pour relever les éventuelles doléances à transmettre, puis elle prendrait la liberté de s'octroyer quartier libre quelques heures, avant de s'adonner à nouveau à ses devoirs de petit soldat.

_________________
Asophie
Un messager, accompagné d'une mule chargée fit son entrée dans le camp, portant les couleurs de la Vicomtesse de Terrides. Se faisant mener jusqu'à la tente comtale, il y fit remettre une lettre ainsi qu'une caisse d'où parvenaient de doux "gling gling".

Citation:
A Davor d'Estissac, Comte de Charoux,
De Sophie Aficus, Vicomtesse de Terrides,

Votre Grandeur,

J'ai pris connaissance de votre arrivée en nos terres et prend donc la plume pour vous souhaiter, à titre personnel, bienvenue en Guyenne.
Je ne sais si j'aurais la possibilité de venir jusqu'à Blaye pour vous rendre visite. Quoiqu'il en soit, veuillez trouver avec ce messager quelques bouteilles de clairet de notre région.


Amicalement,



_________________
Erwann
Erwann sortit de sa tente, les effectifs de l'armée en main. Il devait discuter avec Davor de deux sujets sensibles. Mais pour cela, il devait le rejoindre à sa tente. Peut-etre qu'il aurait aussi le plaisir de croiser SIG Faooeit. Cela faisait un moment qu'il ne le voyait plus, travaillant essentiellement avec le Comte Davor.
Il se dirigea donc vers la tente du meneur de l'armée qui ne se trouvait non loin de la sienne.

Au passage, il croisa une Alixane et un Conrad qui semblaient en pleine discussion philosophique profonde... ou pas !
Il vit alors Davor entouré de Kalimereth et...


Pas encore elle... elle est partout...murmura-t-il pour lui meme.

Il s'approcha alors, en saluant les deux dames et dit à voix basse au Comte :

Il faudrait que je vous parle en privée quelques instants mon Seigneur
_________________
En construction
Meileen
Meileen avait voyagé chaque jour sur le cheval de son père. Des jours et des jours au premier rang, parfait pour observer et apprendre... les objectifs de sa présence ici.

A peine arrivés que les serviteurs s'affairaient pour monter la tente et tout mettre en odre. A peine arrivés que Davor avait déjà oublié qu'elle existait. Le Comte avait bien plus important à faire et penser. Un peu vexée, la petite avait fait le tour de leur lieu de vie pour tenter de se repérer, n'osant toutefois pas s'aventurer trop loin.

A son retour, rien n'avait changé. Si ce n'est que son père avait été rejoint par sa compagne. Une interrogation passa alors dans l'esprit de Meileen: et si c'était elle qui avait tué sa mère? Oui! Pour prendre sa place!

Furieuse, elle fonça dans la tente et attrapa son petit baluchon. Celui là même que son père lui avait laissé faire seule pour y mettre les choses qu'elle jugeait importantes pour le voyage... Sondant les environs avant de sortir, elle entama la traversée du camp, direction La Trémouille! Il fallait prévenir Malone!

_________________

Cherche un futur mari! Ben oui faut bien!
Oane
Juchée sur le dos de son fier destrier marchant au pas dans la longue file des soldats, Oane jeta un oeil aux deux comtes, Davor d´Estissac et Faoeeit de Surgeres, son Infinie Grandeur de pere, leur conversation semblait animée. Oane, dont les pensses derivaient au fil de l eau suivant le cours tortueux de la Gironde dans l estuaire, ne vit pas arriver la fin de la chevauchée. Un emplacement fut désigné pour installer le campement de l'armèe poitevine. Les deux comtes s intallerent cote a cote leur deux gonfalons flottant au vent, Oane glissa le long des flancs de son frison et lui tapota l´encolure

Mon beau nous voila arrive a Bordeaux, jamais nous ne sommes alles si loin toi et moi... sens tu cet air ? Il est si different de celui de Poitiers...

Son écuyer, ou plutôt un jeune homme de 15 ans qui faisait office de, a défaut dun veritable écuyer pour la jeune de Surgeres, lui aussi demonta et posa son regard noisette sur elle


Dame Oane, ou c´est qu´vous voulez que j´monte la tente ?

Oane posa son regard ocean a la ronde et avisa un coin libre

La, prés de la tente de mon père

Oane était fourbue par ces longues journées de voyage. Au long du parcours, la jeune femme avait fait quelques concessions à son harnachement de chevalier modele, tot lustree, faite sur mesure, aussi rutilant qu'une corvette tout juste sortie de l'usine, laissant tomber l'armure de plaque en demi lune qui lui protégeait l épaule droite et autre protection tut a fait utile en combate et tout aussi lourde a porter aun cheval mort. Hormis la cote de maille légère et son épée: Tout le reste avait rejoint ses fontes au fur et à mesure que les courbatures avaient fait leur apparition sur le corps blanc de la jeune dame... Il y avait une difference entre l´apprentissage du combat á l´épée et la réalité des campagnes. Et la jeune de Surgères était heureuse de se frotter enfin à la réalité quelque soit les difficultés, y compris pensa t elle en souriant a demi si cela se traduisait par un mal aux fesses terrible.
Oane, un sourire toujours accroche a ses lèvres cerises et descella Eole puis, l´installa de manière à ce qu´il puisse brouter l´herbe rase de la prairie qui les accueillaient tandis que son valet de chambre s´échinait les bras tendu à monter la tente. Le jeune femme porta ses fontes et la selle lá où la futur tente se trouverait et posant le tout ajouta á l adresse du valet

Martin, vous n'oublierez pas de briquer cette armure, mettez mon lit ici et surtout montez mon bureau de campagne au plus vite

Le valet, une main brandit avec un pieu de bois et dans l'autre un pan de tissu si long qu il s'enroulait autour de ses pieds grommela d' un air absent

mouioui maame Oane


La jeune femme lui jeta un oeil et ajouta

attention vous risquez de vous prendre les pieds dans la ... toile de tente

La jeune femme partit plus loin dans le camp laissant derriere elle le valet au prise avec la toile.
_________________
Azzazelo
Bordeaux, enfin. Bordeaux où il avait, de manière inespérée, retrouvé sa compagne Désirade. Bordeaux qui constituait, pour les soldats d'Ultima Necat, le premier décor de leurs véritables aventures, le voyage ayant été, il fallait le dire, fastidieux. Bordeaux où tout pouvait recommencer. Ou finir. Bref, on était là à un carrefour entre plusieurs possibles. Azzazelo contemplait l'agitation du camp. Une belle armée, vraiment. On y trouvait des mystiques, des mégalomanes, des misanthropes, des mélancoliques, des excentriques, tous fiers, insupportables, durs au mal, fidèles à leurs idéaux, indomptables et prêts à jouer leur vie sur un coup de dés. On avait beau dire, les Achille, les Hector et tout le tintouin des légendes grecques, ça ne valait pas tripette, comparé à ce qu'il avait sous les yeux. Azzazelo avait maintenant hâte de voir ce que cela donnerait sur un champ de bataille. Sûr que si les poitevins arrivaient jusque là sans s'égorger entre eux (ce qui n'était pas absolument gagné) , les périgourdins avaient du souci à se faire....
_________________
Ducho
Voilà le passé qui lui revenait comme une mode éternelle qui se remet au goût du jour.
Les temps passés sur les remparts de Poitiers sous les ordres de Davor et ensuite la conquête de l'Anjou aujourd'hui notre allier , lui faisait revivre de forts moments liés à la vie militaire.

Heureux de retrouver les poitevins en taverne et enchanté de l'accueil de nos amis de Guyenne.
La vie au campement battait son plein.

Ducho entreprit ce matin là un rapide descriptif de l'ambiance qui régnait en notant ses impressions sur son légendaire petit carnet.

Les croquis illustraient une légende le plus souvent brève et descriptive. Il s'essaya près du grand feu au centre du campement regardant vivre ses compères de fortunes.

Davor sous sa tente élaborait surement une stratégie de bataille. La main dans les cheveux montrait son degré de concentration. En y regardant de plus près, il s'agissait de figurines de joueurs de soule. Kali vint alors derrière lui pour le taquiner, enfin... Ducho du se détourner de la scène tant l'ambiance semblait prendre une autre dimension.

Faooeit essayait discrètement la nouvelle petite estrade qui se dissimilait sous sa robe pour le faire paraitre plus grand.

Ducho lui derrière sa chef de section, la jeune Oane, la vit ôter, sa lourde armure contemplant le spectacle offert en contre jour.

Hum pas mal, la mini grandeur...


Il avait ensuite fait voyager son regard sur la petite Meileen qui cherchait surement sa Malone.

Il remarqua Erwann noté les éléments profonds de la discussion à caractère épistémologique. Conrad était un convaincu et Alixane bon public, arbitré par Azza.
Au loin Sa Mélyna oeuvrait.
Il aimait plus que tout la regarder à son insu.

Ah... comme il était bon de vivre ses moments unique, la promiscuité de la vie de camp. Et puis les moments en taverne étaient vraiment agréables mélange de Poitevin et de charmants bordelais...

Bon manquait plus qu'un adversaire de taille pour rentabiliser le séjour.
_________________
Davor
Comme prévu, tout le monde avait besoin de lui, évidemment. A se demander à quoi servaient les chefs de section, tiens. Enfin si, pour certains, il le savait, Alixane par exemple servait surtout à se moquer de Conrad. Bref, passons, pas mal d'animation dans le camp, et voilà qu'Alara s'approchait de lui. Il l'avait observé pendant le trajet, ainsi que pendant le petit intermède désagréable en compagnie d'Erwann, et il était évident qu'elle n'appréciait pas la compagnie de grand monde, ce dont il se doutait depuis le début en fait. Mais bon, il n'avait pas exigé que ceux qui viendraient avec lui devraient être des fêtards invétérés. Heureusement tout de même, certains cumulaient, mettant de l'animation dans les tavernes guyennoises.

Un léger sourire se dessina sur les lèvres du Comte lorsque le bras de Kali l'entoure, heureux de sa présence à ses côtés, et il eut bien du mal à revenir à la question que lui posait Alara. Voyons voir, le bord de mer...


Cela risque de faire un peu trop loin, et je gage que tu n'aimerais pas manquer le moment où il y aura de l'action n'est-ce pas ?

Sous entendu, si tu le manques, tu peux dire adieu à la récompense promise, mais ce n'était pas des choses qui se disaient à voix haute tout ça, aussi le Comte se contenta-t-il d'un regard appuyé pour bien le faire comprendre à la jeune femme. Sur ces entrefaites, Erwann arriva, s'approchant du Comte pour lui dire à voix basse qu'il avait besoin de lui parler en privé, tandis qu'au même moment, un messager aux couleurs de Terrides, remettait un pli au Comte, qui le lut avant de répondre à Erwann.

Bon heu... Je m'occupe de la réception du "colis" et en attendant toi tu vas chercher Meileen, je ne sais pas où elle est passée. Ce n'est pas en disparaissant qu'elle va apprendre, grommela le Comte.

Le sourire revint rapidement sur le visage de Davor lorsqu'il se rappela ce qu'apportait la mule du messager, et il regarda Kali malicieusement.

Ils sont hospitaliers en Guyenne, tu ne trouves pas mon ange ? Ils nous envoient de quoi boire.


Prenant sa plume, le Comte rédigea rapidement une réponse à l'attention de la Vicomtesse, et la remit au messager pour qu'il la lui apporte, tout en lui tendant quelques écus pour le remercier de son dévouement.

Citation:
A la Vicomtesse de Terrides, Sophie Aficus,
De Davor d'Estissac, Comte de Charroux,

Votre Seigneurie,

Nous vous remercions sincèrement de cette touchante attention qui est la vôtre, et serions ravi de pouvoir vous croiser en terres guyennoises. Vous n'auriez point à venir jusqu'à Blaye, puisque nous nous trouvons actuellement aux portes de Bordeaux.

Que le Très Haut vous garde.

Amicalement,

Davor d'Estissac
Comte de Charroux
Baron de Pouzauges
Seigneur de Saint Sauvant


Voilà, ça c'était fait. A peine le temps de se remettre que déjà plusieurs pigeons arrivaient, porteurs de missives le questionnant, et Davor se dépêcha d'y répondre, car il se doutait qu'il aurait encore sans doute beaucoup à faire dans la journée, et que malheureusement les dites journées n'étaient pas extensibles.
_________________
Oane
La jeune femme avait senti dans sa nuque un picotement alors qu´elle ôtait sa trop lourde et encombrante armure et enfilait une veste en renard roux bien plus douce et confortable mais, inadaptée au combat. Des quatre hommes de sa section, seul Ducho était assez pret pour la voir mais, en se retournant , ele constata qu'il avait le nez plongé dans un carnet relié de cuir. Elle secoua sa lourde chevelure brune, elle avait du rever, elle aurait parier qu'on l'observait. La jeune dame fronça ses sourcils d'un noir de jais, signe de son étonnement, devant cet homme qui savait lire et n'avait pourtant pas le moins du monde l'air d'un moine. Le dit Ducho relevant la tete, Oane senti fleurir une tache de chaleur sur ses joues et piquée au vif qu'on eut pu croire qu'elle l'observait, parti d'un pas un peu trop preste apres avoir planter la, Martin son valet.

Se faisant, elle marcha d'un pas décidé en direction de la tente de Davor mais, au lieu de s'arrêter et de prendre connaissance des instructions, elle dépassa la dite tente et se dirigea vers la route principale qui les avaient mener ici meme. Ses pas la conduisirent quelques centaines de mètres plus loin la ou la route bifurquait. En contrebas se trouvait la Gironde, fleuve aux senteurs d'océan. Oane inspira les embruns, et en eut la tete qui tournait. Toutefois, plutôt que de dévaler la pente à sa guise, son regard océan se posa sur la route qui menait au Poitou. Une frêle silhouette marchait, un baluchon sur l'épaule. La de Surgères mis ses mains en visière, intriguée. Une enfant en provenance du camp... il n'y en avait pas 36 et celle ci ressemblait fort à Meileen, la fille du comte d'Estissac. Oane courût dans la direction de la petite et se porta a son niveau puis marcha á ses cotés, un moment en silence.


Bonjour dame Meileen D'Estissac de Montbazon Navailles,
enchantée de faire vostre connoissance,
je me nomme Oane de Surgères


Oane lui fit une courte révérence signifiant par la qu'elles étaient de rang egal, la petite portait un gros baluchon sur l'épaule et semblait ... triste ? en colère ? apeurée ? décidée ? Un étrange mélange de tout cela à la fois ? Oane plisse les yeux et de sa voix hauet et claire s'adresse à Meileen

J'allais rejoindre ce gros fleuve que nous avons vu tantôt, je voulais me rafraichir après ce long voyage, ôter toute cette poussière qui s'infiltre partout dans les moindres interstices et me fait ressembler à une vieille grand mère

Oane montre en souriant à la filette ses longues vagues de cheveux noirs et ondulant piqueté de grains de poussière des chemins girondins et rendus ainsi plus blancs

voyez vous je crois m'être égarée... peut-être pourriez vous me renseigner, ou va cette route que vous suivez d'un air décidé ?
_________________
Meileen
La petite marchait d'un pas décidé, passablement irritée et jalouse il fallait le dire! Elle marchait sans réaliser que le chemin qui menait jusqu'à La Trémouille ne pouvait se faire à pied en quelques heures par une fillette de 10 ans. Sauf que justement c'était son jeune âge et sa frustration qui l'empêchaient de réfléchir à ce genre de détails.

Plongée dans ses pensées, elle ne s'aperçut de la présence d'Oane que lorsque celle-ci pris la parole.


Bonjour dame Meileen D'Estissac de Montbazon Navailles,
enchantée de faire vostre connoissance,
je me nomme Oane de Surgères


Meileen s'arrêta pour se tourner vers elle. Oane... Oane... Oui! Son père luu avait déjà parlé de cette demoiselle, la fille de l'illustre Comte Faooeït de Surgères... Comment oublier tout ce qui se rattachait à lui?

La jeune de Surgères lui adressa une révérence et par réflexe la petite d'Estissac fit de même, affichant un petit sourire poli.


J'allais rejoindre ce gros fleuve que nous avons vu tantôt, je voulais me rafraichir après ce long voyage, ôter toute cette poussière qui s'infiltre partout dans les moindres interstices et me fait ressembler à une vieille grand mère. Voyez vous je crois m'être égarée... peut-être pourriez vous me renseigner, ou va cette route que vous suivez d'un air décidé ?

Meileen resta silencieuse un instant, réfléchissant à ce qu'elle allait dire. Son père lui avait bien appris à maitriser ses paroles avant d'ouvrir la bouche, du fait de son rang.

Damoiselle Oane de Surgères... Je suis heureuse de vous rencontrer, j'ai beaucoup entendu parler de vous...

C'était un premier bon début.

Mmmmh cette route semble sortir du camp... Le... Là où... Je me rends...

La petite ne savait quoi inventer, difficile d'avouer à une inconnue qu'elle avait l'intention de fuguer

J'ai dans mes affaires de quoi me nettoyer et me nourrir... Voulez-vous que nous cherchions la rivière ensemble pour une fois propres nous sustenter au bord de l'eau?

La brune espérait que cela ferait l'affaire...
_________________

Cherche un futur mari! Ben oui faut bien!
--Assistant
Une annonce du Bourgmestre de Bazas pour Bordeaux, et une !
Il savait que le voyage allait lui couter au moins un jour, il s'en fichait complètement, tant qu'il était payé, ça lui convenait mais cette mission n'était pas comme les autres.
Croyant que le Rouquin allait lui donner simplement un bout de papier à transmettre. Il fut surprit de voir qu'il devait aussi livrer un panier remplit de raisins.

Il allait devoir se le trimballer durant tout le trajet à pieds... sans perdre de temps, il prit l'ensemble tout en soupirant et commença son voyage vers la Capitale.

Quelques heures après, son bras en avait marre de porter le panier. S'il n'avait pas vu les remparts de Bordeaux surement qu'il l'aurait déjà abandonné sur la route...
L'épreuve la plus dur généralement était de trouver le destinataire mais trouver un Comte qui dirige une armée... allait être très simple.

Voyant au loin, un campement avec un étendard qu'il ne connaissait pas. Il décida de s'en approcher. Naturellement, il fut arrêté par des soldats, ils étaient têtus comme une mule. N'en pouvant vraiment plus de ce panier, il dit en tendant le panier et la missive:

J'en ai plus que marre... donc vous allez être gentil et livrer ça à votre chef à moins que vous me laissez enfin passer...

Ils se regardèrent et décidèrent de l'accompagner jusqu'à la tente du Comte Davor où le messager livra le raisin ainsi que la missive.


Citation:
A Messer Davor d'Estissac, Comte de Charoux,
Faict à Bazas, le deuxième jour de Novembre de l'an de Grâce 1458.

    Saluation,

    D’après les rumeurs, il semblerait que vous soyez arrivé en Guyenne et si vous lisez cette lettre, c’est que cette rumeur est vraie.
    Ne pouvant me déplacer suite à mes fonctions de Bourgmestre de la bonne cité de Bazas, je vous envoie ce messager ramenant avec lui quelques grappes de raisins cultivés sur nos terres pour vous souhaiter la bienvenue en Guyenne.

    J’espère que votre déplacement a été sans soucis, et que nous pourrions nous rencontrer en taverne ou lors d'un match de Soule.

    Cordialement,


Bourgmestre de la bonne cité de Bazas.


Oane
Alors que la jeune femme et l'enfant tergiversaient au beau milieu de la route, un gars dépenaillé passa en trainant ses galoches, avec un panier plein de raisins. Oane le suivit de ses yeux océan dansant, tout en conversant avec la jeune Meileen.

Damoiselle Oane de Surgères... Je suis heureuse de vous rencontrer, j'ai beaucoup entendu parler de vous...

Mmmmh cette route semble sortir du camp... Le... Là où... Je me rends...


Silence géné. Les lèvres cerises d'Oane frémissent imperceptiblement mais, elle se tait á l'écoute.

J'ai dans mes affaires de quoi me nettoyer et me nourrir... Voulez-vous que nous cherchions la rivière ensemble pour une fois propres nous sustenter au bord de l'eau?

Oane sourit, ses yeux pétillants de joie.

Ce serait vraiment gentil à vous Dame Meileen, vous me permettez de vous appeler ainsi en privé ? Evidemment vous pouvez faire de mesme.

Et bien cherchons adonc nostre chemin, cete grande route ne me dit rien vaille, avez vous vu ce gringalet au oanier de raisin, je vous parie que nsous ommes sur la route principal, peut etre devriosn nosu chercher un chemin de traverse un qui descend vers le lit de a rieviere ?


Se faisant, Oane joint le geste à la parole et entraine la petite vers le coté droit de la route puis lui montre du doigt le chein apercu plus tot.

Là, non ?

Et sans lui laisser le temps de répondre, elle s'y engage et ajoute en marchant

Vous êtes bien mieux équipée que moi pour cette promenade au bord de l'eau. C'est avec joy que je partagerai quelque nourriture si toutefois cela ne vous prive point trop, Dame Meileen, il est vrai que je n'ai rien à me mettre sous la dent et pour tout avouer ... j'ai grand faim !

Oh regardez nous touchons au but !


L'ovale de porcelaine se fendit d'un sourire cerise resplendissant et la jeune femme courut vers l'eau, arrivée au bord de l'eau, y trempa ses longues mains blanches et fines, fascinée. Une vague vint à lecher ses bottes.

Oh mais il ya des vagues ! J'ai failli tremper mes bottes.

Oane se retourne et ajoute

La bonne nouvelle c'est que nous avons trouvé la rivière, la mauvaise... c'est que l'eau est froide ! Enfin la, si je ne fais rien, je vais finir par ressembler a une vieille mendiante alors hop au bain que diable ! du courage ! Il n'est ps ne le jour ou e serai toute crasseuse, foy de Surgères !

Comme à son habitude son corps agit en harmonie avec ses paroles eg la jeune femme entreprend ôter son mantel de renard, frisonne dans le vent, tous ses poils sur al peau dresses, sourit en coin puis enleve ses bottes et enfin sa chemise et ses braies: Un tas se forme sur une pierre plate et Oane plonge dans une cuvette derriere des rochers. Au moment où son corps tout entier est saisie, soudain la peau prend des couleurs de roses rouges, elle lache un cri de guerre puis éclate de rire avant de se frictionner. Elle regarde vers la rive pour voir ou en est Meileen.
_________________
See the RP information <<   1, 2   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)