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[RP] Les dentelles d'Adèle - maison des plaisirs

Adele_du_niffelheim
Comme prévu elle est revenue au petit matin, une fois la ronde de nuit terminée. Quelques faibles révoltés ont tenté de prendre la mairie durant la nuit, mais après quelques légers coups échangés ils sont repartis la queue entre les jambes. Nuit calme en résumé.

La voici à nouveau devant la grande maison. Les quelques rayons de soleil du matin lui offrent une physionomie des lieux plus avenante que la nuit précédente. Dans sa poche la grosse clé métallique lui brule la main.
Les yeux naviguent du haut vers le bas, de gauche à droite, tant de choses à voir, à découvrir.
Sa plus grande inquiétude est ce qu'elle va trouver à l'intérieur de la maison. Mais l'appréhension disparait alors qu'accompagnée du chant des quelques oiseaux ravis du temps presque printanier, elle fait entrer de l'air frais dans cette maison poussiereuse.
Il va falloir travailler pour remettre tout ça au propre mais la disposition du rez de chaussée en elle même est parfaite.
Sur la gauche en entrant, une grande pièce qui une fois aménagée servira de salon d'accueil, les proportions en sont impeccables.
Un couloir le long duquel quelques pièces s'alignent, dont elle ouvre les portes les unes après les autres et en devine immédiatement la destination. Là un bain, là, une petite cuisine d'où elle espère rapidement sentir s'échapper les effluves de quelque gâteau ou gratin pour nourrir le client affamé par son passage à l'étage. Oui, tout ça semble parfait.





Commande a été passée sur le marché ducal des futures tentures et autres mobiliers indispensables. On ne reçoit pas la clientèle sur un vulgaire matelas de paille. On a un standing à faire découvrir et ensuite à respecter.
Le marchand semble avoir perdu du temps. Les malles auraient dû arriver ce matin, mais rien n'est là.

Manches sont retroussées, jupon aussi, et le grand ménage commence. Peut être quelques bonnes âmes viendront elles à son secours. En tout cas ils sont nombreux à attendre l'ouverture de la "boutique".

Un affichage a été déposé en place publique. De jeunes "orphelines" ne devraient pas tarder à venir frapper à la porte pour trouver refuge et protection ici.

Oui vraiment, tout ça se présente plutôt bien.


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pour l'ambiance
Reves
Reves avait donné le trousseau de clé la veille à Adele. Sachant que celle ci ne perdrait pas un instant, Reves partit tôt ce matin voir si les locaux lui plaisait. Quelques minutes de marche s'imposèrent mais elle arriva rapidement sur la route menant à Angers et découvrit sur la droite la grande bâtisse, autrefois vide, et désormais en pleine rénovation.
Elle s’en rapprocha activement, poussé par le froid qui régnait encore à cette heure ci. Posant un premier pas sur le parquet relativement ancien du rez de chaussé, elle découvrit un grand salon. La jeune bienfaitrice s’y avança lentement, cherchant des yeux Adele. Un long couloir partait de cette même pièce et donnait sur plusieurs petites pièces, on y trouvait au fond l’escalier menant au premier étage.
Reves entendit quelques bruits dans un pièce et, après s’en être approché, découvrit Adele seule en plein ménage. Elle s’approcha, le sourire au visage.


Bonjour Adele. Je vois que tu ne perds pas de temps pour ton projet
.

Elle lui sourit et enchaina…

Alors, les locaux te plaisent ?
Adele_du_niffelheim
Sueur au front, manches retroussées, elle astique, brosse, lave, balaie, en résumé décape cette maison depuis déjà des heures.
Un charretier a fini par venir livrer les commandes et des malles trainent dans toutes les pièces.
Elle n'en peut plus. Déplacer toutes ces malles l'a vidée du peu d'énergie qu'il lui restait.
Les nuits sont courtes, les rondes se suivent et se ressemblent, les journées le sont tout autant avec cette maison à aménager. Non, vraiment là, elle en peut plus.
Alors lorsque la voix de la bienfaitrice résonne dans la pièce, elle relève la tête du morceau de parquet qu'elle est en train de frotter et lui sourit.
Le grattoir est jeté sans plus de ménagement sur le sol, les mains sont rouges et douloureuses d'avoir tant briqué, alors, s'approchant d'une malle, elle se laisse tomber lourdement dessus en soupirant.


Excuse moi, j'fais une petite pause..


Regard autour d'elle dans la pièce

Trouve toi un truc pour t'assoir si tu veux, fais comme chez toi.
Comme tu dis, je prends les choses à coeur.
Tout a été livré. Reste les lits à monter, les rideaux à mettre, les tableaux à accrocher, la lanterne rouge à installer dehors, la cuisine à remplir... plein de choses.. j'sais pas comment je vais y arriver.

Mais toi ? comment ça va ? tu t'en sors avec les hurluberlus de la semaine ?

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pour l'ambiance
Reves
Reves découvrit Adele plus exténué qu'elle ne l'aurait imaginé. A sa proposition, elle chercha des yeux quelque chose pour s'asseoir. C'est derrière elle qu'elle trouva un petit tabouret. Elle se plaça face à Adele et l'écouta. Encore beaucoup de chose à faire apparemment. Puis Adele en vint à parler d'elle.

Ca va bien merci. Les hurluberlus, il fallait s'y attendre. Mais on gère, on gère - lui dit elle en souriant avant d'enchainer.

Mais je viens avant tout pour t'aider - remontant ses manches.
Par quoi veut tu que je commence ?

S'inquiétant de l'état de fatigue d'Adele, Reves lui proposa:

Si tu veux aller te reposer, je peux continuer toute seule hein.
Arthur.c
Il gigotait, suait et se lamentait. Rares étaient les fois où il arrivait à dormir, mais lorsqu'il réussissait, son réveil était toujours brutal... et encore plus lorsqu'il avait bu la veille. Il se réveilla donc en sursaut, tombant du même coup dans la boue. Il s'essuya le visage puis regarda autour de lui. Mais où était-il? De la paille, de l'eau, des cochons... des cochons?! Il essaya de se souvenir de sa soirée... Marikam... Reves .. et...

- Adèle ! Cria-t-il soudainement. J'l'ai complètement oubliée elle !

En effet, cela faisait déjà plusieurs jours qu'il lui avait proposé de l'aide pour son projet de "Maison des plaisirs". Elle avait trouvée un endroit parfait, un bâtiment qu'on ne pouvait pas manquer au sud-est qu'elle disait, et elle avait déjà entamée les rénovations seule la journée d'avant. Peut-être était-il temps qu'il aille y faire un tour pour lui donner un coup de main, surtout que Ecks n'avait pas donné de signe de vie depuis deux jours déjà, lui qui avait aussi proposé son aide.

Il se releva, tenta d'enlever la boue de sur ses vêtements, observa le soleil quelques instants afin de se situer dans la journée puis fit plusieurs tours sur lui-même afin de pouvoir avoir une idée de l'endroit ou il était. Des cochons, il en avait vu au nord de la ville... mais aussi au sud. Peu importe, sud ou nord, il prit la direction de l'est, car une chose était certaine, ce qu'il cherchait était à l'est ! Quelle ne fut pas sa surprise d'apercevoir au loin, une heure plus tard, Reves et Adèle entrain de discuter. Il les rejoignit au pas de course.


- Besoin d'aide les filles ?! Dit-il à bout de souffle, mais heureux d'être enfin arrivé.
Adele_du_niffelheim
Me reposer ? non non, pas avant d'avoir terminé ici. Après je regarderai les autres travailler en me reposant

Sourire complice à l'intention de Rêves.

Dommage que je n'aie rien prévu pour nous rafraichir, vivement ce soir tiens, un ptit tour à la mare pour une bonne absinthe redonnera un peu de coeur à l'ouvr..


- Besoin d'aide les filles ?!


Tiens tiens mais qui voilà ? Mon blond préféré !
sourire qui s'étire un peu plus que la minute précédente

t'as amené de l'absinthe ?
Si oui tu peux nous en servir un godet et trinquer avec nous, sinon, t'es puni et tu me vides toutes les malles dans toutes les pièces.
Et heu... Arthur ? j'sais pas où t'as passé la nuit mais... tu pues


Petite grimace dans la direction du sieur histoire de lui montrer que là, on est dans la partie de la maison où il faudra pas arriver en puant le purin.

t'es pardonné va, on s'en fiche on en est encore qu'aux travaux, alors si vous voulez m'aider, fouillez les malles, les tas de planches, tout ce que vous voulez, et tout ce qui sera fait ne sera plus à faire..

merci à vous pour votre coup de main.


Un peu émue notre Adèle quand même en voyant les deux bonnes ames s'atteler à la tâche sans hésiter un instant.
Craon, c'est le panard.

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pour l'ambiance
.ecks.
Depuis quelques jours, le roux s'est fait plus discret. Certains diront qu'il cuve sans doute quelque part, ce qui aurait sans doute été vrai en d'autres temps. Mais non, ces jours-ci il a d'autres chats à fouetter. Il colle aux basques de ces Flèchois, pyromanes et brigands amateurs. C'est sans doute leur porter plus d'attention qu'ils n'en méritent, mais il est hors de question de laisser de tels écarts impunis à Craon.

Ecks a bien promis à Adèle qu'il assurerait la sécurité de son établissement, et c'est en fait ce qu'il fait en pistant les pyromanes ouvertement, faisant peser sur eux une certaine pression, un certain message. Il est des choses qu'on ne peut tolérer à Craon. L'Oesophage en a fait la démonstration, et voilà qu'ils repartent comme prévu : la queue entre les jambes. Voilà qui laisse le champ libre au rouquin pour tenir son autre promesse : l'approvisionnement en absinthe.

La fameuse boisson est d'ailleurs en train de devenir la boisson de Craon. Lui qui est d'habitude le seul à s'adonner à ce plaisir... Cette fois, il faudra en négocier plus que ses bouteilles habituelles. C'est pour ça qu'il se pointe chez le vieux Raoul. Le vieux gars vit dans sa ferme, un trou paumé dans la campagne Angevine, au milieu de toutes sortes de plantes que lui seul sait distiller : fenouil, absinthe, violette... Parait même qu'il essaye de faire des quelque chose avec un truc qu'il appelle vanille. Pour celui qui veut de nouvelles expériences en matière d'alcool, voilà qui peut lui en faire voir ! Forcément, dans un tel endroit et avec un tel énergumène, les négociations ne se font pas à jeun. Impossible de repartir avec de la marchandise si on n'a pas testé sa dernière tambouille. Ecks repart finalement avec une barrique et les entrailles pleines. Pas croyable d'avoir fait un truc aussi écoeurant que son alcool des îles...

Le voilà enfin en vue de l'établissement. Maison des plaisirs... Tu m'étonnes, s'il peut s'y vautrer dans l'absinthe et la luxure, il se pourrait bien qu'il l'appelle le Paradis ! Enfin bref, le petit bout de paradis est en train de s'aménager lorsqu'il dépose son tonneau devant l'entrée.


J'te mets ça où Matrone ? Y a peut-être pas encore les filles, mais on mourra pas de soif chez toi !
Adele_du_niffelheim
Bon, c'est pas tout de regarder les autres travailler, faut savoir crocher dedans aussi à un certain moment quand même.
Rêves et Arthur vont et viennent, lancent un sourire de temps en temps, signe que tout va bien.
Elle va donc peut être en profiter pour régler les dernières obligations administratives.
Autorisation a été obtenue de la mairie pour installer son bord... sa maison des plaisirs.

Notez que les deux seront acceptables, puisque dans sa tête a germé l'idée d'une maison close réservée... à tout le monde.
A la cave on collera les pauvres qui viennent dépenser leur salaire du jour à tripoter de la gueuse et prendre un peu de plaisir avant de rejoindre maman et sa soupe de légumes.
Pas question d'entrer par la grande porte pour eux. On ne mélange pas les chevaux avec les ânes.
C'est qu'en faisant vraiment le tour du propriétaire, elle a trouvé à l'arrière de la maison une porte en bois à moitié pourrie qui donne accès directement à la cave.
Parfois, au détour d'un pan de mur, naissent des idées qui vous mèneront à la richesse. Donc, par ici les braies sales et les fauchés.
Quelques bottes de paille balancées dans les coins suffiront bien. Quelques besogneuses ramassées dans les ruelles puantes feront l'affaire. Pour elles, pas de passage chez le médicastre. T'as pas de thunes, tu fais avec ce qu'on te propose, tu vas quand même pas faire le difficile. D'ici qu'une épidémie de vérole dégomme la moitié du village, y'a pas des lieues. On verra ça plus tard. Peut être qu'il faudra payer un peu pour qu'un cabinet de médicastre proportionnel à la taille de la menace ouvre non loin de chez elle.

En fait d'administratif le plus gros a été fait. Les filles arriveront dans quelques jours, enfin les premières, celles de l'étage. Pis peut être une pour la cave aussi, elle est pas sure, on verra dans quel état elle est.
Reste à instaurer un règlement. S'agirait pas qu'on dise qu'à cause d'elle et de son affaire, les ruelles de Craon ressemblent à un bordel permanent. On a un minimum de tenue, et on n'en attend pas moins de ses protégées.
Ne demandez pas de quand, ni d'où, ni comment, mais Adèle a un don. Enfin elle en a plusieurs en fait. Mais on ne va pas tout dévoiler tout de suite, sinon, ça manquerait de suce pence.
La voilà donc qui s'attèle à écrire un règlement pour ses filles.
D'une, tu es nourrie, logée, blanchie (si tu connais la route du lavoir, au pire on te l'indiquera), et de deux, tu touches trois écus par jour si les clients sont contents. Sinon, t'as rien et tu retournes au turbin.
Non non, elle n'est pas sans coeur, c'est une base. Après faut voir, si la fille est bien tout comme il faut avec le client, on peut revoir à la hausse le salaire.
Ensuite, il y a la tenue à ... tenir au sein du village. Et là elle ne rigole pas Adèle, ça non. On donne une bonne image de la maison ou on finit au fond d'un lac. le règlement sur la discrétion à avoir est donc promulgué et sera affiché dans chacune des chambres de l'étage. Et c'est là que nous revenons au don d'Adèle. Voyez vous même


Règlement

Avouez que de ses mains elle sait faire de belles choses. De là à dire qu'elle sait en faire de bonnes, certains auront déjà fait le raccourci. Mystère mystère, il est bon de laisser planer le mystère autour des dons de la dame.

C'est donc alors qu'elle est en train d'apposer sa signature en bas du règlement, va falloir qu'elle fasse faire un sceau tiens, qu'arrive à ses oreilles un bruit venant de l'extérieur. Pas possible que ça se bouscule déjà à la porte ? Les hommes de ce village seraient ils donc tous célibataires ou mal mariés ? En soit c'est plutôt une bonne nouvelle pour les affaires, on n'a jamais trop de clients.. Mais là, c'est pas ouvert, et va falloir chasser le mâle en manque poliment.

Cheveux ébouriffés (je rappelle qu'elle faisait le ménage avant), et tenue quelque peu froissée pour les mêmes raisons elle se pointe donc, sourire commercial à la porte de la maison. Forcément on l'a vu arriver. Même débraillée que voulez vous, elle a la classe et on la remarque, voire, on a mal aux yeux tellement c'est beau. Mais trêve de blabla, voici donc notre Adèle sur le perron de la maison, bouche entrouverte, prête à contenir la foule en rut. Mais bouche se referme et sourire s'étire quasiment jusqu'aux oreilles (quasiment parce que si c'était jusqu'aux oreilles, on pourrait penser qu'elle a une tête de joker dans batman) lorsqu'elle aperçoit Ecks, précédé d'un fut qui visiblement n'est pas vide.

J'te mets ça où Matrone ? Y a peut-être pas encore les filles, mais on mourra pas de soif chez toi !


Un petit rire délicat accompagne ses pas sur les deux trois marches qu'elle descend pour rejoindre son bienfaiteur et peut être plus tard, protecteur.

Bonjour Ecks, je suis contente de te voir ici. Avec ou sans tonneau, tu seras toujours ici comme chez toi. Si tu veux bien le porter jusque la cuisine, ça me rendra bien service. Je dois bien avoir des coupes ou des chopes quelque part dans une malle. Mais le sucre...

Petit fronçage de nez. Une mimique typiquement Adélienne, qui exprime la contrariété, naissante ou déjà affirmée.

J'ai pas d'sucre !!!
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pour l'ambiance
Vogesus
Vogesus, qui s'adonnait avec force application à sa fonction de Tribun, dirigeant les nouveaux venus vers la bonne voie, vint enfin rendre visite à Adèle dans sa maison des plaisirs qui s'aménageait.

Il ne restait plus grand chose au Violet depuis que le vendômois Roland. l'eut racketté, mais il avait encore une bouteille de mirabelle qui venait de sa Lorraine lointaine, où il avait passé un certain temps. Il vint l'ajouter pour une dose d'exotisme à la collection apportée par le rouquin.

Il entra triomphal, sa bouteille à la main, par l'entrée réservée aux personnes de qualité :


Yop !
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Adele_du_niffelheim
Le travail a repris, avec un peu moins d'enthousiasme il faut l'avouer. La fatigue peut être, mais certainement aussi les nouvelles qui arrivent . Pas forcément bonnes.
La maison ressemble maintenant à ce qu'elle avait prévu. Le bois est ciré mais mat, une bonne odeur de miel emplit les lieux. Les abeilles butineront peut être bientôt ici.
Rien qui ne soit tape à l'œil.
L'endroit est chaleureux mais sans esbroufe.
Depuis qu'elle est arrivée à Craon elle n'a pas arrêté une minute. Entre les rondes de nuit, la maison, la gamine, les nouveaux habitants qu'elle tente d'orienter lorsqu'ils se pointent en taverne, l'administration et... faire à manger, y'a comme un gros coup de mou qui lui tombe dessus à notre Adèle.

Des pas dehors, à nouveau. Tant pis pour les clients pressés, elle n'ira pas les accueillir. La pancarte devant la maison exprime suffisamment le fait que ce soit fermé. Ils feront demi tour comme ils sont venus.
Assise sur son tonneau d'absinthe, coudes sur les cuisses, tête posée dans les mains et pieds ballants, elle regarde par la fenêtre. Tout le monde est reparti, c'est calme, silencieux. L'hiver approche, les arbres se dénudent, il fait plus frais, elle est fauchée. Et pourtant il va falloir faire entrer du bois. Ce qui est encore supportable avec un châle le sera moins d'ici deux trois semaines. Peut être qu'elle a vu trop grand, peut être qu'elle n'y arrivera pas.
En tout cas elle ne peut pas imaginer recevoir d'éventuels clients dans un endroit où chaque parcelle de l'être humain rétrécit à mesure que la température descend.


Yop !

Ah ça elle connait, ce yop là, elle le reconnaitrait entre mille. Et pourtant des Yop elle en a entendu dans sa vie faut dire.
Y'a des choses, des gens, qui comme ça par leur simple présence vous collent un sourire sur les lèvres.
Vogesus fait partie de ceux qui font sourire Adèle.


J'suis là Vog !! dans la cuisine !!


Et voilà l'ami fidèle qui entre, bouteille à la main, elle ne demandera même pas ce qu'elle contient, elle connait ses préférences en matière d'alcools.
L'accolade qui suit la remise à terre des pieds de celle que déjà on appelle la maquerelle, est chaleureuse.


Je suis contente que tu sois venu jusqu'ici. Je sais que t'es débordé, et j'avais un doute sur le fait que tu viendrais voir le travail qu'on a pu faire ici. Rêves, Arthur, et même Ecks sont venus donner un coup de main. Ils sont formidables.

Viens je te fais visiter !!


Et les voilà partis, bras dessus bras dessous faire le tour de la maison, elle lui épargnera la cave puisque de toute façon il n'est pas de ceux qui y baisseront les braies.
Elle est fière de sa maison, et malgré la fatigue certainement que quelques petites étincelles viennent allumer son regard alors qu'elle lui fait toucher des tentures ici, observer un tableau là, et lui propose de s'assoir sur les lits pour en tester la qualité.


Il ne reste plus qu'à la remplir maintenant. De femmes, de rires, de toutes ces choses qui manquent à Craon finalement.
Et Vog'...


Le nez se fronce délicatement et elle baisse la tête quelques secondes, parce que finalement ce qu'elle va lui annoncer, il ne s'y attend forcément pas.

Je vais partir quelques jours. Une dizaine, peut être un peu plus. Parce que j'ai promis à mon ami Sigefroi de le raccompagner en Poitou. Il doit récupérer ses biens là bas avant de revenir s'installer ici. Une promesse est une promesse. Et malgré ce qu'on peut penser de moi, je sais tenir une promesse.

Peut être que certaines filles arriveront dans ce délai, je ne peux pas savoir. Indique leur le chemin pour venir ici s'il te plait. Qu'elles s'installent. Mais Vog' je voudrais te demander un service.
J'aimerais que pas un client ne vienne avant mon retour. Je veux pouvoir tenir ma maison comme je l'entends, et si les choses se mettaient en place avant mon retour, je ne pourrais pas forcément les reprendre en mains après.


Forcément le regard de Vogesus exprime l'étonnement. Forcément. Alors d'un sourire affectueux elle le rassure.


Promis je reviendrai. je n'ai pas construit tout ça pour partir alors que je touche au but.
J'espère juste ne pas croiser de futurs habitants de Craon qui me laisseraient moitié morte sur le bord de la route. Mais ça devrait aller, ne t'inquiète pas.


Parce qu'elle l'aime beaucoup Vogesus, et parce qu'ils sont proches depuis bien longtemps, c'est sans aucune hésitation qu'elle croise à nouveau leurs bras pour prendre le chemin du rez de chaussée

Alors ? on l'ouvre cette bouteille ? j'ai bien besoin d'un petit quelque chose pour me réchauffer. Il commence à faire vraiment frisquet.

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pour l'ambiance
--Felicie
D'Angers, en place publique, Félicie avait enfin pu rallier Craon. Elle se fit rapidement indiquer par un berger envieux la nouvelle maison des plaisirs. Rajustant sa longue chevelure rousse, elle frappa à la porte.
Vogesus
Vogesus fit le tour de la maison close avec son amie, bras dessus, bras dessous, plaisir ineffable. Elle parlait beaucoup, lui peu. Et quand elle lui dit qu'elle repartait en Poitou, il se rappela les rackets dont elle avait été victime à plusieurs reprises et il s'en inquiéta. Il lui répondit alors :

Je respecte ton choix, je sais que tu tiens toujours tes promesses, mais promets moi de faire attention et de revenir avec Sigefroi sains et saufs !
Je garderai ta maison, pas de clients avant ton retour et je ferai en sorte que les filles arrivent et se préparent. Je te tiendrai au courant par pigeon.


Puis, il se proposa de trinquer quand il entendit frapper à la porte.

Tiens, la police ? ou cet enfoiré de Vendômois qui m'a racketté ?demanda-t-il en riant.
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--Mamamia
(cf gargote angevine les hurluberlures... pour le début du rp)





Trois jours qu'elles se trainent sur les routes, d'puis Saumur en fait.
Les calottes ramassées par sa fille elle les compte plus. L'fait est que ça a l'air de porter ses fruits.

Y'a depuis deux trois lieues, plus du tout de sillons à l'emplacement où elle trainait les pieds jusqu'ici la mauvaise graine, elle a aussi appris à rel'ver la tête et a regarder d'vant elle quand elle marche. Du coup, elle s'est pris vachement moins d'arbres dans la trogne depuis à peu près Angers, et par déduction arrivera avec la tête à peu près potable à Craon. Deux trois herbes ramassées sur le bord du chemin ont eu vite fait d'effacer les coquards de la portion Saumur Angers.

Enfin bref, les voilà à l'entrée de Craon.
les conseils maternels chaleureux fusent


Tiens toi droite
Lève tes pieds bordel !
Fais voir tes dents ? TES DENTS !! pas tes mains, andouille !!
Ah tu r'foules de l'avaloir ma grosse ! Bouffe une feuille d'menthe, et arrête de grailler tout c'que tu trouves
Fais voir ? FAIS VOIR J'TE DIS !!! SOUFFLE !!
mouais, c'est mieux


... et tutti quanti, on sent tellement d'amour dans cet échange à sens unique, que même moi l'auteur, ça me fait mouiller les yeux..

Mamamia arrive donc fière comme un bar tabac au centre de Craon. Fière parce que persuadée que sa fille vaut maintenant autant que ces nobliotes qui pensent valoir mieux que tout le monde, alors que si on enlève la poudre et les relents de vanille, ça pue comme tout l'monde.

Eh ben, c'est pas jour de foire ici. y'a pas un chat !
Comment qu'on va l'trouver c'foutu bord... cette maison où tu vas travailler ? hein ?


Et en plus elle est intelligente cette petite. Voilà ce que pense la vieille alors que sa fille tend le bras, sans prononcer un seul mot vers l'une des tavernes en enfilade le long de la grand' rue


Hey t'sais quoi ma grosse ? on f'ra quelque chose de toi si les gorets t'mangent pas.

Tout en finesse, Dame Mamamia, qui estime mériter ce titre depuis qu'elle sait qu'elle a une fille qui fera carrière, s'enquille donc le long de la ruelle en question, gamine qui suit derrière humblement, persuadée que sa mère a des raisons de toiser le monde.
--.gisele.
Sur les chemins

Trois jours qu'elle supporte sa mère. Trois jours qu'elle encaisse les coups et les invectives, trois jours qu'elle attend la libération, trois jours qu'elle regrette sa naissance plus que jamais auparavant.

Jamais elle n'a passé autant de temps avec sa génitrice, se démenant toujours pour trouver ailleurs des occupations, des échappatoires. Mais toujours il a fallu se résigner et rejoindre cette ferme où finalement rien d'autre que les cris et les coups n'avait droit de cité. La famille est nombreuse, la place réduite, chacun ayant réussi plus où moins à se caser dans un coin pour se faire oublier le soir venu. De connivence avec la fratrie elle n'a jamais connu. La vieille s'arrangeant toujours pour leur trouver des occupations qui ne leur laissent que peu d'occasions d'apprendre à se connaître. Elle a 10 frères et sœurs et ne sait d'eux que leurs prénoms.

Jamais elle n'a eu autant envie de prendre la fuite et de laisser derrière elle cette femme finalement mauvaise.
Au creux de son ventre sourd quelque chose dont elle ignorait l'existence jusqu'ici. Cette incontrôlable poussée d'exaspération qui provoque chez certains l'impulsion fatale.. pour l'autre.
Mais Gisèle courbe la tête, Gisèle se tait, Gisèle encaisse les coups sans broncher, Gisèle attend.
Elle lui a dit qu'elle l'emmène à Craon. C'est bien Craon, c'est loin de Saumur.
Juste avant l'entrée du village elle a dû sortir de son maigre bagage la seule robe qu'elle possède. Un vieux truc d'occasion que sa mère a trouvé sur le marché, pas pire que ce qu'elle devait porter jusqu'ici. Elle se sentirait presque princesse dans cette guenille bleue et blanche dont le tissu frôle la peau de ses cuisses à chaque pas qui l'emmène loin de sa pénible existence.

Tiens toi droite, lève la tête !

Oui elle va se tenir droite, oui elle va lever la tête, oui elle va continuer à se taire si c'est la seule solution pour passer à autre chose.

Craon


Le village semble désert. En tout cas à première vue. Pas de marché, pas d'enfants qui jouent dans les rues.
C'est bien le vide, c'est bien la solitude, Elle va se plaire ici Gisèle.


Arrange tes ch'veux pouilleuse !

Oh elle n'est pas laide, elle n'a même rien à envier à d'autres, mais elle l'ignore. Parce qu'elle s'est fait rebattre les oreilles du peu de valeur qu'elle a depuis qu'elle est en mesure de comprendre les mots.
Elle sait pourquoi elle est là. Elle n'est pas dupe. Elle a compris l'affiche sur le marché ducal, mais finalement où est le pire ?
Les ruelles sont traversées au gré des indications de quelques passants croisés. Le coeur s'emballe parfois au détour de l'une d'elle, espérant voir enfin son lieu de délivrance.


Mange d'la menthe !!


Le poing se serre, « tu as tenu jusqu'ici, ne fais pas de bétise »...

Une maison là bas, presque à la sortie du village, une grande maison en pierres. C'est là, parce qu'on leur a dit, "vous pouvez pas la manquer, y'en a qu'une comme ça".
C'est amusant parce que les gens n'ont pas eu l'air outrés par le fait que la vieille demande le chemin de dette maison, qu'en d'autres lieux on aurait considérée comme malfaisante. Les regards parfois prévenants se sont posés sur Gisèle. Compatissants aussi, parce que sur le visage de la vieille, les rides expriment autre chose que des années à sourire. Une gamine a touché sa robe, Gisèle lui a souri. Étrange ce sourire irréfléchi.

Une jeune femme, rousse, est là devant la porte de la maison. Gisèle est tentée de baisser les yeux, parce que visiblement elle n'est pas du même monde. Elle porte haut la tête, elle a le regard frondeur de ceux qui connaissent la vie.
Gisèle ne sait rien de la vie. En tout cas elle ne sait pas que la sienne est en train de prendre un tournant.

C'est ici qu'on doit v'nir pour l'annonce sur l'marché ?

Une poigne de fer enserre le bras de Gisèle, puis la pousse en avant.

C'est ma fille, j'veux la vendre ici.
Z'avez frappé déjà ?


Un demi sourire, timide, s'étire sur les lèvres pleines de Gisèle alors qu'elle salue d'un léger mouvement de tête la jeune femme devant la porte.

'jour


______________
Adele_du_niffelheim
La police ? mais non, tu sais bien qu'on n'a plus de poste de police voyons Vog..

Et dans un tourbillon de frous frous, sourire aux lèvres, elle se dirige vers la porte, enivrée quelque peu de mirabelle, le regard brillant, prête à affronter le monde entier. Elle fredonne même un petit quelque chose de ses lointaines années d'enfance. La maison est belle, les amis sont là, un petit voyage se prépare, elle est heureuse.
Alors qu'elle approche de la porte quelques mots assourdis par le lourd battant de bois parviennent à ses oreilles..

"...ma fille.... vendre"...

Un coup d'oeil discret par la petite trouée dans la porte lui permet d'apercevoir trois femmes.
Les affaires reprennent.

La porte est ouverte doucement, parce qu'Adèle est de prime abord quelqu'un de foncièrement doux, si on ne cherche pas plus en profondeur.
Juste sous son nez, une jeune fille rousse, attend.
Un peu plus loin, une vieille tenant fermement par le bras une jeune brune la regarde de ses yeux perçants.
Ah elle, elle va bien aimer ! Si le regard exprime le caractère de la personne, celle là va lui donner du fil à retordre, et ça n'est pas pour lui déplaire à notre Adèle.

Derrière elle, elle sait Vogesus qui patiente. Aucun risque donc à laisser entrer quelqu'un en son absence.
D'un nouveau sourire elle s'adresse à la jeune femme rousse. Non qu'elle soit pressée de ... enfin pour tout dire la jeune femme semble muette, ou en tout cas très peu disposée à s'exprimer. Elle devine à son attitude qu'elle n'est pas là pour vendre quoi que ce soit d'autre que ses charmes.


Entre donc, je suis à toi dans quelques minutes.


Puis elle s'efface légèrement, accompagnant le passage de la jeune fille d'une main posée délicatement dans son dos et lui murmure...

je fais au plus vite, fais comme chez toi, un ami est là qui saura te faire patienter.

La porte est tirée derrière elle et elle descend les trois marches du perron pour venir se poser devant la vieille femme.
La jeune fille à ses côtés, sans dire qu'elle semble effrayée n'a pas l'air à l'aise. Adèle lui offre son plus beau sourire, le plus sincère et le plus rassurant.


Mademoiselle bonjour. Je suis Adèle, propriétaire de cette maison.

C'est volontairement qu'elle s'est adressée à la jeune fille en premier. Histoire de montrer à la vieille qu'elle ne l'impressionne pas.
Une main passée tout en douceur dans les cheveux qui recouvrent partiellement le visage de la petite brune lui permet d'apercevoir une bouche des plus sensuelles, un visage dont quelques contusions ont maintenant jauni, mais sous lesquelles de fins traits saillent.
La main glisse sur la joue doucement, rassurante une fois encore.


(à compter d'ici le rp a été écrit à quatre mains avec ljd mamamia et gisèle)

Comment tu t'appelles ma jolie ?

Gisèle m'dame

La voix est douce, même si quelque peu éteinte par la crainte qu'inspire la vieille à ses côtés. On va régler ça tout de suite. A la façon d'Adèle.
Les yeux se tournent vers la vieille femme, le sourire est forcé parce qu'elle n'a pas besoin d'avoir étudié la guerre pour comprendre que cette fille là qui baisse les yeux est battue.


Ah quand même !! j'me d'mandais si j'génais là !!


Madame, j'imagine que Gisèle est votre fille, ou tout du moins que vous en êtes responsable.
Elle est la bienvenue ici et sera bien traitée.
Combien ?

Combien quoi ?
Combien vous voulez me la vendre ? vous êtes là pour ça non ?

Un regard rassurant pour la jeune fille dont les yeux maintenant expriment la compréhension de ce qui est en train de se passer. Sa mère est vraiment en train de la vendre.


Ben.. moi j'pensais qu'elle m'ramènerait des écus tous les mois, pis voilà, qu'elle reviendrait au turbin après ! alors j'sais pas.. vous m'en donnez combien ?

Adèle fait semblant d'examiner la jeune fille, de réfléchir, et puis tourne soudain son regard maintenant devenu froid sur la vieille.


Je pourrais vous la prendre pour rien, vous faire chasser des terres Craonaises sans que vous n'ayez la possibilité de vous retourner. Je pourrais vous renvoyer chez vous avec dix écus en considérant avoir fait une affaire. Mais lorsque je vois votre fille, je me dis que ce serait lui rendre service que de l'éloigner de vous à tout jamais. Je vous en offre 200 écus. Avec ça vous pourrez vivre largement quelques mois et surtout oublier que vous avez eu une fille comme elle.

Pas folle la vieille... elle sait que c'est toujours comme ça en affaires, elle en a vendu assez des vaches pour être au courant de comme les choses se passent. On donne un p'tit prix en espérant qu'ça passera, mais l'autre en face s'laisse pas entourlouper

200 écus ? vous vous foutez d'moi ? elle vaut bien plus que ça !!

On va discuter affaires entre femmes d'affaires... Gisèle, entre dans la maison, mets toi à l'aise et attends que j'arrive. N'aie crainte il ne t'arrivera rien de mal ici.


De son regard elle accompagne Gisèle jusqu'à la porte et se retourne à nouveau vers la vieille. Un rictus étrange au coin de la bouche.

J'vais me mettre à votre niveau d'accord ?
J'suis pas sure que vous soyiez en position d'discuter. Parc'que la gamine là, si j'veux, j'la laisse dans la maison, et j'vous claque la porte au groin. Vous pourrez jamais v'nir la récupérer. y'a du beau monde à Craon qui pourrait vous surprendre et vous faire reprendre la route de votre bicoque plus vite que jamais vous n'avez couru.
C'est 200 écus ou rien.
Alors ?


D'accord, elle va tenter une autre méthode, qui marche bien devant l'église de temps en temps quand les nobliots sont pas trop pressés d'aller faire bombance. La tête se baisse, le temps pour elle de parvenir à mouiller ses yeux. Puis elle relève un regard pitoyable sur la femme en face d'elle.

J'sais bien m'dame, j'sais bien mais vous voyez, ma Gisèle j'l'aime. Pis j'ai d'autres gosses à la maison, que j'dois nourrir, pis ma Gisèle elle aidait bien, alors comment que j'fais moi maint'nant si j'l'ai pu ? 200 écus ça remplac'ra pas c'que j'vais perdre m'dame. Ses p'tits frères et soeurs y z'ont b'soin d'manger aussi !


Dégoutée, elle est dégoutée, mais l'argument fait mouche. Non pas qu'elle croit un seul instant les simagrées de la vieille bourrique devant elle, mais elle prend conscience qu'elle ne s'en débarrassera pas comme ça.

J'vous en donne 300. Pour les p'tits qui restent. mais pas un écu d'plus. Et après vous m'foutez l'camp, et j'veux plus jamais vous revoir ici, ou même à Craon.

Elle a gagné, elle en est persuadée, alors sous les fausses larmes qui coulent sur ses joues parcheminées, elle étire un sourire tout aussi pitoyable que son affliction bidon

D'accord m'dame, d'accord, va pour 300. Merci m'dame.

Vous restez ici, vous bougez pas d'la, je vais vous chercher ça et vous vous tirez pour de bon.

Elle n'entend pas les "oui m'dame" de la vieille, elle remonte déjà le perron, entre dans la maison, file dans sa chambre, ouvre son coffre caché sous son lit (avis aux cambrioleurs), enferme le montant convenu dans une bourse de cuir et retourne vers l'entrée, s'arrête un instant devant les deux filles qui attendent là que leurs vies se décident, leur sourit et retourne se débarrasser de la vieille charogne.

Même pas elle descend jusqu'à elle. La porte à peine franchie elle jette la bourse en direction de la vieille et la regarde se pencher pour la ramasser au sol. D'entre ses lèvres sort en un grondement les derniers mots qu'elle adressera à cette femme

Partez, foutez moi l'camp et encore une fois, si on vous voit trainer à Craon, vous repartirez les pieds d'vant. J'vais passer l'mot. La bourse en cuir... c'est cadeau !


Pas un mot supplémentaire. Les bras se croisent sur la poitrine généreuse d'Adèle et elle regarde, sans une once de pitié la vieille quitter ses terres.


il est temps maintenant de faire connaissance avec "ses" filles.
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pour l'ambiance
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