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[RP] La Mare des amarres, carrefour de Craon.

Oesophage
La Mare des amarres est un lieu de rassemblement, un laboratoire d'expression et d'observation; elle est en ce sens à la fois métaphore et métonymie de la Cité craonnaise. Elle offre, en raccourci, un tableau des corporations et des intérêts courants dans la Cité. La Mare signifie donc la ville, et la ville finit par se réduire à la taverne. Il s'agit d'un lieu de concentration. On ne la décrit pas, la belle, lecteur, on l'identifie! Par un ensemble de signes, son enseigne, ses tables, le jeu, la boisson, ses clients. C'est le lieu de l'aller-retour, un espace où l'on entre et d'où l'on sort. Un espace truqué, dans la mesure où son existence repose sur sa capacité à enfermer ceux qui y pénètrent.
Dans tout Craon, dans toute l'Anjou, dans tout le Royaume, il ne se fait pas un vol, un seul vol, dont le germe n'ait été planté dans le sol fécond de cette taverne; il ne se recueille pas un butin dans un coffre, dans un portefeuille, dans une poche, qui ne soit partagé sur ces tables séculaires à l'ombre de ces piliers noircis, dévoré au profit de la maison. Quelle maison! Est-ce beau, est-ce beau, lecteur, de tenir sous son regard enchanté, du haut du comptoir de cette taverne, comme du haut d'un trône, les voleurs insaisissables de grands chemins et leur innombrable famille: les voleurs, vaporeux de la nuit, les faux monnayeurs, les faux mendiants, ayant tous leur physionomie, leur langage, leur costume; les déserteurs, les conspirateurs, les étonnâmes filles de joie et d'ivresse de tout Craon, de tout l'Anjou, de toute la France, et de voir se mêler toutes les passions les plus vivaces, les plus exaltées, dont le cœur de l'homme soit brûlé: le jeu et ses fortunes diverses, l'amour et ses caprices la jalousie et ses fureurs, l'orgueil et ses rages, le désespoir qui se tord autour de lui même comme un serpent, et le bonheur qui devient fou de bonheur. L'homme qui entre alourdi par l'or et les procès, de ses rapines, et celui qui sort nu en riant par une nuit glacée. Voilà, voilà, la Mare des amarres: la joie, le repos, les intrigues.


Il avait si soif. Mais qui ne pardonne à l'ivrogne qui appète à flaconner au flacon même? Il s'étira de tout son long sur le comptoir qui lui faisait face. A cet instant, la pratique le héla d'une proche tablée, et elle s'ensauva de son pas dansant, balançant sa boutique, son joli torse bien assis sur ses rondes hanches, et non sans lui avoir dit d'un sourire de délayer un petit qu'elle allait revenir. L'œil du brun lui tint chaud dans les reins tout le temps qu'elle traversa la taverne. Foutre-dieu..



[Ce topic est ouvert à toutes et tous, dans la limite du raisonnable, à ceux qui veulent s'y investir: à chacun d'ajouter sa pierre à l'édifice, il n'y a pas de finalité. Bon jeu.]
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Épris d'aventures? Cliquez sur la bannière.
.ecks.
Une taverne qui sent bon la rapine, les filles de joie et l’alcool. Voilà le roux dans son élément. C’est toujours avec grand plaisir qu’il pousse la porte de ce petit paradis. Et justement, à peine entré, son regard se perd déjà sur des courbes généreuses… Mais c’est pas le moment, il est venu voir l’Roy, celui dont le regard semble se perdre sur les mêmes courbes. Il laisse échapper un petit rire alors qu’il croise son regard, et vient se poser à côté de lui. Tranquillement, il prépare son breuvage favori, et entame la conversation.

Y a des branques qui sont arrivés cette nuit. Z’ont foutu le feu au commissariat, ça sera déjà ça de moins à faire pour nous…

Il dépose la cuillère et un peu de sucre sur son verre avec application, puis reprend.

Z’ont aussi foutu le feu à l’église, ça risque de pas plaire à Sa Sainteté ça par contre. Et tiens toi bien, v’là la meilleure : y demandent à notre Bienfaitrice de démissionner, rien que ça.

Il éclate de rire en finissant sa phrase.

Ils imaginent pas où ils ont mis les pieds à mon avis… J’leur ai mis un p’tit mot, histoire qu’ils comprennent chez qui ils sont tombés.

Reprenant son sérieux, il fait alors preuve d’une grande concentration pour diluer son absinthe comme il l’aime.

Qu’est ce que t’en dis ?
Heikki
Drôle d'atmosphère. A boire. A manger. Mais trop de monde, trop de bruit. Trop fatigant.
C'est la Mare, et en bon Canard, le Cupide se devait d'y patauger. Vivement la discrétion du bordel.
Heikki aperçut un rouquin qu'il n'avait jamais vu s'approcher du Canard en Chef. Devoir, ou simple réflexe, il s'approcha prestement. Epoussetant son manteau;


- Salut jeune intrépide. Je vois que tu fricotes avec le Taré qui nous sert de Roy.
Le sourire au lèvre, il reprit: Heikki, on sera peut être amené à se croiser, au détour d'une boisson, ou d'une bourse pleine.

Pour ce qui est du désordre ambiant, ces fléchois m'ennuient. La ville est sale à cause d'eux. Il faut les chasser.
Soit dit en passant, jolie branlée que tu lui as mis, dimanche, l'Oesophage.
.ecks.
Cette atmosphère, bruyante, oppressante... L'roux est dans son élément. Et quand on vient le trouver alors qu'il commence à siroter son breuvage, un petit sourire apparaît sur ses lèvre.

On fricote, on fricote... En tout bien tout honneur hein !

Sans perdre son sourire, il salue le Cupide d'un signe de tête.

Ecks ! Toujours partant pour une boisson comme pour délester une bourse trop pleine. Mouais ces Flèchois se sont cru en terrain conquis. Chose promise chose due, la miss a pris sa raclée. Sans parler de leur pitoyable révolte. J'm'occuperai bien du morveux aussi, dès que j'aurai un peu de temps...

Sourire entendu, il s'envoie une bonne rasade pour ponctuer sa phrase.
Vogesus
Vogesus venait souvent à la mare, mais n'y trouvait pas grand monde. Parfois un roux, race qu'il exécrait, mais comme le tavernier avait trouvé grâce auprès de la belle Adèle, il s'y ferait, parfois la "dame" Isodel, qui l'appelait "Zog'", il aimerait bien l'adopter. Et souvent, la grande et délicieuse Adèle.

Son rôle de tribun lui prenait du temps, surtout avec le retard pris par son prédécesseur. Il entra une nouvelle fois.


Yop !
Comment vont les canards ?

Puis il commanda une tournée générale au rouquin.
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Adele_du_niffelheim
C'est comme ça, on prend ses habitudes, on fait prendre à un tabouret le forme de son fondement, on s'habitue quoi, on prend racine.
Les soirées se suivent et ne se ressemblent pas. Certains soirs, Adèle meurt de rire à croiser le verbe avec de l'andouille plus ou moins locale, d'autres sont plus calmes comme ce soir par exemple.
Le taulier, y'a un moment qu'elle ne l'a pas vu. Il doit prier pour ses prochaines prises dans une quelconque église, ou alors une gueuse quelconque a réussi à lui attacher un fil à la patte et on ne le reverra que totalement défait dans quelques mois, regrettant cette rencontre d'un soir qui donna lieu à une famille extrêmement nombreuse dont il a du mal à se départir. Sauf à noyer tout le monde où à fuir à l'autre bout du royaume bien entendu.

Le fait est que si la taverne du Roy était bien remplie en fin d'après midi, ce soir c'est désert.
Notez qu'avec la partie de rigolade qu'elle a vécu la veille, elle en a pris pour au moins 15 jours. Mais en même temps on y prend gout. Ces deux là, la Cistude et le Tord, quels phénomènes. elle est bien contente d'avoir posé ses malles à Craon notre mère maquerelle. Y'a du boulot, mais les choses deviennent davantage agréables à mesure que les jours passent.

Du coup, elle a pris ses aises depuis un bon moment, et ce soir encore, passe derrière le comptoir pour se servir une absinthe qui vient gonfler un peu plus le nombre de celles qu'elle a déjà descendues dans la journée.

Soupir de soulagement après les premières gorgées avalées. Assise tout près de la cheminée, elle guette la porte d'entrée. Peut être que ce soir encore on va bien se marrer, qui sait ?

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Cristofo
A Craon y'avait un seul lieu d'animation, pas la peine de chercher midi à quatorze heure: c'était la marre des Amarres. Et elle se reconnaissait de loin: en général, quand t'entre, sa t'insulte si t'est vraiment pas aimé, sa te traine vers la sortie à coup de pompes au cul, ou si t'étais pas trop détesté soit on t'ignorait soit on se payait gentiment ta gueule. Lucas appartenait à cette dernière catégorie. Pas adulé, mais pas détesté. Enfin, pas trop du moins. Y'avais que les "canards" -il savait pas à quoi ils servaient, ce qu'ils étaient, mais l'avait entendu le mot en taverne une fois, alors ils les appelaient comme sa- qui en prenaient pas dans la gueule. En général, c'était plutôt eux qui en foutaient dans la trogne aux indésirables. Et il était très facile de l'être, ici. Donc, le vagabond poussa la porte et entras. Il y avait un peu de monde ce soir. La mère maquerelle avec son absinthe -on change pas les bonnes habitudes-, le Roy, un rouquin qu'il avait déjà croisé et un illustre inconnu. Il salua de la tète tout ce petit monde et alla au comptoir se servir une chopine. Une fois sa chope en main, il alla s'assoir discrètement sur un tabouret dans un coin de la salle. Avec les canards -ou les piques, c'était du pareil au même dans sa tète- il avait vite appris que quand on faisait pas partis de la minorité qui détiens le pouvoir dans la ville, fallait se faire discret. Et fermer sa gueule. Bref, c'était comme dans les groupes à l'honnêteté douteuse: tu veut avoir une chance de faire ta place, t'écrase, tu te fait tout p'tit. Le brun avait bien compris ce principe. D'autant plus que dans le coin ils avaient la repartie cinglante et l'épée acérée. Donc il restait dans son coin, en silence, en éclusant placidement sa chope et en écoutant les conversations.
.ecks.
Voilà quelques temps que le roux a déserté son comptoir. Personne ne sait vraiment où il est passé, une femme, peut-être ; du travail, sûrement. Mais la boutique prospère, tranquillement. Petit à petit Craon semble être revenue à la vie.

Toujours occupé à régler ses petites affaires par ci par là, il repasse de temps en temps à la mare. Discrètement. Toujours réjouissant de croiser quelques canards. Et puis, il voit que ses habitudes ont fait d'autres adeptes, à voir les stocks d'absinthe diminuer de la sorte. Craon devient ville de vices, et ce n'est que le début. Les idées foisonnent sous sa tignasse rousse, mais il lui faudra trouver le temps de passer au bordel voir Adèle, ou ses filles plutôt, parait qu'il y a de la poule d'arrivée. Faudra qu'il se fasse propre pour l'occasion. En attendant les filles d'Adèle, celles de Sainte Marie-Madeleine feront bien l'affaire.
Arthur.c
Craon, oui, il y était déjà d'retour, et pas d'bon coeur. Pas d'moment avec Talya pour lui parler sérieusement des problèmes l'entourant, et p't'être pour faire autre chose aussi, et pas assez d'infos pour le Roy, qui allait surement être en rogne contre lui.

- Pfff, ces Mainois, avec leurs manières de merdes, j'vais leur en foutre une quand j'vais être d'retour là-bas, ils ont tout fait foirer

Il frappa dans l'vide, s'imaginant un Mainois face à lui. Tout fait foirer? On peut pas mieux dire. C'qui devait durer minimum 4 jours a finalement duré 1 journée, et tout ça pourquoi? Parce qu'on a su qui il était. Surement encore cette putain d'sorcellerie...

- Y savent utiliser qu'ça ces putains d'prévosts pour avoir des infos sur les gens ou quoi!?

Il cracha sur le sol, puis piétina son cracha comme s'il s'agissait d'Maelia. C'était la troisième fois, oui, la troisième fois qu'on utilisait la sorcellerie contre lui, et ça l'foutait en rogne. L'avait besoin d'décompressé l'bonhomme. D'l'absynthe, ça l'détendrait, et ça, y en avait à la Mare des amarres, où il se rendit.

- Hop hop l'tavernier, d'l'absynthe par ici, et par-là aussi.. en fait, tournée générale... j'ai besoin d'décompresser.

Il lança une petite bourse sur le comptoir puis, d'un trait, bu son verre d'absynthe. P'tite grimace, ça v'nait d'cogner! Lui qui ne buvait pas souvent, ça soulageait d'un coup.

- En c'moment, ça foire, oui, ça foire, et j'ai besoin d'recoller mes plumes !
Cristofo
Le brun leva les yeux de sa chope depuis longtemps vide pour regarder le blondin. Le croyait en Maine avec la Talya... Bizarre qu'il soit déjà revenu. Il devait collecter des informations pour le Roy... Et Lucas voyait mal comment il aurait pus le faire en une seule journée.

J'te croyais en Maine? Y'a eu un problème avec eux?


Sa l'aurais pas étonné... Les mainois étaient des gens à problème, tout juste bon à piller et à mener à coup de plat d'épée, c'étais bien connus, du moins en Anjou. Des types du même genre que les Francs-comtois. Les aimait pas depuis l'épisode du Mans... Des insultes, de la grande gueule, mais pour se battre plus personne, à part à 30 contre un. Des lâches... Le blond semblait du même avis, vus son humeur pour le moins maussade.
Arthur.c
Aussitôt eut-il terminé de boire son verre, il en commanda un nouveau... puis un autre, et encore un autre. S'il continuait de la sorte, il allait épuiser les réserves d'la Mare, mais ça l'importait peu. C'qu'il voulait, c'était se changer les idées puis se détendre, même si ce n'était pas la meilleure façon d'le faire.

- "J'te croyais en Maine? Y'a eu un problème avec eux?"


C'était Lucas qui venait d'prendre la parole. Pfff, Lucas, c'gars qui voulait s'taper Talya, ou qui se l'était déjà tapé, mais qu'tout ça d'vait rester secret. Pourquoi? Parce qu'elle était qu'une chieuse et qu'il voulait probablement pas qu'elle l'emmerde devant les autres. Ça l'mettait encore plus en rogne d'y penser, mais il le comprenait. L'aurait p't'être dû faire comme lui, ça aurait évité qu'elle lui pète une crise et qu'elle se serve de lui comme bouclier d'vant les autres. Mais trêve de pensée, fallait bien qu'il lui réponde un jour.


- L'Maine... parle-m'en pas ! Qu'des chieurs...

Il cracha sur le sol. Il salissait p't'être le repère des canards, mais il s'en foutait. Un plancher, c't'ait un plancher, non?

- S'ont su j'sais pas trop comment qu'j'étais un canard. Se sont pas posé d'questions puis m'ont menacé d'procès si j'partais pas dans les heures qui suivaient. Ça a foiré tous mes plans...

Cul sec, c'est comme ça qu'il bu sa chope. Et c'est pas pour vous surprendre, mais il en commanda une autre. Cul sec aussi, mais il attendit avant d'en prendre une autre... commençait déjà à bien se sentir l'monsieur !

- J'comptais passer plusieurs jours là-bas..*Hips*.. puis arranger des trucs avec la Talya, mais l'retour brusque l'a tout gâché plus qu'autre chose. J'ai pas pu lui parler sans qu'il y ait les autres... donc elle a pété les plombs..*Hips*.. en disant qu'elle avait été illuminée, éclairée vis-à-vis d'moi...


Il s'arrêta net. D'l'alcool? Oui, encore ! Il en commanda d'autres, autant pour lui qu'Lucas. Fallait bien qu'ses écus lui servent à autre chose qu'à décorer sa p'tite bourse. L'aurait p't'être pu les donner à Adèle au lieu d'les dépenser dans l'alcool, mais l'aurait eu moins d'fun, et ça ne faisait que commencer !

- Tu comprends donc qu'c'est ..*Hips*.. pas mal terminé entre moi et c'te..*Hips*.. jeune-là. L'est à toi toute ..*Hips*.. entière, t'en fais c'que tu veux ..*Hips*.., mais garde-la en un morceau, les autres vont la découper ..*Hips*.. Héhé !
Cristofo
L'avait l'air de plus en plus allumé le blondin. Faut dire qu'il déquillait chope sur chope... Lucas prit la chope qu'il lui avait payé mais s'en tint la.

Les mainois... Cherche pas, sont tous sorcier la-bas. Tout juste bons prendre des coups dans la gueule...


L'Arthur déballait son sac. Surtout sur la Talya. Le brun écouta attentivement... Sa pourrait lui servir, quand il se déciderait à larguer la chieuse. Et ce jour était très proche. Il sourit à la phrase du blondin bien imbibé. "T'peux te la taper..." Déjà fait. Visiblement tout le monde était au courant... Bah, s'en foutait. Tant qu'elle l'emmerdait pas... De toute façon si elle s'attirait des soucis elle se démerdait.

T'en fait pas pour sa... T'façon j'vais bientôt lui dire d'aller voir ailleurs.

Il sortit quelques piécettes de sa bourse et recommanda deux chopes, une pour lui et une pour Arthur.
.ecks.
Tavernier. En voici une bonne place. Les bruits, les ragots, les rumeurs, les infos circulent vite. Rien ne vous échappe, ou presque. L'excursion dans le Maine, la fameuse Talya, le combat en lice... Et là, les choppes s’enchaînent pour son collègue et il ne peut s'empêcher participer à la discussion.

L'autre grognasse de Reves a bavé moi j'dis, faut pas chercher plus loin. Elle a dû lâcher tout ce qu'elle savait. Pas bien grave. Ca changera rien au résultat final. Mais méfiez-vous de la brunette, elle est un peu trop chaude pour être honnête. Enfin, quand j'dis honnête, on s'comprend hein... Pas qu'on le soit spécialement non plus...

Il sert la dernière commande aux deux compères et s'installe un instant pour trinquer avec eux.
Cistude
[Un jeudi solitaire]

Alors que Craon s'épanouissait dans la fange, tandis que l'astre solaire jouait au loup en compagnie d'une brume hivernale, la Cistude se glissa en silence dans la Mare. S'accoudant au comptoir, elle balaya la salle vide du regard. Son arbalète gisait contre une chaise démolie, cadeau d'un brun habitant la capitale. Angevin qui se trimballait dans la ville digne d'un concert de percussions pour troll manchot : il portait six arbalètes sur lui en permanence, allez savoir pourquoi. Dans tout les cas, la Cistude ne savait pas s'en servir et ses essais peu fructueux avec Lewisca n'avait pas donné grand chose. Un bâton cassé et une éraflure sur le menton. Quand j'vous dis que la Blonde avait deux mains gauches, pauvre victime qui se faisait avoir par des mioches de dix ans. A Saumur, sa traversé n'avait pas été de tout repos non plus : elle s'était faite buttée royalement, et avait récolté un nez pété, un coquard à l'œil gauche et un sublime sourire édenté. En y pensant, elle se mis à grommeler. La veille, à son retour, l'Roy lui avait rendu une rossée. Sans broncher, elle avait accepté la punition. Foutue semaine...

Se massant la mâchoire, le regard insignifiant, la blondasse secoua doucement la tête pour chasser ses pensées. Elle commençait à se faire chier, déjà. L'nabot, son compagnon de conneries, l'avait laissé en plan pour aller tirer sa crampe sur la Lune en bottant le cul du diable. Saloperie de nain, ouais. En attendant, elle s'ennuyait et ne trouvait pas le courage d'aller faire chier un ou deux autochtones, et avait foutrement la flemme d'aller à ses besognes. Oui, cette après-midi elle glandera. Étirant un léger sourire en hommage à son génie, la Blonde passa une main sur son comptoir, en appréciant la texture. Cistude possédait le pouvoir absolu, et ça c'était vraiment la classe. Lorgnant la porte au cas où, la blondasse commença à prendre des poses derrière son bar. Tantôt elle balayait l'air de ses cheveux en gloussant comme une dinde, tantôt elle prenait une mine féroce avec un couteau à la main : elle se la pétait grave.

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Tord_fer
[Un jeudi plus solitaire]


Tord Fer titubait. Non pas qu'il eut trop but ! pour une fois il était même presque sobre ! Oui presque, il ne l'était jamais vraiment totalement, l'alcool lui avait ronger les neurones depuis longtemps maintenant, et lui avait laisser un petit souvenir définitif...
Mais cette fois il tituber a cause de sa vision brouiller et des vertiges qui l'envahisser de plus en plus souvent. Son oeil avait du mal a cicatriser depuis sa sortit de prison, et l'autre oeil ne fonctionner plus très bien avec l'age. C'est donc en avançant avec difficulté que Tord poussa la porte de la taverne.

Son champ de vision périphérique réduit, il avança bêtement jusqu'au fond de la taverne dans son coin habituelle, s'écroula sur son tabouret et siffla la tavernière pour avoir une chope.
Ce n'est qu'en relevant la tête qu'il aperçut la blondasse debout derriere le comptoir qui faisait sa starlette.
La surprise passer de voir une tel catastrophe ambulante tavernière il pouffa en la voyant faire sa belle.


Hé la blondasse, quoiqu'tu fasse tu s'ra toujours aussi peu appétissante, donc soit utile au mois, apporte a boire !
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