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[RP]Un p'tit gars pour une tête de liste

Kuan
Ils en avaient parlé. Ils l'ont dit, crié. Ils l'ont écrit partout. En on fait un objectif.
Kuan daimyo.

Le garnement, du haut de ses 10 ans, souriait de toutes ses dents. Le bureau de l'enregistreur venait d'ouvrir. Et avec ça la possibilité de créer une liste. Donc de devenir Daimyo. Logique non ?
C'est donc tout fier, qu'il franchit le seuil, sa besace bien serrée contre lui. Il se mit sur la pointe des pieds pour poser ses bras sur le comptoir, et se donner l'air terrible.


B'jour M'sieur !

Un vague grognement répondit au morveux, suivit de quelques mots peu gentils qui lui disaient de foutre le camp et de le laisser travailler, tandis que la plume continuait de courir le papier.

Mais j'y ai du travail pour vous ! J'veux y ouvrir une liste moi !

Un haussement de sourcil lui répondit, et la plume stoppa net dans sa course. Ah, il avait réussi à avoir l'intérêt de l'homme.

Pardon ? Si c'est une mauvaise blague j'te coupe la langue fissa mon gars ! T'as de quoi payer ?

Evidemment qu'il avait de quoi, Kuan ouvrit sa besace et mit sur le comptoir 200 kobans tout pile.

Voilà M'sieur ! Vous m'y croyez maintenant ?

L'homme s'accorda donc à prendre au sérieux sa demande, même s'il doutait que ce gaillard là allait recueillir plus d'un vote.

C'quoi votre nom de parti ?
Ben c'est nous !
Z'avez une devise ?
Oda c'est à nous
Ton nom ?
Kuan !
Me faut encore onze autres noms
Ben y'a 'Sculo, pis Nee', pis 'Kire aussi et pis [...] tout ça !

*plume qui grattouille le tout sur le parchemin*
Un message de ta liste ?
*intense réflexion de la part du mioche puis :*
Oda ça y s'ra l'plus fort, et le plus beau et le plus mieux d'tout les daimyos du monde !

L'homme enregistra le tout et tendit un petit bout de papier à Kuan, lui disant qu'il serait élu quand les moules auront des dents. Il aurait du faire attention à ce qu'il disait, ce mioche là allait certainement suivre ses conseils au pied de la lettre.
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Ranoo
Ranoo avait une occupation de plus depuis quelques temps, une occupation qui la faisait sortir du domaine Akuma et entendre les rumeurs. Et la dernière était plutot intéressante.

A petit pas elle s'avança un peu plus dans la foule pour entendre ce qui était dit. Saburo? Oui Akuma Saburo faisait partit d'une liste. Il y avait d'autres noms sur la liste dont elle avait plus ou moins entendu parler, intéressant. Cela lui faisait plaisir.

Saburo, depuis son retour, semblait avoir prit un nouveau départ, il souriait de nouveau même si cela mis quelques jours avant de venir. Etait-ce donc la raison de cet enfermement? Etait-ce pour cela qu'elle le voyait si peu en ce moment?

Elle n'en savait rien mais se dit que si c'était ce qui aidait cet homme à reprendre gout à la vie, en plus d'elle mais cela elle ne peut pas le savoir, alors elle voulait l'y aider. Telle une ombre, elle s'approcha doucement du jeune garçon et lui déposa dans la main une bourse de cuir de bonne facture bien pleine, tellement pleine qu'elle était prete à exploser. La bourse contenait 300 Kobans, de quoi aider à apporter les fonds requis pour la validité de la liste.

Un simple "Tenez" ponctua le délestage et la dame était déjà repartit dans la foule. Probablement personne ne devinerait que Ranoo, la si discrète et docile Ranoo avait osé donner autant de Koban mais qu'importe... Peut-être les traces d'un parfum ou le délestage inopiné d'un bout de tissus trahirait ce don...

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Togukawa_kadokawa
Le temps des élections s'approchait et Kadokawa savait que ce temps serait le temps des magouilles, des dénigrements et autres manoeuvres dont le seul but serait de discréditer les adversaires, même si cela signifiait prendre des libertés avec la vérité.

C'était aussi pour lui un moyen de sonder le peuple, de sentir quel était le réel intérêt du peuple pour son kuni. Les dernières élections avaient fait naître en lui un doute, il en aurait sans doute cette fois le coeur net.

Et, fait amusant mais non surprenant, les premiers à poster une liste furent les lézards parmi lesquels il vit un nom qui le fit grimacer. Ainsi, les rumeurs étaient-elles fondées ? A moins que ce ne soit qu'une entourloupe des lézards.

Ceci aurait pu lui arracher un sourire si une femme n'était pas venue. Certes elle était habile et sans doute seul l'oeil exercé du Juge avait pu voir le passage furtif, avant que la femme ne parte discrètement.
Ce geste, réalisé en place publique était lourd de sens, et, se tournant vers son fidèle Bushi Asaki, il ne put se retenir d'un commentaire.


Tu vois, Asaki-san, ce geste montre à quel point le peuple d'Oda, aveuglé par sa soif de liberté, se moque de sa propre destinée. Que peut gagner le peuple à voir des brigands siéger ? Que la justice s'arrête, que les prises de Sô deviennent légitimes ? Que le brigandage devienne un sport du kuni ? Regarde ce que les lézards promettent au kuni :

Il sort de son kimono un des parchemins distribués par les lézards et montre à son bushi quelques passages.

Citation:
[...]Brigands, escrocs, marginaux et malfrats, rejoignez-nous ! Laissons tout loisir aux paysans de se faire exploiter de la sorte [...] nous pillerons l'empire qu'ils s'édifient au jourd'hui, car un chaos total est nécessaire [...]


Comprends-tu donc l'avenir qu'ils réservent à Oda ? Ils méprisent les paysans, qui seront terrés chez eux, il ne sera plus possible de voyager sans être détroussé.
Et que crois-tu qu'ils feront de l'argent du kuni ? Qu'ils le feront prospérer ou qu'il s'en rempliront allègrement les poches ?

D'ailleurs, nul besoin de se demander comment cette liste a été financée, c'est l'argent des voyageurs détroussés qui leur permet de se montrer aujourd'hui.


Il range le document et reprend.

Mais après tout, si tel est le destin que veut le peuple pour son kuni, sommes-nous en droit de l'en empêcher ? Après tout, puisque c'est avec leur argent que les lézards se présentent, autant que le peuple suive sa bourse.

Il pourrait rire de sa pointe d'humour s'il n'était pas si triste pour sa terre natale.

Mais j'ai bien peur que les réfugiés d'Uchi n'arrivent dans un kuni qui soit bien loin de ce qu'ils attendent !
De loin on nous considère comme une terre d'exil, qu'il est dommage que le peuple d'Oda, par son désir de liberté exacerbé, ne comprenne pas que c'est leur propre déchéance qu'ils sont en train de mener.

Ceux qui crient au scandale, ne sont-ils pas eux-mêmes un scandale par leur seule existence ?


Son visage se ferme, et à ce moment, l'avenir qu'il entrevoit est bien sombre.

Asaki-san, peut être n'est-ce en fait que le signe que j'attendais. Peut être que les événements récents ne sont qu'un signe pour montrer que notre existence n'a plus lieu d'être en ces terres.

Devant le regard atterré du Bushi, Kadokawa pose sa main sur l'épaule du guerrier.

Ne soit ni étonné, ni triste. Nous ferons ce que notre coeur nous dicte, ce que les kamis ont prévus pour nous.
Et si le temps de notre vie terrestre est terminée, félicitons nous, car c'est la vie spirituelle qui nous temps les bras.


Un dernière fois, Kadokawa regarde la liste et hoche la tête. Pourquoi ?
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Esculo
Dans le port d'Kiyosu,
y a des Lézards qui chantent,
les rêves qui les hantent
Au loin du Cloaque
Dans le port d'Kiyosu,
y a des Lézards qui dorment
au pied d'leurs oriflammes
Le long des berges mornes.


Esuclo chantait un air triste et mélancolique pour essayer d'attirer à la causette quelques donzelles qui adorent ce genre de poésie.

Kuan avait été inscrire la liste, il fallait maintenant des gens qui leurs feraient confiance.
Déjà quelques habitants avaient compris la nécessité de rendre au Lézard ce qui leur appartenait pour remplacer les incapables du conseil qui ne tiraient pas Oda vers le haut.

C'est juste quand il avait réussi à attirer le regard d'une jeune beauté qu'un homme s'approcha avec son..son garde du corps ou un truc du genre, et se mit à partir dans un monologue digne des plus intéressants "Biens Pensants".

Son discoure semblait morne car des gens s'étaient arrêtés pour écouter ce qu'il disait à son voisin et hochaient la tête avec empathie.

Et voilà comment un Bien Pensant, qu'Esculo avait reconnu, parvient à convaincre les gens de lui faire confiance et pas aux autres.

Le jeune homme monta sur une caisse et s'adressa à la foule qui baissait la tête.


Ne l'écoutez pas ce triste juge.
Ne l'écoutez pas déblatérer.
Ne l'écoutez pas lui et sa fausse vérité.

Alors que ces Biens Pensants se sont appropriés le pouvoir au détriment de vous , gens du peuple, à forces de beaux discours.
Et une fois qu'ils ont atteint leur objectif, ils ne veulent qu'une chose : le garder.
Résultat ? complots , mensonges, cachoteries,... sont les quotidiens du conseil actuel. Un conseil qui n'a pas sa place.

Faites nous confiance et nous ferrons d'Oda le plus grand, le plus fort et le plus beau des Kunis.

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Togukawa_kadokawa
La conversation avait plongé le Juge dans une réflexion méditative sur l'avenir d'Oda, sur son propre avenir.

Réflexion qui fut perturbée par un bruit qui lui parvint aux oreilles et le titilla désagréablement. Voila qu'un des lézards s'était élevé pour scander la foule.

Le Tokugawa approche et écoute patiemment, de marbre. Il attend que la harangue soit finie pour intervenir.


Permet que j'intervienne ? J'aimerais approfondir un peu les propos que tu viens de tenir, si cela ne te dérange pas.

Ses mains se placent dans son dos alors qu'il regarde l'homme.

Je passerai sur les inévitables jugement de valeur sur ma propre personne, nous ne nous connaissons pas, tes propos ne peuvent donc avoir quelconque once de vérité.

Par contre je t'entends parler de complots, cachoteries, mensonges....

Ce sont bien tes propos n'est-ce pas ?


Regardant la foule amassée, il reprend.

J'ai 2 remarques à ce propos.

La première est toute simple : comment peux-tu être au courant de tout cela sans avoir accès au conseil ?

La seconde est aussi simple d'ailleurs. Peux-tu pousser ton analyse un peu plus loin et l'étayer de quelques exemples ? Car là, vous ne faites qu'accuser avec des propos on ne peut plus généraux. Il seront de bon ton, vois-tu, que tout cela soit plus précis.


Il se tourne de nouveau vers l'homme, un éclair malin dans les yeux.

Car pour ma part, j'ai des exemples concrets sur le travail de ton soi-disant clan : Kyiosu a été pillée par les lézards, Gifu a été pillée par les lézards, par Nakayama-chan pour ne pas la citer, plusieurs de vos compagnons de listes ont été surpris en train de vouloir prendre de force un Sô, comme Neelahne-chan, par exemple, d'autres, comme votre plus vieux compagnon, en train de brigander sur les chemins.

Voila des propos concrets. Car moi aussi je pourrais annoncer que les lézards sont des brigands, mais avec ces exemples, n'est-ce pas plus clair ?


Un petit sourire sadique déforme sa bouche.

Mais je vais t'accorder que tu n'a pas entièrement tort. Il y a eu dans ce conseil des débordements, auxquels nous avons vite fait face.

Mais je n'en dirais pas plus, j'attends tes exemples, peut-être parlons-nous de la même chose, après tout ?

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Esculo
Bravo ! Bravo !

Esculo applaudit, un sourire aux lèvres.

Beau spectacle de Bien-Pensant. J'aime beaucoup. Que voulez vous répondre à ca ? Tout semble si...si bien pensé que ca se dilue dans vos esprits comme l'eau s'écoulant entre les rochers, vous faisant oublier ce qui apparait pourtant clairement : que ce point de vue est son point de vue.


dit-il en montrant du doigt le juge.


Toi tu dis : Kiyosu, Gifu ont été pillé que certains de mon clan ont été pris entrain de brigander mais moi je dis que nous avons pris ce qui nous est dû à nous, petites-gens, rebelles de cette société que vous voulez nous imposer quitte à nous éliminer.

Pour quel résultat pour Oda ? Un Kuni qui ne parviendra jamais à être à la place qu'il mérite avec ce conseil incapable de le tirer vers le haut et si imparfait que même la daymotte semble sentir des pieds. Tu réclames des exemples alors que tu dis toi même que ce conseil a eu des débordements. Pourquoi devrais-je passer mon temps à les rappeler tous ? Je n'ai pas l'envie d'y passer des heures et comme tu sais de quoi je parle, je ne vais pas me lancer.


Esculo sauta du tonneau sur lequel il était et se dirigea vers le juge, il approcha son visage suffisamment proche pour que le malheureux sente son haleine nauséabonde, qu'il travaillait pourtant à force de plante de menthe. Il laissa échapper entre ses dents, de sorte que seul le juge puisse entendre.

Ceci dit, je suis sur que tu verras ton intérêt et celui d'Oda qu'il y a à nous donner le pouvoir lorsque tu auras l'occasion de m'écouter en privé. Du moins, si tu n'as pas peur de venir pour un rendez vous dans le Cloaque.

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Kuan
"Tenez"

Le garçon ouvrit de grands yeux d'étonnements et il ne put même pas remercier la personne qu'elle s'était volatilisée dans la foule. Heureux, il courut apporter la bourse bien garnie au bureau de l'enregistreur.

L'homme le regarda d'un drôle d'air.


Avec ceci votre liste a les fonds requis à son élection.

Il commençait à prendre le gamin au sérieux, ce qui plaisait fortement à ce dernier. Daimyo il allait être, il y croyait, il en était sûr. Kuan adressa un sourire espiègle à l'enregistreur avant de sortir du local en courant. A l'extérieur, il tomba sur le juge en grande conversation avec Esculo.
Le morveux se mit à ses côtés, avec ses deux têtes de moins. Et d'y donner son grain de sel.


M'sieur, vous y savez, ben quand on y s'ra élu et que j'y s'rai daimyo, y'aura que moi que y'aura des secrets et Oda ça y d'viendra le plus mieux daimyo du monde. Même que Oda ben c'y est à nous, alors on y fait c'qu'on y veut ! Même pas qu'on peut nous y mettre au coin.

Les mains dans son dos avait agrippés son superbe lance-pierre. Il leva son regard candide et innocent vers le juge, son cerveau préparant déjà une de ses mauvaises blagues.
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Togukawa_kadokawa
L'homme avait du répondant et ne manquait pas d'intelligence. Ces propos et sa façon subtile d'amener les débats là où il le voulait rivalisait avec l'art des débats du Juge.

Là où l'homme surprit le Juge, c'est quand il s'approcha si prêt qu'il était impossible de sortir sa lame pour transpercer son adversaire. D'un geste vif, sans même tourner la tête ( et pourtant, il y avait de quoi la tourner, la tête ) il arrêta Asaki qui s'apprêtait à faire son travail et protéger le Juge, la main déjà sur la garde de son katana.


Esculo-san, vous ne manquez pas de cran et il est dommage que vous vous soyez éloigné du bon chemin. Toutefois il me semble que cette conversation ne nous mènera à rien, donc je vous propose de stopper ici.

C'est cet instant que le petit lézard choisit pour intervenir.

Le Juge l'écouta, ne perdant pas son air hautain. A la fin de la tirade du gamin, il lui ébouriffa les cheveux du plat de la main, afin de bien montrer quel crédit il accordait à ses propos.


Allez gamin, tu ne devrais pas t'occuper des affaires des adultes. Profites de ton âge pour faire les activités de ton âge. Tu auras bien le temps plus tard de perdre ton innocence.

Il allait partir quand il arrêta ses pas et se retourne vers le duo.

Ah oui, gamin, à ta place, je m'abstiendrais, et je laisserais mon jouet au fond de mes poches.

Et Esculo-san, sachez que j'ai noté votre invitation, et, si vous savez y mettre les formes, il se pourrait que cela m'intéresse. Il ne sera pas dit que Tokugawa Kadokawa a laissé une invitation s'envoler dans les airs.


Faisant signe à son Bushi, il s'éloigne, retournant à son bureau pour essayer de sauver ce qui pouvait encore l'être.

A bientôt donc, et attention, n'allez pas prendre froid, il paraît que les lézards n'aiment pas les températures basses.
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Kuan
Gamin, adulte ? Kuan se renfrogna. Les vieux de son genre ils les détestent ! D'un air boudeur, il passa sa main dans ses cheveux pour les remettre en pagaille comme ils étaient avant que le type vienne y fourrer ses sales pattes. Il grommella des mots que l'homme ne pouvait plus entendre, ayant déjà tourné les talons.

J'm'appelle pas gamin, j'm'appelle Kuan moi. Y verra qu'j'y serai daimyo moi.

Il lui avait conseillé de ranger son lance-pierre, mais ce morveux n'est pas du genre à se laisser dicter sa conduite. Alors, Kuan chargea son arme avec sa nouvelle trouvaille. Un oeuf pourri. Un beau, un gros. C'était très dur de les transporter sans les casser, mais la paille avait plus ou moins résolu le problème. Il allait voir ce qu'un "jouet" pouvait faire.

Woooums ! L'oeuf effectua une trajectoire parfaite pour tomber pile sur le juge d'Oda. Ou du moins suffisamment proche pour lui faire profiter de l'odeur. Le gamin éclata de rire, et prit la poudre d'escampette avant qu'on ne s'avise de l'en punir.

C'beau la jeunesse.

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Tsuba
Assit sur les marches d'un porche d'une riche maison le jeune homme écoutait se qui se disait.
Kuan avait déposé légitimement sa liste et avait été bien entendu validé.

Presque allongé sur le palier, une bouteille de saké à la main, Tsuba appréciait le débat entre le vil et et le juge, ce dernier n'avait de cesse d'argumenter qu'autour d'une seule chose et ça n'avançait pas vraiment la discution puisque ce soit disant scandale inavouable était connu de tous... brigander était de plus l'un de leurs multiples talents pourquoi c'était il arreter à ce seul compliment.

Il fit sourire le jeune Nezumi, un petit temps avant de vraiment l'agacé.

Togukawa_kadokawa a écrit:

Allez gamin, tu ne devrais pas t'occuper des affaires des adultes. Profites de ton âge pour faire les activités de ton âge. Tu auras bien le temps plus tard de perdre ton innocence.



Hum... de l'innocence... c'est ce qui manquait terriblement à cette province et ce juste juge en était totalement démuni mais alors totalement, pensa Tsuba.

Les lézards n'avaient eu de cesse de faire réagir Oda, à défaut d'avoir carressé dans le sens du poil, comme l'avait fait le conseil actuel, une majorité qui semblait plus être une minorité d'impotents et de vieillards séniles, ils avaient de leur coté maintenu une constante communication avec la population, grace à eux les gens agissaient au lieu de s'agittaient comme le faisait le petit juge et son troupeau.

C'est d'ailleur d'un troupeau que le conseil actuel voulait avoir la gérance, alors que les Lézards voulions des bergers forts et fiers menant les autres daimyo d'un coup de pattes et de crocs, des loups pour que tous puissent jouirrent de ce grands pouvoir qu'est d'agir.


Togukawa_kadokawa a écrit:
[b]Ah oui, gamin, à ta place, je m'abstiendrais, et je laisserais mon jouet au fond de mes poches.


Il l'agaçait de plus en plus, Tsuba faillit se lever et partir quand Kuan lui montra l'un de ses jouets d'ailleur, quelques métres de plus et le juge l'aurai vu d'encore plus prés.
Le jeune Nezumi avait une envie folle de s'y essayer.

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Akire
Kadokawa... un esprit acéré, qui pouvait échauffer plus d'une paire d'oreilles par des mots bien choisis. Lorsqu'il avait cité les écrits, quelques regards s'étaient aussitôt tournés vers lui. Des paroles furent échangées. Après quelques instants, il s'en fut, mais son chemin se trouva une nouvelle fois bloqué lorsqu'il s'avança dans l'une des nombreuses ruelles qui constituaient sa route. Devant lui se tenait le Rustre, qui de sa haute taille le toisait avec froideur. Sa voix rauque s'éleva à l'adresse du Tokugawa :

"
Cet avenir dont tu parlais concerne bien Oda, tout comme les régions voisines... Mais cela peut changer. Notre présence en tant que liste en est une preuve flagrante. Si le Kuni devient entièrement nôtre, il n'aura plus à craindre nos attaques. "

Paroles glacées, qui pourtant se voulaient diplomates. Le brigand n'était pas venu pour intimider, mais pour convaincre.

"
Un nouvel empire sera formé. Plus sain, plus dur, plus fier. Purgé des parasites qui pullulent à nos têtes. Tu nous hais parce que tu n'approuves pas nos méthodes, mais elles sont nécessaires pour l'instauration d'un ordre nouveau. La violence sera de mise lorsque l'élection échouera. Retiens bien ces mots, homme. Sache aussi que ce qui se pliera à nos règles sera protégé par nos lames. "

Le Lézard disparut ensuite, après avoir laissé passer son ennemi. Brève conversation, mais qui pourtant voulait en dire beaucoup.

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Kuan
[Plus tard]

Le garnement revint en place publique, un beau parchemin sous le bras. Il grimpa deux tonneaux placés en équilibre en plein milieu, et s'y tint debout, un large sourire sur les lèvres.
Puis lentement, Kuan déroula le programme de leur liste devant ses yeux. Voilà des heures qu'il s'entraînait à le lire et à le dire, tellement, qu'il le connaissait maintenant par coeur. Mais ça faisait tellement classe de donner l'illusion qu'il le lisait vraiment.

C'est donc fièrement, et avec la fougue des Lézards qu'il clama aux communs des mortels ce que son clan leur réservait.




Peuple d’Oda !

Face aux dangers qui se présentent dans et à l’extérieur de notre Daimyo.
Nous, le clan du Lézard, avons décidé de reprendre ce qui nous appartient.

Il est temps de mettre fin à ce conseil d’incapables, de préparer la défense de nos frontières et faire de ce Daimyo le plus beau, le plus grand et le plus fort à l’image de notre Kuan.

Pour se faire, nous avons décidé pour votre bien les dispositions suivantes :

- Réduction des lois à leur strict minimum. Le juge aura tout pouvoir pour trancher dans les cas ou le conseil n’aura pas écrit un bout de papier qui dit c’qu’il faut faire pour le bien de tous. Seul le Daimyo lui même pourra casser un jugement rendu, parce que toute façon c’est lui le meilleur.

- Mise en place d’une armée forte. Dans notre époque de trouble, il nous faut de vaillants soldats. Il faudra donc un financement important pour veiller à ce que ceux-ci suivent un entrainement innovateur et un régime composé de poudre de viande. La liste Rose sera également appliquée pour ceux qui méritent pas qu’on les protège parce qu’ils sont méchants.

- Un financement inédit. Parce qu’on le vaut bien, vu qu’on est le meilleur des kunis, il faudra aller chercher ailleurs de quoi nous permettre de monter cette armée, d’aider nos sages à renforcer leurs connaissances, construire des bateaux, faire face aux problèmes économiques, faire venir de nouveaux alcools de contrées lointaines afin de les gouter et pleins d’autres choses utiles… Pour ce faire, mise en place de groupe de mercenaires entrainés par nos soins et de groupe de collecteurs de kobans dans les Sos des contrées voisines.

- Autre système de financement inédit : la taxation des routes. Les étrangers usent nos routes en foulant celles-ci de leurs pieds lourds. Nous mettrons en place un poste à la frontière sud-ouest d’Oda pour collecter l’impôt juste que nous leur réclamerons. Il va de soit que les habitants d'Oda en seront exemptés.

- Pour que tous admire la gloire de leur conseil, les débats seront faits dans le chateau d'Oda ou en gargote et non dans quelque lieu éloigné du peuple.
[HRP : Tout sur le forum officiel, pas d'annexe]

- Pleins d’autres choses pour donner à Oda la place qu’il doit avoir.

Bref : vous voyez tout le bien que le Lézard veut vous faire. N’oubliez donc pas de nous soutenir afin qu’on puisse mettre tout ce beau programme en place.

Votez ODA : Votez LEZARD !


Le morveux descendit de son perchoir, et afficha le parchemin sur le grand panneau public, en plein milieu. Un p'tit clou planté avec un bout de bois et voilà le travail ! Enfin, il escalada à nouveau ses tonneaux, pour voir si on allait le féliciter d'avoir donné des idées aussi juste. Parce que lui il y croyait à tout ça.
_________________
--Masao


Le vieux crabe observait le gamin d’un œil amusé.

C’est qu’il était bon orateur le Kuan et ce programme qu’il proposait se révélait fort attrayant.

Le vieux posa son pouce et son index sur ses lèvres pour émettre un sifflement puissant et strident … Le petit ferait un bon Daymo et il méritait bien quelques encouragements. D’autant qu’il semblait les attendre avec impatience.

Il ajouta même quelques applaudissements nourris pour s’assurer de rester dans les bonnes grâces du futur dirigeant du kuni. Qui sait, peut être lui confirait-il un poste important. Il faut toujours penser au futur et ne jamais rien négliger …


Clap ! Clap ! Clap ! Clap ! Clap ! Clap !
Konami
Un programme !!!!! Laaaa !!!!!!!

Konami s'approche cherchant déja quoi rétorquer.
Avoir toujours quelque chose à dire était une qualité indéniable , et quelque chose de cassant encore mieux.



Citation:


- Un financement inédit. (...) Pour ce faire, mise en place de groupe de mercenaires entrainés par nos soins et de groupe de collecteurs de kobans dans les Sos des contrées voisines.



Le Kuni voisin ils parlent une langue ... bizzare et nous déteste !
Ma famille a déja pris la ville de Ueno une fois mais ils mettent tous dans des mandats les vilains ! Pour ça que leurs villes sont pas protégées. On a eu quelques miettes !
Il va falloir prendre le château du Kuni pour trouver des kobans !


Agacée Konami chercha autre chose à redire mais elle était d'accord avec tout. Elle claqua sa langue de dépit et commença un origami.
_________________
Kuan
Le garnement eut un large sourire à l'adresse de Masao qui avait l'air d'apprécier leur programme. Enfin dans sa tête, c'était plutôt sa prestation. Mais sourire quand même ! Une femme qu'il avait déjà croisé lors d'une attaque de tomate s'approcha pour commenter. Comme il l'avait vu faire autour de lui, Kuan l'écouta avec attention, hochant la tête pour dire qu'il avait compris, les bras croisés sur la poitrine.
Les enfants sont de petits adultes en puissance.


Ben si y nous déteste, j'les y mettrai tous en prison et j'y trouverai leur cachette moi.
Pis, on a dit qu'on y aura une graaande armée. Alors on pourra prendre l'chateau facile. Pasqu'on est forts.


Il tourna son regard aux alentours, tout le monde avait l'air content de leur programme. Personne pour critiquer ! Dingue, c'est que ça devait être drôlement bien. Il se balança d'un pied sur l'autre, attendant qu'on le questionne, ou pas, pour retourner vaquer à ses occupations.
Super importantes. Oui, il avait dans la tête de faire une montagne de crottes de nez. La plus grande du monde !

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