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[RP] Entre Béarn et Bapaume

Martymcfly
Anoblir en pleine chapelle des hérauts... C'était une possibilité, mais certainement pas dans une partie silencieuse de l'édifice ! Au risque de se voir attirer les foudres des regards des collègues hérauts souhaitant travailler dans le calme.

Une alcôve particulière, facile d'accès, qui avait déjà accueilli pareille cérémonie dans le passé. Lui même en avait profité. Mais ce jour,
Auvergne serait bien là et pour la Vicomtesse de Bapaume, comme elle lui avait demandé, et en sa qualité de Maréchal d'Armes.

Matériel presque prêt, parchemin vierge, un peu de cire, de quoi écrire... Ne manquaient que les principaux protagonistes.

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Gnia
A la faveur de l'un des voyages entre Paris et un coin perdu enclavé dans les Pyrénées, la Saint Just était parvenue avec l'aide d'Auvergne à organiser la tenue d'une cérémonie d'anoblissement en chapelle Sainct-Antoine le Petit. La charge de régnante qu'elle occupait depuis maintenant 3 mois lui interdisait l'habituel voyage jusqu'en Artois - celui régulièrement approvisionnait de quoi soutenir le train de vie de la vicomtesse de Bapaume - faute de temps que l'on passait plutôt à Paris, au conseil des Grands Feudataires.

Coutumière des lieux que pourtant elle n'avait pas foulés depuis trois mois également, Agnès s'orienta aisément, fendant la foule de nobles venus présenter demandes et doléances, jusqu'à l'alcôve réservée à la cérémonie.

Le maréchal de tutelle de l'Artois était déjà là, tout l'attirail du parfait petit héraut à portée de main, attendant que suzeraine et futurs vassaux se présentent.
S'il était bien un seul lieu où Agnès se défaisait de sa mine dédaigneuse et austère, c'était bien en ces lieux, où tout parvenait encore à la surprendre et surtout à l'impressionner tant le savoir à acquérir demeurait vaste et sans fin. Ce qui valut au Duc de Billy en guise de salut, l'un de ses trop rares et donc forcément charmants sourires.


Salutations Auvergne.

Je vous remercie de votre célérité quant à cette affaire, sincèrement.
Les deux impétrantes ont été prévenues et devraient arriver incessamment sous peu.
Je gage donc que nous ne vous retiendrons point trop longtemps.

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Rosedeplantagenest


Paris, il y avait quelques temps jà qu’elle n’avait pas mit les pieds dans sa ville préféré, mais le temps lui en manquait, enfin pas exactement, elle profitait de ce temps pour visiter le royaume dans son intégralité, et évidemment cela lui en prenait du temps ! Bref perdue aux fins fonds de ses pensées, elle sentit son cocher faire ralentir le carrosse aux armoiries Plantagenêt et curieuse comme pas deux, elle ouvrit le rideau et vit, face à elle la superbe bâtisse..

Jamais, ô grand jamais elle n’aurait cru venir icelieu un jour, sa tante Agnes lui en avait parlé, et elle l’avait alors regardé de ses mirettes émeraude pétillantes, désireuse d’en savoir toujours plus.

Son cocher vint lui ouvrir et admirative, elle en sortit avant de s’avancer dans la salle indiqué par sa tante. En arrivant, elle la vit accompagné d’un homme qui ne lui était pas inconnu, mais ne se souvenait poinct de son nom.

Elle se prosterna dans une révérence parfaite et se mict à sourire en se redressant.


« -Le Bon Jour à vous » Se tournant vers sa tante : « -Je suis ravye de vous revoir Agnes, vous estes resplendissante ! »

Puis vers l’homme :

« -Je suis aussi ravye de vous revoir… »

Allait-il se souvenir qu’ils s’étaient croisés lors d’un mariage ? Elle ne le savait poinct mais ce n’était pas très important après tout, cette journée était trop importante pour elle…

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Melina
Mélina avait fait le voyage directement du Béarn pour rejoindre sa dame. Oui, elle avait pendant les mois passé, été sa dame de compagnie. Servir à ses côtés au conseil lui était un honneur, mais être ici avec elle, pour l'honneur qu'elle lui faisait, était presque trop pour elle. Dame Gnia lui avait tant apporté depuis qu'elle l'avait suivi. Le voyage avait été assez long, surtout pour Redsen qui n'aimait pas ne pas bouger... Il sautait encore sur elle et sur les banc du carrosse. Oui, ce voyage approchait de la fin. Heureusement Brunehaut les accompagnait pour surveiller les enfants.

"Faites les marcher, ils en ont besoin!" Celle-ci avait acquiescé et l'arrêt du carrosse avait amener des cris de joie des trois enfants. Donnant Habi dans les bras de sa servante, elle sourit et embrassa ses enfants sur le front. Ils étaient presque tout pour elle, n'ayant plus d'époux pour l'appuyer, elle avait réussit à concilier travail, enfants et même son devoir de soldate. Ce n'était point peu. Elle sortie du carrosse, toute souriante.

- Je ferai le reste du chemin à pied. Nous irons directement vous rejoindre au parc.

Puis suivis des enfants un peu trop excité, elle les laissa suivre leur gouvernante en souriant et prit le chemin de la chapelle. Elle n'y avait jamais mis les pieds, et avait cru tout récemment qu'elle ne serait jamais anobli un jour, le destin s'accablant parfois sur elle. Son pas était léger et une excitation presque enfantine se dressait en elle. Ce jour était venu... c'était un très beau jour pour elle. Elle entra dans ce majestueux bâtiment, et essaya de se diriger le plus rapidement, voyant l'heure avancer. Une fois arriver devant l'alcôve, elle prit une grande respiration et avança. Elle fut heureuse de voir sa grandeur Gnia déjà présente. L'homme lui était familière, mais rien de plus. Et, avança.

- Heureuse de vous revoir dame Rose!

Puis se tournant vers l'homme.

- Heureuse de vous revoir en ce jour!

Puis vers sa dame, elle sourit encore plus, si cela se pouvait. Elle fit une révérence, comme à son habitude.

- Votre grandeur Gnia, j'espère que le voyage vous fumes agréable!

Puis par habitude elle se plaça aux côtés de dame Gnia.

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Martymcfly
Tout le monde serait-il déjà là ? La Comtesse de Béarn était en tout cas bien arrivée. Le héraut en retrait gratifiait même son maréchal de tutelle d'un sourire, fort agréable.

Votre Grandeur, nous espérons que votre voyage jusqu'à Paris fut bon. Nous allons bientôt pouvoir procéder à la cérémonie si vos futures vassales ne tardent pas.

Et justement, quand on parle des louves... Elles semblaient toutes les deux le connaître. Arf... "heureuse de vous revoir"... Oui, il n'y avait pas de doute, elles le connaissaient. Marty tenta de se remémorer leurs visages. Le nom de Rose de Plantagenet lui paraissait familier mais il ne savait plus trop d'où... Sans doute lors d'une réception familiale. Quant à la seconde, impossible de se rappeler...

Mes dames, soyez les bienvenues à Paris. Puisque vous êtes là, nous allons pouvoir commencer. Que l'une de vous s'avance vers Sa Grandeur, votre future suzeraine, et ploie le genou. Elle vous demandera alors si vous acceptez l'octroi d'un fief et vous répondrez. Si vous refusez nous nous arrêterons là, et si vous acceptez vous devrez prêter allégeance à la couronne de Bapaume en assurant respect, conseil et aide armée à votre suzeraine.
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Melina
Après entente, elle salua Rose et accepta d'être la première. D'un air fière, Mélina avança et mis le genoux à terre, plaçant sa robe un peu se faisant. Puis d'un acquiescement de la tête, elle sourit et regarda sa dame. Elle était fière d'être ici mais encore plus devant celle qu'elle respectait plus que tout. Elle attendit sagement la suite de la cérémonie
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Gnia
Passées les salutations d'usage, une fois que les impétrantes les eurent rejoint dans l'alcôve qui leur étaient réservée, Auvergne annonça sans tarder le début de la cérémonie.

Melina s'avança la première et ploya le genou devant elle. Agnès la couva d'un regard bienveillant. Loué soit le jour où elle avait eu l'idée de proposer une place à son service à la douce Calaisienne. Elle n'avait jamais regretté son choix.

A l'image du franc sourire qui avait illuminé un instant plus tôt le visage d'ordinaire si sévère d'Agnès, le regard qu'elle plongea dans celui de Melina s'était départi de toute trace de dureté.


Melina, si vous êtes aujourd'hui devant moi, c'est par ma volonté de récompenser votre loyauté sans faille et vous octroyer seigneurie sur mes terres de Bapaume.

Melina Avis-Bragança, voulez-vous être tout à fait ma femme ?

Jurez-vous de servir avec loyauté, fidélité et sans dissimuler, votre Dame, la Vicomtesse de Bapaume, Agnès de Saint-Just ?

Prestez-vous serment sans réserve et dans l'amour et la crainte du Très Hauct ?

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Melina
Mélina était fière de ce jours ... prêter serment à sa grandeur Gnia lui faisait honneur. Oui, elle avait apprise à la connaitre sous un angle différent, et la connaissait aussi moins sévère qu'elle ne laissait paraître aux bonnes gens. Cette façade, elle la connaissait bien trop, mais la sienne en était toute une autre.

Mélina écouta attentivement et toute son attention était tourner vers Gnia. Celle-ci ne serait jamais apprécié à sa juste valeur, et toutes deux avaient des choses à caché. Elle retenu ses émotions et ouvra la bouche pour qu'aucun son ne sorte quelques secondes qui lui parure une éternité.ce fut sur un ton calme et doux qu'elle prit la parole.



- Votre grandeur, Dame vicomtesse de Bapaume, si ma loyauté était sans égale avant ce jour, c'est que ce mérite fut vôtre. De servir à vos côtés fut une expérience que je ne saurais regretté, même si vous ne m'auriez point accorder seigneurie en vos terres de Bapaume. C'est pourquoi avec humilité, j'accepte la seigneurie que vous m'accorder. Bien sure, comme je vous ai toujours vouer le plus grand respect, celui ci perdurera. Je prête donc allégeance à la couronne de Bapaume en prêtent serment en ce jour d'avril 1458. Je jure de vous servir avec loyauté, de perdurer la fidélité pour vous et sans dissimuler. De vous portez aide et soutient , quelque soit la forme nécessaire, dans la mesure de mes moyens. Je serai toujours disponible à vous porter conseil ainsi qu'aide armée. C'est sans réserve et dans l'amour et dans la crainte du Très Hauct que je vous prête ce serment.

Mélina avala de travers, aillant peur d'avoir mal répondu et prêter serment. Bien qu'elle aurait voulu cacher son inconfort et crainte, elle savait bien que trop qu'elle n'y arriverait point, étant trop expressive et démonstrative. Elle sourit et fixa Gnia d'un regard plein de douceur comme elle avait si bien pu le faire durant ces mois passez comme sa dame de compagnie.
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Gnia
Non sans une émotion certaine qu'elle écouta Mélina lui prester serment. Toutefois, si elle était émue, elle n'en laissait rien paraître, comme à l'accoutumée.
Cet octroi lui semblait si évident. Elle ne parvenait pas à comprendre pourquoi tant de temps était passé sans que l'on trouve un instant pour officialiser ce qui dans les faits existait déjà.

Elle tendit la main, l'alignant sur le bras de Mélina pour l'aider à se relever et lorsqu'elle fut face à elle, elle poursuivit


Que le Très Haut soit témoin de votre serment et hommage.

Dame Melina Avis-Bragança, en Son Nom, je vous fais Dame de Croisilles.

Par ces paroles et cet écu, moi, Agnès Adélaïde de Saint Just, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Desvres, Dame de Seuri et d'Herlies, je vous accorde, à vous et votre descendance, fief et donc subsistance, protection et bonne justice
.

Elle se saisit alors de l'écu peint qu'elle tendit à la Dame de Croisilles et la couronne seigneuriale dont elle ceignit sa tête.



Elle lui remit ensuite une aumônière brodée aux couleurs de la seigneurie et contenant une poignée de la terre de Croisilles avant de sceller le serment du baiser de la paix en ayant le sentiment d'avoir terminé quelque chose qui restait en suspens depuis bien trop longtemps.

Son rôle s'achevait là pour le moment et elle leva les yeux sur le maréchal de tutelle, attendant qu'il conclue le premier acte de cette pièce avant de passer au suivant.

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Melina
Mélina avait prise l'écu. Elle était ému et ne se gêna point pour le démontrer, malgré qu'elle en aurait été incapable. Son sourire était radiant. En voyant sa grandeur regarder le maréchal, elle eu le même réflexe et le regarda elle aussi.
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Martymcfly
Acte I terminé... ou presque... Le Maréchal n'avait plus qu'à apposer son sceau sur le contreseing préparé à l'avance... Il s'adressa alors à l'assemblée et particulièrement à la nouvelle annoblie.

J'entends bien les serments ce jour échangés dont je suis témoin.
Dame Mélina Avis-Bragança, dorénavant Dame de Croisilles.
A Moi !

Par ce contreseing et ce blasonnement vous estes officiellement reconnue Dame de Croisilles. Puissiez vous faire honneur à la Noblesse en général et à votre Comté en particulier.

Portez ostensiblement vos couleurs et veillez au Vivre Noblement. Gagez que j'y veillerai personnellement.


Citation:
Par la présente, Nous, Martymcfly de Montfort-Balmyr, dit Auvergne, Duc de Billy, Baron de Villemontée, Seigneur de Terves et de Gondole, Maréchal d'Armes de France, Héraut plénipotentiaire d'Artois, faisons acte de la demande de Dame Agnès Adélaïde de Saint Just dicte Gnia, actuelle Comtesse de Béarn, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Devres, Dame de Seuiri et d'Herlies, quant à l'octroi d'une seigneurie se trouvant sur les terres de Bapaume sise au fief nommé Croisilles à Dame Mélina Avis-Bragança.

Après recherches héraldiques dument entérinées, le Fief de Croisilles est bien seigneurie de la Vicomté de Bapaume.

Après consultation d'armoriaux, l'écu se référant à ladicte seigneurie est : De gueules à dix losanges accolés d’or ordonnés 3,3,3,1, soit, après dessin :



Pour compléter le présent dossier, voici une lettre manuscrite de Dame Agnès Adélaïde de Saint Just dicte Gnia, actuelle Comtesse de Béarn, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Devres, Dame de Seuiri et d'Herlies, attestant de la volonté d'octroi d'une seigneurie à Dame Mélina Avis-Bragança :

Citation:
De Nous, Agnès Adélaïde de Saint Just dicte Gnia, Vicomtesse de Bapaume, Baronne de Devres, Dame de Seuiri et d'Herlies,
A Vous, Martymcfly de Montfort-Balmyr dict Auvergne, Maréchal d'Armes de France, Héraut plénipotentiaire d'Artois,

Par la présente, vous informons de notre souhait d'anoblir Donà Mélina Avis-Bragança dicte Melina, et récompenser ainsi sa loyauté et sa fidélité durant toutes ses années à notre service et d'ainsi légitimer son rang de dame de compagnie, charge qu'elle remplit officieusement déjà à la perfection depuis plusieurs années .
De fait, désirons lui confier les terres de Croisilles, sises sur notre vicomté de Bapaume en Artois.

Renouvelons également notre désir de vous voir être le témoin héraldique de ces échanges vassaliques et nous rendrons en la Chapelle Saint Antoine Le Petit à Paris pour procéder à la dicte cérémonie dès que vous jugerez le moment opportun.

Respectueusement,

Faict à Pau le deuxième jour du mois d'avril de l'an de grasce mil quatre cent cinquante huit.



Par notre Scel, actons ce document comme valide et conforme aux règlements Héraldiques et nous engageons à être le témoin Héraldique des serments vassaliques échangés entre l’octroyante et l'octroyée.

Fait le XIVe jour du Mois d'Avril 1458 sous le règne de notre souverain bien aimé le Roy Lévan le Troisième de Normandie.









Je veillerai à ce que vous obteniez rapidement les clés réservées à la noblesse artésienne. Je vous invite également à me contacter lorsque vous le pourrez afin d'établir votre cry d'armes et votre devise.

Ils allaient pouvoir passer à la suite...
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Rosedeplantagenest


Voila que la cérémonie débutaist, Rose avaist regardé Melina et juste dans un sourire, elles s’étaient comprises, Rose se recula d’un pas puis observa, écouta les propos échangé.

Elle devenait le témoin le plus important de la journée de Melina, et vice versa, ses mirettes émeraude pétillaient de joie lorsque le héraut reprit la parole.

Voici que Melina estait officiellement Dame de Croisilles, signe incontestable de sa fidelité envers sa tante…

Doucement, elle se rapprocha des femmes et se glissa à leur cotés, faisant face au Duc qui signait les derniers papiers…

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Gnia
Une fois qu'Auvergne eut scellé l'acte, Agnès se tourna vers sa nièce qui s'était approchée.
La jeune fille effacée entrait dans les âges où il convient de convoler en juste épousailles. Aussi, en souvenir de l'amour que portait son époux à sa nièce, parce qu'elle était la fille d'Arielle et qu'Agnès lui devait au moins cela, et surtout parce que Rose avait été un soutien discret mais indéfectible dès le premier jour où elle était arrivée en Béarn pour venir vivre chez eux.

Chassant les douloureuses pensées qu'éveillaient l'évocation de ses souvenirs, elle ferma un instant les yeux avant d'entrer en scène pour entamer ce deuxième et dernier acte.


Rose Deldor de Plantagenest, avancez devant moi et posez genou à terre.
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Rosedeplantagenest


Sa chère tante se tourna vers elle, échangeant un sourire avec cette dernière, Rose la vict fermer ses beaux yeux, se mandant si en ce moment précis elle pensait elle aussi à Erel… Erel, son oncle adoré, son second père, tant de souffrances à cause du Béarn, pour le Béarn…

Lorsque les lèvres de Gnia s’entrouvrirent pour convier Rose à poser un genou à terre face à Gnia, Rose sentit son cœur s’emballer, battre à tout rompre. Elle pensait mesme que les personnes à ses cotés pouvaient l’entendre…

Serait-elle à la hauteur des attentes de Gnia ? Méritait elle ce présent qui comptait tant pour elle ? Le visage de celui qui la faisait aller en Poitou se figea dans son esprit et c’est en pensant à luy qu’elle s’agenouilla face à Gnia, préférant pour le coup sa toilette de cavalière…

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Gnia
L'on pouvait lire sur le délicat visage de Rose toute son émotion. Et pourtant, là encore, n'était-ce point autre chose qu'officialiser ce qui devait être ?
Agnès avait un jour promis à sa nièce qu'elle la doterait, elle ne faisait que tenir parole et avec un certain plaisir. Et chez les Saint Just, pourtant famille réduite à sa portion congrue, on ne plaisantait pas avec la famille, fut-elle par alliance.

Elle esquissa un sourire qui se voulait rassurant avant d'entamer le traditionnel échange.


Rose, ma nièce, votre loyauté à mon endroit n'étant plus à prouver, si vous êtes aujourd'hui devant moi, c'est par ma volonté de vous voir pourvoir prétendre à noble union et de vous doter à cet effet en vous octroyant seigneurie sur mes terres de Bapaume.

Damisèle Rose Deldor de Plantagenest, voulez-vous être tout à fait ma femme ?

Jurez-vous de servir avec loyauté, fidélité et sans dissimuler, votre Dame, la Vicomtesse de Bapaume, Agnès de Saint-Just ?

Prestez-vous serment sans réserve et dans l'amour et la crainte du Très Hauct ?

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