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[RP] Mariage du Duc d'Orléans et du Grand Veneur de France

Naluria


En ce jour du 1er mars 1458, les alentours de Notre-Dame semblaient bien agité.

En effet, depuis le dernier évènement dans la Basilique, les commerçants n'avaient de hâte que de revoir des provinciaux afin de faire des échanges commerciaux. Paris était certes la capitale du Royaume de France, mais c'était aussi la ville du Roy, et pour cela, les commerçants parisiens avaient bien du mal à commercer. L'enceinte parisienne était une véritable forteresse protégée par les meilleurs soldats du Royaume, ainsi, dès que certains pouvaient traverser l'enceinte, c'est la prévôté qui était en alerte dans toutes les rues. De même, les commerçants ne travaillant pas pour Sa Majesté se devaient de faire les plus beaux sourires et les plus belles courbettes pour obtenir un contrat richement doté vers l'extérieur.

Paris et le parvis de Notre-Dame ressemblait dès lors à une véritable fourmilière.

Naluria venait tout juste de quitter l'hôtel de Cluny. Il était de coutume de se retrouver dans un couvent ou dans un monastère entre ses fiançailles et son mariage. Naluria avait choisit l'hotel de Cluny*, où les religieux de l'ordre clunisiens l'avait receuillit pour passer la veille de son mariage dans les règles de Saint-Benoits. Liturgie et sarclage du jardin près de la Sorbonne était donc sa retraite spirituelle avant son engagement avec Lexhor. Elle avait du relire le droit canonique ainsi que le dogme afin que son esprit soit le plus pur possible avant de fouler les pavés de Notre-Dame. Au petit matin des nonnes étaient venues l'habiller et la coiffer avant de la libérer et de la laisser rejoindre la Basilique.

Ainsi, Naluria était dans la rue, accompagnée des soeurs encore, en direction de Notre-Dame.

Les rues de Paris étaient beaucoup plus étroite qu'à Orléans. De même, la propreté de la capitale semblait plus négligée que dans la Capitale Orléanaise. Paris semblaient être victime de son succès. Beaucoup de provinciaux y travaillant mais peu d'habitant pour vraiment s'en occuper.

La future mariée avançait en regardant autour d'elle les maisons en colombage. Les imprimeries et librairies semblaient regroupées auprès du lieu de culte comme si l'Eglise était leur principal client.

Au détour d'une rue, enfin, Notre-Dame apparue, majestueuse et claire. Naluria sourit puis avança parmi la foule dans l'attente des premiers venus et de la future cérémonie qui se préparait.


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*voir RP [RP]Hôtel de Cluny, veille du mariage de Lexhor et Naluria.
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Sebbe
Sebbe était sur Paris depuis quelques jours. Le amriage de Lexhor était bien entendu une des raisons de cela, mais il lui fallait aussi réunir les dossiers de la Pairie qu'il n'avait que peu suivi ces derniers temps.

Le jour dit, il se prépara...

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Maccornell
L'événement de ce début de mars serait sans conteste le mariage à Notre-Dame de Paris du Duc d'Orléans avec Dame Naluria. Cette dernière était responsable des chasses royales et officiait en qualité de Grand Veneur. Elle avait invité toutes les personnes de son office. Aussi, le Grand Louvetier revêtit pour l'occasion ses plus beaux atouts. Il ne s'agissait pas pour lui de venir vêtu comme pour une chasse... surtout que le gibier serait d'un tout autre goût. Mais chaque chose en son temps. Il devait d'abord assister aux réjouissance du moment.
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Thibantik
Invitée au mariage de son amie Naluria, Thib a voyager dans sa voiture fermée. Le voyage pour venir d'Auvergne lui a pris quelques jours et elle monte a Paris pour la première fois de sa vie.

Des amis lui ont recommandé une auberge ou les chambres sont propres, et la nourriture bonne. Elle y arrive suffisamment tôt pour avoir le temps de se faire couler un bain chaud avant d'aller en reconnaissance pour trouver l'église . . .

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Keridil
Keridil venait pour la première fois dans la capitale du Royaume, tout n'était que merveille, la Seine était brillante et il faisait beau. Des carrosses allaient et venaient, le Louvre, dont la garde ne faisait que renforcer la magnificence était imposant, et là, sur l'île, s'élevaient deux tours grandioses, une merveille d'architecture, c'était la Nostre-Dame.

Le jeune orléanais était ébahit de voir aussi tant de monde, une telle effervescence, et s'approchant de la cathédrale, il se sentit minuscule.

Keridil s'était pour l'occasion fait tailler un costume qui lui avait coûté rudement cher, mais il savait qu'il pourrait le revendre, son tisserand était un proche.



Montant sur le parvis, il cru apercevoir quelques visages familiers, il était en avance probablement, mais la nervosité l'avait éveillé tôt.
Il se mit un peu sur le côté, peut-être verrait-il son amie Naluria, mais il savait qu'il ne ferait que la croiser, néanmoins il était heureux de participer à ce jour qui faisait son bonheur.

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Lexhor
[Roissy en France, terres de sa grâce Sebbe de Valrose, la veille du mariage]

Il paraissait qu'il faille se purifier avant son mariage. Certes, mais plus pur que Lexhor, était-ce vraiment possible? Certes non mais la foi le pénétrait fréquemment comme pour l'aider dans ce long chemin semé de buches (en forêt surtout) qu'est la vie.
Aussi il avait choisit la simplicité pour cette occasion. La petite chapelle de la seigneurie de son cousin ferait parfaitement l'affaire.

Il pourrait ainsi se reposer et se détendre avant le grand jour. oui enfin pas tellement. Il fallait prier. Et c'était long...mais c'était bien! C'est pour cela qu'il faisait passer une nuit blanche de prière à ses vassaux lors de leurs cérémonies d'anoblissement.
Le moment de ces cérémonies qu'il préférait c'était lorsque le vassal voyait arrivé le plat de sa main en plein dans sa mouille. Les yeux écarquillés mais n'osant rien faire.
Hélas, il avait dû cesser cette pratique. Avant le mariage déjà il obéissait à sa femme qui trouvait que ça faisait trop adoubement et que ceci était réservé aux chevaliers.

"Trop adoubement trop adoubement...pas ma faute moi si c'est la classe surtout!"
Remarque fort pertinente mais qui s'était révélée un bien piètre argument en revanche.

Néanmoins, il s'était agenouillé dans la chapelle, vêtu d'une simple tunique. Sebbe faisait la sieste. Non pas parce qu'il était vieux, bien qu'il était quand même, mais parce qu'il travaillait beaucoup en ce moment. Il profita donc de l'occasion aussi pour prendre du temps pour lui et profiter de ses terres qu'il n'avait que peu le temps d'apprécier comme il le voulait.

Plus tard tout deux prendraient le chemin de Nôtre-Dame...C'était une bien longue histoire qui les liait, malgré la différence d'âge. Il semblait loin le temps où, jeune homme, Lexhor ne savait que penser de Sebbe. Il apprit beaucoup grâce à lui et s'habitua au ton et au verve si caractéristique du pair de France, qui, il le découvrira plus tard, lui était en fait lié par le sang, une infime goutte de sang, mais du sang quand même.
Loin d'être toujours d'accords dur tout, et s'étant souvent opposés, ils ont toujours su faire la part des choses entre leurs idées et leur amitiés. Ils se comprenaient l'un l'autre, sans pour autant partager le même point de vue. Balèze hein?
Bien qu'il ne lui eusse jamais dit ouvertement, Lexhor devait beaucoup de choses à son grand cousin qui avait contribué à faire de lui l'homme qu'il était. Timide, candide, utopiste et trop gentil, il avait apprit au contact du Duc à ouvrir les yeux et à s'affirmer.
Mais nul besoin de le dire, il savait que Sebbe savait. D'ailleurs s'il n'avait jamais rien dit, c'est sûrement en grande partie parce que Sebbe n'était pas un adepte des épanchements sentimentaux.

Au travers des souvenirs passés avec son cousin, Lexhor retraça une partie de sa vie durant sa méditation. Bien sûr il ne pût occulter Eriss, sa première épouse, mère de son enfant qui resterait à jamais son premier amour. Il eût beaucoup de mal à l'oublier et a accepter son destin. Il n'a plus toucher une femme depuis elle.
Mais maintenant il était prêt. Il avait retrouvé sa moitié, la partie de lui qui lui faisait défaut. Il serait un autre homme maintenant.

Sa mémoire vagabonda vers tous ses amis. Il y en avait tellement. Ceux qui l'avaient mené jusque là, ceux qui l'avaient accueillis.
Bulvaï, Ancelot, Thesmoke, Sayuri, Bellis, Myst, N3m0 et tous les autres qui lui manquaient tant.
Le Pavillon Pourpre des débuts où il vécu ses premières gloires comme ses premières déconvenues.

Il revit la maréchaussée de Gien où il fit ses premiers pas, ses premiers actes pour Orléans. Puis le conseil municipal, la Prévôté. La Chambre des Elus. Trois mandat de Gouverneur et le début du quatrième avant son sacre de Duc.

Il n'eut finalement juste assez d'une nuit pour fouiller sa mémoire et retracer sa vie. Se repentir sincèrement de ses fautes, de ses erreurs.
Demander pardon pour celles à venir. Car il y en aurait, il le savait.

Ce qu'il savait de façon sûre c'était qu'il s'apprêtait à faire la plus merveilleuse chose qu'il pouvait maintenant faire. S'unir devant Dieu à une femme d'exception. Oui, elle le supportait, tel qu'il était.
Ils se comprenaient sans avoir à parler. C'était un peu dommage d'ailleurs. Toute une vie sans un mot c'est un peu triste. Ils apprendraient à ne pas se comprendre. Il valait mieux.

Le petit matin pointait maintenant son nez. Le Duc devait maintenant se préparer. Orléans allait avoir sa Duchesse ce jour.
Une dernière pensée la saisit. Il pensa à Nôtre-Dame. Sa fidèle garde devait déjà être présente. Mais ce jour, Marc, son vassal, serait là en tant qu'ami avant tout. Bien qu'il soit autorisé à tordre le coup du premier qui moufte trop.
Sûrement non loin de lui on verrait sa patate de femme. Enfin c'était surtout la patate de Lexhor, sa cousine.

Il souriait tout en mettant la touche finale à ses préparatifs.
Il était fin prêt. Tout le cortège se rassembla. Le départ serait donné. Pas de calèche. Il chevaucherait Arod, aux côtés de Sebbe, bien assit sur sa Carotte.
Il voulait sentir le vent et la vitesse de la course des chevaux. Ils n'arriveraient pas discrètement. Et alors? Ce n'était déjà pas le cas en temps normal, pourquoi le serait-ce lors de son mariage...


Yataaaaaaaaaaaaaa!!
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Jmorelle
[Matin du mariage]

La gardienne du peuple orléanais avait peu dormi la nuit. Non pas par anxiété. Mais ses blessures la faisaient souffrir. Plus d'une fois, son cavalier avait accouru dans sa chambre en l'entendant gémir. Trop chaud... Le corps en sueur, elle tentait d'enlever le drap, mais à bout de forces, elle finissait par laisser tomber. François tentait tant bien que mal de la calmer, lui passant un linge humide et froid sur les tempes. Par crainte que ses blessures ne se rouvrent, il prenait sur lui de soulever les pansements dans son dos. Pas de sang, mais des hurlements de douleur.

Ju avait saisi sa main, ne voulant pas la lâcher.


Ne me laisse pas tomber
lui murmurait-elle.

Au petit matin, de fatigue, elle avait fini par s'endormir. La présence de son ami l'avait rassurée, et elle avait pu finalement se reposer.

Les rayons du soleil qui passaient à travers les rideaux de l'hôtel l'avaient réveillée. Un peu de chaleur, mais accompagnée de la douleur qui se réveille à nouveau. Le médicastre passa la voir avant qu'elle ne se prépare. Changement de pansements, une potion à ingurgiter, une grimace en sentant l'odeur et la cuillère qui s'approchent de sa bouche. Un mauvais moment à passer.

Aidée d'une nonne envoyée par Naluria, Ju commença à se préparer. Impossible de se laver et de s'habiller seule, et le coiffage encore pire. Si elle voulait jouer son rôle de demoiselle d'honneur le moment présent, elle devait pour l'instant bouger le moins possible.

Une fois prête, son cavalier qui l'attendait vint la chercher, prenant soin de ne pas toucher à sa blessure, l'aidant comme il pouvait. Ensemble, ils partirent à la cathédrale.

Sur la route, les pavés des rues la faisaient rebondir à chaque secousse de la calèche. Le visage grimaçant, les yeux fermés, elle serrait le bras et la main de François pour se donner un peu de force. François. Une rencontre au sein de son bureau, une amitié qui grandissait jour après jour. Elle pouvait compter sur lui à chaque fois, comme il pouvait compter sur elle. Lui à Montargis, elle à Blois, mais qu'importe, ils savaient que leur amitié comptait plus que tout.

Le cocher s'arrêta sur le parvis de la cathédrale. François, en galant homme, descendit en premier et aida son amie à faire de même. Serrant les dents, elle se pencha pour ne pas se cogner à la porte du carrosse. Ses deux pieds touchaient enfin par terre. Elle se redressa doucement. Ce n'était pas la jeune Ju que l'on voyait là, mais presque une grand-mère qui avait vécu une longue vie. Pas question de donner mauvaise impression. Elle ferait honneur à son cavalier et à ses amis qui unissaient leur vie aujourd'hui.

Elle fit style de remettre le costume de François en place en souriant. Très fière qu'il porte une de ses créations. Puis elle en fit de même. Se tenant à lui, ils prirent ensemble la route vers l'intérieur du monument.






[Dans la cathédrale]


La jeune Blésoise porta la main à son visage pour se signer, puis, s'appuyant fortement contre François, elle s'avança dans l'allée. Une petite pointe d'humour pour décontracter son cavalier qui s'inquiétait.

Si je tombe tu me tiens hein, sinon les mariés vont te botter le derrière pendant la cérémonie... Imagine que je fasse tomber le drap sur leur tête, j'aurai l'air maligne... Je compte sur toi hein! Sinon je ferai exprès de te marcher sur les pieds pendant le bal...

Ju le regarda avec un sourire angélique, puis se reconcentra sur ses pas. Rigoler la faisait bouger, surtout son dos... Plus elle avançait dans l'allée, plus les images se mêlaient dans sa tête. L'assassin qui avait essayé de tuer la future duchesse, ce coup de couteau qu'elle avait pris à sa place... Mais aussi... ce mariage qui n'avait jamais eu lieu... La robe de mariée sur laquelle elle avait passé des nuits blanches à travailler, et qu'elle n'avait finalement jamais porté.

Ouch... Douleur dans le dos... Epanchement soudain, la toux qui la reprend... Pas le moment de craquer. Elle s'arrêta, se redressa, rassura François d'un sourire, puis reprit son avancée. Arrivée dans les premiers rangs, elle chercha le banc réservé aux témoins, et s'y assit. Ouf, elle ne bougerait plus jusqu'à ce qu'on lui demande de le faire.

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Navigius


Dans la majestueuse sacristie, le prélat auscitain revêtait ses habits de cérémonie. Il avait fait venir d'Auch les habits d'apparats nécessaire à un tel mariage. Avec l'assurance de l'expérience, il repassait en vue le plan de la cérémonie en compagnie des divers sacristains qui auraient des rôles à jouer. Arriveraient les époux, arriveraient les convives.

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Dariush
La veille.

Dariush venait d'arrivé. Il avait effectué le déplacement dan le journée pour répondre à l'invitation du duc et Naluria. Une fois dans la capitale, il se rendit dans une auberge pour y passer la nuit. Le voyage l'avait quelque peu fatigué. Le repas fut vite prit pour ensuite se rendre dans sa chambre afin de s'y reposer.


Le matin.

L'évêque d'Orléans se leva assez tôt en ce jour de fête. Un repas consistant et Dariush prit le chemin de la cathédrale.

A Nostre Dame..

Le cocher fit arrêter les chevaux devant le parvis. Dariush descendit puis se dirigea vers la cathédrale. Une fois entré, il s'agenouilla, se signa puis alla s'asseoir sur le côté et un peu en retrait laissant les témoins s'installer.
Silec
Le voyage c'était bien déroulé, depuis le Bourbonnais Auvergnat. Ils avaient voyagé jour et nuit changeant l’équipage au gré des relais.
Son fidèle cheval Aubrac, à son coté, libre de son cavalier, suivait la cavalcade, il n’aurait pas supporté tout ce chemin chargé de son maitre sur son dos, lui son vieux compagnon.

Silec, Anne Catherine, kalimalice, Atalante approchaient de la capitale. Silec avait choisi le carrosse pour cette fois, c’était plus confortable et pour les toilettes de ses dames c’était plus pratique.
Seule Atalante l’escuyere de Silec était à cheval surveillant les autres montures.

La capitale est en vue mais noire de monde et se frayer un chemin à travers la foule est difficile. Des carrioles circulent pour approvisionner le marché en ce jour et bloquent souvent les rues.

Le petit groupe approche de la cathédrale, enfin, des palefreniers s’empressent de venir tenir ses chevaux.

Atalante saute de son cheval et viens nous ouvrir la porte du carrosse. Anne Catherine, suivie de Kali descendent de celui ci, Silec en dernier.
Silec, s’époussette ouvre sa cape, et entre en la cathédrale. Attendant qu’il voie plus clair, le contraste lumière et pénombre de la cathédrale en étant la cause première.

Silec se met prés de l’entrée. Les distinguant nettement maintenant que ses yeux ce sont fait à la luminosité de la grande salle, il aperçoit enfin les sièges et bancs. La petite troupe se dirige vers les places qui leurs sont affectées.

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en construction
Beths
Un regard, un seul, échange de plénitude … tout peut exister dans un regard, tout peut être dit, tout peut être nié. La vie ne peut être comprise qu’en regardant en arrière, mais, et ils savaient l’un comme l’autre, que l’on ne peut vivre sa vie qu’en regardant en avant.

Ces derniers jours avaient été lourds en bouleversements, en nouvelles, et quelles nouvelles, il était heureux et enchanté, malgré les circonstances étranges, malgré leurs caractères mutuels qui les avaient tenus éloignés l’un de l’autre … et pourtant ils le savaient qu’aimer ce n’était pas se regarder l’un l’autre, mais regarder ensemble dans la même direction. Il avait fallu des mois pour qu’elle le comprenne …

Et depuis qu’il savait, passé le premier moment de frustration, d’explication, il n’était qu’attentions et douceurs pour sa Duchesse.
Elle avait eu à faire à proximité de Paris, déjà se présenter, se représenter plutôt au sein de son ordre, à Meudon. C’était là qu’il était venu la trouver, la conduire dans un hôtel afin de prendre du repos avant la cérémonie, car elle l’apprenait Nalu se mariait. Naluria, cette amie, peut être celle qui était à l’origine indirectement de son état, posant ce jour là des mains réconfortantes contre son ventre désespérément vide …

Et voilà qu’ils se trouvaient tels deux amants, dans un hôtel fort seyant des environs de la capitale, peut être un ami ou confrère à lui, elle n’avait osé demander. Il était encore trop tôt. Complicité retrouvée certes, mais elle était encore peu sûre d’elle sur tant de chose.
Il lui avait même fait la joyeuse surprise d’avoir emmené Margilie avec lui … qu’aurait-elle fait sans sa camériste aux doigts de fées ? Lorsqu’elle avait quitté Billy la dernière fois, son tour de taille était loin d’être ce qu’il était désormais, encombrant, volumineux, énorme … et merveilleusement arrondi. La plénitude l’avait gagné, et Margilie avait décousu et cousu une tenue digne d’une Duchesse, femme du témoin de la mariée, ce dont elle se réjouissait au plus haut point. Alors qu’elle se pensait prête dans sa tenue d’apparat de velours et riches brocards, Marty était venu la trouver, et d’une caresse, ses mains chaudes se posant avec bien être dans son cou, qui, à défaut du reste de son corps, était resté gracile, il lui avait attaché une somptueuse parure. Touchée par cette délicate attention qu’il n’avait jamais eue jusqu’à présent, elle s’était tournée vers lui pour lui murmurer délicatement quelques mots à l’oreille.

Main désormais délicatement posée contre celle de son époux, Beths descendit du coche qui les avait conduits à Notre-Dame. Frissonnant un instant, elle resserra autours d’elle les pans de sa superbe cape, là encore présent de son époux, fourrée d’hermine afin qu’elle ne prenne pas froid par ces dernières journées d’hiver.
Ils étaient arrivés … et alors que la lumière étonnamment éblouissante en ce matin du 1er mars 1458, Beths se mit à cligner des yeux, croyant reconnaitre quelques visages connus, ne voyant pas encore la mariée, n’osant s’approcher … elle ne savait ce que son époux préférait, entrer ou attendre à l'extérieur.

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Marc_antoine
la garde ducale filtré les entrées , juste qu'ici que des ami(e) du duc et de sa future épouse .
marc_antoine veillez , sa charge de garde mais aussi invité .

il fut fier et honoré de l'entrée du couple et avec plaisir il annonça

sa grâce Lexhor , poussiéreux mais long voyage sous bonne garde , et afin que nul ne constestent , je garde cette porte

honis qui mal y pense
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.alexandre.
Il y avait bien longtemps que le jeune Duc n'était plus monté à Paris. Il faut dire qu'il faisait tout pour éviter de s'y rendre. Sa dernière visite datait de l'enterrement de son père. Et aujourd'hui si il retournait à Paris, c'était pour se rendre dans cette même Cathédrale, mais pour un évènement heureux. L'occasion était heureuse mais pas le coeur d'Alexandre, Ô combien il n'avait pas envie de revenir sur Paris. Il fallait vraiment qu'il y soit forcé pour y avoir consenti.

Comme souhaité, Alexandre se rendit donc en la Cathédrale pour assister et participer au mariage de son Vassal le Duc d'Orléans.

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Elisel
[La veille, dans une voiture cahotante]

Elisel s'était retirée dans un couvent quand elle avait reçu plusieurs nouvelles. Comment les pigeons avaient réussi à passer entre les pièges des nonnes qui faisaient tout pour qu'on ne perturbe pas leur tranquillité, mystère...
Toujours est-il qu'elle avait accueilli avec joie l'invitation au mariage du Duc d'Orléans, et avec encore plus de joie et d'émotion la demande de Naluria d'être sa Dame d'honneur. Elle avait répondu fébrilement, confiant au pigeon passe-muraille le soin de faire parvenir sa missive à la destinataire. Elle s'était également renseignée - Vraiment pas vigilantes les nonnes... - pour savoir si des soldats accompagneraient le Duc, si elle aurait la chance de voir son époux parti au loin, et la nouvelle garde ducale flambant neuve.
Heureuse des réponses apportées, elle s'était affairée dans sa cellule, à la lumière tombant de l'unique meurtrière, pour arranger les quelques vêtements qu'elle avait pris dans ses coffres au cas où - Voilà pourquoi les femmes ont toujours une valise pour un mois si elles ne partent qu'un semaine, c'est de la simple prévoyance. Elle aurait fait comment sinon??? - et en faire un habit digne de l'évènement. Cintrage, pinces, allongement de l'ourlet, broderies un peu partout. Finalement, les journées passaient vite ainsi...
C'est au moment de quitter le couvent qu'elle reçu la seconde nouvelle, bien plus alarmante. Une tentative d'assassinat sur Naluria! Sa Ju, son amie de toujours, qui avait reçu un coup de poignard à la place de la future duchesse en la protégeant! La blessure était profonde, mais ses jours n'étaient pas en danger, des amis prévenant avaient réagi promptement.

Elisel pensait à tout cela, ballotée dans la voiture qui l'emmenait à Paris. Ju allait-elle être là? Dans quel état? Pas de nouvelles depuis ce dernier message, le mariage était-il annulé? Si non, est-ce qu'il y avait une sécurité suffisante autour de la cathédrale? Y aurait-il d'autres tentatives?
Un incident lors du couronnement du Duc, un autre incident juste avant son mariage... Etait-ce lié?


[A Paris]

A la nuit tombante, elle arriva enfin à la capitale, agrippée à la portière pour éviter les cahots et se retenir de se ronger les ongles d'anxiété. La foule dans les rues était dense, même à cette heure, ralentissant toute avancée. Prendre la première chambre dans les faubourgs, il ne fallait même pas y songer. Trouver une auberge, dans Paris, assez bien famée pour ne pas risquer d'y déposer ses malles. Dommage qu’elle ne connaisse personne pour l’héberger… La baronne se cala dans son siège, prenant son mal en patience, faisant bon gré mal gré confiance à Nestor pour la mener au bon endroit.
Enfin, il s'arrêta, et passant la tête par la portière, elle aperçut une porte, vraisemblablement d'auberge au vu de la pancarte grinçante qui balançait à côté. Allons-y pour celle-là alors, elle parait assez calme, l'aubergiste ne doit pas avoir beaucoup de clients... Une descente de voiture, une colonne vertébrale qui se redresse et se remet en position avec un discret soupir de soulagement, et enfin une entrée lente dans l'établissement, plus pour réveiller ses jambes engourdies que pour un quelconque effet d'arrivée.

La transaction fut vite réglée, une chambre à l'étage, aussi confortable que possible, c'est à dire peu mais toujours plus que les sièges de la voiture, un repas à peu près chaud monté une fois installée, qu'elle avala pour calmer sa faim plus que par réelle envie. Qu'allait-elle voir le lendemain? Finalement, elle se résolut à préparer ses affaires, laissant à la nuit le soin de défriper les tissus, pendant qu’elle-même essaierait de trouver le sommeil malgré ses pensées agitées…


[Le jour du mariage]

Réveil matinal par les cris des charretiers, des marchands ambulants, des livreurs, des passants qui venaient de se faire détrousser, bref, de la foule parisienne. La fatigue était partie, un peu, les questions étaient restées. C’est donc l’estomac noué qu’Elisel s’apprêta pour l’évènement, enfilant la robe sur laquelle elle s’était penchée au couvent, jetant sur ses épaules un châle léger. Peut-être aurait-elle dû en mettre un plus épais, mais le soleil promettait un temps radieux pour la journée, et un redoux des températures. Le printemps arrivait…

Accompagnée toujours de Nestor, elle réussit à se rendre à la cathédrale dont les sommets dépassaient les maisons alentours. Nestor, très maniéré, un peu chétif, totalement inefficace en cas d’attaque… Elle aurait préféré un grand gaillard solide, un garde du corps en lequel avoir toute confiance… Ils finirent tout de même par arriver sur le parvis grouillant, et se dirigèrent vers l’entrée de l’édifice.



Elle salua au passage d’un signe de tête une Dame qu’elle avait déjà croisée, à un autre mariage, à Andéol, mais sans avoir pu échanger avec elle. Salut et sourire également aux gardes, le monde étant vraiment petit… Quelques instants pour s’habituer à la pénombre, elle en profita pour se diriger vers le bénitier et se signer. Enfin, elle s’avança vers le premier rang, la place des témoins. Un salut à Monseigneur Dariush, présent également, un signe de tête plus appuyé vers un Duc croisé en salle d’allégeance, puis elle vit une tête brune, au premier rang, et elle accéléra le pas, s’interdisant de courir dans ce lieu saint, mais marchant aussi vite que possible.

Arrivée près de son amie, le soulagement se peignit sur son visage. Elle n’avait pas l’air très en forme, mais au moins était elle bien vivante ! Elle salua chaleureusement François qui se tenait à ses côtés, puis prit les mains de Ju dans les siennes, les serrant fortement au lieu de la serrer elle-même dans ses bras. La blessure était récente, une embrassade ne serait peut-être pas appréciée…
Elle chuchota, tout en s’installant auprès d’eux avec un sourire radieux.


Ma Ju !! Si tu savais comme je suis soulagée ! J’ai appris pour l’attaque, mais je n’ai rien pu faire du couvent ! Si tu savais comme j’aurais voulu être là, même si je n’aurais sans doute rien fait de plus…
Je me suis fait un sang d’encre sur tout le trajet pour venir jusqu’ici, et je te vois radieuse ! Enfin, autant que possible…



Edit pour la robe, mauvaise version...
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Martymcfly
C'est une missive qui l'avait trouvé, en son alcôve du château de Clermont... pour une fois qu'il y était... Une missive étonnante... Sa vassale allait prendre époux. Heureusement qu'il était assis !

Qui était le malandrin qui allait s'acoquiner avec elle ? Qui allait oser ? A peine les premiers mots parcourus, il s'était penché sur le nom de l'époux. "Duc d'Orléans" !! Un sourire en coin se dessina. Enfin une vassale qui faisait bien les choses s'était-il dit. Il avait en effet la fâcheuse manie de n'imaginer les unions de ses vassaux et filleuls qu'avec des Hauts Nobles. Et c'est ce que Naluria ferait, il s'en réjouissait. Après ce qu'elle avait fait... L'une des dernières fois qu'il l'avait vu, elle était prête à enfanter... enfant qui était né depuis, avait-il appris... enfant du pêché... Même si au fond de lui, il en était quand même heureux.

C'est à Clermont puis à Billy dans son domaine qu'il avait réussi à prendre quelques jours, ce qui n'était pas chose aisée avec ses divers déplacements, lointains pour la plupart, de ces dernières semaines. Le plus souvent, il était à Paris, Chapelle Saint Antoine. Et ces quelques jours retiré dans les montagnes d'Auvergne lui avait fait prendre conscience des priorités qui lui avait échappé...

Une absence bien trop longue avait suivie une dispute. Plus de nouvelles depuis si longtemps, jusqu'à ces retrouvailles qui l'avaient émerveillé. Devenir père, bien sûr qu'il en avait rêvé, depuis.... les événements tragiques d'il y a plusieurs années. Un passé qui le hantait de temps à autres, quand il reposait ses pinceaux et ses esquisses de blasons, en repensant à cette échappatoire qu'avait été l'héraldique au moment de la disparition de ces enfants et de son épouse. Aujourd'hui encore, sa peine était grande, mais la joie de voir sa Duchesse devenir mère prenait le dessus. Il était aux petits soins pour elle, tout le temps, peut-être un peu trop d'ailleurs. Mari-gâteau avant d'être papa-gâteau... Ce devait être un moyen de se rattraper pour cette absence, sans pour autant s'en excuser. Couvrir de présents son épouse était la façon qu'il avait trouvé pour se faire pardonner. Les gestes étaient parfois plus importants que les mots. Bijoux, robes, rien n'était de trop pour celle qui portait son enfant.

C'est ainsi que dans la voiture qui les emmenait à Paris, le Duc de Billy passait consciencieusement la main sur le ventre bien rond de sa Duchesse, sourire aux lèvres. Traverser les contrées était devenu une habitude pour lui, et revenir dans la capitale, accompagné cette fois, l'emplissait de fierté. Surtout pour un mariage. Naluria avait fait les choses en grand... Grand Veneur dans une cathédrale, cérémonie magistrale. Il n'en pouvait être autrement.

La Porte Saint Jacques était maintenant derrière eux et leur coche descendait la grande rue du même nom pour rejoindre la Seine. Petit pont et hop parvis. Majestueux bâtiment s'impose alors à eux. En y réfléchissant, il n'y était jamais entré, seulement très souvent passé devant. Quelle idiotie d'avoir attendu si longtemps... La curiosité et l'empressement l'avait fait descendre en premier de la voiture, mais également par attention pour son épouse, il l'aida à en sortir. Puis, quelques pas sur les pavés pour remarquer quelques visages paraissant attendre. Apparemment ils n'étaient pas en retard. Tant mieux. Malgré la lumière de ce jour, c'était bien la fin de l'hiver et le temps l'indiquait par quelques brises venteuses. Les Billy rejoignirent l'entrée de l'immense maison d'Aristote et y entrèrent pour découvrir la beauté de l'intérieur de la cathédrale. Pour sûr qu'elle était plus imposante que celle de Clermont où ils s'étaient unis. Il fallait bien cela pour la future Duchesse d'Orléans...

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