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[RP] Une arrivée discrète ... ou pas

--Nanounette
[quelques temps auparavant en BA... à Montluçon]

Le vielle femme venait d'arriver dans cette ville, sous les ordres de sa jeune maîtresse. C'est que la petite avait du caractère, à ça oui, elle savait ce qu'elle voulait et il fallait s'y tenir. En même temps c'était pas n'importe qui cette petite rouquine... Toujours est-il que leur convoit les avait mener icelieu, dans cette somme toute bien tranquille...
Mais la tranquilité pour la vieille nourrice serait de courte durée. Tant de choses à préparer, à régler. Finalement ce retour paisible de chez les moines serait de courte durée.

Le vieille Nanou se retourna vers la petite. Qu'elle avait fière allure sur son étalon noir. Elle avait tout d'une grande, on s'entait la noblesse dans son sang.
Son père, homme peu fréquentable il y a peu s'était racheter une conduite depuis la mort en couve de sa femme et avait donc inculquer une très bonne éducation à sa fille. Education parfaite par l'enseignement saint de quelques curés.

La Nanou l'aimait sa jeune maîtresse, bien que son caractère ne fut pas des plus calmes. Le valet qui les accompagnait sauta de sa monture. Un soupire s'échappa des lèvres ridées de la vielle femme. Enfin ! enfin ils allait poser le pied à terre. Cela la réjouissait mais surtout ce soir, cette ville, cette arrêt garantissait de dormir dans un lit dans une masure chauffée. Une masure ? Non une terre ancestrale que sont père lui avait légué.


Nanou ! Descends allons en ma demeure !

Voilà le court de ses pensées avait été interrompu. Le valet s'approcha de la jeune fille, mais bien trop orgueilleuse pour demander de l'aide, elle l'écarta d'un coup de pied vif.

Ola nigaud ! t'ai-je demandé ton aide ?

A peine sa phrase était achevé que la jeune fille avait sauté gracieusement de sa monture.

Porte donc assistance à Nanou plutôt que de me géner.

La vielle femme plissa les lèvre dans un sourir tendre. Quel caractère...

Bien Madame, allons chez vous.

Le petit cortège se dirigea donc vers le petit manoir qui surplombait cette terre ancestrale. Nanou ne pouvait s'empêcher de repenser à tout ces bons moment passer icelieu avec le père de sa Petite Maîtresse. Une quinte de toux lui coupa une nouvelle fois le souffle.
La vielle lança ses yeux azurs sur la petite. Elle avait toujours veiller sur cette famille et la fin était proche elle le savait...
Mais pour l'heure elle était là, en vie, sereine mais en mauvaise santé. Le mouchoir tacheté de sang dissimulé dans sa poche pour en témoigner.
Elle veillerait sur la petite et ce jusqu'à sa dernière heure qu'elle savait proche.
Mahelya
[blablabla... tout pareil...]

Enfin ! Sacrebleu ! Enfin ! La terre qui était sienne ! Hum qu'il était bon d'arriver chez soi, même si c'était la première fois qu'elle s'y rendait. Peu importe la demeure serait sans doute pleine d'effets ayants appartenus à sa mère. Sa défunte mère qu'elle n'eut pas la chance de connaître malheureusement, la mort l'ayant fauché lors même de son accouchement.
La frimousse pleine de taches de rousseur s'avança à la porte en bois vieillie qui n'avait sans doute pas était ouverte depuis des lustres, tous comme elle avait noté lors de son passage dans les jardins que ceux-ci n'avaient pas été entretenus.
La main gantée s'appuya sur la porte que ne pivota aucunement. Sacrebleu !


Nigaud ! est-ce à moi d'ouvrir cette porte ? Rends-toi utile Bougre d'idiot, sinon je déduis la moitié de ta rente.

Peste ? oui c'était même son deuxième prénom.
Le valet ne se fit pas prier pour s'exécuter.
Terrifiante ? oui la petite garce l'était. Sa fièrté, ne pas se laisser marcher sur les pieds, premier enseignement que sont papa lui avait donné.
La porte s'ouvrit dans un bruit sourd, une odeur de renfermé chatouilla les narines des compagnons de voyages.
Ce nigaud de valet allait entrer en premier comme l'usage des gens d'armes le veut - Il faut bien sécuriser les lieux avant de faire entrer les important - Mais la flamboyante gamine le retint de sa main et lui coupa la route.


Bienvenue Icelieu.

La petite ouvrit la première porte du corridor, un petit salon, Parfait ! D'un signe de tête elle fit comprendre au valet sa tâche. Préparer les bougies de cires, la nuit tomberait bien vite. La gamine retira son capuchon laissant tomber ses tresses rousses, retira l'énorme drap blanc de la méridienne et s'y installa, bientôt rejointe par sa Nourrice.

Bien ! Bien ! Nanou tu sais ce qu'il nous reste à faire, demain nous mettrons en vente cette demeure tout en préparant les bagages. Elle s'interrompis et regarda sa nourrice. Une fois l'affaire conclue nous prendrons la route pour le Berry. Direction le chateau de mon Oncle.

Pour son jeune age la gamine s'exprimait parfaitement, ceci était du à ces années passer auprès des moines, son père avait exigé une éducation rigide et stricte, ce qu'elle avait parfois grace a des cout de baton, mais la fillette était maintenant une petite femme et elle savait qu'avec l'age fatidique de ses neufs ans, bientôt mari lui serait choisi. Un soupise s'échappa de ses petites lèvres. Mais aussitôt son attention se rapporta sur sa nourrice prise de toux une nouvelle fois. Bien qu'en apparence la rouquine ne montra rien elle était très inquiète pour cette femme qu'elle avait toujours connu.

Nous en profiterons pour consulter un médicastre. Il parait que le Berry possède les meilleurs.
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Poumona
[De nos jours en Berry]

Préparer ses affaires ... Faire ses adieux.. Sans doute un programme qui semble court vu comme cela ... Mais bien au contraire cela faisait une dizaines de jours qu'elle tazzonnais à la tache. Sa première destination avait été Sancerre bé dame elle y était aller mais le seul soucis était qu'elle y soit toujours... En soit être à Sancerre n'est pas un soucis mais lorsqu'il reste trois autre villes ou ce rendre pour dire au revoir ...

Seulement dans la capital de la poire il y avait une personnes qui comptait énormément pour notre jeune Berrichonne ... Sa plus grande amie la marraine de son fils ... Celle qui détiens un passe droit, comme elle ne cessait de lui répéter .. Oufette était partit chez les moines avant que Poum' ne décide de s'en aller, elle n'avais donc pas pus la prévenir de son départ et c'est avec espoir de la revoir avant de partir qu'elle restait dans une ville qui lui fut longtemps hostile ..

Léger soupir devant sa bug... Elle n'avais même pas vu Berru décidément dire aurevoir n'était pas aussi simple qu'elle se l'était imaginé. Prise d'un élan de je ne sais quoi elle se leva et sortit de la taverne sans même avoir fini sa bière ... La gazoute marchait à grande enjambées en direction du bourg de la ville, elle avait laissé son fils à la femme qui s'occupait de tenir l'auberge ou elle avait déposé ses affaires..

Voyageuse légère elle n'avait emporté qu'une poignée d'écus pour ce nourrir ainsi que quelques rechange pour elle ainsi que pour le petit brun qui partageait sa vie !

Sans trop voir les maisons défilé à coté d'elle perdue dans ses pensées elle fini par en sortir et de ce rendre compte qu'elle se trouvait devant l'église. Ces derniers temps elle avait un peu délaissé Diou peu être qu'il serait temps d'aller récité une prière pour ses amis restant ici..

Elle regarda le grand édifice se trouvant devant elle, se tâtant d'aller ou nom dedans ..

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Mahelya
[De nos jours en Berry]

Les lumières de la ville s'allumaient peu à peu. Le Berry enfin le Berry ! Sancerre en particulier. Cette fois la jeune fille voyageait seule. Peu après leur arrivée en Auvergne, sa très chère Nourrice avait rendu l'âme, souffrante et fatiguée. Mahelya bien qu'égoïste et narcissique avait veillé la pauvre femme agonisante.
A son trépas, elle était restée longtemps cloîtrée, pleurant à l'abris des regards indiscrèts celle qui avait été une mère, du moins ce qui s'y apparentait le plus pour elle.
Le valet avait été chargé de réglé les affaires de la Petite Maîtresse. Un Nigaud restant un Nigaud c'est a perte qu'elle avait vendu son domaine...
Elle avait donc loués une chambre dans un hotel miteux, la douleur du décès présente, ne pouvant pas prendre la route immédiatement.
Parfois encore quelques larmes coulaient quand elle pensait à sa douce Nourrice, bien que cela fasse presque une année... Une année de silence et de voyages augrè des vents...

Là, La rouquine à l'aube de ses neufs ans avançait, camouflée dans son grand capuchon noir seul un mouchoir blanc illuminait la silhouette d'ombre sur l'étalon, perchée. Malgré les nombreux lavages effectués pas ses soins et uniquement les siens, les tâches de sang étaient devenues ocres mais n'avait point disparu.

Après ce long deuil, le temps était venue de reprendre sa vie en main ou d'en commencer une nouvelle. Durant son silence mondain, la gamine avait échangé plusieurs lettres avec son père qui l'avait conseiller de se rendre en Berry. Eternelle Terre d'accueille pour sa famille. Réflexion... Réflexion... elle s'était enfin décidée, avait congédié le valet - son père en aurait plus besoin qu'elle - et pris la route sur son bel étalon.

Là ! Le soir, tombait, et Sancerre se parait de ses mille éclats sintillants, uniquement visible à l'aube de la nuit. Un instant de méditation à se demander si finalement c'était une bonne idée, puis elle talona doucement son destrier. Une seule envie se rendre à l'Eglise. Prier et pleurer celle qu'elle aimait. Le soir était le moment idéal point de curieux, point de pénibles. Comme toutes les villes qu'elle avait traversées, le clocher était bien visible, aussi savait-elle dans quelle direction avancer.

Pas un gueux dans les rues inanimées. Parfait ! Le pas se fit plus pressant. Mahelya pensait, repensait sans prêter la moindre attention à ce qui l'entourait. Soudain le cheval se cabra devant une forme sombre surgit de nulle-part.


Ola Maraud ! regardez donc où vous mettez les pieds !

La fillette était piquée au vif, qui donc troublait son ascension dans la ville ?
Le sale caractère de la gamine revenait. Avec dédain elle examina de bas en haut, la personne devant elle. Ce n'était pas un homme mais bien une femme dont l'allure était somme toute très masculine. D'un air pincé elle s'adressa à elle.


Oyé La Gueuse ! Ne savez-vous donc point faire attention en Berry ? Mon Esildur a bien failli me faire tomber et dans une moindre mesure faire de vous de la charpie ! Une souffle de vent laissa tomber le capuchon sur ses épaules, révélant son visage à l'importune. Les grands yeux verts se fixèrent dans ceux de la Berrichonne. Bon ... Peu importe ... Il ne m'est rien arrivé, puisque vous estes là vous allez me porter assistance. Conduisez-moi au Duc D'Aigurande, dans les plus brefs délais.
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Poumona
J'y vais ou j'y vais pas ? boarf l'appel de la bug ! Ou l'appel aux prières ? Oui les deux tentations était grandissante dans l'esprit semi dérangé de notre Berrichonne. Elle fit un pas en avant vers l'église apparaissant, à la lumière pale de la lune. Quand un cheval se cabra devant elle, d'un geste vif elle sortit son épée prête à riposter en cas d'attaque.

Malheureusement pour son coté combatif il n'en était rien une petite voix se fit entendre s'adressant à elle d'un air pédant. Mouarf encore une noble étriquée qui me prend de haut merci ô tout puissant de m'offrir de la distraction chaque jours que vous faite ! Pensa elle en levant les yeux vers le clocher de l'église ...

Maraud, gueuse il fallait faire un choix !! Cette bourgeoise ne savais même pas différencier un homme d'une femme elle allait lui apprendre la distinction ! Surtout que de naissance elle était noble la gazoute même si elle l'eut appris à son grand malheur .. C'est ce d'ailleurs pourquoi elle le taisait !!

Une brise fraiche vint soulever les cheveux de Poum' ainsi que le capuchon de son interlocutrice laissant apparaitre un visage jeune... Non mais du genre très jeune !!! Elle dévisagea la gamine qui se trouvait face à elle. Surprise par son jeune age.


BONSOOOOOOIREEEUUH !! On t'as pas appris ça chez les nobliaut défraichit la gamine ?

Elle regarda l'enfant avec dédain quand celle ci lui demanda de l'emmener voir le vieux sac.. Norf qu'es ce qu'elle lui voulait à papy ? Et puis l'était même pas là !

Tu veux voir le vieux ? Moi généralement je ne rend service que lorsque celui ci est formulé poliment et avec respect !! Non mais oh !

Son regard de jais se planta dans le vert des yeux de l'enfant tout en se disant que ses parents aurait du lui apprendre la politesse avant le pédantisme !

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Mahelya
Un éclaire sintillant au milieu de la soirée, alors que la nuit sombre était tombée et que l'obscurité enveloppait la ville, la gueuse avait donc sorti une lame que la cavalière n'avait pas remarqué de suite.
A en juger par la taille il s'agissait sans aucun doute d'une épée. Les flammes des torches illuminant le Saint Lieu se reflettaient dans le metal de l'arme de guerre qu'avait sorti la Berrichonne.
Mahelya haussa un sourcil, allait-on intenter à sa vie et pensait-on qu'elle ne réagirait pas ? C'était bien mal la connaître.
Voilà bien longtemps que son père l' avait instruite sur le manimant d'une dague, discrète, fine et rapide c'était l'arme idéale pour une enfant de son age. Oui Mahelya était une enfant physiquement, mais moralement et intellectuellement elle avait reçu les meilleurs enseignements, s'éxprimait parfaitement dans un français correct et commençait doucement à être éveillée aux arts délicats d'oratrice en politique.

Avec grace la Rouquine descendit de sa monture, ses grands yeux verts toujours accrochés aux pupilles noires qui la toisaient, d'une main elle prit la bride d'Esildur et de l'autre rangea le mouchoir de sa tendre Nourrice et en profita pour effleurer le manche de la dague ornée camoufflée sous sa cape. Prête à réagir en cas d'attaque. Mais la berrichonne ne semblait guère vouloir l'agresser, juste lui faire une leçon de moral.

Roulement des yeux du visage aux tâches de rousseures, puis Mahelya s'avança doucement. Non mais pour qui se prenait cette Berrichonne, comment osait-elle s'adresser ainsi à elle ?
Piquée au vif Mahelya s'adressa à la femme d'un ton sec et cassant. Pour ceux qui connaissaient son père, ils auraient sans doute reconnut les intonnations que celui-ci utilisait habituellement.


Oyé la Gueuse ! Ne me nommez point Gamine, Demoiselle me sied mieux !
Je ne vous demande point de m'éduquer, la politesse je la connais et la pratique, sans doute mieux que vous !
J'avais dans un premier temps décidé de me recueillir dans cette Eglise puis ensuite de m'atteler aux affaires que j'ai à régler icelieu, mais puisque vous sortez de nulle part sous les pattes de ma monture que celle-ci s'est cabrée et que j'en fut destabilisée, j'ai changé d'avis !
Pour vous excusez d'avoir failli me faire choir de ma selle, vous auriez l'obligeance de me conduir vers Sa Grace George le Poilu ! Ainsi nous serons quite et vous ne me devrez plus rien.


Mahelya, de plus petite taille que son interlocutrice, n'hésita pas à se hisser sur la pointe des pieds pour donner plus de poid à ses paroles. Tandis que la gamine remontait sur son étalon, la berrichonne quant à elle ne semblait pas vouloir bouger d'un pouce. La patience était sans doute une qualité mais elle faisait cruellement défaut à la petite Maîtresse Rousse. La voix de la petite peste se fit plus forte.

Morbleu ! Allez ! Dépêchez-vous ! Attendez-vous qu'il fasse jour ?
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Poumona
Mais boudiou !! Pour qui ce prenait elle cette petite morveuse ?
Poum' regardait chacun de ses mouvements jusqu'au plus petit lorsqu'elle rangea son vieux mouchoir taché.. Réfléchissant sans mots dire, elle la laissa crier coum une abateleuse. C'était plutôt mignon cette gosse qui lui parlait en essayant de se grandir.

Un légers sourire pris place au coin de ses lèvres, une irrépressible envie de rire lui chatouillait la gorge mais elle se retint une fois la gosse eu t-elle fini son blabla elle la regarda arquant un sourcil puis rangea son épée.

Et d'un air calme elle leva la main toujours dans un silence absolue. Deux doigts en avant, l'index et le majeur les autre pliée elle avançât doucement sa main vers la tête de l'enfant pour cogner légèrement son front du bout de ses doigts.


Sur un autre ton la mioche !

Regardant toujours l'enfant qui montait sur son cheval elle se prépara à lui répondre . Elle était presque mignonne la rouquine mal grès cet air noble et supérieure sur son visage.


Pourquoi es ce que tu veux voir le vieux ?? Et qui est tu d'abord ? Moi je suis Poumona ou Poum' au choix, je connais bien George mais avant de t'amener à lui j'aimerais savoir ce que tu lui veux !


Di diou que cette gamine était insolente ! D'un coté l'insolence elle aimait ça la Poum'..

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Mahelya
Grrrrr la colère n'allait pas tarder à pigmenter le visage de la Roussette, la Berrichonne ne bougeait guère et avait même osé lui mettre une pichnette. Diantre ! mais quelle éducation avaient les Berrichons. Son père l'avait pourtant bien prévenue, ils étaient plus rustres que les angevins. Elle allait finir par le croire, pourtant Dieu savait à quel point les angevins étaient... Bref Mahelya voulait allez voir son Oncle et ce au plus vite, peut être, avec un peu de chance lui proposerait-il de loger en son château, ce qui permettrait à la petite rousse de quitter l'hotel dans lequel elle logeait parmis la gueusaille.

Mahelya constatait avec impuissance que plus elle se mettait en colère, plus cela semblait ravir son interlocutrice, dont le sourire s'élargissait.

Esildur talona le sol lourdement, traduisant l'impatience de sa cavalière. Mahelya avait une grand complicité avec cet étalon, il faut dire qu'elle le chevauchait depuis ses 4 ans. C'était le cadeau de son père pour fêter son anniversaire. Le gamine, émérveillée devant la carrure de cette bête, avait appris à l'apprivoiser, à le dompter et enfin à le monter comme une grande. L'animal était un pur sang Frison à la robe totalement noire, Esildur était un cheval zain. Sa couleur uniforme et sans tâche lui donnait un aspect de douceur velouté. La petite avait aimé le destrier dès qu'elle l'avait vu, c'est bien simple à chaque fois qu'elle avait du temps libre durant ses divers enseignements chez les moines c'est avec Esildur qu'elle le passait. Les moines avaient plusieurs fois rapportés à son Père qu'ils avaient retrouvé la Rouquine endormie auprès de l'animal dans la cellule de celui-ci.

La Berrichonne s'adressa de nouveau à elle, chassant ses souvenirs, La Petite Maîtresse prit le temps de l'écouter. Elle fut bien forcée d'admettre que le questionnement était fondé. Cela ne devait pas être si courant qu'une fillette aux taches de rousseurs, voyageant seule, demande à rencontrer un Duc, à l'aube de la nuit. Soupirant Mahelya se plia finalement au jeu des interrogations.


Je suis Mahelya de Pen... hum... Le petite toussota, dévoiler son nom à ça non pas de suite tout du moins. Je suis Mahelya, je désire voir sa Grace le Duc d'Aigurande parce que j'ai un pli important à lui remettre. Le contenu de se pli ne vous regarde pas, bien entendu. Maintenant puis-je espérer que vous me conduisiez à lui ?

La fillette et la jeune femme restèrent encore un instant à se toiser en silence. La berrichonne n'était point commode, il fallait bien le dire. Nouveau soupire de la gamine qui abdiquait. Mahelya vaincu, baissa une demi seconde, les yeux, et c'est un filet de voix qui s'échappa de sa gorge.

Enchantée Poumona ... je vous en prie menez moi au Duc.
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Poumona
Ahhh enfin un peu de politesse les pichnettes avait toujours eut leurs effets, elle sourit à la gamine ce disant qu'elle ce fâcherait peu être en apprenant qu'elle l'avait fait languir pour rien vu que le vieux sac était chez les moines en train de se recueillir au souvenir de feu son épouse Jazette ...

Elle regarda l'enfant un demi sourire au coin des lèvres,


Enchantée Mahelya tu as un jolie nom ! Je suis désolée pour ta missive mais George est partit à Noirlac ce reposer et prier en la mémoire de feu son épouse ...

Elle regarda l'enfant, elle ignorait la duré du séjour de George à Noirlac et l'enfant ne pouvait pas rester seule à errer au Berry !

Tu ne peu pas rester seule ici tout le temps de son séjour la bas ! C'est trop risqué pour une petite fille de ton age ! Que compte tu faire à présent ?
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Mahelya
La colère laissa rapidement place à l'étonnement ! George Le Poilu ... Absent ... Misère, mais quand reviendrait-il ? Elle avait vraiment besoin de lui remettre ce pli. Les épaules de la gamines rousses s'affaissèrent. La déception la gagnait. Elle qui avait mis tant de coeur et de vivacité à retrouver le Duc d'Aigurande, et ce le plus rapidement possible se retrouvait à présent coinçée. Un cul de sac. Et l'hotel à présent lui était destiné. Un grimace tordit sa fine bouche.

Elle regarde la Berrichonne Poumona qui se tenait toujours devant-elle. En la regardant de plus près, Mahelya lui trouva une certaine ressemblance avec feue sa nourrice, dont elle avait vu un portrait de sa jeunesse. Nanou elle aussi avez les cheveux noir de jaie, et bien que ces yeux fussent bleux, ils avaient les mêmes expressions que cette Poumona, sans oublier que lorsque la Nourrice était encore en pleine santé, elle aimait faire la remontrance à la jeune rouquine.

Les souvenirs loingtains la happaient. Elle se souvint de ce matin de décembre au lendemain de la saint Nicolas, ou son père lui avait offert une petite luge pour qu'elle puisse s'amuser dans la neige. Mahelya avait décidé ce matin-là de glisser sur le lac gelé de leur demeure. La Rouquine se remémora alors la colère noire dans laquelle s'était mise sa Nanou. La Nourrice l'avait pour ainsi dire tirée par les oreilles pour la faire rentrer dans sa chambre. La Rousette, comme à chaque fois qu'elle était contrariée, ou qu'elle se sentait seule s'était jetée sur sa peluche Lapinou. La vielle femme, s'était alors radoucit et lui avait expliqué le danger de mettre en pratique ce qu'elle avait décidé, lui racontant avec des mots pesés et correctement choisit pour une petite fille de cinq ans, le décès de son neveux parti trop tôt...

Un soupire s'échappa de la Petit Maîtresse, La Berrichonne n'avait pas tord... Comme sa Nanou à l'époque. Elle l'écouta donc avec attention. C'est vrai, qu'allait-elle faire à présent. Le ton de la petite fillette se radoucit.


Merci... Poumona c'est ... euh assez étrange comme prénom... ...
Je suppose que je n'ai plus qu'à prendre une chambre dans une auberge en attendant son retour...
Hum ... Savez-vous peut-être quand rentre sa Grace le Duc d'Aigurande ?


le rose teintait à présent franchement, les petites tâches de rousseurs.

Peut-être, ... euh ... vous serait-il possible ... de ...

Qu'il n'était pas aisée pour la nobliotte de demander un service, elle qui avait été habituée à obtenir tout de suite sur un plateau d'argent tout ce qu'elle désirait. Mahela prit une grande inspiration.

Vous serait-il possible de me garder près de vous, au moins quelques jours ?
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Poumona
Elle avait l'air triste et déçut la gamine.. la curiosité plus que l'amusement la tiraillais à présent, qu'es ce qu'une petite fille faisait seule au Berry ? Pourquoi voulait elle voir George ? Que comportait ce fameux pli ? Qui l'avait envoyée ? Doucement elle retira sa cape de voyage et la posa sur les épaules de l'enfant, devant se mettre sur la pointe des pieds pour l'atteindre c'est qu'elle était haute ainsi montée sur son chevale !

Malheureusement j'ignore quand il reviendra ... Je veux bien te garder près de moi mais je ne vais pas rester à Sancerre ! Je part ce soir pour Bourges c'est là qu'est ma maison. Si tu le souhaite tu pourra dormir dans la chambre de mon fils il est encore trop jeune pour utiliser le grand lit..

Un petit sourire confiant à l'enfant, si elle était une invité de George il faudrait qu'elle veille dessus elle ne pouvait laisser une enfant trainer seule dans le Duché !


Par contre je te préviens chez moi c'est plutôt modeste je ne vie pas dans un château quoi ! Bien que mon père soit noble je refuse tout ce luxe ! J'ai toujours bien vécue dans mon état de gueuse !


La nuit était à présent bien tombée, et le froid précoce de l'hiver prenait place dans les rues de la belle Sancerre. Elle regarda la lune comme souvent se demandant si son parrain y était ou s'il était dans le paradis solaire avec sa marraine ...


Pour le moment je pense qu'il serait temps d'aller ce reposer à l'auberge il commence à faire froid et je ne veux pas m'occuper d'une enfant malade !

Malgré la dureté de ses paroles un sourire maternel était figé sur son visage .

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Mahelya
Que la nuit tombait vite en Berry et comme elle se rafaichissait, aussi Mahelya fut ravie et au fond d'elle reconnaissante que la Berrichonne la couvrit un peu plus. Dans cet automne bien avancé, on sentait l'hivers se rapprocher, les brises se faisaient plus mordantes, vous glaçant jusqu'à l'os. Un frisson parcourut la petite Roussette tandis que son petit et frêle corps se réchauffait. Poumona accepta sa demande de rester avec elle en attendant le vieux Duc d'Aigurande.
Hotel ou petite chaumière ? hum à n'en pas douter la petite préfèrerait le calme et l'intimité de la masure. Elle allait accepter lorsque ... M'enfin ! Pour Dieu la Poumona était une noble ?! Stupéfaction de la petite rouquine qui équarcilla les yeux tel une carpe.
La curiosité de la petite Maîtresse était piquée au vif. Qui donc était le père de cette rustre... Noble certes mais rustre tout de même. Le connaissait-elle ? Ou peut-être son Père à elle.

Mahelya posa une nouveau regard sur la Brune, c'est vrai que sa vesture était somme toute assez simple mais à y regarder de plus prés s'était du bel ouvrage digne des plus grands tisserands du Royaumes.
La roussette Arqua un sourcil. Diantre ! elle s'était montrée impolie avec le rejeton d'un nobliot... C'estexactement ainsi que ce comportaient les gens avec elle et c'est exactement ce comportement hautain qui ne lui plaisait guère. Poumona elle semblait en être affectée, bien au contraire.
Décidément cette Berrichonne avait le don d'éveiller la curiosité de la Petite Rouquine.


Votre Père un noble ? qui donc ? le connais-je ? Dites moi qui c'est ! Poumona dites moi qui est votre père ?

Répondre à ses questions ? la Berrichonne semblait en avoir décidé autrement, lui répétant qu'il fallait qu'elle se repose. Esildur la suivait au pas, les sabots raisonnant dans les rues desertes de cette bourgade berichonne. L'étalon était calme, ce qui n'était absolument pas le cas de sa cavalière.

Peut-être l'ai-je rencontré à une cérémonie d'allégence... ou encore un dîner... ou peut-être...

Impossible de la faire taire. La curiosité est sans doute un sacré défaut mauis c'est aussi et surtout un sacré passe-temps. Le débit de parole de la Pitchoune rousse, fut ininterrompu et c'est sans s'en rendre compte que la fillette et la jeune femme se retrouvère devant l'auberge de Sancerre, petit interlude, pour se reposer avant de partir pour la Capitale.

Diantre ! donnez-moi un indice ... la couleur de son blason ... Son prénom ... le prénom de son...
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Poumona
Jamais elle n'aurait du lui dire pour sa noblesse de sang, c'était comme une honte pour la berrichonne ! Elle regarda l'enfant sans mots dire la laissant ce fatiguer à parler toute seule et c'est lorsqu'elles arrivèrent devant l'auberge afin de se reposer un peu que la petite lui posa une tierce tirade de questions sur le nom de son père ...

Son père parlons en ! Elle l'avait longtemps cru mort et après l'avoir côtoyé des années il lui appris qu'il était son père ! Au début elle avait décidé de ne plus lui parler mais l'ayant accepté comme ami bien des années avant elle ne pouvais se résigner à lui faire la tête, M1ne était donc son père et elle s'y était faite !

Sortit de ses pensées elle regarda l'enfant,


Nous allons rentrer au chaud nous reposé tôt dans la nuit nous partiront pour Bourges afin de ne pas arriver trop tard la bas je doit rassembler mes affaires pour mon départ ..

Elle n'avais pas spécifié à l'enfant qu'elle quittait le Berry elle lui expliquerait plus tard ..

Quand à mon père .. je te le dirait si tu me dit qui tu est ! Et pourquoi tu veux voir George !


Elle lui lança un petit regard éloquent.
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Mahelya
La Berrichonne semblait ne point l'écouter, elle ne paraîssait même pas faire attention à elle. Mahelya continuait à poser toutes les questions lui permettant d'avoir un indice sur le Nom de son père Noble, elle avait passé en revue, la couleur du blason, les fonctions occupées dans un conseil Ducal, avait-il été Maire ? quel était le nom de son grand père, qui étaient ses amies ? La roussette avait même réussi à demander quel était son animal préféré ? s'il avait un chien comment se prénomait-il ? et s'il faisait confectionner et achetait ses vêtements en Berry ou s'il les faisait venir de Paris ?

Tant de questions qui lui aurait peut-être permis de le reconnaitre si la petite Rousse l'avait croisé, lors de mondanités quelconque. Oh la Petite Maîtresse n'avait pas assisté à grand nombre d'évènements, et était peu ou pas connue de tous ces nobliots, elle était même certaine que certain membres de sa famille ignoraient jusqu'à son existence. Son père l'avait arrachée de ses terres natales d'Anjou peu après sa naissance, ne supportant pas la perte en couche de son épouse. Puis quand elle eut commencer à parler, il l'envoya auprès des moines et ce n'est que trois semaines par ans qu'elle le revoyait...

Bref ... Poumona s'adressa à la gamine coupant le flot des interrogations. Dormir ?! comment pouvait-elle dormir maintant que sa curiosité était piquée.


Dormir ? pourquoi faire ? j'ai pas envie de dormir ! Allez Poumona ! Dites-moi qui est votre père.

Les yeux noires de la Brune s'illuminairent d'espièglerie. Mahelya se demanda quel tour pouvait bien lui jouer la Berrichonne, elle la savait franche et pas facile mais elle ne l'imaginait pas perfide. Un chantage voilà ce qu'elle lui proposait... c'était tentant et avant même de prendre le temps de la réflexion, la Roussette, poussée par sa curiosité extrème, débala dans un souffle.

Je suis Mahelya de Penth... éclaire de lucidité Diantre ! vous pensiez m'avoir ?! Je ne suis pas née de la dernière pluie ! Cela ne vous regarde pas ! Menez moi à George le Poilu un point c'est tout !

'les'veulent quoi les p'tites dames ?C'était le tavernier qui avait manifesté sa présence, las des caprices de la gamine.

Les yeux verts se rivèrent avec animosité sur le bougre malpolis... Deux chambres et plus vite que ça !... Oh et c'est elle qui paie !

La petite en voulait à Poumona, d'avoir essayé de se jouer d'elle ainsi. L'orgueil est bien un défaut et il complétait la panoplie de la Rouquine. Le nez en l'air, n'appréciant pas vraiment cette manipulation, elle se saisit d'une clef que l'hotelier avait posé sur le comptoir et se dirigea dans sa chambre, lançant un dernier regard en biais à la Berrichonne.

Bien ... je vais dans ma chambre me reposer ! je vous retrouve pour notre départ vers Bourges... peut-être irais-je faire un tour au bal, j'ai vu plein d'affiches placardées sur les murs de cette ville.

Les dernières paroles étaient plus pour elle alors qu'elle s'éloignait du comptoir, espérant que Poumona ne l'avait pas entendu.
Une fois à l'abris des regards indiscrèts, Mahelya défit son maigre baluchon, posa la lettre rédigée par son père à l'attention du Duc George Le Poilu, sur me lit, et fit l'inventaire de ses tenues.
Un bal pour les vendenges était donné ce soir même à Sancerre et comme elle se trouvait sur place elle avait bien l'intention de s'y rendre, baffouant ainsi l'interdiction de son Père.
Se soustaire à l'autorité de son Paternel ? Mahelya ? oui dès qu'elle en avait l'occasion, fabriquant déjà moultes excuses, idées et théories pour ne point qu'il lui choisisse de Mari dans les mois à venir... Mais ceci est une autre histoire...

L'éxcitation lui tenaillait le ventre, elle allait faire son entrée dans un bal. Pour cela elle avait choisi la seule robe potable qui lui restait, une robe en velour rouge ornée de quelques dorures et perles discrètes. N'ayant plus de suivants à son service, c'est seule qu'elle se coiffa et se vêtit. La maladresse de la Petite Maîtresse concernant les taches quotidienne ne serait plus un secret pour toutes les personnes logeant dans cette auberge. Après plusieurs chutes et meubles renversé - Il n'est point aisé de se lacer, seul, un corset dans le dos - La Roussette se mit en route, elle sortit de sa chambre et passa devant le miroir qui ornait le couloir. Peut-être aurait-elle du y jeter un coup d'oeil...

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Poumona
Mais quel sale gosse ! En plus d'être colérique il fallait qu'elle soit maligne ! Elle n'était pas tombée dans son piège et désormais elle lui faisait la tête... Quand le vieux rentrerais de Noirlac il allait entendre parler du pays !!! A cause de lui elle devait s'occuper d'une gamine excessive, capricieuse, et à n'en point douter NOBLE !!

Fâchée à son tour elle paya les deux chambre et pris les clefs tendu par l'homme, en grommellent.. Le pas lourd elle montait les escaliers soupesant sa bourse qui avait du bien perdre la moitié de son poids ... La berrichonne comptait bien ce faire rembourser le prix de la chambre de l'enfant par George !

Elle poussa la porte de sa chambre et s'allongea sur son lit.. Elle écoutait le ramdam qui animait la chambre voisine .. Qu'elle numéro cette gamine !!

Puis au bout d'un temps plus aucun bruits, un légers sourire pris place sur son visage enfin le calme ! Elle avait trouvé une nourrice pour son fils se qui la délestait d'une charge elle pourrait enfin ce reposer !

Quelques bonne minutes plus tard l'inquiétude pris place. Que pouvait bien manigancer la gamine ? Elle se leva de son lit et sortit de sa chambre, très vite devant la porte de la chambre voisine elle cogna ... pas de réponse.. Alors d'un geste habile avec sa dague elle crocheta la serrure, la porte s'ouvrit laissant place à une chambre vide, mais dans un désordre inimaginable !

Seul le lit était en ordre, dessus on pouvait y trouver le balluchon de la fillette ainsi qu'un lettre portant un cachet qui ne lui était pas inconnu...
Tout en cherchant dans sa mémoire ou elle avait bien pu le voir elle pris la lettre dans une main sa dague dans l'autre, d'un geste habitué elle souleva le cachet de cire et déplia la missive...




Par ce message je reconnais officiellement la naissance de ma fille Mahelya, Fille de feue Gunelle et de Holaf de Penthièvre.
Je la confie aux soins de "son oncle" George Le Poilu pour qu'il me la garde en un seul morceau si possible jusqu'à sa majorité.
Malheureusement je ne peux point la garder à mes côtés par ses temps troublés en Anjou, où la guerre le sang et les larmes sont dispensés par notre bon Roy.

d'mes Glaoï, Fact à Saumure le 15 du mois d’octobre de l’année 1458, par Holaf de Penthièvre

P.S. George, mon cher ami, je te confie ma prunelle. Le temps passe si vite et la voilà si grande. A ce propos si tu avais un prétendant digne d'elle à me conseiller je t'en serais reconnaissant. Bien entendu l'homme qui prendra ma fille pour épouse devra me la monnayer après m'avoir prouver qu'il a une grosse paire de bourses.


Plus elle avançait dans la lecture plus son visage se durcissait..

Une Penthièvre ?!!?
Cette gosse était donc une Penthièvre ! Elle avait toujours détesté cette famille cela avait commencé le jours ou 19 avait fait poutrer sa cousine Tryo par ce qu'elle voyageait avec quelqu'un qui s'opposait constamment à lui ..

Elle n'en revenait pas que la rouquine était la fille d'Holaf ce vilain moustachu qu'elle détestait tant ! Fulminant elle fini de lire le plis et sa colère ne fut que plus grande lorsqu'elle compris qu'il ne cherchait qu'à la marier ! Et George était complice ! Qu'elle bande de vieux sac à foin !!

Remontée comme jamais elle voulais allez retrouver l'enfant et lui dire de se débrouiller avec sa noblesse son idiot de père ! Elle sortit de la chambre furibonde en cherchant ou la gosse était..Une petite musique ce jouait non loin elle se souvint alors que la gosse lui avait parlé du bal...
Un bal à cet heure avec l'alcool servit non non non c'était vraiment trop dangereux pour une petite fille.

Sourcils froncé, pas rapide et décidé elle arriva devant la salle ou ce jouait le bal et ne fut pas très surprise d'y voir la rouquine plantée devant la porte.


Dit donc toi !! La nuit est tombée !! Il fait froid ! Et tu est vêtue comme un as de pique !


Sans attendre elle attrapa l'enfant, la tenant sous le bras comme un vulgaire sac de légumes, pour l'emmener un peu plus loin à l'abri de quelconque soiffeurs abreuvagés !! Tout en la grondant du regard et de la parole elle lui serra son corset et lui rattacha sa robe dans le dos ..

Une jeune fille ne doit pas trainer dans les rues par une heure aussi tardive !! C'est dangereux ! Tu doit rester dans ta chambre à l'auberge à partir du moment ou le soleil est partit !

L'air mécontent elle passait sa main dans les cheveux de l'enfant affin de lui ôter cet air négligé .. Et enfin vint le moment ou elle devait lui parler de la lettre..

En te cherchant je suis entrée dans ta chambre et j'ai vu la lettre !! Tu est une Penthièvre !! Mais quel sainte horreur !!! Je déteste les Penthièvre !

Son regard se plongea dans les yeux de l'enfant et elle ne réussit pas à lui en vouloir elle n'avais pas choisit sa naissance ni son éducation .. Un air un peu coupable sur le visage elle ne sut quoi ajouter pour se faire pardonner de ses paroles ...


Je suis désolée je n'aurais pas du dire cela tu n'y est pour rien... Mon père ce nomme M1ne Seigneur de Saint Pallais..
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