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[RP] Et les clans s'allièrent

Ahounignaou
Kurume - hors de la ville - au campement

La nuit est longue, si longue lorsque sous les zoris des fourmis semblent vous pousser vers l'avant. Les hommes sont prêts, elle a fait le tour des Ogasawara et puis des hommes de sa lance en général. Tous sont impatients, même son père qui semble renaitre. Né pour la guerre, enfin dans son élément.
Hikari n'est pas en reste. Qui a une bonne partie de la soirée astiqué et lustré kurayami, son katana. En elle elle est entrée, en osmose avec ses sabres elle est. Ensemble ils ont envie d'en découdre. Pour Otomo.

Le camp est animé, peu semblent pouvoir dormir cette nuit. Des feux ici ou là sont allumés, des rires fusent, la joie règne. Partir à la guerre est un honneur pour un nippon digne de ce nom qui aime sa terre. Seuls les chevaux semblent comprendre que demain ils auront besoin de toutes leurs forces. Parqués dans un coin ils semblent dormir, pattes arrières légèrement soulevées.

Dans l'esprit d'Hikari les images se suivent ou se superposent. Le domaine à Kumamoto, les amis à Kurume, Fusihara, Za, et tant d'autres lui viennent à l'esprit. Elle aurait aimé les avoir à ses côtés. Et puis il y a le traitre, celui qui a filé discrètement vers l'ennemi viscéral. Elle attend, elle espère le croiser sur un champ de bataille et lui faire payer la salissure qu'il a apporté à son nom en partant ainsi guerroyer avec... elle n'arrive pas à penser le nom sans avoir un haut le coeur. La roue tourne.
Les clans d'Otomo se sont retrouvés pour un seul et même combat, la grandeur d'Otomo. Un seul navigue de son côté, mais qui en est surpris ? la soif de pouvoir les a menés vers leur future perte. Elle espère être au premier rang pour y assister notre Ogasawara. Si les jours à venir lui laissent la vie sauve.
Mais quelle plus belle mort que celle qui vous prend alors que vous vous battez pour vos terres ?

Mais la nuit est longue. Le temps s'écoule trop doucement pour elle. Elle aimerait déjà être sur place, sortir Kurayami et se battre. Alors assise contre un arbre de la forêt on pourrait l'imaginer en pleine méditation, mais non, elle repasse dans sa tête tous les enchainements, toutes les danses apprises et qui jusqu'ici ont fait d'elle une combattante digne de ce nom. La tête doucement roule sur le côté alors qu'elle imagine une passe ou un mouvement d'évitement. Hikari se bat déjà.

Alors certains pourraient dire qu'elle est une barbare, qu'elle est sanguinaire de souhaiter ainsi se battre et qui sait... tuer. Mais la vie du bushido se construit autour de cela. Toute sa vie apprendre, souffrir pour enfin un jour pouvoir mettre en pratique son art. Défier les brigands sur les routes est une chose, affronter des soldats aguerris est un honneur.

Les yeux s'ouvrent enfin sur ce qui l'entoure. Quelques parfums de viandes ou de poissons qui cuisent sur les feux de camps arrivent à ses narines. Le froid commence à se faire sentir, alors elle se lève et d'un pas léger, sourire accroché aux lèvres, elle part faire le tour du campement.
Saluer les compagnons, tous, quel que soit leur clan, quelle que soit leur origine, les saluer, et puis surtout leur exprimer sa fierté d'être là, avec eux...


Zakouri
[Kurume - hors de la ville - au campement]

Zakouri regardait autour. Elle n'avait pas l'habitude des camps, elle en était à sa première campagne. Le contrat demandé a : animer les troupes le soir pour les détendre et les divertir de sorte qu'ils gardent le moral durant toute la campagne.

Bien sûr pour un succès assuré,il lui fallait toutes les Geishas avec elle.

Pas de problème pour une Geisha, l'animation ça les connaissait. La Grande Geisha se demanda quoi faire pour faire un scène quelque peu présentable mais avec ce qu'ils avaient. Ça pouvait pas être autant élaboré que ça devrait l’être mais des arrangements florales devraient faire l'affaire. Elle superviserait le tout sans aucun doute les guidant dans leurs tâches de sa force tranquille mais joyeuse comme à son habitude.




Elle choisit un arrangement avec des branches d'érable, symbole de la paix.
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Samouraie


Kurume - hors de la ville - au campement

Certaines décisions n’étaient pas faciles à prendre, et il lui avait laissé le choix ! Bien qu’au fond de lui, il savait que la laisser à Kurume auprès de Poum, Chihiro et Chani, était le meilleur des compromis dans cette situation.

Elle n’avait pas froid aux yeux sa tigresse, et à plusieurs reprises elle lui avait ouvert les yeux. Courageuse, téméraire, ingénieuse, elle avait tout prévu et tout organisé pour sa sécurité et celle de leurs enfants malgré la fatigue et les tourments de sa grossesse. A un détail prêt !

Elle n’avait pas eu le temps de lui expliquer en détail tous ses plans et omis de lui dire qu’elle avait engagé un mercenaire pour couvrir ses arrières. Si bien que…


[Quelques heures plus tôt avant de quitter le château pour rejoindre le campement …]

Une apparition inattendue sous la voûte de la tour de garde du château des Sanada avait suscité de la part de Sam une réaction que le témoin le plus favorable eût qualifiée de violente. Pour être exact, disons que, lorsqu’il avait aperçu le personnage dans l’ombre, il s’était dirigé droit sur lui, sans une hésitation ; même la voix de Mahiro dans son dos, ne l’avait pas arrêté.

-Sam, je t’en prie. Attends.

Il n’avait pas attendu. En réalité il ne voulait pas attendre, ni savoir pourquoi diable, il aurait dû attendre ! Plusieurs nuits qu’il ne dormait pas et vivait sous tension a guetter les allers-venues des étrangers à l’allure louche qui hantaient les chemins conduisant au château, à l’affut de renseignements, espionnant sous couvert d’une minable condition, sous les traits de marchands ambulants où de mendiants.

Il n’avait qu’une idée à cet instant, lui démolir le portrait ! Aussi, ignorant l’appel de son épouse, d’une main il avait soulevé l’individu de terre en le collant contre le mur, tandis que de l’autre il se préparait à lui écraser le visage. Un visage où, entre les cheveux luisants de graisse plaqués en arrière et l’épaisse moustache noire, des yeux sombres et globuleux l’observaient fixement.
On lisait la surprise dans son regard et un soupçon d’incompréhension.


Sam ! Avait-elle crié de nouveau.

Il avait entendu le tintement d’un couteau, en bas, à gauche, et, en effet, il avait vu le reflet de l’acier nu tout près de son flanc. Un frisson désagréable avait parcouru ses aines ; un coup de couteau de bas en haut, à cette distance, c’était la meilleure manière de clore le débat. L’argument définitif, dans la posture où il était, pour lui faire larguer les amarres sans ticket de retour. Mais ce n’était pas la première fois qu’on essayait de poignarder Sam ; de sorte que, d’instinct, sans avoir besoin de réfléchir, il écarta son corps de l’autre et lui donna un coup sur le bras, du tranchant de la main, comme si un cobra venait de sortir de sa poche.
Mains nues devant la lame : joli programme. Évidemment, il jouait à pile ou face, mais il était suffisamment excité pour tenter le coup.


A nous deux ! Je vais te faire passer le gout du riz et du udon!

L’autre tenait son couteau et ne le quittait pas des yeux, mais il semblait déconcentré. Blême, sous la lumière jaunâtre du clair de lune. Sans ce couteau, il n’aurait eu aucune chance et d’un mouvement habile, Sam lui aurait dessoudé les vertèbres.

Discutons !

Discuter de quoi, l'heure n'était pas à la parlote...Sam calculait les distances. S’il arrivait à se rapprocher suffisamment pour lui envoyer un coup dans les roustons, l’autre pourrait aller discuter avec sa putain de mère. Il s’était déplacé un peu sur le côté, et l’autre, prudent, avait reculé d’un pas. La lame d’acier luisait toujours dans sa main. Nulle envie de discuter et de tailler une bavette à cet instant précis…

Sam ! L’appelait encore Mahiro.
Elle s’était approchée par derrière et son ventre rond de sept mois de grossesse lui frôlait le bas du dos. Sa voix était d’un calme surprenant.


Je le connais !

Sam avait répondu par un signe affirmatif de la tête, sans cesser de surveiller l’autre ; et, au même moment, il avait lancé le coup de pied qu’il préparait, le touchant droit au but, avant de lui allonger un coup de poing qui l’avait atteint à la base du cou et fait tomber à genoux.

SAMMMMM !!

Le cri n’avait fait qu’augmenter sa rage. Mahiro avait voulu l’attraper par un bras, et il s’était violemment dégagé, manquant de la blesser. Une fois qu’il l’aurait crevé, elle pourrait lui donner toutes les explications qu’elle voudrait : des explications qu’il n’était pas certain de vouloir entendre…

Le chef des To-Yuushi avait senti le couteau frôler son bras comme un éclair . Il avait compris qu’il avait sous-estimé son adversaire. Le bougre était rapide !
Soudain Mahiro s’était interposée en lui barrant le passage et le regardait droit dans les yeux. Elle était sérieuse ; dure et ferme comme il ne l’avait jamais vue. Il avait ouvert la bouche pour protester ; mais était resté muet, en la contemplant stupidement. Indécis, parce qu’elle lui touchait le visage, comme on tente de calmer un animal furieux ou un enfant hors de lui. Et derrière sa femme, au travers de ses mèches de cheveux noirs de geai, il avait vu que l’autre remballait son couteau…

Il la laissait enfin parler. Aussi froide, constatait-il, que si sa voix était passée à travers des cubes de glace. Elle plantait son regard dans le sien.
Elle lui expliquait avoir fait appel au chef du syndicat des pêcheurs de grenouilles parce qu’il dispose de ressources, de moyens technique et d’expérience, sa condition de chef du syndicat des pêcheurs de grenouilles étant une couverture bien entendu…
Regard dubitatif vers sa belle…


Je n’ai pas confiance en lui ! Ses yeux reflètent son âme, je n’y vois que perversité !

Lui non plus n’a pas confiance en vous, apparemment, sans cela il n’aurait pas sorti son couteau !
Soyez raisonnable mon ange, je l’ai engagé pour ma sécurité et celle des enfants, il travaille dans l’ombre et tout le monde ignore sa présence en ces lieux. Vous ne m’avez même pas laissé le temps de vous expliquer, vous êtes tellement préoccupé par vos opérations et l’organisation de vos troupes que vous n’avez plus une minute à me consacrer !


Dans la peau du Kenji cette fois, qui jusque-là n’avait pas ouvert la bouche pour laisser l'accusation plaider sa défense...il s’adressa à Mahiro sur un ton inquiet...

Depuis quand connaissez vous ce zèbre Ma Douce ?


Depuis longtemps, dit-elle très calmement avant de lui expliquer son plan d’organisation pour parer à la sécurité de toute sa petite famille en son absence.
Le guerrier n’avait pas d’autre choix que d’acquiescer, elle avait tout prévu et s’était organisée comme un chef d’armée, rien n’avait été laissé au hasard.
Il était d’accord avec tout son plan, au final, à condition que Poum, son bras droit, en fut avisé dans les plus brefs délais, et avant le départ des clans.
Rassuré par l’esprit d’initiative et l’organisation de son épouse, Sam ne s’était pas attardé en effusions après l'avoir raccompagné dans leurs appartements.

Après l’avoir étreinte une dernière fois, il avait baisé au front ses trois poussins déjà endormis, pour prendre le chemin du campement en compagnie de sa fille ainée qu'il tenait à garder à ses côtés dans cette campagne, au grand désespoir de Mahiro.

Il ne passerait pas cette dernière nuit dans les bras de son épouse, mais auprès des clans d’Otomo tous rassemblés en périphérie de Kurume.

Kurume - hors de la ville - au campement

Étendu à présent près du feu, une coupelle de saké à la main, il repensait à ces dernières heures passées, à cette dernière étreinte qui laissait encore sur ses lèvre un gout de miel...

Il observait d'un air détaché les allées et venues de chacun, tous prêts à prendre le départ d’un moment à l’autre…
Il s'amusait de voir Zakouri, leur Geisha "combattante" s'affairer aux préparatifs d'un spectacle improvisé, pour le plus grand plaisir et le ravissement des troupes en attente.

L'esprit libre, le corps apaisé, il était à nouveau maitre de lui, plus zen qu'un nouveau né pendu au sein de sa mère...

_________________
Alessandra
[Kurume - hors de la ville - au campement]

Alessandra avait accepté de suivre les soldats pour les divertir. Saurait-elle faire? Elle n'avait jamais rencontré de soldats encore moins cohabiter avec eux sous la tente.

Elle était nerveuse mais contente de pouvoir faire honneur à sa Sempai. Zakouri lui avait fait confiance et elle désirait s’en montrer digne. Cette aventure lui servirait à parfaire ses connaissances car de plus en plus, elle avait le désir de devenir une geisha digne de ce nom.


Regardant son amie créer l’ambiance en décorant avec art et savoir faire, Alessandra nettoie les lieux avant de frotter les bols qui serviront à servir le saké. Rêveuse de nature, elle invente de courts poèmes dans sa tête.


Zakou, j’ai fait un haiku!

Toute excitée de sa trouvaille, elle en oublie la politesse. Embarrassé de son erreur et gênée par les soldats qui entrent et sortent de la tente, elle se reprend immédiatement en s’inclinant respectueusement et reprend d'une voix douce et posée en baissant le ton.

Oh! Sumimasen Zakouri sempai , j’aimerais vous partager ce haiku.

Plaisirs du moment présent
Deux geishas dansent
Odeur de guerre terre battu
Mahiro
[Durant la confrontation]

Depuis combien de temps ne l'avait elle pas vu ? Des années entières s'étaient écoulées sans qu'elle n'eut de ses nouvelles. Elle ne savait pas par quel hasard il était revenu. Ils s'étaient quittés enfants, il était homme maintenant, vendant ses services aux plus offrants, elle était épouse et mère comblée. Il lui avait avoué la surveiller depuis un moment, la regardant évoluer parmi les siens. Il s'était moqué d'elle, sa petite fleur, qui était maintenant bien épanouie. Il lui avait confié avoir remercié Samouraie de l'avoir rendue si heureuse. Il y avait si longtemps qu'elle n'avait pas vu son frère, son frère de Lait.

C'est tout naturellement qu'elle lui avait confié ses inquiétudes, ses angoisses. Pas là concernant, elle se fichait bien d'elle, mais pour son époux, pour ses enfants. Ce qui s'annonçait les mettait en danger. Terriblement en danger. Alors, tous les deux, fort de leur jeux d'enfants, ils avaient mis au point la stratégie. Il resterait autant de temps qu'il le faudrait, puis il repartirait, comme il était venu... comme un songe.

Elle avait cependant oublié un détail et non des moindre... un détail géant, au tempérament de feu sous ses airs doux, tendre et amoureux... il savait rentrer dans colère noire, à en perdre la raison, mais toujours il avait su se maitriser. Il n'avait guère de temps pour elle en ce moment, elle l'avait accepté, comme elle avait fini par accepter de montrer cette grossesse prématurée. Elle n'avait pas eu le temps de lui donner tous les détails, ce détail là en particulier.

Il l'avait bousculée, il avait réveillé sa colère. Elle s'interposa alors qu'il portait la main sur lui. Ses yeux noirs lançait des éclairs, jamais elle n'avait été si méchante dans son regard. Mais elle le connaissait tellement son tendre époux qu'elle savait qu'il n'y avait que ça qui le ferait réagir et puis, doucement sa main s'était posée sur sa joue et elle s'était adoucie... et les explications avaient été donnée...toute. Il s'était éclipsé pour les laisser seuls avant la séparation.


[le soir dans les appartements de Mahiro et Samouraie]

ils dorment...et tout est calme...

Elle ne se tourna même pas, à peine une hochement de tête. Elle resta sur le balcon, elle caressait son ventre. Ses yeux ne pouvaient quitter les fumées qui s'échappaient du camp. Elle le savait là bas, alors qu'il y a quelques heures encore elle aurait voulu mourir dans ses bras pour ne jamais en quitter la chaleur, le réconfort et la sécurité qui lui faisait maintenant tant défaut. Voilà, il était partit, accomplir tenir son rôle et son rang. Elle le savait dans son élément. Ils avaient tellement hésité, mais pouvait il en être autrement. Elle était enceinte de 7 mois. Dans un silence quasi religieux les larmes coulaient sur ses yeux. Il s'approcha d'elle, resta à bonne distance, elle le sentit arriver.

tu sais bien que c'était la seule solution p'tite fleur... Il n'aimerait pas te savoir comme ça

Je sais... je sais tout ça mon frère... Je sais qu'il est heureux... mais, loin de lui je suis vide de sens.

Elle grimaça, l'enfant qu'elle portait la tourmentait de plus en plus et les angoisses grandissantes de Mahiro n'arrangeait rien.

Mahiro tu devrais...

Pas le temps de finir la phrase


Amène moi le fauteuil ici, je ne veux pas le quitter des yeux, je vais m'installer là.


A quoi bon discuter... elle était têtue. Elle s'installa, sans cesser de penser à lui. Refermée sur elle même, pensant uniquement à son Amour, le corps tendu, les pensées noires elle resta là a guetter les fumées et les rires du campement... à chacun d'eux, son coeur saignait un peu plus.

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Kiki
Le domaine Sanada :

Le domaine Sanada était grand, surtout les jardins, ce qui permettait à chacun d'avoir son petit coin secret. Celui de Kiki se trouvait près d'un grand saule pleureur penchant avec magnificence sur une petite étendue d'eau ou un léger clapotis chantait.

Aussi en ce jour ou le départ était annoncé Kiki eut besoin de s'y recueillir, il est vrai que d'habitude elle s'enfermait dans la petite pièce au conte mais pas aujourd'hui.
Soulevant doucement le feuillage, elle s'agenouilla près du tronc puis elle ferma les yeux. Elle avait besoin de calme pour réfléchir, pour retrouver sa sérénité ce qui n'était pas évident quand on ressentait l'effervescence qui régnait actuellement dans le clan.

Ainsi installée, elle se mit à penser à son père lorsque celui ci lui contait ses batailles en les illustrant par les gestes qu'il faisait lors des combats. Soudain, elle ouvrit grand les yeux, elle venait de comprendre......

Ses parents l'ayant eut sur le tard, Kiki était fille unique certes ils lui inculquèrent nombres de connaissances mais jamais la jeune fille n'avait pensé que son père voulait faire d'elle une guerrière, de toute façon elle n'avait pas le caractère qu'il fallait pour le devenir. Sa grande timidité en était un frein c'est donc par les histoires que Kiki affectionnait particulièrement qu'il lui montra les gestes du maniement du katana.

Peut être espérait il que l'envie d'apprendre l'art du combat lui viendrait de cette façon ? Ca personne ne le sera jamais mais Kiki venait de comprendre beaucoup chose et notamment pourquoi son père animait autant ses récits.

Hors n'était il pas trop tard maintenant pour y arriver ? Même si les souvenirs étaient ancrés dans sa mémoire, lui serait il possible de les refaire ?

C'était l'heure, elle ne pouvait plus reculer maintenant.
Kiki sortie de dessous de sa cachette et se dirigea vers la petite chambre qu'elle avait au domaine, elle prit un paquet qu'elle posa devant elle et écarta les pans de soie qui cachaient les vêtements au couleur du clan. Avant de partir, elle voulait faire la cérémonie du mogi aussi elle se changea puis se rendit dans la salle des armures. Son père y avait laissé son armure et son katana au lieu de les ramener à la maison ce qui avait arrangeais Kiki lui permettant ainsi d'avoir un objet en moins à nettoyer, leur demeure en ayant déjà de nombreux.
Elle passa la main sur l'armure comme pour la caresser puis elle passa les mains sous le katana, le sorti de son socle et retourna dans le jardin près de son saule.
Elle s'agenouilla à côté de celui ci face à la petite étendue d'eau, elle posa le Katana par terre et le fixa, elle aurait tant aimée que ses parents soient présent aussi elle leur adressa une prière.

Il est temps de grandir ma fille et de sortir du monde des rêves, aujourd'hui tu deviens une adulte, murmura t'elle.

Elle commença par s'incliner sur le katana puis elle l'empoigna avant de se mettre debout, elle ferma les yeux pour se remémorer les gestes que son père faisait puis lorsqu'elle les ouvrit on pouvait y voir une détermination comme jamais elle n'avait eu.

Soudain, elle se mit à imiter les gestes de son père or les siens était moins franc presque tremblant. Ce n'était pas évident du tout mais elle voulait y arriver aussi elle répétait inlassablement les gestes jusqu'à être satisfaite.
Ses bras lui faisait mal, des goutes de transpiration perlaient sur son front, elle s'était entrainée pendant des heures mais elle était obligée de s'arrêter. La fatigue rendant le katana lourd comme du plomb et ses mouvements était de moins en moins précis.
Elle s'agenouilla et rangea le katana dans son étui avant de retourner dans sa petite chambre ou elle fit une toilette avant de quitter le domaine et de rejoindre le reste du clan à Kurume.
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Zakouri


[Kurume - hors de la ville - au campement]

Zakouri sourit bienveillante a Alessandra alors qu'elle fouilla dans sa besace a la recherche d'un instrument particulier. Le koto qui selon ce qu'on en sait est(箏 en japonais, ou 琴 en japonais classique)est un instrument de musique à cordes pincées utilisé en musique japonaise traditionnelle, notamment dans le kabuki et le bunraku. Originaire de Chine (gŭzhēng), il fut introduit au Japon entre le VIIe siècle et le VIIIe siècle et était joué principalement à la Cour impériale ; l'usage s'en est ensuite démocratisé. Elle regarda l'état de son instrument puis la rangea.


Elle écouta le poème d'
Alessandra puis sourit.


Vraiment très jolie Alessandra-Itoumo-san. Tu pourras la présenter au guerriers si tu veux... allez vient on a un peu de boulot sur la planche.. on doit motiver les troupe et leur donner le moral aussi pour ce qui s'en vient.

Je vais ouvrir la soirée tu pourras ensuite continuer si tu le désir



Puis regardant les autres Geishas dans la tente.

Allez les filles on y vas ^^

La Grande Geisha s'en alla sur la place centrale campement. Déja plusieurs personnes y étaient de différent clans. Ca allait etre un grand moment de motivation pour tous ces clans qui s'étaient uni pour une occasion bien spéciale. Chacunes des Geisha savait quoi faire. Certaines devait l'aider sur la scenes improviser. Elle pris leurs instruments. Zakouri pris son koto et alla ouvrir la soirée par une musique purement traditionnelle qu'elle accompagnera de sa voix douce et mélodieuse comme elle aimait le faire souvent.

Konnichi wa a tous... je suis heureuse de vous présenter une soirée remplis de chant, danse, de musique et saké bien sur.

Sur ces paroles, les geisha qui l'acompagnait de leur instrument se mit en route alors qu'elle commenca à chanter et jouer de son instrument.

_________________
Alexandrosse
[Kurume - hors de la ville - au campement]

Alexandrosse guerrier mercenaire avait offert ces services en venant d'occident a Amateratsu sama.

Puis après avoir parlé a Ogasawara Hikari sama il lui avait juré de la protéger pendant les batailles a suivre.

Il avait dépose sont paquetage au campement des ogasawara le seul clan dont il connaissait quelques membre et surtout celui de Ogasawara Hikari sama qu'il avait juré de protéger au combat.

Allongé le dos sur sont paquetage ces deux katana prés de lui il regardait le camp bouger les tours de gardes se faire les amis discuter, les combattant se préparer et maintenant les geisha arriver pour distraire les hommes et femmes des clans présent.

Il reconnu la grande Geisha qui lui avait appris a faire une salut japonais digne de ce nom.

Les divertissement allait commencer mais toujours pas de bataille a l'horizon sa commencait a devenir longuet tout sa.

A moins que sa soit sa la guerre au japon. Il rit alors de ces propres pensée avant de regarder le spectacle très sérieux des Geisha pour pas dire ennuyeux pour un Occidental
Samouraie


Kurume - hors de la ville - au campement

Les Geishas continuaient d'évoluer gracieusement à faible distance.
En d'autres temps et lieux, il se serait bien volontiers laissé envouter par tant de grâce et de raffinement, mais Taira, sa fille ainée venait de lui porter un message lui demandant de se joindre aux clans alliés pour une petite réunion d'état major.

Avant que sa fille ne reparte en courant, il saisit sa main pour l'attirer à lui et décocher un énorme bisou sur sa joue pour la remercier.
L'insouciance et la joie de vivre de sa petite Taira lui mettait du baume au cœur. Il ne put s'empêcher de regarder en direction du château de Sanada, pensant au reste de sa famille et à son épouse qu'il laissait derrière lui...

Certains pensaient que Sam était fou de garder près de lui la petite qui affichait à peine 8 printemps...
Mais il la savait courageuse et intrépide, il n'oublierait jamais le jour où il était parti la chercher à Nakatsu.

Cette gamine livrée à elle même, débrouillarde et rebelle qui avait su s'imposer dans un monde hostile, et qui avait survécu à la famine, au froid et aux rigueurs du quotidien seule pendant toutes ces années.
Samouraie était né à Iwakuni en Ushi.
Son village natal avait été à maintes reprises la proie de pillards et de brigands, réduisant à néant les efforts de toute une population par leurs exactions.
Il avait connu la douleur des impôts écrasants et la tristesse de voir ses parents assassinés pour quelques lopins de terre et la récolte d'une saison.

Combien d'autres orphelins d'Ushi, à Nakatsu où à Hita survivaient comme l'avait fait Taira et lui même quelques années auparavant?
Il ne pouvait y penser sans être envahi d'un sentiment de rage et de révolte. C'est pourquoi il s'était tout de suite engagé dans cette campagne avec son clan.

Nombre de ses amis vivaient en Ushi et subissaient eux aussi famine et désarrois, accablés par la mauvaise gestion de leur Kuni. Il n'aurait pu rester là, à se croiser les bras sans intervenir.

Le chef des To-Yuushi avait un faible pour les enfants, cela faisait sourire de le voir déambuler quotidiennement dans les rues de Kurume entouré de toute sa marmaille au bras de son épouse toujours en attente d'un héritier.
Il rêvait depuis toujours à une famille nombreuse, et Mahiro partageait son rêve et le comblait. Conscients tout deux des risques liés à sa condition de guerrier, ils savaient cependant l'un et l'autre qu'ils avaient un rôle à jouer. Les enfants représentaient l'avenir et c'était leur façon à eux de contribuer à l'édifice et d'assurer l'avenir du clan.

Lorsque Taira fut reparti à la conquête d'une victime à mordre où à martyriser, Sam se redressa, légèrement engourdi, et dirigea ses pas du côté des quartiers de Takamoto no Shendei chef du clan shendei d'Usuki, s'arrêtant aux abords de la tente de Ogasawara.hikari pour tenter de l'apercevoir et l'entretenir sur quelques points concernant l'intendance...

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Amateratsu


[Kurume-Le camps militaire]

Amateratsu donnait des ordres sans cesse. il n'avait pas le temps de se reposer. La fatigue l'étreignait mais c'était le lot de la charge qu'il avait accepté de prendre.
Cela faisait plusieurs jours maintenant qu'en présence de ses clans amis, il avait levé l'étendard. Droit sur son cheval de parade il avait affirmé la réunion de la majeure partie des clan d'Otomo pour servir le Kuni dans sa conquête des villes affaiblies du daimyo Uchi en Kyushu.

Cela lui faisait drôle de diriger des troupes. Il n'avait jamais été général d'armée et n'avait tout au plus diriger des troupes de mercenaires durant sa jeunesse. Il l'avait fait avec talent certes mais cette fois ci le nombre d'hommes n'était pas le même et il devra accepter d'être celui qui envoie au combat et peut être à la mort des proches, des amis voire des membres de sa famille peut être même ses enfants.

Il devait accepter ce fait car l'honneur l'obliger à cette action.

Le camps était en effervescence. Les tentes tombaient les unes après les autres. Les lances se regroupaient et les chefs de clans qui les dirigeaient les informaient des ordres pris pas l'Etat Major.

Le bruissement du vent portait au loin le nom de cette armée, la clameur des hommes dans la bataille et dans la victoire. Le nom d'Otomo no Gouhei Habatsu, l'armée de l'alliance des clans se répercutait à travers les champs, les rizières, les villages sur la route d'Hita. Certains avaient peur, la guerre apportait son lot de souffrances plus que d'honneur pour les paysans. D'autres ressentaient un frisson les parcourir car les évènements qui allaient avoir lieu porteraient peut être l'espoir d'un changement.

La domination du lointain seigneur d'Uchi allait peut être prendre fin et désormais les villes vivraient un peu moins soumises aux lourdes politiques économiques de l'administration de ce Daimyo.

Pour Amateratsu c'était la possibilité d'enfin faire renaitre la gloire dans le nom des Sanada. Il se savait moins fort qu'il y a quelques années, les guerres, les morts avaient fait souffrir ce clan. Pourtant le lien qui les unissait, avait permis sa sauvegarde et désormais il fallait reconquérir leur nom.
Il savait que les autres clans étaient dans le même état et il leur avait parlé. Il leur avait dit que leur ralliement permettrait ce qu'ils attendent aussi, la gloire et l'honneur.
Il pense avoir trouvé les mots justes pour leur prouver qu'il ne serait pas ingrat et que tous bénéficierait de cet conquête.
L'équilibre était précaire mais il était sincère et espérait que cette sincérité serait le ciment de leur alliance.

Les geisha organisaient jusque là les loisirs qui permettraient aux soldats de se changer les idées et Ama leur en était reconnaissant. Il voyait dans les yeux de ces jeunes guerriers toute l'illusion de la guerre et l'envie d'en découdre pour montrer leur force au monde. Il avait lui aussi ce même regard... ainsi que lui... cet être perdu dont le Katana était désormais dans les mains d'un autre.


[Quelques heures plus tard sur la route d'Hita]


Le général marchait en tête de l'armée. Les bruits des sabots et des pas des hommes sur le sol dur retentissait sur plusieurs lieues. Le tintement des plastron et des armures de samouraï faisait voler les oiseaux autour.

De temps en temps il se tournait vers son armée le regard ferme et tendu. Il parcourait parfois la colonne des hommes pour allait discuter avec les chefs de clans et vérifier que tout allait bien.

Au final en arrivant en vue d'Hita. Il resta avec quelques hommes en retrait. Il envoya Samouraie et les chefs de clans en reconnaissance vers Hita, afin de vérifier l'état des défenses et engager des pourparlers. Il voulait éviter que le sang coule.

Hikari-dono partie avec énergie suivie d'Etsuko-dono, de Takamoto-dono et de Mashito-dono. Ils avaient l'air pressé d'en découdre.

Il leur lança:


Faites attention à vous!


Il n'aimait pas rester en arrière mais on l'avait persuadé qu'il valait mieux qu'il reste en retrait pour préparer un potentiel siège.

Sa tête était pleine. Il craignait le combat, non pas par lacheté mais bien par crainte de voir souffrir les êtres qui lui sont chères.

Il s'attendait à tout, mais pas à ce qu'ils allaient trouver dans Hita...


_________________
Otomo no Taishi(ambassadeur)
Ahounignaou
Allons y Alonzo !!



Devant la tente deux gardes, habillés aux couleurs Ogasawara , droits comme des I près des Sashimoto de la famille qui flottent au vent, veillent.
A l'intérieur, Hikari se débat quelque peu avec les liens de soie qui feront de son armure sa seule protection contre d'éventuels coups qu'elle n'aurait vu venir. Mais l'éducation d'un bushi passe aussi par cet apprentissage là. Enfiler son armure et être prêt au combat le plus rapidement possible est indispensable. Sans cela, un bushi n'est pas un bushi. Le moindre apprentissage manqué fait d'un éventuel bushi un simple soldat. Le chemin est long et difficile, mais l'honneur qui en résulte est proportionnel aux souffrances endurées.

étape1
étape2
étape3
étape4
étape5

La nouvelle est tombée alors qu'elle méditait, l'un des gardes sus cité est entré dans la tente, s'est incliné et a déposé en silence le message sur son bureau de campagne. A savoir, un petit fut de saké, vide.

Tout le monde s'en va pour Hita. La prise du village devrait être rapide et la plus douce possible, mais certainement qu'en face ils trouveront quelques Uchiens mécontents de les voir arriver ainsi en conquérants. C'est comme ça, c'est tout. Si les coups doivent pleuvoir, ils pleuvront, elle est prête et ne s'excusera auprès de personne de faire son devoir.

L'armure est maintenant enfilée, le masque est à la main. Qui saura reconnaitre une femme sous cet accoutrement une fois la chose déposée sur la mignonne petite tête ? personne, et c'est tant mieux. L'idée que seuls les hommes font de bons guerriers, elle en a entendu parler, si si, et sans qu'elle n'en ai fait part à qui que ce soit jusque maintenant, ça la soule doucement. Elle va leur prouver que les femmes ne valent pas moins que les hommes sur les champs de batailles, que ce soit en tant que guerrier, ou en tant que chef de famille ou de clan. Qu'on vienne lui dire en face qu'elle est plus faible, moins combattante, moins ceci ou moins cela. Pour qui ne connaitrait pas le caractère affirmé de la Ogasawara il en aurait conscience jusqu'à la fin de ses jours.

Enfin bref il faut rameuter les troupes. Le tour du campement est fait et tout le monde est là. Tout le monde sauf le principal, l'indispensable, le vital Masahito.
Mais où a t'il bien pu passer ? Rêveur comme il est parfois notre ancien Daimyo, il doit être sous un cerisier dénudé par l'automne en train de méditer.
Son plus grand souhait alors est de le retrouver, de voir sa silhouette arriver, de voir son grand sourire s'afficher l'air de dire "pas de panique je suis là".
Mais les autres groupes sont déjà en marche, les hommes de sa lance piétinent, les chevaux piaffent, elle ne va pas pouvoir les faire attendre plus longtemps.
Longtemps elle avancera, tournant le visage vers Kurume, espérant voir arriver Masa au grand galop et les cheveux au vent.

En vain.
Peut être les rattrapera t'il un peu plus tard, en tout cas c'est ce qu'elle espère alors que talonnant son cheval elle dépose enfin son casque sur sa tête.

La route pour Hita se fait au grand galop, personne ne reculera, la crainte est inconnue du bushi. Tous ceux présents ont été choisis parmi les meilleurs hommes des clans d'Otomo. Les sashimoto maintenant font comme une guirlande sur le chemin qui les mène vers Hita

Quelques visites d'Amateratsu dono, volontaire et fier sur son destrier l'informeront de la bonne marche de l'armée.

Puis arrive l'annonce.
Le coeur se met à battre plus fort malgré la maitrise qu'elle possède de son corps, plus fort d'enthousiasme, d'envie d'en découdre. Cette armée auprès de laquelle elle galope, ces cris de guerre entendus tout au long du chemin, ces bruits d'armures, de métal, ces katanas qui brillent sous les premiers rayons de soleil du petit matin, tout cela a contribué à une envie féroce d'en découdre. Hikari n'est plus diplômate, Hikari n'est plus une ex juge, Hikari n'est plus chef de famille, Hikari n'est plus que bushi.

Les quatre lances s'élancent alors au triple galop vers Hita. A ses côtés Masahito et ses koshis, Samouraie et ses guerriers Sanada, Etsuko et ses guerriers Hashamachi, et puis les Ogasawara portant toujours aussi haut les couleurs de la famille. L'entrée dans Hita est plus simple que prévue, beaucoup plus simple, c'est n'importe quoi. Personne, il n'y a personne. Le village est désert, pas un milicien, pas le moindre homme avec une fourche.
Le masque est retiré du visage de la jeune bushi. Le regard exprime l'incompréhension, l'étonnement, la consternation. On ne leur avait donc pas menti. Uchi est bien un kuni abandonné à lui même. Seul le bruit du souffle des chevaux, le piétinement de leurs sabots stoppés dans leur course folle viennent couvrir le silence mortel qui recouvre Hita.

Le regard se pose alors sur ses hommes, puis sur les clans alentours qui semblent tout autant qu'elle effarés du silence ambiant.
Ils s'attendaient tous à un combat meurtrier, et se retrouvent... au milieu d'un grand vide ambiant.

Il était temps qu'Otomo et ses clans arrivent pour redonner un peu d'honneur à ce coin de l'empire..
Samouraie


[Kurume - hors de la ville - au campement]

Lorsque le Général Amateratsu se joint à la réunion, décision fut prise de marcher sur Hita sans plus tarder.
Les hommes furent rassemblés et les derniers effets empaquetés.

Le chef des To-Yuushi donna l'ordre à ses guerriers de reformer une lance, conviant quelques membres des autres clans à se joindre à eux.
Sans rechigner et sans même le mordre, Taira prit place en croupe.

Sam s'entretient un instant avec Hasekura pour qu'il prenne le commandement de la troupe jusqu'à son retour.
Dans quelques heures il les rejoindrait sur la route, dans l'instant il lui fallait se rendre au château avant de quitter Kurume, les nouvelles qu'on venait de lui porter l'inquiétaient.

[Sur la route d'Hita...]

C'est au cœur de la nuit que Samouraie rejoint enfin l'armée.
Il remontait le long cortège à brides abattues jusqu'à rejoindre les quatre lances, s'élançant alors au triple galop vers Hita.
A ses côtés les To-Yuushi de Sanada, Ogasawara.hikari et les Ogasawara portant toujours aussi haut les couleurs de la famille, Masahito et ses koshis, , Etsuko et ses guerriers Hashamachi.

L'armée était loin derrière eux lorsque les clans franchirent sans aucune résistance les remparts de Hita.
La surprise était de taille, il n'y avait personne en défense de la ville pour les accueillir.

Un long frisson lui parcourut l'échine lorsqu'il vit cette ville fantôme qu'il affectionnait tant.
Cette ville si accueillante par le passé, cette ville où il avait toujours eu plaisir à retrouver des amis lors de ses nombreux aller/retours à Nakatsu, quand il voyageait encore avec Mahiro, Chanichan et Kamakura pour aller livrer leur bois et faire leur négoce.

La ville semblait bien laissée à l'abandon, la rumeur n'en était plus une...
Il n'y aurait pas de combats, pas de lute fratricide, pas une goute de sang versée. Il en était heureux!

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Etsuko
Laissés loin de là, les lourds kimonos brodés, la soie et le velours. La Féline a amplement profité des jours passés à Kurume pour se balader en hakama et chemise comme une simple pêcheuse. Plus de litière, ni de petits pas, elle a parcouru les ruelles de ses grandes enjambées fougueuses quand elle n'était pas à cheval, tout simplement. Loin du château du kuni et de son ambiance délétère, elle se sent revivre.
Celle que l'on n'a jamais vu un katana à la main, avance au pas de son cheval, l'armure bleu Hashamachi portée fièrement.

Quand Amateratsu donne le signal, un petit rire sort de sa gorge, tandis qu'elle presse sa monture. Un claquement de doigt: ses archers la suivent et se déploient. Vu leur petit nombre, autant les utiliser en couverture. Sur le qui-vive, leurs yeux scrutent sans relâche les environs. Qui voudrait ralentir les clans d'Otomo se retrouverait avec une flèche plantée dans le corps.
Chevauchée éperdue jusque à la ville. Remparts déserts, portes ouvertes... D'une main ferme, Etsuko arrête son cheval au milieu de la place. Pas même un semblant de résistance quand les premiers entrent dans le sô.
Elle croise le regard stupéfait de Hikari, en réponse elle hausse les épaules. Ca ne l'étonne pas plus que ça.
Pas de sang, pas de morts. Elle devrait s'en réjouir. Pourtant quelque part, ça l'attriste de voir que personne n'est capable de se battre pour cette ville.

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Amateratsu
[A bonne distance d'Hita au campement qui commençait à se monter]

Amateratsu regardait les murs de la ville au loin. Il ya bien longtemps maintenant que la poussière des chevaux de ses amis avait disparu dans l'air doux de cet automne encore sec.

Il n'était pas rassuré mais sans doute était-ce le lot du général de s'inquiéter pour ses troupes. Il serait tellement mieux à chevaucher arme au poing à leur côté.

Autour de lui s'affairer le reste des hommes. Le camp se monter tranquillement se préparant à organiser un siège contre les soldats sur seigneur d'Uchi.

Soudain il vit un cavalier sortir d'un panachage de poussière et se diriger au triple galop vers le camp.
Son sang ne fit qu'un tour il s'attendait au pire.
Le cavalier semblait indemne. peut être était-il en fuite?

Il courut à sa rencontre et l'homme lui tendit un pli.
Il le lut hagard...



Incroyable...
Arrêtez-tout, démontez les tentes nous nous mettons en ordre de marche!


Incrédules les soldats le regardaient béatement.


Grouillez vous d'obéir!

L'armée prête à marché se dirigea tranquillement vers Hita. les Soldats s'attendaient à quelques embuscades et pestaient déjà contre ce général fou.
Pourtant rien ne se passa, ils entrèrent dans la ville sans résistances, les volets clos des habitants laissaient penser que c'était une ville fantôme.
Pourtant quelques yeux curieux ça et là montrait que les gens étaient là, apeurés, craignant le pillage de ces armées.
Ama chevaucha devant se amis déjà présent. Ils lui expliquèrent qu'ils ne trouvèrent aucun soldat, aucun défenseur.

He bien, si je m'attendais à tout, surement pas à ça!

Il envoya Kikoo-zen et des hommes prendre le sô et vérifier les stocks. d'autres hommes furent envoyé à la porte d'entrée qui donne sur la route de Nakatsu. Ils virent arriver une armée... d'abord inquiet ils comprirent vite que c'était celle du général en chef d'Otomo.
Le rapport fait, Amateratsu demanda à ce qu'on leur ferme les portes. Il devait lui même organiser cette ville et la prendre au nom du Daimyo. Il l'avait promis à tous ses amis.
Il organisa ensuite la défense s'attendant à une quelconque attaque dans la nuit, mais rien...
la garde continuera par prudence mais aucun soldat ennemis ne semble se trouver à des kilomètre à la ronde.

Il devait maintenant éviter les révoltes sanglantes.
il fallait parler au peuple d'Hita.

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Otomo no Taishi(ambassadeur)
Sieynoma
[Hita --- Sur les remparts]

Ça faisait deux nuits que Sieynoma était de garde, leur arrivée à Hita s'était bien passé. Il se souvenait de la révolte afin de reprendre le Sô. Tous s'était déroulé presque sans effort comme si les Dieux les appuyaient, quant à lui, il avait été porté par la gaiété de Zakouri-dono qui pour leur donner du courage avait organisé une fête. Et c'est la tête dans les nuages qu'il était monté à l'assaut du Sô.

Maintenant c'était plus calme mais il ne fallait pas relâcher la vigilance. Le temps des festivités étaient bien fini!
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