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[Rp miroir]Mission Berry-Anjou: l'éducation de la gueusaille

Linon
RP épistolaire ( pour l'instant ) entre Berry et Anjou
http://www.univers-rr.com/RPartage/index.php?page=rp&id=8420


Ma fille, il est temps de travailler notre nouvelle position sociale !

Linon sourit à la petite qu'elle portait dans les bras et la déposa sur un tapis, juste à côté de son écritoire. Elle était très satisfaite de ce meuble moderne dédié à l'écriture, ça la changeait des bureaux bancals et des coins de table. Elle vérifia que sa plume était bien taillée, la trempa dans l'encre, et se mit à écrire

Citation:
Ma chère Jo,

Votre absence à mon mariage m'a bien peinée... Pourtant j'ai prévu de vous pardonner car j'ai besoin de vous.

Mon époux vient d'être anobli, il faut que vous veniez m'apprendre comment se conduire noblement, recevoir sur grand pied et m'habiller un peu plus en adéquation avec notre rang. Nous pourrons aussi nous présenter nos enfants. J'ai une fille Miel, qui est tout à fait parfaite. Je ne doute pas que vous ayez une demi-douzaine de gamins de votre côté, et il me tarde de les voir.

Venez vite, il est question que j'accède à certaines fonctions et je fais plein de bourdes.

Bien à vous avec toute mon affection

Linon

PS : vous pouvez apporter du bois, on vous le prendra à bon prix, et votre époux si vous y tenez. Mais on le prendra pas, lui..


Et voilà ! Linon posa un point final satisfait à la fin de sa lettre et l'agita un peu pour faire sécher l'encre tout en papotant avec la petite.

Tata Jo va venir, ma chérie. Bon, tonton Val aussi, mais on essaiera de le semer en promenade. Tu verras, Jo est une baronne tout à fait délicieuse avec laquelle j'ai passé d'excellents moments. Elle est très belle, imbue d'elle-même, capricieuse, coquette et n'aime pas les enfants. Bref, elle est presque parfaite... Oh... c'est elle qui m'avait offert ma jument Grison, tu sais? Mon cheval... tu sais bien voyons, ce que c'est qu'un cheval? Euh... le « sale canasson » comme dit ton père. Eh bien, c'est tata Jo qui me l'a offert !


Le sourire se transforma en petite moue mi-amusée mi-agacée

Linon sur Grison, elle avait trouvé ça follement drôle cette peste...

Voilà, la lettre est prête. Je vais l'attacher à un pigeon et je reviens. Pendant ce temps, commence donc à essayer de faire une révérence, il faudra bien en faire une à tata Jo... Je reviens et tu me montres !


Et lettre en main, Linon fila vers le pigeonnier.
_________________
Linon
La réponse ne se fit guère attendre, et c'est avec la certitude que son amie avait autant envie qu'elle de la voir que Linon, assise devant la cheminée et le sourire aux lèvres, décacheta la missive

Citation:
Ma tendre amie,


Mes sincères félicitations pour vos épousailles et mes plus plates excuses! Mais voyez vous que ma grossesse m'a obligée à garder le lit six mois durant.

Je ne suis plus que l'ombre de moi-même. Vous vous figurez sans doute que mes journées sont paisibles, passées à flâner d'échoppe en échoppe à la recherche de soierie et de jolis meubles pour Lignières.

Que nenni. Je ne quitte plus ma chambrée , la mortaille est presque venue me cueillir lors de l'enfantement , c'est un miracle si je respire encore.

Je ne puis dans ces tragiques conditions entreprendre un voyage jusqu'enAnjou.

Croyez moi , chère Linon, le coeur me saigne de devoir décliner votre invitation.

J'aurais temps aimé connaître vos enfants! Le bonheur que me procure mon fils m'a ouvert les yeux, ces petites êtres sont de véritables dons du Ciel!

Envoyez moi donc un portrait. Je gage qu'elle a votre grande beauté et votre port altier.

Je me réjouis que vous ayez trouvé un mari digne de votre qualité et de votre futur anoblissement.

Voilà qui nous change de la racaille que vous affectionniez temps par le passé.

Fini de s'accoquiner aux fripouilles de grands chemins , vous allez devenir une véritable dame.

De grâce , jetez au feu cette immonde robe que vous traînez depuis votre Orient natal.

Je ne peux que vous prodiguez mes conseils par écrit : pincez les lèvres , tenez vous droite et battez des cils. Pour le reste , cela viendra en côtoyant la noblesse.

Et surtout , pavanez vous et montrez vous avec des plumes! La plume est la grande tendance cet hiver encore! La plume nous sauvera tous! Qui ne porte pas de plume , sera plumé , pour sûr!


Bien à vous.

Votre amie sincère.

Jo.


Le sourire se fit de plus en plus consterné au fil de la lecture, et la lettre faillit bien finir au feu.

Maudite soit cette peste rousse ! Qu'est-ce qu'elle raconte avec ses plumes??


Fumasse, Linon s'empara d'un parchemin et après une demi-seconde de réflexion, se mit à écrire.

Citation:
Ma chère Jo,

Je suis tout à fait navrée de lire que vous vous remettez mal de la naissance de cet enfant si cher à votre coeur qu'il n'a pas de nom.

Voyez-vous en Anjou, les femmes se remettent admirablement vite et bien grâce à un mélange secret à base de vin d'Anjou et de ce merveilleux air pur qui nous donne un teint frais et transparent qui vous siérait à merveille. Je comptais en plus inviter à Lenay un fameux médicastre tout à fait délicat, du nom de Lenflé du Pétard. Il a plusieurs fois soigné mon époux qui se porte comme un charme !

Je pensais que mon titre de marquise prenait le pas sur celui de baronne et que vous ne pourriez refuser mon invitation sans commettre un grave impair. Voyez comme je suis ignorante des usages du monde...

Je vais donc décommander les nombreux cadeaux que je voulais vous offrir, l'ameublement pour votre chambre, et instruire la haute noblesse d'Anjou que j'avais invitée rien que pour vous de votre refus de les rencontrer. Espérons que le Pair de France ne le prendra pas trop mal et ne fera pas peser sur votre famille son courroux, elle est terrible vous savez... Mais comment éviter de lui en parler alors que j'ai tant vanté votre beauté et votre esprit? C'est de plus la suzeraine de mon époux.

Enfin, c'est ainsi... J'ai parlé à mon époux des plumes que ma fille et moi devions porter. Il a accédé à ma demande pour une fois, et m'a donné quelques poignées de plumes. Je vous joins un exemplaire de ces méchantes plumes et je regrette bien cette mode malheureuse... Mais bon, je veux que Miel fréquente le meilleur monde, donc pour ne pas détonner, nous en portons chacune une sur la tête.

Nous irons d'ailleurs demain visiter la Baronne de Chemillé, Grand maître de la Garde Robe et Maître Couturière Royale. Nous ne manquerons pas de vous signaler comme à l'origine de cette mise à la page, j'espère ainsi que votre réputation de femme de goût atteindra les appartements royaux.

Je vous laisse ma chère, je dois rejoindre mon mari qui n'a pas le délicat tempérament du vôtre et me frappe dès qu'il n'y a plus de vin dans son verre, et comme il est ivre du matin au soir... Auriez-vous la recette d'un onguent qui masque les couleurs jaune, bleu et vert sur la peau?

Soyez aimable de saluer de ma part le duc de Mattei et le comte de l'Isle-Jourdain, j'ai appris qu'ils allaient se croiser en Berry sous peu pour des missions diplomatiques. Je vous envie de pouvoir évoquer avec eux de vieux souvenir.

A vous ma chère Jo, le Très-Haut puisse-t-il vous donner meilleure santé

Linon
Dame
* gribouillé* Marquise de Lenay.

Une vilaine plume de poule grise fut jointe à la lettre, puis Linon s'attaqua à la missive suivante

Citation:
A Maleus d'Assay et à ce qu'il reste de la Zoko ad Eternam

Cher Mal',

Je ne sais trop quel forfait tu prépares en ce moment, mais j'ai un contrat à te proposer.

J'ai besoin que vous alliez me chercher ta cousine la baronne rousse en Berry et que vous me la rameniez ici en Anjou par la peau des fesses. Bien sûr je paye, indique-moi ton prix.

Et si tu as besoin d'une motivation supplémentaire, sache qu'elle vous traite de racaille et de fripouilles de grands chemins dans toutes ses lettres ! Pas étonnant que vous soyez listés dans tous les coins du royaume même là où vous n'avez jamais mis les pieds.

Comptant bien sûr sur ta discrétion,
Linon


Voilà ! Si avec ça elle ramène pas son précieux séant...

Linon quitta la cheminée pour envoyer ses lettres et trouver Miel. Il était temps de travailler le port altier de cette petite.
_________________
Miel.
[Ici, ou là, enfin pas loin du giron de sa mère.]

Tranquille, à jouer avec son lézard préféré, et à lui couper la queue assez régulièrement, Miel se délectait du temps qu'il passait.
L'automne était une de ses saisons préférées. Les couleurs se mariaient entre elles, les arbres perdaient les feuilles, et elle les ramassait, offrant ainsi un bouquet de feuilles jaunâtres/rougeâtres/verdâtres entremêlés de quelques fleurs fanés à sa mère.

Et puis, c'était aussi la saison de la pluie. De la boue, donc. Des sauts dans les flaques à deux pieds, pour bien en mettre partout, et revenir mine contrite devant la madre, replaçant une auréole sur sa tête avant de dire un ... "Ze suis désolée"...

Autant dire qu'elle avait la meilleure éducation du monde !
Son père était un Maje et voyait ses bêtises du meilleur oeil. Tendre complice, fou, et encore plus gosse qu'elle par moment.
Sa mère était la plus belle du monde (of course), délicieuse pâtissière, juge, toussa toussa... Des trucs qu'elle ne comprenait qu'à moitié mais dont elle était fière! Un exemple de culturation.

Alors des cours d'éducation ... ca la faisait royalement ch... si j'puis me permettre. Miel tenta d'esquiver l'embrouille que sa mère lui proposait d'un ton si autoritaire.

"Euuuuh... 'Pa m'a demandé d'aller le voir avant. Ze m'entrainerai après ? Dacodac ?"

Sans attendre de répondre, Miel grimpa les marches en direction du haut de la tour Majique. Endroit bordéliquement reposant à ses yeux.



[Je considère que ce RP se déroule après l'épisode de la recherche du Maje... Libéré par on ne sait qui, et donc, tour redevenue calme ^^]

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Baby chérie de Linon & Letiti.
Chieuse en couche-culotte.

« Ça y est... Je vois trouble. C'est le manque de gras, je me dessèche. » (Karadok)
Linon
Ah tiens? Il t'a demandé ça...?

La mère plissa légèrement les yeux en suivant du regard la petite chipie qui avait décidé de décider elle-même ce qu'elle devait faire. Mais un léger sourire flottait sur ses lèvres . Miel était bien la digne fille de son père, mais Linon n'avait pas dit son dernier mot quand à son éducation... Et s'il fallait en passer par Titi pour atteindre la petite, pas de problème ! Le Maje ferait faire des révérences à l'enfant contre un baiser et une part de tarte de sa femme...

Alors qu'elle concoctait un plan éducatif machiavélique, un pigeon berrichon apporta une nouvelle lettre odorante de la baronne.


Citation:
Votre pesterie *raturé* magnificence,


Marquise rien que ça? Quelle coïncidence, on m'a proposé le titre de Reine des courges mais vous me connaissez, les titres et les fioritures très peu pour moi!

Je vous interdis de sortir de chez vous affublée de ces plumes de volaille! Ou alors taisez mon nom!!

Vous avez toujours su me prendre le chou *hachuré* par les sentiments. Nous venons. Sur le champs.

Et je vous apporte des plumes dignes de ce nom!

Préparez quelques chambres. Vous savez mon goût pour les voyages en grande pompe , je ne pars pas en goguette sans une armadas de valets, d'autant plus qu'à en juger par votre courrier nous allons passer le plus clair de notre temps en banquets , bals et autres frivolités.

Je gage que notre séjour sera à la hauteur de vos promesses.

J'espère que mon état de santé ne se dégradera pas sur la route. Ce suppôt de Bacchus qui me sert de cocher a toujours le feu aux rênes, je crains que cela ne me provoque de vilaines palpitations. Le médicastre m'a sommé de garder la couche mais puisque vous avez besoin pressant de ma personne à vos côtés...

Si je devais trépasser avant d'arriver en Anjou, sachez que votre amitié aura sans doute apaisé quelques peu mes souffrances.


A très bientôt.

Votre Jo.



Mouahahahaha !!!

J'aurais espéré que c'était de me savoir battue qui l'aurait décidée... Mais vanité des vanités, ce sont bien sûr les plumes qui ont gagné !


D'excellente humeur, Linon se précipita dans l'escalier la lettre à la main pour rejoindre Miel et son père, rattrapa et ramassa la fillette et lui déposa un gros baiser sur la joue.

Tu as raison ma belle, allons voir le Maje pour lui annoncer la grande nouvelle de l'arrivée de tata Jo. Il doit lui aussi s'entraîner à faire une réverence !

Titouuuuuuuuuuuuuuuu !!!!!!!!!!!!

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Johanara
Quelques jours plus tard...

La jeune Baronne de Lignières se promenait dans les couloirs de la demeure de son amie Linon.

Elle avait quitté ses terres en Berry et son fils d’à peine quelques mois . La brune souhaitait que Johanara lui inculque les rudiments et les bonnes manières propres au futur titre de Dame qu’elle allait acquérir. Elle n’avait pas assisté aux épousailles de son amie et trouvait en cette occasion une bonne manière de se racheter. Et puis Linon lui avait tellement manqué… Des souvenirs heureux s’accrochèrent à ses prunelles émeraudes tandis qu’elle repensait à au temps où son amie et elle vivaient sous le soleil accablant de L’Armagnac.

Linon allait être satisfaite. Les domestiques de la Baronne n’avaient pas chômé. Trois toilettes plus éblouissantes les unes que les autres l’attendaient dans sa chambrée. L’une était de velours bleu, brodée de fils d’argent, l’autre était taillée dans un satin violet bordé de vison. Quant à la troisième soie crème et perles nacrées rivalisaient d’éclat. La jeune femme à la longue chevelure de jais serait certainement des plus ravissantes.

De plus, Johanara avait ordonné à quelques un de ses valets et de ses bonnes de rester en Anjou pour servir Linon avec autant de fidélité que si elle avait le duc de Berry en personne.

L’une d’elle s’avançait justement vers elle et se fendit d’une révérence avant de lui tendre une missive.

La belle manqua défaillir en découvrant le contenu de la lettre. Les sanglots l’étranglèrent et la chambrière la prit par le bras pour l’empêcher de tomber.

Les larmes perlaient à ses longs cils noirs et épais tandis que ses joues devenaient écarlates de courroux.


Comment osait il? Devant la mine déconfite de la toute jeune fille , Johanara poussa un soupir las et lui fit lecture du billet. Certes ce n’était qu’une domestique et cette affaire était hautement privée mais elle devait partager sa détresse avec quelqu’un et pour l’heure elle était seule dans cette grande maison…


Citation:
A l'attention de Johanara, Baronne de Lignières,
Salutations,

Vous aurez certainement déjà deviné l'objet de ma missive mais par la présente je mets fin à ce qu'il reste de notre relation.

En effet, je ne puis tolérer plus avant votre comportement indigne d'une épouse fidèle. Vos minauderies envers des inconnus, passe encore. Mais depuis votre retour en Berry, vous avez fait de la ribauderie votre mot d'ordre.

Je ne saurais en effet tolérer que ma femme se balade librement dans les royaumes en menant une vie de débauche, qu'elle passe l'essentiel de ses journées dans des tavernes sordides au lieu de s'occuper de son foyer, son époux et pis encore son enfant. Mais j'imagine qu'avec la naissance vous avez réalisé que vous n'aviez point vécu pleinement votre vie de femme...

Je vous ai aimé, plus que jamais je n'ai aimé. Et en un sens je vous aime encore, aussi comptez moi dès lors dans la longue liste des cœurs que vous avez brisé.

Je ne tiens guère à porter des cornes, et encore moins à les porter dans ce bled paumé où vous nous avez enfermé. Aussi, je quitterai le Berry avant ce dimanche.

Je vous dit adieu.
Valezy


Vois comme il est dur et ingrat? Qu’ai-je fait pour mériter tant de mépris? N’ai-je pas été l’épouse la plus fidèle et la plus aimante? Ne me suis-je pas donnée à lui , vierge et éperdument amoureuse? N’ai-je pas défier ma famille en épousant un Auvergnat? Je tuerai ce butor de mes propres mains s’il éloigne mon fils du Berry! Donne moi de l’encre et une plume! Vite!

Citation:
Mon ami,

Votre jalousie maladive vous aveugle. Ne voyez vous pas que votre épouse vous aime et que jamais elle ne vous a déshonoré?

Je ne vous ai jamais donné de raison de croire le contraire. J’étais si heureuse de revenir en Berry avec vous et notre fils , mais vous avez tout gâché par vos reproches et vos accusations infondées.

Qui êtes vous pour me juger ainsi? Ne vous ai-je pas tout donné? Je ne vous laisserai pas m’insulter ainsi impunément Valezy d’Emerask, j’ai toujours été une femme droite et une épouse fidèle et je défie quiconque prétendra le contraire.

Je ne vous supplierai pas. Et ne demanderai certainement pas pardon pour des fautes que je n’ai pas commise. Mais je vous aime et je ne désire rien d’autre que votre amour. Si je vous ai blessé, je ne l’ai pas fait intentionnellement mais votre missive contient trop de venins et de méchancetés.

Il vous faudra des années pour vous faire pardonner. Mais sachez que dans ce siècle et celui d’après mon attachement à vous restera inconditionnel et démesuré.

Si vous vous obstinez à quitter Lignières, sachez que nul retour ne sera possible. Je ne suis pas une de ces femmes que l’on quitte puis que l’on retrouve à loisir.

Une dernière chose. Mes hommes chevauchent à présent vers le Château pour s’assurer que mon fils se porte bien. Quoique vous fassiez, laissez Alexander en dehors de ça ou je jure de faire brûler l’Auvergne et de trancher moi-même votre jolie tête de bourrique.

Je jure de vous tuer si vous osez encore une fois me traiter de ribaude.

Johanara.

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Letiti
[l'arrivée des invités]

Grommellements...

Trognon...m'enfin c'est bon..
Quoi ca aussi?!
...
Ah non je garde mon chapeau!


Sa femme lui en avait fait voir de toutes les couleurs. Et qu'il avait du se tremper et se retremper, s'asperger de chose odorantes au possible, tunique propre et sans faux plis. Elle avait même ressorti le mantel qu'il s'était empressé de ranger au profit de sa vieille cape.

Enfin.. elle a l'air contente.. se consola-t-il dépité

Et si je lui préparait un spectacle de majie plut...
Nouveau grommellements devant l'interdit

bon bon..oui je vais bien me tenir, non mon trognon.

Soupir... Ca risquait d'être long.

[Quelques jours plus tard]

Ahurit, ca courait en tous sens en permanence. Il avait quelqu'un dans les pattes du matin au soir. C'est qu'il en aurait presque apprécié la corvée de buches, sauf que Johanara l'avait vu partir et décrété que ce n'était pas à lui de le faire. Au moins ca il le noterai bien comme il faut dans un coin de cervelle pour quand elle serait partie.

Résultat, dès que les convenance le permettait il retrouvait le calme bordel bienfaisant de son atelier majico-scientitifique au sommet de la tour. Ca il en avait pas démordu. Personne ne rentrerait faire du ménage ou une nouvelle décoration.


Argg...pas en rose la chambre à coucher.. Harry Stote, l'instant est critique là, un coup d'pouce quoi...

Comme c'était bon ce calme et cette tranquillité quand tout s'agitait dans les étages en dessous.

BOUM!

Bordel à cul d'vérole!


Son nouveau projet ne se déroulait pas exactement comme prévu. Il allait surement encore en entendre en descendant le visage et la chemise noircie. Son chapeau ne risquait plus rien, il avait déjà les bords roussis depuis longtemps et la pointe usées sans parlé des lettre ternes qui rappelait sa fonction: MAJE.
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Linon
BOUM !

Linon tressaillit légèrement puis poussa un un petit soupir.

Ne vous inquiétez pas Jo, c'est Titi qui ... euh... travaille... Reprenez plutôt un peu de brioche, ça vous consolera. Avec un peu de vin, il est parfumé au clou de girofle, c'est excellent pour ce que vous avez...


Elle se mordit la lèvre. Passée la joie des retrouvailles et le tourbillon de l'arrivée en grande pompe de Johanara, cette dernière passait de la colère au désespoir, sentiments exaltés provoqués par l'arrivée d'un courrier de Lignières. Linon jubilait intérieurement car elle n'aimait guère le baron et ne s'était pas privée de le dire à son amie, en lui promettant des jours éternellement heureux sans ce pendard de soldat qu'elle n'avait jamais trouvé digne de la belle rouquine.

Mais elle craignait maintenant les conséquences fâcheuses de l'affaire. En effet, Jo s'était mis en tête de donner raison à son mari et se déchaînait en taverne. Linon avait même dû la gifler pour la calmer. Mais elle ne pouvait toujours la suivre en taverne, et redoutait les mauvaises rencontres qu'elle risquait d'y faire. Sans parler de la réputation qu'elle allait y laisser et de tous les pignoufs qui allaient finir par rappliquer à Saumur !C'est que ça commençait à se savoir...

La jeune femme assise dans sa robe de satin violet flambant neuve, considéra en silence son amie un instant.


Bon, bon, bon... J'ai une idée pour tout régler ! Si on organisait un bal pour vous trouver un nouveau mari? Un bien cette fois, hein... pas un soldat auvergnat !




edit : modification narrative vers la fin à la demande d'une joueuse.
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Johanara
La rouquine , flanquée de trois chambrières et de deux valets, continuait son tour du propriétaire à la recherche du moindre détail qui pourrait témoigner de l’ancienne condition de roturière de son amie Linon.

La première bonne était ensevelie sous un tas de draps de soie. La seconde portait l’ancien linge de maison, et la troisième semait des plumes multicolores dès que la fantasque Johanara claquait des doigts.


Ma dame… On est obligé de rester ici ? C’est que le mari de votre amie nous fait peur…


La dame de Saint Lys fronça les sourcils, courroucée, et ses grands yeux verts s'emplirent d'ire. .

Ne dis de sottise. Il te traitera toujours mieux que le Baron. Tu as oublié une plume là!

Grâce au ciel, elle avait empêché le seigneur des lieux d’aller vagabonder dans la forêt avec sa hache tel le dernier des gueux. C’est que ce drôle avait la roture tenace! Pour sa part, née d’une famille modeste mais noble du Berry, elle avait toujours eu l’habitude d’être servie.

La brune Linon contemplait dubitative les plumes qui voletaient autour d’elle.


BOUM!

Johanara réprima un cri de frayeur.


Sanguienne! Quel charivari! J’espère que votre mari n’est pas en train de couper des bûches là haut!

S’emparant d’un petit morceau de brioche que lui proposait son amie, elle le porta à sa ses lèvres purpurines et y planta ses jolies dents blanches avant de s’étouffer avec. Les inepties de Linon manquèrent la tuer d’asphyxie!

Un bal? Dans ce pays de rustres? Nous y serions trois ,vous, moi et la jument! Quand à me trouver un mari , vous perdez la raison ma pauvre amie. J’ai déjà un époux , et ce grossier personnage doit certainement m’attendre en Berry pour m’étrangler!

Vous savez danser au moins?


La belle s’empara de la main de Linon et commença à la faire virevolter parmi les plumes sans se soucis de ses protestations!
_________________
Miel.
Retour dans le temps, tentative de corruption échouée. Même joueuse joue encore -_-'

Miel avait tenté de trouver dans son père un allié de taille pour refuser les leçons d'éducation. Plan diabolique qui avait fonctionné... une journée. Le temps d'admirer le bordel ambiant dans la tour majique de son papounetchérietadoré.
Papounet chéri et adoré.
...
TRAITRE plutôt !

Deux trois minauderies de la mère, quelques regards noirs échangés entre eux, des discussions sans fin où le ton montait et ... et ... il avait cédé.
La gamine, déçue, écouta quand même ses vieux schnocks, avant de grimper dans les bras du Maje, son Idole. Et de lui chuchoter la question fatidique :


- Pourquoi on ment ?

- Fichtre ! Bon ma fille, c'est une amie à trognon enfin ta maman, donc pas d'blagues!
On range les sort nauséabonds et les conjurations de démons, faut être une tite fille modèle

Compris?!
Ajouta t-il, en sortant ses gros yeux, sans omettre le ton autoritaire qui lui collait si mal à la peau.

- Pourquoi ?

- J't'ai dit pourquoi ! Pour trog..maman! Et sinon t'aurais pu l'droit de v'nir dans l'atelier. Comme tu seras punie, tu pourras plus les tester.

Ouais, terribles menaces... Mais pas assez puissantes pour faire peur à la môme, qui avait compris que la bataille était perdue d'avance. Elle changea son fusil d'épaule. Ok. Ok pour entrer dans la vaste mascarade. Mais les parents vont trinquer, elle y tirera son épingle du jeu.
Yeux de biche et reniflement de la petiote devant son père.


- Snif. Mais euh, j'aurai droit à kekchoz en échange ?

Maje qui s'étrangle et étrécit les yeux -mais on ne sait pas trop pourquoi..

- Humpf ! Marchand d'poiscaille!
T'veux dev'nir poissonnière? Sentir le poisson pourri que l'pecheur aura pas réussi a vendre?Dis moi?

Tu veux devenir ca ou une grand majicienne?Voler les yeux des gens ? Faire bouger les statues et créer des étoiles?


- Oh ouiiiiiiiiiiiiiiiiii Battement de mains enfantin, symbolisant son enthousiasme.

- Aaaah tu vois! Donc tu fais c'que j'dis et tu s'ras pas poissonnière.Ajouta t-il, soulagé, avec un grand sourire, au grand damn de la petite, qui soupire de dépit. Tirer son épingle du jeu... 'tain, faut pas la jouer subtile avec lui, il est trop doué... Majique.

- Et j'aurai le droit à une belle robe ? Et aussi à un truc là, un truc pour les dames? Mime un bustier, chose inutile pour combattre les Démons, quoique, ca peut valoir une armure +5 en force de séduction.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que le père, en face, ne s'attendait pas à ca. Visiblement, il avait oublié qu'il avait pondu une .. fille.. si si... Ecarquillement d'yeux et grattage de barbe. Il l'amène devant ses yeux et lui réplique.. un truc .. qui lui coupera la chique pendant quelques instants.


- D'accord si moi aussi j'y ai droit. Après tout pourquoi c'est toujours ta maman qui aurait les cadeaux hein?

- Dacodac !

- Farpait! Fais moi un bisous avant d'filer La repose

Se retourne, et regarde son père, avant de filer Comment qu'elle s'appelle déjà, la grognasse ?

- QU'EST CE QUE J'AI DIT ?

- Euhhhh *se rend compte du gros mot* de la dame ?

Mure réflexion du Maje, qui n'avait pas plus de tête qu'elle pour retenir les noms à rallonge

- Dans le doute elle s'appelle "Belle Grande Dame"
sinon c'est ..euh.. Jo...Jotra...
Jotralala
voila Jotralala


- Woooow ! Trop bien! Ca ressemble à Falbala !

Retient le nom, bisouille le papou, et s'en va rapidement, tentant une démarche gracieuse, pour s'entrainer ... avant de .. sauter dans la boue les pieds joints, juste avant d'entrer dans la salle à manger voir sa mère. Heureusement qu'il restait quelques jours pour peaufiner l'éducation de la gueusaille...
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Baby chérie de Linon & Letiti.
Chieuse en couche-culotte.

« Ça y est... Je vois trouble. C'est le manque de gras, je me dessèche. » (Karadok)
Miel.
[ Dediou, planquons nous, vlà la Dame-à-qui-il-faut-faire-croire-qu'on-est-civilisé. Jour J et à venir...]

C’était pas Falbala et Tragicomix qui venaient de débarquer à eux seuls, dans une fumée de poussière, de leur char pourri, mais plutôt un cortège de faste et de luxe. Combien de soubrettes ? Combien de malles déchargées ? Miel en était sciée. Jamais elle n’avait vu cela.

Oh bien sur, leur nouvelle demeure était devenue un endroit inconnu… Déjà parce qu’ils n’y vivaient depuis peu de temps, mais des tentures et tapisseries nouvelles venaient d’être accrochés ci et là. Miel soupçonnait sa mère d’avoir conclut un marché avec quelques autres notablo-nobles du coin. Notamment la tata Kilia, la suzeraine majico-majique du Maje. Notons au passage que la petite a le don de créer des intrigues et embrouilles sans qu’il n’y en ait forcément. Du coup… On ne sait vraiment d’où vient ce chamboulement (peut être du Majicien lui-même, tiens !) mais il était bel et bien présent.

Des tapisseries frappés de leurs propres blasons.
Des draps en soie dans les chambres occupées…
Une paire par chambre, hein, faut abuser non plus…Elle n’est là que pour quelques jours, la Grande Belle Dame.
Des bijoux et des tenues qui apparaissent en plus de ceux habituels portés par son adorable mère.

Et surtout… surtout … tout resplendissait. Les vitres de la tour étaient claires : un vrai miracle, surtout vu l’état initial de la Tour (cf topic à côté ^^)Aucune poussière ne trainait au sol.

Tout était … parfait. Exquisement parfait. Farpaitement majique, je dirai même plus, farpaitement marquise !

Miel avait pris des lecons de … de … mensonges. Non, d’éducation. Elle appelait sa mère « Marquise Trognon », était propre et lavée, avait promis de ne plus jouer avec les grenouilles pendant le temps du séjour. Et avait aussi appris à faire les révérences, les « oui » de la tête, les sourires, et tout le tralala… Toujours montrer que l'on est mieux que la Jotralala. Et être aimable. Et pas trop manger de biscuits.

Que Linon ne lui en veuille pas, mais une enfant reste une enfant… Chassez le naturel … il reviendra tôt ou tard au galop.

La fillette s’était fait discrète les premiers temps vis-à-vis de la Grande Et Belle Dame Rousse. Qui avait plus de ventre que sa mère, cela dit. ^^’


« Baronne ».
S’efforca t-elle de prononcer, effectuant avec grâce la révérence tant apprise.
« Vous ressemblez pas trop trop à Falbala, Grande et Belle Dame. Mais c'est po grave, vous êtes belle quand même ! Et mici pour la poupée... Elle est joulie. »


Gaffe ? Ou pas ? Peu importe, y a du raffut dans la Tour, et hum, c’est une réelle torture pour la gamine que de ne pas s’y engouffrer de suite pour aider le Maje à sauver le monde des Diaboliques Créatures. Comme les poissonniers par exemple.

Oh, il coupe po du bois, on a un jardinier pour ca. 'pa, il est juste fort pour ... *cherche une feinte* ... s'entrainer aux machins, là, les sports comme tous les nobles, sauf que comme il pleut, bin il fait ca dans la tour. Du sport en chambre, quoi.

Traduction de la petite : devenir un athlète olympique. C'est ca, sa définition de sport de chambre. D'où un sourire radieux, certaine d'avoir cloué le bec à la Belle Grande Dame.
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Baby chérie de Linon & Letiti.
Chieuse en couche-culotte.

« Ça y est... Je vois trouble. C'est le manque de gras, je me dessèche. » (Karadok)
Johanara
Lorsque la petite Miel s’avança vers elle, adorable et bien élevée, Johanara sentit tout de suite qu’elle affectionnerait cette enfant autant que sa chère mère. La révérence maladroite lui arracha un sourire attendri.

Pourtant la rouquine n’avait jamais aimé les enfants. Ces créatures baveuses et braillardes n’étaient bonnes qu’à salir ses jupons et à faire des nœuds dans ses longs cheveux de flammes.

Mais depuis sa maternité et la naissance de son premier enfant, le jugement de la belle sur les mioches et leurs nez morveux semblait moins vindicatif. Son fils, magnifique bambin à la peau laiteuse et à la houppette cuivrée n’était il pas une bénédiction? Peut être que les autres mouflets méritaient ils autre chose que son mépris et son dégoût…

Haussant un joli sourcil arqué, la gracile Baronne se demanda ce que baragouinait la gosse.

Falbala? N’était ce point cette paysanne gauloise aux cheveux jaunes comme de la paille et à la peau terne? Non mis à part leurs poitrines opulentes et la finesse de leurs tailles , la dame aux lys n’avait effectivement rien à voir avec la contadine.

Le babillage de la petiote ne tarda guère à indisposer la jeune fille qui se félicita de ne point être devenue gâteuse comme elle l’avait craint. Aimer les enfants c’était le début de la fin, où comment se réserver un avenir de poule pondeuse comme certaines de ses nobles qui passaient toute leur vie en couches.

Elle lui fourra une poupée entre ses petites mains. De ces poupée de porcelaines ravissantes, vêtues de dentelles et de taffetas et qui nul n’en doutait finiraient avec un œil en moins ou les cheveux brûlés si elles survivaient aux chutes et aux mordillements
.

Du sport en chambre? M’enfin? Ton papa t’a dit ça?

Fronçant son petit nez parsemé de tâches de son, Johanara qui ne connaissait pas grand-chose à la vie dans ce domaine excepté les tentatives trimestrielles de son époux pour qu’elle lui fasse un héritier puis nada depuis l’accouchement, se demanda si elle avait bien saisi le sens de cette expression lorsqu’elle l’avait entendu en taverne. Ses pommettes se tintèrent d’amarante et ses grands yeux verts fixèrent quelques secondes la petite Miel.

Je vais demander à ta mère. Joue avec la jolie poupée.

Avisant Linon, la baronne se campa devant elle et toujours rougissante lui confia :

Votre fille *toussote* parle comme une tenancière de maison close! On apprend quoi aux enfants dans ce bled??! Voulez pas rentrer avec moi au Berry où tout n’est que vertu et dévotion envers le Très Haut?
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Letiti
Le maje testait une nouvelle composition de sa fabrication de l'armure anti monstre et autre abominations démoniaques. Avant cela on n'avait pu entendre bon nombre de bruits diverses et variés provenant de la dangereuse pièce :

Citation:
Atelier expérimenTitif


hiii
vzzz
hiiii
vzz


Le bruit aiguë et régulier de la scie sur une planche, suivis une bonne demi heure apres

hiiiïïïï

hiiiïïïï


Les ressort compressés puis relâchés donnait un autre rythme à la sombre pièce. Une bonne heure plus tard finalement on a pu entendre:


boinnnn boinnnn
Ouiiiiiii
boinnn boinnn
Ouiiiiiii

Bong!

outch


Maje qui grommèle en se frottant le crane. Bon le concept marchait pas mal..mais plutot en extérieur. il avait cloué une vielle paire de botte sur une planche fixée sur deux ressort. Le Maje comptai avancer en sautillant et ainsi agrandir ses pas que tout le monde persévérait à dire ridiculement petit.

Satisfait au dela de toute espérance, le maje déboula dans les escaliers


Trognonnnnnn
Ca marcheeeee
C'est sur j'vais devancer Milo et Crokie avec ca!
trognonnnn

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