Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Menace ou plaisanterie?

Nerval
Rp ouvert à tous


[Direction le camps de l'armée]

La fichue missive était arrivée, celle que Nerval appréhendait tant. D'un coté elle le sauvait des remontrances de son épouse sur son imbelicité à avoir voulu monter une sale bête indomptable. La d'moiselle blé venait d'arriver mais malheureusement ils n'avaient le temps de rester à parler. Nerval eut à peine le temps de nettoyer le sang ci et la des blessures faites en tombant de la sale bête et de prendre quelques affaires. Jehanne fit de même. Et c'est légèrement tremblant qu'ils galopèrent ensemble en compagnie d'une autre personne appelée par le devoir lui aussi. Nerval savait que ce jour allait un arriver mais il aurait espéré que ce soit le plus tard possible, son épouse était encore fatiguée bien qu'elle tentait de ne pas le laisser paraître.

Il avait du mal à suivre son épouse mais cela ne changeait pas de l'ordinaire. Ils ne firent que passer à Belley, et comme à chaque fois ou ils étaient accompagnés les seules conversations qu'ils avaient se faisaient par regards interposés. La capitale était donc en vu. Un peu de détente enfin, longue entrevue avec son épouse à l'issu de laquelle il en ressort presque tremblant, son âme bouillonnant de pensées. Le temps de recevoir les instructions, de prendre en chemin un autre bonne cavalière, la Duchesse de Luserne. Voyage qu'il aurait presque qualifié de désespérant tellement le rythme était dur à soutenir pour lui. Le halte dans la capitale l'avait quelque peu chamboulé et il maniait encore moins bien sa sale bête têtue. Mais pas un peu ce n'était point le moment.

Il devait s'y faire, Nerval était Baron par alliance, et comme tout noble il se devait de porter les armes et de faire abstraction du danger. Mais comment pouvait-il l'ignorer alors qu'Annecy se faisait de plus en plus proche. Il avait toujours refusé de porter les armes, si bataille il devait avoir une simple plume pour crever les yeux de l'ennemi risquait d’être salutaire pour lui. Et même avec une arme, que saurait-il en faire. Pourtant il lui fallait protéger ce qui devait l’être. La bataille avait déjà lieu dans sa tête a fur et a mesure que sa sale bête refusait de faire ce qu'il voulait. Peut être moins calme qu'a l'ordinaire, il tentait pourtant de ne rien laisser paraître de son trouble.

La compagnie était pourtant plaisante, entre son épouse et la Duchesse de Luserne qui devenait peu à peu une amie, mais cette chose coincé en lui l’empêchait d'enlever son masque. Devrait-il en arriver à kidnapper son épouse afin d'éviter l’irréparable?

Annecy... les ordres, le retour de l'Ex Dame Bourgmestre, un couple attachant, Jehanne, Melisse, des rencontres amicales, Dame Bonbon à la manoeuvre, tout s’accélérait. Des tentes de plantées aux abord de la ville, déjà une bonne nouvelle, il n'a pas eu besoin de travailler, des questions s’enchaînent, des mots incompréhensible, mais il tente de mettre du sien. Son épouse semble dans son élément malgré le temps et leurs déconvenues de la balade qu'ils avaient voulu s'accorder ensemble.

L'odeur des chevaux rassemblés dans une écurie de fortune le rend encore plus nerveux. Le camps grouille de vie, les armes, les bavardages sont légions. Bien trop différent de l'univers de Nerval fait de calme et de silence. Il les regarde d'un oeil extérieur, gardant l'impression qu'ils sont heureux d’être la. Et pourtant lui, à part sa plume enrobé dans un écrin des plus délicat offert par Mere, il n'a rien de tout ce que les autres arborent. Ni envie d'en découdre, ni envie de jouer de l'épée, juste une seule envie, se battre pour ce qui est important, et juste cela. Il aurait pu rester sur les remparts de la ville à surveiller, mais impossible, il l'a épousé, pour le meilleur et pour le pire, à lui d'assumer ses sentiments. Un besoin de se calmer, de ne pas penser au pire, ne pas se laisser aller à la panique, elle sait ce qu'elle fait, une guerrière, pas n'importe qui.

Il fait quelque pas pour s'éloigner un tout petit peu du campement de fortune, le fessier sur une pierre, le dos contre un arbre, le regard sur le camp à à peine une dizaine de mettre. L'écrin donné par Mère dans les mains, que pourrait-l faire de cela. Les yeux se lèvent vers le ciel nuageux, même pas une étoile sur laquelle se perdre. Pourquoi maintenant, bien dure épreuve que celle ci le privant de savourer ce moment si précieux. La boule dans le ventre ne le quitte pas, le serrant d'avantage à chaque fois qu'il entrevoir Jehanne courant à droite ou à gauche. Le masque restera quoiqu'il en soit de circonstance, comme seule arme son corps et sa plume. Se perdant dans les songes les plus profond les yeux fixant les étincelles des feux de camps qui crépitent. Juste profiter du calme et repenser à cette conversation...

_________________
Jehanne_du_genevois




Un aller retour ...Annecy ...Bourg ...Annecy

A peine le temps d'arriver ,de passer enfin une nuit ailleurs en auberge ,chez soit que déjà ...
Au matin reveillé par les hennissement de mon cheval je me précipitait pour découvir mon époux s'essayant à monter Gosth le cheval le moins commode de l'écurie .Bien des pirouettes et des chutes plus tard au momen ou il allait avoir le droit au sermont un pigeon se posait sur mon bras.
Message bref mais tout estait dit on partaient dès le soir pour Annecy ...

Bagages prêt en un rien de temps car ils n'avaient poit été défait de la veille .
Partir en urgence de Bourg afin de rallier Annecy ou ils estaient attendu .
J'avais pourtant beaucoup de choses a faire et surtout une chose essentielle à annoncer à Nerval mais la ...Me faudrait attendre de trouver le bon moment avant Annecy .

Brève halte d'une journée à Belley ou je devais prendre en charge d'autres personnes .Une journée de repos après une chevauchée de nuit et par un temps des plus frais ,les premices d'un hivers long et rigoureux s'annoncait .

Profiter un peu de la ville et de ses paysages .Les couleur chantoyantes des arbres venaient à disparaitre avec le vent qui les emportait au loin afin de laisser place aux branches nues des arbres pour la préparation de l'hiver.
Je n'aimais guère cette saison ou le froid et les pluies s'installaient et moins encore celle qui suivait ...
L'hiver et son manteau blanc qui recouvrait la nature de sa froideur .

Enfin ...
Je n'estait pas là pour penser aux saisons mais aller à Annecy le plus rapidement possible .Une nouvelle missive de l'ordre venant d'Alinoé me dmeandant de la prendre au passage à Chambéry .Aucun soucis on y passait ...
Départ donné à la tombé du jour au moment ou le froid se fait pénétrant .
Chevauchée ne me dérangeais en rien ,mener au train d'enfer pour rallier rapidement Chambéry et prendre du repos ...Fatiguée je l'estais mais la nuit n'est elle pas faite pour dormir et non parcourir des lieux à cheval ?
La journée je dormais prsque tout le jour .
Oubliant que je devais lui annoncer .

Un peu de temps avant le départ pour la destination finale et enfin on trouve un peu de temps pour parler .
Sa réaction ne me surprend guère ,étonné les premières second ensuite c'est l'euphorie qui s'empare de lui .Je ne doutais point un instant que cette annonce le rendrait heureux .
Mais le temps d'en parler des heures durant .

L'heure du départ arrive .

Le temps de voir si tout le monde est prest à partir pour Annecy ,vérifier l'estat des chevaux et on peut prendre la route .Juste avant de partir un tendre baiser et il me glisse un mot dans la main .
Nous voila partit et j'ai sa lettre qui me brule la main ,impatiente de le lire mais dans la nuit impossible ,il me faut attendre l'arrivée à Annecy et le camp pour le lire .
Le trajet se passa sans encombres mais rapidement ,j'avais hate non pas d'aller au devant du danger mais de lire ses mots que j'aimais tant .
Une fois arrivée c'est pressé que je me rend aux écuries pour panser nos chevaux mais avant cela ...Le lire ...Et lui répondre .
Mais quand ...
Maintenant car après je ne sais ce qui arrivera .
La plume glisse sur le velin et lui glisse la missive dans son carnet .

Tant de chose à faire dans ce camp ...Prendre les ordres ...Tout commençait ici ...

_________________
Alinoe_de_chenot
Un ordre ou plutôt une demande gentiment formulée mais qui ne souffrait pas un refus, c'est ainsi qu'avait inter prêté la missive qu'avait reçu la duchesse de Luserne.
Elle avait aussitôt appeler sa femme de chambre


- Lisa. nous partons pour quelques jours. Faites mes bagages, je veux une garde robe complète et surtout toutes mes tenus de cavalier.
Faites mander le chef des gardes, j'ai besoin de lui. Qu'il me rejoigne dans mon bureau dans quinze minutes.
Je pars aussi avec ma harpe bien sur et faites seller Plume. Je partirais à cheval et vous suivrez avec les carrioles et le carrosse.


Et c'est deux heures plus tard, qu'elle quitta son château, escortée de quelques gardes pour prendre la direction de Chambéry.
Elle avait laisser les consignes pour la garde du château et sa soldatesque la suivait.

Elle n'avait pas eu le temps d'admirer le paysage, paysage qu'elle connaissait par cœur, parcourant les bois et les montagnes quotidiennement pour se promener, aller en visite.
Alinoë faisait comme sa mère, elle allait régulièrement visiter les fermes et les paysans travaillant sur ses terres, s'enquérir de leur besoin, de leur vie tout simplement.

Arrivée à Chambéry, elle apprit qu'on préférait qu'elle aille à Annecy juste au cas où on aurait besoin d'elle, elle apprit par la même occasion que Jehanne et son époux aussi y allaient.
Elle envoya donc une missive à Jehanne pour qu'elles y aillent ensemble. Le trajet serait nettement plus agréable avec des gens de si bonne compagnie.

Le voyage vers Annecy fut agréable en effet, beaucoup de galopade et Alinoë adorait cela.
Mais elle arriva fatiguée se surtout crottée dans la ville. Après un passage à son château de Saint-julien, elle s'installa dans la l'auberge de la mère de son amie Iris de Khorne.

Voila, elle entrait dans le camp militaire, c'était la première fois qu'elle entrait dans un camp de ce genre. Elle frissonna. Était-ce le froid ?
Elle regardait les personnes s'affairer et un instant elle crut voir sa mère parmi les cavaliers en armure.
Elle chassa cette vision et alla chercher ses amis avant d'aller voir le commandant du camp.
--Soldat_misere




V'la ti pas que les noblios se pointaient alors qu'vec lez'autres ont avait tout bien fait l'camp .Eux comme un ch'veux sur la soupe ilz'arrivent .
Le v'la marmonant le soldat Misère c'est vrai quoi on fait tous et eux ramene leur fraise bon d'ac c'est pas la saison donc ramene leur poire enfarinés de nobles .Mais c'est qu'il y a de la jolie donzelle parmis eux ,va pas trop 'ler le soldat Misère ,y surment des bonnes partie d'jambes en l'air à faire avec ça .Pour sur c'est mieux qu'la catin défrèchie du coin qui elle juste pour vider les bourses après les nuits de gardes qui s'enchainent .L'soldat Misère repére deux brunettes ,une toute jeunette *Penses pas trop mon gars ca risque de s'voir *et l'autre un peu moins jeune mais surment plus jeune qu'les catins qui trainent en savoie, pas mal non plus m'faudra l'approcher la toute belle .
Bon c'est pas l'tout de revasser aux jolies donzelles faut qu'il se bouge l'soldat Misère avec son seau à la main là ,va s'faire taper sur les doigts si on l'voit matter .
--Soldat_louis
Enfin de l’action ! L’épée me démangeait fortement depuis tant de temps. Ouvrir le bide de ces sales hérétiques pour m’abreuver de leurs tripes, j’pensais qu’à ça depuis qu’on nous avait mobilisé.
Qu’est ce que j’aimais ce moment où on faisait surgir de terre le campement, c’était fatiguant mais j’avais hâte d’en découdre enfin.
J’aiguisais mon épée, il fallait qu’elle soit la plus tranchante possible, j’astiquais mon bouclier. C’était mes seuls objets de valeur. J’aime quand ça brille.
Le moral était haut, quelques filles de joies venaient nous rendre visite et jamais je ne refusais le réconfort avant l’effort.
Je trouvais les décideurs bien trop méfiants, l’épée me démangeait.
Nous, les soldats nous trépignions d’impatience de faire couler du sang.
Je marmonne sans cesse.
Mais la mauvaise humeur me prenait de plus en plus.
Ces pourceaux de nobles arrivaient, eux qui pensent tout savoir et qui ne comprennent rien à l’épée. Nous on se bats pour le plaisir et non par obligation!
Même des donzelles nobles étaient présentes, une aberration!
Je crachais par terre pour exprimer mon dégoût. Ils me font vomir.
Certaines avaient un joli cul comme celle qui passe sa vie à brosser son cheval, elle ferait mieux de s’en servir plutôt que de venir jouer dans la cours des grands!
Je les toisais ces nobles la, ils bombent le torse et à peine une bourrasque de vent et y a plus personne! Et l’autre la bas sous son arbre il porte même pas d’arme, l’a l’air aussi benêt qu’une chope vide.
D’ailleurs, j’ai une bouteille dans mon sac, ça va me rincer la glotte et me faire oublier.
Haaa si je pouvais j’m’en ferais bien un au p’tit déjeuner à la place de cette pâtée immonde qu’on nous sert et en dessert un petit fessier de nobliotte. Parfait avant de combattre.
Ils n’étaient que les vers qui rongent la pomme de l’intérieur.
Ils m’énervent à se pavaner plutôt qu’à se préparer.
Je crache par terre pour ne pas cracher directement sur eux.
La colère s’empare de plus en plus de moi.
J’parle de la dernière que j’ai payée, avec des seins comme ça!
Même ça me fait pas oublier
Soudain je crie au milieu de mes camarades soldats

Ils vont pas se bouger un peu les miches ces abrutis de nobliot?

P’tit crachat pour accompagner les mots.
Je sers le poing, j’ai envie de les empaler tous autant qu’ils sont.
Je me dirige vers la tente des chefs avec la bouteille à la main.
J’vais en offrir aux chefaillons.
Ils sont nobles mais soldats avant tout, j’oublie même que c’est une femme qui co-dirige ici à Annecy. Elle elle vaut le coup!
C’est ça une vrai gonzesse!
J’espère avoir des ordres et qu’on va faire bouger ces pourries ou alors qu’ils partent, on a pas besoin de boulet.
--Sergent_annecy


Annecy..

La jeune femme arrivait au campement un peu en dehors de la ville. Enfin depuis le temps qu'elle etait ici, il y avait de l'action. C'etait sa première vraie mission, son premier veritable conflit; Elle n'avait pu partir en Provence, mais la.. elle et ses soldats etaient en premières lignes , les reformés voulaient en découdre avec Annecy et le reste de la Savoie, et bien soit, il en serait ainsi. Cela n'etait pas pour impressionner le Sergent, elle n'avait pas peur de la mort, et qui plus est elle n'avait pas peur de donner la mort. Pur Soldat dans l'ame. Pourtant certains diront qu'elle est gentille.. oui peut-etre, mais ne dit-on pas qu'il faut se mefier de l'eau qui dort.

Parcourant le campement avec Arnor, bel etalon d'un noir instense, elle remarque le Sieur Poète et son epouse, Alinoe aussi, elle irait les saluer plus tard.. Pour le moment il fallait que tout soit en ordre au campement. Des soldats ci et la s'entrainant, les observant, elle etait fière d'eux, tous etaient la sans exception, aucun ne se faisait porter pale, d'autres regardant les catins du coin , d'autres encore tirant au flan. Ronchonnant, elle ne put s'empêcher de les réprimander ces derniers


Vous vous croyez ou ici?? Allez tous a l'entrainement, vous n'etes pas la pour bailler au corneilles, plus vite que ca !!Verifiez les armes, les boucliers, les reserves de nourriture, bougez vous !!

Bon oui elle aime crier c'est vrai, elle aime reprimender aussi, mais pour chaque soldat present ici, elle donnerait sa vie. ils etaient sa famille , ils faisaient parti de sa vie. Noble pourtant elle etait, mais ici, elle n'etait qu'un simple sergent, la pour proteger son duché.

Arrivée devant la tente des chefs, elle descend de son cheval, et retire grossièrement la poussière de son uniforme et entra . Elle ecouta les chefs, prit ses ordres et ressortit de la tente.

S'assyant sur un rocher qui lui montrait tout le campement, toutes les tentes, la fierté de faire partit de cette armée etait grande. Se battre pour son peuple, pour ses ideaux, meme si le combat sera âpre, meme si le sang coulera grandement, cela en valait la peine, car il s'agit la de la liberté de tous. . Un soldat arrivait visiblement enervé une bouteille a la main


J'espère Soldat que vous en offrirez un verre a votre sergent.
Caro
Echanges de missives, décision prise sans temps de réflexion, réponse tout à fait naturelle quand on me connaissait et c’est sans doute pour cela que ma filleule m’avait écrit. Elle savait ce que j’avais traversé, elle savait ce que je ressentais et surtout elle savait ce que je voulais. Oh que oui je le voulais et cela depuis le jour où je l’avais vu, depuis le jour où nous avions négocié, depuis le jour où ils avaient osé enlever ma fille. Oui je l’avais défié et il avait relevé mon défis… et alors que je l’avais manqué de peu à Poligny en septembre, je n’allais certainement pas laisser passer cette occasion si belle d’enfin pourvoir tenir ma promesse.

Il m’avait prise de haut en répondant à mon attaque, il avait sans doute pensé que je n’en serai pas capable ou que je reculerai au dernier moment. Et bien tiens toi pour dis que tu t’es trompé et que face à toi je me retrouverai sans doute…

Vélin, encre, plume et me voilà à répondre par la positive à Melisende. Je l’informais que j’avais encore quelques détails à régler à Poligny et que je rejoindrai la Savoie au plus vite. Que je serai à Annecy pour la fin de semaine, prête à les aider, à me battre à leurs costés.

Le pigeon envolé vers sa destination, j’avais commencé à faire mes bagages, mais c’est le cœur lourd aussi que je pensais à mon départ. Deux mois, deux longs mois que je n’avais plus eu de ses nouvelles, deux longs mois où chaque jour qui passait j’osais espérer le voir franchir la porte et me revenir… mais en vain. Que s’était-il passait ? pourquoi ? toutes ces questions que je ressassais sans cesse et qui restaient sans réponse. Le lendemain, avant de refermer la porte je déposais une lettre sur la table. Peut-être qu’il reviendrait et qu’il la verrait… encore un espoir qui peut-être se transformerait en désillusion…

Galoper, trotter, respirer le grand air, me faisait le plus grand bien. Mais si les journées étaient relativement belles, les nuits par contre étaient glaciale. J’exagérais sans doute un peu en utilisant ce terme, mais pour moi qui venait de passer plusieurs hivers en Bearn, revenir vers le nord en Franche Comté, pour ensuite passer deux nuits en rase campagne… j’en concluais que comparé au sud, il faisait un froid de canard. Pourtant je le savais, ex champenoise que j’étais, mais j’avais oublié que ce froid pouvait estre si intense. Que me promettait donc l’hiver ? je n’osais mesme pas y songer. D’ailleurs en voyant les hautes montagnes au petit matin je repensais à une certaine phrase prononcée un soir en taverne de Tarbes. « Je vous invite dans notre beau pays …. Vous aurez du mal à supporter le froid, mais ensemble nous irons cueillir l’edelweiss. Nous avons le sens de l’hospitalité, vous serez bien accueillit chez nous en Helvétie ». Lui tordre le cou j’aurai eu envie ce soir-là, mais je me suis retenue. Oh oui que de belles paroles Izaac…digne de ta fourberie et de ta mesquinerie. Tous les mêmes et ton ami Melian est identique à toi…..

Perdues dans mes pensées, j’arrivais enfin à Annecy. Annecy ville dont j’ai tant entendu parler et c’est au lac que je me rendais avant tout. Me reposer et penser à mon amie Neottie, à ma douce amie disparue tragiquement en Provence…..Admirer le lac qui brillait aux mille feux comme elle avait pu me dire… mais ce jour était gris et c’est sous une pluie battante que j’entrais en ville pour y retrouver sa fille, Alinoe dans une auberge, accompagnée d’un couple d’amis. Joies des retrouvailles avec cette adorable jeune fille et ravis d’avoir fait la connaissance de Jehanne et Nerval.

Le temps avait filé à vive allure et deux jours plus tard il fallait songer à regagner le camp. Qu’allait-il se passer ? combien de temps durerait l’attente ? Viendraient-ils ou non ? jouaient-ils encore à leur jeu préféré en s’amusant à faire patienter jusqu’à ce que les nerfs lâchent et que l’impatience vous gagne ? Fort possible mais je savais comment ils fonctionnaient et je ne me laisserais pas avoir. Ils n’avaient pas réussit sous mon mandat, ils ne réussiraient pas maintenant… du moins pas avec moi. Grande est ma patience et je sais que le jour de ma promesse viendra.

Foulant le sol du campement sur Khépris, un messager courait partout, et m’interpellait. Il cherchait une dénommé Caro de la Rose Noire. Grande fut ma surprise. Qui pouvait donc me chercher icelieu ? Peut-estre mon amie Fleur. Elle savait que je venais en Savoie. Je la savais aussi inquiète mais elle n’avait pas cherché à me retenir. Elle aussi savait que je devais venir, que je ne pourrais pas refuser cette opportunité.

Je descendais de ma monture et prenais le parchemin tout en remettant quelques pièces au jeune homme et de le remercier. Je le regardais s’éloigner avant de prendre les rennes de Khépris et de m’avancer tout doucement dans le campement tout en posant mon regard sur la missive encore pliée. Mon cœur fit un bond et s’emballait, se mettant à battre à vive allure tel un cheval au galop. Je croyais à l’instant qu’il allait s’arrêter de battre. Cette écriture je l’aurai reconnu entre mille. Net je m’arrêtais net, ne prenant mesme pas garde si je dérangeais le passage, rien, plus rien ne comptait que cette écriture posée sur le papier.

Le cœur battant toujours autant à la chamade, j’ouvrais le pli …. Il n’y avait aucun doute possible c’était bel et bien lui. Emue, heureuse, tremblante d’émotions de ce que j’étais entrain de lire… il était de retour et venait me rejoindre…..
Ma lecture terminée, je repliais la lettre et la mettait dans mon corset, cachée tout contre mon cœur, avant de soupirer longuement et de reprendre mes pas le sourire aux lèvres….

Et maintenant trouver une tente où se mettre, prendre les ordres, et se préparer à sa venue et surtout se préparer à leur venue s’ils venaient….

La guerrière, la louve était prête à en découdre avec eux….. hâte…. j’avais hâte de recroiser le fer avec eux….

_________________
Kehl


Dans son bureau surchauffé, vu la température extérieure, Kehl maugréait. Il n'était pas doué pour maugréer. D'habitude il engueulait les gens franchement, mais là c'était difficile. Les premiers habitants de Bourg étaient partis il y a déjà presque dix jours, et d'autres les avaient suivi. Oh, la ville n'était pas devenue une ville fantôme pour autant, mais on sentait bien un certain vide, quand même. Parce que forcément, c'étaient les plus actifs qui étaient partis, en très grande majorité. Les bras valides s'étaient faits plus rares. Les nobles encore présents se comptaient sur les doigts d'une main, par exemple. Juste assez pour garder les portes, et très occupés, ça va sans dire.

Mais que dire ? Personne ne l'avait écouté quand il avait souligné le manque de preuves. Et il ne pouvait pas nier qu'Annecy était en Savoie. N'empêche, une grosse machine s'était lancée, sourde et aveugle, comme toutes les machines, et maintenant où s'arrêterait-elle ? Est-ce que pour faire face à une misérable ville, il fallait vider toute une province ? Agressif comme il l'était, il comprenait plus que bien la volonté d'en découdre. Après tout, en Provence il était déjà parti des mois avant que le duché se décide à envoyer ses troupes. Il ne niait les talents de guerriers de personne, surtout pas ceux des gens de l'autre côté de la frontière, qu'il avait eu lui-même à combattre à plusieurs reprises. Mais justement, ils avaient la valeur mais pas le nombre. Alors quel était le risque ? Est-ce qu'on prend une arquebuse pour se débarrasser d'un moustique, si énervant soit-il ? Kehl était mal à l'aise, et il n'aimait pas ça.

Mais restons positifs. C'est quand on est dans le besoin qu'on voit qui tient sa parole, et qui se trouve des excuses minables. Les provinces voisines en avaient donné l'édifiant spectacle. La prochaine fois que le duché parlait d'aller aider ces rats de Comtois ou ces punaises de Lyonnais, vu ce que ces gens avaient comme priorité, ça allait ronfler dur. Inutile de discuter avec qui que ce soit d'autre que la France et Milan, il l'avait toujours dit. Tous les autres sont des tire-au-flancs hypocrites : peut-être que maintenant les hypernaïfs du conseil ducal allaient s'en rendre compte. Et l'armée de la fédération, ah ah ah ! Encore plus pitoyable que les autres. Pas besoin de chercher plus loin la preuve que ces gens se souciaient de leur vanité, et que c'était là leur unique motivation. Mine de rien, c'étaient les adversaires de la Savoie qui y perdaient le plus, dans cette histoire. Ils apparaissaient pour ce qu'ils étaient vraiment. L'écuyer en serait heureux, s'il n'était pas obligé d'y perdre aussi, à cause des paris insensés des dirigeants savoyards. Grumf...
Saladin_le_maure
-Camp des armées

Il avait eu vent de se qui se passait en Savoie .
Saladin installé dans ce duché depuis quelques mois et il était heureux de pouvoir travailler son lopin de terre en toute tranquilité après tous ses voyages ,la guerre qu'il avait connu et lui avait laissé un bras blessé il ne pouvait plus manier l'épée comme avant .

Mais il avait décidé d'aller au camp pour apporter son aide en tant que médicastre .Il avait acquis pas mal d'expérience tout au long de sa vie dans les différent pays ou il avait été .

Arrivé sur le camp des tentes monter ,des soldats de partout et même des femmes ,ce pays l'étonnerait toujours .
Un homme plume à la main sans doute un copiste.Des soldats aiguisant leur lames ,d'autres montant encore des tentes .
Des nobles aussi venaient d'arriver .
Il regarda attentivement autour de lui ,un sorte d'écurie avait été monté ,une femme ,jolie et ,il n'en cru pas ses yeux en voyant son ventre arrondi ,elle n'allait tout de même pas aller au devant de l'ennemi ainsi .Saladin ce dit qu'il avait bien fait de venir .
Mais ou pouvait il bien s'adresser ?

Saladin vit une jeune femme soldat plus loin avec un homme boire une verre peut être serait elle le renseigner .

Bonjour Dame ,pardonnez mon audace mais à qui puis je m'adresser pour apporter mon aide ?
Nerval
Le temps reste suspendu à ses pensées, Nerval ouvre son carnet, dedans deux mots, deux sentiments, une finalité. Un glissé la veille, un le matin même. Le sombre et la clarté. Une discussion houleuse, pour la première fois, l’ombre de lui-même, ou comment présager de choses malsaines. Impossible de trouver sa place en ces lieux pour Nerval, chacun avait à s’affairer à une tache particulière, les lames, les tentes, les formes qui grandissent sous l’effet d’un avenir grandissant. Et lui, rien. Il n’était sûrement pas à sa place mais comment en être autrement. Quand le malaise du syndrome de l’inutilité s’empare de son âme, l’ombre recouvre ses pensées et fait se perdre une âme torturée par l’impuissance contre laquelle il se heurte. Son épouse était dans son élément, elle portait la vie aussi, elle s’occupait de son cheval, de ses armes, dans sa bulle bien éloigné de lui en somme. Inutile, ce sentiment allié à celui de la peur de perdre ce qui ne doit pas l’être le changeait du tout au tout. Le masque était de retour ainsi que l’incompréhension de celle qui peuple son âme.

Jamais il n’aurait pensé une seule fois se retrouver au milieu d’un camps militaire en doutant de ce qu’il était. Les méandres de la culpabilité l’avaient rendu méconnaissable et un ultimatum lui avait été lancé. Peut être était ce la son salut. L’abandon immédiat de la plume qui était censée crever les yeux des hérétiques pour l’acceptation d’une arme plus lourde ayant comme vocation de tuer et de faire couler le sang impur sur ses mains délicates. Il irait et se mettrait aux cotés de son épouse, avec une paille, une plume, une cuillère, il y serait entraînant avec lui le sentiment de ne servir à pas grand-chose et en sachant pertinemment qu’il devrait user de son corps pour parer les coups qui seraient adressées contre elle. Elle le menaçait pourtant de l’enchaîner dans des geôles s’il se permettait de la rejoindre sans un objet de tuerie à la main.

Sûrement ce choix qui l’avait changé depuis quelques jours inconsciemment et il avait fallut que ce soit elle qui lui le dise pour qu’il ouvre enfin les yeux. Le choix était simple, soit il n’était pas aux cotés de son épouse risquant de perdre l’avenir, soit il arrivait à échapper aux geôles et il braverait l’interdit de son corps une fois, peu de chance qu’il puisse recevoir deux coups de suite, soit il acceptait la proposition en dépit de son ressentiment envers les armes tout ça pour mettre toutes les chances de son coté afin de protéger ce qui doit l’être et ainsi redevenir ce qu’il est, se trouver une place éphémère dans ce qui s’annonce comme une guerre. Son propre mal être n’avait que peu d’importance au final, il n’en n’avait qu’a cause des conséquences sur sa façon de faire avec son entourage. Les mots gravés sur le velin s’usaient à force d’être lu, elle n’avait sûrement pas compris de suite ce qu’il avait tenté de faire la veille, il s’était mal comporté, bien loin de ce qu’il était. A tenter de se faire une place il avait commencé à tout gâcher.

« Votre sourire est le baiser de mon âme »

Elle ne pouvait avoir que compris, sinon les mots ne le percuteraient pas de plein fouet, elle devait avoir compris que pour une fois, le regard ne suffirait pas. A lui maintenant de se faire pardonner de son comportement, d’enlever les œillères qui ornaient sa tête, de faire fit de sa façon de vivre et de protéger un futur radieux ou à la complicité muette s’ajoutera une descendance née de la fusion de leurs deux âmes. Elle créait la vie et pourtant elle allait combattre, impossible de lui demander de ne pas y aller de toute façon. Le choix...

« Votre sourire est le baiser de mon âme »

Sans hésitation il se levait pour se diriger vers la tente qui faisait office de demeure provisoire, passer devant ces soldats avide de sang tel des vampires une nuit de pleine lune. Effectivement les objets maudits étaient posés sur la table, bien en évidence, Nerval posait un regard peu rassuré sur eux. Il avait toujours fuit l’enseignement de Père, soutenu par Mère bien entendue, et maintenant il se retrouvait sans aucune éducation militaire à devoir défendre son duché, son futur. Cela ne devait pas être compliqué non plus, quand on voit la taille du cerveau des soldats qu’il avait croisé. La vie vaut bien le sacrifice de la douceur de ses mains de toute façon. Il prit le bouclier qui glissa de ses mains, le poids de celui-ci étant conséquent, la tranche venant frapper a quelques centimètres de son pied. Il n’aurait plus manqué qu’il se casse le pied. Il souleva l’épée et la garda à la main, la lame vers le sol, le bouclier sous l’autre bras, il sortit de la demeure et se redirigea vers le rocher ou il avait élu domicile. Afin de limiter le poids de l’épée, le bout raclait par terre. Il restait partagé entre la satisfaction d’avoir fait le bon choix, et la honte de s’afficher avec ces engins faisant naître le chao et destiné uniquement à prendre des vies.

« Votre sourire est le baiser de mon âme »

Assit sur la pierre, il regardait la lame posée à terre, comment pouvait-on être dingue de cet engin du Sans Nom. Il allait devoir l’utiliser mais à contre cœur, en oubliant ses principes qui font qu’il est Nerval, le poète mais peu importe, pour elle il se transformerait en un simulacre de guerrier, quitte à se salir les mains du sang de ceux qui voulaient lui enlever ce pour quoi il existait.

_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)