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[RP] Périple breton guimauvé

Mac_hyavel
Un crachin vivifiant (si si) mais ennuyeux, poussé par une brise légère venait s'écraser contre le visage de Mac Hyavel. Celui ci était agacé par les picottements liés à la fois à cette pluie et ce vent, mais aussi à ses mêches qui se baladaient le long de son front, venant le frotter.
Ses pas se faisaient de plus en plus difficiles, la faute à son troisième jour de marche sur des sentiers pas toujours commodes, des pierres venant s'incruster sur le chemin dans le but insidieux de le faire tomber dans la boue, des ronces bordant les herbes arrachant ainsi ses vêtements quand il sortait un peu trop du sentier pour éviter les pierres, tel était son quotidient depuis déjà trois jours et ce départ impromptu de Thouars. Il était plus ou moins attendu par certaines personnes en Bretagne, non pas qu'on avait besoin de lui non, mais celles ci avaient montré à son égard une envie de le (re)voir. Et, ne sachant trop quoi faire, perdu qu'il était, il avait accepté ces propositions de bon coeur.

L'homme soudain se retourna pour vérifier qu'il était toujours bien suivi par son canin compagnon de voyage, qui, avec ses puces, amies des canidés, suivait ses traces, tirant la langue et bavant joyeusement contre les marguerites, remuant la queue de temps à autres, aboyant même parfois, regardant de son seul oeil le chemin à suivre. Il était là depuis Thouars, laissant régner dans l'air son odeur puante. La pauvre bête semblait prête à crever d'un instant à l'autre, et l'un comme l'autre (Mac et le chien) s'étaient finalement accomodés de cette triste compagnie, se demandant qui des deux creveraient le premier. Mac avait donné au cabot l'amusant sobriquet d' "El Magnifico", le chien lui n'avait pas don de la parole : c'était un chien comme les autres.

Après une dizaine de lieu (il en restait 10 autres à faire pour la journée), les deux morts vivants, ou vivants morts, s'arreterent pour manger un brin : l'homme s'adossa contre un arbre, prit le pain, le rompit (le donna à ses disciples en disant...), et le mangea en machant bien, afin que la mie se réduise en bouilli, pour bien sentir le sel de se dernier, et l'avala tranquilement, sentant l'effet de la nourriture sur son organisme. Puis il jeta un os au chien, os trouvé d'un squelette d'animal que l'écossais avait emporté quand il le vit, par mesure de sécurité, sentant bien que le cabot le suivrait un petit bout de chemin.
Ils passèrent quelques minutes à se rassasier, toujours lavés par la pluie bretonne, qui contribuait à ramollir la miche, quand soudain, une toux grasse s'empara de l'homme, celui ci cracha donc les rejets visqueux de sa gorge, et blêmit quand il vit que ceux ci étaient rouges.


Qu'est ce que ?

Puis, il se rassura, en se disant que peu avant, il avait saigné du nez, qu'il avait avalé ce sang, que ceci était la cause de cette toux, et de la couleur de ces glaires, mais tout de même, l'ombre d'un doute planait dans son esprit, il se demandait si ceci était bien normal.
Puis, finalement, il se dit qu'il valait mieux ne pas penser à tout ça, et se promettant d'aller voir un médecin dès qu'il le pourrait, repartit affronter pierres, ronces et lieus, et ce dans le but d'aller à Rieux.

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Ami lecteur auras tu compris l'allusion ? ^^

...


Ombre de ses propres pensées
Nessty
[Rennes, d'un épouillage à un barbouillage]


Dans la chaleur ou la torpeur d'une auberge bretonne, Nessty se morfondait depuis quelques jours. Secouer froque et loufoque allait un temps mais...

Elle regarda par la petite fenêtre de sa chambre pour voir la grisaille imposé par un léger crachin qui ne l'encourageait guère à mettre sa truffe dehors. Un soupire déchira sa poitrine. L'ennui était le pire ennemi pour cette gueuse un peu trop impétueuse aux yeux de certains.

Elle avait passé la matinée à tenter de combattre les poux du Poitou qu'elle avait importé illégalement sous son chignon en Bretagne. S'imaginer la tête d'un douanier krisprollsien adepte de la bidulerie en apprenant que ces parasites n'avaient aucun laissez-passer l'avait amusé un temps, le temps d'écraser chaque pou entre ses ongles, le temps de se délecter du craquement de ces bestioles ainsi décapitées, le temps de s'imaginer qu'elle débarrassait la Bretagne d'indésirables immigrés au nom de la crétinerie, le temps d'affubler chacune de ses victimes du nom de ceux qui voulait la tête de cette Vilaine...

Elle regarda par la fenêtre et soupira. Ce que les heures étaient longues avant de retrouver ses quelques connaissances en taverne. La tombée de la nuit l'inspirerait probablement. Peut être même que le blondinet qui l'avait poussé malgré elle dans l'agrément de quelques bons moments serait présent.

Alors qu'elle se décidait à remettre un peu d'ordre tant dans ses idées que dans sa chevelure défaite, son regard tomba sur l'encrier trônant sur la petite table près de la seule ouverture sur la lumière du jour dans cette chambre miteuse. Le fourmillement de sa tête se propagea à ses doigts à défaut de ses bottes qu'elle n'avait encore point enfilées. Il ne lui restait plus que le temps à tuer en cherchant une nouvelle victime à importuner. Son sarcasme la poussa instinctivement à penser à un prévôt. Bah nan, la bretonne avait été des plus admirables en épongeant les bévues de ses prédécesseurs et le poitevin était un homme des plus charmants tout comme son prédécesseur. Il lui fallait absolument trouver quelqu'un d'autre. Le Chian était chiant depuis qu'il s'occupait d'ordures dans sa procure et elle même ne savait plus dans quel motif s'investir pour faire frémir l'émotif. Puis depuis qu'elle s'était crêpée avec l'enchignonnée qu'il avait engrossée...

Elle regarda à nouveau par la petite fenêtre et un autre soupire retentit dans la pièce. Non que ce fut d'ennui cette fois mais une pointe de nostalgie dirigea ses pensées vers ces amis laissés derrière elle, les rares qui ne voyaient pas en elle une gueuse ou une Vilaine, ceux là même pour lesquels elle avait un tant de mal à reprendre son cheval pour venir ici.

Le fait de se remémorer les souvenirs de ces dernières semaines ramena sur le visage de Nessty un sourire. Les couards de Thouars étaient bien plus présents dans la caboche de la gueuse que les pécores de Niort. Bien que l'un d'eux cumulait les deux titres de façon plus machiavélique qu'un chapitre évangélique. Voici donc une victime toute désignée pour que s'exprime l'encrier.

Citation:
Mon cher Mac,

Depuis que les pas de mon cheval m'ont éloignée de ce rabat-joie d'animal que tu es, je n'ai pas donné de mes nouvelles parcheminées et encore moins réceptionné celles de ta destiné. C'est donc de Bretagne que je t'envoie ce duvet pour que tu te magnes à mettre en voie un plumet.

Tu sais d'ors et déjà que je ne tolérerai plus aucun silence de ta part sans te traiter de manque de bienséance comme tout couard. Surtout pas après que tu m'ais conviée à te rendre visite dans le coin le plus reculé du Poitou pour rien du tout. Je suis toujours aussi vénère d'avoir appris sur place que tu t'étais défilé pour retourner parmi ces pécores que je fuyais justement tant ils transpirent l'ennui. Les quelques minutes concédées entre 2 portes n'ont guère nourri ma curiosité amicale. De plus, les dernières rumeurs colportées jusqu'ici disent que le cloporte hurlant aux loups a mis sa toque de pédant au clou. Tu me trouverais presque trépignant d'impatience à t'entendre me relater ces faits en détails s'il n'y avait pas tant de distance entre nous.

Oui, il va me falloir t'avouer que ton sourire démoniaque et tes incessantes répliques me manquent. Ta griffe taquine n'a point encore trouvé d'égal en mon coeur malgré la chiffe coquine que je prends soin d'arborer à toute heure. Rajouter que rares sont les hommes qui osent me défier comme toi est tout aussi inopiné que de te citer le nom de tous ces braves que je dégomme sans effroi. Et ce n'est pas peine d'avoir essayé en bonne Vilaine au bavoir étayé.

Dis-moi comment tu vas, cela me changera venant de toi...

Avec toute mon affection dévouée,

ton affliction préférée


Fait à Rennes le 25ème jour de février 1457.


Nessty se saisit d'un piaf pas trop malingre, lui aussi en situation illégale comme tous les volatiles issus d'un poulailler étranger, pour y fixer ce vélin destiné à un malin fort subtile et pas trop pingre. Ce qu'elle ne savait pas encore c'est que cet ami de longue date cheminait en ce moment même vers elle et d'autres.
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Mac_hyavel
Le crachin s'intensifiait, fouettant toujours autant le front de l'écossais. L'homme ne sentait plus ses pieds ensanglantés à force de marcher sur les chemins rocailleux et boueux d'une Bretagne provocatrice jusque dans ses sentiers. L'aboiement d'El Magnifico était de plus en plus faible, atténué qu'il était par la distance prise par le chien vis à vis de la fatigue de l'écossais. Parfois le canidé revenait en arrière pour "faire fête" à son nouveau "maître".
Soudain, sortit de nulle part, un pigeon vint déposer son guano sur l'épaule de Mac, donnant ainsi à sa chemise une couleur rouge et blanche ce qui eu l'effet de le transporter dans des souvenirs.


Tu es très sexy en rouge et blanc, va savoir pourquoi c'est tout à fait comme ça que je m'imaginais les couleurs de noël.

Cela le mit en branle, il s'appuya contre son bâton, souffla un peu.

Reprends toi reprends toi...

Il regarda le pigeon, prit son bâton, et d'un coup sûr et précis, l'abbatit et récupéra le message qui était accroché à sa patte, laissant en pature l’oiseau au chien, lequel s’empressa de le dévorer, regarda le ciel crachant toujours ses gouttes, alla contre un arbre dans le but de ne pas trop mouiller le parchemin et de ne pas trop rendre le message indescriptible. Il tiqua néanmoins par ci par là tel :

"Ta griffe taquine n'a point encore trouvé d'égal en mon coeur malgré la chiffe coquine que je prends soin d'arborer à toute heure. "


Et il dut relire trois fois la lettre pour être bien sûr d'avoir compris. Cependant il obéit à l'injonction de la gueuse, prit sa plume, la dernière feuille qui lui restait, et commença à écrire. Au bout de trois mots, le papier allourdit par l’eau se troua à la pointe de la plume. En plus de cela, l’encre bavait (normal), ce qui fit que le message final fut le suivant :

Citation:
Chère Nessty

Que ma plume g uillante ne fut point usité à ton égard ces derniers temps est, il me semble, une chose on ne peut plus normale étant donné que, tel que tu peux le co ater, je suis sur les chemins sous la pluie, et aupar t, c'était sur les chemins de nsée ue je me trouvais, et je viens juste d'en sortir, quoique, je ne sais pas trop.
Mon corps, ne se porte pas à merveille, ne me cause que quelques soucis superficiels : une vague toux colorée et des pieds ensanglantés d'avoir été trop utilisés.
De plus mon odorat doit, depuis eu, supporter les e uves de la race canine, quand en pl u sauras qu'il est mouillé...

Cependant je dois arrêter là ma rédaction, je vois la ville de Rieux au loin, et, je sais que 'attends avec impatience, aussi j'espère que ce pigeon te feras patienter...

Mac

PS: Bien que ce soit mon surnom, je te rapelle qu'il sagit d'une particule...


Il regarda la lettre, pesta, s'appercevant que jamais elle ne le comprendrait, mais, dernière feuille utilisée oblige, envoya son propre pigeon afin qu'elle recoive tout de même le mot.
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Ami lecteur auras tu compris l'allusion ? ^^

...


Ombre de ses propres pensées
Nessty
[De Rennes à Rieux]


La veille, un pli dans un état de décomposition avancée lui était arrivé. Cette fois ci elle avait reconnu spontanément l'écriture de Mac sur ce qui ressemblait plus à un torchon qu'à une missive de convenance : trous, tâches, boue... Connaissant le bougre fort soigné et méticuleux qu'il était, Nessty s'en était fortement inquiétée. Elle avait tenté de relire plusieurs fois les mots, les devinant ou les supposant plus qu'en déchiffrant ce tracé partiellement effacé et cafouilleux. Tout cela lui avait parut plus qu'incompréhensible en dehors du fait qu'il semblait être sur les chemins sous la pluie, malade comme un chien et...

L'enchignonnée avait plissé et déplissé les yeux, s'était penchée vers la lumière du jour diffusée dans la pièce, avait scruté sous plusieurs angles la missive tout simplement pour s'assurer que les rares mots décryptables étaient bien ceux qui émoussaient sa patience : son cultivateur de paradoxe arrivait déjà sur Rieux !

Partagée entre la joie de revoir un ami et l'envie de lui arracher les yeux pour l'avoir fait attendre des jours et des jours avant de lui donner des nouvelles, elle avait alors pris la décision de le rejoindre ou plutôt de le devancer. Ce n'étaient point les affaires qu'elle avait sur elle et encore moins les quelques lieux entre Rennes et Rieux qui risquaient de retarder une impétueuse comme elle. Ainsi elle prit la route dans la nuit après avoir salué brièvement les quelques personnes rencontrées il y a peu, après s'être attardée plus longuement avec d'autres, après avoir oublié quelque peu son dessein de Vilaine aussi... De repos, elle n'avait point eu le temps d'en pendre quand les chevaux s'étaient mis à piaffer.


C'est donc arrivée sur Rieux, harassée par la fatigue mais avec nulle envie de se réfugier dans le sommeil, qu'elle se mit à tourner en rond dans l'expectative de ce bougre poitevin. Il avait été l'un des seuls à l'accueillir convenablement cet été dans un bourg en retrait de toute civilisation et elle se sentait redevable de cette amitié confuse. Faisant les cents pas tant dans la ville bretonne déserte que dans les tavernes abandonnées, l'attente se faisait pesante d'autant plus que l'ennui prenait une tournure de poison bien plus pernicieux pour elle sans qu'elle n'arrive à en saisir le sens. Elle cherchait effectivement la silhouette toute de rouge vêtue de ce démoniaque blasphémateur mais il y avait autre chose qui la chiffonnait.

Tourner en rond comme un fauve en cage n'apaisa guère la donzelle qui chercha comme à son habitude de quoi limer un peu ses crocs sur le premier hère de la crétinerie qui lui ferait face. Malheureusement Rieux était vide d'âmes. Elle trouva bien au coin d'une ruelle un exutoire tout désigné sous un nom d'imposteur ancestral expatrié à sa connaissance dans un autre pays. Mais Nessty ne réussit même pas à s'en amuser, préoccupée par les évènements de la nuit passée. Elle continua donc à tourner en rond, encore et toujours, sentant la rage gagner son entendement lorsqu'elle sentit partir ses pensées vers ce qu'elle avait laissé derrière elle. Cette faiblesse ne pouvait être qu'être imputable à la fatigue qui la submergeait, comme toutes les autres faiblesses d'ailleurs dont on avait besoin d'expier la cause dans une excuse des plus faciles.


D'un pas décidé, la donzelle s'en retourna en serrant les dents dans l'auberge de Rieux où elle avait déposé son barda dès son arrivée. Alors que la porte de la chambre claqua dans son dos, son regard se porta sur la pièce miteuse mais meublée coquettement d'un lit et d'une table sur laquelle trainaient déjà son encrier et quelques feuillets de parchemin. Un nouveau choix se présenta à elle : se jeter sur la paillasse douteuse pour fermer ses paupières et chasser certaines pensées de sa caboche ou écrire un billet de remerciement à ce blondinet dont la présence ou l'absence l'agaçait, enfin elle ne savait plus. Choix anodin en comparaison de toutes les décisions qui s'imposaient à la Vilaine certes, mais choix fort difficile pour une simple gueuse en cet instant. Nessty laissa son chignon dégringoler sur ses épaules et choisit la première solution dictée par l'épuisement, celle de se perdre dans le sommeil en enfonçant son visage dans le confort d'un oreiller et surtout celle de camoufler derrière le clos de ses yeux des larmes qui semblaient vouloir perler malgré sa volonté.

Mac saurait bien la trouver, surtout si l'aubergiste transmettait les consignes remises plus tôt et destinées à un étranger vêtu de rouge.
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Mac_hyavel
[Arrivée à Rieux]

Enfin la fin de son périple, Ulysse écossais joy(c)eux d'arriver au bout de ses peines, Mac Hyavel entra dans la première ville bretonne qu'il voyait depuis son arrivée en ce comté, et dernière il le savait pertinemment.
Pas trop le temps de révasser en taverne, à présent il devait trouver sa vilaine préférée qui devait l'attendre avec impatience...
Il se présenta à l'auberge, où le tenancier donnait des instructions à un individu vétu de bleu, ce dernier lui criant de faire changer sa vue. Vision amusante à laquelle l'écossais n'y comprenais rien, et il s'imaginait que cette dernière n'avait aucun rapport avec lui...si il savait.

Donc, il devait trouver tout seul la personne qu'il cherchait dans une auberge dont il ignorait jusqu'à son existence il y avait quelques minutes à peine, tout en espérant que cette personne là s'y trouvait bel et bien, sans quoi tout ceci n'aurait servi à rien... De plus il ne pouvait même pas compter sur le flair vieillissant d'El Magnifico, ce fantastique chien qui tenait tant à la vie avait été laissé à l'orée de la ville avec les autres animaux. Toujours pris de sa vilaine toux, il commença à chercher par ci par là, tapant à une porte après l'autre, se faisant insulter en breton parfois, ne frappant pas quand il entendait des cris de jouissances (une fois il n'entendit que des cris masculins), tout en se disant que c'était le printemps...

Après avoir parcouru désespérément les quelques couloirs de l'établissement, il troqua sa volonté contre une bière, rafraichissement houblonnique et pétillant, mais là encore, il dût se rabattre sur du cidre, les bretons n'ayant plus de cervoise à disposition. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, il sirotta ce breuvage quelque peu alcoolisé attendant que la vilaine fasse irruption, ce qui ne manqua pas d'arriver. Elle avait l'air fatigué, comme si elle venait juste de dormir, ou de pleurer.


Hmmmm. Ton stupide volatile était bien plus en forme que le fantôme que tu es...Serai ce la distance qui te sépare des Niortais qui te rends dans un état si cadavérique ? L'infâme petite gueuse que tu es serait elle nostalgique des quelques instants pris dans cette ville que tu décris comme morte, mais dans laquelle tu t'amuses bien à la rendre vivante ?
Ou alors serai ce la vue d'un balafré poitevin en terre bretonne qui te coupe l'appétit ?


Il adressa à la Niortaise un sourire entendu et attendit qu'elle réplique.
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Ombre de ses propres pensées
Ryo22
[Rennes, à l'intérieur d'une taverne, sur un coin de table]

Une deuxième journée depuis son départ avait commencé. Il ressentait toujours ce mélange curieux de sentiments, qu'il ne s'expliquait pas vraiment. A la fois heureux de voir à quel point tout s'était bien passé, leur amitié en arrivant à un point qu'il n'eut jamais cru possible. Mais également triste de la voir partir, fidèle à elle-même et ne restant jamais bien longtemps au même endroit. Ces sentiments, il lui fallait s'en décharger, et quelle meilleure manière de le faire que de les coucher sur le papier. C'est pour cela qu'il s'était rendu dans cette taverne, là où ils avaient passés de si bons moments. Installé dans un coin sombre pour éviter qu'on ne vienne le déranger, une bougie éclairant de sa faible lueur les feuilles de papier sur lesquelles il allait essayer de se décharger de ce poids qui l'empoisonnait depuis la veille, il réfléchit un instant au bien-fondé de ce qu'il entreprenait de faire.

Cela faisait déjà deux jours qu'elle était à Rieux et elle ne lui avait point écrit. Elle en avait pourtant très certainement eu le temps entre deux prises de bec. Devait-il croire que la flamme qu'il avait ressenti un instant ne brûlait pas autant chez lui que chez elle? Lui aurait-elle d'ailleurs écrit si cela avait été le cas... Il ne le savait. Et c'est ce sentiment de doute qui, en l'instant, bloquait sa main droite qui restait figée, sa plume en l'air, l'autre main grattant le dessus de son crâne.
Il resta ainsi une bonne heure, des souvenirs plein la tête, ne faisant que peu attention aux allées et venues dans la taverne, partagé entre l'idée de laisser tomber cette lettre qu'il n'arrivait point à écrire et l'idée d'aller à son bureau voir l'état des mines que les différents contre-maîtres n'aurait pas manqué de lui envoyer. Plusieurs de ses connaissances passèrent, mais ne vinrent pas le voir, de peur de le déranger sans doute. Finalement, il inclina sa main et commença à gratter le papier.

Les mots ne lui venaient pas pour autant et les premières lignes se révélèrent difficilement déchiffrables, ici une rature, là une tache d'encre. Finalement, après avoir attrapé dans sa besace une autre feuille, il laissa sa main écrire, son cœur lui dictant les mots que son esprit n'arrivaient pas à formuler.


Citation:
Ma chère amie,

déjà deux jours que je ne vois plus en ma belle ville de Rennes ta vilaine personne. Ces quelques jours que tu as passés ici se révélèrent bien meilleurs que je ne le crus lors de la réception de ta missive annonçant ta venue prochaine. Je dois t'avouer que, depuis ton départ, je tourne en rond, n'arrivant point à chasser de mes pensées les bons moments que nous avons passés, que ce soient ceux que nous passâmes en tête en tête, ou bien ceux que nous passâmes en compagnie de notre amie commune. Voilà pourquoi j'ai décidé de me poser et d'exprimer ce que je ressens dans cette missive.

Qui aurait cru qu'une vilaine et un conseiller ducal des si belles terres de Bretagne puissent vivre des moments pareils. Moi qui avais décidé de laisser de coté mes sentiments, préférant me consacrer d'une manière pleine et entière à mes nouvelles fonctions, je me retrouve désormais dans une situation que je pensais ne pas vivre, à savoir le corps ici, dans la taverne depuis laquelle je t'écris cette missive, mais une partie de mon esprit ailleurs, en un lieu où j'ose croire que le tien et le mien se trouvent réunis. J'ai un temps hésité à t'écrire plus tôt pour te dire tout ceci, ne sachant point quelle serait ta réaction, et surtout si ce que je ressens était partagé et non un simple fantasme vivant dans mon esprit embrumé. Le besoin se révéla trop tenace et, malgré la difficulté que j'éprouve actuellement à coucher sur le papier des sentiments que seul mon cœur peut comprendre, je m'y suis décidé.

Je sais qu'une relation n'est point possible entre nous. Moi le conseiller ducal, confortablement installé en cette si belle ville de Rennes, et travaillant activement au bien du peuple Breton. Toi, la vilaine qui te déplace partout pour défendre les libertés des peuples injustement bafouées par quelques dirigeants Françoys. Mais une réponse de ta part à cette missive me permettrait, qui sait, d'espérer.

Ces belles paroles enfin envoyées, je m'en vais vaquer à mes occupations, espérant ne point passer mon temps à essayer d'entendre le son d'un volatile m'apportant peut-être la réponse que je souhaite si ardemment.

Le blondinet à qui tu manques cruellement,

Ryo


Après avoir roulé cette missive, et l'avoir accroché à son pigeon le plus véloce, le blondinet sortit. Respirant à pleins poumons pour se décharger de l'air vicié qu'il subissait depuis des heures dans cette taverne, il leva les bras pour laisser s'envoler son fidèle volatile à la recherche de sa vilaine.
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Epris de sa vilaine
Nessty
[Rieux : cafouillages, babillages ou présages ?]


Vain diù Mac ! Qu'est ce que tu fais ici ? J'avais demandé à ce que...

Nessty abandonna la déferlante de vitupères qui fermentaient en elle et se cantonna à lancer un regard furibond à l'aubergiste qui lui semblait de toute façon déjà aussi rond qu'une barrique. Ce qui primait avant tout était de revoir son ami. La gueuse témoigna donc à Mac son affection autrement que par des mots emprunts au sarcasme en allant tout bonnement se jeter à son cou, outrepassant peut être un peu les convenances de rigueur en société. Mais après tout, la Vilaine n'était plus à cela de prêt. Impétueuse que l'on disait d'elle. Certes.

... fantôme ... état si ...

Tu t'es vu ? Crotté des pieds à la tête par ton voyage ? On dirait un chien galeux...

La donzelle baissa le regard, malgré cette tentative grincheuse, car elle était plus que gênée d'apprendre que son manque de sommeil transparaissent tant sur son visage. Le démoniaque cultivait non seulement le paradoxe mais la sagacité. Comment avait elle pu oublier cela ! Quoi qu'il en soit ce n'est point à lui qu'elle irait confier le contenu de ses dernières nuits à Rennes et de ses pensées sous peine de se voir taquiner sans cesse pendant les longues heures de route en sa compagnie. Fort heureusement Mac ne lui laissa pas le temps de justifier le rose qui venait teinter légèrement la pâleur qu'il décriait et elle n'eut qu'à opiner pudiquement de son chignon le temps de laisser le poitevin enfin retrouvé orienter leur conversation vers la plus piètre banalité qui les unissait : leur lieu officiel de résidence.

Ces retrouvailles s'annoncèrent pénibles dans le brouhaha causé par un troupeau de pouilleux usant de leur sortie hebdomadaire dans un tripot. Malheureusement il avait fallu que ce soit celui dans lequel Nessty et Mac_Hyavel se rencontraient par la grâce d'Aristote ! Deux d'entre eux suffirent pour déclencher l'allergie de l'enchignonnée, déjà fort énervée. La truffe plongée dans un mouchoir et entre 2 éternuements, elle réussit tout de même à donner quelques coups de crocs pour se débarrasser des manants. L'occasion fut également trop belle pour ne point être exploitée et elle justifia ainsi sa fatigue flagrante avant d'entrainer son ami dans un coin de la taverne plus propice au calme. Aucun d'eux ne se rendit d'ailleurs compte qu'ils se trouvaient dans une espèce d'alcôve réservée aux amoureux éphémères, lieu plutôt grotesque pour une effusion de commérages.

L'infâme petite gueuse que tu es serait elle nostalgique des quelques instants pris dans cette ville que tu décris comme morte, mais dans laquelle tu t'amuses bien à la rendre vivante ?

Elle releva rapidement son regard qui se ravivait de quelques étincelles pour le défier comme elle adorait tant le faire. Mais... elle n'arrivait toujours pas à desserrer les dents malgré les qualificatifs saugrenus dont il la baptisait généreusement pour ponctuer leur amitié et l'exhorter probablement à la taquine des grands jours qui s'annonçaient pour eux.

Ben quoi ? Tu sais, ce n'est pas mieux ici ! A Rieux, ils sont vivants mais se terrent. A Niort, même les morts ont ne les enterrent pas ! Ils n'ont même pas été capables de rendre un dernier honneur à Sancie et Morgul. Permets moi d'en être encore choquée depuis que j'ai découvert cela à mon retour du Périgord.

Nessty lâcha un profond soupire de lassitude en rajoutant du bout des lèvres : Je n'ai ni la tête ni le coeur à m'amuser de cela ici... avant de se ressaisir un peu. Tout le monde savait également qu'un regard ou un signe de la main à l'attention du tavernier étaient toujours plus salvateurs dans une conversation inconfortable que de longues justifications et encore plus que des confidences inavouables. En raison du retrait de leur table, la donzelle profita de l'échappatoire imposé pour aller passer commande auprès du tavernier de ce breuvage local dont Mac semblait raffoler. Il semble inutile de préciser qu'elle dut en faire servir ainsi quelques litrons...

Je compte bien renvoyer Chou parmi les morts mais les bien morts, hein ! C'est à dire dans son métier initial de fossoyeur. Pour creuser un trou, il n'a pas besoin des ficelles de marionnettiste pour le diriger. Puis je serai toujours derrière lui pour poser ma semelle sur son séant au cas où il solliciterait un peu d'élan pour sonder le fond. Tu le sais bien...

Ou alors serai ce la vue d'un balafré poitevin en terre bretonne qui te coupe l'appétit ?

Spèce de couillon ! Je suis heureuse de te revoir !

Instinctivement, la jeune femme scruta les cicatrices sous les yeux de Mac. Elle prit également la main de Mac dans la sienne pour s'assurer du bout de ses doigts que la paume s'était remise de toutes blessures de ce terrible soir à La Rochelle.

Les heures s'égrainèrent ainsi, complices et méfiantes, amicales et défiantes, jusqu'à ce que le gros rouquin qui ne lâchait plus la Vilaine se présente avec un pigeon inerte dans une main et un pli dans l'autre. Un soupire pour l'âme du volatile écrasé par la brute, un autre en se demandant quel crétin pouvait encore vouloir l'importuner le jour de son départ.

Elle décacheta machinalement la missive devant Mac, admira le tracé élégant et autorisa pour une fois sa curiosité à s'égarer sur la signature avant toute lecture complète. Rien qu'à la vision des deux dernières lignes, Nessty en eut le souffle coupé et s'attela à parcourir avec avidité l'intégralité du parchemin, sans se rendre compte que son premier sourire de la journée était en train de naitre et que ses traits se relâchaient au fil de sa lecture. Après un petit regard en biais vers Mac, elle dut redoubler ses forces pour se contenir et garder ce visage fermé qu'elle arborait malgré elle depuis son départ de Rennes. Elle plia soigneusement le pli pour le glisser précieusement dans son corsage aux milles ressources.

Le plus dur pour elle fut de se concentrer sur les babillages de Mac et de trouver un instant pour répondre le plus raisonnablement possible pour une gueuse impétueuse. Elle se mit à jouer avec son verre, devinant en elle comme une envie de le voir verser son contenu dans une maladresse volontaire sur les braies de Mac. Mais quitterait il pour autant les lieux ? Comme elle ne le savait point, elle s'abstint de toutes malices vouées à faire fuire ce bougre qu'elle appréciait. Et puis le Kram commençait sérieusement à leur tourner autour, à l'affut du départ. Valait mieux s'activer avant qu'il ne dégote un fut de bière ou encore pire une jouvencelle tenant chopines. N'y tenant plus, Nessty se leva.

Plus vite nous partirons, plus vite nous arriverons !

Magnifique ânerie de la part d'une greluche déguisant sa volonté de bivouaquer au plus tôt pour activer sa plume et ainsi se libérer de cette enclume qu'elle trainait depuis Rennes.
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--Mac_hyavel

L’arrivée quelque peu tristounette de l’impétueuse gueuse fut convenablement amoindrie par l’enthousiasme que celle ci eu, enthousiasme partagé par ailleurs, à la vue d’un des rares Niortais qu’elle n’insultait pas (du moins le croyait il), tout du moins pas méchamment, juste par plaisanterie, et encore…Le moulin à paroles enclenché, il était désormais impossible de trouver l’interrupteur, encore fallait il avoir la volonté de le trouver, ce qui n’était pas le cas de l’écossais, qui se réjouissait de converser ainsi, de tout et de n’importe quoi, de boulets, qui, quelque soit l’endroit, se trouvaient là, inexorables, tels des puces, ou encore tel ou tel animal indésirable se reproduisant contre les avis de tout le monde, en particulier des vilains.
La saveur du cidre déliait les langues déjà bien pendues, et de choses minimes, les deux compère niortais conversaient à présent de…ben de choses minimes pour changer. Chose étrange, quelque soit la teneur de la conversation, quand il y a de l’alcool qui rentre en jeu, on se mets à parler de choses minimes, tel le sens de la vie, la politique, ou encore de la meilleure manière de pisser tout en louchant…
Les langues ayant claquées, les glottes (et donc les cordes vocales) ayant bien vibrées, les deux protagonistes reprirent leur souffle, et c’est à cet instant de repos qu’un vilain, connu vaguement de Mac Hyavel vint se poser près de Nessty afin de délivrer un message que cette dernière lut, non, le dévora, puis, Mac cru déceler un sourire sur les lèvres de la vilaine.

Probablement l’annonce du meurtre de Ventreachoux.

Mac lui aussi alors ne put s’empêcher de sourire, et dit à voix suffisamment haute pour qu’elle l’entende, mais suffisamment basse pour qu’elle soit la seule :

Je suis moi aussi très heureux de cette nouvelle.

Enfin c’était l’heure du départ, dernières informations prises sur le comment de l’expédition (il devait chevaucher derrière elle, tenant ou pas les rennes, quelle importance ?), Mac remit son bandana et alla récupérer ce fantastique chien qu’était El Magnifico, sa présence l’égayait (de manière assez étrange par ailleurs), et le fait de savoir un être aussi misérable contribuait grandement à son bien être. Chien récupéré, il put passer à l’étape suivante, à savoir se mettre à califourchon sur un destrier afin d’entamer la chevauchée direction Niort et le Poitou.
Le crachin (est il la peine de le préciser ?) était toujours bel et bien présent, la toux était toujours aussi forte (et toujours aussi jaune de glaire), les bretons s’appelaient toujours André, l’herbe était encore verte. Rien donc n’avait changé, hormis qu’il avait fait une petite escapade pour revenir en arrière. Comme si il était un enfant allant chercher son goûter, puis une fois arrivé là bas, appelé qu’il était, il dut revenir sans même mordre dans le croissant. Mais il savait qu’il reviendrait tôt ou tard en ce comté, son instinct le lui disait. Il s’adressa une dernière fois à Nessty :


Bien, tu connais le chemin, je te suis.
Linconnue
Après une longue discutions avec Ryo en taverne Linc aperçus un pigeons se fracassé le bec sur la vitre de la taverne. Elle sortie a la rescousse de ce pauvre volatile. Pendant qu’elle essayait temps bien que mal de redonner la vie à cet oiseau qui semblait sans vie. Linc regarda la patte de du pigeon sans vie et aperçus un message. Croyant que ça lui était adressé elle ouvrit le parchemin.

Nessty a écrit:
Mon cher, très cher, Blondinet,

Me voici sur la route, à la frontière bretonne, celle qui m'éloigne encore plus de Rennes et de tant de souvenirs partagés.

Quelques instants avant mon départ, j'ai eu ta missive. Etrange sentiment de surprise qui n'en était pas une. Douce sensation de délivrance d'un poids qui m'oppressait sans que je ne le sache. Que dire de plus. Tes mots sont bien plus éloquents que les miens. Oui, j'ai également passé de merveilleux moments à Rennes et pas seulement à me gausser de la crétinerie de certains. Ai je vraiment besoin de préciser lesquels ? Je ne pense pas... Enfin je ne l'espère pas...

Il y a toute fois un point qui mérite que je fasse ma vilaine avec toi : je m'en fous que tu portes des braies (mots raturés triplement...) un titre, une fonction ou non. J'ai découvert un blondinet coquin (mot raturé triplement...) assidu à mettre son nez dans les profondeurs de mon décolleté (mots raturés triplement...) des mines. Ceci me suffit amplement.

Il me tarde de revenir auprès de toi pour rire, pour te laisser retirer l'épingle à cheveux de Link de mon chignon, pour laisser les heures de la nuit s'écouler entre tes bras, pour toutes ces choses qui font qu'en ta présence j'ai su oublier mes gardes et m'adonner aux délices de l'abandon. J'apprendrai volontiers à partager mon temps entre fougue et douceur si cela s'avère possible, sans sacrifice de part et d'autre.

Demain, dès les premières lueurs de l’aube, à l’heure où tu t'éveilleras sur une nouvelle journée bretonne, je ne serai déjà plus sur les mêmes terres que toi. Je saurai toute fois que, où que je sois, il y a quelqu'un qui m'attend. Enfin, si tu le souhaites... J'espère également que peu importe les forêts, les rivières, les montagnes ou les plaines que je traverserai, tu sauras là pour m'encourager à venir te retrouver. Je n'aurai ainsi plus l'impression de chevaucher les yeux fixés sur mes pensées ou sur les besoins des opprimés, sans rien voir d'autre que combats ou sans entendre autre chose que débats.

Il me tarde déjà de te retrouver. J'aurai tant préférer ces mots échangés au coin d'un feu, au milieu de nos regards et de nos mains entremêlés. Je m'excuse encore d'avoir pris ainsi la fuite au petit matin de notre dernière nuit, sans avoir osé avouer ce que je n'arrive toujours pas à cerner clairement en moi. Tu as su le dire : est ce partagé ou un simple fantasme dans nos esprits embrumés ? Ce que je sais pertinemment en cette période de tourments, c'est que tu me manques également.

Ta Vilaine qui se sent pas maline cette fois ci.



Fait sur les chemins dans la nuit du dernier jour de février 1457.



Après lecture, elle courut aussitôt donner le parchemin au bon destinataire.
_________________
Ryo22
Le blondinet se trouvait dans une des nombreuses tavernes de la capitale bretonne, discutant longuement avec son amie Linconnue, essayant en vain d'oublier le fait que sa missive restait sans réponse, essayant de chasser les mauvaises pensées qui commençaient à envahir son esprit.
Ayant épuisé les sujets de conversations, il en profita pour s'occuper de quelques courriers qu'il devait envoyer, sortant de sa besace le nécessaire, et laissant Linc à ses pensées elle aussi...
Trop occupé à écrire à l'aide de sa vieille plume, il n'entendit pas le bruit sourd qui fit se lever Linc. Il ne fit d'ailleurs pas attention au fait qu'elle se fut levée pour s'enquérir de la cause de ce bruit. Ce qu'il ne manqua pas en revanche, ce fut le retour de Linc. Elle était entrée en claquant la porte, courant vers lui une missive ouverte à la main, et un pigeon dans l'autre.
Les battements de son cœur accélérèrent. Sa respiration s'intensifia. Une goutte de sueur perla à son front. Elle lui tendait la missive. Celle-ci ne pouvait provenir que d'une seule personne...
Oubliant pour le moment le fait que Linc avait probablement lu la lettre avant lui, il attrapa de sa main tremblotante la mince feuille de papier pour entreprendre de la lire. Pestant contre le manque de lumière, il se précipita vers le comptoir pour y prendre toutes les bougies qu'il put trouver et les rapporta à sa table. Il ne voulait pas perdre une miette du contenu de la missive de sa vilaine.
Tenant la lettre à deux mains, ignorant le regard de Linc qui guettait sa réaction, il posa enfin ses yeux sur l'écriture de la vilaine, une légère lueur d'anxiété dans son regard.

Il esquissa un sourire à la lecture des premières lignes, sourire qui se transforma en un léger rire au vu des mots raturés. La suite de la lecture fut un peu moins légère. Il était réconforté de ce qu'il lisait, mais était en même temps triste de ne pas avoir entendu tout ceci de sa bouche. Finalement, elle ressentait les mêmes sentiments. Il était soulagé.

Levant les yeux avec un grand sourire aux lèvres, il s'aperçut enfin de la présence de Linc qui l'examinait toujours, souriant elle aussi.
Il se leva alors, embrassant son front, et lui murmurant un grand merci à l'oreille, avant de sortir crier sa joie...




[Quelques jours plus tard]

Le blondinet n'avait toujours pas répondu à sa vilaine. Le temps lui manquait cruellement en ce moment. Espérant qu'elle n'avait pas pris mal cette légère absence de sa part, il prit un peu de temps pour rédiger une missive.
Autant la première lettre avait été difficile à faire, autant la rédaction de celle-ci fut rapide, les mots sortant naturellement, sa plume grattant le papier sans résistance aucune.


Citation:
Ma chère, ma très chère vilaine,

je n'ai point eu le temps de t'écrire plus tôt en raison de mes nombreuses activités et je tiens à m'en excuser. J'espère que tu ne m'en veux pas trop. J'espère aussi que tu es bien rentrée chez toi et que ce que tu avais entrepris de faire à ton retour se passe bien.

Je dois t'avouer que la lecture de ta missive fut pour moi un bonheur que je ne puis exprimer avec des mots, tout comme il m'est difficile de t'exprimer ce que je ressens en ce moment. Ton annonce que nous partageons tous deux les mêmes sentiments a été une délivrance d'un mal qui commençait à me ronger.
Je ne sais quand tu seras de retour en ces belles terres de Bretagne. J'espère que ce sera le plus rapidement possible. Je profiterai alors de chaque minute passée en ta compagnie, vivant ces instants comme si c'étaient les derniers, tout comme ce fut le cas peu avant ton départ, car ce furent les meilleurs moments que nous passâmes tous les deux.

Les moments passés dans mon bureau me paraîtront moins longs, maintenant que je sais que quelqu'un, quelque part, pense à moi.

Les mots me manquent, et je préfère m'arrêter là.
Je vais désormais attendre un pigeon annonçant, qui sait, ta venue prochaine...

Ton blondinet,

Ryo


Le blondinet accrocha alors cette missive à son pigeon et sortit pour le laisser s'envoler vers sa vilaine.
_________________
Epris de sa vilaine
Nessty
[Un retour en guimauve mais que devant la Vilaine crétins se sauvent !]


En terre poitevine, une missive s'achemine. Une joie pour cette pécore de Vilaine qui a semé à Niort la haine d'un Ventrachou un peu trop mou et d'un Datan un peu trop larmoyant lors de l'enjeu de municipales si peu banales. De prétentieux fions élargis, Nessty en a fait de malheureux troufions assagis. Mais l'attachement à son amant s'avéra plus fort que son acharnement sanglant contre les retors. La garce bénit donc ce 1% qui la délivra de son engagement ou plutôt de sa farce. Elle s'empressa au premier petit matin d'enfourcher son destrier et abandonna son air mutin. Une joie pour les rabat-joies de villageois, une tristesse pour les amis de la diablesse qu'elle délaisse sans promesse de nouvelle kermesse. Elle entrainant dans son sillon vers l'horizon breton trois amis fidèles dont la majorité n'avait jamais quitté le patelin poitevin. Raaaaa le divin parchemin lui avait réellement donner l'entrain des chemins pour embraser plutôt qu'embarrasser.

Voilà comment se déroula l'engouement d'un retour sans détour d'une belle donzelle tout en charme pour la Bretagne. Plus guimauve que fauve, elle venait un tantinet assouvir les soupires d'un blondinet qui fait son minet pendant qu'un souriceau un peu sot lui grignote ses notes.

Sans un regard pour les couards, elle se faufila au travers des entrelacs offensifs, dument munie d'un mandat constructif avec toute fois un grand égard compulsif envers un papelard administratif. Recopiant sagement sa demande de laissez-passer habituelle, n'enfreignant nullement la quémande des prévôtés rationnelles, Nessty rédigea avec soin un vélin poitevin qu'elle adressa au bureau du prévôt breton.

Citation:
Dame Joséphine,

Voici une nouvelle requête de laissez-passer ainsi que ma demande d'autorisation pour le maintien de ma lance sur le territoire breton et ce pour une durée de 15 jours.

Motif : Inavouable ! si on occulte mon attrait pour un blondinet, la soif de chouchen et la livraison des 300 quintaux de cailloux entre le Poitou et la Bretagne...

Départ : Niort
Arrivée sur les terres de Bretagne : dans la nuit du 14 au 15 mars.

Personnes :
Nessty de Niort (meneur)
Mac_Hyavel de Niort
Orobas de Niort
Ivons de Niort

Garant : Euh... Bioul ?... arf pas bonne idée je crois... j'suis vraiment obligée de choisir ?... j'ose pas vous dire qui... bon allez... mais chut.... Ryo22 pour ne point embêter le Duc.

Ces formalités sont bien sur engagées par ma seule personne au nom de tous mes compagnons de route. Pensez à préciser cela à votre subordonné de Rennes notamment avant que je ne lui fasse avaler son encrier.

Recevez par avance mes remerciements.

Fait à Niort, le 14ème jour de mars 1457

Respectueusement,



De son sceau de Vilains, elle n'accabla point le prévôt dans son parchemin, au nom de cette parole donnée à un noblion par une enchignonnée un peu frivole.


La réponse fut d'une promptitude inaccoutumée, rachetant ainsi les nonces de la turpitude rencontrés jusqu'à là. Mais à peine le cachet défait, la joie disparut du minois de la gueuse impétueuse. Elle se mit à faire les cents pas, restant sans voix, jaugeant cent fois la distance entre l'outrecuidance et l'incompétence, imaginant sans loi l'inquiétude causée par une telle vicissitude. C'est donc une rengaine de Vilaine qui partit en répartie vers l'altière roturière.

Citation:
Dame Joséphine,

Tout d'abord, recevez mes remerciements pour la rapidité de votre retour à ma demande.

Vous êtes d'ors et déjà en possession de l'intégralité des informations nécessaires à votre formulaire individuel, et ce, pour chaque membre de mon groupe. Je me porte intégralement responsable en tant que meneuse de lance de ces personnes et accomplis les formalités en leur nom afin d'alléger la tâche déjà que trop répétitive de vos fonctionnaires. L'unique précision que je puisse vous apporter est qu'à aucun moment je n'ai sollicité le port d'armes en vos villes comme vous semblez le penser. Mais cet élément vous l'aviez déjà sur mon LP ultérieur.

Si toute fois vous considérez ma verve comme suffisamment dangereuse pour mettre en péril l'équilibre d'un duché tel que la Bretagne, je m'inclinerai devant l'honneur incommensurable que vous faites à l'humble gueuse que je suis.

Au cours de mon voyage, je me ferai également un plaisir de me déplacer jusqu'à vous pour vous expliquer de vive voix l'intérêt d'une lance en venant de Niort par le chemin le plus court ainsi que pour l'ensemble de mes déplacements en Bretagne. Si votre entendement vous le permet, vous comprendrez aisément que je serai respectueuse, comme à mon habitude, de votre coutumier en vos villes comme cela est stipulé je ne sais plus où. Mais sachez que je ne déposerai ni ne ferai déposer les armes sur les chemins et ce toujours conformément à votre codex car je n'encourrai point le risque de porter atteinte à la sécurité de mon groupe par votre seule volonté. Par là même, je refuse formellement votre chantage illégal de remise de LP sous condition d'abandon de nos bâtons de voyageurs, et ce, depuis le territoire poitevin sur lequel nous nous trouvions à réception de votre pli.

Il est probable qu'au cours de ces 15 derniers jours ait été promulgué un (ou plusieurs) décret(s) au sujet de l'ensemble des points que vous abordez. Si je suis dans l'erreur, recevez mes excuses. En attendant, je vous prierai donc de porter à ma connaissance les différents alinéas sur lesquels vous vous appuyez ainsi que celui exigeant un LP de la part d'un porteur de mandat comtal. Malgré ce dernier point, j'ai cru bon de vous formuler ma demande de LP conformément à vos procédures.

Vous pourrez me faire remettre le LP dès ce lundi à Rieux.

Fait en Poitou, peu avant la frontière bretonne, dans la nuit du 14ème au 15ème jour de mars 1457

Respectueusement,




Nessty poussa un profond soupire et laissa son ton s'adoucir pour informer son blondinet de son arrivée imminente et impertinente.

Citation:
Mon blondinet,

Je braverai une nouvelle fois la crétinerie et autre bidulerie pour mener à terme le mandat qui m'a été confiée par le Poitou afin de te permettre d'étayer tes mines. Mais avant tout, il me tarde de me retrouver dans tes bras dès lundi à Rieux. Je souhaiterai également te présenter à ma rouquine mielleuse de Fougères. Elle m'attend déjà impatiemment pour poursuivre la construction de son orphelinat. Il me faudra malheureusement repartir sous 15 jours pour investir le bureau du Chian autrement que par mes charmes si la comtesse poitevine persiste dans sa folie de vouloir s'adjoindre mes services à ses côtés. A moins que l'on m'honore d'une rencontre avec ce juge breton de renom, ce qui prolongera considérablement mon bonheur de partager les mêmes cieux que toi.

Affectueusement,



Nessty relava la tête en entendant les aboiements d'une bête, El Magnifico le cabot borgne du tricorne, qu'elle avait omis de mentionner dans son pli tout comme ces poux sous son chignon. Se sentant observée comme à chaque bivouac par Mac, elle conclue avec son sourire ingénu :

Et bien mes amis, la Bretagne nous attend déjà !
_________________
Mac_hyavel
[15 Mars]

L'alezan claudiquait sur le sentier caillouteux breton, et Mac Hyavel qui le chevauchait était passablement agacé d'être secoué par la démarche saccadée du destrier. L'enthousiasme ne se lisait point sur son visage, non pas que le périple proposé par sa Niortaise connaissance le déplaisait au plus haut point, mais l'homme avait bien du mal à se définir lui même proprement, et il était dans une phase de sa vie où, quelque soit l'évennement se proposant à lui, il ne l'accueuillerait pas-et il le savait-de la manière la plus joyeuse possible : il avait eu trop de doutes, trop de souffrances et avait trop perdu au cours de ces derniers mois. A présent il avait la sensation de ne servir à rien.

De toute manière je suis l'être le plus ininteressant du monde, si les gens daignent bien m'adresser un regard, c'est pour mieux se moquer de moi, tel un passant regardant un méprisable fou du roi, un idiot du village, et ainsi se distrayant de la sottise de se dernier, riant non pas aux éclats, mais intérieurement tout du moins, puis, repus qu'ils sont de ma nullité, revont vaquer à leur occupations qu'ils trouvent tout d'un coup plus distrayante, vu que je ne suis plus là pour faire le bouffon, et ce jusqu'à ce qu'ils daignent se remoquer de mes cicatrices...
Que fais tu en ce moment muse tortionnaire ? A qui ou à quoi es tu en train de penser ? Pas à moi je le sais vu que je suis sorti de ta vie, si jamais j'y suis un jour entré. A tes comptes ? Au vicomte ?


Puis, une fois finit de penser, il poussa un profond soupire de tristesse, retint une larme qui ne demandait qu'à couler, et, voyant la gueuse affairée à écrire lettres sur lettres, elle que tout le monde désirait tandis que lui qui était oublié, voyant ainsi le reflet de sa propre déchéance dans un miroir pourtant ami gromella un :

Envie d'crever

La route serpentine continuait à s'étaler jusqu'à l'horizon, Mac Hyavel, toujours dans des pensées plus sombres les unes que les autres, attrapa un morceau de parchemin, le déchira en quatre, en saisit l'une d'elles, remit les trois autres dans sa besace, et étala sur la feuille qu'il avait en main un peu de chanvre et de feuille de poirier préalablement rapés, roula le papier, le posa dans sa bouche, l'humidifiant ainsi par sa salive, puis, sans demander l'autorisation préalable, vola la pipe que Nessty était en train de consommer, et ce afin d'allumer le cône qu'il venait de se préparer. Pressentant que l'objet allait se consummer trop rapidement, il ne tira sur lui qu'en de très courte et très faible aspirations, et savoura chaque bouffée.

On est bientôt arrivé ?

Dit il d'un ton qui se voulait emballé mais qui ne l'était guère.
_________________
(0,n)

Ami lecteur auras tu compris l'allusion ? ^^

...


Ombre de ses propres pensées
Tinkerbell18150
[Chez elle]

Bell se leva au aurore pour allez au porte de la ville, afin de faire sa douane comme d'habitude.
Elle mis sa houppelande noir et s'attacha les cheveux laissant tombée quelques mèches.Elle attrapa sa cape mis sa capuche et sortit plume et parchemins a la main.
Elle alla cherche sa monture et se dirigea vers la mairie.


[De la mairie aux portes de la ville]

Elle fit un tour à son bureau à la mairie pour voir si des demandes de laisser passer était arrivé mais aucunes ce jour.
Une journée tranquille se profile à l'horizon se dit elle.
Elle traversa la ville sur sa monture en sifflotant pouvant enfin profiter d'une journée tranquille, elle arriva aux portes de la ville descendit de son cheval et s'installa confortablement sous le chêne et regarda au loin rapidement et stoppa son regard sur un groupe de personnes suivie d'une charrette.
Après quelques minutes d'observation elle remonta sur sa monture et se dirigea vers les personne arrivant sur reoz.


[Devant les étrangers]

Elle discernait mal ses étrangers , ne sachant si elle en connaissait elle s'approcha de plus près et s'arrêta devant eux.
Son regard se posa sur un Homme blond et costaud, vêtue de bleu et de blanc, elle tourna la tête vers l'un de ses compagnon de voyage, un homme brun fort bien habiller.
Elle se déplaça avec sa monture et regarda dans la charrette... une charrette pleines de pierres...
De l'autre coté de la charrette se trouvais un homme habiller de rouge, forte carrure et de vilaines cicatrices sous les yeux, elle fronça de nouveau le nez.


Demat Messires, je suis Tinkerbell d'Artignac la douanière de Reoz, j'aimerais vos laisser passer...et surtout connaitre vos noms.

Elle remarqua un chignon une brunette surement ...elle la voyais de dos et s'adressa a elle.
Elle aurais penser a la vilaine, mais son amie Nessty était à Niort pour les élections...


Demat dame, à qui ais je l'honneur ?

Attendant la réponse de ces quatre personnes elle pensait que sa journée de tranquillité n'en serait pas une ...hélas.
_________________
Mac_hyavel
[16 Mars arrivée à Rieux]

Le cheval avait beau hennir, l'arrivée était bel et bien là, et une dame pour les accueuillir. Mac Hyavel ne se présenta pas dans un premier temps, il le fit plus tard au cours d'un pendu. Il descendit de sa monture, posa le pied à terre et, sans un mot aucun partit avec El Magnifico à la recherche d'un gite afin de se délasser. Il laissa le chien au même endroit que la dernière fois (l'écurie) et prit une chambre - à part faut il le préciser ? - à l'auberge.

Dans celle ci, à la vue de l'espèce de bac à garnir d'eau chaude, un sourire apparut sur son faciès quelque peu fatigué d'avoir chevauché durant ces derniers jours, et c'est avec enthousiasme qu'il demanda à l'aubergiste de quoi remplir ladite cuve, et une servante pour profiter de son corps ajouta t'il en guise de boutade, ce qui provoque chez l'hotellier une espèce de grimace appeurée, comme si il pensait que l'écossais voulait réellement abuser de ses servantes. Non pas qu'elles étaient désagréables à regarder, mais de là à satisfaire un appétit lubrique...

Une fois la baignoire convenablement remplie, Mac Hyavel y pénétra son corps dénudé, et, avec un soupire satisfait, se laissa caresser par l'eau bouillante, celle ci le délestant quelque peu de la crasse accumulée au cours d'un pénible voyage. Son esprit s'évapora ainsi en même temps que la chaleur baignait ses muscles, et, tandis qu'il commençait à être émoustillé (effet du bain et juste du bain enfin...) il sombra définitivement dans une rêverie où les femmes s'entremêlent et adonnent leur langues l'une à l'autre tandis que le spectateur enrage de ne pas pouvoir descendre au niveau de la vision...


Puis, quelque temps après, son esprit refit surface, et, dans un effort démesuré, retira son corps ruisselant de sa prison de bois et d'eau (tiède voire froide à présent), aggripa aussi bien qu'il put une serviette d'une propreté toute relative, et l'enroula à son corps afin d'en faire un pagne, étant sûr par ce moyen que si une quelconque jouvencelle avait l'idée saugrenue de rentrer dans la chambre, cette dernière ne serait pas offusquée, ou traumatisée, par la virilité du Niortais. Puis il entreprit, grâce à une autre serviette posée ailleurs, à se sécher, et, toujours vêtu d'un simple pagne, sortit de la chambre afin de réclamer ses vêtements, car le bougre avait eu la bonne idée de demander qu'on les laves. Il ne remarqua pas le regard gourmant qu'adressait celle qui semblait être la matronne, ainsi que sa fille, en direction de la bosse qui se profilait à travers la serviette, heureusement par ailleurs, car il aurait eu alors un léger souci alors...

Puis, ayant récupéré ses frusques, il entreprit de se rhabiller, chose rapidement effectuée par ailleurs, et, une fois s'être étiré comme il le fallait, entrepris d'aller faire un petit tour en ville.

_________________
(0,n)

Ami lecteur auras tu compris l'allusion ? ^^

...


Ombre de ses propres pensées
Josephine


[14 mars... dans son bureau de Prévôt]

Le soleil se couchait sur l'horizon, heure à laquelle elle mettait de l'ordre dans ses papiers.... près de la fenêtre elle regardait l'agitation dans les rues de Rennes. Un leger coup frappé à la porte, elle dit d'entrer, tournant la tête pour voir son secretaire arriver et lui remettre plusieurs missives. Elle fit quelques mouvements de la nuque afin de délier ses muscles endoloris par la journée et après avoir remercier l'homme s'installa à son bureau.

Prenant chacune des missives, elle regardait les noms, la plupart lui étaient inconnus, lorsque son regard s'arrêta sur un nom qui lui la fit sourire malgré tout...


Tiens, elle est de retour

Se dit-elle.... elle prit son fin poignard et s'en servit pour décacheter le pli, puis parcourut la missive.... l'auteur était égale à elle-même, toujours la même verve... Sans plus attendre, Josephine prit une plume, trempa la pointe dans l'encrier et fit une réponse des plus administrative...

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