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[RP] Tom et Jerry se marrient !

Elisabeth_stilton
[Le jeu du chat et de la souris est finis ? Non il ne fait que commencer !]

Les appartements de la doyenne des dragons l'accueillait mais pour un bien étrange jour. Pas de procès, pas de cours, pas de chevaux, pas de boutiques non plus, non rien de tout cela. Elle allait se marier !!!

Elle s'était levée au petit matin étant dans l'incapacité de dormir plus tard que le levée du jour. Se détendre mais comment pouvait elle se détendre avec la nuit qui allait venir. Aucune discussion n'avait pu la rassurer ni l'aider, elles avaient été convaincantes les filles du moins le pensait elle mais c'était sans compter sur l'esprit équin de la blonde qui tend plus de la mule que du pur sang arabe dans certains cas. Oui elle avait la trouille mais à côté de ça elle était folle de joie à l'idée de l'épouser son ulrichinet d'amouuuuuurrrrr. Elle aurait presque embrassé la terre entière tant elle était contente. Sourire au coin des lèvres - oui oui vous avez bien lu, un sourire - elle s'étire dans son lit avant de commencer cette journée. Le mariage commencerait en début d'après midi, elle avait donc toute la matinée pour se préparer. Chose qu'elle fit.

Déjà commencer par manger et appeler Lucine pour cela. La jeune fille se débrouillait de mieux en mieux faut dire qu'elle la suivait partout alors que sa vieille mère était resté en Bourgogne pour entretenir l'auberge. La jeune fille arriva pour s'occuper de sa maitresse il fallait commencer par le déjeuner, on ne va pas à une cérémonie comme celle là le ventre vide.
Pendant qu'elle déjeunait la jeune servante lui posa une question assez logique.

Miss ? Pourquoi se marier à Notre Dame ?

Oui pourquoi ?

Oh ma petite il y a un tas de raison à cela.
Pour commencer je passe plus de temps à Paris qu'en Normandie. Je risque de devoir changer la cadence d'ailleurs si je suis élue comme conseiller d'ailleurs. Enfin là n'est pas le sujet.
Beaucoup de mes amis sont ici, ils travaillent avec moi ou du moins dans le coin. Pour les autres ils sont pour la plus part Normand ou Bourguignon, Paris est un bon compromis pour tous.
La dernière raison et non la moindre, c'est que Mère aurait du officier ici. Son archevêque voulait la nommer officiant de Notre Dame, elle est morte avant de l'avoir été.


Moment dur que celui ci, se marier sans sa mère. Mère qu'elle aurait aimer connaître mieux que par de nombreux échanges épistolaires et de bien trop rares visites. Et Père ? Cloué dans son lit, impossibilité de voyager tant il était malade. Mais plus que tout ...


Mère me manque ...

La blonde finissait son encas tandis que Lucine s'occupait de ses cheveux. Elle n'arrivait pas à tenir une conversation, imposant le silence dans la pièce.

[Rien n'est définit alors si certains veulent se pointer dans les appartements parisiens de ma blonde vous privez pas. C'est un mariage plus qu'ouvert au RP. Amusez vous bien !!! ]
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Doyenne des Dragons et de Belrupt - Maître du Haras Royal - Professeur à l'Inquisition - Intendante à l'atelier des Doigts d'Or
ulrich
[Jour J, Normandie, Omaha Beach neuf heures]

Rzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz!
Rrrrzzzzzzzzzzzzzz!

grrmblbl...

gné?

Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!

Réveil difficile après cuite facile la veille, au nain salubre, à moins que ce ne soit ailleurs, le bâtard n'était pas tout à fait sûr...
Mais comment avait-il pu se retrouver sur cette plage? Aucune idée... ce qu'il savait, c'est qu'il était grave dans la mouise, qu'aujourd'hui il se mariait, et qu'il devait être à Paris au petit matin, qu'il allait aussi se faire massacrer par sa douce...

Coup de coude à Jacques étendu auprès de lui...

Norf de norf, magne toi, trouve moi un cheval, c'est la meeeeeeeerde!
--Villageois
[Sur la route, sur la rouuuuuuuteuh! badambadambadam!]

Jacques avait assuré comme une bête: des chevaux, une toilette de chat pour son maître, et les voilà qui filaient vers Paris... Un truc le travaillait, tout de même, il avait assez vécu pour pouvoir donner son point de vue, pensait-il...


Pourquoi l'épousez-vous?
Je ne vous ai jamais vu être tendre avec elle, aucun rendez-vous sous un saule, aucun mot doux, rien de tout ça... Vous... vous êtes ordurier avec elle, personne ne vous aime, et elle ne tardera pas non plus à vous haïr si vous ne changez pas de comportement!

Ce mariage est voué à l'échec!
Stephandra
[Ulrich se marie ! Planquez vous !]

[Quinze jours avant]

Surprise du petit matin, il en fallait bien une et celle-ci fut de taille, son amie et homologue se mariait, Elisabeth la jolie blonde allait épouser Ulrich son neveu, le brun tranchant, qui faisait toujours des misères à la jouvente !
Malgré tout, Stéphandra aimait beaucoup ce dernier, même si elle roumèguait après lui quand il lui faisait des plans foireux.

Elle se souvint du mariage de Julien son frère où elle les avait vu tous les deux, mais elle s’était dit que peut être Eli ne supporterait pas longuement les frasques du jeune homme. Vivant sur un petit nuage depuis quelques semaines, la jouvente ne pouvait que souhaiter bonheur aux futurs mariés. Aussi c’était enjouée qu’elle avait demandé à son amant de l’accompagner.


[Petit matin du jour J]

Œil qui s’ouvrit aux premiers rayons de soleil qui fendirent le rideau pour illuminer la petite chambre d’ostel qu’ils avaient pris en arrivant la veille. Stéphandra s’étira paresseusement un instant avec la seule envie rester enfouie dans ce lit qui la changeait de la couche de la tente de campement. D’ailleurs c’est ce qu’elle fit, remontant le drap sur elle, se calant tendrement contre son aimé, pas envie de se lever, juste profiter de l’intimité de l’endroit.

Les minutes avaient filé, peut être même une douce heure, alors elle se résigna, il était l’heure de se bouger si ils ne voulaient pas être en retard pour le mariage. Doucement Stéphandra le réveilla, lui susurrant à l’oreille qu’elle allait se préparer…

Bah vi allait savoir pourquoi une femme mettait plus de temps à se vêtir qu’un homme ? Enfin, là Stéph savait qu’elle allait y passer du temps, toujours maladroite lorsqu’elle abandonnait les braies pour une robe. Et quelle robe ! Intimement, elle espérait qu’elle lui plairait, lui qui ne l’avait pas vu, d’ailleurs la seule chose qu’il savait de cette tenue c’était que la jouvente avait demandé à ce que la facture soit envoyée à son neveu.

Après s’être lavée, entourée d’une serviette, elle revient près du lit et le regarda un moment, il semblait s’être rendormit et elle l’envia légèrement. Sortant délicatement la robe de son emballage Stéphandra l’enfila avec le plus grand soin, puis elle s’assit face à la coiffeuse et passa un certain temps à s’occuper de ses longs cheveux, qu’elle avait décidé de laisser libre pour cette occasion.

Une fois prête, elle alla vérifié dans le miroir à disposition à quoi elle ressemblait, son reflet la fit sourire, elle s’installa près du lit


Heps…Mon amour, il est l’heure…

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Dandolo
[Jolie robe de bon satin qu'on aimerait toucher des mains]

Nouveau mariage à Nostre-Dame... Nouveau périple parisien avec Stéphandra... Nouvelle occasion pour les amants de gouter à un peu d'intimité...

Oui... Enfin... Cette dernière trouve ses limites dans l'espace congru de la chambrée qu'ils ont pu dénicher... Dandolo y a regardé à deux fois, toujours grimaçant en y entrant. A se demander à l'annonce du prix à payer si le sol, dessous le plancher, n'était point pavé d'or.

Mais passé ce délestage d'écus et le léger agacement qui en avait suivi, le visage radieux de la Jouvente, apparemment doublement heureuse de cette escapade, pour son motif, pour sa présence. Voila qui avait chassé vite fait sa mauvaise humeur et en avait rappelé à l'ardeur naturel de tout bon Gascon.

Délassement de l'homme au petit jour... Tout aussi ravi de sentir un matelas sous lui que du souvenir de la nuit qui s'achève avec la levée du soleil... Sentant la douce présence de sa compagne collée à lui... Celle-ci pend congé pour aller s'apprêter... Faites, mon ange... In petto.

Grâce mâtinée qui se prolonge quand même alors que Dandolo entend Stéphandra qui, pas si loin, s'agite, bruits rapidement devenus familiers et qui rajoutent à la quiétude du lieu et du moment. Puis le silence... Des pas qui se rapprochent. Il ouvre un oeil.


Heps…Mon amour, il est l’heure…

Yeux qui s'ouvrent grand et amant qui se redresse prestement pour admirer sa belle... Il se lève et frôle sa robe du revers de la main, le toucher en est doux.

Vous êtes magnifique, mon amour: je vais paraitre bien fade à vos côtés.

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Saint Sépulcre.
Della
[Youhouuuuu ! Encore un mariage !]

Paris, auberge dans une des plus belles rues.

Anahis :
Damoiselle, il faut vous dépêcher si vous voulez arriver avant la fin de la cérémonie.
Della :
Oui, ho, hein ! C'est moi ici qui décide quand même !
Je partirai quand je le déciderais !
Anahis :
Oui, moi ce que j'en dis, c'est pour vous, hein.
Della :
Mais ça suffit, oui ?
Insolente !
Anahis :
Grumph...


Paris, devant Notre Dame, le bout des orteils gelé.

Della :
Tu vois...on est encore en avance. Keridil n'est même pas encore arrivé !
Anahis :
C'est lui qui est en retard, pas vous en avance.
Della :
Je ne te permets pas, Anahis ! Tu parles de mon fiancé ! Excuse-toi !
Anahis :
Oui oui, pardon, damoiselle.
Della :
Je préfère ça.
Tiens d'ailleurs, le voilà !

Suivez le doigt blond...
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Breiz24
Je vous emmerde et je suis son habilleuse !

C’est sur ces mots que la rouquine avait fini par négocier son entrée dans les appartements parisiens de son amie.
Elle s’était débrouillée pour nourrir ses deux enfants, assagir son mari qui détestait les réunions mondaines, apaiser les craintes de la gouvernante qui aurait préféré suivre sa maitresse avec sa marmaille plutôt que de rester avec la dite marmaille a surveiller que le grognon blond soit à l’heure à la cérémonie, et réveiller le cocher. Le tout pour se faire limite fermer la porte au nez. Donc argumentation.


Ma petite, je suis l’apprentie de dame Attia, fournisseur personnelle de sa Majesté le Roy de France Levan III, et mon Maitre m’a envoyée ici pour veiller à ce qu’aucune main non initiée ne vienne souiller les tenues qu’elle a personnellement créées pour le mariage de notre intendante. C’est moi qui doit vêtir les épousailleurs, alors vous me laissez entrer, et vous indiquez à mon garçon cocher où il peut poser la malle contenant mes vêtements personnels. Non, espèce de faisan, je ne suis pas vêtue pour aller au mariage, je suis vêtue pour avoir les mouvements libres pour vêtir votre maitresse. Grouillez vous ! Eli !

Et la rouquine de finalement s’engouffrer dans les locaux, fonçant vers ce qui devait être la chambre de son amie.

Ah, Eli ! Comment ça va ?

Se tournant vers la gouvernante de la jeune femme :

Elle a mangé, elle a pris un bain ?

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- Yolanda n'est pas une boite a idées, C'est un personnage original et copyrighté! -
Keridil
[Et tout dans Paris est bonheur]

Ou pas ! Non mais rendez-vous compte, on fait tout pour être ponctuel, surtout quand on en a la réputation, et bah non, toujours une tuile et cette fois pas des moindres.
Imaginez vous Keridil peinard à Orléans, dans son bureau - où pourrait-il être sinon ? - quand son gentil Julien, page attitré du Chambellan débarque pour lui annoncer gentiment que le mariage à lieu dans...bah dans quelques heures ! Heureusement que le brun est lève-tôt bon sang ! Parce qu'Orléans-Paris ça fait une trotte.
Donc bah en avant pour la trotte, et plus vite que ça. En gros, ils laissent tout en plan et se barrent quasiment sans prévenir, à moins qu'une affichette indiquant "de retour dans 2 jours" soit suffisante pour qu'on dise qu'il a prévenu.
Bref tagada tsoin tsoin jusqu'à la capitale mais pas de bol, dans la précipitation le coche s'emballe et boum ! Une roue en moins. Pas grave, un carrosse, ça a des chevaux, et par la grâce du Très Haut, Keri Keri fut écuyer.
Allez zou ! Pas de selle mais tant pis, en avant jusqu'à Paris. Mais le problème c'est que la malle de secours - bah oui ils sont partis trop vite pour préparer les quatre malles habituelles - elle est restée sur le coche !
Du coup pas d'écus, donc pas de chambre. La barbe ! Bon direction le salon des Diplomates, au moins on peut y poser un cheval, et c'est à pied que le fiancé de la Blonde Volvent arrive et se fait montrer du doigt. Pour le moment, elle n'est pas suffisamment proche pour constater qu'il est paré comme un palefrenier de luxe, qu'il a les cheveux dans un état pas croyable et une odeur de cheval peu engageante. Du coup, c'est avec un sourire gêné qu'il fait coucou au doigt tendu, s'en rapprochant toujours.


Della !

Ce "Della" est sacrément moins enthousiaste que d'habitude.

Mademoiselle...

Salut d'usage à l'inconnue.

Pardonnez mon retard j'ai eu...un contretemps.
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Yolanda n'est pas une boîte à idées, c'est un personnage original et copyrighté
--Anahis


La jeune fille soupira mais discrètement. C'est qu'elle avait l'habitude du caractère fantasque de sa maîtresse. Certes, elle était généreuse, elle était aussi amusante dans son genre mais elle était surtout têtue.
Evidemment qu'elles n'étaient pas en avance, il était déjà sexte, le mariage allait commencé.
Mais où donc étaient les gens ?
Tandis que la maîtresse pointait un index dans la direction de l'arrivée du fameux fiancé, Anahis tourna sur elle-même, à la recherche des autres. D'autres, il n'avait pas l'air d'en avoir.
Subitement, la jeune fille se sentit seule au monde.
Elle sortit l'invitation de la petite aumônière qui pendait à son bras et elle sentit le sol se dérober sous ses pas. Trop tôt. D'une heure.

Mais le fameux fiancé est là, elle le salue d'une petite révérence.

Messire...
Et surtout, surtout, elle évite de signaler qu'ils sont en avance.
Nessty
[Depuis un coin de Touraine un peu agité]


Muselez là ! mais muselez là par Sainte Rachilde la muette !

Vlà ce que marmonnait le moinillon Dukond au fin fond d'un monastère tourangeaux en se bouchant les oreilles en pleine séance de prière. Il en avait ras le bol de cette gueuse que le Vénérable Vieux Con avait apporté devant leur porte il y a quelques jours de cela, en les suppliant de leur accorder l'asile. Au début cela allait, l'enchignonnée était inconsciente et donc silencieuse. Malheureusement les soins prodigués par le médicastre ducal étaient aussi miraculeux que la rémission de cette Vilaine à qui on aurait du couper la langue au lieu de lui planter une épée dans sa carne que l'on sait coriace. Depuis, on l'entendait brailler toutes les 5 minutes le nom du pauvre moinillon affecté au service de l'éclopée dont tous connaissaient déjà le caractère peu courtois et peu commode. Le moinillon renforça sa prière non sans avoir mimé au préalable celle qui lui fatiguait autant les conduits auditifs que les pieds.

Muselez là ! mais muselez là par Sainte Rachilde la muette !

Dukond, j'ai soif ! Dukond, mon pot de chambre ! Dukond, j'ai soif ! Dukond, le feu manque de bûches ! Dukond, j'ai soif ! Dukond, faites venir mon fiancé ! Dukond, j'ai faim ! Dukond, j'veux que... Dukond par ci, Dukond par là... Dukond... Dukond...

Muselez là ! mais muselez là par Sainte Rachilde la muette !


A peine réveillée, Nessty avait en effet fait enrager son entourage comme à son habitude, à commencer par celui qui la soignait et qui était pourtant connu comme ayant une patience sans limite. Elle partageait avec qui le voulait, c'est à dire personne en dehors d'elle, sa rage et sa haine contre ceux qui avaient osé tenter de mettre à mort son petit groupe de voyageurs mais surtout, elle pressait tout le monde pour lui fournir de quoi écrire et de quoi la remettre sur pieds au plus vite. C'était limite si elle n'exigeait pas du Stote en personne pour qu'il se remue le fion et vienne lui cracher dans son encrier pour qu'il ne se vide jamais ou qu'il lui serve de béquilles pour qu'elle puisse se rendre là où elle le voulait. A défaut de pouvoir tenir sur ses jambes, la Vilaine avait décidé de se mettre en jambes par le biais de sa plume et quand elle avait décidé quelques choses, la Vilaine... Certes, c'était une façon aussi de ne pas casser les oreilles à ceux qu'elle accusait à tour de bras d'être des crétins, mais cela ne l'empêchait pas non plus de faire tourner en bourrique ceux en charge de rendre la convalescence de la belle plus aisée et agréable.

Le Sans Nom est personnifié en ce paisible monastère par l'intransigeante Vilaine... Aristote, recevez ma prière pour qu'elle guérisse vite et déguerpisse d'ici... Continuait à prier le moinillon Dukond.

Sans réponse de la part de son serviteur aristotélicien, Nessty eut beau tenter une autre tactique : celle de la douceur en se mettant à larmoyer dans l'intimité auprès de son fiancé pour qu'il la charge dans une charrette pleine de paille et la conduise à Paris, son caprice de gamine usant des charmes d'une femme ne prit pas. Sous couvert de la menace de se retrouver ficelée à sa couche comme un joli rôti, l'enchignonnée n'avait guère le choix que celui de baisser le regard devant un Hijikata brandissant le fil ayant servi à la recoudre et de l'implorer avec une mine boudeuse.

Mon Coeur, laissez moi au moins écrire à la fille de mes amis... S'vous plait, mon Coeur... N'faites pas votre Vieux Con... Elle se marie, vous savez... Mon Coeur... hein ? dites moi oui.... Mon tendre Coeur...


Quelques papillonnements de cils plus tard et la promesse formelle qu'elle ne sortirait pas son petit séant de son lit pour parcourir la campagne jusqu'à Paris ou ailleurs, le vicomte pria le moinillon de service de porter un écritoire et tout le nécessaire pour que la gueuse impétueuse puisse s'occuper. Il est inutile de préciser que pendant que la verve de la Vilaine se couchait sur un bout de parchemin, le silence reprenait son pouvoir sur l'ensemble du monastère, pour le plus grand bonheur de tous à commencer par celui du moinillon Dukond.

La première missive de la belle fut pour Elisabeth et la seconde pour transmettre les consignes à son messager afin qu'il récupère le cadeau commandé pour l'occasion chez un maître tisseur de Vendôme et se rende à Paris. Même Aristote devait se réjouir en voyant que l'excitée condamnée à survivre sur terre était capable d'autre chose que de harceler son petit monde.

Ainsi, le jour du mariage d'Elisabeth, un messager se présenta aux serviteurs de la future mariée et leur remit courrier et colis de la Vilaine.

Citation:

Chère Elisabeth,

Cela aurait été un honneur pour moi d'assister à ton mariage comme je l'ai fait pour celui de ta regrettée mère Poup. Je fus le témoin devant Aristote de son mariage avec Green à Cosne et aujourd'hui, je ne puis malheureusement assister aux mêmes voeux prononcés par cette fille issue du profond amour vécu par l'une de mes amies. J'espère que ce mot saura compenser une absence qui n'est pas de mon fait et me déchire le coeur.

En effet, la folie tourangelle incarnée par l'armée du Capitaine m'a atteinte dans le cadre de mes fonctions de conseillère ducale alors que je me rendais en capitale. Me voici en convalescence forcée en un clos aristotélicien où je reçois les bons soins de mon médicastre personnel, le vicomte de Candes Saint Martin, autrement dit mon fiancé le Vénérable Vieux Con.

Que cette missive vous apporte au travers de ces centaines de lieues qui nous séparent, à toi et à celui à qui tu as décider de confier ta vie et ton coeur, l'expression de mes voeux les plus sincères. Se joint bien évidement à moi le vicomte de Candes Saint Martin.

J'ai également mandé mon messager pour te porter en plus de ce pli depuis la Touraine une étole de soie sur laquelle tu verras trois symboles s'entrecroiser : celui de l'Eglise qui fut le fleuron de ta mère, celui d'une chopine en souvenir de ce cher Val tordu dans lequel ta mère et moi avons officié pour le compte de Green et celui, le plus important des trois, de la justice à laquelle nous avons toutes deux dédiés nos vies. Que ce présent t'accompagne en toute situation et te prodigue défense contre le froid comme si la Grande Vilaine t'assurait sa protection contre les crétins qu'elle chasse. Ses coloris sauront rehausser ta beauté naturelle, j'en suis assurée. Et même si ce présent ne remplacera point ma présence physique, sache que mes pensées te seront adressées au moment où les clochetons de Touraine sonneront les offices, les heures et même les quarts d'heure en cette journée qui se doit d'être la plus belle de ta vie.

Avec toute ma Vilaine affection,

Fait depuis la Touraine en ces derniers jours d'octobre 1458 que le Très Haut aura su m'accorder envers et contre tout.

Elisabeth_stilton
Elle était là à penser à sa mère quand elle entendit la voix bien connu d'une rouquine bourguignonne.

Breiz ne la gronde pas elle n'a que 12 ans et fait de son mieux.


Eli jeta un coup d'oeil à la gamine qui tremblait de peur devant le dragon écarlate et encore elle avait la chance de ne pas subir les assauts du chevalier à l'épée de bois retrousseur de jupons.

Et non j'ai pas pris de bain et oui j'ai mangé. Je pensais à Mère c'est tout.
Mais ce n'est pas le tout faut quand même que je me prépare.


La blonde allait se lever pour donner des ordres quand on frappa à sa porte. Colis et missive lui fut remise. Elle commença par lire la lettre, émue, elle se rassit. Elle ne put résister à l'envie de sortir l'étoffe et de l'essayer comme ça avec que ses jupons sur elle.

Se tournant vers Breiz.


Qu'en pense tu ? C'est un cadeau de Nessty, une amie de Mère.

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Doyenne des Dragons et de Belrupt - Maître du Haras Royal - Professeur à l'Inquisition - Intendante à l'atelier des Doigts d'Or
Della
Quand il était au bout de la place, il était difficile d'imaginer l'état dans lequel il se présentait, le Prince Charmant.
Là, précisément, il ressemblait plus au chasseur du Petit Chaperon Rouge qu'au Prince de la Belle au Bois Dormant.
D'ailleurs, il eut même cette délicate attention de ne pas enlacer sa promise comme il avait l'habitude de la faire.
Il eut bien raison parce qu'elle n'aurait sans doute pas aimé de salir sa nouvelle robe , signée Breiz, comme toujours.

Della ne s'intéressa plus du tout à Anahis, ne vit pas le rouge qui montait aux joues de la jeune fille et souriant malgré tout à son cher Ange :
Keri...mais que vous est-il arrivé ? Avez-vous eu des ennuis en route ? L'on vous penserait tout droit sorti d'un fossé.

La tête élégamment coiffée se pencha légèrement sur le côté et le regard qui se posait sur le jeune homme était curieux et inquiet à la fois.
Etes-vous souffrant ?

Alors, revenant à Anahis, elle l'interpella : Anahis, qu'as-tu donc à rester plantée là ? On dirait que tu as vu la créature sans nom !

Damoiselle ! Que nenni, je n'ai rien vu de tel !
Nous sommes en avance, damoiselle...une heure environ.


Quoi ? Comment ça, en avance ? N'est-ce pas toi qui me pressais tantôt ?

Si, damoiselle, je vous présente mes excuses, damoiselle.

Oui...bon, ne restons pas là...
Keri, le mieux serait peut-être que je vous conduise à mon auberge afin que vous puissiez vous...rendre présentable ?

Le regard azur était un peu penaud...Elle se rendait compte qu'elle rudoyait l'homme qu'elle aimait mais en même temps, pouvait-elle le laisser paraître ainsi ? Après tout, il était le Dauphin de l'Orléans...à tous les coups, sa Grâce Lexhor serait heureux de l'attention qu'elle portait à son cher fils.
Mais elle ne pouvait se résoudre à ne pas...l'embrasser.
Et tandis que Anahis s'en allait rappeler le coche, elle enlaça tendrement celui qui faisait battre son coeur un rien trop vite et déposa un délicat baiser sur ses lèvres.

Bonjour, cher Ange...

La suite, ville de Paris : [RP] Petites occupations avant le mariage

Edit : ortho

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Breiz24
A douze ans, on a l'âge de comprendre qu'il faut laisser passer les copines.

La rouquine sourit à la gamine, un peu penaude tout de même de lui avoir aboyé dessus.

Allons ma petite, va faire préparer un bain pour ta maitresse, et ne porte pas les seaux toi même, à ton âge tu te casserais le dos.

Elle sourit alors que son amie reçoit missive, et se penche pour observer l'étoffe.
Elle est de très bonne facture, soie de belle qualité et broderies exécutées à la perfection. Mais elle n'ira aps avec ta robe de mariée ma chérie, il ne faut pas la porter dans la journée. Ce soir peut être avec ta robe nuptiale... Je ne sais pas....

Elle hésita un instant et finit par saisir l'étoffe pour la regarder de plus près, caressant l'étoffe. Vraiment un beau cadeau cependant. Il te faudra en prendre soin, la soie est fragile et ne se porte que dans les grandes occasions...

Elle surveilla du coin de l'oeil la préparation du bain, tout juste si elle n'alla pas u tremper le coude comme elle le faisais pour celui de sa fille.
Elle remercia d'un sourire la gamine lorsqu'elle fut satisfaite de la quantité de flotte et de l'étalage de flacons de soins près de la cheminée - quelle idée de se marier fin octobre! Fallait bien être Anglaise! - et se tourna vers la pucelle blonde :


Allez zou, à la flotte! Pas question de refouler comme un poney, même royal, pour se marier!

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- Yolanda n'est pas une boite a idées, C'est un personnage original et copyrighté! -
Mariealice
La vie était un éternel recommencement. Avec des étapes obligées. Naissance, baptême, mariage, enterrement. Dans quelques siècles les mariées seraient en blanc. Pour le moment c'était signe de deuil et c'était donc en blanc que Marie entrerait à Notre Dame pour assister au mariage d'Elisabeth et Ulrich. La mère de l'une avait été une connaissance, pas assez côtoyée pour être une amie mais elle était appréciée de Gaborn et d'Eusaias. Le père de l'autre avait été son vassal. Les deux avaient quitté cette terre et assisteraient à l'union d'en haut. La vie....

Sauf que cette fois elle aurait un cavalier, quelqu'un à son bras. Un dauphinois. Bon certes, Phelim l'avait accompagné à celui avorté d'Aleanore, de mariage. Cette fois ce serait Walan. Petit sourire en pensant à celui-ci et en imaginant la tête du premier. Une vague idée qu'il ronchonnerait encore de ne pas avoir été prévenu, comme lorsqu'il l'avait vu sur les terres de Sans Repos lors d'une chasse. Il devrait pourtant la connaitre et savoir que plus le temps passait et plus elle tâchait de faire ce qu'il lui plaisait, ne rendant de compte que si elle ne pouvait faire autrement.

Pour l'heure, ils étaient donc à l'Hostel Alexandr, celui de Marie donc, en train de se préparer. La robe que lui avait faite Attia reposait sur le lit et elle se trouvait devant, prête à être revêtue. Le blanc... Combien de temps allait-elle encore devoir porter cette couleur? Combien de fois encore son coeur de femme et de mère saignerait-il d'une perte contre l'ordre des choses? Un long soupir puis elle fit un signe à la jeune fille qui attendait derrière elle. L'habillage commençait, les couches de tissu allaient se superposer puis ce serait les bottes, blanches, puis la coiffure et quelques bijoux, dont son éternel lacet de cuir noir qui tenait la médaille de feu son fils.



Marie était prête, même s'il était encore tôt. Qu'en était-il pour le vicomte? Juste quelques pas à faire et quelques coups donnés à la porte de celui-ci avant d'entrer lorsqu'il l'y autorisa.


Alors, où en es-tu? Tout a tout ce qu'il te faut?
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Walan
Paris ... cela faisait longtemps que Walan n'était pas venu dans la capitale du royaume -il n'y était pas venu souvent tout court, à vrai dire-, et cette ville ramenait toujours ses pensées vers le passé.

La première fois qu'il s'y était rendu, c'était comme un vagabond. Jeune homme fuyant sa ville natale, sans le sou, épuisé par des semaines de marche forcée alors même que son corps se remettait à peine d'une blessure à laquelle il ne s'était pas encore habitué. Il avait cru pouvoir semer ses chasseurs dans la tumulte d'une grande ville, il s'était trompé et avait dû reprendre se fuite, son exil. Pas le genre de circonstances pour découvrir les délices de la capitale en tout cas. L'exil qui ne s'était terminé que plusieurs années plus tard à Vienne, en Lyonnais Dauphiné.

Pour autant qu'il s'en souvienne, il n'était jamais retourné à la capitale avant ce jour où il était allé au Louvre prêter allégeance à Sa Majesté. Que de chemin y avait-il eut de parcouru entre ces deux visites. De roturier lorrain, vagabond, fuyard à la tête mise à prix il était devenu noble, érudit et Gouverneur du Lyonnais-Dauphiné. Là non plus, quand on a un Duché à gérer qui attend, ce n'était pas vraiment le moment de visiter.

Il était revenu à Paris à quelques autres occasions encore, mais toujours dans des circonstances telles qu'il n'avait jamais pu découvrir beaucoup de chose de la cité. Faire du tourisme quand on accompagne une délégation de représentant dauphinois à l'enterrement de la Reyne, ça fait mauvais genre.

Cette fois ci par contre, nulle circonstances l'empêchant de découvrir la cité. Peu d'obligations l'appelant ailleurs. Et surtout, une personne changeant tout, une personne faisant que si ces pensées s'étaient tournées vers le passé en venant à Paris, elles étaient maintenant bien ancrées dans le présent grâce à elle. Il avait accepté de l'accompagner à un mariage, d'abord à Notre-Dame puis aux festivités qui suivraient ; accepté d'être son cavalier. Comment aurait-il pu refuser d'ailleurs ? Il ne cachait plus les sentiments qu'il avait pour elle depuis cette soirée en taverne, avant de rejoindre les remparts du Mans.

C'est avec à l'esprit l'image d'une brune aux yeux noisette ... ou verts ... que Sans Repos s'était apprêté pour la cérémonie. Lorsqu'il avait su qu'ils iraient à Paris, le vicomte avait envoyé un pigeon à Jehan, son intendant resté à Meyrieu, afin qu'il fasse le nécessaire pour que certains de ses vêtements soient sur place dès son arrivée. Et l'intendant, avec sa compétence habituelle, avait réussi. Ainsi, Walan avait pu se revêtir du sable, de l'argent et de l'azur qui lui étaient coutumiers. Réalisée dans des étoffes de belle qualité, seul véritable signe de la prospérité d'Ancelle et de Charpey, mais présentant une coupe sobre loin du faste et de l'ostentatoire, sa tenue était aux couleurs de ses fiefs et à l'image de son caractère.

Une ultime vérification de l'ensemble de sa mise, afin de ne pas déshonorer par celle-ci celle qu'il accompagnerait, et Walan se dirigea vers la porte. Alors même qu'il allait sortir, l'on frappa à celle-ci et une voix traversa l'huis, faisant s'étirer les lèvres du vicomte en un fin sourire qu'il garda -bien qu'il se teinta d'un air légèrement taquin- tandis qu'il ouvrait la porte.


J'en suis là, et je te laisse juger de ce qu'il faudrait rectifier.
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