[RP] Borgne, ou comment perdre un œil….

Maintenant, Duché d'Anjou, Craon...

[Quand le destin s’acharne…]

Le hululement d’une chouette penché au dessus de lui, bien installé sur sa branche réveilla Tord Fer. Allongé a même le sol, bien emmitouflé dans sa veste il resta étendu un moment, le cerveau engourdi de sommeil et d’alcool, vaguement conscients de ce qui se passait autour de lui. Sa main recouverte d’une mitaine jaillit de son sa veste de grosse toile et se referma sur le col d’une bouteille d’alcool posé prés de sa tête. Le tas de loque qu’il formait se tortilla un moment, quelques glouglous se firent entendre, suivis d’un silence, et d’un grognement. Tord Fer émergea se grata soigneusement le crane et la barbe, avala les dernières goutes de vinasse histoire de se protéger du froid matinale avant de replonger dans sa torpeur.
Soudain il grogna et, après une brève lutte de son esprit contre les objets de terreur tapis aux confins de son couchage, il se redressa lourdement et fila, fou de panique, dans les buissons. Au bout de cinq ou six pas, ses neurones se remirent à fonctionner, et trois enjambes plus loin, il s’arrêta, secoué par une longue quinte de toux, puis retourna à sa couche sous les rhododendrons. Avec des gestes méthodiques il fourra dans son sac neuf ses possessions, trop précieuse pour les laisser derrières lui, commença à boucler le sac, s’interrompit, le rouvrit et fouilla dedans tout au fond. Ses doigts se refermèrent sur ce qu’il cherchait, un coutelas sale et rouillée certes, mais qui tranchait pas mal.
Une fois le couteau ajusté à sa ceinture il épousseta son manteau et balança d’un geste son sac sur son épaule droite et repris sa route en boitant.

Cela faisait plusieurs jours qu’il dormait a même le sol dans la foret. Ses réveilles particulier il les avait toujours eu par contre… Si il dormait dans la foret ce n’était pas vraiment par choix…

Plus tôt, Duchée de Berry, Vers Bourges...

[ Joyeuse rencontre et trébuchage ]

Je vais vous conter ce qu’il lui est arrivé :
Un peu plus tôt dans le mois, alors qu’il marchait tranquillement dans la foret, le cœur joyeux, le cœur léger, sifflotant gaiment, sautillant parmi les fleurs et les petits faons…euh….ouais, bon bref, parmi les faons donc, Tord Fer rencontra une jolie Dame accompagner d’un sire tout de noire vêtu. Dans sa bonne humeur quotidienne qui le suit partout tous le temps, il leur souhaita bien l’bonjour et leur adressa un grand sourire charmeur de ces jolie dents blanches qui reflétait les rayons du soleil (euh, petit aparté la ! j’suis vraiment obligée de dire toute c’est connerie ???! oui ? bon… ou j’en étais, ha oui ) reflétant les rayons du soleil. Le sire le foudroya du regard et la dame en fit de même ! Celle-ci, encore plus mauvaise que son compagnon, lui fit même un croche patte ! Oh la vilaine !
Tord Fer, pauvre viel homme boitillant sans défense, sans arme, le cœur aussi pur qu’une pucelle, ne put garder son équilibre et tomba essayant de se rattrapé comme il put il essaya de s’agripper a la donzelle mais ne put se raccrocher qu’a sa bourse bien remplie qui dépasser de sous sa chemise. Ca alors ! Comble de l’ironie, la bourse céda sous son poids et Tord Fer s’affala contre le sol dur et froid du jolie petit chemin de la foret….
Réaction étrange de l’homme, il lui jeta sa bourse et au lieu d’aider le pauvre homme a se relever, pris la main de la Dame et tout deux partir en criant et en hurlant comme des petits êtres effrayé ! Tord Fer ouvrit grands ses deux yeux (oui détails important pour la suite) d’incompréhension.

Le dos broyait par cette chute et la jambe meurtri, Tord Fer eut du mal a se relever, n’ayant plus personne pour l’aider. Il ramassa les deux bourses assez lourdes et essaya en vain de rattraper les deux fuyards :

Hééé ! Vous avez perdu ca !!! Héhéhééééé yououhou !Que vais je donc faire de cela si vous ne venait pas les récupéré…

Le pauvre homme d’une bonté si généreuse, toujours aux proies aux partages et aux dons de bonne œuvres se dit que puisque qu’il ne pouvait point les rattrapés, il allait en faire cadeau au premier va nu pied qu’il croiserait…
Puis il baissa la tête et vit ses pieds nus. Ces pieds engourdis par le froid. Il se dit que si il emprunter quelque écus aux mendiants, cela n’allait pas lui en tenir rigueur, arrivé donc dans la première ville qu’il rencontra il s’acheta de jolie bottes chaudes, sans omettre bien sur de demander aux gens si il n’avait pas vue un sire et une donzelles….
Ceci paniqué par son allure, pourtant si avenante, prenez la fuite.
Bon pour la faire courte, parce que la y’en a marre de dire des conneries, personne ne le renseigna, et pour être honnête il ne demanda a personne non plus, et continua sa route, son butin dans les poches…

[La justice est toute puissante, soumet toi ou tu goutera son courroux ! ]

Un homme d’environ quarante-huit, cinquante ans entra dans le Berry. Il avait une casquette à visière de cuir rabattue cachait en partie son visage brûlé par le soleil et le hâle et ruisselant de sueur. Sa chemise de grosse toile rattaché au col par une petite ancre d'argent, laissait voir sa poitrine velue; il avait une cravate tordu en corde, un pantalon de coutil usé et rapé, blanc a un genoux, troué a l'autre, une vielle blouse grise en haillons, rapiécée a l'un des coudes d'un morceau de draps vert cousue avec une grosse ficelle, sur le dos un sac de soldat fort plein, bien bouclé et tous neuf, à la main un énorme bâton noueux, les pieds sans bas dans des souliers ferrés, la tête tondue. La sueur, la chaleur, la poussière ajoutait un je ne sais quoi de sordide à cet ensemble délabré.
A peine le pauvre bougre eut il passait la porte vouté qui encadré l’entrée de la ville que des gardes lui tombèrent dessus et lui remit un morceau de papier après avoir fait moult commentaire salasse sur son boitillement et sur ces fripes défraichies. Tord Fer ne sachant pas lire, leur demanda pour qu’elle raison c’est foutu imbéciles lui tomber dessus sans crier garde (sans jeux de mots), les deux gardes ricanerent prirent la lettre et d’une voix hautes et fortes pour que tous les entendent :

Tord Fer fit la moue et pensa aux deux individus croiser précédemment, oh ! les vilains ! en plus de l’avoir fait tomber il portait plainte contre lui…..Décidément le destin s’acharnait sur lui.



_________________

Toujours Duché de Berry, Bouges, plus tôt, mais plus tard que le plus tôt de toute à l’heure :

[Injustice, mensonge et tartempion]

Et voici notre bon ami Tord Fer, fer au poing pour plus de sureté, lui qui se croyait libre, fut trainait de force - m’enfin de force, surtout par ce qu’il le veut bien - par les deux gardes, dont un gros moustachus rouquin, le pauvre cumulant toutes les tares, au Tribunal de Bourges, afin de comparaitre devant le juge Alfred555 président la Cour du Berry.
Ces deux gardes imbu de leur personnes, et fière de faire partit de la bel justice de ce royaume le traine comme un mal propre bien que Tord les dépasse d’une bonne tête et serait capable de tenir leurs cranes de piafs dans chacune de ses grosses pattes.
C’est donc en ce dixième jour du mois de Novembre de l'an de grâce 1458, que Tord Fer mis en accusation par le Procureur requérant pour sa Grâce Gilberg. On le fit pénétrer dans la salle et, pris d’un excès de zélé, le rouquin le poussa pour qu’il s’asseye face au juge. Tord Grogna et pesta quelque insulte a faire pâlir un pêcheur avant de se taire et de regarder autour de lui cherchant qu’elle est l’effronté qui a oser porter plainte contre lui ! Il vit la Dame, un œil au beurre noire, bien a l’abris derrières les gardes lui lançait un regard assassin.
Le procureur, après lui avoir lancé un regard de reproche pour ce langage peu correct fit un signe de tête au juge et se leva pour lire l’acte d’accusation :

Le procureur s’arrête et donne un morceau de papier a un huissier. Tord Fer regarde cet échange perplexe… Des preuves ??? Il ne voyait pas vraiment qu’elle preuves il pourrait y avoir contre lui après tout, elle aurait très bien put se faire cet œil au beure noire toutes seule ! ou mieux encore son compagnon d’ailleurs absent au procès aurait put le lui faire lui-même pour qu’elle puisse se plaindre de lui. Il remarqua d’ailleurs que le Procureur connaissant son nom... Il ne se rappelait pas s’être présenté a la donzelle alors qu’il la menaçait de son ép….euh alors qu’il trébuchait sur elle ! Lui qui croyait avoir était arrêter a cause de sa tronche, il découvrit vite que le procureur savait a qui il avait a faire, enfin penser savoir, il avait du prendre des renseignements dans les autres duchés. Tord espéra que celui-ci n’ai pas fait une petite enquête à Montmirail, sinon la potence lui était assurée.
Sans être habitué des tribunaux, Tord les connaissait assez pour y avoir passer un certain temps pour savoir que quelque soit les preuves contre lui, même un bout de papier signer par la donzelle, même des preuves trucs, il savait que dans tous les cas il allait ramassé, c’était toujours comme ca ou presque…
L’huissier s’empressa de montrer le bout de papier aux juges qui le regarda et jeta un coup d’œil à l’accusé.


http://www.casimages.com/img.php?i=10111008371023196.png

Le procureur le regarda aussi et poursuivit s’adressant à lui cette fois et non plus a l’assemblé :

Il tend le parchemin a l’accusé. Tord Fer en profite pour se tourné vers les gardes afin que ceux-ci le délivre de ces chaines. Ce qui s’empresse de faire sous le regard sévère du juge, après tout, tout le monde est innocent jusqu'à la fin de son procès !
Tord Fer prend le parchemin et le jette un peu plus loin, n’ayant pas appris à lire entre son arrestation et la lecture de ses droits.

Tord Fer se lève a son tour et ni d’une ni deux il se défend avec toute la fougue dont il est capable racontant l’histoire a sa façon :

J'ai rien fait m'sieur l'juge ! C'est un mal entendu ! Y'a toujours deux version d'l'histoire...Voici la mienne :
Me prom'nant dans les bois, en sifflotant gaiement, pendant qu'le loup n'y était pas, j'ai croisé une donzelle et un sire un peu louche d’ailleurs...Et v'la qu'une pierre s'met sous mes pieds ! J'trébuche dessus avec mon grand âge, et vu qu'j'ai pas bien d'équilibre, j'essaie d'me rattraper a la donzelle...mais la seule chose que j'agrippe c’est sa bourse, j'me suis ramassé de toute ma longueur et quand j'me suis relevé pour rendre la bourse, elle était d'ja plus la ! Ça galop les jeunes d'nos jours, j'ai pas put la rattrape, du coup j'allais pas la laissé par terre, je l'ai gardé...
Et j'tient a porté plainte a mon tour, car ces sauvages ont même pas aider un vieux en détresse !
V'la vous savez toutes la vérité a présent, j'suis innocent qu'j'vous dit !

Notez qu’il n’a toute de même pas osez pousser le vice en racontant l’histoire du croche patte de la donzelle certain de ne pas être crut si il le faisait, et il ne parla pas non plus de son compagnon qui lui avait « donné » sa bourse avec empressement…. Décidément y’a vraiment deux versions dans les histoires, peu être même plus des fois selon l’humeur de Tord.
Le procureur avait l’aire de ne pas en croire ces oreilles en l’entendant débiter ses conneries de chutes d’ailleurs il reprit la parole assez rapidement après que Tord se soit rassit.

Hein !!!! 500 écus !!! Mais il est fou lui ! A quoi sa sert de brigander honnêtement si c’est pour tout se faire prendre par la justice ! Décidément c’est bien eux les pires dans l’histoire… Et 10 coups de bâton ! On l’avait pris pour un âne ou quoi ?! Et ca lui apprendra a la donzelle a s’trimballer avec une somme pareil ! Il lui avait même rendu service ! D’ailleurs il la vit se lever peu de temps après que le procureur se fut rassit, décidément son procès allait bien vite ! D’habitude ca prenais des jours et des jours ! Il espérait pouvoir filer à la pause et a présent il espérait carrément qu’il y en ai une ! Des fourmis commençait à lui parcourir les jambes…signes qu’il était temps pour lui de filer et fiça avant de se prendre les coups de bâton promis par la défense !
La donzelle se mit à parler :

Elle s’arreta et le regarda s’adressant à lui :

Elle poursuivit se tournant vers le juge :

Elle salua le juge et se rassit, Tord Fer la regarda faire et marmonna entre ses dents : lèche bottes, tu va voir c’que j’vais t’faire si j’te r’croise, ca s’ra morte que j’te laiss’rait…
Le garde a ses coté l’entendit et lui donna un coup dans les cotes, puis on l’invita a se défendre a nouveau. La nuit commençait a tomber dehors et le juge lui demanda de ne se défendre que le lendemain car la pause s’impose !
_________________

Maintenant, Duché d’Anjou, Craon

[Courage, fuyons…]

A peine la pause fut elle demander par le juge que Tord Fer se sentit menacé. Il savait bien qu’il ne lui restait que peu de temps avant la reprise, surement même que la nuit. Il devait faire vite et s’éloigner rapidement. Il fit donc ses bagages, récupéra les écus voler les attacha a sa ceinture et fila sans demander son reste. Qu’elle drôle d’idée de laisser les gens libre durant leur procès. Les deux gardes le voyèrent s’éloigner, mais était impuissant pour le retenir, après tout il avait bien le droit d’aller faire une promenade en foret.
Il savait qu’il avait deux jours ouvrables pour de poser sa plaidoirie, dans son malheur il avait de la chance, le vendredi étant finit, cela lui laissait jusqu’à mardi pour prendre la fuite avant que le verdict tombe. Mais il ne voulut s’attarder en chemin et marcha d’un pas rapide et décider. Sa destination : Craon la révolté. Une planque parfaite pour une personne recherchée…
Son voyage se déroula sans encombre. De temps en temps il croiser les défenseurs de la ville, mais cachait dans les buissons, ceux –ci passait sans le remarquer. Il ne s’arrêter que pour manger un bout d’viande crue et faire quelque petit somme emmitouflé dans son manteau, les grands froids approchez vite.
Et voici donc la raison pour laquelle notre honnête homme se réveille a sa façon dans la foret et non dans un petit lit douillet…
Reprenons donc l’histoire à partir de se point la.
Le matin du mardi se lever. Il ne rester plus que quelque kilomètre à parcourir a Tord Fer dans le duché d’Anjou pour arrivée dans la ville tant recherché.

Pendant ce temps, dans le Berry :

[Cache cache et coups de marteau]

Les gardes recherchèrent Tord Fer en vain, durant deux jours. Ou diable était partit le bougre ?!Avait –il fuit ? Si tel était le cas, celui-ci devait être coupable, mais oserons t-il le dire au juge ? Après tout, c’est eux qu’il l’avait laissait filer ! Il risquait pour le poste, mais aussi pour leur tête ! Aussi décidèrent de ne rien dire et de cacher la fuite du brigand au juge. Peu être se représentera t-il au moment voulut, il l’avait bien fait une fois, pourquoi pas deux !
Le juge commençait a s’impatientait, tapant du pied nerveusement. Puis voulant bouclait cette affaire au plus vite il décida, le mardi pointant son nez de mettre fin à l’audience et de rendre son verdict.



Le viel homme avait été jugé coupable. Les deux gardes se regardèrent. Dix coups de bâton sur la place public…et 3 jours de prisons sans compter l’amende !comment allait-il faire cela sans l’accusé…
Ni d’une ni deux, les deux gardes coururent pigeonnait les duchés alentour, donnant la description précise et détaillé de l’homme, sans omettre de préciser la peine encourus, la faute commise et les coups de bâton a donner. Ils se dirent qu’en quatre jours, il n’avait pas dut dépasser les duchés alentours et espérèrent qu’on le retrouverait facilement…

Maintenant, duché d’Anjou, Craon

[Quand je marche dans la rue, j’entends les gardes qui murmurent …]

Ha enfin ! Les murailles de Craon sont en vue ! Tord Fer esquisse un sourire et continue de marchait en boitillant.
Des bruits de pas régulier se font entendre derrière lui. Tord Fer se retourne vivement. Une patrouille se dirige vers lui d’un pas alerte et rapide. Ils l’ont vue, pas la peine de se cacher cette fois, c’est trop tard. M’enfin, ils ne savent pas qui il est !il a juste une sale gueule, ca arrive a tout le monde d’être nait avec des tares….Tord pensent un bref instant au rouquin et se marre. Cependant, autant ne pas rester sur leur route inutilement, il se dirige en boitillant dans une des ruelles sombre de la ville, cherchant a s’y perdre.
L’obscurité l’envahie rapidement. Tord arrête de boitiller inutilement et avance d’un bon pas dans les méandres de la ville.
Un coup d’œil derrière lui, c’est bon ils ne l’ont pas suivie il va pouvoir…
Bamm ! Grand coups derrière la tete ! Tord Fer voit trouble. Intensément il porte la main a sur son crane. Un liquide chaud coule doucement de ces cheveux ras. Un liquide collant qu’il connait bien pour l’avoir vue couler de nombreuse fois. Il grogne toujours sonner et relève se retourne voir qu’elle est le chien qui….
Un garde ! Bien sur y’a qu’eux qui sont aussi lâche pour attaquer par derrière et à plusieurs ! La vision toujours troublait, mais la surprise passé immédiatement Tord portent la main a son épée. Il n’a pas le temps d’atteindre le pommeau que Bammm ! Grand coups dans gueule ! Son nez saigne, sa vison se trouble mais il n’abandonne pas, et sort son épée… Pas le temps de l’utilisé que coups de poing, coups de pied, coups de dents et coups de couteau...Odeur de sang, d’arme et de haine. Un vieil homme. Un couteau. Du sang. Il est blessé, il perd beaucoup de sang. La bagarre s’arrête. On le regarde. Un silence.

La Cour vous condamne le dénommé à 3 jours de prison et 300 écus d’amende.
Vous aurez de plus l’humiliation de subir une peine de dix coups de bâtons en place publique.
Veillez nous suivre.

Tord est sonné. Les suivre ? Ils m’ont poignardé ces enflures, ils croient que j’vais m’lever comme ca ? Pour prendre des coups d’bâton ?! Sont encore plus fous qu’moi ! On le saisit. On lui prend sa bourse. On la lui rend vde. Tord proteste en grognant ! Trois cent il avait dit ! Pas 1200 ! Enfoiré ! Foutut brigands ! Voleur à la tire !
On le saisit sous le bras, il est lourd. Il faut trois hommes pour le soulever. On lui met les fers au bras et pour plus de sureté aux pieds. On le traine sur la place publique….
Le destin finit toujours pas vous rattraper ou que vous fuyez…

_________________

Bon comment j'le commence ce RP ? Je vous raconte l'histoire de la tortue et du lièvre sur fond de pâquerettes, ou vous préférez l'ambiance de pleine lune avec hurlements de loups en bruitage? Histoire de faire un truc classe quoi, qui en jette plein la vue de partout comme la lumière des lucioles dans un climat propice à l'amur. Vous savez, avec une barque sur la flotte, et deux amoureux transis qui hésite à s'embrasser. Ça ne vous dit rien ? Même si je vous chante le début de la chanson ? "D'abord un climat propice, à l'amuuuur. Des percussions ? Des cordes... [...]Avec moi maintenant : Sha-la-la-la-la-la, my, oh my, il est intimidé il n'ose pas l'embrasser !" C'est si rooooomantique, ça me donne envie de mettre de mettre du rose et des coeurs partout !

C'était une nuit d'automne aussi sombre que le trou du cul d'un taureaux par une ombre sans lucioles, comme aimait le raconter ce bon vieux Jesse. Les pâquerettes ronflaient doucement et berçaient la prairie de leurs miasmes tandis qu'un sanglier se mettait en chasse de glands moelleux. Le monde se couchait au clair de ces silences. Mais alors que la Cistude se préparait elle aussi à rejoindre le berceau de Morphée dans un tapis de feuilles mortes, le sol trembla. Un troupeau de minette en chaleur à la recherche d'un mâle albinos (je suppose) déboula comme un diable à l'ombre de sa carapace.

Citation:

"-Et alors moi j'ai voulu courir, mais un d'mes ch'veux est resté accroché au pendant d'la bourse d'une donzelle du coup paf ! j'me suis r'trouvée 'vec treize écus dans la tignasse ! C'est d'la sorcellerie j'vous l'dis m'sir le proc'. Alors la minettes elle a hurlé si fort que l'sanglier est arrivé, il a tout défoncé sur son passage. Heureusement j'ai pu grimper dans un arbre avant qu'il ne me fonce dans les chevilles. J'vous l'promets, si l'troupeau serait resté je lui aurais rendu sa bourse. Et même que j'mens trop pas..."

Faux. Elle avait rougi sauce groseille au fil de son mensonge, et l'ivresse venimeuse des geôles lui tendait maintenant les bras. Ces mortelles plaintes lui avaient dardées l'échine de frissons d'angoisses, tandis que deux gardes tenaient fermement empoignés les deux ficelles de la Cistude qui ne cessait de gesticuler comme une anguille en grommelant des obscénités sur leurs putains de mamans. On lui avait retourné une branlée. Bye bye lumière...

[...]

Elle se réveilla au son d'un rot majestueux. Fétide preuve que son repas venait d'être englouti par le premier péquenaud passant. Un rat énorme en l'occurence, aux moustaches frétillantes et au regard vermeil posait avec amour sur les reliques de son unique repas. En un grognement elle s'adossa au mur humide en haussant les épaules. Peut-être deux jours, ou deux ans qu'elle croupissait dans ce trou sinistre à taupe. L'autre pouvait au moins s'éclipser à côté sans être remarqué. La Blonde passait le plus clair de son temps à gueuler comme une damnée, allant du gloussement de canards aux grossièretés à faire pâlir un marin, en passant par le hennissement de la loutre déprimée. Puis elle s'était calmée et tapait la causette à un cheveu. De quoi devenir dingue.

Un sourire mesquin étira le coin des lèvres de Cistude alors qu'elle glissait sa main sur une Chose dure et sèche. Elle se souvenait de cette question indélébile sur les lèvres de ces conventionnels, question à laquelle elle répondait simplement un "j't'emmerd'". "Pourquoi tant de haine dans ton cœur ?" -Il a bouffé mon repas et j't'emmerd'. Dégager cette saleté aux moustaches fringantes qui l'offusquait. Se marrer un coup et se faire des chaussettes en poils de rat. Le nain allait bouder, mais le plaisir d'abord : sa paupière se ferme ajustant ainsi le tir de la Chose et...

-Fais de la place la gourdasse, t'as d'la compagnie. Amusez-vous bien.

On lui laisse son Emmerde et le rat se tire en rigolant.

_________________


Recherche roux PJ ou PNJ. Me contacter par MP.

[Mais aiiiieeeeuhhh ! ]

Les gardes l’ont trainait jusqu'à la place publique. On le fait monter sur l’échafaud qui sert à la fois de bucher et de penderie (si si ca s’dit !), m’enfaite cette fois il servira de battoire… C’est donc la haut que les gardes portait leur pauvre victime innocente afin de lui administrer ses dix coups de bâton.
Ce qui l’y avait de bien dans ce genre de punition corporelle c’est qu’elle pouvait être conviviale, chacun sortait son petit bâton pour casser les os de la victime un par uns. Mais cette fois cela ne se fera pas. Il n’était pas condamner a mort, mais juste a prendre ses coups avant d’être jeté en prisons comme un malpropre. Sois dit en passant, malpropre c’est bien ce qu’il était âpres tout.
C’est donc dans cette optique bien définit qu’on l’attacha au centre de l’échafaud tandis qu’un grouillot gueulait comme un putois afin d’attirait le publique pour qu’on puisse se moquer de lui et même lui lançait toute denrée périmable qu’on avait sous la main au passage.
On lui releva sa chemise et sa grosse veste de toile afin qu’il sente mieux les coups de bâton. C’est d’une bassesse sans nom ca d’ailleurs ! Tord Fer était toujours sonner par les coups qu’il s’était pris dans ruelles un peu plus tôt, a son âge il récupérait moins vite que les jeunes, mais il lui en fallait plus pour tomber…
Il regarda autour de lui, scrutant les visages hilare et joyeux des gens assemblé pour le voir se prendre des coups… Il soupira grogna et leur cracha a la gueule essayant tans bien que mal a bouger de la… A peine s’était il tortillé cinq minute que le premier coup de bâton lui martelas le dos.
Il serra les dents. Il ne voulait pas leur faire le plaisir en les laissant voir sa douleur. Il se retourna légèrement afin de voir le visage de son bourreau. Celui-ci était masqué bien sur et –deuxième coup - serre les dents Tord… et il ne pouvait pas se venger une fois sortit de prisons, c’est – troisième coup – même pas mal ! C’est qu’il n’était pas totalement – quatrième coup – J’suis une vieil carne j'vous dis insister pas ! Totalement con donc.
Je vous épargne les six autres coups car c’est quand même vachement répétitif de mettre des coups de bâton sur le dos d’un gars. En gros, Tord Fer c’est le plus beau, c’est le plus fort, c’est un héros, c’est un gros dur, il a serré sagement les dents, et les fesses, et n’a pas sortit un son durant ce matraquage.

C’est donc totalement sonné et mal en point que les gardes l’agrippèrent et l’emmenèrent dans la prison la plus proche afin qu’il y passe un joyeux séjour.
On le lança, plus qu’on le déposa dans une cellule :

-Fais de la place la gourdasse, t'as d'la compagnie. Amusez-vous bien.


Le choque brutal contre le sol glacé de la cellule, fit reprendre a Tord ces esprits. Son premier reflexe fut d’essayer de se toucher le dos qui lui bruler, peine perdu, après tout, vous en connaissait beaucoup des hommes souples ? Surtout d’un certain âge, pour ne pas dire un âge certain ! Il se contenta donc de passer la main sur sa nuque voir si il perdait encore beaucoup de sang ainsi que sur sa blessure. Au premier abord il allait survire…
Puis les paroles du garde lui montèrent enfin a l’esprit… Gourdasse ? Il n’était donc pas seul ?
Il releva la tête et aperçut un tas de boue blond assit dans le coin en face de lui. Elle le regardait d’un sale œil comme s’il avait interrompu quelque uns de ses passes temps préfère. Il la fixa du même regard puis sa langue sèche se détacha de son palet et a moitié dans l’coaltar il parvint à décrocher quelque mots de sa voix rauque :

Qu’est c’est qu’c’tas d’défection ?

Il se gratta sa barbe naissante et se releva légèrement afin de ne plus être avachit tel que les gardes l’avait jeté.
_________________

Quelque chose se détacha du mur en grognant. Une tignasse délavée et en bataille trônait sur le crâne de la blondasse et un rictus oblique barra son visage souffreteux lorsque son regard croisa celui de son compagnon de cellule. Un de ses petits sourires torves, devenus sa marque de fabrique, s'étirait sur ses lèvres, à la fois sarcastique et sympathique, la présence du médiocre vieillard avait fait se remuer les méninges de la Cistude en l'espace de quelques instants. D'un revers de main elle balaya une mèche de cheveux moites qui lui tombait devant les yeux et glissa jusqu'au tas de crasse ambulant à moitié crevé. Elle avait toujours du bol avec l'aléatoire. T'es gentil, va crever plus loin...

-Qu’est c’est qu’c’tas d’défection ?
A moitié surprise, elle se redressa aussi en se grattant le menton, un sourcil levé en signe d'interrogation existencielle :
-Et tu sais parler maintenant ? se disant, elle le taquina de la pointe du pied histoire de s'assurer qu'il n'avait pas expiré entre deux borborygmes. Elle garda toutefois ses distances, non pas par une quelconque crainte mais plutôt par dégoût. Il était vraiment très peu ragoûtant comparé au Rat. Faut dire que quand on puait comme ça on avait au moins l'élégance de s'éteindre, hein Jesse j'pas raison ? Naturellement, qu'elle avait la raison. Vous savez la blondeur, la science infuse ce genre de petites choses qui pour un rien vous rendent indéfiniment supérieure à la moyenne. La crasse conservera, l'ombre des carapaces protègera des coups de bêtises des Radis, et elle pourra dériver en père peinard dans sa goute. Quand elle sortira de ce trou.

-Tu lui as fais peur mamie.

_________________


Recherche roux PJ ou PNJ. Me contacter par MP.

Tord Fer vit la petite chose s’approcher de lui. Elle le fit penser a un animal a qui on avait jeté une proie, mais qui se méfier ne sachant si sa proie serait, ou non, capable de se défendre.
Elle le poussa du bout du pied comme pour s’assurer de sa mort prochaine, ce qui déclencha chez tord un grognement sourd de mécontentement. Non il n’était pas un gibier, ni un morceau de viande a moitié crever, bien qu’il en est l’allure.
Elle eut l’aire surpris quand il parla, mais il le fut bien plus quand elle desserra les lèvres à son tour. Cette voix. Cette voix à la fois douce et plutôt rauque pour une donzelle ne lui était pas inconnue. Il l’avait déjà entendu, et pas qu’une fois. Dans son esprit encore endolorie il chercha en vain à qui elle pouvait être.
Ses yeux s’habituer petit à petit à l’obscurité mais pas encore assez pour qu’il puisse détailler les traits de la guenon. Il savait déjà qu’il devait chercher son souvenir parmi ses amies peu fréquentable, après tous on ne se trouvait pas en prison pour rien !
Il chercha du regard aussi son ami Franck, afin que celui-ci lui rafraîchisse la mémoire. Bien sur il fallait s’en douter, Franck n’était pas la ! Toujours présent quand il fallait lui faire la morale ou l’emmerder sans d’autre raison particulière. M’enfin Franck n’était pas la. Tant mieux peu être, au moins la donzelle n’allait pas a son tour le prendre pour un fou. Il avait tout de même noté que son ami imaginaire venue d’outre tombe pour le hanter se faisait de plus en plus désirait, ce qui n’était pas pour déplaire à Tord. M’enfin la, du coup le nom de la donzelle lui échappé.
Apres un moment de silence elle reprit la parole :

Mamie ! Mamie !! Non elle s’prend pour qui elle ?! Faire peur a qui en plus elle déraille c’te gueuse ! J’me va lui apprendre a c’te…

Blondasse ?!

La surprise lui avait fait dire le dernier mot à voix hautes. Il avait eu come un flash et c’était rappeler de la donzelle. En effet il l’a connaissais bien, c’était la blondasse avec qui il se prenait régulièrement le bec. Moche comme un pou, désagréable comme le cul d’un taureau, et honnête comme un Canard…. Mais malgré tous cela, sans aller jusqu'à l’aimais, il la tolérait, elle le faisait souvent rire avec ces manières encore pire que les siennes et il était souvent d’accord pour taquiner les passants quand ils n’étaient pas trop occuper à se foutre sur la tronche.
Bref, une fois que la surprise fut passé, il se concentra pour voir les traits de c’te vermine qu’on lui avait collé dans les pattes. Qu’est c’quelle avait encore fait pour se retrouver la avec lui ? Et pour combien de temps ? Lui devait y rester rois jours à peu prés. Trois jours enfermés avec elle ! Un véritable cauchemar, surtout quand on a rien à faire….
Avec tous cela, il en avait même oublié de s’offusquer pour le mamie :

Qu’est c’te fou la blondasse ? t’a encore foiré un brigandage ? tu t’es fait choper a t’curer l’nez sur la place publique ?
_________________

-Jean ?

La Cistude passa une main sur son visage pour masquer son émotion tandis que les ombres pétillantes de ses yeux s'allongeaient en douce. C'est à ce moment précis qu'elle comprit qu'il n'était pas n'importe quel vieux. Il était LE vieux. Son vieux fétiche. Ils aimaient dépuceler des chopes ensemble les soirs de moonlight où aucuns péquenots se pointaient sur les tabourets de la Mare. Et, lorsqu'elle arrivait enfin à le plumer une bonne fois pour toute, il gueulait comme une poule en rut. "Blondasse". Un mot qui claquait comme un fouet dans l'air, reconnaissable entre mille. Les autres penseront que ça les amuse de se foutre sur la pomme, jusqu'au jour où l'un sera retrouvé noyé dans la flotte. Berk. Ils se supportaient en toute simplicité voilà, étaient d'accord sur certains points, mais pas au point de passer des nuits ensemble. Faut pas déconner, qui nettoierait après ? Imaginez trois jours enfermés ensemble. A ramasser à la petite cuillère...

Enfin, ils trouveront bien de quoi s'occuper. Surtout s'il commence à lui taper la causette ainsi, l'ambiance allait vite être réglée. Même pas le temps de lui demander s'il a apporté des gâteaux pour le dessert que déjà il lance ses premières piques. Elle se les prend en pleine poire, disons le, et les poings de la Cistude se ferment sur les pans de ces haillons qu'elle tente désespérément de baisser. Elle l'sent venir avec ses idées salaces. Que lui aille se curer le nez devant un baronnet. S'il apprend qu'elle a encore foiré un brigandage, elle en pâtira jusqu'à la fin de ces jours. Pourtant son idée était excellente, un vrai génie. Il manquait juste le nain au tableau, sortant comme un démon des jupons de la Cistude. Vous voyez le truc ? Une espèce d'attaque surprise ultra dangereuse. Qui ne pouvait pas aboutir si le nain manquait à la partie. Dans l'genre piètre brigandage, paraît qu'elle était connue. "lol". Puis elle avait balancé un joli mensonge au tribunal, genre vieille bouteille qu'on balance aux flots verts...

-Et toi t'as touché l'cul d'la vache du Comte d'Touraine, ou t'as encore foiré un racket ? Non non j'mieux ! T't'es torché 'vec la lettre du douanier et t'lui as renvoyé telle quelle ? Ou bien t'es v'nu m'apporter des p'tits fours, en bonne mamie qu'tu fais hein ? ... T'as mes étrennes aussi ?

Avec le sourire cynique aux coins des lèvres, ça passe tellement mieux. Surtout quand on sait qu'il a horreur qu'on le nomme mamie. Et de se marrer franchement devant l'expression du brun.

_________________


Recherche roux PJ ou PNJ. Me contacter par MP.

[Mise en bouche terminé, passons au plat de résistance ! ]

C’est qu’elle avait du répondant sa blondasse ! C’est qu’elle lui avait même coupé net le rire qui commencer a monter dans gorge ! Un rire rauque et gras, un rire destinée a se foutre d’elle et pas qu’un peu. Bien qu’un début d’amusement a propos de vache de comte et de lettre de douanier l’avait fait sourire, ce sourire disparut net au doux noms de mamie ! Gueule de six pieds de long…
Oula…Elle, elle allait avoir des problèmes ! Des gros problèmes même !
Tord n’était pas vraiment le genre d’homme tendre et aimable avec un sens de l’humour a tout accepté, que nenni ! Ce n’était pas un « blond » lui ! Au cas ou si ce n’avait pas était claire, le « mamie » il n’avait pas aimé, papi encore, ca passe, mais pas mamie…
Pourtant il ne s’énerva pas. Il ne s’énervait presque plus, lui qui prenait des crises de colère a la moindre occasion. Non la blondasse ne l’énervait pas. Malgré ce doux nom, il ne fit rien d’autre que grogner, âpres tout c’était pas faux, il aurait quand même put ramener des gâteaux ! Il allait crever de faim la bas dedans a deux ! A moins qu’il bouffe la blondasse… La chaire était pleine de bout, mais elle avait l’aire ferme et tendre. Bon pour sur y devait pas y avoir grand-chose a becqueté dessus, mais il s’en contenterait, a prés tout, ce ne n’était que trois foutu jours !
Coup d’œil autour de lui. Recherche d’instrument de découpe en mode on. Résultat : négatif…
Identification d’objets : Chaine...os…cuillère…pierre…paille…cuillère ???! Tiens tiens intéressant…

Hé la blondasse, au lieu d’dire d’la pisse d’âne, passe moi la cuillère a coté d’toi qu’on essaie d’ce tirer d’ici…

Euh…ce tirer avec une cuillère ???! Mais bien sur ! et la marmotte elle met le chocolat dans le pa…le torchon tout propre….
Sa bêtise lui saute au visage. Aie. Qu’elle foutut imbécile il fait. Vous avez déjà essayé d’ouvrir une porte avec une cuillère ? Si oui vous êtes vraiment con pardonner l’expression.
Bref Tord Fer abandonna aussi vite l’idée qu’elle lui était venue et fixa la blondasse de ces yeux vide de toute intelligence. Un vrai poisson mort.
Il se demanda ce qu’il allait bien pouvoir faire avec une cuillère. Toute sorte d’idée saugrenue lui vinrent a l’esprit. Il mit un certain temps avant de les mettre de coté. D’autre idée sans cuillère lui vinrent aussi, mais sans détourner les yeux de la blondasse, il les oublia aussi. Elle ne serait pas d’accord de toute façon.
Bon que faire avec une cuillère ?
Une idée qui lui parut lumineuse lui traversa l’esprit.
Il y avait en effet plein de chose a faire avec une cuillère. Mais peu être qu’il y’en avait qu’une que la donzelle serait susceptible d’accepter…

Hé blondasse…j’crois qu’j’ai une vrai idée c’te fois…j’ai un marché à t’proposer pour qu’on arrête de foiré touts tes plans mal reflechis…
_________________

C'est quoi cette lubie des cuillères ? Elle allait pas encore se taper un fan des cuillères, faut arrêter de déconner à plein régime là. Non mais, bordel quoi. Il manquerait plus qu'il se mette à jouer des maracas avec pour attirer les gardes. Ah ouais... Genre, un plan ultra super chouette : l'autre mamie il fait genre qu'il est en train d'crever puis il cogne sur les barreaux pour attirer l'attention des gardes et c'est, à ce moment là, que Cistude fait une super prise de ninja warrior youhou paf fenouri à plus les gardiens. Classe hein ? Quoi, ça vous rend perplexe ? Moi aussi. Non oubliez : c'est nul. De toute façon les mecs ils s'en tamponnaient qu'un prisonnier crevait, ça faisait de la bouse en moins. Et puis Cistude se péterait une jambe à faire son héros.

Sérieusement, La Cistude zieuta la cuillère que l'brun tenait dans la main avec cet air du genre "ah non mais carrément vieux, on va se barrer d'ici en creusant un trou dans la pierre t'es grave intelligent j'y avais pas pensé !" Voyez l'expression impassible de notre blondasse, qui en disait vachement long sur sa pensée, p't'être aussi long qu'la queue d'un diplomate : il est con. Le pire, c'est qu'il se mettait encore une fois à la reluquer on n'savait pas bien pourquoi. Des fois ça lui prenait, peut-être une soudaine illumination envolée aussi vite qu'une mouche qu'on balayait d'un revers de main. Puis qui revenait, repartait, revenait, et donnait la gerbe. Aucun rapport avec le regard dénué d'intelligence de Jean, je plussois. Alors, dans son humour extraordinairement drôle et pathétique, la Blonde le soutenue du regard, son menton levé avec impertinence en décrochant un infime sourire, avant de répliquer d'une voix grave :

-T'as d'beaux yeux tu sais...

Enfin, il suffisait de le dire vite et doucement pour que ça puisse passer. Chez monsieurs les beaux yeux, elle en avait vu. Chez OPTIC 1458 ! Ah qu'ça oui ! Même qu'un jour, on lui avait papillonné des cils... C'était un escargot. Sauf qu'après il est mort, écrasé. Parce que papillonner des yeux devant une Cistude insensible, c'est un coup à se briser les coquilles. Bref.
Jean était laid c'est un fait. Laideur : infirmité qui fait le bonheur de Cistude et le désespoir de toutes les autres. Ouais, ça la faisait marrer de contempler la misère des autres. Mais ne venez surtout pas se foutre de sa tronche. Au moins, en attendant, Jean venait d'avoir une idée. Une vraie (il faut le préciser).

-Une idée d'génie ? T'es même pas capable d'te retirer les puces tout seul, qu'est-c'qu'tu veux t'dégager d'ce trou 'vec une cuillère ! Tu pourrais t'la planter dans les yeux si j'aurais pas été là, grosse mamie !
...
Rhaaaa donne moi ça abruti !

Qu'IL arrête de foirer tout ses plans merdiques mal réfléchis. Vexée, elle lui arracha la cuillère de la main et lui tanna le crâne d'un coup de louche bien placé.

-Espèce d'idiot.

_________________


Recherche roux PJ ou PNJ. Me contacter par MP.

[Le mot « cuillère » est caché, le retrouverez vous ?]

Il eut a peine le temps d’ouvrir la bouche pour se défendre que la cuillère lui avait était retirée des mains par une espèce de blondasse en chaleur ! Une espèce de blondasse qui en plus l’insultait, pfff, me la planter des les yeux ! N’importe quoi celle là ! Pour la peine il ne dira pas son super plan élaboré avec amour. Envie de l’emmerder jusqu’au bout. Il ne va pas se planter la cuillère dans l’œil tout de même, il est agile, fort et intelligent…hum hum, par contre qu’elle lui plante la cuillère dans l’œil si elle est pas contente ! Lui qui avait mis au point un super plan d’évasion a la petite cuillère, le voila, sans plan et sans petite cuillère avec une blondasse sur les talons (l’étalon).
Il ne faisait pas partit de ces fana de petit cuillère du genre « Ooouais ! Bataille de petite cuillère en taverne ! Trop cool ! YYoouuuh ! » Non il avait même toujours détesté ca, et a présent on le regardait de la même façon qu’il regardait les abrutis a la petite cuillère c'est-à-dire avec un regard vide de toute pensé a par peut-être « pauvre imbécile ».
Donc voila, retour au point de départ, sans petite cuillère, sans plan et avec un blondasse menaçant de lui crever les yeux. Il se marre. Lui ! se crever un œil a la petite cuillère ! C’te blague ! Il n’arriverait même pas tuer une mouche avec une catapulte ! Ouais, normal en faite….
Tord Fer se penche et lui arrache la petite cuillère des mains puis lui balance un grand coup de cuillère sur le crane :

Et si j’te fracasse le crane a la p’tit cuillère blondasse ca te fait mal peu etre ?
_________________

-Putain !

Un lourd grognement s'échappa des lèvres de la Cistude. Mais alors là, un très très lourd. Même plus lourd que la connerie des Radis. "Ça fait mal, un peu." Et déjà qu'il ne lui restait pas deux neurones pour aligner l'autre, imaginez la tronche que la blondasse tirait à ce moment précis. La Cistude, elle finit par se marrer quand même. Pas à cause de cette satanée cuillère, seule foutaise ingrate, mais de la menace mièvre du brun. Enfin, menace. Vite fait hein, il était même pas capable de se faire cuire un oeuf, qu'est-ce que tu veux qu'il lui fracasse le crâne ? Cistude, c'était un mi-dieu mi-tortue, réunissant les facteurs combats époustouflants telles que l'agilité, la grâce, la fougue, la force, la Science, mêlées à une enveloppe charnelle d'une beauté rare, d'une prestance sans faille pour vous PUBLIC ! Bref, intouchable quoi. Elle en jette, parfaitement, mon cher monsieur.

-Hein, pas mal vous trouvez pas ?
...
-Euh...ça vous a coupé le sifflet ?
...
- Youhou !
...
-Allo !?
...
-Maman... ?
...
-Y'a personne pour se prosterner... ?
...
-Grmpf.

*moment de solitude*

Ok, ou pas. Elle le vaut que dalle.

Donc, reprenons. Le rire évanouit dans les abysses de sa gorge et la main levée en guise de futur torgnole, la Cistude rétorqua d'une voix qui se voulait menaçante (je dis bien "qui se voulait", nuance) :

-Et toi ça t'amuses si j'te ramasse la moelle à la p'tite cuillère après ?! Triple buse !

Ah, ah, ah. Mais oui, un génie est née ! Diaboliquement cistudienne... La Blonde haussa un sourcil narquois, tandis qu'un énième rictus louche se dessina sur ses lèvres.

- Et si j'fous mon pied dans tes noix, ça fait mal ?

Vaudrait peut-être mieux pas qu'elle attende la réponse. Alors, sans crier gare elle décocha un coup de genoux sec à l'endroit fard et se barra à reculons dans le coin de la cellule, avant de se prendre une grosse bouffe dans la gueule. C'est l'heure de foutre à la poubelle sa douleur, petite mamie.

-Alors, tu chiales ?

_________________


Recherche roux PJ ou PNJ. Me contacter par MP.

Il n’eut pas le temps de répondre qu’un genou bien placé lui fit regretter d’être un homme. Elle ne servait pas a grand-chose, certes, mais pour ce qui était de savoir viser, elle ne laissait pas sa part au chien ! Il serra les dents et les fesses et afficha un sourire genre « même pas mal ! » pourtant a l’intérieur ca hurlait comme un putois en chaleur : « hhhaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! sp’ece de …. !!! ca fait mal !!!!! » mais a l’extérieur, rien qu’un sourire niai… et ha oui…et une petite larme silencieuse qui coule le long de sa joue….
Bon bah heureusement qu’il s’ne sert pas souvent sinon il aurait eut quelque petit soucis avec tout les coups qui se prenait ! Bon maitrise de la douleur… +3…peu mieux faire, m’enfin il a pas crier c’est déjà ca !

A-t-elle vue la petite larme cacher derrière son sourire beat de pauvre imbécile heureux ? Alors la p’tite blondasse voulais jouer a ca ?! avec lui ? Hum, sure, y’en a qui vont perdre de leur plume….


La douleur peu être une source de plaisir….


Oui m’enfin c’est vite dit quand même, quand ca touche certain organe disons vitaux, le plaisir et de courte durer !
Tord Fer jeta un coup d’œil dans les mains de la donzelle.
Coups d’œil a la tronche de la blondasse, aussi folle que lui, parfait elle accept’ra surement un p’tit marché qui devrait les occuper pendant les trois prochains jours :

Hé la blondasse j’te propose un p’tit jeux, l’premier qui mal, bah il a perdu. Il d'vient l'idiot de l'aut' pendant une semaine…

A son tour Tord Fer ne lui laisse pas le temps de répondre. Il lui chope la main avec la douceur d’un elephant en rute et prend son doigt, le majeur si ca vous intéresse, et le tire violement en direction du dos de la main. Un léger craquement se fait entendre.
Tord Fer s’marre. La douleur des autres et une source de plaisir encore plus intense ont dirait bien ! S’attaquer aune pauvre blondasse sans défense, il adore ca, se battre a la loyale ne l’intéresse pas, ca fait mal…Il préfère s’attaquer au faible, ou au blondasse coincé dans une cellule avec lui pour un temps plus ou moins long !
Il regarde la blondasse et lui rend sa main dans un état plus ou moins bon et la regarde un aire de defis dans les yeux avec au fond une lueur de folie qui scintille…
_________________

A tâtons, la Cistude passa sa main sur le mur à la recherche d'une dalle ou d'un truc à face dure histoire de le balancer dans la gueule du vieux qui déjà, s'approchait d'elle un sourire écœurant et vachement flippant vissé sur ses lèvres charnues. Ça les amis, c'est mauvais signe. Et moi j'dis, vaudrait mieux pas faire son petit héros à deux balles avec un slip rouge et une cape (n'est-ce pas XXXXX ?). Hé mec, descend de tes escargots l'asticot tu veux que je te balance de la caillasse à la tronche tu verras si c'est jouissif ! Enfin ça, la Cistude se le dit silencieusement. Vu la lueur démoniaque qui brillait dans le regard du brun, réputé pour un colérique-sado-fou-et j'en passe, la blondasse le savait qu'il allait lui en retourner une. Pour se préserver, vaut mieux se la fermer et chercher discrètement une arme pour se défendre. Genre... p't'être que si elle lui soufflait à la gueule il tomberait dans les pommes ? A l'idée elle se marra en douceur tandis qu'il lui causait du marché. Elle s'arrêta de rigoler comme une abrutie quand le "perdu" parvint à ses oreilles. La suite ça l'intéressait.

Je dirais même plus, mon cher Dupont !

-Tu sais pas c'que tu perds bouli... dit-elle un menton levé avec impertinence et un petit air de garce sur le minois. Qui immédiatement, sans rien comprendre à sa vie, se volatilisa pour laisser place à une grimace de douleur au son des phalanges de son majeur qui venaient de se craquer. Là, la Cistude se figea en serrant la mâchoire. Histoire de ne pas montrer que ça démonte grave de s'en prendre aux extrémités et de prouver qu'on est une dure à cuire, que la douleur c'est psychologique. (C'est comme le froid !)

-C'est...tout c'qu'tu peux faire ma vieille ? ...

La Cistude examina en vitesse son doigt du coin de l'œil avant de le lever sous le nez de Tord. Celui là, tu le vois ? Bah regardes bien mon lapin...
Et, tandis qu'il louchait sur son majeur, la blondasse lui enfonça son autre majeur dans l'oeil gauche. Bigre !

Et lui, tu l'as vu v'nir ?!

"PTDR".

[...]

_________________


Recherche roux PJ ou PNJ. Me contacter par MP.

La blonde lui enfonce son doigt dans l’œil ! Il est aveugler, il ne voit plus rien !
Une douleur lui transperce le crane comme si on se servait de sa tête comme d’un porte aiguille.
Ces sens sont en éveille, sa colère réveiller par sa douleur, sa connerie aussi !
Il se recule vivement pour ne plus sentir la pression de se doigt sur son œil ! Il avait eu la même sensation que si on appuie sur un raisin avec deux doigts et qu’on voit le petit ovale s’aplatir en sachant que si on continue le raisin éclate sous la pression.
Il grogne, plus fort qu’il na jamais grogner !
Regarde vers la blondasse ! Sa colère explose ! Sa folie aussi !
Il se rue sur la petite cuillère :

Tu crois qu’tu va me faire mal juste avec ca ! Hein donzelle ?! tu crois qu’c’est ca qui va m’arrêter !

Il gronde, sa voix et rauque, ses mains tremblent, sa folie en est presque palpable. Franck apparait, Franck essaie de le calmer, il en le vois pas. Mais il l’entend. Il l’énerve encore plus.
Il brandit la cuillère comme une arme il la pointe vers la blondasse menaçant :

Tu la vois c’te cuillère ?!

Sans crier garde (Gaaaaaaarrrdde !!! ) il se l’enfonce violement dans l’œil. Il crie.
Oui il crie ! Ca fait mal de s’enfoncer une cuillère dans l’œil !
Il s’enfonce la cuillère plus profondément. Du sang coule de son œil. La douleur devient presque insupportable, mais il continue comme si la main qui tenait la cuillère ne lui appartenait pas…
Ne croyez pas que Tord Fer et un héros et qu’il ne sent pas la douleur ! Au contraire, il souffre, il souffre comme il n’a jamais souffert, mais son esprit malade l’empêche d’arrêter…

Un petit bruit de fruit mur se fait entendre….
Une odeur forte se fait sentir…
Du sang coule abondement de son œil gauche…
Des larmes de son œil droit…
Un liquide incolore mais chaud coule le long de sa joue, le long de son coup.
Il tire d’un coup sec…
Bruit de sussions…
Craquement…
Crie de douleur…

HHHHHhhAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!!!!!!!!


Bordel ca fait mal ! Il est a deux doigt de s’évanouir, d’ailleurs il se serait surement évanouie si le fou qui somme il en lui n’avait pas pris le contrôle.
Il brandit son œil poser dans le creux de la cuillère. Il saisit la main de la blondasse et lui met son œil dedans…
Il perd connaissance, comme un gros bébé, il a trop mal, il ne peut, et ne veut pas rester éveiller…
_________________