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[RP] "Per fidem ad intellectum"...Amsterdam, aux pieds!!!

Amsterdam


Un an de plus...En ce jour de grâce de l'an 1458, la jeune Amsterdam grandissait d'une année. De 16 ans, elle passait à 17 ans...Ambroise lui rappellera sûrement avec élégance qu'elle devrait être mariée depuis un bon moment, mais là n'était pas le sujet du jour.

Elle venait de recevoir une malle de sa bien-aimée mère, garnie de vêtements neufs, de livres prêtés par le généreux parrain de cette dernière, et de divers parfums, accompagnés d' une jolie note:


Citation:
"Ma très chère enfant
j'espère que tu recevras ce présent à temps. Le porteur me l'a promis, et fera en sorte de te trouver pour te remettre cette malle.
Je suis très fière de toi, et les nouvelles que tu me donnes régulièrement me mettent le coeur en joie. Ici, nous étudions beaucoup. Je t'ai laissé quelques livres que ton parrain a terminé. Il passe son temps le nez dedans...Je m'ennuie donc souvent. Et tu me manques tant.
Soit très très méfiante avec les réformés.Tu me dis qu'ils trainent en ville, et je suis assez inquiète. Ces gens sont manipulateurs...sous leur airs aimables. Rapproches-toi du Très-Haut et du curé de la ville. Lui seul te donnera les réponses.

Je t'embrasse tendrement ma chère fille.

Ta mère."


Amsterdam relut la lettre maintes et maintes fois, versant une larme sur les mots d'amour de sa mère, mais ruminant de sombres pensées quand à ses mises en garde.

"Faire attention, faire attention. Mais que dois-je croire?????"

La jeune fille s'était renseignée auprès de plusieurs de ses amis sur ces histoires de romains et de réformés...qu'ils soient d'un bord ou de l'autre. Et plus ses recherches avançaient sur le problème des religions, puis elle se rendait compte combien la vérité était loin d'être acquise. Ou plus une image s'imposait à elle: une vérité en plusieurs exemplaires....Et de nombreux morts, de nombreuses souffrances, de nombreuses guerres, des familles en deuils, des vies ravagées au nom de cette vérité.
Amsterdam ne supportait plus ce climat pesant, ces insinuations, et le danger qui rodait toujours autour de son parrain, le père Guillaume.
Elle qui voulait devenir diacre...Elle qui avait une foy si profonde en le Très-Haut. Elle devrait prendre des chemins parallèles pour accéder au savoir vrai. Mais avant ça, pour ne jamais oublier où elle voulait arriver, elle devait faire une première chose. Elle posta une missive au réformé Medso, afin de lui demander un rendez-vous discret.










Medso
C'est ainsi que Medso reçut, entre deux lettres de mise en procès à cause de sa religion Réformée, une missive d'Amsterdam.

Le peintre devait donc se déplacer, pour une raison mystérieuse, en faveur de celle qui tenait tant au prêtre G_de_B...
Il sentait comme un piège là dedans. Mais de par sa nature humaine très charitable, il lui répondit:
Citation:
On peut se voir tard, ce soir en ville près des remparts du sud. Attends y moi. Et fait attention à toi, car si on te voit à mes cotés, tu risqueras un procès à coup sur!
Medso

_________________
Amsterdam


Un jeune gamin lui apporta la réponse de Medso.

Ce dernier lui donnait rendez-vous sur les remparts!!! Mais ce type était complètement azimuté...Les remparts sud en plus! Il croyait quoi? Qu'elle voulait bosser pour lui? C'était les quartiers les plus mal-famés de la ville! C'était bien une réponse de réformé ...Incapable de comprendre qu'une jeune fille ne se baladait pas dans les rues, à une heure aussi indue.
Ce type l'exaspérait à un plus haut point, mais elle avait besoin de lui...Elle irait donc en ville ce soir.

La nuit venue, elle s'habilla chaudement. Non point qu'il faisait très froid, mais elle ne voulait surtout pas qu'on la voit en compagnie de ce brigand. La cape sur les épaules, la capuche sur ses cheveux blonds, elle monta dans l'attelage qu'elle avait fait venir. Ouf...Pour le moment, rien à signaler. La carriole partie tranquillement.
Tiens, mais qui va là au coin de la rue? On dirait Evrard et Raymond!!! Mais oui, c'était bien eux...qui entrait dans une pauvre misérable taverne. Qu'est-ce qu'ils faisaient dans le coin? La curiosité d'Amsterdam fut vite éveillée par cette rencontre. Elle aurait donné cher pour savoir la finalité de leur soirée...

Mais déjà la carriole arrivait à l'endroit convenu.
La jeune femme se tînt bien au chaud dans la voiture, surveillant l'arrivée de son invité.
Medso
Medso n'avait rien dit de cette missive à sa compagne qui travaillait ardemment sur son programme pour développer la belle ville d'Annecy.

Il partit donc au rendez-vous, à l'heure dite, pour ne par être en retard.
Il longeait les murs pour ne pas être vu de peur qu'on ne dépose plainte contre lui pour ... ballade en ville de nuit! Certains n'avaient que ca à faire apparemment.

Il arriva au point de rencontre. Une calèche était là. Il attendit et regarda alentour. L'endroit semblait calme. Il avanca.

_________________
Amsterdam


Le visage collé à la fenêtre elle le vit avancer nonchalamment, les mains dans les poches...Mais il se croyait où? En balade près du lac?

Elle ouvrit la porte et lui fit signe de monter à ses côtés
.

"Psss..Psssttt...Venez...Montez..Et ne faites pas de bruit surtout!!!!"

La pauvre jeune fille n'avait pas l'habitude de ce genre de complot. Elle en était toute troublée: ses joues étaient rouges, et son souffle court. Une fois monté dans la voiture, il s'installa face à elle, le regard intrigué. Il était beau gosse le bougre, et la pauvre jeune fille se sentait presque intimidée.
Allons Amsterdam...Tu as un projet et tu iras jusqu'au bout!
Elle frappa un coup dans la cloison pour ordonner le départ, et la carriole se mit en branle. Elle se tînt silencieuse quelques minutes, cherchant ses mots pour lui expliquer la situation. Mais dans quel guêpier elle s'était fourrée!!


"Nous allons chez moi...Je vous expliquerai tout là-bas.

Et...merci d'être venu...Je ne suis pas toujours aimable avec vous. J'aurais compris que vous refusiez
."

Quelques minutes de répit...
Arrivée devant chez elle, elle descendit la première, paya le cocher, puis ouvrit le portail de la cour. Alors, elle se retourna vers lui, lui faisant signe qu'il pouvait suivre. Elle ferma prestement derrière lui, et le fit entrer chez elle, où elle put enfin se dévêtir en soupirant de soulagement....


"Medso, asseyez-vous, je vais vous expliquer ce je veux de vous.."

Elle se servit avant ça un verre de liqueur de génépi qu'elle s'enfila cul-sec pour se remettre de ses émotions. Elle posa ensuite un verre et la bouteille devant lui, lui faisant signe qu'il pouvait se servir. Le feu crépitait dans la cheminée. il faisait bon dans la maison...
Elle observa ses réactions, se préparant à lui faire sa demande
.
Medso
Medso entra donc dans la voiture, il n'avait apparemment pas vraiment le choix.

Il se demandait tout de même où elle allait l'emmener. Au bucher? Aux soldats de Chambéry? Oui cette idée lui avait traversé l'esprit.
Lorsqu'elle lui annonca qu'ils se rendaient à son domicile. Le voyage fut assez rapide et en silence ...


HIIIiiiii!
La calèche se stoppa.

En effet, on y était: Amsterdam descendit.
Et Medso la suivit... à travers la cour puis il entra chez elle en prenant soin d'inspecter les lieux.


Non... pas d'alcool, je préfère garder les idées claires en ta compagnie.
Il s'assit enfin dans un large fauteuil.
Aurais tu du thé par contre?
Il lui adressa un sourire, plus décontracté.
_________________
Amsterdam


Ben voyons...Elle le regarda, installé comme un pacha dans le fauteuil le plus confortable de la pièce. Dans un profond soupire elle se releva...Elle l'aurait bien renvoyé paître avec sa foutu tisane, mais il était son invité maintenant.

Quelques minutes plus tard, elle revint avec une tisane au tilleul, très infusée...Impossible qu'il ne s'endorme avec ça. Elle posa près du godet de tisane fumante, un pâté en croûte fait de la veille. En bonne gourmande, elle se l'était réservé...Mais le pauvre Medso aurait besoin de force cette nuit. Il fallait donc qu'il se ravitaille.
Elle-même se resservit un second verre de génépi, puis s'assied face à lui.


"C'est pour vous Medso...Servez-vous. Un pâté en croûte que j'ai fait moi-même...Il m'était destiné, il n'est donc pas empoisonné."

Amsterdam sourit franchement, contente de sa petite blague. Elle voyait bien que Medso était de plus en plus intrigué. Elle se pencha légèrement vers lui.

"Et j'ai trop besoin de vos services et de vos talents cher Medso. C'est pour cela que vous êtes là. J'ai besoin de vous.
Mais prenez le temps de manger, je vais vous expliquer mon état d'esprit et le pourquoi de ma démarche.

Une dernière chose Medso...Je veux que cette soirée reste entre vous et moi. PERSONNE d'autre ne doit être mis au courant. Même pas votre épouse.
J'insiste sur ce dernier point
.

Amsterdam se leva et passa dans la pièce attenante. Elle revint aussitôt avec une boîte qu'elle posa sur la petite table, à côté du pâté en croûte. Elle ouvrit le coffret et en sortit une corne d'encre noir, et plusieurs sortes d'aiguilles. Elle plongea ensuite son regard dans celui du réformé.

"Medso...Vous avez un talent réel de peintre. Je veux de vous que vous l'utilisiez pour m'écrire sur le corps, avec cette encre que voilà."

Elle dégrafa ensuite son corsage en rougissant, dévoilant l'endroit supposé porter définitivement le tatouage. La peau était pâle et dévoilait impudiquement la naissance de la poitrine. Elle posa son index sur le sternum, et remonta doucement, dessinant l'arrondie du sein

"De là.....à là!!!!"




Medso
Amsterdam revint vers lui avec une tisane... il avait demandé un thé... la blonde était fidèle à elle même.
Il ne laissa rien transparaitre de ca déception et prit volontiers la tisane fumante.
Il la posa sur le guéridon. Il avait pour habitude de boire cela quasiment froid.
Il regardait la fumée s'élever lentement de la grande tasse. On aurait dit comme une main qui voulait l'attraper...

"C'est pour vous Medso...Servez-vous. Un pâté en croûte que j'ai fait moi-même...Il m'était destiné, il n'est donc pas empoisonné."


Hum non de non! S'en est trop là!!! Tout d'abord la tisane, maintenant ce morceau de gras.
Apprends mademoiselle que Réformé n'est pas synonyme de "porc" ou "sac à tout grain".

Puis voyant à la tête de la blonde qu'il y avait été un peu fort dans sa remarque, il tenta de lui faire comprendre plus doucement qui ne se laisserait pas gaver en échange d'une quelconque demande.
Ecoutes, je ne mange quasiment que le blanc de poulet ou de dinde lorsque l'on festoie. J'aime la viande maigre, et le thé aussi, et à la menthe!
Et saches que si c'est pour me faire diner, je préfèrerai que tu invites ma femme. On ne sait jamais les mauvaises interprétations que...


Elle lui expliqua alors que c'était pour ces talents qu'il était là.
Mais de quels talents parlait elle? Il eut un léger sourire et commençait à comprendre pourquoi elle ne tenait pas a ce que son épouse soit au courant.

Il se leva et voulut lui expliquer qu'il tenait trop à sa femme pour avoir ne relation d'une nuit avec la première venue, lorsqu'elle quitta la pièce.

"Medso...Vous avez un talent réel de peintre. Je veux de vous que vous l'utilisiez pour m'écrire sur le corps, avec cette encre que voilà."

Ouf! il l'avait échappé belle. C'était donc cela...

Il le regarda se dévêtir pour lui indiquer où elle voulait ce fameux tatouage.


Mais enfin pourquoi tant de mystère?
Moi même j'ai deux tatouages...
Il ouvrit sa chemise et montra son coeur avec l'ange.


Il baissa ensuite légerement ses braies et lui montra "le bien et mal" dessiné à l'aine du gitan.


Le peintre était assez loufoque dans ses us et coutumes... et presque rien ne lui semblait anormal, surtout pas de se faire un tattoo.

En se rhabillant, il lui déclara:

Tu parais bien sage dans cette ville mais tu n'hésites pas un seul instant à inviter le "méchant Medso", à te dévoiler au "méchant Medso". Il se frotta la barbe en pensant lui proposer de venir travailler dans son bordel, à Lausanne.
Elle était mince, en bonne santé, semblait de première main et paraissait pas farouche pour un sou.

Dis moi petite, ce te plairait l'aventure... il lui sourit, carnassier.
La pucelle-aristo de Rome offerte aux Réformés... un vrai bonheur.

_________________
Amsterdam


Amsterdam referma avec des doigts tremblant son corsage...Voilà elle venait de s'humilier honteusement devant le réformé. Ce dernier n'avait rien compris à sa demande. Il n'avait même pas à chercher à savoir. Ses yeux se mouillèrent....Elle s'avança vers la table, prit le plat dans ses mains, et se dirigea vers la cuisine. Avant d'y entrer elle se retourna vers Medso.

"Sachez sieur Medso, que si je vous ai offert une tisane, c'est parce que je n'ai pas de "Dé"...Je ne sais même pas ce qu'est du "Dé"...et où on en trouve. Je n'ai pas beaucoup voyagé. Ma destination la plus lointaine fût Dole...Et je peux vous assurer qu'il n'y a pas de "Dé" là-bas...Encore moins à la menthe. Quand à ce pâté en croûte...Il est à base de lapin...Et n'est surtout pas destiné à des "porcs" comme vous le dites."

Elle entra dans la cuisine et posa rageusement le pâté sur la table. Mais pour qui se prenait-il???? Et pour qui la prenait-elle?
Elle respira doucement, se forçant à se calmer, puis essuya ses larmes avant de revenir vers lui. Elle pensait qu'il accepterait sa demande avec le sourire sans trop poser de question. Et voilà qu'il faisait la fine-bouche sur ce qu'elle lui proposait, se permettait de baisser ses braies devant elle...Oh mon Dieu qu'elle spectacle!!!.....et ...
La jeune femme avait fait l'impasse sur l'aventure qu'il lui proposait. Mieux valait ne pas s'attarder la-dessus.

"Medso. Sachez que si je fais des mystères sur cette soirée, ce n'est pas pour faire aventurière. Mais il est très mal vu par l'église de se dessiner ou de se faire des marques sur le corps. Je prend parfois mes distances avec leurs demandes. Je ne vais pas en plus aller crier sur les toits que je me dessine le dessus du sein!"

Elle voulait lui faire comprendre...Le pourrait-il seulement?

"Per fidem ad intellectum.
Par la foy seulement j'atteindrai la vérité...Par la voie du Seigneur, je serai guidée, et non plus par la voie des hommes, et par leurs interprétations, et leurs dogmes.
"

Amsterdam se leva et se mit à marcher de long en large, prise par la passion du sujet.

"Regardez Medso, les passions des Hommes...Ils sont tous fous, et excités parce qu'ils vont peut-être aller guerroyer. Réformés et Romains... Au nom du Très-Haut , ils vont aller se battre et assassiner. Quelle hypocrisie! Avec quelle dogmatisme ils annoncent que c'est le vrai chemin...Sus à l'hérétique....Sus aux curés!!!"

Amsterdam en était toute essouflée...Elle s'arrêta, prit un troisième verre de génépi, et le regarda dans les yeux.


"Est-ce que vous acceptez, oui ou non?
Per fidem ad intellectum. Sur mon coeur...pour ne jamais oublier qu'il faut croire pour mériter de comprendre. "La foi doit précéder l'intelligence pour que l'intelligence soit la récompense de la foi.", dirait un certain Augustin. La foi c'est la confiance en le Très-Haut...beaucoup l'ont oublié. Moi je veux que ce soit gravé à jamais
."

Medso
Medso l’écoutait, la regardait s’agiter devant lui.


Elle n’était pas éloignée des Réformés dans certaines de ses pensées. Les ecclésiastiques semblaient lui déplaire autant qu’à lui. Elle n’avait foi qu’en Déos.
Il prit une gorgée de tisane et allongea ses jambes sur un tapis d’assez bonne facture. D’ailleurs, toute la maison respirait la richesse. Sa demande serait elle seulement un caprice de jeune fille riche voulant se démarquer des autres femmes de son rang ?

Il croisa ses jambes qui étaient allongées. Il regarda la blonde un moment sans rien lui dire, sondant son esprit avec ses yeux en amande. Seul le crépitement du feu troublait ce silence.


Que me proposes tu en échange de ce travail ? Tu dois savoir qu’en plus de m’interdire de pratiquer ma foi librement et ouvertement, on m’interdit aussi de postuler à certain travaux.

Qu’as-tu à m’offrir ?

_________________
Amsterdam


Nous y voilà...L'argent, toujours l'argent. Il était évident qu'il ne ferait pas ça gracieusement. Amsterdam se dirigea donc vers sa chambre. Elle ouvrit une malle et prit une bourse pleine d'écus qu'elle vida à moitié sur son lit. Quand elle revint dans la pièce, il était au même endroit. Attendant son dû.

"Pauvre ...pauvre Medso de la Grotte...Vous voulez me faire pleurer? Et me faire croire que vous êtes sans le sou?
Mais comme tout travail mérite salaire...voilà cette bourse pour vous...que vous toucherez quand le travail sera accompli. Et soyez brillant dans la réalisation....Mais je vous fais confiance.
Autant je déteste vos idées et vos manières de les appliquer...autant, j'admire votre talent...C'est pour cette raison que j'ai fait appel à vous et pas à une autre personne. Vous êtes le meilleur peintre du coin. Dommage que vous soyez si à côté de la plaque pour le reste.
"

Tout en parlant, Amsterdam avait découvert l'endroit où serait inscrit définitivement l' aphorisme qui s'était imposé à elle. Elle s'allongea sur une banquette, serrant les poings, se demandant si elle aurait très mal....telle une vierge lors de sa nuit de noce.
Medso
Medso sourit et alla s’installer à coté d’elle. Il débuta son travail.

Il posa sa main gauche sur le ventre de la belle pour la rassurer et trempa une des aiguilles dans l’encre noire de l’autre.
Il l’appliqua sur son sein avec retenu mais avec beaucoup de dextérité.

Il vit la jeune femme palir pendant cette séance. Il fit quelques poses, mais surtout, lui demanda de ne regarder l’œuvre qu’une fois terminée...

Et c’est au bout de deux heures de travail, à peu près, qu’il en termina avec la demoiselle.

Il était assez fier de lui du résultat qui resterait à jamais gravé sur son sein.


Voila, j’ai « signé » en quelque sorte mon travail. Tu te rappelleras bien de moi comme ça !

Le centre de la croix des Réformés était sur son téton, bien visible au dessus de son message qui lui était placé juste au niveau de la pliure du mamelon.

Il sourit en se levant et quitta la pièce sans réclamer son dû.


Ne me raccompagne pas, je connais le chemin !
_________________
Amsterdam


Medso de la Grotte s'en alla donc comme ça...D'un signe de main...Bon vent Medso...Et que le Très-Haut vous garde!

La séance avait été douloureuse...mais bizarrement plaisante...impudique, mais sans excès...Les trois verres de génépi étaient sans doute la raison du calme d'Amsterdam. Exposer son sein ainsi, au regard d'un homme était une première. Mais c'était pour l'art..et pour le Très-Haut. Elle se demandait par ailleurs pourquoi il descendait si bas.Elle lui avait bien montré le sternum, jusqu'en haut du sein...suivre l'arrondi. Là, elle l'avait senti trifouiller plus bas que prévu!!!

Une légère appréhension se fit sentir quand elle se leva pour aller chercher son miroir à main, dans sa chambre. Quand elle revint, elle dégagea le tissu qui cachait l'oeuvre d'art..............

"AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH! LE CORNIAUD!!!!"

Elle cacha son sein, le coeur battant, la tête en feu...Il avait osé!!!!!!Elle n'osait plus regarder...La croix de la réforme sur son corps de future diaconesse!!Elle s'obligea à respirer fort..à faire le vide. Ne pas paniquer surtout.

Puis un lent sourire illumina son visage. Une compréhension nouvelle se fit en elle. L'oecuménisme...C'était la réponse à ses prières. Le chemin de la vérité...
Cette croix réformée, gravée à jamais sur son coeur, qui lui restait fidèle à l'église Romaine. Ainsi, Amsterdam restait avant tout une Aristotélicienne. Et c'était ce qui importait.
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