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[RP] dernier bal à Grignols

Yodea
Ce RP est un RP fermé, un petit nombre d'invités a été prévenu. Si vous pensez que vous devriez faire partie des invités, ecrivez moi, j'ai surement oublié du monde. LJD Yodea


[Domaine de Grignols]

Le comte arrivait dans son domaine de Grignols après avoir fait le tour de ses autres domaines. Il avait tenu à superviser lui-même la mise en malle et le chargement des biens qu'il emporterait avec lui.
Deux charrettes avaient été remplies et elles avaient déjà pris la destination de la Savoie où elles seraient receptionnées par le Duc en personne, son cousin et chef de la famille Talleyrand-Périgord.

Devisant sur le chemin avec son aide de camp, il arriva aux portes du domaine comtal. Il avait prévu de faire une dernière fête avant de quitter le Périgord qu'il chérissait.
Les invitations ont été envoyées ? son aide acuiesca de la tête. Alors il faut finir les préparatifs avant que les premiers invités arrivent.

Mettant pied à terre, il se dirigea vers les cuisines où le personnel s'activer. Se faisant détailler le menu, il visionna les plats préparés. Que des spécialités du Périgord ainsi que quelques exemples de la cuisine savoyarde en clin d'oeil de sa destination finale. Prenant congé de la cuisine, il se dirigea ensuite vers la grande salle de bal du chateau et le personnel de service s'activer à tout mettre en ordre. Le plan de table était respecté et le suzerain de ses terres de Saint Romain se trouverait à sa droite comme il avait demandé.

Voyant que tout se mettait en place tel qu'il avait ordonné, il commença à détailler à son secrétaire les objets à faire parvenir en Savoie. Celui-ci notait au fur et à mesure et indiquait aux valets qui suivaient les meubles à couvrir.

Ayant fini le tour des pièces, il regarda son aide.
Je crois qu'il est temps maintenant de se préparer pour ce dernier soir à Grignols. Fais préparer la voiture, nous partirons ensuite pour Périgueux et nous prendrons la route de la Savoie.L'homme se retira, laissant le comte seul avec son tailleur pour les derniers ajustements de sa tenue pour la soirée
Vonafred
[Domaine de Segonzac]

Le Baron achevait de lire une bien cruelle invitation.
Son départ il le lui avait annoncé depuis fort longtemps.
Remis par souci de servir son Comté à plusieurs reprises, cette fois était la bonne, la grenouille s'en allait...
Nul besoin d'être devin pour en comprendre les raisons...Le Mandat Comtal qui s'achevait parlait de lui même...
Amère déception, une de plus...une de trop.

Les malles du Dublith n'étaient jamais bouclées...Il ne décidait point à se fixer entre ses domaines, sa Commanderie Teutonique de Saint Astier et y résidait à tour de rôle selon...son bon vouloir.
Paul son fidèle Escuyer et Cyrus son "frère «par le sang versé s'en partageaient l'intendance, il lui manquait une présence féminine, il sourit en pensant à son proche engagement...

Le Dublith appréciait La Savoy et son Duc, l'Hydre et le Lion y rodaient, une visite prolongée serait ...arf non les élections d’abord...Le Baron ne laisserai point le Comté s'enferrer une deuxième fois...Si le peuple en décidait ainsi...mais les voix du peuple sont par essence...impénétrables...


Avisant Klaus l'intendant.
-Amène moi "Périgord"...Je voyagerai seul avec lui.
Un sourire aux lèvres.
-Fais mander Dame Luaine qu'elle me rejoigne chez mon frère Grignols...
Le bougre s'empressa...

Le Dublith emporta habits et présent en ses fontes et, bien décidé à paraitre le premier quitte à en crever sa monture, s'élança comme un diable, hurlant Cry et encouragements pour la bête
...A la rescousse, Vloooo, hardi vieille carne...
"Périgord" habitué des élans du Baron suivit nonchalament, la langue pendante et la course assurée...
_________________
Luaine
Une bien gentille invitation arriva chez la celte. Le Comte s'en allait...Un dernier tour de piste comme une tournée d'adieu. Le Comte ne faisait parti des proches de Luaine pourtant ils avaient partagé quelques listes et un mandat. Il n'en fallait pas plus que la brune lui accorde tout crédit. Il était de ces hommes bien discret et pourtant bien présent, travaillant pour le bien d'autrui avec ardeur et maitrise.
Voilà comment elle l'avait jugé. Aucunement besoin de connaitre les gens depuis vitam æternam pour savoir de quel acier ils étaient fait. Elle apprécia fort son invitation et pensa aux gens qui aimaient le Comte, ils auraient de la peine et se serait surement un déchirement pour eux que de le voir partir pour un ailleurs si lointain.
Sa pensée alla à Louis. Elle savait les deux hommes amis et celui-ci serait surement peiné.

Se regardant dans la psyché de sa chambre en se préparant, elle se regardait sans vraiment se voir. Ses pensées vagabondaient. Elle estima sa silhouette longiligne que des mois en mission avait amaigri. La robe d'un vert sombre soulignait sa taille grâce au large ruban de satin de la même couleur. Ses prunelles furent souligné d'un trait de khôl, faisant ressortir ses iris émeraudes tandis que ses cheveux furent disciplinés en chignon faussement négligé.
Ses mains glissèrent sur ses hanches quand une personne arriva.

Elle était presque prête pour ce moment surement pénible mêlant à la fois la joie d'être ensemble mais d'une trop courte durée avant un départ.
Aucunement besoin qu'elle pense à des adieux car connaissant Louis et l'attachement des deux hommes, il tiendrait plus raisonnablement d'un au revoir entre les deux.

Un homme a la porte se fit annoncé par sa servante Awen. Toujours aussi avenante qu'une vague froide sur la jetée, cette servante. C'était Klaus l'intendant qui venait lui annoncer qu'elle rejoigne Louis chez le Comte.
Elle le remercia et sourit.

Un dernier regard vers sa tenue et elle prit son épais châle de laine.


Awen j'espère que vous avez fait attelé la charrette!!! Je ne vais pas y aller avec Bacchus une fois n'est pas coutume. Vous me servirez de coche, ça vous fera sortir. Vous pourrez surement vous amuser là bas avec les autres intendants et servantes en m'attendant.
Tenez vous à carreau hein!!! Evitez de me faire honte, de grâce.

Les deux jeunes femmes montèrent sur la charrette qui fila vers le Domaine de Grignols. Le chemin parut interminable tant la route fut chaotique par les ravinements des pluies et le froid mordant. Il lui languissait d'arriver pour se mettre devant un bon feu. Ses lèvres vermeilles avaient virées au blême. Elle avait plus pour habitude de s'emmitoufler dans une paire de braies et un mantel épais mais ici elle n'était pas dans une caserne.
A vrai dire, depuis son passage à la chancellerie, elle avait appris la coquetterie et cela ne lui déplaisait plus d'être parée.
Elle se demanda soudain si Louis devait l'attendre à l'entrée ou dedans. La tête de la brune était souvent à cheval entre terre et lune.


Awen, vous vous souvenez de ce qu'à dire Klaus? Il a dit que Louis m'attendra CHEZ Grignols ou sur le chemin en y allant?

A voir le visage de la blonde on sentait qu'elle était passablement passive. Un regard presque bovin qui invita la brune à trouver des solutions ailleurs.

Oui évidemment dès que j'ai besoin de vous, vous êtes aux abonnés absents. Je me demande pourquoi vous êtes toujours à mon service.

La brune leva un sourcil vers la servante aussi apathique qu'une nature morte.

Je pense que vu le froid, je vais attendre dedans. Si vous voyez Louis dehors, dites lui que je suis DEDANS!!!

Pufff, ça veut dire que je dois attendre?

Oui ça veut dire que vous devez attendre comme ça vous rentabiliserez l'épais mantel que vous avez sur le dos et que j'ai payé....

La blonde avait compris le message et ferma son clapet d'insolente.

Oui ma-da-moi-selle Luaine.

Luaine savait qu'une réponse pareille n'était que persiflage de la part de sa servante. Elle souffla et ferma les yeux pour rester maitre d'elle même.

La descente de la charrette en robe était en soit, un acte de prouesse , un vrai tour de force, pour mettre le pied à terre sans se ramasser la gueule contre les graviers. Luaine l'exécuta avec brio et se trouva devant la grande porte. Un homme à la stature droite, attendait d'annoncer les invités. La dernière fois qu'elle se fit annoncer, ce fut lors du bal à Biron et il s'en fallut de peu que le secrétaire du Vicomte ne la sorte à coup de balai.

Bonsoir...Je suis invitée par le Comte. Je suis Luaine de Walsh-Montfort.

Ce nom faisait souvent tressaillir toutes les oreilles royales tant la consonance puait le varech.
Son cou s'étira pour essayer de voir si le Baron était là.

_________________
Cyrus
Depuis quelques temps Cyrus, dépité par tant de chose se déroulant dans le Comté, n’apparaissait plus en public. Il avait aidé à monter la tente de son parti, une visite rapide à la permanence Comtale, et puis plus rien. Il s’est refugié depuis sa mésaventure entre Sarlat et Bergerac, en la Commanderie de Saint Astier. Après, une escorte effectuée, à titre personnel, il ne sortait le matin que pour chasser. Depuis les premières neiges recouvrant le domaine, il ne bouge plus du château, trainant dans les pièces de la puissante forteresse, lisant beaucoup devant la grande cheminée de la bibliothèque, laissant à Paul le soin de s’occuper du personnel d’intendance et de défense. C’est ainsi que le trouve un Neuling qui vient lui porter un parchemin roulé et scellé.
Levant la tête à l’entrée du jeune homme, il pose son livre, en souriant.

Pax Vobiscum, Neuling !

Cyrus prend le document sans rien dire d’autre, regarde le sceau avant de le décacheter et lit le message. Il reste un moment sans rien dire, son regard dans le vague, songeant aux lointaines terres de Savoie, Terres qu'il a apprécié lors de son séjour à Thorens et à la perte d'un homme de valeur pour le PA.

Merci, mon brave !

Le jeune soldat allait sortir lorsque Cyrus le retient.

Excusez- moi, Demandez aux écuries de me préparer mon cheval, couvert comme à la parade mais sans harnachement de combat. Je sorts.

Cyrus lui fait signe de la main pour le remercier, et monte dans sa chambre se préparer.
Quelque temps plus tard, en habit de cour, son épée sur le coté gauche moitié caché par une grande cape Blanche frappé de la Croix Teutonique, il enfourche dans la cour de la puissante forteresse son bau destrier, sellé et orné de grandes couvertutures au couleurs bien connues sur les champs de bataille, martelant d’impatience les pavés de ses sabots. D’un signe de bras, il fait lever la herse et s’élance au petit trot vers les terres du Comte de Grignols.
Gadzelle
[ Le Libertin - Plus tôt dans la journée ]

Une plume à la main, l'encrier posé habilement sur la table devant elle, Gadzelle profitait des derniers instants de la taverne pour maquiller le plus habilement possible les comptes. Elle ne cessait de le répéter à tout va, confier la gestion d'une taverne à une trucmachin et aristochatte comme elle, avait été une de ses plus mauvaises idées. Si vous aviez la gentillesse de lui offrir un verre pour en savoir plus, elle ne tarissait pas d'éloges sur la bretonne et sa magnifique idée de repartir chez elle au loin, et taisait tout sur l'amitié qui semblait lier le Comte à un certain Pingouin - oui, elle l'appelait Pingouin en taverne, n'en déplaise à certains.
Pensive, suçotant sa lèvre inférieure, la brune se demandait encore comment faire disparaître le trou de quelques milliers d'écus. Le gouffre plutôt, je suis d'accord. Elle avait rapidement compris que le propriétaire ne faisait guère attention aux frais et en avait profité pour importer du vin d'un peu partout. Tout d'abord se limitant aux domaines du comté, ses aventures gustatives l'avaient récemment menée du côté de la Guyenne. Le nom de Grignols Machin et Chouette ouvrait décidément beaucoup de portes.

*toc toc toc*

Je peux entrer?
Je t'en prie, je suis en plein dans des calculs.

L'homme s'avança et posa une lettre devant elle. Puis le maure s'assit sur une chaise un peu plus loin, comme au temps où il était simplement videur et qu'elle venait de le recruter. Les habitudes ont la vie dure.
Tu as reçu ce courrier pendant ton absence, je l'ai pris pour toi.
Mmmh, merci.
Ailleurs, Gadzelle ne toucha pas au pli.
Tu devrais l'ouvrir... C'est le sceau des Talleyrand.
Haaan! Mais pourquoi tu ne l'as pas dit plus tôt! Tu crois que Nestorius a dépouillé mes comptes? Tu crois que cet abruti de Nestorius veut me mettre des bâtons dans les roues?
Tout en parlant elle se débattait avec le sceau pour ouvrir la lettre.
Calme toi, c'est surement lui qui t'écrit, pas son aide de camp.

Gnagnagna ... Gentes dames... Ça commence mal. Il est sur que c'est pour moi? gnagnagna ... quitter le comté ... gnagnagna ... petite fête d'au revoir
...
Grand silence. Le calme avant la tempête. Les jointures blanchies, le parchemin roulé en boule entre ses doigts, Gadzelle respirait le plus calmement possible.

Quoi? Il fait une "Fête"? *lever de chaise brusque, l'objet tombe à terre dans son dos, l'encrier se renverse sur les comptes* Il ose fêter son départ! *coup de pied dans une seconde chaise, elle part valdinguer un peu plus loin* Il ose m'adresser un courrier bateau! *attrapage de chope et lancer derrière le comptoir - et c'est le strike ! ... hem* Il ose m'appeler dame! *tir de bouteille alcoolisée en plein dans la cheminée, mini explosion due au combustible* C'est ... c'est ... aberrant!
Tu as fini?
Rouge de colère, Gadzelle balaya la pièce du regard. Ravagée, la pièce était à l'image de son cœur : en miettes. Son travail de sape avait porté ses fruits, rien ne tenait debout dans ses alentours immédiats.
J'en ai fini si je veux! C'est intolérable!
C'est en détruisant le mobilier que tu vas lui faire comprendre? Il ne garde cette taverne que pour te faire plaisir.

Je ... Je ... C'est un lâche! Une belle ordure!
Pff et c'est reparti...


[ Route de Grignols - Plus tard ]

Il lui avait fallu un bon moment pour se calmer. Plus encore pour se laisser convaincre par le maure qu'elle devait y aller et surtout, surtout!, qu'enfiler une houppelande était une marque de respect si ce n'est pour lui, au moins pour les autres convives. Les arguments avaient frappés, notamment celui sur la grande probabilité de croiser le Primus Inter Pares et sa charmante femme. Argument auquel elle avait répondu qu'un autre noble du comté serait certainement là. Il avait la réponse toute prête : Tu y vas pour Ta Grenouille, pas pour les autres. Alors laisse moi rester en braies. Et c'était reparti pour un tour.

Malheureusement il n'avait pas pu venir avec elle, il lui fallait quelqu'un pour surveiller la petite chose, il était hors de question qu'elle se montre avec 'Leyna à un dîner où elle risquait s'énerver toutes les deux minutes.
La jeune femme était donc assise en amazone sur le cheval hérité avec la petite fille et quelques objets dont cette selle bien pratique. Sortie par la route menant à Bergerac, elle connaissait le chemin par cœur - comme toute la région - bien que n'étant jamais allée chez le comte. Le cheval allant au trot lent pour ne pas précipiter la soirée à laquelle elle ne voulait pas aller, Gadzelle se répétait pour elle même un tas de fadaise à portée plus ou moins réconfortante.

C'est pour ta Grenouille, c'est pour cette saloperie de Grenouille, c'est pour ton amour de petite Grenouille sautillante de mes deux, c'est pour ta Grenouille...

Arrivée en vue du domaine, Gadzelle fit ralentir son cheval. Les derniers mètres étaient durs, très durs. La mâchoire crispée, elle salua simplement d'un hochement de tête le commis qui lui fit signe de se diriger vers les écurie. Descendue du hongre, elle délaissa à regret son épée ceinte pour le voyage et vérifia que son nouveau bouclier était correctement accroché aux fontes. De celle ci elle tira sa besace, heureusement garnie de ses deux dagues réconfortantes. Mécaniquement, d'un pas machinal, la brune se présenta devant une porte de côté du château comtal y tapa et attendit. Parée uniquement d'une houppelande d'un blanc écru, elle la souhaitait immaculée. C'était sans compter le voyage : l'habit était sali aux extrémités et ça et là quelques traces poussiéreuses ressortaient sur le blanc. Le gris était pourtant sa couleur préférée, et de loin, mais le blanc même écru faisait plus chic. Distraitement elle se recoiffa en passant ses doigts dans ses cheveux emmêlés, vérifiant par ce geste que le parfum du savon de Marseille l'entourait toujours. L'odeur réconfortante l'apaisa un instant.
Une fois les rectifications de routine bouclées, la jeune femme s'impatienta. Non pas qu'elle trouvait révoltant qu'on fasse attendre une roturière, gueuse elle l'était et ne s'en offusquait jamais, entrant même pas une porte de côté, mais la température était d'un froid mordant.


Nestorius, bouge tes fesses, j'ai froid!
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Yodea
Averti des premières arrivées, Nestorius se présenta dans le hall d'entrée. A cette instant, une jeune femme se fit annoncer.

Je suis Luaine de Walsh-Montfort

L'aide de camp et secrétaire du comte s'avança à sa rencontre pendant que le valet la débarrasser de ses vêtements. Madame, bienvenue à Grignols et il lui baisa la main. Je suis Nestorius, le secrétaire de sa Grandeur Etienne. Le comte termine de se préparer et il descendra nous rejoindre bientôt. Lui faisant signe de passer, si vous voulez bien me suivre, que je vous guide jusqu'à la salle de reception.

Ils avançaient dans le long couloir lorsqu'un autre valet l'arreta et lui chuchota à l'oreille, messire la tavernière du comte est là. Nestorius se pinça les lèvres, il avait espéré qu'elle ne viendrait pas malgré l'attachement qu'avait son maitre pour elle. Mais il ne supportait pas ses manières et la façon dont elle abusait de la gentilesse du comte. Il avait vérifié et revérifié plusieurs fois les comptes de la taverne et il était flagrant qu'il s'y passait des choses pas très claires. Il n'était pas idiot et connaissait trop les qualités de son maitre pour la gestion. Talleyrand-Périgord ne pouvait pas de pas s'en être aperçu.
Du moins avait elle eu la décence de passer par une porte latérale. Se tournant vers la jeune femme,
je vous prie de m'excuser, cette homme va vous guider jusqu'à la salle. Une autre invitée est arrivée et je dois aller, il marqua une pause et avec un air dédaigneux, l'accueillir.

Il prit alors congé et prit un petit couloir. relevant le col de sa chemise, tant le couloir se refroidissait lorsqu'on approchait des écuries, il arriva à la petite porte de service. Il ouvra la porte et se trouva face à face avec elle. Essayant de rester le plus poli possible. Bonsoir dame Gadzelle, je vois que vous avez ... réussi à trouver la route. Le ton de sa voix laissait paraitre un ton ironique. Si vous voulez bien me suivre, sa Grandeur va nous rejoindre bientôt dans la salle de réception où il vous accueillera en personne. La regardant des pieds à la tête. Si vous désirez des vetements plus seyant pour cette soirée, il doit rester des affaires que la bretonne a oublié. Visiblement vous avez les hanches aussi larges qu'elle.
Gadzelle
Enfin la brune entendit du bruit derrière la porte. On allait pouvoir la faire entrer et se réchauffer. Le battant s'ouvrit sur ... Nestorius. La température autour du zéro tomba encore de quelques degrés grâce au sourire tellement chaleureux de l'aide de camp.

Bonsoir dame Gadzelle, je vois que vous avez ... réussi à trouver la route. Si vous voulez bien me suivre, sa Grandeur va nous rejoindre bientôt dans la salle de réception où il vous accueillera en personne. Si vous désirez des vêtements plus seyant pour cette soirée, il doit rester des affaires que la bretonne a oublié. Visiblement vous avez les hanches aussi larges qu'elle.

La jeune femme avait miraculeusement réussi à ne pas s'énerver. Ce serait lui donner trop de joie, elle comptait bien le faire patienter avant de ne plus pouvoir contenir sa colère. Certains qui la connaissaient bien auraient pu le voir aux commissures de ses lèvres qui se relevaient de manière asymétrique. La plupart pensait qu'elle souriait en coin alors que c'était juste la marque de sa concentration à rester calme. Pendant l'accueil froid de l'homme en face d'elle, Gadzelle avait tout de même réussi grâce à quelques pas de côté à entrer dans la pièce aux températures plus clémentes.

Nestorius, mon brave Nestorius, le jour où vous voudrez me perdre dans le Périgord, ne me donnez pas rendez vous dans un domaine aussi proche de Périgueux, et encore moins un de ceux de votre maître. M'accueillir en personne... C'est trop aimable à lui. Vous voulez dire en personne après votre intermédiaire, c'est cela?
Puis elle fit la moue de qui avait oublié quelque chose d'important, tout en fouillant dans sa besace.
Oh, j'ai sur moi les comptes du Libertin. Vous remarquerez que la fin du document est totalement tâchée d'encre, je m'en excuse mais il est arrivé un... accident à la taverne tout à l'heure. Bref, tout est en ordre maintenant, j'y ai veillé. Sans attendre de retour à sa remarque des plus évasives, la jeune femme enchaina dans les réparties, supportant avec aisance le regard volontairement méprisant. Elle était plus à l'aise avec l'homme dédaigneux qu'avec le froid.
Nestorius, vous devez être désolé pour la rupture de fiançailles de votre maître et la Bretonne, c'est vraiment dommage cette histoire, à cause de ça je n'ai pas vu Yodéa pendant tellement de temps... Par contre vous me dites que ça s'est bien terminé, elle a laissé des toilettes? Je suppose que personne n'en aura l'utilité, au moins pour ce soir. Et qui sait, je plairai peut être à un homme célibataire... Pourquoi pas un noble? Elle papillonna volontairement des cils, c'est qu'elle avait à le faire trop souvent ces derniers temps. Vous pensez que le Comte m'apprécierait avec les toilettes de sa fiancée, il la trouvait séduisante quand elle les portait?
Je suis ravie d'avoir la même taille qu'elle, on m'a souvent dit que c'était signe de bonne santé et que je pourrais avoir de beaux enfants bien bâtis. Savez vous si le Comte souhaite une descendance rapidement?

Prise par son jeu de piques, elle s'était même laissée aller sur le sujet des enfants qui était pourtant sa bête noire. Même les gens qui ne la connaissaient que vaguement le savaient : Gadzelle avait peur des enfants ou de la possibilité d'en avoir.
Mais l'aide de camp devait être poli, et bien que pensant lui rabattre le caquet, il n'avait fait que l'aider involontairement. La brune n'avait que faire de la fierté mal placée, et se savait loin des canons de beauté nobles.


Pouvez vous me conduire près de ces toilettes je vous prie? Puisque vous me l'avez si gentiment proposé, je vous suis.
_________________
Virginia_
[Plus tôt, au château de Périgueux]

Lors de son arrivée au château, une missive lui avait été remise, probablement encore un problème avec les solde ou alors une nouvelle loi qui a été modifiée, pensa-t-elle. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle en avisa le contenu. Bien sur elle connaissait déjà une partie de celle-ci, celle concernant le départ, mais l’invitation lui donna des sueurs froides dans le dos. Elle dut s’asseoir un instant, inspira un grand coup et expira lentement. Le dernier bal auquel elle avait assisté s’était terminé par un menuet, la dernière réception par un enlèvement… elle avait été ravie de participer aux deux, au début. A présent, rétrospectivement, s’il lui fallait choisir entre les deux, elle ne savait pour quelle option elle opterait. Mais soit, là n’était pas la question, pour l’homme, pour celui qu’elle considérait comme un ami, elle irait et se ferait fort de sourire. Sa buse vola vers la maison du lac et sa gouvernante.



Très chère Dame Ilona,

Je suis invitée à une fête, pouvez-vous me faire préparer une tenue de soirée un peu plus élégante que mes houppelandes ordinaires. La couleur que vous choisirez sera parfaite, pas trop d’accessoires, je ne saurai où les mettre ni m’en servir, vous le savez bien.

Je passerai la prendre dès que je pourrai et en profiterai pour embrasser les enfants.

Amitiés,

Vinou

Le détail vestimentaire étant réglé, elle pouvait vaquer à ses occupations de la journée tout en imaginant qui serait présent.


[Le jour même]

Elle était en retard, bien évidemment ou si elle ne l’était pas, elle allait l’être, comment pouvait-il en être autrement avec elle ? Elle venait de terminer ce qu’elle avait à faire en caserne et profitait d’un moment de répits pour se changer directement dans son bureau, n’imaginant pas une seule seconde que sa porte était toujours ouverte et que quiconque rentrerait la trouverait dans une situation pour le moins compromettante. Fort heureusement, pour elle et pour la personne, cela n’arriva pas.

Plutôt dans la journée, elle avait réussi à s’absenter pour passer aux bains de la caserne. Là, elle avait réussit à troquer sa houppelande classique pour celle qui lui avait été choisie et avait même triomphé de l’obstacle que pouvait représenter sa longue crinière indisciplinée pour en faire ce qui pouvait passer pour un chignon plus ou moins sophistiqué, bon d’accord plutôt plus que moins mais en s’observant dans les reflets de la fenêtre, elle trouvait l’ensemble potable et surtout portable.

D’un pas aussi rapide que lui permettaient ses blessures sans qu’elle n’ait à boiter, nouvelle prouesse de sa part, elle se dirigea vers les écuries pour monter en amazone Epona et prendre la route du Domaine de Grignols. Vu comme cela, cela semblait facile, sans problème de prendre la bonne route ... oui la bonne … encore fallait-il qu’elle sache laquelle était la BONNE ! Chose qu’elle ignorait totalement et à laquelle elle n’avait absolument pas pensé avant de partir. Bon … réfléchissons … Lignareix est par-là vers le Limousin, Segonzac est de l’autre côté, Lalinde est plus bas, … pfff … je suis perdue ! Elle aurait bien pu le crier haut et fort mais ne le fit pas, elle s’était promis qu’aujourd’hui, elle se tiendrait comme il le faut, elle ne se ferait pas remarquer, elle ne commettrait pas d’impair, bref, elle serait parfaite, oui on peut toujours rêver dans la vie ! Elle fut sauvée, encore une fois, presque miraculeusement, par le fait que, heureusement pour elle, les Périgourdins étaient parfois du genre oiseau de nuit, elle demanda poliment, si, si, elle sait ce que cela veut dire et sait aussi le faire de cette façon, plusieurs fois sa route et finit par arriver devant l’endroit où elle devait se rendre.

Sa jument étant comme tous ses animaux d’ailleurs, très calme et parfaitement obéissante, elle en descendit et la laissa près d’un arbre, il y aurait bien quelqu’un pour s’en occuper, avant de se diriger vers la porte. L’homme qui gardait celle-ci n’ayant pas l’air commode, elle lui fit son plus charmant sourire et prit sa voix la plus douce.


Bonsoir, je suis Vinou et je suis invitée pour le ba…, la récept… la fête.

Ce dernier terme lui semblait le plus approprié. Un bal très bons puis mauvais souvenirs, une réception, énervement et peur, une fête, c’était bien, simple, parfait en somme. Elle allait fouiller dans sa besace, qu’elle ne portait pas pour trouver l’invitation lorsqu’elle eut une illumination. Ce n’était surement pas son surnom qui devait être sur la liste mais bien son nom en entier.

Je suis aussi Virginia de Lignareix.

Elle se mordit la lèvre inférieur pas de froid, non mais bien parce qu’elle était un peu nerveuse tout en attendant de pouvoir entrer.
_________________
--Nestorius
Oh, j'ai sur moi les comptes du Libertin

L'homme prit les documents et un rictus vengeur se dessina sur son visage. Profites en petite voleuse, pensa t il, c'est la dernière fois que tu vas profiter des largesses du comte, après tu seras une tavernière sans taverne fixe. Haussant les épaules aux diverses questions, mais elle croyait quoi la gueuse? que la pitié qu'avait le comte pour elle, cela ne pouvait être que pitié, comment être amie avec une gueuse pareil?, lui donnait droit de croire à une ascension sociale quelconque?
Enfin bref, il l'écoutait babiller comme seule une femme peut faire et lorsqu'elle eut fini, il lui ouvrit le passage.
Veuillez me suivre et il arrivèrent à nouveau dans le grand hall donnant sur les escaliers desservant les étages de la demeure. Il fit signe à un valet de pied qui s'approcha. Conduisez cette .. toisant la jeune femme ... invitée dans les anciens appartements de la bretonne, montrez lui les tenues disponibles qu'elle puisse s'habiller à la place de ses loques. Puis se retournant vers Gad, je vous prie de suivre cet homme, des invités prestigieux, eux marmonna t il, arrivent et je dois les accueillir.

La laissant sur place, il se dirigea vers la grande porte et vit la nouvelle arrivante. S'inclinant devant elle, Capitaine, soyez la bienvenue à Grignols. Si vous voulez bien me suivre, un lad va venir s'occuper de votre monture et un valet va vous alleger de vos vêtements de route. Lui ouvrant la route, je vous conduirai ensuite dans la salle de réception ou le Comte Etienne ne va pas tarder à nous rejoindre
Virginia_
Voyant l’homme s’incliner tout en restant rigide, une question lui vint à l’esprit … Comment faisait-il pour ne pas avoir mal avec le balais qu’il semblait avoir dans l’arrière train ? Dans un autre endroit, nul doute qu’elle aurait posé sa question à voix haute mais pas ici, non, non, non, souvenez-vous, elle s’est promis qu’elle se tiendrait comme il le faut, qu’elle ne se ferait pas remarquer, qu’elle ne commettrait pas d’impair, bref, qu’elle serait parfaite… Elle ne put malgré tout s’empêcher de suivre le mouvement de son vis-à-vis ce qui fit qu’elle s’inclina également, moins fortement que lui puisque le mouvement ne comprenait que la tête et le haut du buste mais quand même un peu.

Le suivre ? Heu … il veut aller où comme ça ? Elle n’était pas du tout ce genre de femme à suivre n’importe où un homme qu’elle venait de rencontrer surtout un homme qui avait l’air aussi sinistre. Que nenni, elle ne le suivrait pas, elle préférait prendre ses jambes à son cou et filer vite fait dans … Ah ? Ben non, finalement, elle le suivait bien … dans la salle de réception.

Il avait parlé de quoi avant salle de réception ? Un lad pour s’occuper de mon cheval ? Pourquoi pas, si celui-ci avait du temps à perdre, il pouvait bien tenter d’attraper Epona et de la guider jusqu’à l’écurie, s’il n’y avait que ça pour lui faire plaisir, elle n’allait quand même pas le lui refuser. Malicieuse de nature, elle ne lui dirait simplement pas que celle-ci était presque aussi farouche que «Tiloup », le chat sauvage qui l’avait adoptée tout comme elle ne lui dirait pas que sa jument avait tendance à ruer lorsqu’un étranger l’approchait. Avec un peu de chance, si elle devait attendre, elle pourrait regarder le spectacle que cela donnerait d’une fenêtre et peut-être même en rire, qui sait.

L’alléger de ses vêtements ? Voilà qu’on veut me voler maintenant ! Après vouloir l’emmener elle ne savait où, ‘fin si maintenant elle savait, on voulait la truander. Dans quel lieu était-elle venue se fourrer ? Mais elle allait faire ni une ni deux, elle allait partir et très vite en plus, plus vite qu’elle n’était arrivée … de route … Oh ? Le valet devait la débarrasser de sa cape et de ses gants ? Tout compte fait, elle allait peut-être bien le laisser faire après tout. Ce serait plus facile pour se déplacer et elle ne risquait de mourir de chaud.

En fait, l’accueil était bien, mieux que si elle s’était laisser aller à son impulsivité naturelle. Souriant à l’homme, elle hocha la tête.


Je vous suis.
_________________
Vonafred
L'obscurité gagnait lentement, le paysage se faisait gris pâle, le froid mordant.
Le Baron avait mené grand train, les tours étaient en vue, le Dublith sera à l'heure pour saluer son frère une dernière fois.
Il éperonna violemment et piqua à travers champs. Un chemin creux dissimulé par quelques broussailles enchevêtrées, une monture épuisée incapable de franchir l'obstacle, un Baron la tête dans les nuages...

Un choc sourd et violent, la rencontre improbable du Dublith et d'un chêne.
La vision de ses chairs écarlate empalée sur un bois effilé, un hurlement de douleur qui se perd dans le néant...
L'instinct plus que la volonté, Il lutte, rampe un instant, sa jambe droite est en bouillie, il la regarde et curieusement sourit, tant de batailles pour en arriver...là.

Périgord la langue pendante noyée dans l'écume d'un effort prolongé, posa son céans au bord du talus et se mit à hurler à la mort...Conscience d'un malheur ou réflexe canin conditionné, nul ne pourrait en juger.
Le destrier agonisait à quelques pas éventré...un dernier râle avant de se figer.

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Luaine
Seule devant la grande cheminée, elle avait appuyé son bras contre le manteau de celle-ci, son regard dans les flammes crépitantes. Personne n'était rentré dans la grande salle. La brune entendait bien des voix, elle se retournait pour voir qui pénétrait mais personne à l'horizon.
Son visage semblait totalement fermé, on aurait pu penser que Meduse elle même avait regarder la brune pour la pétrifier sur place.
Il l'avait fait appeler mais n'était pas là....

La brune se concentrait sur les flammes qui léchaient l'âtre et lui réchauffait le corps. Ses pommettes étaient rouges mais malgré cela elle avait froid à l'intérieur. Elle aurait pu rentrer directement dans le bûcher sans que cela ne change.

Personne ne savait ce dont regorgeait son coeur, tout était secret à l'abri des regards....Comment les gens sauraient maintenant que tout était fini avant même qu'ils sachent que cela avait commencé un jour....Histoire bien singulière....non pas tant que cela.
Il l'avait fait demandé mais n'était pas là. Toujours occupé par monts et par vaux à la recherche d'une prochaine qu'il avait déjà trouvé en la personne d'une buveuse de chouchen à la cuisse légère. Une de celle qui collectionne les amants comme des beaux papillons à épingler sur une tablette de velours. Ils s'étaient apparemment trouvés des aptitudes communes.
On aurait pu la dire égoïste mais l'amour n'était pas une chose que l'on voulait partager. Partager en duo surement mais pas en trio. L'amour sincère ne se révélait qu'en tête à tête. Mais la voila devenue papillon épinglée en plein coeur sur une tablette de velours sang, battant des ailes désespérément pour sentir peu à peu ses forces vives l'abandonner.

Hypnotiques flammes rouges orangés qui dansaient comme la plus belle des aubade.
Impossible de détourner son regard de ce spectacle....
Il fallait qu'elle fasse bonne figure, comme elle l'avait toujours fait. Un visage impassible, un visage couvert d'un masque qui n'était pas le reflet de son coeur.

Quand les blessures deviennent mortelles, tout secours devient inhumain. Tout autre sentiment n'est étranger que celui du désespoir. Elle voulait pleurer si elle le pouvait encore mais son coeur flétri n'en fournissait plus. La brune donnerait le change, par Aristote qu'elle était forte pour cela.

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Ambre.ensorcelleuse
[un peu avant le départ]


Ambre avait longuement hésitée, oui non y allait elle ou pas, ronchonnant, elle sorti une de ses plus belle robe, attacha ses cheveux dans un chignon sauvage, se regarda dans la glace, hum, ca pouvait aller elle ne ferait pas tache, c'était déjà ca.


[Sur le chemin de Grignols pour se rentre a la réception]

Le vent était glaciale, elle n'avait que sa fidèle monture pour y aller, un gros manteau serait nécessaire, aussi légère qu'une plume, elle monta sur sa jolie jument, et parti d'abord au petit trot, a milieu de chemin, elle entendit un hurlement de bêtes qu'on abattait, son sang ne fit qu'un tour dans les veines, au galop dans la nuit la blondinette chevauchait a vive allure pour arrivé sur les lieux, une vision d'horreur la surpris, le cheval du baron agonisant un pieu dans la poitrine et le Baron de Segonzac la jambe en bouillie appuié contre le chêne.

La jeune femme sauta a terre, se rapprochant aussi vite qu'elle pu, pour le cheval il était trop tard mais pour l'homme, c'était un être humain après tout, et Aristote ne lui permettrait pas de l'abandonner, elle s'approcha plus prés de lui, s'agenouilla dans la neige, sans mot lui retira la botte et arracha le morceau de ses braies découvrant une jambe atrocement mutilée, la blonde tout en essayant de garder son calme pris l'alcool de poire dans sa besace, déchira un bout de sa roble et desinfecta la plaie, de celle-ci un morceau d'os sortait, il fallait redresser tout ca et personne dans les environs, elle pouvait le faire, l'avait déjà fait mais les cris qu'il en découlerait la glacerais a nouveau, elle prépara bout de bois pour faire une attelle et morceau de robe pour la maintenir, tandis un morceau de cuir au Baron.


-mordez dedans très fort ca risque de faire mal,

Elle le regarda faire et au moment ou il mordait dans le cuir elle tira de toute ses forces, un grand crack s’entendit, le Baron était courageux, la guerre l’avait endurcit. La jeune femme n’avait plus qu’a mettre attelle et bandage pour maintenir le tout.

la sueur couvrant le visage du baron, elle lui tendit l’alcool qui lui restait et mis son manteau sur lui pour qu’il ne prenne froid


-a présent il nous reste a prier Aristote que l’on passe par ici
Cyrus
Cyrus sur sa monture avançait au petit trot. En songeant à son Avenir, moins que certain dans ce Comté qui commençait à lui sortir par les yeux, il pensait à ces terres lointaines qui lui paraissaient plus accueillantes.

Avançant ainsi, il entend un bruit sourd, puis un grand cri de douleur, mêlé d’un hennissement qui le mettent de suite en éveille. Il stoppe sa monture tirant sur les rennes, pour écouter. De suite, il dégage sa cape, sur ses épaules, donne un coup d’étrier à Réal et lance sa monture vers l’endroit ou il lui a semblé d’entendre le bruit, prêt à prêter main forte au pauvre bougre qui se faisait attaquer, comme le préconise les préceptes de son Ordre. Prêter assistance à Autrui !

Il arrive sur les lieux, prêt à sortir son épée et se lancer dans le combat, lorsqu’il voit couché sur le sol un cheval qu’il connaissait bien. Puis non loin de là, son maitre blessé allongé sur le sol. Ambre était là penché sur lui à lui porter les premiers soins. Il avait compris la situation

Il saute donc de cheval. Ambre avait fait apparemment le nécessaire. Il est vrai qu’elle était médicastre.

Mein Landmeister, nous allons vous sortir de là, ne vous en faite pas.

Cyrus sort son épée, coupe trois jeunes Arbres et fait un brancard, avec ses trois bâtons et son manteau. Avec l’aide d’Ambre ils l’installent dessus du mieux qu’ils le peuvent sans brusquerie. Cyrus le couvre pour ne pas qu’il prenne froid de sa cape Blanche et attache ce brancard de fortune à son cheval.

Ambre vas vite au château faire préparer une chambre en disant que j’amène un blessé sérieux, sans dire qui c’est ! Ce n’est pas la peine de gâcher la dernière Fête du Comté. Seulement à lui et à Luaine si elle est arrivée. Je vous rejoints à petit pas pour ne pas trop le secouer.

Puis se retournant sur le Baron en souriant.

Mon frère, je crois que ce soir, pour vous la fête sera terminée. Je reviendrais après pour enterrerer votre monture après avoir récupéré vos affaires.

Cyrus regrimpe sur sa monture et prend la route au pas, se retournant souvent pour contrôler son blessé. Heureusement, Le château du Comte de Grignols se dessine au bout du chemin On en était plus très loin et la neige amortissait les chocs que pouvait faire ce brancard fabriqué de toute pièce.
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Ambre.ensorcelleuse
[A quelques minutes du Chateau]

Ambre vit Cyrus faire un Brancard de fortune, avec son aide ils installèrent le Baron sur cet engin de fortune, celui-ci lui demanda d’aller prévenir le Comte de Grignols, montant lestement sur Princesse de la lune, elle partit au galop sans se retourner aussi vite que le pouvait sa belle monture.

Le chemin qu’il lui restait a faire ne dura que quelques minutes, encore au pas la jeune femme sauta de son cheval pour accourir au portail du château.


[Devant la porte du Chateau]

Echevelée, sa robe à moitié déchirée d’avoir fait un bandage, elle attrapa le valet par le bras

-vite Sire, pouvez vous faire prévenir le Comte Grignols qu’Ambre doit lui annoncer une chose importante le concernant, pouvez vous aussi faire prévenir Dame luaine que je suis dans l’entrée.

Après un regard quelque peu surpris et dédaigneux devant l’accoutrement de la blondinette, le Valet partir avertir le Comte et Luaine. Epuisée, la jeune femme s’appuya contre un mur, regardant par la porte distraitement l’intérieure de la salle
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