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[Chapitre III] Mariage de Corbeaunoir et Liloïe

Desiderade
C'était le grand jour pour les deux tourtereaux ! La soeur avait beaucoup à faire, mais elle se réjouissait à l'avance de cet évènement. Point de fleurs, l'hiver était rude, même ici, à Narbonne. Point de fleurs, mais elle était sûre que de voir deux êtres s'aimer autant réchaufferait le coeur de chaque invité présent ce jour de fête.

Si seulement l'église pouvait aussi se réchauffer, ça serait pas mal... murmura-t-elle

Elle commença donc les préparatifs, attendant les invités, et surtout, surtout, les mariés !

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Amie Lescurienne
Archevêque suffragant de Toulouse
Benjamim
Benjamim entreprit d'enfiler son beau costume , oui , celui en soie qu'il avait durement payé et son chapeau rouge comme les honnêtes hommes qu'il mettait en circonstance de cet évènement si exceptionnel et émotionnel !
Quoi de plus beau que l'union de ces deux êtres si complémentaires !

Benjamim , le petit brigadier anciennement sous la coupole de Corbeaunoir fut ému de savoir ainsi ces êtres se mariés et en fut immédiatement comblé de bonheur à leur égard !

Le jeune homme ne s'attarda donc pas ce jour là et parti à la cathédrale bien en avance ...
Il constata la présence de garde .. Oui , ils avaient envoyaient des invitations !
Il s'approcha donc du premier garde , tenant aisément l'accès à la porte sous sa coupole !


Bonjour , je suis Benjamim de Lodève !

Le vigile regarde promptement son invitation et prit soin d'inscrire son nom sur la liste !

Benjamim entra avec un mouvement de joie et de gaieté , une profonde sympathie !

Le jeune homme entra donc et salua l'assemblé , enfin , il salua Desirade , la première arrivée :


Bonjour dame , que de bonheur en ce jour révélant une gaité inégalé !

Il admira néanmoins la cathédrale et parvint à s'asseoir sur un banc en attendant le début de la messe ...
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Sir Benjamim de Lodève

Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point.
Corbeaunoir
Après avoir quitté ses postes de Vice-Comte et Juge du Languedoc, Corbeaunoir s'était retiré du monde, s'enfermant dans son domaine. On entendait peu parler de lui et il ne parlait qu'à peu de monde. Ses domestiques essentiellement. Ceux-ci, en peu de jours, avaient essuyés sa colère, son dégoût et sa déception, sans comprendre de quoi il en retournait vraiment. Le Seigneur paraissait tourmenté. Puis peu à peu, c'était son air conspirateur qui avait prit le dessus. Il passait des heures dans son bureau, regardant à la fenêtre, et réfléchissant, là, en regardant la neige tomber en cette froide saison. C'était une attitude que les domestiques avaient peu l'habitude de retrouver chez leur Seigneur. D'ordinaire optimiste et combattant, ce comportement inhabituel les interrogeait, et des questions commençaient à naître dans les esprits de la maisonnée du Chambonnet. A quoi pouvait-il penser ? Préparait-il quelque chose ainsi dans l'ombre ? Avait-il trouvé des réponses lui permettant de calmer sa colère ? Pensait-il au moins à sa douce promise ?

C'est sans étonnement, qu'en ce matin du 9 décembre, Kirya, la bonne du Seigneur, le trouva dans son bureau. Elle entra après avoir frappé, sans attendre qu'on lui dise d'entrer. Elle savait que de toute façon le Seigneur du Chambonnet ne s'en prendrait pas à elle.


- Mon Seigneur ? Excusez-moi de vous déranger mais permettez-moi de vous rappeler qu'aujourd'hui est un grand jour, vous devez vous préparer.

Corbeaunoir, comme à l'habitude qu'il avait prit ces derniers jours, était debout devant la fenêtre, et l'on pouvait apercevoir sur son bureau la missive qu'il avait reçue la veille, d'ailleurs la seule missive reçue depuis des jours.

- Laissez-moi.

Le ton sec fit comprendre à Kirya qu'elle ne pourrait pas changer l'avis du Seigneur. Elle le savait têtu, obstiné, et même si elle avait déjà constaté que cela lui jouait parfois des tours, elle savait qu'elle ne pouvait rien y changer. Aussi, elle se retira sans plus attendre, sans un mot, laissant le Seigneur dans son silence.


Quelques minutes plus tard, Corbeaunoir sortit dans le froid de l'hiver. Il avait prit soin d'éviter tout ses serviteurs, afin que personne ne le remarque. Même son garde du corps n'était point là pour le protéger. De toute façon, encapuchonné, personne ne le reconnaîtrait aussi facilement. Ses serviteurs ne remarqueraient d'ailleurs sans doute même pas son absence, le croyant enfermé dans son bureau.
Il ne prit donc pas le carrosse et partit à pied dans la neige. C'était de toute façon pas bien loin, et cela lui permettrait de continuer à réfléchir tout en marchant.

Arrivé à quelques pas de la cathédrale de Narbonne, il constata que peu de monde était arrivé, mais cela ne l'étonnait pas vraiment. Il était encore tôt d'ailleurs, et la cérémonie n'allait pas commencer de suite ; mais il était pourtant convaincu que cela n'était pas l'unique raison au fait que peu de monde soit déjà sur les lieux. Pour l'occasion, des gardes avaient été désignés pour surveiller les portes à l'entrée et vérifier les invitations. Ceux-ci en revanche avaient déjà prit leur poste.
Corbeaunoir s'approcha. Avant qu'il n'ait le temps de monter les dernières marches de la cathédrale, le garde l'interrompit.


- Halte ! Ici va se dérouler en ce jour le mariage du Seigneur Corbeaunoir avec la Baronne Liloïe. Je ne peux laissé entrer que les personnes munies d'une invitation. Si vous n'en possédez point, je vous prie de vous retirer.

Le seigneur sourit à ces mots. Se retirer, faire retraite. C'était exactement ce qu'il avait fait ces derniers jours. Et ce garde venait ainsi le lui rappeler, comme pour lui faire comprendre qu'il devrait y retourner.

- Me retirer ? Ainsi je devrais faire retraite ? Pourtant une retraite, c'est une retraite de tout ne croyez-vous pas ? Moi quand j'ai plus rien à faire ici, je me retire. Plus une goutte d'eau, plus un rayon de soleil ; je me dessèche, de la tête au pied, en un petit cadavre sous un tas de feuilles. Les saisons me survolent sans me soupçonner. Et puis, un jour, la corneille raconte qu'elle a entendu au loin quelqu'un qui recommence à pleurer... alors là, j'ouvre un oeil, je rampe, mangeant la neige, léchant l'eau croupie ; et mes ennemis tressaillent, car à me voir boire... ils comprennent que je suis de retour... [*]

Tout en disant ces mots, Corbeaunoir s'était approché du garde. Bien que celui-ci semblait méfiant tout d'abord, il baissa la garde lorsqu'il reconnut le Seigneur du Chambonnet. Corbeaunoir fixa alors le garde dans les yeux, le sourire au coin des lèvres.

- Vous me faites pas entrer ?

Le garde n'avait sans doute pas tout compris aux mots du Seigneur. En effet, c'est au Languedoc que pensait en réalité le Corbeau...

Arrivé dans l'église, le Seigneur aperçut son amie Désidérade préparer la cérémonie, ainsi que Mestre Benjamim, assit sur un banc. Corbeaunoir resta tout au fond de l'église, le capuchon baissé, afin de regarder quels invités se présenteraient.
Oh bien sur, avant que la cérémonie ne commence, il rentrerait rapidement à son domaine pour se préparer, et il réapparaîtrait devant la cathédrale, sortant de son carrosse, le sourire aux lèvres...


* : Extrait inspiré de Mélégant, personnage de la série Kaamelott.

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Liloie
« Il était une fois une petite fille. Cette petite fille était heureuse grâce à ses parents qui ne faisaient que son bonheur. Même si parfois, son père partait se battre, elle l’avait toujours retrouvé. Alors qu’elle était petite fille, elle n’avait jamais connue la tristesse jusqu’à ce qu’un jour ce fut au tour de sa mère de partir, et de s’éteindre lors d’un voyage. Depuis ce jour-là, son père et elle avaient appris à se connaître. Elle avait perdu une mère, mais gagné un père… »

Tout comme son baptême, Liloïe avait longuement attendu son mariage. Ce jour était encore plus spécial, car cette fois-ci, elle ne s’unirait pas à Dieu, mais à celui qui avait pris son cœur pour l’éternité. Ce qui était sûr, c’est qu’elle l’aimait, elle l’aimait à chaque regard posé sur lui, elle l’aimait à chaque moment qu’elle vivait, elle l’aimait parce qu’il était dans son cœur à chaque instant.

Ce jour, pour elle, était le plus spécial qu’elle avait connu. Et comme chaque domestique de la demeure savait que c’était le jour le plus important pour leur maîtresse, ils avaient particulièrement et merveilleusement préparé la Baronne à la cérémonie et à cette nouvelle vie qu’elle devrait apprendre. Une nouvelle vie où elle aurait un époux et où elle ne vivrait plus dans la demeure paternelle.

Malgré son appréhension pour ce jour si unique, Liloïe avait agréablement bien dormi. Et, plusieurs heures avant la fameuse cérémonie ses servantes l’avaient aidé à se préparer. Elle portait une robe blanche brodée d’or qui était accompagnée d’une très longue traine. Sur son décolleté tombait un médaillon et une ceinture laissait deviner sa silhouette. Et, tandis qu’une des servantes poudrait la jeune femme, une autre lui déposa une goutte de parfum. Ses cheveux avaient été réunis en un chignon sur lequel reposait un voile fin et de même couleur que la robe. Ce voile tenait grâce à la couronne de baronne qui le recouvrait.

La jeune femme s’observait, se trouvant plus belle que jamais. Malgré cela, quelques tremblements et légers frissons commençaient à la parcourir. Et plus elle regardait dans le miroir, et plus elle se disait qu’un visage pouvait en cacher un autre. Et, en ce moment, elle était si déçue qu’elle montrait un visage que personne n’avait encore connu…

La sage Baronne n’attendait plus que son père vienne troubler ses pensées, il serait bientôt temps de partir.

« Aujourd’hui, cette petite fille a grandi, et est devenue une jeune femme qui n’a plus peur de la vie. Cette jeune femme va épouser un homme qu’elle trouve exceptionnel ».

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Kelak
Quelques jours avant le grand jour

Son mandat de Porte parole terminé, Kelak aspirait à des jours tranquilles, mais avant de souffler complètement, une grande journée l’attendait, un rendez vous important, une mission qui lui remplissait le cœur de joie.

Et pour accomplir cette mission il fallait être présentable, et pour être présentable il faut aller chez un tisserand un vrai.

Les tisserands de Lodève sont aussi doués que susceptibles, le choix était donc délicat, heureusement un accord tacite existait sa compagne et les 2 plus illustres tisserandes de la ville, pour un mariage il serait de bon goût de se rendre chez Ethana, la bonne mairesse de la cité.

Tout aurait très bien pu se passer si c’était Ethana avait pu s’occuper de lui mais non c’était une apprenti tisserande et elle avait encore beaucoup à apprendre sur la susceptibilité des Lodévois.


« Bonjorn jeune demoiselle j’aurai besoin d’un ensemble pour une grande journée »


La jeune fille toisa Kelak


Bien sur je vais voir ce qu’il nous reste dans les grandes tailles

Kelak porta un regard noir à la donzelle

Plait il ?? je ne tiens pas à flotter dans mes habits Nanmého une taille conventionnelle me sierra parfaitement.

Tapotant sa bedaine qui avait fondu comme fond la neige…

par un froid polaire

Kelak restait susceptible quant à son léger embonpoint

Au bout de bien des querelles Kelak trouva son bonheur, et emporta le tout.

il se dirigea alors vers son atelier et en ressorti avec une magnifique charrette, la plus belle qu’il ait jamais conçue et pour cause, il s’agissait du cadeau de mariage à la jeune Baronne de la Voulte.

Il avait aussi prévu quelque vieille marmite à accrocher derrière , une curieuse tradition dont il ne connaissait l’origine.

Il attela la charrette, se rendit chez Neko, l'aida à monter et pris la direction de Narbonne en espérant ne pas arriver trop tard.


Le jour J

Kelak parqua sa charrette dans une ruelle non loin de l’église, il ne voulait pas que Liloïe la voit trop tôt, fier comme un paon, avec sa belle au bras il entra dans l’église, elle était pleine de Lodévois, héhé déjà en train d’attendre le banquet très certainement.

Kelak les salua ainsi qu’un homme encapuchonné qu’il ne reconnu pas, puis se dirigea pour s’installer tout devant et murmura a l’éclésiastique présente


« Euh bonjorn, excusez moi, je suis Kelak le témoin de la baronne pouvez vous me dire ou m’installer s’il vous plait »
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Evanes
Evanes avait fait route pour arriver à Narbonne la veille de ce 09 décembre.
C’est que la belle était de mariage….Et ne voulait pas être en retard…surtout qu’elle était témoin du marié….même si elle n’arrivait toujours pas à le réaliser…Et pourtant bien qu’elle ne sut pas vraiment l’exprimer, la belle fut vraiment flattée par sa demande plus qu'inattendue !

C’était le jour J…

La belle avait apporté pour ce grand évènement, sa plus belle houppelande…..Mais même sa plus belle houppelande, n'aurait pas l'allure des toilettes des grands de ce monde surement présent à ce mariage...

Sa robe enfilée, elle avait pris soin d’attacher quelques mèches de cheveux avec sa plus belle broche, laissant des grosses boucles lui tomber dans le dos.
Elle avait rougit ses lèvres, et mis quelques gouttes de d’eau de rose.

Prête….c’est seule qu’elle se rendit à la cathédrale…Son invitation à la main.

Elle y avait récemment été….mais pour une circonstance moins joyeuse, c’est donc avec un léger pincement au cœur, qu’elle montra patte blanche aux gardes avant d’entrer.

Comme elle était témoin instinctivement elle s’apprêta à rejoindre le devant de la chapelle pour s’assoir sur l’un des premiers bancs, adressant un sourire aux visages qu’elle croisait, afin de les saluer, même si elle ne connaissait pas tout le monde.

En avançant, elle reconnut Kelak avec Neko qui venaient semble-t-il t’arriver.
Elle les salua, et Kelak étant le témoin de la mariée, elle trouva judicieux de ne pas trop s’éloigner de lui….

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Toon3146
Toon avait depuis toujours de très bons rapports autant avec Mestre Corbeaunoir qu’avec sa future épouse Dame Liloïe . c’était des rapports presque essentiellement professionnels mais toujours constructifs.

Comme à son habitude il choisit une place un peu à l’abri des regards pour suivre la cérémonie.
Mounia
Mounia avait été averti au dernier moment par son tendre Yves du mariage auquel ils étaient conviés. Sans rancune, Mounia avait abandonné pour quelques jours ces affaires, avait confié les garçons à Lucette, la voisine toujours prête à rendre service et avait préparé sa malle et son cheval. Et c'est ainsi qu'elle prit la route toute seule, sa vieille épée au côté. Yves devait la rejoindre sur place.
La route fut longue pour la jeune femme mais elle arriva tant bien que mal et trouva rapidement une petite auberge bien tenue.


[Jour J]

Mounia avait emmené la robe offerte par Yves lors de sa demande en mariage. La couleur lui allait bien au teint et elle avait opté pour un mantel beige qui s'accordait plutôt bien. Elle trouva une broche en cuir de Cordoue pour fermer le dit mantel. Le reflet de son miroir lui plaisait. Elle n'attacha pas ses cheveux et ne se farda pas. Elle n'était qu'invitée et la tenue était déjà magnifique.
Elle prit donc, à pied, le chemin de la cathédrale. Celle ci était très belle et Mounia trouva un coin à l'abri du vent pour attendre son bien aimé.
Landyves
L’ennui lorsque l’on avait certaines charges, c’est que le temps venait souvent à manquer. Yves était de ces gens qui avaient quelques difficultés à tout concilier même si l’exercice était assez intéressant pour l’obliger à se souvenir de tout.
Maintenant qu’il était ambassadeur, il devait se retrouver sur bien des fronts, ne réalisant pas toujours ce qu’il faisait en ces divers endroits. Ajoutée à cela la rénovation de la demeure qu’il avait voulu offrir à Mounia en cadeau de fiançailles, et qui rendait le jeune homme aussi fébrile que bourrique, vous imaginez un peu le souk !
Tout ça pour dire qu’il trouvait impardonnable de n’avoir invité sa promise aux épousailles de Liloïe et Corbeaunoir qu’au dernier moment. Par chance, la belle blonde avait de la répartie et avait su s’organiser rapidement.

Le benêt avait dès lors pour mission simple et concise de retrouver la jeune femme au pied de la cathédrale de Narbonne, lieu de la cérémonie.
La route avait été des plus calmes bien que le froid ait plus d’une fois glacé le sang du nîmois. Il ne se souvenait d’ailleurs pas d’avoir vécu une fin d’automne aussi terrible. Toutefois, rien ne pouvait l’empêcher d’arriver à bon port et lorsqu’il trouva une auberge potable en ville, il alla rapidement se changer. Le mariage approchait à grands pas, il ne voulait surtout pas être en retard.

On aurait pu se demander pourquoi il était de cette cérémonie d’ailleurs. Pourtant, sitôt la nouvelle du mariage annoncée, il en avait tellement sourit qu’il était obligé de faire le déplacement. En effet, il avait souvent croisé Liloïe lors de ses déplacements à Montpellier et chacun avait joué le confident de l’autre sur la plage. La dernière fois qu’il l’avait vu, elle était d’ailleurs bourgmestre de la capitale du Languedoc. Malheureusement depuis il ne savait pas ce que la baronne avait fait, mais il était certain d’une chose, elle avait été amoureuse. Ne pouvant donc que s’en réjouir, il était là.

Préparé, il alla rejoindre à pas vifs la cathédrale.
Ayant une bourse bien remplie mais n’ayant pas la prétention de vouloir se vêtir comme les grands de ce monde alors qu’il avait une compagne tisserande et que lui-même aidait au Département des enluminures, il portait une chemise blanche belle et propre ainsi que des braies sombres, un doublet d‘un bleu assez clair pour s‘accorder à la tenue de sa douce, la cape et les bottes offertes par cette dernière, et une ceinture en cuir de Cordoue dont le fermoir ovale en émail représentait la croix occitane. Le mélange était aussi élégant que seyant.

Au bas des marches de la cathédrale, il cherchait Mounia des yeux. Cette dernière semblait s’être protégée du froid et des courants d’air, et bientôt il grimpa pour la rejoindre. Lui affichant un très large sourire, il l’embrassa amoureusement.


Boundjour mon aimée ! J’espère que tu ne m’attends pas depuis longtemps ? Comment vas-tu ?

Il lui frotta doucement les épaules.

Que dirais-tu de rentrer histoire que l’on se réchauffe un peu et que l’on s’installe ?
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Mounia
Mounia avait à peine eu le temps d'admirer les détails de l'édifice qu'elle sentit la présence de son tendre. Après un baiser amoureux, il lui proposa d'entrer au chaud. Elle opina même si elle n'était pas persuadée que la cathédrale serait plus chaude que l'extérieur. Ils s'assirent sans trop faire attention à la place qu'ils prenaient.

Mounia jetta un coup d'oeil autour d'elle. Elle avait un peu sa place ici malgré tout. Elle avait partagé le poste de directrice du CLE avec Liloïe à une époque. Et puis elle travaillait encore avec quand elle trouvait le temps de rejoindre le CLE qu'elle avait tant aimé. En revanche Corbeaunoir, elle ne l'avait croisé qu'une fois, pour des élections selon ses souvenirs.

Mounia observa ensuite son tendre amour. Il avait cet air fatigué, devenu si familier avec le temps. Et elle qui lui demandait de rejoindre son conseil, fallait-il qu'il l'aime!Elle l'aimait plus que jamais auparavant. Ils allaient former la plus belle et la plus unie des familles. Ils se marieraient au printemps dorénavant et allaient probablement s'installer très prochainement dans la grande demeure achetée par Yves pour sa famille. Elle serra sa main rugueuse tendrement.


Je n'ai pas attendu très longtemps en fait!Que me proposes tu après la cérémonie? Pour une fois, on pourrait s'offrir un séjour en amoureux!Les garçons ne m'attendent pas avant deux jours.
Desiderade
En un clin d'oeil, les invités s'étaient massés dans la Cathédrale. Désidérade commença à être un peu nerveuse. Se plongeant dans un petit ouvrage de théologie, prenant un air très concentré, elle s'apaisa un peu. Elle était tellement apaisée qu'elle n'avait pas entendu le premier témoin arriver, et elle mit un temps fou à lui répondre... Lorsque sa voix l'atteint enfin, elle leva la tête, et sa bouche n'émit qu'un coassement...pas des plus élégants. Elle s'éclaircit la voix, et répondit enfin :

Mh, les témoins, les témoins...et bien normalement vous êtes au premier rang il me semble, mais merci de vous signaler, je peine à vous reconnaître tous ! Trop de temps dans les livres, sûrement...mh...il fait froid ici, je vais faire apporter de la tisane et du vin chaud, je ne sais pas si c'est très traditionnel, mais j'ai besoin de me réchauffer les mains et la gorge, là.

S'adressant à Corbeaunoir, qu'elle présumait hilare intérieurement, connaissant le personnage :

Nan mais c'est vrai, vous voulez que je coasse comme ça tout votre mariage ? Hein ? Un clerc, ça se soigne, ça s'entretient, sinon ça casse...ahum...

Reprenant son sérieux, elle fit amener tout le nécessaire près de l'autel. Non mais ho !



Bon, mon ami, quand tout le monde est prêt, faites moi signe, d'accord ?
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Amie Lescurienne
Archevêque suffragant de Toulouse
Majda_eulalie
Voyage, Conseil, Armée, Payes, Lance, Explications sans fin à des murs... Entre mille et une chose, Majda avait tout de même réussi à trouver un peu de temps... Un peu de temps pour se faire confectionner une houppelande, blanche et verte, couleurs d'Exat, mais surtout, blanche comme le deuil qu'elle portait depuis près d'un an.

Elle avait aussi commandé une petite chose pour sa filleule et son futur, un petit présent qu'elle leur remettrait ultérieurement.

Ce matin-là, c'est donc séance de torture : coiffure, habillage, pas de braies, pas droit à son épée, ni à son gambison, bref, une femme allait sortir de sa chambre. Soupirant, elle frissonne, et si certaines personnes en profitaient ? Hum, non, pas de raison. La Hyène ne sera certainement pas invitée ! Se regardant, elle esquisse un sourire, à par la couleur de peau et les yeux brillants, disons que de dos, on ne la reconnaîtrait que difficilement. Grâce à la reprise rapide de son entraînement, même si c'est en cachette du médecin d'Exat qui lui frotterait les oreilles sinon, elle a retrouvé sa ligne rapidement. Jehan-Djahen chez la nourrice, son visage était reposé, grâce aux nuits parfaites qu'elle passait dans ses appartements.

Elle a fait atteler une voiture, parce qu'elle se voit mal se tenir à cheval tout de même, et plusieurs épaisseurs de couvertures, édredons et autres la protégeant du froid, se laisse conduire à l'Eglise pour la cérémonie.

Par ce rituel, Liloïe passera d'enfant à femme. Un pas qui marque, même si certains oublient ce que signifie de donner sa virginité à son époux, souvent ayant consommé avant le mariage. Cet instant magique qui transforme une personne, une femme en particulier, pour le restant de sa vie. Majda est persuadée que Liloïe tout comme elle l'était au même moment, ne connait rien à ce qui va lui arriver. Une petite missive qu'elle a recopiée dans une bourse qu'elle tient à la main, elle esquisse un sourire. Cette missive les avait bien aidée, elle et son époux.



Plongée dans une douce rêverie, songeant au passé, au présent, et à l'avenir, bercée par les chaos de la route qui ne la dérangent même pas, Majda voit se dessiner les maisons, l'église, et sa voiture s'arrête devant le parvis. Laissant sous les couvertures le présent prévu, elle enfile sa cape, la serre contre elle, et entre.

Saluant en silence, d'un simple signe de tête les personnes qu'elle reconnait, avec un sourire plus appuyé pour certains et certaines, elle s'avance face à l'autel, s'agenouille pour se signer, puis se relevant, va s'installer dans le bras de croix, sur prie-Dieu réservés à la noblesse.

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Adriendesage
[Narbonne, sur le port]

Un petit hotel qui était sur le port de Narbonne avait été loué pour trois jours, par la Maison Desage. Les barons, père et fille, y avaient débarqués accompagnés par plétore de servantes et servants. Ils étaient vingt, peut-être trente. Toutes les chambres, jusqu'au grenier, avaient été occupées et réaménagées pour la circonstance. Toute, sauf une. C'était un vrai faste, presque une démesure. Adrien avait offert à sa fille tout ce dont il se privait à lui-même. Tous le personnel de maison était Voultain. De Crussol, il n'y avait que le baron et Asakura son ancienne élève de l'armée comtale et qui était devenue sa femme d'arme. L'unique chambre à avoir été privée de nettoyage et de décoration était aussi celle de l'ancien général. Ce jour concluait dix-sept années d'une paternité exercée avec un dévouement total.

En bas de la bâtisse, le tenancier avait gardé ouvert sa taverne, dans laquelle quelques vieux marins devisaient en martelant les chopes à chaque fois qu'elles étaient vides ou remplies. Ils étaient peu nombreux et tous avaient passés l'âge de prendre la mer. Ce jour était beau et tous les hommes valides étaient à l'oeuvre sur les barquasses, à quelques centaines de lieues de la côte pour certains.
Attablés à une petite table, dans un recoin de la salle, Adrien buvait lentement un godet de vin des Corbières. C'était un vin de marin, qui ne ménageait pas le palais et qui réchauffait les membres. Le baron était là, muré dans une profonde méditation depuis de longues heures. Avoir été père seul, avait été un exercice difficile, un rôle dans lequel l'homme de guerre qu'était Adrien Desage avait dû se fondre. Et il avait tâché d'y exceller autant qu'il pouvait exceller l'épée au poing. Petit à petit, il avait vu sa fille grandir et il avait commencé à se préparer à ce jour...
Mais un père peut-il réellement être prêt à laisser l'oiseau qu'il a veillé avec Amour, s'envoler sous l'aile d'un autre?

Il le fallait, pourtant...

Le godet du baron claqua sur le bois de la table. Oui, il le fallait, c'était la conclusion à laquelle il venait d'aboutir après des heures de reflexion. Il alla donc se préparer. On lui avait cousu de beaux vêtements spécialement pour l'occasion. Il portait une magnifique épée de parade au côté et -chose rare- il portait au front sa couronne baronnale. Un servant lui avait taillé la barbe et un autre lui avait huilé et coiffé les cheveux. Quelques luxes qui avaient laissés perplexes l'ancien général. Mais ainsi apprêté, il s'alla présenter devant la chambre de sa fille, et avec un radieux sourire, frappa le bois de la porte.

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Liloie
Alors qu'elle se regardait dans le miroir, on se mit à frapper à la porte. Liloïe tourna donc la tête pour s'adresser à une servante.

S'il vous plait, veuillez bien ouvrir la porte.

Et tandis qu'elle ouvrait la porte, une autre domestique aidait la mariée à se lever pour éviter qu'elle ne marche sur la traine ou ne se prenne les jambes dans la robe.

Mon père, vous voilà bien élégant. Il me semble que c'est la première fois que je vous vois ainsi. Vous pensez que je vais convenir à mon futur époux ? Et la robe, n'est pas trop... enfin... que je vais lui plaire vêtue ainsi ?

Elle se mit à lui sourire, tout en se demandant à cet instant comment aurait pu être sa mère lors des épousailles avec son père. Puis ils descendirent l'escalier pour aller rejoindre les chevaux et donc la cathédrale.

Si votre perso n'a pas reçu d'invitation, merci de ne pas poster.

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Corbeaunoir
Adossé, là, au fond de l'église, caché par l'obscurité et son capuchon, Corbeaunoir observait les premiers invités arriver. Il fut surpris de voir que son suzerain n'était pas encore arrivé. Enfin, on le disait fort occupé ces derniers jours, et puis il savait que certaines personnes retenaient toute son attention, et il le comprenait fort bien.

Après avoir vu nombre d'invités pénétrer dans l'église, il comprit qu'il était temps pour lui d'allé se préparer pour la cérémonie. Il voulait être le plus beau possible pour la plus belle des mariées. Aussi, il ressortit par là où il était entré, ne manquant pas d'adresser un sourire au garde qui l'avait interpellé à son entrée.

Arrivant à son domaine, il retourna discrètement dans son bureau, puis attendit quelques instants que la neige fonde de ses habits.


- Kirya ? Venez ici je vous prie !

La bonne fut surprise que le Seigneur l'appelle. En effet, depuis que son humeur était devenue maussade, il ne l'avait plus jamais mandée. Comme à son habitude, elle frappa quelques coups à la porte puis entra. Là, le Seigneur se tenait debout, le sourire aux lèvres.

- Alors Kirya, nous avons un grand évènement à préparer, qu'attendez-vous pour m'aider à m'habiller ?!

Il était là, debout, comme si toute sa mauvaise humeur avait été balayée, comme si le vent de l'hiver l'avait chassée et que sa combativité était revenue, soudainement. Il souriait, comme s'il était heureux. L'était-il ?

- Monseigneur, vous... vous semblez mieux aller dirait-on...

Le sourire du Corbeau se crispa.

- Ne vous en faites pas.

Rien n'est plus trompeur qu'un sourire. Et nul ne le sait mieux que celles et ceux qui se cachent derrière lui. Certains montrent leurs dents comme pour mettre poliment en garde leurs ennemis, d'autres arborent une mine radieuse pour empêcher leurs larmes de couler, d'autres encore grimacent bêtement pour masquer leurs peurs. Et puis, il y a ce sourire, rare, totalement sincère... c'est le sourire de celui qui sait que ses ennuis seront bientôt terminés...*
Le Seigneur se remit à sourire petit à petit.


- Allons, aidez-moi à enfiler chemise, pelisson, manteau et chapel, je dois être agréable à regarder ! Je veux qu'elle soit fière de moi.

La bonne s'exécuta, attrapant un à un les vêtements de la garde-robe du Seigneur qui avaient été choisis il y déjà bien longtemps de cela. Corbeaunoir, heureux, s'habillait avec habileté et précision. Tout devait être parfait pour celle qu'il aimait. Aider de sa servante, il mit un long moment à se préparer.

Une fois prêt et les serviteurs prévenus, il quitta la demeure dans sa voiture, aux côtés de Korroth, son garde du corps. Il vérifia une dernière fois sa tenue avant d'arriver devant la cathédrale. Ses jambes étaient couvertes de chausses en soie brune. Sa chemise de belle toile blanche, solide et fine, laissait apparaître un pantalon soigneusement choisi.


Arrivé devant la cathédrale, il descendit fièrement de sa voiture, puis monta les marches de la cathédrale en ne manquant pas de regarder le garde qu'il avait croisé il y a peu. Il entra dans la bâtisse, puis se dirigea vers l'autel tout en saluant les personnes dont il croisait le regard.
Arrivé là, Desiderade était en train de demander de la tisane et du vin chaud, ce qui ne manqua pas de faire sourire le Corbeau. Puis elle s'adressa à lui.


- Nan mais c'est vrai, vous voulez que je coasse comme ça tout votre mariage ? Hein ? Un clerc, ça se soigne, ça s'entretient, sinon ça casse...ahum...

- Mais allez-y, entretenez-vous, entretenez-vous ! Dit-il en riant.

- Bon, mon ami, quand tout le monde est prêt, faites moi signe, d'accord ?

- Commençons par attendre tous les invités. Une fois cela fait, il ne manquera plus que la mariée. Dit-il en souriant.

Le Seigneur, maintenant bientôt Baron, avait hâte de voir arriver sa promise. Il la trouvait à l'ordinaire magnifique. Qu'allait-il en être en ce jour où elle se serait particulièrement appliquée à être belle ?
A ses côtés, il se sentait vivant, heureux. Aussi, il n'était en ce jour pas impatient de la voir arriver. Car il savait que de toute façon, à n'importe quelle heure que la cérémonie commencerait, cela signifierait qu'elle resterait pour toujours à ses côtés, le rendant ainsi heureux pour l'éternité...


* : Extrait de la fin de l'épisode 2 de la saison 4 de la série Desperate Housewives.

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