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délires persos mais pas suivis. snif

[RP] Cours au Calmecac

Guyhom
ce RP s'adresse aux étudiants et aux professeurs qui voudraient faire un peu de rp de cours, par conséquent il ne s'adresse qu'à ceux qui ont les prérequis IG, à savoir N3.

il n'est pas obligatoire que ce soit un échange entre prof et élèves, ni que cela soit le cours du jour, même si pour le plaisir et un minimum de cohérence, je vous le recommande.

Bon RP.

ljd Guyhom






Amecameca, Temple du Calmecac


La prêtresse du Calmecac avait ouvert la salle de cours, et Guyhom y entra, en attendant ses élèves.

ceux ci arrivèrent rapidement, au nombre de cinq. il en connaissait quelques un. parmi eux flo qu'il salua en souriant d'un signe de tête, puis il prit la parole:


Nestlé et bienvenu à ce cours de techniques de communication.

je vous remercie d'être là et de bien vouloir me payer d'abord.


Guyhom sourit et ramassa les quachtlis puis continua:

je ne sais pas si vous êtes là parce que mon cours est de qualité ou parce que vous désirez voir le tyran pour lui lancer des fruits pourris ou autre projectiles. mais sachez que je ne tolère pas l'indiscipline à mon cours et je vous réclame toute votre attention pour ce qui suit.

tout d'abord, sachez qu'il existe plusieurs techniques de communication.

aujourd'hui, je vais vous en apprendre une: celle qui consiste à comprendre les autres quand on est tous bourré au pulque.

en fait, le principe est simple: pour comprendre un mec ou une femelle bourrée, il faut boire. beaucoup. ainsi la compréhension de l'autre devient plus facile.

ceux qui ont des enfants ont un avantage, car lorsque les mouflets en bas âge commence à éructer leurs premiers mots, cela ressemble aussi au langage du mec bourré.

une fois fait, vous et les autres, au pire vous pouvez les aider, il vous devient facile de les comprendre et de faire passer le message que vous souhaitez leur faire comprendre.

avec un peu d'entrainement et d'habileté on arrive à leur faire faire ce que l'on veut. on se fait aussi des amis par ce moyen, amis qui certes le lendemain vous seront redevables mais au moins, vous n'êtes plus seul.

cela dit il existe des inconvénients à cette technique:

trop de pulque, tue le pulque et donc si vous ou votre interlocuteur n'arrive plus à émettre le moindre son, à se vautrer dans son vomi ou à dormir, alors c'est mort! y'en a plus rien à tirer et vous n'avez plus le choix que de continuer à vous beurrer la tronche pour oublier votre échec en espérant que la boulasse divine veuille bien vous récompenser.

voilà, ça sera tout pour ce soir. je vais aller perfectionner ma technique dans les tavernes mal famées d'amecameca. hop suivez moi, travaux pratiques ce soir....


Guyhom ricana et sortit.

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Diyana



La guerrière ne savait pas exactement pourquoi elle venait à ce cours
Des mots comme tactique, stratégie sonnaient mieux à ses oreilles que technique de communication
Elle entra , vit le tyran lui donna les quatchlis et s'assit en tailleur pour l'écouter
Il parlait bien le mâle , le cours était plaisant
Elle irait aussitôt après le cours pratiquer ce qu'il avait enseigné
Tarrasios


Dans une salle voisine, Tarrasios continuait seul son apprentissage de la dégustation des boutons de Peyotl.

Il avait découvert cette pratique chez les barbares Aztecs, et tentait à présent d'en percer les secrêts.

Aucun ouvrage de la bibliothèque ne parlant du sujet, il expérimentait différentes pratiques, avec plus ou moins de réussite :
L'infusion des fleurs du cactus lui avait donné une diarrhée de tous les diables, tandis que chiquer les boutons avait fait voyager son esprit dans un monde... différent.

Ses intestins se remettant à peine, il décida pour aujourd'hui d'en rester à la chique, et préleva quelques boutons sur ses cactus
Guyhom


Guyhom entra dans la bibliothèque du Calmecac. Cette fois ci il avait décidé d'étudier seul. surtout après avoir fait les travaux pratiques de son cours des techniques de communication, il avait besoin de calme et de repos.

Il s'assit dans un coin et prit un codex. Ce dernier parlait des principes de droit, matière dans laquelle il voulait en savoir davantage...surtout concernant la structure familiale...il sourit devant certaines évidences mais paradoxalement il n'en trouvait pas l'illustration au quotidien...il ne voyait que la polygamie, chose naturelle que les Dieux favorisaient...tout comme la polyandrie...dommage que sa femme soit d'une jalousie maladive...il aurait bien aimé un pti harem...il rit doucement et continua à lire ce qu'il pouvait trouver sur la famille...

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Tekila
Tekila avait suivi papa discrètement.

Aga?

Elle aussi voulait apprendre! Elle avait vu deux pécaris se grimper dessus l'autre jour, ils avaient l'air de s'amuser... elle aussi voulait s'amuser.. mais ils avaient pas voulu jouer avec elle et avait pas aimé quand elle s'était jetée sur eux en toute innocence! Elle avait encore moins aimé quand elle s'était retrouvée dans la boue. Pourquoi elle trouvait pas de petit compagnon pour découvrir le monde? C'est trop injuste.. faut tout faire toute seuls!

Papaaaa

Elle préféra passer à quatre patte devant son père qui semblait absorber dans sa lecture et rejoignit un étudiant qui semblait bien plus intéressant.

Taaaa


Il avait un joli cactus et y avait des truc bizarre dessus!

Discrètement la petite en chipa un... deux... trois et mit le tout dans sa petite bouche.

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Guyhom


Guyhom leva brusquement la tête sentant une présence familière...une petite présence toute menue qui crapahutait dans la bibliothèque...il fronça les sourcils et posa le codex par terre puis se dirigea vers l'étudiant en religion et son cactus...

TEKILA! TOUCHE PAS A ÇA FILLE D 'IMBÉCILE! C'EST PAS POUR LES PETITES FILLES! CRACHES DONC!

Guyhom un peu paniqué, prit sa fille dans ses bras et lui retira les fleurs et boutons de peyotl de sa bouche...

pfff...pire que ton frère tamago...c'est pas bon ça. pas touche. t'as compris?

Il en profita pour lui donner un simili de fessée histoire de lui faire comprendre qu'elle n'avait pas l'âge d'en manger...il regarda le prêtre complètement dans les vapes qui souriait comme un nigaud le regard vide comme les dindes...il ricana et prit aussi des boutons de peyotl...pas toujours les mêmes qui doivent s'amuser et il irait tester ça chez lui avec sirena...

il sortit sa fille braillant dans ses bras et en grognant...

pfff faites des enfants qu'il avait dit le vieux...tu parles...rapporte que des ennuis...
Tekila
un pécaris rose....

*hips* GAAAAAaaaaaaa.....

Je vole!

Yiiii haaaaaaa!!!

Non mais c'est qui qui ose tripoter mes fesses en plein vole!

Papa gaaaaaa


Ah non! Mais mais... j'étais bien là! Pi je m'étais trouvé un nouveau copain! Papa je veux jouer avec lui encore! Du coup je pleure même si ta fessée m'a pas du tout fait mal d'abord!

Ouuuuuuiiiiin!

Mais il fait quoi? Il chipe lui aussi ces trucs bizarre! Pi moi j'ai droit à une fessée! C'est pas juste!

Ouaiiiiiinnn

Et je boude!

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Tarrasios


La chique des boutons de Peyotl, c'était efficace. Très efficace même.

Tarrasios se sentait flotter au dessus des arbres, loin de tout, perdu.
Lorsqu'il aperçu dans un océan de couleurs vives une sorte de petite fille tendant la main vers lui, il se contenta de sourire bêtement, avant de retomber dans sa rêverie...

... Rêverie perturbée par des cris, un son rauque et désagréable au milieu de son harmonie colorée.
Et encore une forme qui tendait les mains dans sa direction ! Cette fois il réagit "promptement" et tendit lui aussi les bras, avec ce qu'il croyait être son plus beau sourire, mais tenait en fait plus du rictus grimaçant

Niiii... ZE !
Tixcos


Tixcos passait ses semaines entre les cours et le travail à la mine. La différence entre les deux était pour le moins minime : d'un coté, donner encore et encore des coups de pioche, et de l'autre, lire toujours et toujours les même ouvrages qui débitaient, sous couvert de doctrines opposées, les mêmes c...hoses.
Un jour que, dépité, il se rendait à la bibliothèque, il entendit des éclats de voix un peu plus loin.

TEKILA! TOUCHE PAS A ÇA FILLE D 'IMBÉCILE! C'EST PAS POUR LES PETITES FILLES! CRACHES DONC!

Intrigué, le jeune homme se rapprocha. D'autres paroles furent échangées sans qu'il en comprenne le sens, puis, à l'entrée de la salle, il fut bousculé par Guyhom. Il eut tout juste le temps de le reconnaître, aucunement de le saluer. En effet, ce dernier avait l'air particulièrement grognon. Il portait dans les bras une fillette en pleurs, qui pourtant, avait un regard passablement perdu dans le lointain.
Très perplexe, Tixcos regarda un temps le père et son enfant s'éloigner, puis franchit le seuil de la bibliothèque. Il remarqua plusieurs ouvrages renversés, d'étranges petites fleurs éparpillées par terre et un homme avachit dans un coin. Un peu de bave coulait au coin de ses lèvres. Le prêtre, d'après ses vêtement, tendit le bras et, grimaçant, s'adressa à quelqu'un que seul lui pouvait apparemment voir.

Niiii... ZE !

Tixcos hésita une ou deux secondes, puis souffla longuement. Il ressortit l'air hagard : aujourd'hui, il irait à la mine. Les études n'étaient vraiment pas bonnes pour la santé mentale !

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Tlaxcaltèques, que vous soyez esclave ou pochtecatl, il est impératif que vous alliez travailler à la mine. Plus vous y travaillerez, plus les salaires augmenteront et plus les denrées seront peu chères.
Guyhom


Salle de cours au Calmecac

Guyhom attendait les élèves pour son cours, célèbre, de techniques de communication.

ces derniers arrivèrent, et il eut l'honneur d'avoir la prêtresse en exercice du Calmecac. Il lui sourit pour la remercier et commença la leçon:


Bon, pour aujourd'hui, je vais vous apprendre quelques techniques sauvages de communication.

la première consiste à s'équiper d'un pinceau, d'un peu de teinture et de barbouiller les bâtiments publics pour se faire entendre ou pas.

exemple: on peut peinturlurer la calli de son ennemi en dessinant des trucs obscènes, des malédictions et autres mots vindicatifs exprimant votre rage et colère!

exemple: " va te faire voir chez les naztèques"!

Cela peut servir aussi pour exprimer des choses plus...délicate comme une déclaration d'amour, exemple:

"ge t'm vaness"! avec un gros coeur autour.

On peut aussi s'en servir pour exprimer son talent culturel et faire plein de dessin de la vie quotidienne.

bref...la peinture sur mur, c'est à la fois de l'art et une forme de communication.

Je l'ai déjà fait lorsque j'étais très jeune, bien avant de devenir Tyran. j'avais barbouillé sur le temple de Mazapa:

"Quetzacoatl est mort"!

bon ça lui a pas plus et il m'a foudroyé, me prouvant que j'avais tord...mais au moins je me suis exprimé. par contre, évitez de faire la même chose.

Guyhom rit et reprit:

une autre forme de communication réside dans la danse des lamas roses, avec une certaine chorégraphie répétée et sur une musique saccadée, insupportable si on est sobre. En revanche, un peu éméché ça devient très vite marrant et on se met à danser...la danse s'appelle la macarena. c'est festif, ça fait rire et on peut éventuellement se faire des amis.

pour terminer, comment communiquer avec un pécari et une dinde.


Guyhom sortit un couteau et une corde et regarda ses élèves:

la corde pour les attraper, le couteau pour les égorger. on communique pas avec ces animaux là. le premier ne fait que se prélasser dans la fange et émet des couinements intéressants, et l'autre est conne comme un tabouret et adore se faire plumer.

voilà.

Pour les travaux pratiques, je vous propose de peinturlurer la calli de Xuchi, ensuite on ira communiquer avec un pécari et une dinde et enfin on terminera en taverne pour la danse du lama rose.


Guyhom ramassa ses affaires et sortit avec un pinceau...

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Guyhom




Guyhom entra dans la salle de cours et attendit patiemment que ses élèves arrivent pour le cours sur les mécanismes de collecte du tribut. il mit cette fois ci quelques notes et une fois que les élèves furent installés, il commença.

Nestlé.
Aujourd'hui, je vous donne un cours sur les mécanismes de collecte du tribut. en résumé: comment racketter les habitants.

c'est assez simple sur la manière: vous êtes calpullec, et vous lancez, grâce aux esclaves fonctionnaires, les impôts après en avoir déterminé le taux. ensuite, les contribuables ont 5 jours pour payer sans pénalités. le 6eme jour, ils ont 10% de pénalité et ensuite 1% par jour de retard.

C'est bon pour ça? tout le monde a compris? bien. mais cela ne s'arrête pas uniquement à cet aspect technique. d'abord parce que le tribut, ou plus vulgairement les impôts, possède plusieurs significations et finalités. Je vous propose de voir ensemble les plus usitées.


Guyhom fit une pause, attendit qu'ils finissent de prendre les notes et poursuivit:

La première finalité d'un impôt mis en place dans un clan, est de financer un projet particulier. Le plus souvent pour l'armée clanique. Les fonds prélevés servent à acheter des armes et de la viande.
La seconde, toujours dans le même esprit positif de développement, peut consister comme un moyen de pression visant à une politique agraire définie. Exemple: éradiquer les élevages de dindes dans un clan possédant un lac. la taxation systématique et élevée de cet élevage incite à ne pas choisir cet élevage dans ce clan.

En revanche il peut exister deux cas d'imposition dans une optique négative:

les impôts mis en place par un pillard ou un conquérant. dans le premier cas, cela sert à remettre le clan à flot mais avec un coût pour les habitants assez énorme, mais vu que le pillard s'est tiré avec la caisse faut bien payer. et dans le second cas, cela sert simplement à enrichir le conquérant. donc la solution est de payer dans les deux cas. mais pas tout de suite. si le clan est reprit rapidement, les impôts serviront tout de suite à le rétablir. et si le conquérant se maintient au pouvoir...ben là si vous payez, vous lui permettez de s'enrichir. Il faut payer après. et tant pis pour les pénalités. au moins elles serviront pour le clan.

Il existe aussi des impôts mis en place pour combler ou masquer une mauvaise gestion. là...c'est aux habitants de s'informer et d'agir en conséquence. Je vous rappelle mes cours de communication. pour justifier un impôt, il faut pouvoir informer et expliquer à la population lorsqu'on le lance. et lorsqu'on le reçoit, il faut s'informer et ne pas hésiter à en demander les raisons.

Guyhom but un peu de pulque et poursuivi:

enfin, il reste aussi les circonstances exceptionnelles. Les impôts actuels par exemple en sont la preuve. Un déficit engendré par des envahisseurs justifie la levée d'impôt pour le résorber. Mais évidemment, il faut que ce soit bien utilisé et exceptionnel. Il n'est pas non plus question que cela devienne une habitude. Le tribut est un moyen fiscal important et efficace. Mais il a ses limites.

Les voici:
-d'abord, la récolte ne se fait pas d'un seul coup mais au fur et à mesure que les habitants payent. cela a un impact sur les finances, car il faut être très rigoureux pour assurer un suivi et pouvoir ensuite rendre des comptes. la trésorerie augmente mais au fur et à mesure et pas forcément de manière significative.

-cela appauvrit d'une certaine manière le clan. Car souvent, ceux qui débutent n'ont pas trop de réserves. même si ils peuvent néanmoins se débrouiller avec le demi salaire minier du dimanche pour compenser. mais cet argent circule en vase clos et s'il n'est pas réinjecté dans le clan par des achats, il part dans la nature.

-c'est assez lent. plus lent que le commerce. rien ne vaut une exportation de ses produits pour réaliser un bénéfice plutôt que de compter sur le tribut pour enrichir le clan.

- enfin, cela peut aussi pénaliser ceux qui sont au temple. ralentir les projets de ceux qui voyagent, ou qui sont près de s'élever socialement. d'où l'importance de la communication de celui qui lève le tribut.

voilà pour aujourd'hui. la prochaine fois, je vous dirais un mot sur le commerce.


Guyhom prit ses affaires et partit.

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Guyhom


Cela faisait longtemps qu'il n'était pas allé en cours, ni même qu'il avait enseigné...préférant laisser la place à de jeunes professeurs...fallait bien parfois leur donner une chance.

Guyhom alla au Temple du Calmecac, entra dans la salle d'étude, et choisit quelques codex sur la justice et les lois. Il s'assit et commença à lire les textes sacrés, prenant quelques notes sur ce que les anciens avaient fait, en bien ou en mal...tout était bon pour acquérir des connaissances...les heures passaient et Guyhom ne voyait pas la journée passer...

depuis bien longtemps cela ne lui était pas arrivé. Il sourit, reposa les codex...s'alluma un pti herbac...et ferma les yeux...ses pensées vagabondes tournaient dans sa tête tel les vents des montagnes.

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