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géocoucou 3

[Garg-RP] La tournée des Coyotes et Géocoucous

Proutygirl
[L’instinct de vie...]

Que de découvertes. Que de nouveautés. La Rose ne savait plus où en donner de la tête…
Que de beauté et d’étrangeté.
Elle avait enfin compris tout ce que cette vie pouvait lui offrir. Elle se repaissait de chaque image, de chaque son, elle dévorait, telle une affamée en quête de vie, d’identité.
Et ce paysage insolent qui dansait sous ses mirettes ébahies…
Plus de complainte sarcastique, cesser un instant d’être le centre du monde, redevenir une particule, un soupir, un mystère, un sourire…
Ne plus être une amante, devenir une poupée blottie dans les bras de ce guerrier nommé Sacha. Caresser du regard la peau soyeuse de la Fève. Sentir le souffle paisible de la Bleue dans son cou. Faire parti d’un tout…
Elle s’épanouissait, le Rose, au sein de cette meute. Paisible, bien loin de cette excentricité qui lui donnait la sensation d’exister.


[Mazapa, et deux chauves pour le prix d’un !]

Le repère des coyotes. La Cocotte y était entrée. En manque qu’elle était. Elle avait beau prendre sur elle, elle avait des besoins primaires.
Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas senti les mains avides d’un guerrier parcourant sa poitrine arrogante.
Cet appétit ne la quittait plus, et toutes ses tentatives de la veille s’étant soldées par des échecs, cela tournait à l’obsession.
Un mâle, elle voulait un mâle. Elle avait regardé la corde enroulée autour de son poignet… S’il fallait en séquestrer un, elle le ferait.
Mais c’était sans compter l’hospitalité des chauves du clan… Erico et Kisscool qu’ils avaient dit s’appeler.
Inséparables semblait il… La Rose n’avait pas le cœur de les éloigner…
Juste une pointe d’inquiétude… La Bleue … Elle ne voulait pas la perdre de vue.

_________________
En souvenir du joueur de Pulque. I'll miss you.
Erico
[Mazapa, rencontre de coyotes...]

Que d'âmes nouvelles! Mazapa vivait! Viandes à profusion, nouvelle taverne et arrivées inopinées au détour d'un chemin de coyotes...
Quelles drôle de race, voyait on là, mais tellement appaitissante !
Erico les avaient vu, il en était resté perplexe. Au premier abord ces chevelus semblaient d'un autre temps en d'autres lieux, mais rapidement il se fit à leur tempéramment et se sentait à son aise.

Que de rencontres, d'abord une féline, sauvage mais caline qui semblait mener ses troupes, un géant colossale qui se prenait pour un dieu accompagné d'une naine, puis vint une Rose...piquante et boudeuse...mais rayonnante.

Erico le Chauve, se lustrant le front lisse de satisfaction, en remercia les Dieux, de telles venues. Il en était tout émoustillé, et l'envie ne faisait que s'accroitre en lui...Etait ce leur détermination, leur courage ou bien leur jovialité et le plaisir d'incarner leur destinée qui le mettait en appétit? Erico ne savait dire...mais il se devait de les revoir.
La nature Divine avait ses bienfaits et il ne manquerait pas de remercier son Dieu d'avoir rencontré des soeurs, terriblement caractérielles, mais tellement sensuelles.
Il aimait ca, le bougre! Il voulait en gouter une au plus vite!...

_________________

Erico le Chauve, Géocoyote roi du haricot
Prêtre, Serviteur de Camaxtli, "Mixcoatl"
Ame_feline
[tulancingo - clan des roux ]

Coucou, coyote, cocotte, un aigle... hum … une rose, une bleu .. une naine un géant... une papaye, une goyave, une fève... un chauve, une feline... un bâton popol... un pochtron pochapulke ... une mini... une harpie... la poisse ... la belette... meute de fous furieux ou troupe atypique


Tulancingo, etrange clan que celui ci, lettre d'un chef guerrier qui demandait a l'avenir des autorisations de pénétrer son clan en groupe, la réponse fut a la hauteur du caractère de la coyote. Les coyotes vont ou bon leur semble et s'ils veulent les empêcher d'entrer en groupe cela se fera par les armes.

Rumeur d'abomination, chose etranges et entravantes, nommées grille de prix et de salaire, demande d'autorisation pour les groupes de passage... le pochteca fait entendre la voix du tlatoani, le calpullec rassure pas de ça chez eux. Mine de rien, il en impose la pochapulk quand il parle sérieusement... un brin attirant même.

Huttes a pulque et pas l'ombre d'un coyote en devenir, des roux, des roux partout, des cheveux de feu dirigés par un blond barbu que la rose avait surnommé le soleil, il n'était autre que le calpullec local. Elle a faim la rose, elle chasse : bilan de la journée un cadenassé que zenka voulait émasculer en guise de libération et un soleil. Pas si mal en fait la cocotte

A coté Atila pratique son art, et ça remu sous son pagne, il titille, irrite la dinde, excite, exaspère et ça part au quart de tour, il énerve, ça cri et elles rient les coyotes... il est doué et fait mouche a chaque fois. La papaye lui colle son pagne dans la bouche pour le faire taire, réalisant une fois le pagne mâché qu'il faudrait expliqué la nudité a son mari... t'es pas dans le bourbier ma belle...

Journée bien remplie a sonder le clan, rapport au grand tatloani fait, la meute se retrouve et s'abreuve de pulque, la féline retrouve son chauve toujours aussi ronchon (et non pas mal lecher ). La troupe organise la nuit et le départ. Les couches se préparent, sacha dormira avec la rose la bleue et la fève si tant est qu'il puisse dormir, l'histoire ne le dira pas (y a des enfants quand même), la féline rejoins son chauve presque confortable, le pochtron rejoindra sa femme et sans corde. Et zenka … hum dormie au pied du temple pour changer guettant le prêtre a chattrer.... surement avec la mini en quête de savoir et d'expérience.

L'aube se leve, la meute se meut, direction Mazapa, traversant la jungle... hostile qu'ils disent, mais pour le quart d'heure, les plus dangereux c'est eux . Huhu
Kisscool
[A la sortie de Mazapa, la veille, tôt dans la matinée]

Kiss s’était levé tôt ce matin, un peu trop tôt pour lui même, mais il en allait de son avenir.
En effet la troupe des Geocoyotes devait arriver ce matin soit par cette route qui longeait le lac. Cela faisait maintenant plusieurs jours qu’il tentait de faire de l’œil à la meneuse de troupe, la féline.

Elle lui avait dit de la rejoindre plus tôt dans la semaine, mais n’avait pas encore les moyens financiers pour cela. Il avait presque perdu espoir de les rejoindre quand elle lui annonça qu’elle arrivait avec la troupe des coyotes. Elle venait pour lui. Enfin en partie. Quel honneur !

Le soleil était déjà haut dans le ciel et personne. Interrogations, forcement, il était assez poisseux, s’il avait mal comprit ? Et puis ces brassières qui le grattaient. Ha oui tiens, pourquoi des brassières ? Il se perdit dans les souvenirs…

Tout jeune, le petit Kiss était assez chétif, et ses camarades taquins. Un jour, ils l’avaient jeté dans le lac pour rigoler alors qu’il ne savait pas nager. Sauvé in extremis de la noyade par un dieu mystérieux qu’il ne connaissait pas, et qu'il ne connait toujours pas, il a depuis une phobie extrême pour l’eau. C’est d’ailleurs pour ça qu’il a commencé le pulque si tôt.

A la mort de son père lors d’une bataille contre les aztèques, les prêtres du clan, au lieu de le soulever en héros, avaient consultés les dieux qui leur dirent que si sa descendance restait au sein du clan alors la foudre divine s’abattrait sur eux et sur leurs récoltes. Kiss fut donc chassé sans honneur et gagna le grand clan peuplé le plus proche, Mazapa. C’est d’ailleurs depuis ce jour qu’il veut être guerrier pour retrouver son honneur perdu.

Malheureusement pour lui, Mazapa était un clan où la famine faisait rage. La seule façon de manger était la pêche au lac. Affaiblit, cela l’arrangeait de pêcher tout au bord. Mais sa phobie le rongeait.

Un jour, il se réveilla si en forme qu’il se prit pour un dieu. Il lui était possible d’aller pêcher beaucoup plus loin. Il avait prit son courage à deux mains et avait avancé dans l’eau. Il était fier de lui, jusqu’au moment où il n’eu plus pied et coula comme une tortilla trop garnie. Le mystérieux dieu refit une apparition dans son inconscience, et par miracle, un filet de pêche le ramena au bord.

Kiss s’était alors promit qu’on ne l’y reprendrait plus et qu’il ne s’aventurerait plus sur l’eau. Après avoir raconté ses déboires à une femme du clan, celle-ci lui confectionna des brassières en vessie de pécari, qu’il ne quittait plus quelque soit la situation. Certes ce n’était pas très esthétique, quoi que, mais ça lui donnait un genre et affirmait sa particularité.

Reprise de conscience soudain, et toujours rien, inquiétudes. Soudain un esclave messager à bout de souffle qui lui dit qu’il y a eu un souci et que les coyotes n’arriveraient que le lendemain. Tout ça pour ça ! La féline devait encore penser à un chauve pour avoir glissé ainsi sur une peau de banane…


[Le lendemain, tanière des coyotes]

Cette fois ci, Kiss avait pas réussit à se lever. C’est donc en retard qu’il arriva au camp qu’avaient installé les coyotes. Il avait enfin sa féline devant les yeux, celle là l’avait même intronisé coyote mâle, Kiss était fier et heureux de cette confiance.

On la disait ravissante, c’était peu dire, comme beaucoup d’autre il était totalement sous le charme. Mais l’approcher n’était pas le bon moment, son caractère ne laissait qu’une mince marge de manœuvre, il faudra sans doute attendre qu’elle vienne d’elle-même si tant est qu’elle veuille bien s’approcher un jour.

Il y avait là les autres coyotes. La plus espiègle était sans doute la Bleue, à la recherche d’une mémoire perdue, sa naïveté était des plus touchante, une vraie perle cette femme. Il avait mêm cru la perdre quand elle était partie chercher un dieu serpent à plume qui aurait sa mémoire quelque part. Heuresement elle était revenue sans mal, mais triste de son échec.

Il y avait également présent un géant, dit Attila. Impressionnant, on se demandait comment il pouvait être si grand en mangeant si peu. C’était sans doute ses siestes interminables qui devaient vraisemblablement avoir un effet sur son intégrité physique. Sur son épaule la naine, peu bavarde pour le moment. Il la connait mal, mais a réussit à foutre en rogne le « Pochapulque ». Ce dernier voulait aller se jeter dans le lac, une habitude lui avait on dit. Il s'était même mit en tête de faire retrouver à la Bleu sa ^émoire à sa façon... particulière, m'enfin c'était moins pire que la trépanation qu'attila voulait pratiquer. Quoi que.

La plus étrange était peut être encore la Rose. En mal de mâles, celle-ci avait jeté son dévolu sur Kiss et Erico, les jeunes chauves coyotes. Elle aurait bien voulu prendre les deux mais Kiss, comme à son habitude avait fait des siennes. En effet il s’était jeté par pulsion sur une magnifique femme aux cheveux d’or qu’il alla vénérer à l’instant de son apparition. Cette dernière, la coyote Vroqi, amusée, l’ignora du plus haut de son être, refusant de devenir cette déesse convoitée. La blonde disparu, la Rose se fana, m’enfin, à moitié seulement car jouait encore avec le front du second chauve… Dommage.

Restait la fève, intéressée également par les haricots du Rico, décidément le chauve avait du succès chez les femelles coyotes. C’était à peu prés tout ce qu’il avait pu voir des coyotes pour le moment, une vraie ambiance. Ca promettait. Bientôt ils repartiraient avec tout ce petit monde terminer la tournée commencée et s’en réjouissait déjà. M’enfin, ne pas oublier les humeurs de la féline, fallait filer droit…
Nemesiss
"Rêver, ça sert juste à croire le contraire" qu'il lui disait son grand père dans ses jours de bonté...
Il disait aussi que chanter, ça servait juste à polir les cailloux ou que crier ça servait juste à colorer le ciel... Elle écoutait sa voix éraillée par les ans perçant l'obscurité, dévalant les branchages, s'engouffrant dans ses yeux.

Elle avait appris que rire, ça servait juste à dominer le monde. Enfin, c'est ce qu'elle voulait croire.
Ce soir le triste la gagnait. Mais juste un peu. Juste le temps de s'apitoyer sur elle, égoïstement. De s'abandonner, peau contre peau. Fermer les yeux. Attendre demain. Unie, entrelacée,tête appuyée contre le torse puissant de Sacha, doigts dans les cheveux roses, présences rassurantes des siens, chaleur des corps hospitaliers, gagnés par le sommeil. Une famille. Sa famille.

Un rêve. Toujours le même. Une présence obsédante. Un regard. Un déni. Parce qu'il en serait ainsi. Parce qu'elle ne saurait se battre. Parce que pleurer ça servait juste à mouiller les joues.
Pourquoi toujours chercher une raison à tout ? Pourquoi toujours vouloir ?
Ne plus penser. Seuls les coyotes comptaient. Son village lui manquait, le vieux Ho lui manquait. Trop de pulque elle avait bu... Ca la rendait mélancolo. Demain, choco.

_________________
Meena
[En voyageant et en buvant – récit d’une conversion]

Sage, la gamine : elle s’est même mise au chocolat ! C’est qu’il faut tenir la distance, surtout, et ne pas être trop beurrée sur le dos du lama Sacha : ça ferait pas propre, elle aurait honte. Et puis Féline s’rait pas contente, non plus. Oh, et incidemment, le chocolat… ça tache.
Beaucoup.
Et ça, c’est vraiment utile.
Pour toutes ces raisons et pour bien d’autres, que le lecteur imaginera à sa convenance, la gamine s’est donc mise au chocolat.

Enfin… En principe.
Il se trouve toujours un généreux – accommodant – inattentif – irresponsable – faible – indifférent (entourez l’adjectif idoine) troupier pour lui consentir une lichette de pulque, discrètement. Pas grand chose, parfois deux gouttes, un fond oublié, un verre entier parfois, deux les jours de grand vent… Le phénomène semble bénin : après tout, un peu de pulque, une môme, de joyeux buveurs… C’est pourtant bien ainsi qu’une gamine cultive, en tout inconscience, les prémisses de la dissimulation.

Entre des courants d’airs qui testent des non-portes, des rouquins déshabillés et des amnésiques notoires, des bougons, des craintifs, des lamas bienveillants, des chauves et des fruits et légumes, d’autres, d’autres encore, la demi-portion apprend et espère. Glorieuse, glorieuse troupe, séduisante et profonde lueur : les illuminés, par définition, ça brille.
Elle a le sentiment confus que ça ne va pas s'arrêter là, ça ne doit pas. Un jour, ce sera grandiose.
Bagdag
[Une longue journée...toujours la tête fracassée]

Ne pas avoir de mémoire peut être un bienfait de la nature mais aussi un piège qui se referme sur soi-même, et te fait te perdre à jamais. Bag, n'a pas de limite, elle a tout perdu surement en même temps que sa mémoire. Elle suit les gens comme un petit chat qui ne sait plus où aller. Elle ne peut se fier qu'aux noms tatoués sur ses bras, et à son instinct, qui n'est pas non plus très perfectionné.

Le soleil vient l'obliger à ouvrir les yeux, dieux soleil peu être bienveillant mais parfois un vrai tyran. Elle s'extirpe non sans mal de l'odeur rassurante de Prouty, jette un coup d'œil aux gens qui dorment encore. Le soleil l'appelle et elle y répond, elle se dirige un moment vers lui comme un papillon autour d'une flamme. Les quelques minutes de marche aérant son cerveau, elle s'arrête d'un coup. Regard circulaire autour d'elle puis se fige. Elle s'assoit au sol et attend.

Combien de temps plus tard? Impossible à savoir, elle s'est arrêtée n'écoutant que ça respiration tranquille. On tire la corde qu'elle a au poignet, elle se lève et marche.
La seule chose en tête, rester avec les trois noms. Ceux qui la câlinent, l'aide à trouver à manger, elle est contente quand elle les voit, rassurée quand elle se colle à eux. Prouty, Ame_féline et Atecoatl, ils sont a eu trois sa mémoire, sa tanière, ses protecteurs qu'elle réussit à reconnaitre par leurs noms gravés dans sa chair.
Chantonnant avec moins d'entrain, elle arrive les pieds usés dans le clan. Le groupe stop, elle se pose le dos à un mur et dort un peu. Depuis plusieurs jours elle mange à sa faim, mais elle a besoin de récupérer progressivement des carences qu'elle a connu, de toute cette période qui l'on véritablement affaibli.

Elle se réveille et c'est encore un livre à la première page qui s'ouvre à elle. Coup d'œil sur ses bras, elle doit aller voir son champ.
Elle chantonne: Eho Eho! Je vais à mon boulot, là làalaàlaàlàa laàlalà...
Chemin de droite, tourne autour du temple, chemin de gauche recherche de la rivière, Ah non c'est un lac...oh... Regarde sur son bras, il y a bien une rivière à côté de son champ. Fait le tour du lac, trouve un cour d'eau, marche marche... Pas de pancarte avec son nom devant un champ.... Pfff c'est reparti, elle retourne vers le temple qu'elle voit encore au loin. Elle tourne autour, reprend un autre chemin, ça doit être le point de départ qui est mal fait sur son bras. Elle marche prend une route vers la droite, marche marche... un amas rocheux... Pas possible, elle refait demi-tour. Le temple? Mince pas de temple. Demande à un homme qui semble être un marchant.

Le temple c'est par où déjà?
L'homme hausse les épaules et ne lui répond pas. Elle le regarde passer avec des grands yeux ahuris. Il est nul lui.
Elle se remet en route, suit un lama, parce que les lamas c'est beau, et sa tortille des fesses ça la fait rire. Elle arrive par chance au clan... oui elle a de la chance c'est déjà ça.

Taverne, cris de coyote, oufff sauvé, ça elle reconnait. Entre en trainant des pieds.

Niltze! Je ne trouve pas mon champs, on m'a fait une blague, je trouve plus la pancarte...

Ame_Feline, Prouty et Atecoatl réponde en coeur.: " On est plus dans notre clan, c'est pour ça!

Grand coup de fatigue
Tout ça pour rien. Câlinage...moi...besoin...de suite...d'un cou pour m'enfouir. Prouty ! Hop!...pause ronron.

Des fois elle se tape la tête contre les murs mais on comprend pourquoi...

Une journée ça peut être long à raconter, pour Bag c'est souvent plusieurs journée en une alors... ça peut être très très long... La taverne c'est toujours un peu pareil, elle pose des questions, on lui répond..ou pas. Les gens sont très patients, ils répondent encore, jusqu'à quand?

La journée fut marquante pour elle, attendez que je vous raconte:

Une Prouty toute en énergie baise les pieds de Atecoatl, pour un bout de viande. Sa Rose lui offre un morceau, n'ayant plus en mémoire le goût que cela peut avoir, Bleue le gobe. Et elle adore ça. Les papilles qui se réveillent. Mais en elle s'immisce, une envie de sang. Cette envie étrange, salivante, une envie qui veut se montrer au grand jour et qu’elle lâche devant l’assemblée. Regards vers elle et un bras qui se tend. « Prends mon bras si tu veux. » Elle croque. Son regard brille, la perle de sang dans sa bouche est comme une goute de miel, tout son corps frémit comme une droguée qui replonge. Elle aime le sang… Des yeux d’envie se portent sur chacun, une demande susurrée : « Personne veut me prêter son bras ? »
( C’est long mais il faut en passer par là pour comprendre comment elle a put se retrouver dans des bras et embrasser l’homme…je résume. ) Un bras de nouveau s’offre à elle, un autre bras l’enlace et la rassure, des canines qui coupent la peau, une goutte de sang puis deux qui illuminent ses papilles, des yeux qui se ferment sur se moment de bonheur...Des yeux qui s’ouvrent à nouveau sur lui...Une promesse qu’il sera toujours là pour elle, un sourire soulagé d’être comprise...Une pointe de couteau entre dans la chaire tendre du bras de la bleue pour y graver ce secret, quelques goute de sang, l’homme vient a son tour les goutter. Une goute sur une langue, une envie de sentir encore ce goût et deux bouches qui se rencontrent, dans un étonnement suivi d’un laisser-aller. On ne sait pas si elle aime, mais il fait, elle fait, elle se laisse guider par la confiance qu’elle a pour lui, par son nom sur son bras qui signifie confiance… (Vous pouvez respirer.)
Je vous l’avais dit, les journées son parfois longues pour ma Bleue, ce n’est pas fini, il y aura la grande discussion avec Feline, puis celle avec Prouty. L’interdiction d’être seule avec l’homme, jamais elle ne doit être seule avec lui. Elle ne comprend pas, elle ne comprend toujours rien c'est d'un fatiguant, mais elle acquisse de la tête et essayera de s'en rappeler.
La tête qui lui chauffe, des explications, des questions, des projets qui s’envolent en un battement de cils… Longues, ses journées sont très longues...

_________________
Naysa
[Ca commençait pourtant bien...]

On reprend les mêmes et on recommence. La même lance qui reprend la route. Cette fois c'est vers le clan de Mazapa. Du haut de son perchoir qu'elle commence à beaucoup apprécier. Ca évite les fatigues inutiles à Naysa. Conductrice d'Atila, elle tire sur les oreilles pour la direction, tire sur les cheveux pour le freinage et coup de talon sur les pectoraux pour aller plus vite. Décidément elle n'y trouvait que des avantages, sauf quand les main de la monture se faisaient un peu baladeuses.

Arrivée à destination. La veille elle avait vu beaucoup de roux, mais là à Mazapa ils étaient chauve en plus d'être roux...les pauvres. Pas envie de s'éterniser dans le coin. Clan qu'elle associera aussi à sa première grosse dispute conjugale. Incompréhension de la jeune femme qui ne retrouve rien du jeune homme qui l'avait capturée et épousée. Elle l'aimait trop pour ne pas le voir changer. Elle avait commencé par mettre ça sur le coup de la fatigue et du travail dur de Pochteca; Mais il y avait bien autre chose...Elle en était arriver à lui demander de la désépousailler, alors qu'elle le voulait pas du tout.

Le bon côté des choses : Les coyotes. Rien que pour elles, elle ne regretterait pas d'être partie. Et qui sait? Peut être que le lendemain ça irait mieux, qu'elle se reveillera de bonne humeur et qu'elle retrouvera son Atecoatl. Pour le moment sa fierté de coyote dirige ses pas vers le temple où elle dormirait avec sa soeur. Bien qu'au fond ce soit dans les bras de son époux qu'elle se reposerait le mieux.

La frêle silhouette monte gracieusement les marches de l'édifice sacré jusqu'à ce qu'elle bute sur quelque chose ou plutôt quelqu'un. Oui c'est ça c'est sa soeur donc quelqu'un. Un léger coup de pied dans l'estomac histoire de la réveiller. Naysa vient s'assoir près de la crevarde qui ouvre un peu les yeux. Elle lui laisse pas le temps d'en placer une, elle déballe ses peines


Fais gaffe ma soeur, le jour où un homme décide de te capturer tu sors ta machette et hop ! N'épouses jamais qui que ce soit...même si tu l'aimes. Faut écouter Ame, c'est elle qu'a raison...Pis zut j'ai fais quoi moi hein ? J'y ai rien demandé, j'étais bien dans la cahutte familiale. Nan mais je te jure...une corde ! il m'a jamais tenue avec une corde moa!! Faut dire que j'en ai pas besoin aussi...

Froncement de nez, la jeune cuamantèque regarde sa soeur et comprend que ce qu'elle entendait jusque là n'était en rien le ronronnement d'un coyote mais les ronflements de Zenka. Elle avait parlé dans le vide. Elle la regarde dormir et sourit avant de remettre en place une mèche de cheveux derrière l'oreille de soeur, geste affectueux qu'elle referait pas de si tôt et surtout pas en publique. Le regard attiré par l'entrée du temple. Elle se lève et se dirige jusque vers l'autel, une prière chantée comme elle avait apprit étant plus jeune. Puis elle revient près de sa soeur et s'allonge sur une marche propre et inconfortable. Là elle essai de trouver le sommeil en comptant à voix haute les pécaris..


un pécari, deux pécaris, trois pécaris.... un troupeau de pécaris...Atecoatl... Ah non zut les pécaris


Elle soupire, revoyant le visage mécontent de son époux. Les paupières qui se font lourdes, épuisée, elle finit par s'endormir. Puis un doux rêve où elle redonnait le sourire à son époux...
Sacha
[Réveil dans le campement installé par les coyottes à Mazapa]

Le jour se levait et un rayon de soleil pénétrait dans la tente ou dormait Sacha et trois femelles coyottes la fêve,la rose et la bleue.
Il se réveilla nu comme un verre avec la tête de Nemesiss la belle posé sur son torse et dans le bras gauche la rose.
La bleue était la seule qui apparement avait bien su ce tenir car elle avait encore un semblant de pagne sur elle.
Celle çi dormait dans le cou de la Rose et avait l'air si insouciente,si paisible.
Sacha avait promis de ne point toucher la bleue et il espèrait de tout coeur ne pas avoir succombé a la tentation mais ne se souvenait point de cette nuit vu que le pulque avait coulé à flot la veille,juste quelques gouttes de sueurs poser sur son front lui fesait dire que la nuit n'avait pas été de tout repos.
Il se leva et se diriga vers l'entrée de la tente.
En ouvrant celle ci il se rendit compte qu'il était avec Popol à l'air,fesant demi tour il laissa les trois femelles appercevoir son anatomie mais celle çi avaient encore les yeux mi clos car la nuit avait été courte.
Il enfilla son pagne et ses sandales avant de s'enfuir dans la jungle a la recherche de mangue et de papaye en guise de petit déjeuner pour ces trois belle femmes coyotes qui l'attendait dans sa tente.
Chemin fesant avec les bras rempli de fruit il croisa une dinde qui venait de pondre.
Il l'a chassa d'un coup pied en lui parlant comme a un être divin


Désolé la dinde je te prend tes oeufs ils feront un excellent déjeuner.

Sacha rentra dans la tente et déposa les fruits et les yeux sous le regard des belles coyotes qui venait a peine d'emerger(c'est qu'elle sont voraces ces petites choses là hihihihi)
Il s'asseya et prit son baton pour le polir prêt a aller combattre et defendre l'honneur des coyotes en les regardant manger les fruits et les oeufs de bon coeur.
Zenka
[une bonne nuit de marche mais ou est-elle?]

Zenka suit le mouvement, elle marche plus ou moins rapidement, gromelle, chante, râle, chante, puis repose toujours la même question fatidique


" c'est quand qu'on arrive? ",

Elle avance, regarde de loin sa soeur qui est escortée par ce qui ressemble à un homme géant, un brun qui ronfle toujours en caverne, Naze a abandonné son Lama sur les routes , à des kliks plus loin, pour se percher sur les epaules de l'hommes. Chose très sympathique au moins le grand Atila ne crache pas tel un lama. Un peu de regres elle aurait bien mangé un gigot de lama roti. Elle se gratte avec nonchalence le ventre, puis de suite ses cheveux, quelques bestioles avaient prit place sur sa tête, ces bêtes étaient aussi crevardes qu'elle.



Pis enfin après plusieurs kliks, le troupeau de coyote arrive dans un clan lacustre, la Zenka saute de joie, jubile de plaisir!

et hurle à tout va!

ON EST A NOPA NOPA, MA NOPALUCAN, J'Y AI MON LOPIN DE TERRE, MES GOYAVES !!!! OUI JE VAIS POUVOIR MANGER MES CAROTTE!!!!

Elle se penche vers sa soeur et lui demande d'une voix aigue et stressante :

Naze, Naze,on est à Nopa hein ? on est à Nopa hein, t'a vu le jolie lac et le beau poiscail!!!!

Puis triste réalité, et brutale, Naysa qui lui repond d'un ton agacé :

NAN, on est aps à Nopa la crevarde, on est à MAZAPA!!!!

Tristesse, ecoeurement , incomprehension, elle regarde sa soeur bêtement, puis lui jette des goyaves pourris en pleine face , signe de mecontentement; clle -ci ne reagit pas. Elle s'en va se promenait un peu dans le clan, puis remarque au loin une caverne de son propriétaire , n campement speciale Coyotte. Elle entre, elle ne sait pas trop quoi faire, aucune envie de prendre de decisions seules, ell se laisse guider par les autres , surtout sa soeur.

Elle attend les ordres sagement et demande à Ame et Naysa et les autres:



Je vous en supplie guidez moi vers Nopalucan, terre de mon champ de goyaves et de carottes, je suis perdue , jamais je ne pourrais y aller seule.

Les autres repondent d'un coup:
La pouasse, la crevarde, on va y aller!! t'Inquiete! c'est dans nos projets!

Elle est enfin rassurée, elle passe la nuit sur les marches du temple, elle ronfle telle une coyotte harassée par la marche, les pattes en compotes, le moral rassuré par la compagnie des autres coyottes, puis son bras droit entouré d'une bande de tissu, qui cache une morsure de bag qui avait une envie de mordre.

Pendant sa douce nuit, elle entend une voix lointaine, celle de Naysa, qui semblait se plaindre ...



Fais gaffe ma soeur, le jour où un homme décide de te capturer tu sors ta machette et hop ! N'épouses jamais qui que ce soit...même si tu l'aimes. Faut écouter Ame, c'est elle qu'a raison...Pis zut j'ai fais quoi moi hein ? J'y ai rien demandé, j'étais bien dans la cahutte familiale. Nan mais je te jure...une corde ! il m'a jamais tenue avec une corde moa!! Faut dire que j'en ai pas besoin aussi...

Elle ne lui repond pas, et continu à ronfler.[/i]
Proutygirl
[Colère noire au crépuscule doré...]

Une longue journée, et une nuit mystique… Myttique ?

La valse des chauves lui avait tourné la tête. Elle en avait perdu un, qui, hypnotisé par une déesse aux cheveux du soleil, s’était jeté à ses pieds. Vexée, la Rose…
Elle avait donc attaché l’autre, pour s’assurer qu’il ne fuirait pas. Sa proie saucissonnée, elle avait assisté à une scène des plus troublantes.
Sa bleue buvant du sang du Pochteca. Mal à l’aise, elle avait frissonné. Sa bleue, la prunelle de ses yeux, son éternelle. Elle était si vulnérable…
Elle s’était donc penchée vers l’homme et avait murmuré : « Ne fais rien qu’elle ne peut pas comprendre… N’abuses pas d’elle, ou je te tues ! » Et la situation avait rapidement dégénéré. Le Pochteca cherchant à la manipuler, affirma à la bleue que la rose ne voulait pas qu’elle retrouve la mémoire.
La dinde sacrée était entrée dans une colère noire. La fureur, la rage étaient telles, qu’elle avait donné un violent coup de poing dans le mur, avant de quitter la taverne…
Elle avait écrit au dieu vivant à qui elle appartenait, pour le supplier de prendre la bleue sous sa protection. Il avait consenti, dans sa grâce divine.
Il lui avait fallu bien du temps pour qu’elle se calme, et revienne plus sereine. La main terriblement douloureuse… Elle ne parvenait pas à retrouver le sourire.
Elle avait finalement décidé de ne pas gouter de chauve, et avait préféré aller se blottir dans le bras gauche de Sacha, en quête de réconfort, rassurée par son odeur familière. Elle avait eu du mal à trouver le sommeil, parcourant le torse puissant de la pulpe de ses doigts curieux. Enfin paisible, elle s'était endormie.


[Vous vous révoltez contre le pouvoir en place. Caramba ! Viva la révolucion !]

Rendez vous avait été donné. Le Soleil était déjà haut dans le ciel, mais les abords du Calpullec étaient déserts. Les ordres étaient clairs et précis.
Les dieux, par la voix du Tatloani, avaient exigés des coyotes et de la cocotte qu’ils veillent à l’équilibre du monde. Aucun ne manquait à l’appel.
Mazapa s’enlisait. Le Calpullec se désintéressait de son clan, la famine, et l’ignorance avaient voilé de noir cette contrée… Même la nue semblait touchée.
Bagdag était là, avec sa bouille attendrissante, et son regard d’éternelle innocence. Prouty la prit par la taille, et lui ronronna toute son affection.
Les quelques gardes présents avaient bien vite compris. Ils savaient que l’on n’entrave pas les serviteurs du Dieu vivant.
Et c’est sans heurts que le Calpullec avait été remplacé par un autre homme du Clan.
Une fois leur mission accomplie, toujours collée à la Bleue, la Rose se dirigea vers la féline, qu’elle surnommait à présent la bonne mère…
Elle lui jeta un regard reconnaissant et lui demanda :


Y allons-nous ? Avons-nous trouvé un Pécari à sacrifier ? Tu sais comment on fait ? Parce que moi je ne sais pas…

Elle ne savait pas grand-chose, à vrai dire, la Rose… Mais elle avait soif de connaissances et apprenait vite.
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En souvenir du joueur de Pulque. I'll miss you.
Ame_feline
[La veille : Mazapa Mazapa on ne s'arrête p... ha si on s'arrête]

Arrivée de la troupe a Mazapa, tiens, ici aussi des roux, mais moins, net progrès, et des rousses, a tiens une rousse qui se balade nue, Oh deux chauves roux. Hop on les embarque ceux la. La classe de retour au clan quand on va revenir avec deux spécimens pareil... inimaginable.

Vous en avez rêvé, ils l'ont fait !
Qui ils ?
Bah eux !
Mais qui eux ?
les coyotes !
Ah ouais mais eux z'ont la classe !
C'est pas faux ! .


La matinée avait suffit a la meute pour inspecter le clan, première rencontre avec le chef des guerriers du clan. Debat houleux, mais confessions honteuses, lui non plus n'en peut plus du calpullec... plus tard le dit calpullec se fera appeler face de lune mais ça c'est une autre histoire.

Huttes a pulque et discutions avec les gens du clan, ca devenait routinié. Résumé : ils ont faim, mais la famine ici est pire qu'ailleurs malgré le lac et la pêche. Calpullec absent depuis des jours, pas de convois, pas d'échanges, même le pochteca semble ne pas arriver discuter avec lui pour aider son clan … ici rien ne bouge, ils sont résignés.

Tiens la tanière des coyotes, idée clairvoyante de la Pochapulk, alias pochteca. Pour autant, les gens n'osent pas trop s'approcher des coyotes, a croire qu'ils ont peur. Peur ? ... Peut etre ... Mais pas assez... pas au point de voir quelconque groupe armé se former pour défendre la petite pyramide, et l'incompétent a l'intérieur...

Mie journée, la meute se réunit, informe qui de droit, et acte, le calpulli sera pris a l'aube. Kisscool en quête d'un possible remplaçant et les coyotes s'organisent...

3... 2.... 1 …. partez la chasse au droopy est lancée !

NAN !!!
Quoi non ?
Il faut avant tout régler un point existentiel.
Lequel ?
La pulque serait meilleur avec du sel et des agrumes certes mais comment nommer ce doux mélange ?

Attention ! Debat, hautement intellectuel entre deux coyotes aussi tetus et orgueuilleux l'un que l'autre, attention a vos oreilles les arguments avancés sont a couper le souffle et a vous laisser sans voix !!! Ames sensibles d'abstenir ...

Pochteca : ça sera le Pochtek'ila'paf
Tlacaeleltzin : ça sera le tlac'ila'paf
Pochteca : nan le Pochtek'ila'paf
Tlacaeleltzin : nan le tlak'ila'paf
Poch : nan
tla : si
Poch : nan
tla : si

Oooooooooooooh vous avez finit ?
Le public s'ennuie la... On peut y aller
?
Oui oui on y va, rabats joie.
Mais qui a gagné ?

Personne ! Ils sont allés se coucher tout les deux avant de se planter au pied de la pyramide.
Dommage on aurait bien aimé savoir nous ...


Nous disions donc, chasse aux droopy !

Aie aie aie caramba et viva le revolucion !!!!

vous vous révoltez contre l'ordre établi !!! dit la voix

Oui et ? T'as vu la tête de l'ordre qui blêmi toi ?
Bagdag
Encore un matin, un matin pour rien, une argile au creux de ses mains.
Encore un matin, sans raison ni fin, si rien ne trace son chemin.
Matin pour donner ou bien matin pour prendre, pour oublier ou pour apprendre
Matin pour aimer, maudire ou mépriser, laisser tomber ou résister.
Encore un matin, qui cherche et qui doute, matin perdu cherche une route.
Encore un matin, du pire ou du mieux, à éteindre ou mettre le feu.... ( pour la suite cf: JJ)
La jeune femme au sol en chien de fusil ouvre les yeux sur une ruelle inconnue. Doucement elle se redresse et s'adosse au mur. Que faire? Il faut mieux se lever, elle a cet instinct de toujours vouloir retrouver les siens. Un cou lui manque terriblement, où sont-elles? Ses longues jambes s'étirent, d'un geste rapide elle remet en place ses mèches blondes. Nouvelle errance, à la recherche d'un sourit, d'un rit, d'un cri, de tout ce qui peut envahir son vide intérieur. Moment de solitude, d'incertitude aussi. Et si elle était toute seule? Et si elle ne retrouvait personne?
Une fenêtre entre-ouverte fait disparaitre toutes ses craintes, elle connait ce visage, l'homme sans sourcil est là, au moins un. Pas de Féline, pas de Prouty, il est peut être encore trop tôt, mais au moins une voix rassurante dans son vide existentiel.
Les Niltzes retentissent, son sourire revient. Qu'elle aurait aimé ronronner dans un cou, mais elle ne le fait pas, il faut juste attendre. L'excitation est grande dans la taverne, les gens savent qu'à un moment ils se dirigeront tous vers le même endroit. Bag, elle fait comme si elle savait, comme si elle comprenait, mais quand tous part, elle reste un instant seule en taverne avant de faire comme les autres et de partir leur courir après.
Au loin sa Rose, en elle un soupire de soulagement. Elle la suit, imite, caméléon qui se fond dans la masse. Le Calpulli est dans leur main. Elle jette un coup d'œil à l'intérieur, personne ne semble la voir. Elle entre juste par curiosité mais ses yeux azures tombent sur un trésor qu'elle enfouit dans sa poche sans que personne ne le sache.
Les gens sont heureux du travail accompli, à ce qu'il parait le calpullec était un bon à rien, et le village se mourrait. Une voix grave résonne, et Bag se colle à nouveau à Prouty.



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Bagdag
[La voix des dieux.]

Autour de la tanière un hurlement retentit : « Je ne suis pas une maison !!! » que de chose durant cette soirée afin d’en arriver à ce cri de désespoir d’une étincelle qui avait jailli dans son cerveau, elle venait de comprendre. Elle venait de comprendre le regard meurtrier de Féline sur Atecoatl, les sauts d’humeur, les épaules qui se haussent, l’air renfrogné de Atecoatl.
Toute cette soirée avait commencé étrangement, d’abord ce tavernier et ses chansons qui laissent sans voix, dans une mélancolie qui arrache le cœur et qui sert le ventre. Depuis le matin elle avait déjà en elle se sentiment que quelque chose n’allait pas, un pressentiment que les choses ne tournaient pas rond. La Voix de Atecoatl qui s’était fait dure pour la première fois lorsqu’elle admit qu’elle n’avait pas du mangé. Elle l’avait suivit pour comprendre pourquoi il lui avait parlé ainsi, Féline suivant pour « ...ne pas vous laisser seul tous les deux. ».
Mais que la viande avait était bonne, la première de sa vie, enfin elle n’avait aucun souvenir d’en avoir mangé avant. Pour la première fois un ventre qui se sent repu, un sourit rassasié. Féline qui part en claquant la porte.
Le point sur la journée, fut une révélation pour elle, et oui elle se rappelait. Elle savait ce soir qu’elle n’était pas dans son village, la révolte devant le Calpulli, le ruban glissé dans sa poche, et le lac… Elle avait gardé en mémoire des images et pouvait mettre des noms sur ses images, elle s’en étonnait elle-même, elle se remplissait comme son estomac qui avait tant crié famine. Une mèche rebelle rangé derrière son oreille, elle était heureuse, si contente, un monde nouveau s’ouvrait à elle, et lorsque Féline revient elle lui aurait sauté dans les bras si son ton n’avait pas été si froid « il y a une femme malheureuse à côté… » Mais elle était si heureuse d’avoir retenu sa journée, mais le ton froid « j’en suis heureuse … » de Féline la fit se renfermer car le regard de la chataigne n’était pas heureux lui. Les épaules d’ Atecoatl qui se haussent, ses yeux qui ne la regardent pas.

Elle n’est rien a ce moment, deux pas vers le mur pour y caler son dos qui glisse doucement vers le bas jusqu’à ce que ses fesses se retrouve à terre, jambes replié sur elle, Bagdag écoute, la regarde repartir encore furieuse.
Et la question qui résonne vers Atecoatl, « Pourquoi est-elle furieuse contre toi ? ».
Mais la réponse semble si étrange, « Elle a peur que je pénètre dans la propriété de mon Dieu coussin.» Ce n’est peut être pas exactement cela mais c’est ce qu’elle comprend, que Atecoatl à un cousin qui est un dieu vivant et que Prouty lui a offert une maison qui n’était à personne, et tous ont peur qu’ Atecoatl y entre par effraction. Elle ne comprend pas comment une maison qui est a personne peut être donné par Prourty qui ne semble rien avoir, elle ne comprend pas pourquoi elles le soupçonnent ainsi, mais elle écoute et essaye du mieux qu’elle peut de comprendre

Elle se bat avec elle-même pour réfléchir lorsque Prouty entre, elle aussi furieuse. « Qu’est ce que tu fais seule avec lui ? Tu ne te souviens pas de ce que je t’ai dit ? Jamais seule avec lui !!! ».
Le ton est sec, froid, Bag n’a même pas le temps de dire qu’elle se souvient de chose de sa journée, le regard de Prouty semble foudroyer Atecoatl.
On parlait juste d’une maison que t’avais donné à son Dieu cousin, et que vous aviez peur qu’il la vol, mais ce n’est pas un voleur Prouty. Tente-elle de balbutier. Mais peu à peu ce qu’elle ne comprenait pas se fait jour dans son esprit, la maison sans propriétaire c’est elle… Depuis tout ce temps, ils parlent tous de Bagdag, comme une chose, comme une maison, qui appartient à l’un ou à l’autre qui est donné et protégé. Elle est comparée à une maison…
Prouty qui se met à crier « Atecoatl, puisque tu sembles lui faire plus de bien que moi je te la laisse. »

Je te la laisse… Elle n’est rien qu’un objet qu’on laisse, mais elle est Bagdag une jeune femme qui ressent , qui aime, qui pense, même sommairement mais qui existe…
Les larmes coulent à flot sur son visage angélique. Elle ne sait pas où elle va mais elle court à perdre haleine. Elle court loin des gens qu’elle aime plus que tout. Elle court sous ce tonnerre qui gronde, sous ce ciel qui se déchaîne est explose et qui déverse tout ce qu’il peut contenir. Torrent de larmes mêlé à la pluie diluvienne. Pieds claquant sur le sol, et cerveau qui semble vouloir prendre plus de place qu’il y en a sous son crâne. Elle court comme il y a si longtemps déjà, comme le jour ou ses dents déchirèrent le poignet de celui qu’elle aimait plus que tout. De celui qui l’avait protégé, caché depuis des années, cette homme, un père, un protecteur qui avait toujours la main pleins de sang quand il revenait de son devoir. Elle se réfugiait gamine dans ses bras, mains encore salies par son « devoir » qui lui caressait la joue, qui lui donnait tant d’amour. Et pourtant, le jour ou elle eu le droit de sortir de sa cachette sous le temple, le jour où il lui dit qu’elle allait pouvoir être la fille des dieux au grand jour, elle avait les mains attachées dans le dos, et lui avait posé sa main tremblante sur son épaule, et la dirigeait. Elle avait tellement confiance en lui, en ce père qui n’était peut être pas finalement son père, mais qui avait passait tant d’heure à lui parlait des dieux, tant d’heure à être qu’avec elle. Tant de fois il l’avait appelé son trésor, tant de fois il lui avait dit qu’elle était son bien le plus précieux, et qu’il l’aimait. Qu’elle ne devait pas sortir que personne ne devait savoir qu’elle était là. Il l’avait enfermé comme un trésor précieux jusqu’au jour où elle allait devoir affronter son destin, jour qu’elle avait attendu depuis si longtemps, loin de comprendre ce qu’il devait être…

Son destin était d’être le plus beau cadeau qu’un dieu puisse recevoir, la fille du vent offerte au soleil. La pureté conservée à l'abri de toute salissures. Son destin était d’être vénéré par les gens quand elle passa les bras attachés, et qu’elle montait les marches du temple. Le soleil qu’elle n’avait jamais affronté lui brulant les yeux, les louanges de gens faisaient battre son cœur. Mais le bras de son « père » qui se lève avec la lame qui se dirige vers elle, était-ce vraiment son destin ? Sa mâchoire qui s’ouvre, et qui enserre ce poignet qui avait marqué une hésitation. Les cris de stupeur de la foule, et le sang de son père qui coule dans sa bouche. Elle ne le lâcha que quand la chair se détacha et se mit à courir comme aujourd’hui, passage secret du temple qu’elle connaissait, seule passage qui l’emportait loin du clan et vers la forêt, seul sortit qu’elle avait connu durant sa vie, mais qui en ce jour serai sa liberté.

Ce soir, elle n’avait pas les mains attachées dans le dos, mais elle courrait aussi vite vers la liberté.



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Naysa
[On tourne la page Mazapata...et vite !]

Elle avait connu une seconde journée difficile à Mazapa. Un déchu déçu pas content qui s'obstinait à les appeler chiennes. Elles avaient beau lui répéter qu'elles étaient coyote, lui n'avait pas l'air de comprendre. Il avait aussi osé poser ses main de pécari (Ah ça a pas de main?) sur Ame. La féline aux réflexes rapides lui avait rendu sa gifle aussi vite, suivie de Nemesiss et Naysa. Il avait pas l'air content mais elle ne comprenait que la moitié de ce qu'il disait ou faisait. Haussement d'épaules, elle ne cherche pas à comprendre, surtout pas le pourquoi du comment les "Mazapatais" avaient voté pour lui comme chef de clan...question qui resterait sans réponse.

Une prise de callpuli mine de rien ça épuise, elle s'autorise alors sieste sous un fromager en compagnie de Nem la fève et Prouty la rose. Reposée, elle refait le tour des tavernes du clan de roux-chauves. Une nue-rousse peinturée qui danse telle une damnée sur le rythme d'une musique dite des dieux. Musique aussi jouée par un roux. Le tout sous le regard interrogateur de la mini-coyote : Meena. La petite est curieuse, elle pose des questions sur les coutumes locales. Questions auxquelles Naysa essaie de répondre, maladroitement. Elle lui explique qu'il lui faut garder son pagne à elle, que si elle avait envie d'essayer cette mode "mazapanaise" elle pouvait le faire chez elle, toute seule. Pour ce qui est des dessins sur le corps, elle lui promet de lui dessiner un truc sur le bras, plus tard. Les roux ont l'air heureux...contrairement aux coyotes. Rien ne va plus...

Ambiance taverneuse pas très coyotes. Faut dire que les sentiments et les histoires de partage ne les réussissent pas. Entre celles qui pensent à leur coeur et celles qui pensent à leur estomac. Surement l'air du clan. C'était toujours pareil, pressées de quitter Cuaman et dès qu'elles en étaient loin, elles ne pensaient plus qu'à leur retour.
Naysa étaient de celles qui pensaient à leur coeur pour le moment. Elle avait posé des questions aux dieux la vieille au temple. Elle avait eu les réponses à travers le silence de son époux. Elle était libre, malgré elle, mais libre quand même. Que faire de cette soudaine liberté? Elle trouverait bien. En tout cas elle s'était promit, à elle et aux autres de ne plus laisser cette ignoble eau salée lui inonder les joues. Surtout pas devant sa soeur qui s'amusait à gouter cette eau...Rhalala la crevarde.

Tlac'ila'paf ou Pochtec'ila'paf? Telle est la question? Dès qu'il est question de pulque, les coyotes retrouvent le sens de la communication...à coup de bolée dans la tête. Un nouveau coyote roux-chauve : Kisskool. Naysa l'aime pas, elle lui dit. Il la touche, elle le tape. Les dieux devaient en vouloir à ses parents pour l'avoir fait si...roux et chauve. Elle propose de l'emmener à Cuaman et de faire payer les gens qui voudraient le voir...

Après avoir passé la nuit à papoter avec d'Ame, on fait le chemin inverse. Retour à Cuaman pour le plus grand bonheur de tout le monde. La route encore... Toujours la même vue depuis l'épaule du géant qu'elle avait pas vu de la journée. Le regard qui ne quitte pas la petite Meena à qui elle avait laissé le lama devant les yeux jaloux de Zenka. Naysa s'était prise d'affection pour la mini-coyote ou peut être portait elle toute son intention sur elle pour oublier le reste? Oui ce devait être ça.
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