[RP] J't'en foutrai, moi, d'la patience...

Elle bailla, se frotta les yeux, et s'étira avec volupté. A l'est, les premières lueurs indiquaient que son tour de garde sur les remparts prenait fin : la nuit avait été calme. Surplombant la porte principale d'accès intra-muros, elle apercevait l'armée de Snell qui patrouillait également. Bien. Elle allait pouvoir rentrer chez Cardinal et tenter pour quelques heures de se rep...

La sensation d'engourdissement qui saisit toujours les sentinelles aux petites heures du jour se dissipa sous la décharge d'adrénaline qui traversa brusquement son corps. Les yeux se plissèrent, prenant un éclat avivé, et les phalanges de ses doigts blanchirent sur le pommeau de sa lame, tant elle la serra.

Si Eikroc avait le douteux privilège du plus gros de sa haine, le borgne qu'elle voyait là en bas, tranquille comme Baptiste, en avait tout de même gardé une part non négligeable.

Surveillez-moi celui-là, en bas, lança-t-elle aux membres de la troupe qui lui avait été confiée pour la nuit. Je vais prévenir.

Quittant les remparts, elle récupéra sa monture, qu'elle talonna pour se rendre à vive allure au palais. Débarquant dans la salle du conseil - où vu l'heure, il n'y avait pas encore grand monde - elle fit son rapport à Angelyque, en mettant en avant l'arrivée d'un certain borgne.
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Un silence s'ensuivit. Armoria était en fait en train de regarder Angelyque, tâchant de déterminer si elle était prise d'un accès de folie, de ceux qui raient des pans entiers de mémoire ou bien encore si... Elle ne serait pas en train de se payer sa tête.

Voulez-vous aussi que nous parlions chiffons, avant de passer aux choses importantes, ou bien, que sais-je encore, que je prenne rendez-vous ?

Ces mots avaient été prononcés sur un ton badin, avec un large sourire dont l'amabilité n'atteignait pas les yeux verts. Les suivants le furent sans sourire, et sur le ton qu'elle prenait lorsqu'elle devait animer une réunion où chacun se dispersait en oubliant l'essentiel - et qu'elle ponctuait souvent d'un bon coup de poing sur la table.

Plaît-il ? De la patience ? Ah oui, désolée... Pourquoi est-ce que je m'emporte en voyant passer l'un de ceux qui nous ont enlevés, Erik et moi, hein ? Pas de quoi fouetter un chat, après tout...

Attendit-elle la réponse ? Ah ben non... Il est tout de même question d'Armoria, hein, et de son caractère de coch... Euh, et de son caractère bien trempé. Elle se contenta donc, en toute logique - armorienne - de claquer la porte puis se diriger d'un pas décidé vers la salle réservée au collège de la noblesse, où elle savait trouver de quoi écrire.
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La brune était en train de faire lecture à son fils quand un homme armé entra avec grande délicatesse à l'auberge ou les trois voyageurs passaient leur nuit.

Miss sursauta et regarda l'homme en fronçant les sourcils, serrant un peu plus son fils contre elle.

Hey, doucement quand vous entr...

Pas le temps de finir, qu'en plus le bougre lui coupa la parole.

Vous êtes demandé au bureau de la Duchesse, rapidement.
Et le garde tourna les talons sans rajouter mot.

La donzelle soupira, devait encore y avoir des soucis ... Elle ne perdit pas une minute et se leva après avoir emmitouflé son p'tit brun dans de vêtements chauds.

On va voir Angelyque mon grand, tu vas être bien sage hein.

La mère déposa son fils sur la jument et y monta ensuite, puis fonça à toute allure en direction du bureau ou elle était demandée.
Une fois arrivés la brune confia son canasson à un garde et monta les escaliers rapidement, Aaron dans les bras.

Elle frappa à la porte et entra doucement.

Je suis là, Ange, que se passe-t-il ?
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[Bon vin/Bon vent]

Un passage dans le pays qui l'avait vu naitre, voila ce que le borgne avait prévu, depuis le temps qu'il parlait à qui voulait l'entendre qu'il irait bien faire un p'tit séjour en Bretagne, terre de ses ancêtres, lieu d'où venait son sang.

Pas du genre à prévoir à l'avance le cyclope, sauf cette fois-ci et bien entendu le destin en avait décidé autrement, peut etre lui aussi etait amateur des grognements du grincheux mercenaire...

De nouveau avec la femme qui faisait battre ce qui lui restait de coeur, le borgne n'eut pas d'autre choix que de se decider à la suivre jusque dans ce duché qu'il ne supportait pas, après tout il n'avait qu'à pas aimer une native de Bourgogne !
"C'est ainsi", voila en quoi se resumerait l'avis du borgne sur cette question si quelqu'un le lui avait posé.

Ayant juré de ne pas trop grogner, le voyage jusqu'à la capitale bourguignonne fut paisible quoi que douloureux pour son séant, eh oui le mercenaire et les canassons... Une grande histoire de... rien.

Une fois arrivé avec sa petit famille, une fois l'auberge trouvée, il ne put se résoudre qu'à travailler ne sachant combien de temps il resterait dans ce duché de malheur, quoi que... Peut etre son séjour serait de courte de durée, malgrès son je m'en foutisme exacerbé, le grognon savait que sa presence ne serait pas acceptée par certain... A dire vrai si il ne s'agissait que de lui il leur aurait déjà dit d'aller se faire emboiter par un blaireau mais malheureusement, actuellement il avait pris cette decision de ne pas causer prejudice à son gosse et sa compagne...

A peine une nuit passé à Dijon que déjà ses guiboles avaient besoin d'exercice ainsi donc il etait parti se promener dans le coin... Se forçant à etre courtois, souriant même... Autant rester sage comme dirait l'autre.

Mais la question a dequat serait... pour combien de temps?...
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Adieu Fab'

La tornade blonde était revenue au pied des remparts, et fila tout droit à la rencontre de la troupe qu'elle avait emmenée en patrouille la nuit précédente. Avisant le plus jeune d'entre eux, elle lui parla à l'écart.

Tu te souviens de ce borgne que nous avons vu passer ? Mais non, pas Snell, l'autre, enfin ! Il se nomme Maleus. Je te confie cette lettre, et une petite bourse d'écus. Va-t'en bien vite dans les bas fonds, trouve un gamin dégourdi : tu lui confieras la lettre et la bourse, en lui disant qu'il aura la même s'il revient avec une réponse. Qu'il s'adresse à toi au retour, je te ferai parvenir la somme. Mais attention, à aucun moment mon nom ne doit être prononcé !

Le temps de se rendre aux remparts, elle avait choisi son parti : elle enverrait la lettre d'un prétendu commanditaire. Celle-là même qu'elle avait rédigée en mettant des gants, pour que nulle fragrance ne révèle son origine.

Et après... Eh bien, après, elle aviserait.
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Angelyque fronça les sourcils...Miss avait raison...il serait impossible de garder Maleus caché bien longtemps...et puis il en voudrait à son amie..donc fallait trouver une autre solution

Tu as raison Miss, j'ai une autre idée...

Et si tu faisais en sorte que Maleus change d'apparence...il suffirait de lui dire que tu aimes les cheveux plus courts..lui dire que tu adores finalement les moustaches...je sais pas moi...

La Duchesse poussa un long soupir

Sinon, il reste une dernière solution...mais je crains qu'il ne soit pas d'accord...

On pourrait le féminiser un peu...dans tes malles, tu dois bien avoir une robe à sa taille...une qui date de ta dernière grossesse par exemple, suffira de la reprendre un peu...

En tout cas j'ai pas envie que tu t'en ailles moi...la princesse a peut être même déjà oublié que Maleus était dans les parages...avec un peu de chance, elle aura autre chose en tête...puis elle doit pensé que je l'ai chassé de Dijon je pense..faut juste veiller à ce qu'ils ne se rencontrent pas..ou qu'elle ne le reconnaisse pas...

Elle est brillante mon idée, non? qu'en penses tu Miss?
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Vouss voulez une Bourgogne resplendissante? votez BOUM!!

La Duchesse sourit malicieusement, reconnaissant bien Miss

Bah...on en a vu pire tu sais, et puis si on le fagote bien, qu'on le maquille et tout et tout, il pourra même faire passer ce petit défaut pour une coquetterie qu'il aurait dans l'oeil...

Par contre, je ne sais quelle excuse on va bien pouvoir trouver pour qu'il accepte de se prêter à ce petit jeu..le peu que je connais de lui ne me laisse pas penser qu'il serait prêt à se déguiser pour passer inaperçu...

Ton Maleus, justement n'est pas du style à vouloir ne pas se faire remarquer...

La voix de la Duchesse se mit à tremblotter

La Princesse est furieuse Miss...mais le Tri...tu imagines la réaction du Tri?...déjà qu'il a du mal à avaler certaines choses...mais là...s'il aperçoit Maleus, et pire, s'il sait que je suis au courant et que je n'ai rien fait....il nous aime beaucoup...mais le Tri..quand il est en colère Miss...il fait peur...il est en train de se remettre de sa maladie...Grâce à la Princesse qui plus est qui lui a préparé nombre de bouillons, et je vais te dire un truc...il ressemble à un lion en cage...

Trouve une solution Miss..use de tes charmes...fais un pari avec ton homme...ça marche les paris des fois..
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Vouss voulez une Bourgogne resplendissante? votez BOUM!!

{Ça s'en va et ça revient... }

Le porteur de la lettre venait de partir. Et la blonde altesse tournait en rond. Réfléchissant. Ruminant. Fulminant. L'envie de dormir qu'elle éprouvait un peu plus tôt ? Finie. Envolée. Pfiout. N'y tenant plus, car enfin, il fallait qu'elle en aie le cœur net, elle enfourcha de nouveau sa monture et fila - encore - tout droit vers le palais ducal.

Une fois sur place, elle se fit annoncer auprès de la duchesse, plantée devant sa porte. Mais comme elle avait la puce à l'oreille, qu'elle connaissait - et pour cause - ce bureau comme sa poche, elle envoya un valet se poster devant l'issue discrète. Laquelle ? Celle que connaissaient tous les anciens ducs et duchesses de Bourgogne, pardi ! Cette porte que cachait une tenture, derrière le siège ducal. Pas folle, la guêpe.
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Nulle réponse quand le garde avait fait en sorte d'essayer de l'annoncer. Et la pression qui montait inexorablement entre les tempes blondes. Rien n'y faisait : le garde avait beau frapper à la porte, nulle réponse ne venait. Pourtant, elle entendait d'ici la voix d'Angelyque, sans pour autant comprendre ce qu'elle disait...

Elle rebroussa donc chemin, rejoignant l'homme qu'elle avait posté en faction. Si ça se trouvait, le borgne avait réussi, allez savoir par quel artifice, à entrer dans le bureau ducal ! Le valet lui affirma que personne n'était sorti. Parfait. Si danger il y avait, le danger en question était donc toujours à l'intérieur.

Sortant sa lame de son fourreau, et assurant sa dague de lancer dans la main gauche, elle donna un vigoureux coup de botte dans la porte avant de se ruer à l'intérieur, épée prête à frapper et dague prête à fendre les airs.

Duchesse, me voici !

Pas de borgne. La duchesse. Et une femme. Une femme dont le visage lui disait quelque ch...

Vous ! Vous étiez avec Maleus ce matin !

Les armes se firent menaçantes.

Où est-il ?
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Eh bien ! Elle qui pensait trouver une duchesse aux abois, menacée, peut-être, elle dont les craintes avaient été confirmées en voyant celle qu'elle avait vue arriver aux côtés de Maleus, voici que la situation lui soufflait à l'oreille qu'elle n'avait en fait interrompu qu'une gentillette réunion.

Gentillette. Avec une... complice ? amie ? connaissance ? enfin, du borgne honni, quoi.

Elle fit un pas de côté, afin de ne rien perdre des réactions de la duchesse, tout en tenant en respect l'autre femme. Non qu'elle la trouvât menaçante, avec un enfançon dans les bras, mais sait-on jamais.

Duchesse, serait-ce une nouvelle preuve d'impatience de ma part s'il me venait l'idée saugrenue de demander - que dis-je, d'exiger - des explications ?

Elle ne pipa mot sur le mensonge que la jeune brune venait de proférer : toujours garder une poire pour la soif.
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Un blond sourcil se leva. Aïe, le gauche...

Vous me demandez de m'expliquer ? Ce qui m'arrive, c'est que je suis en alerte depuis que j'ai vu arriver un maraud en ville ! J'ai eu la sottise de penser, en constatant que le garde frappait en vain à votre huis, que vous étiez en danger, et fidèle à mes vœux, j'ai fait irruption ici. Et je vous trouve benoîtement avec celle-ci, qui est arrivée avec le maraud en question ! Celle-ci, qui me ment d'emblée...

Elle se redressa de toute sa petite taille.

Duchesse, à présent, c'est moi qui exige. Et j'exige que vous respectiez votre serment de protection, celui-là même que vous avez prononcé lors des allégeances, mortecouille !

Un petit geste de la lame, dirigée vers l'inconnue, désigna la porte.

Votre invitée, hein ? Vous avez de jolies fréquentations, dites-moi... Eh bien soit, votre invitée est à présent la mienne. Et croyez-moi, je ferai en sorte de garder un œil sur elle.

Elle marqua une légère pause.

Faut-il, Duchesse, que je formule par écrit ma demande ? Vous me devez justice et protection, tout comme à Erik. Tenez votre promesse.

Elle s'adressa ensuite à son "invitée".

Quant à vous, je vous emmène en promenade. Vous allez voir que l'hospitalité bourguignonne n'est point un vain mot.
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La brune observa la scène silencieusement. Mais c'est qu'elle commençait à lui pomper l'air, la blonde. Quand on commence à énerver Miss, ce n'est pas bon, pas bon du tout, faut se méfier de l'eau qui dort, comme on dit.

Pour commencer j'suis Bourguignonne depuis toujours et j'aime ce duché, je ne vois pas du tout en quoi je pourrais être une menace... En ce qui concerne Mal', il n'est pas ici pour y foutre la pagaille, il défend même la ville en ce moment, si vous voulez vraiment savoir.

Puis la donzelle se mit à sourire en entendant l'excitée dire qu'elle allait garder un oeil sur elle et même l'emmener en promenade, qu'elle délicate attention ...

J'reste ici et si ça ne vous plait pas, c'est la même chose.

La Miss posa délicatement son fils sur le fauteuil de la Duchesse et posa une main sur le pommeau de son épée.

Et tentez donc de me forcer à vous suivre, vous ne serez pas déçue !

Petit sourire en coin à la blonde, prête à intervenir en cas d'attaque.

Mais deuxième surprise, la porte qui claque de nouveau et s'ouvre brusquement. La cerise sur le gateau, c'était son borgne ... Misère.
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Les yeux verts se plissèrent à l'arrivée du borgne. Si elle avait su, elle se serait épargné la peine de faire une lettre. La voix se fit glaciale.

Duchesse, si c'est à ma vie que vous en voulez, dites-le, cela aura au moins le mérite de la franchise. Et puisque j'ai eu ma réponse, sachez que sitôt sortie de ce bureau, c'est tout droit vers le bureau de Bourgogne que j'irai, pour une plainte en dérogeance à votre encontre.

Tout en parlant, son regard faisait le tour de la pièce pour évaluer la situation. Il s'agissait à présent d'assurer ses arrières. La dague, toujours dans sa main gauche, réintégra son étui de poitrine. Elle se rapprocha de la duchesse - et du fauteuil de cette dernière. Lequel fauteuil portait un fardeau intéressant : l'enfançon, vers la tête duquel elle pointa le bout de son épée.

Permettez que je prenne une garantie.
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Journée paisible au palais de Justice, Frim lisait tranquillement ses dossiers. Elle avait certes un réquisitoire à préparer, mais il n'y avait rien de bien original là dedans. Le cas était d'une banalité telle qu'elle n'avait pas l'intention de s'y attarder plus que de raison. Quant aux coopérations en cours, elle attendait toujours des nouvelles plus précises de la situation en Savoie.

Aussi allait-elle sortir prendre l'air quand un garde entra sans préavis. Garde Ducal qui plus est. Légère pâleur, se demandant ce qu'elle avait bien pu faire, et si elle allait se retrouver en état d'arrestation, le bellâtre n'avait pas l'air d'humeur

- Dame Procureur, la Duchesse vous demande. Immédiatement !!! Veuillez me suivre !

Bon, déjà, il ne l'arrêtait pas. C'était toujours ça de gagné. Quant à connaitre la raison de la convocation, elle se dit qu'elle risquait de ne pas tarder à le savoir. Aussi le suivit-elle sans rien dire.

Lorsqu'elle arriva devant le bureau de la Duchesse, elle fut interloquée de voir autant de monde. Les gardes envahissaient le couloir, et elle dut se faufiler pour pouvoir entrer. Elle s'arrêta net en contemplant la scène, éberluée.

Un homme qu'elle reconnaissait que trop bien était cerné, la Duchesse semblait quand à elle figée, protégeant un enfant menacé par l'épée de Son Altesse.

Elle déglutit, puis s'adressa aux deux personnes en face d'elle.

- Votre Altesse, Votre Grâce, mes ... respects.

- Pardonnez moi si je ne vous demande pas si vous allez bien ...

La proc était choquée par la situation, et fit un effort pour rester calme, alors qu'elle regardait l'arme brandie.

-Je ... je peux savoir ce qu'il se passe, et pourquoi vous m'avez fait demander ?
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Miss, qui commencait à être sur la défensive en voyant l'importance que cette histoire prenait, tomba de haut, très haut en voyant Angélyque ordonner l'arrestation de Maleus.

Un sourcil froncé, était-ce une blague que la Duchesse s'amusait à faire ? Ou était-ce vraiment le plan qu'elle avait prévu depuis le début ?

Ange, tu ne peux pas faire ça !

La voix était menaçante mais regard suppliant, la brune ne comprenait rien à ce qui était en train de se passer. Elle ne se préoccupait même plus des menaces de la blonde quelques minutes avant, la donzelle s'approcha de son fils et le prit dans ses bras.

Angélyque, j't'en prie ! Tu ne m'as pas fait ça ... Pas à moi !

Miss écoutait la duchesse parler à la procureur. Il fallait absoulment qu'elle ai des explications avec ... son amie .. ?

Desespérée, la brune se préparait à suivre Maleus où il serait emmené, complètement désorientée.
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Mine de rien, l'enfançon avait fait le trajet bras-fauteuil et retour, et tout cela sans que la blonde altesse, pourtant aguerrie, ne réagisse du moindre battement de cils. Peut-être, après le feu de l'action, se demandera-t-elle s'il n'y avait pas là quelque sombre magie à l'oeuvre.

Pour l'heure, elle avait d'autres chats à fouetter. Comme la familiarité qui semblait règner entre la femme et la duchesse, dont il faudrait qu'elle lui reparle à l'occasion... Elle accéda tout au moins en partie à la requête de Frim.

Je la puis baisser, ma lame, dame Procureur, mais la rengainer, point encore, s'il vous sied.

Gardes ou pas gardes, Maleus était encore dans la pièce, et cela justifiait sa prudence. Elle ne fit pas de commentaires sur les doutes qu'elle avait pu nourrir concernant Angelyque, et pour cause : elle en avait encore.
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