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[RP] Mariage de Fleur de Quingey et de Leonin de Monmouth

Peccatore
L'air s'était un peu radouci pour cette occasion particulière. Peut-être un signe du Divin ? Quoiqu'il en fût, cela ne pouvait que contenter le frère Peccatore, encore fragile et sûrement pas guéri de la maladie inconnue qu'il avait contractée quelques semaines auparavant. Il vint de bonne heure à la cathédrale pour terminer les préparatifs et ajuster ce qui n'était pas parfait. Le moins que l'on pût dire était que le Lescurien était exigeant... même si parfois il renonçait à l'être avec les autres.

Il alla sonner les cloches pour annoncer le début imminent de la cérémonie, puis revint dans la sacristie revêtir ses habits d'officiant. Il allait aujourd'hui être assisté de Monseigneur, et rien que cela suffisait à l'angoisser. Inverser la hiérarchie, même ponctuellement, ne le mettait dans les meilleures conditions, quoiqu'il lui tînt à coeur d'officier lui-même le mariage de deux amis polinois.

Lorsque tout fut plus ou moins prêt, il se rendit sur le parvis pour accueillir les fidèles.

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Frère Peccatore, vicaire diocésain de Besançon, vicaire de Poligny, nonce apostolique en FC et ami lescurien
Leonin


J-1, la veille.

Léonin était quelqu'un de très organisé. En fait, c'était ce qu'il aimait se dire parce qu'en réalité ce n'était pas le cas, mais alors pas du tout. Bien au contraire, tout à la dernière minute, tout dans l'urgence. Parfois cela lui portait préjudice. Et aujourd'hui c'était le cas, ou presque. Rien n'était prêt. Les invitations ? Même pas envoyées. Il avait bien dit à ceux qui étaient les bienvenus de venir, mais il devait envoyer un carton d'invitation, au moins ça. Mais non. Rien de rien de fait aujourd'hui. Les fleurs, la préparation de la cathédrale ? Ca lui passait au dessus de la tête. Mais il n'était pas nerveux. Pour lui, à partir du moment où le mariage se faisait, où ses plus proches amis étaient là pour ce jour important pour lui et bien évidemment celle qui allait devenir sa femme habillée dans sa robe de mariée, tout irait pour le mieux. Les célébrants ? Frère Peccatore qui les avait aidés au début de leur rencontre et l'Archevêque Nufilen pour accompagner. Tout était prêt de ce côté-là.

Alors, rapidement, prenant ses habits pour le grand jour, il arriva à Besançon. Il avait pris une chambre dans une des luxueuses auberges de la Grand'rue de la ville. Le genre d'endroit où à une époque, pas si reculée, il n'aurait pu que regarder l'entrée et où malheureusement on l'aurait gentiment refoulé avec un grand coup de pied dans l'arrière train. Là, non. Au contraire. Accueil chaleureux, le propriétaire se mettant lui-même au service de son prestigieux client. Léonin n'était pas habitué à ce genre de dépense. Bien souvent il se contentait largement de lieux plus simples et plus abordables. Mais pour une fois, pour ce jour si particulier, pourquoi pas ? Il serait plus à son aise pour aller à la cathédrale et surtout il serait plus frais et dispo plutôt qu'en restant dans une auberge miteuse. Il aurait pu aussi rester à Quingey, chez Fleur. La distance n'était pas bien grande, mais cela ne se faisait pas. Les futurs époux ne devaient pas se voir avant le mariage. Il s'installa dans sa chambre qui lui était réservée.

Dès qu'il eu t déposé toutes ses affaires, il alla à la cathédrale. Là, quelques serviteurs ... Deux ... Préparaient pour le lendemain. Il ne put s'empêcher de donner ses recommandations et ses ordres. Tout devrait être parfait. Mais en même temps, dans sa poche il triturait presque anxieusement le petit coffret contenant les alliances. Le genre de chose à ne pas oublier. D'ailleurs, Caro devrait bientôt en être la dépositaire. D'ailleurs, où était t-elle ? Est-ce que Quinlan serait là à temps ? Est-ce que ... Et voila qu'un serviteur venait le voir pour quasiment le mettre dehors. Léonin ne se fit pas prier deux fois et il sortit. Cette fois-ci l'anxiété était là.

Il rentra à l'auberge et il se prépara pour passer une nuit qui n'allait pas être reposante.

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Léonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et de Doubs
Caro
J-1 veille du mariage – arrivée à Besançon

Dôle, il fallait rallier Dôle à Besançon et ne pas perdre de temps. Le chemin serait long et le froid n’aidant pas, c’était emmitouflés comme nous pouvions que nous nous hâtions pour arriver à bon port la veille du mariage de ma sœur de cœur et de son bien aimé et non moins ami, Leonin. J’avais souris quand la missive de Fleur m’était arrivée. Stressée qu’elle était la pauvre elle m’avait envoyé un parchemin pour me rappeler de ne pas oublier leur mariage, son mariage. Mais comment pourrais-je oublier cette date, ce jour ? je crois que mesme si j’avais été sur mon lit de mort je n’aurai manqué ce jour pour rien au monde.

C’est donc transit de froid ou presque qu’avec Oli et Labretagne nous arrivions sur Besançon. Nous restait à présent qu’une seule chose à faire, rejoindre l’auberge, donner nos montures afin qu’on s’en occupe comme il se doit avant d’aller nous réchauffer à notre tour près d’un bon feu et de prendre possession de nos chambres. D’ailleurs je n’avais mesme pas à chercher d’auberge, un pigeon était partit rapidement pour la mesme auberge où séjournerait la future mariée dès que j’avais su où elle se trouverait. J’avoue que j’avais été tout de mesme étonnée qu’elle prenne une chambre sachant son domaine non loin de la Cathédrale, mais après tout elle n’avait pas tort.

Franchissant la porte de l’auberge, une bonne et douce chaleur m’enveloppait immédiatement. Qu’il était bon de pouvoir se débarrasser de toutes ces couches de vêtements et de sentir tout son estre recouvrer une température normale. Nos affaires ayant été montées dans nos chambres respectives, je voulais avant tout aller au coin du feu et demandais à ce qu’on nous serve des boissons bien chaudes…. Et c’est ainsi que je me retrouvais assise près de l'âtre, à me demander quand Fleur arriverait.

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[en cours de modification]
Baronne douairière d'Autry
Dame de Toulouse-le-Château
Fleur


[Veille du mariage - Arrivée à Besançon dans une charmante auberge où elle passera la nuit]

C'était l'effervescence au domaine Quingey. Les préparatifs avaient pris un retard considérable. Les malles étaient presque prêtes et l'heure de partir avait sonné depuis longtemps. La nervosité de la maîtresse de maison était palpable. La sensation d'oublier l'essentiel était fort présente. Depuis qu'ils avaient été libérés de l'emprise de Vengeance, Fleur et Léonin n'avaient pas bénéficié d'un instant à eux pour surmonter le traumatisme qui avait été le leur et où la mort avait plané au-dessus de leur tête à maintes reprises. Bien que des blessures étaient visibles à quelques endroits de leurs corps, elles avaient bien cicatrisées et étaient en passe de disparaître. La chevelure de Fleur malgré le saccage qu'avait pu en faire leur tortionnaire avait pu être arrangée par un maître dans l'art des coiffures qu'elle avait consulté pour être présentable le jour de leur mariage, sitôt qu'ils furent libérés. Les deux tourtereaux s'étaient jeté à corps perdus dans le travail, manière d'oublier ce triste épisode de leur vie mais durant lequel leur Amour avait fini par vaincre le mal, non sans aide... Fleur n'oublierait jamais comment leurs sauveurs les avaient libérés. Cela resterait à jamais graver en son cœur et son esprit. La folie aurait pu l'emporter sur sa raison face à tout ce que son fiancé et elle avaient enduré pendant toute une nuit, mais il n'en était rien. Elle était sereine et avait décidé de profiter désormais pleinement de la vie aux côtés de l'homme qu'elle aimait éperdument, loin de la politique même si aider, conseiller et travailler pour le peuple l'avait enchanté, cela ne l'intéressait plus. Elle voulait désormais être présente pour ceux qu'elle aimait et profiter de chaque moment de bonheur que la vie et surtout le Très-Haut lui réservaient.

Sortant de ses pensées, la jeune femme demanda à sa gouvernante si tout était fin prête, ce à quoi Élie lui répondit qu'il manquait plus que sa robe de mariée à mettre dans les malles ainsi que les tenues de cérémonie des enfants et tout serait fin prêt. Fleur la remercia, alla chercher les toilettes et les mit sous clés dans une des malle qui était prévue à cet effet. Elle appela ses enfants, leur sourit en leur expliquant qu'ils avaient de la route à faire et que ce soir, au lieu de dormir dans leur lit, ils dormiraient dans une charmante auberge afin d'être fin prêt le lendemain pour le grand jour.

Ses enfants étaient heureux que Léonin deviennent leur beau papa. Le jeune homme avait toujours été présent pour eux depuis le décès de Faross et ils le considéraient vraiment comme leur vrai père. Il n'y avait pas de plus grande joie dans le cœur de Fleur que leurs relations furent ainsi. Leur vie de famille promettait de commencer sous les meilleures auspices pour son plus grand bonheur.

Une fois que les malles furent bouclées et installées sur la galerie du carosse, Fleur et ses enfants, accompagnée d'Élie prirent place à l'intérieur. La voiture se mit en branle. Au milieu des brouhaha de ses enfants, Fleur s'enfonça dans son siège et ferma les yeux. Depuis des lunes, elle n'avait pas dormi d'un sommeil réparateur et à la veille de son mariage, il n'était pas certain qu'il le sera. En temps normal, elle aurait éprouvé une joie immense et s'en serait contenté...mais là malgré cette joie, des images atroces lui revenaient en mémoire et la peur de perdre l'être aimé plus que sa vie même avait pris le dessus. Elle rouvrit les yeux ne laissant rien paraître de son ressenti. Elle avait hâte de devenir l'épouse de Léonin. Elle se demandait comment il se sentait présentement, où était-il, repensait-il à leur enlèvement? Ils n'avaient pas eu l'occasion de se reparler depuis quelques jours en tête à tête, se croisant au détour d'un couloir au Château de Dole, échangeant tout au plus quelques mots mais sans rapport avec leur mariage. Ils espéraient être libérés de leur charge avant leur mariage, ce qui n'était pas gagné, mais peu importe.

Robin et Flora s'écrièrent ensemble joyeusement :


"Maman! Maman! On est arrivé!"

Fleur sursauta, et leur sourit tendrement.

"Et bien allons-y. Entrons dans l'auberge nous réchauffés."

Elle donna ensuite des instructions à sa gouvernante pour faire décharger leur voiture, puis entra accompagnée de ses enfants à l'auberge. Elle avait fait réserver deux chambres, une pour elle, Robin et Flora et une autre pour Élie, Aurore et Erwan. Elle avait demandé leurs meilleures chambres, ce à quoi on lui avait répondu que la suite qui leur restait avait été réservé un moment avant elle et qu'elle devrait se contenter de chambres plus modestes. Fleur réprima un sourire, elle se trouvait déjà dans une luxueuse auberge alors la modestie de leurs chambres ne l'inquiéta pas. En effet, pour cette veille, elle avait voulu quelque chose de confortable même si elle n'aimait pas dépenser ainsi son argent. Une fois n'était pas coutume. Après tout elle ne se mariait pas tous les jours.

C'est donc ainsi après avoir pris possession de leur clé que Fleur passa devant l'âtre et reconnut entre mille la chevelure si soyeuse de sa soeur de coeur. Une joie indescriptible la prit et elle s'empressa de la rejoindre, les jumeaux sur ses talons.


"Caro!", se jetant dans ses bras, "je suis si heureuse de te savoir ici. Je me sens si nerveuse..."

Elle se tut, laissant à son amie le temps de lui répondre et de reprendre son souffle.

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En reconstruction...
Fleur de Monmouth
Baronne douairière de Quingey
Dame de Villers-Farlay
Quinlan
J_1, Arrivée à Besancon.

Quinlan arriva, comme à son habitude un peu en retard sur l'horaire, mais il avait pris ces précautions, cette fois il était là la veille. Aussi il n'avait pas courut.

Il avait également profité du trajet pour chercher des excuses à son épouse. Il avait fini par se dire qu'il la laisserait s'excuser elle-même. A dire vrai, il n'avait pas bien compris les raisons qui la poussaient à s'absenter.

Défessant sa malle il tâcha de mettre bien en place sa tenue afin de pas la froisser.

Ensuite il tâcha de se prommenner aux alentours afin de tromper sa solitude. De loin il croisa des gens mais tâcha de rester avec ses pensées.

De retour à l'auberge il écrivit un mot dans lequel il informait son frére de son arrivée et lui expliquait combien il était fier d'être son témoin et honoré qu'on l'ai choisit pour ce rôle au combien important.

Ensuite, il alla calmement se coucher.
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Caro
J-1 veille du mariage – à Besançon

Le temps à peine de se réchauffer, d’échanger quelques mots que voilà la future mariée qui faisait son entrée et avant mesme que je ne puisse réagir elle se jetait dans mes bras me serrant très fort. Heureusement que je n’avais rien en main à ce moment là, sinon je n’ose imaginer ce qui serait advenu de ma boisson chaude. L’ébouillanter n’aurait pas été la chose à faire, surtout qu’elle avait été suffisamment traumatisée après l’enlèvement. Je ne réalise toujours pas d’ailleurs ce qui s’est passé, mais il est certain que la chance était avec nous ce jour-là, croyant bien moi aussi et à plusieurs reprises que ma fin avait sonnée.

Je lui adressais un large sourire lorsque l’étreinte fut relâchée.


Je suis très heureuse de te revoir aussi ma Fleur…. Tu es radieuse et en pleine forme.

Nerveuse elle l’était et je savais exactement ce qu’elle traversait. Elle comme moi il y a quelques mois de cela, allait convoler en deuxième noce, et mesme si nous savions à quoi nous attendre, la nervosité s’était tout de mesme imposée. Un regard à mon tendre époux avant de revenir sur ma douce amie.

Je me doute que tu sois nerveuse, mais si tu l’es déjà à ce point qu’en sera-t-il pour demain ? Bon… je crois qu’il va falloir te donner de quoi faire redescendre cette pression en montée constante et surtout t’occuper l’esprit à autre chose….

Je l’invitais à se joindre nous et c’est ainsi que nous passions un bon moment à discuter avant que chacun n’aille retrouver ses appartements et se reposer pour le grand jour du lendemain. D'ailleurs je me demandais si Lara serait là, la sachant très occupée et en voyage dans son comté
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[en cours de modification]
Baronne douairière d'Autry
Dame de Toulouse-le-Château
Fleur


Après ces retrouvailles émouvantes et avoir passé le restant de la soirée à bavarder agréablement avec ses amis Oli, Lab et Caro, Fleur se retira. L'heure était venue pour elle de se reposer. Élie avait pris soin de coucher les enfants et de laisser la porte communicante ouverte. Aussi entra-t-elle dans sa chambre sur la pointe des pieds. Elle borda ses jumeaux, baisa leur front et se prépara à se coucher. Allongée dans ce grand lit douillet, le sommeil ne venait pas, elle pensait au grand jour qui arrivait à grands pas, sa nervosité allait en croissant. Elle essayait bien de penser à autre chose comme Caro lui avait suggéré mais sans succès. Finalement, ses yeux se fermèrent au bout d'un long moment et elle s'endormit d'un sommeil profond. Cependant, elle rêva qu'elle avait omis plein de détails pour ce mariage, et elle se réveilla en sursaut, comme paniquée. Ne voulant pas réveiller Robin et Flora, elle se leva et se précipita dans la chambre à côté où Élie semblait également agitée, elle s'approcha d'elle et la secoua légèrement.

Élie s'écria :


"Ma Dame, mais que faites-vous ici?" Puis se rappelant que les enfants dormaient, elle porta sa main à sa bouche.

Fleur la regarda, mal à l'aise.


"Je... je crois que j'ai oublié pas mal de choses pour les préparatifs du mariage. Les fleurs, les alliances...mais que va penser Léo de moi"

-Ma Dame, vous vous inquiétez pour rien. Vous avez demandé à ce que des fleurs blanches soient livrés à la première heure demain matin à la Cathédrale. Les invités ont reçus leur carton d'invitation, pas tous, il est vrai mais vous étiez retenue au Parlement, j'ai fait ce que j'ai pu pour vous aider et Messire Léonin également.


Fleur poussa un soupire de soulagement.

"Tu es bien sûre? Ma tête me joue des tours. Bon et bien, excuse moi de t'avoir réveillé, je vais tenter de dormir un peu.

Fleur s'en retourna se coucher. Elle réussit à se rendormir tant bien que mal.


[Jour J - 13 décembre 1458 - En partance pour la Cathédrale de Besançon]

Au chant du coq, elle était debout à faire les cent pas dans la chambre.
Élie venait juste de se lever et lui avait demandé si elle avait besoin de quoi que ce soit.


"Bonjour Élie, oui j'aimerai que tu m'aides à me préparer, je vais me rendre à la Cathédrale et m'assurer que les fleurs arrivent, je patienterai à la sacristie. La cérémonie doit débuter vers 10 heures, j'ai largement le temps. Je te laisse préparer mes petits anges et de me retrouver là bas. Des bancs au premier rang vous ont été réservés."

-Très bien Ma Dame, je vais faire ce que vous dites.


Élie coiffa Fleur et lui passa une couronne de fleurs blanches dans les cheveux, puis l'aida à vêtir sa robe de mariée.




Une fois tout mis en place, elle mit un collier et s'admira dans le miroir. L'image reflété n'était pas tout à fait ce à quoi elle s'attendait, mais malgré les séquelles de son enlèvement, elle paraissait encore jolie. Elle embrassa ses enfants, laissa une note pour Caro qui disait "Ma chère Caro, ma sœur, je suis partie de bon matin à la Cathédrale y disposer les compositions florales. Rejoins-y moi dès que tu seras prête, je t'attendrai dans la sacristie. Affectueusement, Fleur" , et se rendit enfin à la Cathédrale au moment même où on livrait les fleurs blanches qui devaient décorer le lieu saint.

Tout d'abord vint les fleurs pour les portails de la Cathédrale :




Ensuite vinrent les fleurs de la mariée: une belle composition de roses blanches mêlée de plumes , puis les fleurs pour l'autel et enfin les fleurs qui devraient décorer les bancs .



Elle s'assura que tout fut mis en place et ensuite ayant aperçu Monseigneur Nufilen et Père Peccatore, elle s'empressa d'aller les saluer. Elle baisa l'anneau de l'archevêque et le remercia de leur avoir permis de faire la cérémonie dans la Cathédrale de Besançon. Elle salua chaleureusement Père Peccatore et le remercia de bien vouloir officier la cérémonie. Elle lui demanda où elle devait se tenir en attendant que les témoins et son futur époux arrivent. Elle désirait prier en attendant sa sœur de cœur et les premiers invités.

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En reconstruction...
Fleur de Monmouth
Baronne douairière de Quingey
Dame de Villers-Farlay
Leonin


J-1 dans l'auberge.

Il venait de faire un souper frugal, comme à son habitude. Il n'aimait pas beaucoup manger le soir et il était dans sa suite dans la luxueuse auberge. D'ailleurs, il avait prévu qu'après le mariage, c'est là que celle qui serait à ce moment-là sa femme et lui passeraient leur première nuit. Il se leva de table et il entendit qu'on frappait à la porte. "Sûrement un serviteur pour lever la table" pensa-t-il bêtement. Mais en se retournant, il se rendit compte que le serviteur était encore là, il était resté pendant son repas. Alors, coupant l'élan de celui-ci qui allait ouvrir la porte, il s'approcha et ouvrit. Devant lui, un coursier. Il prit la missive qu'il lui tendait tandis qu'il lui donnait quelques piécettes pour la course. Il referma la porte et ouvrit la lettre pour la lire. Il fit un large sourire avant de se rembrunir sur le champ. Il aurait aimé répondre, mais ayant congédié le coursier, il ne pourrait le faire tout de suite. Tant pis, de toutes façons il était tard. Alors il prépara une réponse qu'il fit envoyer par un autre serviteur avec ordre de la remettre aux premières heures du matin. Il expliquait simplement qu'il l'attendrait directement sur le parvis de la cathédrale à l'heure convenue du mariage. C'est enfin, alors que la nuit était bien avancée, qu'il se coucha.

Le jour J dans l'auberge.

Dormi ? On ne peut pas dire ça. Avoir fait une nuit blanche ? Non plus. Disons qu'au mieux il avait somnolé une partie de la nuit. C'était rare qu'il dorme mal. Ce n'était pas une marmotte, mais il avait appris de force plutôt que de gré, à s'endormir partout. On disait même de lui qu'il serait capable de s'endormir même le derrière dans l'eau. Alors il se leva. Dehors le jour se levait à peine. Il faisait un peu plus doux que d'habitude. Tant mieux, il préférait ça. Peut-être que le Divin l'avait fait exprès ? Il fit préparer un bon bain chaud qu'il ne put profiter bien longtemps, l'heure avançant à grand pas. Un frugal repas, encore un, fut pris en un temps record et c'est enfin qu'il s'habilla avec ses habits de mariage soigneusement rangés dans une malle. Un serviteur l'aidant à mettre se habits, il se garda. Il se trouvait beau. A ne pas en douter, celle qui allait devenir sa femme devait être elle aussi magnifique. Il ne put s'empêcher de sourire, encore une fois. Mais malgré tout, il était un peu angoissé, plus que s'il s'était retrouvé sur un champ de bataille. Faut dire qu'il était plus habitué à ça. C'est seulement à cet instant qu'il se décida à sortir.



Il arriva devant la cathédrale. Fleur n'était pas là, évidemment, Quinlan n'allait pas tarder et seuls se trouvaient à cet endroit Monseigneur Nufilen et Frère Peccatore. Il s'approcha d'eux deux qu'il connaissait maintenant fort bien et respectant le protocole, il baisa l'anneau de l'archevêque et il salua respectueusement et chaleureusement Frère Peccatore.

Bonjour Monseigneur, Bonjour Frère Peccatore.
Et bien, voici le grand jour. J'espère que tout se passera bien. Vous avez vu Fleur ? Je pense que mon témoin ne devrait pas tarder.


Son sourire n'était peut-être qu'une façade, il était encore et toujours un peu anxieux. Mais il tentait de se rassurer en se disant que tout allait bien se passer. Alors, il resta aux côté des deux religieux pour attendre son témoin et les premiers invités qui ne devraient plus tarder à arriver.

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Léonin de Monmouth, Vicomte de Sellières et de Doubs
Mumia
Il avait fait rencontre du franc-comte quelques jours seulement après son arrivée en Franche-Comté, et à la faveur d'un voyage de l'édile à Saint-Claude pour y régler une sombre histoire d'impôts impayés.
Ils avaient tout de suite sympathisé. Il faut dire que les deux hommes avaient quelques points communs, ce qui facilitait grandement la discussion. Il avait vu en Leonin un homme compétent à l'écoute de ses sujets. Deux qualités que le roux appréciaient tout particulièrement. Peu d'hommes d'Etat se seraient déplacés en personne pour assurer la médiation.
Ils avaient donc passé une partie de la soirée à discuter de choses et d'autres (bon, essentiellement de la fonction de comte/duc) puis il avait eu l'honneur de rencontrer celle qui, dans quelques heures, deviendrait Mme Leonin. Même si ce soir là elle avait brillé par son sommeil quasi-continu, les quelques lueurs de lucidité lui avaient fait entr'apercevoir une jeune femme fort sympathique.
C'est donc fort logiquement qu'il se rendit à l'invitation de Léonin de participer à son mariage. Il arriva devant la Cathédrale de Besançon dont le parvis était noir de monde malgré les frimas d'un hiver arrivé bien trop tôt. Lui-même était emmitouflé dans sa cape, transi de froid. Il faut dire qu'en Bretagne il n'avait pas souvent vu de neige et qu'il lui faudrait un long moment d'adaptation, notamment vestimentaire.
En attendant que la cérémonie ne commence il se plaça dans un recoin de la place et, en bon sanclaudien qui se respecte, sortit sa pipe et l'alluma. La fumée âcre emplit instantanément ses poumons. Les premières fois il avait craché comme un damné mais, l'expérience venant, il contenait sa toux.
Et le roux de regarder le gratin franc-comtois arriver. Il était curieux de savoir si les nobles comtois étaient comme les nobles bretons...

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Anne_cyrella
Anne avait laissé son cheval a l'auberge ou elle était descendue, elle y avait passé la nuit, elle préférait cela au moins elle pouvait se reposer un peu avant le départ pour la cathédrale.

Et vêtue chaudement d'une robe de laine bleue recouverte d'une cape avec col de fourrure elle s'avança ver le lieu de la cérémonie, ses amis Leo et Fleur se mariés ce jour, elle se devait de venir pour eux, afin de les accompagner pour ce grand jour .

A l'entrée elle vit Léo tout intimidé avec a ses côté deux religieux elle le salua et entra dans la cathédrale décorée d'une façon magnifique, elle vit devant elle Mumia elle lui fit un signe de tête et s'arrêta sur un côté de la cathédrale .

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Fredyanne
Fredy avait enfin trouver un peu de temps pour pouvoir se rendre au mariage des ses amis Fleur et Léonin.

Elle avait pris une petite malle afin d'y mettre sa robe pour qu'elle ne fut point froissée par le voyage .Et leur cadeau .

Une fois arrivée à Besançon elle s'enquit d'une auberge ,donna Blaky à un des palefreniers pour qu'il s'en occupe .Prit une chambre et s'y installa ,celleci était agréable ,claire et propre .

Fredy fit une toilette rapide et s'habilla .
Sa robe était de differentes couleurs qui s'harmonisaient bien .




Releva ses cheveux y piqua quelques épingles .
Se poudra le visage net y mit un petit peu de couleurs sur ses paupières et ses lèvres sans oublier une goutte de parfum légerement fruité .
La voilà fin prête pour assister à la cérémonie ,enfila une cape chaude et se rendit à la cathédrale .

En entrant en vit elle vit les portes fleuries et du monde qu'elle ne connaissait pas salua frère Peccatore qu'elle n'avait pas vu depuis longtemps .,en entrant elle vit ses les futurs mariés ainsi que des amis dont Anne et Quinlan et Caro,à qui elle fit un signe de main en souriant . délà intallés elle se mit sur un des bancs ,pour attendre la cérémonie qui allait commencer

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Kirikette
Kirikette avait appris le mariage de Léonin et Fleur en taverne, devant une choppe. Elle eut l'idée de venir à la célébration, bien qu'elle n'avait pas reçu d'invitation. Ne les connaissant pas quelques mois plus tôt, elle avait eu le plaisir de les connaître au Parlement, et l'entente se fit de suite.

Au matin du mariage, Kiri redescendit des remparts de son village, se dirigea vers sa demeure, pour faire un brin de toilette, et se changer pour l'occasion. Sonna l'heure du départ pour la cathédrale, elle enfourcha son cheval, qu'elle poussait un peu au galop. La peur de rater cet événement la tenaillait, mais elle arriva aux abords de la cathédrale, où elle trouva un gamin débraillé à qui elle confia sa monture en échange de quelques écus, puis elle se dirigea vers le parvis de la cathédrale.
Arrivée sur la place, Kiri aperçut quelques personnes déjà présentes,qu'elle put identifier, les salua, sourit à Leonin, qui semblait anxieux, et chercha Fleur des yeux, qui semblait ne pas être arrivée.
Elle s'installa donc dans un coin, et ne bougea plus, en profita même pour faire un petit somme, en attendant le début de la cérémonie.

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Aicelina
Réajustant sa cape autour se son cou, la vieille ne se pressa pas pour prendre place, c'était un fait de société que nombre d'invités arrivaient en retard lors d'une cérémonie et vu que le marié n'était pas encore présent, elle avait tout son temps. Ice prit également son temps pour examiner la fourrure qui composait sa sublime cape sombre. Vu son métier, elle ne se gênait pas pour se vêtir bien au dessus que son rang lui permettait.

D'ailleurs il lui était bizarre d'assister à un mariage d'un franc-compte, ami ou non.

Elle se laissa aller a repenser dans quelles conditions elle avait rencontré le futur marié, portant déjà ce statut à l'époque.
Repensa également au mariage de Dina, son amie à l'époque, dont elle avait apprit son remariage également.

Que la vie est étrange, vous assistez à l'union d'une amie avec une personne que vous connaissez à peine et vous vous retrouvez quelques années plus tard au mariage de ce nouvel ami mais pas à celui de celle qui fut la votre.

Ses idées vagabondèrent jusqu'à Léo, ce qu'il s'était passé entre eux et le rouge lui monta aux joues.
Inconsciemment, elle tapotait ses mains gantées en cuir sur ses cuisses en attendant que les festivités commencent lorsqu'elle entendit des voix venant de l'entrée du lieux saint. Léo était enfin arrivé. Elle se retint d'aller le saluer pour l'instant, elle aurait tout à loisir de le faire plus tard, sans doute, lors des félicitations car pour l'instant il avait d'autres chats à fouetter supposa la vieille.

Néanmoins elle lissa ses jupes noires, tic qui la prenait souvent depuis un moment. Une mèche ondulée quitta son chignon légèrement sauvage mais élégant sans être trop recherché, juste soutenu d'une énorme rose rouge.

Imaginer la mariée fut ardu, vu qu'elle l'avait rencontré il y a fort longtemps, à l'époque où elle vivait à Poligny. Sans doute en robe blanche, comme la tradition le voulait.
La vieille chouette eut un frisson délicat parcourant son corps, le blanc très peux pour elle qui ne jurait que par le noir, voir le rouge ou le vert quand elle était d'humeur joyeuse.

En attendant que la cérémonie commence, elle pria sagement, assise sur un banc, un peux reculé.

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Quinlan
A son tour, Quinlan entra dans l'édifice sacré

Vétu de ses plus beaux vêtements, il espérait avoir choisis avec goût.

Apres avoir salué les hommes d'eglise selon l'etiquette, Il salua les personnes connues, s'approcha de Leonin et lui posa une main sur l'épaule en signe d'amitié et d'encouragement.

Ils échangèrent quelques paroles et alla ensuite s'asseoir a la place qu'on lui indiquait.
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Caro
Après avoir passé une bonne partie de la journée dans le froid, puis la soirée avec mon amie, Labre et Oli, je n’avais pas mis longtemps à rejoindre les bras de Morphée pour une nuit des plus récupératrice et c’est de bonne heure et en pleine forme que je m’étais réveillée.

Mais je n’avais qu’une envie rester encore un peu au chaud sous les couvertures, dans ce lit bien douillet et laisser vagabonder mes pensées. Pensées qui me ramenaient au jour de notre mariage avec Oli. Aujourd’hui était le grand jour pour ma sœur de cœur et je me doutais dans quel état elle devait estre. Très certainement déjà debout depuis fort longtemps à estre de plus en plus nerveuse et anxieuse. A ces pensées là, je me levais rapidement. Je me devais d’estre là pour elle.

Alors on se met rapidement en marche, on fait sa toilette, on sort sa robe…. Eh oui une robe pour cet évènement… Dieu que j’ai horreur de porter de tels vêtements mais je ne pouvais décemment pas aller au mariage en braies, chemise, corset et cuissardes... et il était tout à fait normal que je fasse un effort pour ma Fleur.

Tout juste prête on frappait à la porte… on venait me porter un petit mot. Je remerciais le messager et lisais tout en refermant la porte.

Citation:
"Ma chère Caro, ma sœur, je suis partie de bon matin à la Cathédrale y disposer les compositions florales. Rejoins-y-moi dès que tu seras prête, je t'attendrai dans la sacristie. Affectueusement, Fleur"


Je déposais le parchemin sur la table et informais Oli que j’allais descendre manger rapidement un petit quelque chose avant de filer rejoindre Fleur. Il me rejoindrait rapidement avec Labretagne dès qu’ils seraient prêts à leur tour.

Une boisson chaude, un petit encas… manteau sur le dos, je sortais de l’auberge. Belle journée mais…. Quel froid tout de mesme. Décidément j’avais vraiment oublié comment étaient les hivers dans le nord du Royaume.

D’un pas pressé je me rendais à la Cathédrale. A quelques pas de là du monde arrivait déjà et Leonin était sur place aussi. Il était magnifique dans son habit, mais semblait aussi des plus nerveux. Je m’avançais saluant les personnes présentes d’un signe de teste avant d’arriver à hauteur du futur époux.


Monseigneur… Mon frère…. Bonjour… je suis Caro de la Rose Noire, témoin de Fleur……

Puis me tournant vers Leonin

Bonjour Leo… tu es magnifique vraiment magnifique…Oli ne devrait pas tarder à arriver avec Labretagne, mais j’ai pris de l’avance, je vais rejoindre Fleur…. Et de me pencher pour lui glisser quelques mots à l’oreille en souriant….. J’espère que tu n’as pas oublié les alliances…

Un sourire et un clin d’œil avant d’entrer dans la cathédrale, me signer et enfin remonter la nef. Tout était magnifiquement décoré, et digne du mariage de mes amis. Passer à costé de l’autel avant de rejoindre la sacristie.

Doucement j’ouvrais la porte et y trouvais ma tendre amie entrain de prier elle était magnifique et apparemment très nerveuse aussi. J’entrais et refermais la porte derrière moi
.

Il parait qu’il y a ici une future mariée ?

Je m’avançais vers elle doucement, le temps qu’elle se retourne et se lève afin que je puisse la serrer dans mes bras et faire quelques pas en arrière pour l’admirer.

Tu es toi aussi magnifique… de toute beauté ma belle…..

Et moi toute étriquée dans cette robe certes très belle aussi, mais il me fallait toujours penser à la soulever pour marcher, toujours penser que dans une telle tenue je ne pouvais pas me mouvoir comme je l’aimerais, mais peu importait après tout….. pour un tel jour j’étais prête à faire beaucoup de sacrifices.
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Baronne douairière d'Autry
Dame de Toulouse-le-Château
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