[RP/IG]Laval sous l'assaut de ... la neige ?

Rapide cavalcade depuis Brest, ben oui, depuis Brest ...
L'a les moyens d'se payer un ch'val le pèlerin !

L'aurait pu s'la couler douce, faire étape à chaque ville pour offrir quelque atour à sa Duchesse ... mais non ...
En fait, l'a plus un rond l'pèlerin.

Il baisse le regard à sa besace dans laquelle ne reste qu'une paire de morceaux de pain et un peu de maïs.
Et puis un caillou aussi.

En plus, depuis hier, il neige, et il a même plus les cuisses de sa duchesse pour le réchauffer.

Le regard se fait absent quelques instants tandis que son esprit voyage à quelques dizaines de lieues de Laval, retrouvant, sous les draps qu'elle a parfumé à peine arrivée, le corps bouillant de sa duchesse. Il ressent chaque contact de sa peau, chaque baiser de ses lèvres, chaque assaut à sa virilité ...

'tain d'fourmi ... on s'les gèle ici ...

Il en est vraiment à s'demander pourquoi il est là, à chercher à près de minuit deux inconnus en oc qu'il ne connait ni d'Eve ni d'Adam ...

C'bien un coup de la fourmi ça ...

DRANNOOOOOC, ESSANNOOOOOOC ... Z'ETES OU BORDEEEEEEEEL !

Deux heures qu'il tourne dans Laval, passant près des tavernes où quelques autochtones semblent discuter sans fin comme s'ils faisaient ça depuis des années ...
Mais pas de tête de voyageur, pas de visage qui puisse être ceux qu'il cherche.

Et puis marde !

Il ne faudra que quelques minutes au pèlerin pour se retrouver face à la bâtisse qui sert de mairie à Laval.

'tain, dire que je pourrais être au chaud avec ma Duchesse ...

Le corps se plie, faisant la main venir s'enfoncer dans la neige fraichement tombée. L'autre main la rejoint pour venir former une masse blanche. Il la compresse, la roule, en arrondi les angles jusqu'à en faire une boule. La main plongeant un peu plus profond vient ramasser quelques graviers sous le manteau neigeux, et vient les coller à la boule encore nacrée ...

J's'rai pas v'nu pour rien au moins.

Puis le bras s'arme, et dans un effort violent vient faire percuter le projectile à la vitre d'une fenêtre encore éclairée.

Dans la foulée, la hache est dégainée pour venir assaillir la lourde porte de bois.

'tain, elle est dure c'te con de porte ...



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**** Sur la route ****


Canasson de fortune en habit des grands jours, une fourmi chevauche, l'allure est tranquille dans la froideur de cette nuit glaciale. Toute à ses réflexions intenses, alors que seul le crissement des sabots sur la route enneigée vient froisser le voile du silence.
Entre tentative hasardeuse de trouver un genre de slogan vendeur, du style "Avec Fourmi Airlines, tout plane !"... sauf que ça le fait vraiment pas, et puis ça porte à confusion sur les compétences, risquerait d'engendrer les foudres de l'EA. Décidément non. "Compagnie Fourmi, service garanti"... Eurk... Elle n'est résolument pas douée pour ça. Et encore, on vous épargne les pires.


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Eris : Rha mais elle va arrêter un peu ses conneries ?
Léthé : Hum... elle a toujours été comme ça...
Eris : Non ! Ca allait mieux, elle était plus concentrée avant que tu ne fasses le grand ménage dans sa calebasse...
Léthé : Possible mais bon... C'était ça ou..
Eris : C'était peut-être pas la peine de lui faire un trou pareil. Trop de dommages collatéraux.
Léthé : Jamais contente toi. Fallait bien ça pour qu'elle continue d'avancer. Et puis franchement, j'ai effacé quoi de si important. Des années de solitude. Alençon*. Elle n'aurait pas survécu sans moi. Tu le sais bien.
Eris : Serment. Elle l'a oublié...
Léthé : Pas faux... on verra bien. Il finira bien par se manifester.


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En attendant, la monture continue d'avancer. A croire qu'elle connait la route d'instinct, tandis que les méninges de la fourmi continuent de turbiner à plein régime. Entre une vision d'un colosse en robe bleue et coiffé de mignonnes petites couettes par les soins d'une gamine, l'idée de retrouvailles avec un pèlerin gascon et la désorientation causée par un Fou... autant dire que ça part dans tous les sens.

Jusqu'aux remparts lavallois. Une moue concentrée au visage, un regard scrutateur alors que les portes de la ville s'ouvrent. Pas de flammes, ni de cris de désespoir en provenance de la cité. Autant dire que le service de ramassage d'égarés tombe à point nommé.
Etendard planté bien en vue. La discrétion, l'infiltration... Pas que ce soit trop compliqué pour elle, mais allez planquer une armée vous. Et puis franchement. C'est quand même la classe d'arriver comme ça.
En attendant les premiers, elle prépare ses munitions...




* Cf : RP : Le lac d'Alençon RP : Errance des éclopés
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Au sol les bris de verre reflètent à plein plus que les cristaux de glace la lumière de l'aube naissante au loin. Le pèlerin, inlassablement tente pourtant encore d'enfoncer la porte ; hache, épée, bouclier même, les coups pleuvent sur le bois de la lourde porte. Comme porté en avant, comme s'il était soutenu par un invisible groupe, il persiste à tenter d'enfoncer la porte qui lui fait front depuis des heures.

Malgré cet acharnement, malgré les autres assaillants qu'il imagine non loin, peut-être même juste de l'autre côté de la bâtisse, malgré le silence des défenseurs qu'il devine terrés derrière la lourde, il ne parviendra pas à ses fins et finira par rengainer armes et détermination.

Alors, dans un dernier sursaut, d'agacement ou de dépit, les mains se rassemblent encore une fois dans la couche de neige pour former une ultime munition.

Le bras s'arme une dernière fois, quand ...

Le sang du pèlerin ne fait qu'un tour. Le buste pivote, les doigts viennent s'incruster dans le neige pourtant déjà bien compactée. Tandis que la mâchoire se crispe, l'œil tente de percer la pénombre de l'aube sur le point de naitre ...

C'en est trop !

Comme pour démultiplier la puissance du tir, le pèlerin se projette en avant, entamant une fulgurante accélération vers l'origine du tir qu'il pense maintenant avoir localisé.

Un tissus qui flotte, sa cible doit être juste en dessous.

La main prend un large recul avant que les cuisses ne viennent incruster les semelles des bottes de cuir dans la neige, laissant à l'ensemble de la musculature concentrer son effort dans la seulement main qui entame son tir en direction de la frêle silhouette maintenant apparue sous l'étendard ...

Prends ça, charogne !
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Prends ça, charogne !


Humpfff...
Tout le charme du pèlerin.
Les Noc, eux, ont apparemment rejoint la tente du campement.

Spèce de... gascon !

Et d'une main qui débarrasse le minois des reliquats de neige, laissant apparaitre un sourire... Éloquent !

Quelques pas précipités, presque une course en direction de l'homme, avant qu'elle ne s'arrête, à portée. Un temps d'arrêt, une légère hésitation, et puis merde. Une fourmi atterrit dans les bras d'un pèlerin. Pas tous les jours qu'on retrouve le reste de ce qui a ressemblé le plus à une famille. L'espace d'un instant, elle est revenue loin en arrière. L'époque s'y prête et lui rappelle un certain arbre de noël labritois, de la chaleur, d'une prise de mairie et des rires à n'en plus finir. Comme quoi...

Un nez se relève, alors que des noisettes embuées scrutent le visage buriné de Staron.

J'suis contente de vous voir...

Elle ne peut s'empêcher de chercher, derrière lui, la silhouette incomparable de la duchesse...

Elle n'est pas venue...

Les lèvres délicates et fruitées de Lucky resteront encore une fois au loin.
Mélancolie quand tu nous tiens.

Léger retour au sérieux et au présent. D'un regard dépité en froncements de sourcils, elle en déduit déjà le résultat de la tentative.

Décidément... Le choix des armes c'est essentiel. Les mémés ça marche pas, vérifié en Périgord les vieilles ont la tête trop molle et s'écrasent comme des bouses sur les portes municipales la neige n'a pas meilleur rendement...

Heureusement que j'suis là pour couvrir vos arrières...

Et de sourire de toutes ses petites dents...

Quelques boules continuent de voler, en direction d'un colosse. Même pas peur. Surtout depuis qu'Isodel a fait part de son désir de jouer à la poupée avec lui. Et que s'est imprimée cette image burlesque dans sa tête. En plus, Fourmi est petite. Pas dit qu'il sache d'où la frappe provienne.
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[Plus tôt dans la journée]

Thorn revenait du marché , ça charette pleine a moitié
Il se dirigeait vers son atelier de menuiserie , situe a l' arrière de la mairie de Laval
Il tourna sa clé dans la serrure et poussa la porte de son pieds , tout en poussant la charette a l'intérieur
Il déchargeait donc le bois et le posait sur le mur dedroite .


Avant de se mettre au travail , il décida de rendre une petite visite au maire de Laval fraichement élu , Vodka
Thorn ferma la porte de son atelier , et enjamba en petite foulée le
petit chemain menant a la mairie
Arrive devant la porte , il frappa a deux reprises , un garde lui ouvrit alors la porte
Il traversa rapidement le hall , puis monta les escaliers vers le bureau du maire .


Il n'eut même pas le temps de le saluer , qu'un bruit sourd de métal et de bois se fit entendre
Un garde arriva halletant dans le bureau hurlant que la mairie était prise d'assaut !
En regardant par une fenêtre couverte d' un épais rideau , thorn vit l'un des assaillant , hache a la main , frappant sur l'immense porte en bois de le mairie
Il racla alors le bords de la fenêtre Et tassa en la neige en boule
PAF ! L'assaillant reçu la boule en pleine face .....
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PAF !

Pleine face ... t'l'as pas volée celle-là !

Maintenant à proximité, le regard scrute le visage qui apparait derrière la neige essuyée, en même temps que l'esprit se fraie un chemin dans les méandres de l'évidence.

Spèce de ... gascon !

Un sourire se dessine sur les lèvres tandis que la frêle silhouette vient à sa rencontre.

Impossible à cet instant précis d'empêcher les derniers souvenirs qu'il a de la fourmi de remonter de sa mémoire. Deux corps enlacés, une plus et une presque femme, lèvres se goûtant, corps s'enlaçant ... alors que lui, en simple homme soumis à ses fantasmes, sent les pulsions prendre possession de son bas-ventre.

C'est dans cet état naissant que son corps reçoit celui de la fourmi contre lui, tout contre lui.

J'suis contente de vous voir...

Ben ... large sourire ... moi ... aussi.

Mais les discussions seront de courte durée.

PAF ! d'où elle vient celle-là ?

Pas idée de perturber des retrouvailles comme celles-ci. Léger pivot de leurs corps qui se détachent après l'étreinte, il vient faire écran de sa stature à d'éventuels autres assauts. Puis se ravisant de leur proximité jette :

Et le spadassin, l'est pas là pour te protéger ! ... encore à folâtrer avec la vieille carne ?

Le sourire se fait ricanement.
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Voyant L'homme se dresser devant lui , Thorn sortit sa tête par la fenêtre

Hey vous ! Pourquoi attaquez vous Laval ?
vous etes de simple pillards ? Si c'est la cas , je vous conseille de rebrousser chemin , on a aucune pitié pour la racaille dans votre genre !

Disparaissant quelques instants , thorn revint fronde a la main et se tenait prêt a agir ,
selon la réponse que lui rendrai l'assaillant ...
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Ô temps suspend ton vol...
Et fige cet instant précieux de retrouvailles inespérées...

Heureusement, la fourmi ne lit dans les pensées et bien trop candide encore parfois elle est à mille lieues d'imaginer ce qui peut bien traverser l'esprit d'un pèlerin alors que sa mémoire surgit... Comme elle ne sent pas non plus les éventuelles perturbations qui peuvent l'agiter...

Rha mais...

Curieuse riposte se fait, de projectiles provenant de l'intérieur des murs.

Humpfff...

Chaque fois c'est pareil.
Un sourire amusé se dessine alors que dans un élan quasi chevaleresque, Staron fait écran pour la protéger... Sourire qui se fige sur un visage blême, alors qu'une lueur fugace de désespoir passe dans son regard...

Le spadassin... Vous le connaissez... Il est a des affaires bien plus importantes...

Depuis des années même...
Elle en est persuadée.
Préférant penser qu'on l'a laissé un jour au détour d'une route plutôt qu'autre chose, de bien pire.
Un froncement de sourcils plus loin, elle reporte son attention sur l'agresseur.^^
Elle laisse échapper un soupir de lassitude. Jamais la moindre imagination dans les propos lancés, crachés en venin de derrière des murs... Pillards... Racaille... La plupart de ceux qui lui balancent ça à la face ont plus de vices chevillés au corps qu'elle n'en aura jamais.
Elle ironise un peu, glissant à Staron :

Pas à dire, ils savent recevoir... Ca vous rappelle pas Bergerac ? Manque que les Licorneux pour se peler le cul comme des couillons à protéger la mairie...

M'enfin... Ca manque de participants pour se marrer pleinement.

Quitte à être prêts à s'en mettre plein la poire, autant se la fendre au passage... C'est qu'elle peut être facétieuse la Fourmi...

Service de ramassage scolaire M'sieur !

J'ai quelques troublions qui se sont égarés...

Ouaip, elle se marre.
Ceci dit, elle n'a encore rien attaqué du tout.
Faudrait juste voir à pas trop lui titiller les antennes quand même...
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Humpf !

Petit Sourire

Ne tenez vous donc aucunement à votre intégrité physique ?
Peut être qu'un ou deux bras en moins vous ferai changer d'avis !

S'arrêtant quelques instants

Ramassage scolaire vous dites ?

Sortant des pierres de son carquois

Tenez , plein de tit écoliers !

Thorn se mit à jeter des pierres en visant les deux en dessous de lui , il se baissa en suite pour ne pas recevoir de coups
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Cistude revenait de son attaque frustrante. Comme quoi se déguiser en buisson des neiges pour prendre d'assaut une mairie...fallait encore mettre au point la technique. Bref, comme elle aime le voir Laval dormait doucement sous son duvet blanc, c'était classe, bucolique mais complètement niais. Elle s'faisait chier, un peu. Du coup, elle s'enfonçait dans la ville à la recherche d'un enfant à massacrer à coup de guirlande et boule de noël, puisqu'elle avait rien d'autre à glander dans ce bled de glands. Comme quoi.

Traînant ses loques dans la fange des pégus, ses sublimes esgourdes entendirent le joyeux rire des chiards. Ah, d'l'animation. Trottinant en équilibre sur la glace elle se rendit au dict lieu. Genre comme par hasard elle va au marché et paf fenouri elles tombent sur qui ? La Fourmi, un mec et... un mainois qui chante l'ôde à l'amour à sa fenêtre. Ah Mainois de mon coeur dis quand reviendras-tu me dire des mots doux à l'oreille. Un sourire effrayant étiré au coin des lèvres, la blondasse forma une boule de neige dans le creux de ses mains frigorifiées.

-Et toi une boule de neige dans ta gueule, ça t'branche mon lapin ?

En levant le nez en l'air, dans un tir précis (est-il utile de vous préciser qu'elle est championne dans la catégorie arme de jet ?) la blonde balança la boule de neige en pleine poire du mainois penché à son petit balcon. Bien sûr, elle n'avait pas manqué de l'agrémenter avec quelques petits graviers, ça va de sois.

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Quelques instants se passent, à la fois dans l'attente de la salve suivante, et de celle de la réponse de la meneuse, d'armée bien sûr.
La seconde ne sera pas celle qu'il attend, et dans laquelle il sent un trouble se glisser.
La première pas plus attendue, ne viendra que par des mots.

La voix fine, pareille à celle qu'on imagine des elfes et autres farfadets l'interpelle, le portant à suivre le trait ironique de la fourmi pour rejoindre du regard le délicat visage qui se présente à la fenêtre.

Un léger sourire vient à nouveau se glisser sur ses lèvres.

Votre plumage est encore plus suave que votre ramage messire ...
Vous ne préfèreriez pas descendre, que nous puissions discuter de ce malentendu avec plus de proximité ?

C'est là qu'les choses se sont envenimées ...
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Thorn vit arriver une femme portant des habits vraisemblablement sale , souillé , et dont l'odeur était détectable à milles lieux
Il la vut faire une boule de neige avec des pierres ,
Heureusement qu'il s'était baissé juste après (Voir Post précédent )
La boule de neige vint donc s'écraser contre le mur de la Mairie , c'est alors que le premier personnage , celui qui avait reçu sa neige en pleine poire , se mit à parler

Je vois que vous avez la poésie dans le sang .... Ou pas
Descendre ? Laissez moi rire , si les défenseurs de la ville ne sortent ne seraient ce qu'une heure de cette bâtisse , vous mourrez à coup sure ...
Vos deux tentatives de révoltes inefficaces en sont la preuve
Vous feriez donc mieux de vous terrez devant les portes de la ville , dans le campement de votre armée , si vous tenez , comme je l'ai dit , à votre intégrité physique et morphologique évidemment !
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Tiens... Ca s'agite... Bien. On se sent légèrement moins seuls d'un coup.
Un coup d'oeil au Pèlerin. Et quelques mots glissés :

J'aurais jamais pensé que vous...sourire en coin qui se dessine sur une bouche mutine,mangiez de ce pain là...

Diantre que le mainois a le discours aussi rasoir que l'imagination débordante de pouvoir s'imaginer qu'une sortie leur vaudrait une victoire.

Pathétique.
Et illusoire.
Autant que l'intelligence ducale faut-il croire, au vu du pigeon qui vient de lui larguer un petit torchon qu'elle déchiffre en vitesse...

Vous vous êtes introduite sur le territoire du Maine sans autorisation. Blablabla... l'avez fait en armée.... blablabla... considéré comme un acte de guerre.Hum.. Merdalors, j'ai oublié de demander... C'est ballot, vraiment...

...vous recrutez au sein de la ville de Laval... blablabla sommons de quitter le Maine dans les 24 heures ou considérerons des intentions belliqueuses... blablabla... serez dès lors considéré en ennemie. Blablabla...Vraiment, suis choquée qu'on puisse penser une chose pareille.

Les yeux quittent un instant le vélin gribouillé à la va vite, revenant à Staron, toujours mutine :

Belliqueuse, moi... Y'a pas plus gentille que moi... Epaules haussées élégamment et elle se replonge dans sa lecture à voix haute, en se marrant doucement...

N'accorderons aucun délai supplémentaire et n'accepterons aucune raison de votre part pour postposer votre départ. Mon cheval a perdu un fer ? J'ai des engelures ? Nan mais sérieux, il n'a jamais eu l'occasion de voir une armée de l'intérieur pour me sortir une idiotie pareille celui là...

A défaut de respecter cet ultimatum, blablabla...les forces armées mainoises n'auront de cesse de vous pourchasser...blablabla... de vous détruire. J'en tremble d'avance...

Pour le Maine, Oldtimer...Comte du Maine... Eh ben ça promet...


Retour au pèlerin, alors que la lettre chiffonnée atterrit dans le feu du campement. Une Fourmi qui se penche, et s'arme.

Envolée neigeuse.

Alors que de la mairie une voix s'offusque de la disparition de certaines denrées qui ont curieusement remplies ses chariotes.
Un sourire innocent se dessine sur le visage d'une FourmiAnge...Pour les faux frais... et les artisans craonnais seront ravis de voir ça sur le marché.

Seconde salve en direction de la curiosité asexuée à la fenêtre de la mairie. Qu'ils défendent. Au moins ça les occupe...
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Un attroupement de Manois surgit de la porte de la Mairie désormais ouverte
Ils se mirent en rang , comme pour combattre , mais ils se préparaient à donner leur chant de guerre , pour que leur ennemies sachent à quoi s'attendre , le meneur s'avança au devant de la troupe

Dans un grand fracas , le chant commença

A TOUS LES MANOIS ET LEUR ALLIES DE DR !!!!!!

REGARDEZ NOS ENNEMIS DU HAUT DE NOS REMPARTS

Houaaaa !

QUI QUE VOUS SOYEZ ON VOUS FRACASSERA

Ouiiiiiiiii !

On s'en tape les mains sur les genoux ! Pliez les cuisses !
Frappez des pieds aussi fort que vous pouvez

Tremblez , Tremblez BOUHHHHHHHHHH , venez on va vous manger
C'est notre terre qui gronde , nous sommes les MANOIS !

FAITES FACE , FAITES FACE EN RANG
Soyez solides et rapides devant nos ennemis

Et le Maine vaincra HAAAAAAAAAAA

Faisant inlassablement l’aller retour avec l’hortense et la chariotte, il venait d’essuyer une bataille de boules de neige sur la route.

Tout un attroupement près de la mairie l’intrigua…

Rhoooooooo c’est quoi c’binnsssssssssss à la mairie ?

Jacouille la Fripouille, tu me connaissoit l´homme ?.

Mais vous vous êtes qui ?

Se rapprochant du Sieur Thorn qui bombardait de boules de neige le couple

Dites le bougre là-bas l’as une sale trogne ! il ronchit dans des habits de bouffons ! Mais.. mais il cassoit la porte avec sa hache !!!

Silence la vilaine! Range ça et va ton chemin!


Voyant des connaissances s'attrouper et entamer le Haka Mainois, il se précipita pour les imiter

Bien campé sur ses jambes fléchies, il se mit à taper du plat de la main dessus et à crier à tue tête

HAAAAAAAAAAAaaaaaaaa

On s’en tape les mains sur les cuisses
Ouiii ouiiiii j’tapois j’tapoissssssss

Tapant des pieds, des mains il hurlait et gesticulait.. Cela avait au moins l’avantage de le réchauffer. Mais bredin qu’il était, il ne trouva pas mieux que de confectionner des boules de neige et d’en bombarder les deux étrangers.

Ziuuuuuuuuuuuuiiiiiiiiiiii SPLAHSSSSSSSSSSSSSS

Ouaiiiiiiiiiiisssssssssssssss en pleine poire HAHAAAAAAAAAAAAAAAA