Afficher le menu
Information and comments (1)
<<   1, 2, 3, 4   >   >>

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Cogito ergo sum fidelis Pezenas

Saradhinatra
[Port de Marseille]

Lors d'une escale, Sara, endossant son costume de capitaine au long court, avait trouvé un messager qui l'attendait avec un pli estampillé d'un scel comtal languedocien. Intriguée, elle prit immédiatement connaissance de la teneur du message avant de pousser un long soupire. Adieu bals costumés et cotillons pour un nouvel an provençal qui promettait d'être festoyant. L'ordre était plus que limpide : Uzès, elle devait se rendre à Uzès, toute affaire cessante. Elle fit quérir son second.

Messer, s'adressa-t-elle à son officier, veuillez procéder aux préparatifs pour le départ. Face au regard étonné de son interlocuteur, Sara rajouta aussitôt : Nous allons à Uzès. Faites accélérer le chargement des provisions, ainsi que le stockage des tonneaux d'eau. Je veux que le Sainte Boulasse quitte le port de Marseille dans la journée. Je vais dans ma cabine pour tracer la route, venez m'y prévenir quand tout sera prêt.

L'ordre donné, la blonde se dirigea vers sa cabine pour s'arrêter aussitôt. Elle avait failli oublier ce détail. Elle revint vers son second.

Aaah ... oui, j'allais oublié... Envoyez des hommes chercher le chevalier Celticdom. Il est quelque part à compter fleurette. Passez bien le mot, messer : il faut absolument qu'ils le retrouvent. Il doit être à bord lorsque le Sainte Boulasse lèvera l'ancre.

Hochement de tête de son second.
Laisser le Celtic ici n'était pas un problème. Le bougre saurait, malheureusement faut le reconnaître, retrouver son chemin, débrouillard qu'il était. Mais bon, elle connaissait un certain nombre de personnes qui lui auraient rabattu les oreilles jusqu'à ce que mort s'ensuive en lui reprochant d'avoir osé abandonner le pauvre homme en terre hostile avec tous ces brigands qui trainaient ... gniagnia ... oui, elle pouvait nettement imaginer la scène. Autant éviter, Ô possible, ces remontrances. C'est sur cette pensée que la blonde prit le chemin de sa cabine.


[Delta du Rhône]

Le Sainte Boulasse faisait face au delta du Rhône depuis plusieurs jours. Sara était sur la dunette avec son second. Ils devaient faire face à une difficulté imprévue.

Capitaine, c'est impossible ! protesta le second. Vous savez bien que le Sainte Boulasse n'est pas fait pour la navigation fluviale.

Oui, oui, messer, je le sais. répondit Sara en regardant sa carte. Mais nous sommes attendus à Uzès. Il nous faut remonter le fleuve. Donc nous devons faire en sorte que le Sainte Boulasse devient un navire qui soit fait pour la navigation fluviale.

Comment capitaine ?

Sara resta silencieuse. Elle savait bien que son second avait raison. Le Sainte Boulasse n'était pas fait pour la navigation fluviale. Cela faisait plusieurs jours que le navire était immobilisé face à l'embouchure du Rhône. Sans souffle de vent et à contre courant, c'était impossible de s'engager plus avant dans les terres. En plus, avec tous ces bancs de sable, le Sainte Boulasse risquait à tout moment de s'échouer, à cause du peu de profondeur à certains endroits.
La blonde soupira, elle devait se rendre à l'évidence. C'était mission impossible. Il fallait se résoudre à envoyer un messager par les terres jusqu'à Uzès pour prévenir qui de droit.


Nom d'un albatros unijambiste ! jura-t-elle en frappant la carte de son poing, faisant sursauter son second.

Capitaine, vous ... commença le second avant de s'interrompre immédiatement quand Sara le foudroya du regard.

Si près du but et devoir abandonner ! Elle serra les poings pour réprimer sa rage. Elle se mit à faire les 100 pas. Soudain une petite douleur se réveilla, lui faisant comprendre qu'elle devait absolument se calmer.


Pas maintenant ... murmura-t-elle en se tenant le bras droit. Lentement, elle se dirigea vers le bastingage et s'y appuya.

Toujours contrariée mais plus ou moins calmée par cette alerte, elle laissa son regard s'évader vers le delta qui lui faisait face. De là, elle pouvait voir toutes ces petites embarcations qui s'engageaient sur le Rhône sans problème ! Ces maudits foncets semblaient la narguer ! Elle les observa. C'est sûr qu'avec leurs rames, ils pouvaient remonter le fleuve à contre courant. Pourquoi les concepteurs du Sainte Boulasse n'avaient pas pensé à le doter de rames ? Si son navire en avait eu, ils seraient à Uzès en ce moment. Quoique ... Une idée germa dans la tête de la blonde.

Elle se tourna vers son second, toute souriante :


Messer, je pense que je viens de trouver comment remonter le fleuve avec le Sainte Boulasse.
Mais d'abord, veuillez aller voir si le chevalier Celticdom s'est bien remis dans son escapade dans Marseille. J'aurais besoin de sa grosse voix de stentor.


Le sourire de Sara devint franche au souvenir du récit que ses hommes lui ont fait : le Celt interrompu dans sa mission par un groupe d'hommes qui claironnaient à qui mieux mieux son nom dans les ruelles de Marseille. Oui, côté discrétion, ça laissait à désirer. Sara se rappelait de leur retour bruyant. Elle les avait entendu avant de les apercevoir. Sara réprima rapidement son rire. Elle avait oublié le bain forcé de Celt au moment où ce dernier montait à bord et la précipitation pour le repêcher. Depuis cet épisode, elle avait éviter le Celt, de peur de partir dans un fou-rire en repensant à ce malencontreux accident.



Traduction du titre : On n'échappe pas à Pézenas.
Edit : petite modification du récit avec l'accord de ljd Celt.
Re-edit : modification du post pour coller avec celui de ljd Celt.

_________________
Celticdom
[Marseilles]

Dans une taverne louche non loin du port, attablés dans un coin sombre, deux hommes devisent discrètement.
A chaque passage du tavernier, le murmure cesse et les hommes, comme d’un commun accord boivent une gorgée d’une fadasse ale...
L’un d’eux est un languedocien, l’autre...? Aristote lui même ne sait plus d’ou il est...


Le Celt était venu là poser des questions, et cet homme a la mine patibulaire était un puit de réponses.

Messire Celticdom

Celtic se pencha vers son interlocuteur
Vous êtes certain de votre source?

- Ma si signore …
- Comme de moi même, c’est un cousin du deuxième degré du coté du beau-frère de la mère de mon cousin au premier degré...

Le Celt, visage fermé, acquiesça
Oui! Donc forcement quelqu’un de fiable

-Ecco...

Messire Celticdom

L’homme leva légèrement la tête
-Ma... qui hourle commé ça!

Le Celt tourna son visage vers la porte de la taverne et vit un gaillard entrer bruyamment
Le marin, regarda autour de lui, accrocha le regard de Celtic...


AAAAH! MESSIRE CELTICDOM!
LE CAPITAINE A DIT QU’ON DEVAIT VOUS RETROUVER CAUSE QUE QU’ON RENTRE AU LANGUEDOC!


Celtic ferma les yeux.
Il se leva lentement et regardât l’ahuri qui restait planté comme un piquet au milieu de la taverne triturant un bonnet de laine crasseux entre ses doigts.
L’italien avait baissé la tête et rabattu de ce fait la capuche de sa cape sur ses yeux.
Au moins il resterait anonyme...
Intérieurement Celtic, qui a grande enjambées et sans un mot prenait la direction du port, pestait contre la capitaine de la Sainte Boulasse, Saradhinatra, envoyer cette brute avinée a sa recherche au risque de faire avorter sa mission...
Rapidement il arriva devant le navire et sans désemparer emprunta la passerelle.
Il ne fit pas attention a un fruit tombé qui s’était écrasé sur le bois, le rendant glissant et l’instant d’après il se retrouvait flottant entre le quai et la coque du navire.
Un bout lancé d’une main sure par le second du navire amerrit a moins d’une paume de sa tête.
Trempé et rageur Celtic regagnât sa cabine.


[En vue d’Uzes]

Citation:
veuillez aller voir si le chevalier Celticdom s'est bien remis dans son escapade dans Marseille. J'aurais besoin de sa grosse voix de stentor.



Le second arriva devant la cabine et prévint celt que la capitaine le mandait.
Une heure plus tard, Celtic, debout a la proue de la Sainte Boulasse encourageait et dirigeait de la voix les chevaux et leurs conducteurs.
Il était manifestement plus a son aise a cette manœuvre.

_________________
Saradhinatra
[En vue du port d'Uzès]

Sara jubilait ! Elle avait réussi à amener son navire à bon port ! Et quel port ! Le port d'Uzès ! Contre tout attente, la blonde avait tenu contre l'impossible : remonter à contre-courant un fleuve avec un navire non conçu pour cela.

Son idée première a été d'arraisonner tout foncet que le Sainte Boulasse croiserait afin de transborder hommes, animaux et marchandises dans les petites embarcations et de les obliger à tirer son navire jusqu'à Uzès.

Un plan brillantissime qui ne s'est pas réalisé à cause de la rapacité des propriétaires des-dits foncets ! Sara n'en revenait toujours pas. C'était honteux d'avoir exigé une telle somme pour remorquer le Sainte Boulasse ! Profiter d'une pauvre femme en détresse comme elle l'était, est tout simplement inqualifiable. Ils devaient être honorés de pouvoir venir au secours d'une noble dame. Mais non ! Comme le disait souvent sa vieille Berthe : "tout se pe'd, ma bonn'dam' !"

Oh oui ! Sara pouvait jubiler doublement en prouvant à ces vils gredins qu'elle pouvait se passer de leur service.
A vrai dire, elle devait reconnaître en son for intérieur que c'était un peu par un hasard, heureux dans la circonstance. Dans un moment de colère, elle avait lancé à l'un de ces marins d'eau douce qu'elle pouvait le remplacer à tout moment par une mule, tellement il était borné comme un âne. Pour prouver ses dires, elle avait donné l'ordre à ses hommes de rassembler le plus de chevaux possible afin de tirer le Sainte Boulasse.

C'était peut-être une idée loufoque, voire même absurde, lancée sur un accès de colère. Mais le résultat fut là : des dizaines de chevaux tirant son navire à partir des berges, ses hommes se relayant sans cesse, les uns menant les équidés, les autres manoeuvrant pour profiter du moindre souffle de vent, sans compter ceux qui étaient sur la petite barque qui précédait le Sainte Boulasse, et qui devait sonder la profondeur du Rhône afin d'éviter les bancs de sable.

Oui, utiliser les chevaux trouvés à l'embouchure du Rhône pour tirer son navire jusqu'à Uzès en lieu et place des rames, il fallait y penser et oser le faire ! Elle avait tenu bon, la blonde. Elle avait prouvé qu'elle était plus entêtée qu'eux !


Euh ... cap'taine ? Il faudrait peut-être que l'on demande l'autorisation d'accostage, non ? lui demanda le second.

Sara le regarda du coin de l'oeil. Il savait qu'il venait d'interrompre un moment de pure jouissance ? Quel rabat-joie ! Cependant il n'avait pas tord. Ils n'avaient pas accompli cette prouesse pour rester là. Sara prit une plume pour faire la demande.




De nous, Saradhinatra D.M.B.P, Donà de L'Escura et Capitaine du Sainte Boulasse,

A vous, chef du port d'Uzès,

Par la présente, nous, en tant que capitaine du Sainte Boulasse, demandons l'autorisation pour notre navire de pouvoir mouiller dans le port d'Uzès.

Nous ne pouvons pas donner le motif de notre présence icelieu mais nous pouvons affirmer que nous avons été requise à Uzès en haut lieu.

En dehors de nous même, capitaine du Sainte Boulasse, et de notre équipage, nous comptons un seul passager à bord : le chevalier Celticdom.

Nous restons à votre disposition pour plus amples informations.

Que la Sainte Boulasse vous garde en sa divine grasce.


Faict à bord du Sainte Boulasse, le 18ème jour du mois de décembre de l'an 1458.


Saradhinatra Dict du Mas Blanc de Palafrugell,
Donà de Lescure,
Capitaine du Saint Boulasse


Voilà la demande. Faites le porter à la capitainerie. ordonna-t-elle en tendant le pli à son second.

Une fois ce dernier sorti de sa cabine, Sara laissa éclater sa joie en dansant une gigue endiablée. Elle avait réussi ! Ouiii, elle l'avait fait !

Cependant elle devait reconnaître qu'elle ne s'en serait pas sortie sans l'aide de son équipage et de Celt. Promis, une fois à terre, elle leur paierait à boire jusqu'à ce qu'ils roulent sous les tables.

Mais qu'est-ce que c'est bon ! Surmonter les obstacles, vaincre l'impossible, rendre concret l'inimaginable ! Sara esquissa un sourire. C'est depuis qu'elle avait le Sainte Boulasse qu'elle repoussait à chaque instant les limites du possible. Parfois elle se demandait ce qu'elle serait devenue sans son navire. Ce dernier était devenu sa liberté, une extension d'elle même. Non, elle ne pouvait envisager son avenir sans le Sainte Boulasse.
Assez ! Ce n'est pas le moment de sombrer dans la nostalgie. De plus elle est restée assez longtemps dans sa cabine. Elle devait superviser les manoeuvres. Elle enfila sa tunique avant de sortir.

Sur le pont, elle aperçut Celt aboyant des indications. Elle sourit. Pas de doute, il avait une voix qui portait loin. Elle se dirigea vers lui.


Alors, Celt, tout est en ordre ? Ne lui laissant pas le temps de répondre, elle poursuivit : Tu sais quoi ? Je ne sais pas si j'aurais réussi sans ton aide. Sourire espiègle. Reconnais que je n'ai pas ta carrure de militaire qui en impose. Un hennissement se fit soudain entendre, Sara regarda le troupeau de chevaux sur la berge.
Je me demande ce que l'on va faire de ces chevaux. On ne peut pas les rendre à leur liberté, ils vont saccager les cultures.
_________________
Celticdom
Le navire était arrêté, parallèle au quai. Sur les rives, les conducteurs de chevaux avaient peine a maintenir ces petits chevaux blancs qui vivaient en liberté dans le delta du Rhône …
Les réunir et les mettre au bat n’avait pas été chose aisée, les paysans des environs qui s’étaient spontanément proposés pour aider avaient mis la meilleure volonté du monde pour apprendre les rudiments de la conduite des chevaux.
Le Celt n’avait pas mis longtemps pour leur expliquer, a sa façon...


Vous tenez les chevaux par le licol et vous restez a son coté en avançant, méfiez vous des coups de tête, des morsures et des coups d’antérieurs et écoutez moi.
Je me tiendrai a la proue...euh...a l’avant du navire et vous guiderais de la voix.


Le début avait été laborieux, mais quel plaisir quand ces chevaux et ces hommes c’étaient mis a bouger comme une machine de guerre bien huilée...

Maintenant ils étaient la, dans les champs environnants, hommes et chevaux qui quelques jours avant n’avaient jamais collaborés.

Citation:
Je me demande ce que l'on va faire de ces chevaux. On ne peut pas les rendre à leur liberté, ils vont saccager les cultures.


Il regarda Sara qui venait, en le remerciant de l’aide apportée, de lever une question qu’il n’avait même pas envisagée...

Gardons les donc!
Bien que je ne sache pas que faire de chevaux aussi petits...
Ou plutôt...
Laissons les aux paysans qui nous ont aidés, ça t’évitera de les payer...


Il remarqua les malles que les marins descendaient a quai

Tu poses ton sac a terre?

Un des hommes de Sara sortait de la cabine du Celt avec un simple sac...
De bonne taille certes mais un sac.

Il sourit en comparant les affaires du capitaine et les siennes


Tu as piraté pour avoir autant de malles?
Descends donc en ma compagnie nous allons bien trouver une Taverne pour arroser la fin de ce voyage et la réussite de la mission.

Il s’écarta pour la laisser descendre la première.
_________________
Saradhinatra
Gardons les donc!
Bien que je ne sache pas que faire de chevaux aussi petits...
Ou plutôt...
Laissons les aux paysans qui nous ont aidés, ça t’évitera de les payer...


En entendant la réponse de Celt, Sara fit un immense sourire.

J'adhère à 100% à cette proposition ! Ces chevaux ont montré endurance et courage pour accomplir cette tache titanesque qu'on leur a demandé. C'est un présent royal que nous ferons aux paysans qui nous ont aidés. Jamais de leur vie, ils auront imaginé pouvoir posséder un jour un tel animal. Excellente idée. Merci Celt.

Elle fit une pause avant de reprendre :

Mais je pense que je vais garder quelques spécimens quand même.

Tu poses ton sac a terre?

Sara sursauta quand Celt lui posa cette question, plongée qu'elle était dans ses réflexions sur les croisements possible avec ces petits chevaux. Elle tourna la tête pour voir ce dont Celt parlait et vit ses malles s'entasser sur le quai.

Tu as piraté pour avoir autant de malles?


La blonde éclata de rire.

Que nenni ! Ce n'est juste que quelques bagatelles pour mon séjour à Uzès. J'ai bien l'intention de me trouver la chambre la plus confortable de la ville, la meilleure table de la région et participer à toutes les festivités. Mou de la blonde. Si je ne peux pas m'amuser aux fêtes du nouvel an en Provence, je compte bien me rattraper ici.

Descends donc en ma compagnie nous allons bien trouver une Taverne pour arroser la fin de ce voyage et la réussite de la mission.

Après avoir jaugé l'avancée des manoeuvres de son équipage, Sara hocha la tête. Son second pouvait prendre la suite, sa présence n'était plus nécessaire.

Je te suis, Celt. Mais je te rejoindrais plus tard à la taverne. Je dois encore voir pourquoi on m'a fait revenir toute affaire cessante à Uzès.

Apercevant son second, la blonde s'adressa à lui :

Messer, je vous confie le Sainte Boulasse. Je vais en ville avec le chevalier Celticdom. Avant qu'il lui fasse la proposition, elle rajouta : Non, je n'ai pas besoin d'escorte.
Se tournant vers Celt : Allons y. Nous n'allons pas passé la journée à bailler au corbeau.
_________________
Bbred
UZES - Sous la neige et le froid

Pouah fait froid ! Oui bbred n'aime pas le froid, trop habitué aux pièces surchauffé de Pézenas.
Certes ce n'était pas éco responsable, mais au 15e siècle on s'en foutait royalement des consommation d'énergie et de du rejet de Co².
C'est pas comme si le comte se baladait en Porsche Cayenne.
Pas de gasoil non, et c'est pas comme toute ces saloperies de gaz à effet de serre. Puis bon, au Ma, tout ou quasiment est encore bio non ?
Fait bien trop froid, et ce n'est pas le pauvre Carbone que rejette le bois cramé qui allait changer les chose.
Non, en fait tant qu'il pouvait claquer son or en stère de bois pour chauffer son castel et éviter d'entendre gueuler son intendante, le Comte était satisfait.
Sa femme n'était pas très souvent là non plus pour chauffer le lit.

D'ailleurs en parlant de celle-ci, c'est bien elle qui l'avait fait pointer à l'autre bout du Languedoc.
Pour une mission dont elle avait parlé a moitié, mais que dire ?
Quand une femme commande à la maison ET au boulot, on a plus qu'à la boucler et subir ...
Bon, le Comte de Pézenas n'"tait pas non plus a plaindre autant que à ça.
La vie avec Alandrisse n'"tait pas si horrible à vivre, mais le Calimero Languedocien aimait se plaindre.

une balade en ville avec madame, puis vint le rendez vous, à la Sainte Boulasse. Oui, une autre dame et une autre affaire.
Non pas une affaire de fesse, juste une affaire de "bisou", bien spécial et bien particulier.
Arrivé au ports, Bbred chercha le rafiot de la Blondasse.
Au travailleur du coin :


Et toi paysans, sais tu ou est amarrée la coquille de la Dict Sarahdinatra, une blonde aussi blonde que con... heu folle ...
L'as tu aperçut ?


Suivant les indications il se dirigea vers la sainte boulasse.
_________________
Celticdom
[Uzes près du port]

Les tavernes se suivent et ne se ressemblent pas, point d'ombre cette fois, Attablé près d'une cheminée emplie d'un feu ronflant qui projette des lueurs rougeoyantes sur le mur, le Celt sirote une bonne bière languedocienne (comment ça ils ne font pas de bières au Languedoc hein??).

Je te remercie Sara pour cette traversée, le temps que tu as mis pour me récupérer a Béziers m'avait fait augurer les pire problèmes, je me voyais encalminé en pleine mer, livrés aux caprices de Poséidon, n'ayant plus rien a manger, bref, l'horreur.
Au lieu de ça, un équipage efficace et une parfaite connaissance des cotes...
Franchement tu m'as impressionné.


Capitaine Saradhinatra!

Le Celt prit une gorgée de sa biere, il aurait bien aimé quelque chose de plus costaud mais il avait laissé sa réserve de Calva au château de Pezenas

Capitaine Saradhinatra!

Il lui semblât entendre appeler par dessus le ronflement des buches de chêne

Il déposa sa choppe et héla le tavernier

Ola tavernier
Deux autres, rapidement!


Capitaine Saradhinatra

La porte s'ouvrit et le mousse de la Sainte Boulasse apparut essoufflé

Capitaine enfin je vous trouve

Le Celt, se disant que la vie n'était somme toute qu'un éternel recommencement, regarda Sara et le mousse...


(édité pour rectification)
_________________
Bbred
Devant le Pont

Bbred au suivant de Sarah

Comment ça elle est absente ?!
Pas ici ? Mais ou ?
C'est pas vrai !


Se retournant à droite à gauche.

Par tout les démons du sans Nom, par ou est-elle partie !

Agitant les bars dans tout les sens.
_________________
Saradhinatra
[Quelque part dans les rues d'Uzès]

Sara en avait plein les bottes au propre comme au figuré. Elle avait parcouru la ville en long, en large et en travers, pataugeant dans cette neige boueuse et froide. Et toujours pas trace d'un rouquin. Personne ne l'avait vu.

Nom d'une morue acariâtre !

Elle avait fait demi-tour, à sa demande, toute affaire cessante !! Elle avait fait une croix sur des festivités qui promettaient d'être inoubliables pour répondre à son appel soit-disant urgentissime. Et pour quoi ? Pour chercher Môsieur qui jouait à la fille de l'air ! S'il lui avait posé un lapin, il allait le payer, le rouquin !

Ooooh, et puis qu'il aille se faire voir chez les grecs ! Elle en avait fait assez comme ça. En plus, elle était gelée de la tête au pieds. C'est décidé, elle retourne à l'auberge où elle avait déposé ses malles.


[Dans une taverne près du port]

Sara allait mieux. Cela ne pouvait être difficile, surtout après avoir étuvé dans un bain chaud et parfumée, changé de vêtement et bu quelques verres en taverne avec Celt, bien au chaud à côté de la cheminée.
Savourant la chaleur que dégageait le vin chaud qu'elle tenait entre les mains, elle écoutait le Celt en hochant de temps en temps la tête. Bigre, cette chaleur avait un effet bigrement assoupissant. La blonde avait bien du mal à garder les paupières ouvertes.


Je te remercie Sara pour cette traversée, le temps que tu as mis pour me récupérer a Béziers m'avait fait augurer les pire problèmes.

Haussement d'un sourcil. Qu'est-ce qu'il a dit là ?

Je me voyais encalminé en pleine mer, livrés aux caprices de Poséidon, n'ayant plus rien a manger, bref, l'horreur.

Froncement des sourcils. Mais non, où allait-il chercher tout ça ?

Au lieu de ça, un équipage efficace et une parfaite connaissance des cotes...
Franchement tu m'as impressionné.


Claquement de langue de la blonde pour montrer sa désapprobation.

Celt, tu sais que tu es un homme de peu de foi ? Où vas-tu chercher tout ça ? Je t'avais dit que tu pouvais me faire totalement confiance. Petite gorgée de vin chaud. Même si j'ai eu quelques ratés au début, je suis devenue un capitaine plus qu'acceptable.

Capitaine Saradhinatra!

Oui, je sais ... la légende qui veut que l'on évite d'avoir une femme à la barre, surtout une blonde ... Mou de la blonde à la vue de son gobelet vide ! ... est totalement infondée et irrationnelle, termina-t-elle avant de lever les yeux pour chercher le tavernier.

Ola tavernier
Deux autres, rapidement!


Sara adressa un sourire de gratitude à Celt. Un gobelet vide est si triste à contempler. Mais quand elle voulut le dire à son compère, elle entendit :

Capitaine Saradhinatra

Qui ? Sara tourna la tête pour trouver qui l'interpelait ainsi et découvrit son mousse qui se tenait à la porte.

Capitaine enfin je vous trouve.

Sara fronça les sourcils. Messer Areca ! Que faites-vous ici ?

Monsieur Koen m'envoie vous chercher, Cap'taine. Votre présence à bord du Sainte Boulasse est requisse. Il a bien insisté sur le mot urgent, cap'taine !

Sara se leva d'un bond. Ce n'était pas bon signe. Elle se tourna vers Celt : Excuses-moi, Celt. Elle attrapa ses affaires. Mon second n'est pas du genre à crier au loup. Il doit y avoir quelque chose de grave avec le Sainte Boulasse. Elle jeta une petite bourse sur la table. C'est pour moi. Et sans attendre, elle sortit de la taverne, le mousse collé à ses basques.
_________________
Alandrisse
[Quand pimprenelle poursuit l'ours]

Ah par tous les saints, il peut pas rester en place.

A peine, Bb avait il aidé pour remettre le sapin d'Uzès en place que déjà il s'était envolé vers une destination inconnue. La brune avait engagé un mouflet pour qu'il le suive discrètement pendant que la brune aidait les uzetiens. Pas qu'elle se méfiait de Bb, mais bon par moment il partait et revenait bien trop tard à son goût. Il faut dire que dans ce créneau elle était pas mal non plus, elle était plus au castel de Montpellier qu'à Pézénas. La jeune femme voyait bien que Bb couinait à cause de cela, mais bon le Languedoc avant tout il fallait bien qu'il comprenne que sa priorité pour le moment c'était cette Province. Elle n'avait plus le temps pour lui, sa famille, ses autres activités, peut être de temps à autre la taverne. Mais vraiment en coup de vent, cela allait avec le poste on était puni de tout, et le sérieux primait sur le reste.

A part cela, la jeune femme avait tout de même pris le temps de traîner Bb hors de la Capitale, loin des lieux habituels pour l'emmener à Uzès. Histoire de changer un peu, seulement son tendre et cher avait réussi à tirer une mine d'enterrement durant tout le voyage. Il aimait un peu trop son confort l'ours, elle aurait du le traîner hors de sa tanière bien plutôt d'ailleurs. Cela ne faisait pas de mal d'avoir l'air frais qui fouette son visage, l'odeur des effluves de la ville et bien entendu les pieds glacés à force de marcher dans la neige. A croire qu'il détestait tout cela....ah ces hommes.

La brune en avait terminé avec le sapin et attendait patiemment le retour de son espion. En attendant, elle avait débuté une sculpture de neige...enfin une sorte de bonhomme à vrai dire. Elle allait lui faire une tête quand l'enfant débarqua.


M'dame Comtesse, votre époux il est au port. Il a pas l'air content en plus, j'ai entendu qu'il attendait une fille.

La brune fit la moue, mode « ça va fumer ». Elle donna un pièce au gamin et fila vers le port. Il allait l'entendre et sous toutes les sonorités dont la jeune femme était capable.

[Le port ou la dernière tombe du Cac]

Une Montbazon pas contente, ça rassemble à une furie avec des cheveux dans tous les sens. Pas très jolie à voir et encore moins à supporter. Elle avait quasiment couru pour arriver au port et qu'est ce qu'elle vit? Un Bb qui râlait contre un pauvre bougre. Les prunelles de la brunette se mirent en quête de l'autre, mais rien. La jeune femme se rapprocha de son époux, le regard assez furieux.

Tu attends qui? Et pourquoi tu n'es pas resté à nous aider? Qu'est ce qu'il y a de si urgent sur un port? Plutôt interet de répondre, Bb. Sinon je t'assure que les geôles seront le dernier de tes soucis.

Et oui une Montbazon pas contente, ça devient rapidement tyrannique...
_________________

Comtesse qu'on sort du Languedoc
Bbred
Prit en flag ! Appelez la police

Bbred tournait en rond et en rond...
Fichu blondasse...
Il aperçut quelques bourgeois le long des quais.


Ola !
Dis moi l'ami, combien mettrai sur un bateau comme celui ci?

montrant le sainte boulasse avec un grand sourire.
fait moi une bonne proposition l'ami et il est a toi!

se frottant presque autant les mains pour chasser le froid que pour la bonne affaire qui allait se profiter, BBred ne vit pas l'arrivée de Madame De Lortz.
Argh, épinglé par la patrouille !
Le regard de la "Al qui tue !" Glups elle blaguait pas !
se faisant magistralement enguirlander tel un sapin de Noël (oui c'est l'époque), il regarda par la même occasion son "client" s'échapper.
Regardant ensuite ses pompes tel un gosse prit les mains dans le pot de confiture il bredouilla quelques mots.


Moi ? Heu ...
Non je ... Je n'attend personne, je ne fais rien de spécial ... Heu ... Je prenais juste l'air pour ne pas te gêner.

_________________
Celticdom
Le Celt avait regardé partir le capitaine, son idée première étant de regagner la chambre qu'il avait loué pour la nuit.
Il se demandait quand même pourquoi le mousse avait cette tête affolée...
Pris d'une soudaine inspiration, Celtic qui avait l'habitude de se fier a ses instincts, se leva, jeta la bourse au tavernier et sortit rapidement.
Une fois la porte passée il prit en courant la direction du port sous le regard étonné des passants qui n'avaient certainement pas l'habitude de voir un homme si bien vêtu courir...


Il aperçut Sara qui se hâtait vers son navire et la rattrapa, la saisissant par le bras autant pour l'arrêter que pour se freiner lui même.

Je t'accompagne, la tête de ton moussaillon a éveillée ma curiosité, tu peux avoir besoin d'un coup de main.

Tout en lui parlant, son regard faisait machinalement un tour d'horizon et s'arrêta sur un couple qui manifestement étaient en pleine scène de ménage.


Ho ho...!
Regarde la bas!

Il indiqua la direction d'un mouvement de tête
Ne seraient ce pas le comte et la comtesse en pleine discussion?
_________________
Saradhinatra
Sara avala les ruelles en direction du quai où était amarré son navire. Dire qu'elle était inquiète était un euphémisme. Elle ne pouvait pas s'empêcher d'imaginer les pires catastrophes imaginables telles qu'un acte de piratage, une voie d'eau incolmatable, le grand mât fracassé ou bien un incendie à bord ...

Soudain elle se sentit partir en arrière. Quelqu'un avait attrapé son bras. Pris par son élan et par le sol verglacé, elle glissa. Pour éviter une belle gamelle, elle se rattrapa à son mousse.

Avec l'aide de ce dernier, Sara se remis sur ses deux jambes. Pendant qu'elle tentait de reprendre son souffle, elle entendit les paroles du chevalier :


Je t'accompagne, la tête de ton moussaillon a éveillée ma curiosité, tu peux avoir besoin d'un coup de main.

La réaction de la volcanique blonde ne se fit pas attendre.

Nom d'une poulpe garnie, Celt, tu as failli ... commença-t-elle à vociférer quand Celt lui montra quelque chose d'un mouvement de la tête.

Ho ho...!
Regarde la bas!


Instinctivement elle tourna la tête dans la direction indiquée.

Ne seraient ce pas le comte et la comtesse en pleine discussion?

Oubliant sa colère, Sara se concentra.

Oui, tu as raison. chuchota-t-elle. Je reconnais la tignasse du Pézenas. Et c'est bien sa femme. Je me rappelle de son visage que j'ai aperçu lors de leur mariage.
Ouh-la ... elle n'a pas l'air contente.
remarqua la blonde en entendant les paroles de la femme du rouquin.

C'est moi, ou notre futur souverain n'a pas l'air d'être à l'aise. Je me demande bien quelle bourde il a encore fait.

Voyant son mousse se diriger vers le bateau, Sara l'arrêta.

Un instant, Messer Areca. N'avancez plus, lui ordonna-t-elle avant de se tourner vers Celt.

Je ne sais pas pour toi, Celt. Mais mon instinct me dit de ne pas les interrompre. Je ne veux pas devenir un dommage collatéral, si tu vois où je veux en venir.
_________________
Alandrisse
[Une discussion tout en amour]

Sourcil qui s'arque, la brune planta davantage ses gambettes dans le sol. Voilà qu'il la prenait pour l'idiote du coin. Comme si elle allait laisser couler cette histoire, ce n'était vraiment pas le moment. La jeune femme était dans une phase où son caractère tordu faisait surface plus rapidement que d'habitude. Il y avait de quoi avec les évènements qui avaient fini par la percuter de plein fouet. Elle se rapprocha de son époux et le pointa du doigt.

Tu ne sais vraiment pas mentir. Depuis quand tu prends l'air? On sait tous les deux que tu detestes le froid. Bien pour ça que tu préfère maintenir tes miches dans le sud. Tssss, raconte tes bêtises à d'autres, veux-tu. Maintenant, dis moi la vérité ou je fais la crise du siècle.

La Montbazon se mit à frapper le sol du pied, un geste d'impatience qui commençait à résonner comme un decompte morbide. Il avait voulu une épouse, à présent il fallait la supporter. Le vent lui fouettait le visage, rajoutant un peu de rougeur à son visage blanchâtre. Le sang de son père apparraissait clairement lorsque le soleil ne touchait plus sa peau. On l'aurait cru malade, au contraire mais bon cela lui donnait un avantage certain.

Bb....je ne suis pas violente de nature, mais là tu me donnes des envies plus ou moins agressive.
_________________

Comtesse qu'on sort du Languedoc
--Saradhinatra


Tu ne sais vraiment pas mentir. Depuis quand tu prends l'air?

Sara avait beau tendre l'oreille pour entendre ce que le couple comtal se racontait mais elle ne saisissait que des brides. Il fallait qu'elle se rapprocha encore plus. Lançant un geste négligeant à Celt et à son mousse, la blonde s'éloigna et se mit à louvoyer entre les tonneaux stockés sur les quais.

On sait tous les deux que tu detestes le froid. Bien pour ça que tu préfère maintenir tes miches dans le sud. Tssss, raconte tes bêtises à d'autres, veux-tu.

Sara jura, elle n'était pas encore assez près. Mais si elle se rapprochait encore, elle allait être à terrain découvert. Ses émeraudes parcoururent le long du quai pour tomber sur une barque couchée sur le flanc. Oui, c'était assez proche pour qu'elle puisse se cacher et entendre toute la conversation mais impossible de l'atteindre sans se mettre à découvert. La cervelle de la blonde soupesa toutes les options pour et contre.

Maintenant, dis moi la vérité ou je fais la crise du siècle.

Nom d'une huitre bavarde, elle n'entendait fichtrement rien ! La décision fut prise, le côté de commère de son cerveau prenant le dessus. De plus les deux tourteraux étaient trop pris par leur discussion qu'ils ne la verraient pas du tout. Sara s'élança.

Bb....je ne suis pas violente de nature, mais là tu me donnes des envies plus ou moins agressive.

Sara ne sut vraiment pas ce qui se passa ensuite. Est-ce la plaque de verglas qu'elle n'avait pas vu à cause de la pénombre ? Ou est-ce la surprise causée par un pied comtal tapant avec force sur le sol ou bien les dernières paroles de l'épouse du rouquin lui parvenant avec clareté et lui faisant comprendre qu'elle aurait dû rester en arrière ?
Ou est-ce la combinaison de tous ces faits ?

Quoiqu'il en soit, la blonde atterrit aux pieds des époux comtaux, après une long glissade.


A-dissiaz ! balbutia-t-elle avant de rajouter : ça glisse, hein !

Elle savait que c'était d'une platitude, mais son esprit était trop bien occupé à ignorer la douleur qu'elle ressentait au niveau de son fessier. Sourit, bon sang, fait comme si de rien n'était, pensait-elle.

Quelqu'un peut m'aider à me relever ? demanda-t-elle en grimaçant un sourire.

_________________
See the RP information <<   1, 2, 3, 4   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)