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[RP] Méfiance Shi, jamais deux sans trois...

Shirine
Suite des événements "De la guerre de Savoie"


[Bien loin du champ de bataille]

Des escaliers d'un blanc immaculé me font face. Je lève les yeux mais n'en vois pas le sommet. Autour de moi des nuages, rien d'autre, même pas un bout de ciel bleu...

Je ne sais pas du tout comment je suis arrivée ici. Je me dis également qu'il serait ridicule de tenter d'aller explorer les alentours, au vu du peu de visibilité. D'ailleurs, comment puis-je marcher sur un nuage? Le sol est moelleux sous mes pieds, comme un tapis de mousse en pleine foret.

Mon regard retourne sur la première marche, puis une fois de plus au sommet. Si je suis devant cet escalier, c'est bien pour le monter, sinon pour quoi d'autre?

Mon pied droit entame l'ascension. La sensation de souple disparait alors et laisse place à la matière d'un escalier classique : le bois. Mais en blanc...

Première marche : "Il n’est de Dieu que Dieu", me murmure une voix. Etonnée, je lève la tête à la recherche de son origine. Sans succès. Je commence alors à douter de l'avoir entendue. Sans doute mon esprit me joue-t-il des tours tant j'aime cette phrase claire et simple...

Seconde marche : "En disant : « croyez en moi », le Très Haut a voulu que la vie entière des fidèles fût l’antichambre du Ciel". Cette fois je suis sure de moi ce n'est pas mon imagination.

Alors j'accède à la troisième marche : "Cette parole ne peut pas souffrir des prescriptions d’une Autorité, telles qu'elles sont exigées par le prêtre et le seigneur. Aucune prescription d’Homme n’est légitime". Je ne peux m'empêcher de sourire en reconnaissant les phrases successives. Je sais déjà qu'il me reste 49 marches...

[...]

Cinquante deuxième marche : "Qu'ils disparaissent donc tous, ces faux prophètes qui disent au peuple : « Paix, paix ! » Malheureusement, il n'y a pas de paix ! »"

Une silhouette se dresse devant moi. Elle m'est à la fois totalement visible et en même temps impossible à décrire. Comme si elle changeait d'apparence sans arrêt mais avec beaucoup de subtilité...


Salvé Shirine.

Mon étonnement s'affiche sur mon visage. La voix est comme le corps, claire mais indéfinissable...

Où suis-je?

Je suis sûr(e) que tu as une petite idée...

Mon visage s'apaise. Oui, effectivement, je me rends compte que je l'ai su dès la première marche.

Mais, ce n'est pas mon heure.

La silhouette semble afficher un petit sourire et me regarde de haut en bas, avec bienveillance.

On pourrait peut-etre s'arranger...

Je ne comprends pas ce que cela signifie. Mais tout devient blanc autour de moi, jusqu'à m'aveugler...

Prendre une vie pour te rendre la tienne...
_________________
Glover
Il court à contresens, écartant la soldatesque qui s'engouffre à travers les brèches du rempart.

Annecy est prise mais il n'en a cure. Le frère de la 3ème compagnie lui a vaguement montré le lieu, d'une main approximative.


Par la bas...


C'est de ce coté en effet qu'a été engagée la troupe. Des débris jonchent le sol.
Fagots de bois destinés à combler les fossés, barrils éventrés, lances à la hampe brisée, chevaux blessés henissants, casques arrachés par la violence des coups. Des corps aussi.

Il va de l'un à l'autre. Un cadavre. Un blessé quémandant de l'eau. Il donne sa gourde mais ne s'attarde pas.
Ses yeux cherchent fiévreusement parmi l'ammoncellement une silhouette familière.

Haletant il s'arrete soudaine. A une vingtaine de pas une forme étendue. Ses longs cheveux roux semblent les pétales d'une fleur tombée.

Il court et s'agenouille.


Pourvu que ce ne soit pas elle murmure t il.

Mais il sait qu'il a trouvé. Il retourne le corps et, malgré la boue sur son visage, la reconnait immédiatement.


Shirine?...Shirine?... Ouvre tes yeux...je t'ai trouvée... Dis moi que tu n'es qu'évanouie...

Son regard va alors du visage de Shirine, étrangement serein, à sa main à lui. Celle qui la tenait. Elle est maculée de sang
Shirine
La lumière m'aveugle horriblement et je ferme les yeux, détournant la tête.

Non! Attends, j'ai un tas de questions!


Shirine?...Shirine?

Déos?!

La rousse tente d'ouvrir les yeux mais la lumière l'aveugle encore. Elle lève les paupières au quart de leur capacité optimale puis cligne des yeux longuement. Ses oreilles s'ouvrent doucement à des sons familiers: des cris, des bruits de pas, des cliquetis d'arme au loin...

Puis la douleur s'abat sur elle, un poids énorme et insoutenable. Elle gémit, bouge un doigt et tente encore d'ouvrir les yeux, avec difficulté.

Les odeurs arrivent alors: le brulé et le sang. Elle grimace puis ouvre enfin les yeux. Elle entrouvre les lèvres, déglutit et commande à son bras droit de se lever pour s'essuyer la bouche.


AAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHH!

A peine le bras levé qu'il retombe. Ca fait trop mal, et ça prend sa source à son épaule, comme une déchirure. Des larmes montent alors à ses yeux et coulent sur ses joues.

J'ai mal...
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Glover
Un instant qui ressemble à l'éternité, ou il ne se passe rien.

Puis un râle qui devient gémissement, et enfin ses lèvres qui laissent sortir des paroles.

Glover respire enfin. Il a l'impression d'être resté en apnée pendant des heures.

Il caresse doucement la joue de Shirine, comme on le fait pour un enfant malade.


N'ais crainte, je suis la... Son regard se porte vers l'épaule et une grimace déforme ses traits. Elle est salement entaillée et saigne abondament.

Shirine, tu m'entends?... C'est ton épaule... Un joli coup... Ce ne sera rien, un bon médicastre te remettra d'aplomb rapidement...Tu sais combien les notres sont réputés

Il dit, mais ses craintes sont revenues. Il a suffisament combattu pour savoir que les fièvres consécutives aux blessures tuent encore plus que les combats eux même.

Ne bouge pas, je vais faire un bandage

Avisant un corps à proximité, il déchire la chemise du malheureux. A la guerre comme à la guerre.

Tout en fixant les paupières closes de Shirine, Glover commence à dégager la blessure pour stopper l'hémorragie
Shirine
Shirine commence a reprendre ses esprits. Si elle faisait l'effort, elle se souviendrait des assauts de ces derniers jours, d'Annecy, de ses victimes, et de son dernier combat avant de sombrer. Si elle faisait l'effort, elle se souviendrait de l'homme en blanc et de son épée plantée dans la jointure de l'épaule. Elle se souviendrait des escaliers, des 52 et de sa conversation avec le Très Haut... Qui au final lui avait sauvé la vie. Seulement elle ne savait pas encore à quel prix.

Mais elle ne voulait pas faire l'effort. A cet instant, elle veut qu'on l'achève pour qu'elle ne souffre plus. Et pourtant, cette rage de vivre, cette envie de continuer sa route, elle si jeune.

Une caresse sur sa joue essuie quelques larmes. Elle ouvre les yeux et voit Glover sans le reconnaitre. Les paroles de son ami mettent du temps à parvenir à son cerveau. Et quand bien même elles y parviennent, elle a du mal à les comprendre. Alors elle referme les yeux pendant que Glover cherche un bandage de fortune pour stopper le sang. Elle referme les yeux aussi pour réfléchir, pour décrypter les mots qu'elle vient d'entendre...

"Je suis là..." Mais qui est là?

"Ne bouge pas je vais faire un bandage." Autant parler à une sourde, ou plutot une têtue, oui c'est ce qu'elle est la rousse... Elle ouvre à nouveau les yeux et se redresse un tout petit peu en s'aidant de son bras gauche, bien décidée à se forcer à analyser la situation. Heureusement l'autre épaule n'a rien, et malgré sa faiblesse, elle tient le temps de reconnaitre enfin le brun qui ne la lache plus depuis des mois. A moins que ce ne soit elle qui le colle...?

Elle tente de sourire, ce qui ressemble davantage à une grimace puis elle se rallonge sur le sol.


Je veux rentrer s'il te plait... Au campement... tente-t-elle d'articuler.
_________________
Glover
Bon sang de bonsoir! Elle ne tiendra donc jamais en place? Voila qu'elle essaie de se relever.

Le coeur de Glover, qu'il pensait arreté, se remet à battre la chamade. C'est un coup à ouvrir plus qu'il n'en faut la plaie et à la vider de son sang.

Heureusement, Shirine renonce et laisse aller son corps à même la terre.

Avec un morceau d'étoffe restant, il lui essuie le visage. Celui ci est trés pale. Une blancheur que souligne la couleur de ses cheveux.


Oui, je vais te ramener

Il dit et cherche vainement autour de lui comment la transporter. Il utilisera donc ses bras.
Délicatement, il se penche et passe ses bras sous elle.
Un instant, les visages sont si proches qu'il a toutes les peines du monde à contenir un baiser.

Puis Glover reprend ses esprits : il sait que le temps s'écoule. Soulevant avec précaution son précieux fardeau, comme on porte un enfant qui dort, il emporte Shirine en direction du camp
Shirine
Oui, je vais te ramener

Rassurée à l'idée de se retrouver bientôt dans un endroit familier et sécurisé, Shirine ferme les yeux, sentant vaguement les bras de Glover qui la soulève. Lasse, elle sombre à nouveau.


__________

J'ouvre les yeux sur un feu de cheminée. Proche de mon visage, j’aperçois le poignard acquis par les sœurs du couvent. Celui avec le blason familial... Je suis allongée à même le sol qui est en pierre, les cheveux éparpillés. Je me redresse pour observer les alentours. La pièce n'est pas grande: une table, deux bancs et un meuble de rangement, un peu comme chez moi à Limoges.

Curieuse, je tends la main vers l'arme qui me semble inconnue alors qu'elle m'accompagne depuis plus d'un an maintenant.

Des cris à l'extérieur stoppent mon geste et je tourne la tête vers la porte, effrayée. Les cris d'une femme à qui l'on semble vouloir faire du mal, bientôt mêlés à une voix d'homme incompréhensible... Je me lève brusquement pour me ruer dehors. C'est en essayant d'ouvrir la porte que je m'aperçois que je suis une petite fille et que la poignée est trop haute.

Je tambourine alors, en hurlant, les joues envahies de larmes.


PAPA! MAMAN! C'EST MOI! C'EST ZOE!
__________


Glover entre enfin dans la tente de la rousse, et dépose son fardeau sur la paillasse. Celle là même qu'ils ont partagé entre deux assauts, à la demande de Shirine qui apprécie la présence masculine et plus particulièrement celle de Glover.

La jeune femme, à peine posée dans son lit de fortune murmure dans son sommeil.


C'est moi... C'est Zoé...

Puis elle ouvre les yeux, éveillée par la violence de son rêve.
_________________
Glover
La fièvre est déjà la. Mauvais signe.

Glover observe Shirine s'agiter et se débattre.

Préoccupé, il avise le seau d'eau à proximité. Glover y trempe un linge, il sait le bien être qu'apporte la fraicheur lorsque l'on est frappé de fiévre.

L'agitation de la malade s'accroit encore. Puis des paroles énigmatiques


C'est moi...c'est Zoé...

Les yeux s'ouvrent, perdus. Glover se penche sur elle. Soucieux, il lui humidifie le front. Un instant de silence puis.

Shirine... Qui est Zoé?
Shirine
Shirine ouvre les yeux sur le plafond de la tente. Un peu étonnée, se souvenant du champ de bataille un peu plus tôt, un linge humide se pose sur son front.

Shirine... Qui est Zoé?

La rousse retient sa respiration puis regarde Glover. Elle garde le silence un bon moment avant de fermer les yeux pour rassembler ses esprits. Et se remettre à respirer par la même occasion...

Elle relève les paupières et tend le bras gauche pour que Glover l'aide à se relever. Elle s'assoit et s'immobilise quelques instants, la tête basse. Le monde semble tournoyer et elle en a la nausée. La douleur à l'épaule droite lui donne envie de pleurer.

Elle renifle et passe une main dans ses cheveux en relevant la tête.


C'est personne...

Elle évite le regard de son ami, espérant qu'il ne cherchera pas à en savoir plus. Puis doucement, elle délace son chemisier.

Tu peux m'aider à l'enlever pour dégager la plaie?
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Glover
Un moment, Glover reste interdit. Visiblement, la rousse esquive le sujet.

Doit il insister et la faire parler d'un sujet visiblement douloureux?
La parole a parfois des effets curatifs. Elle sait refermer les plaies profondes et anciennes.

Mais les longues marches silencieuses à coté de Shirine lui ont aussi appris la vertu du silence. Quand Shirine sera prête, si un jour elle l'est, il pourra être celui qui l'écoute.

Le front soucieux, il l'aide à se relever. Il sourit alors, d'un rictus faux, qu'il veut rassurant


T'aider à enlever ton chemisier? Mais je ne demande pas mieux

Mais sans doute le ton manque t il de conviction. Il défait délicatement le vêtement sale et déchiré, découvrant le buste de sa compagne de route.

Il n'y a pas de pudeur entre eux. Seulement une tendre complicité construite par leur vagabondages côte à côte


C'est une vilaine blessure ma belle. Il va falloir être sage et observer un repos strict.

Il dit, mais il connait la tête de mule qui lui fait face.

A nouveau la pensée taraudante : qui peut bien être Zoé....?
Shirine
La question de Glover la rend soudain soucieuse et pensive. Depuis qu'elle même sait qui est Zoé elle la hante tout le temps. Le rêve c'est la première fois, mais ses pensées sont sans cesses perturbées par cette petite fille...

Shirine laisse son ami lui oter sa chemise précautionneusement, frissonnant chaque fois que ses doigts effleurent sa peau de lait, en souvenirs de ces nuits de caresses... Lorsqu'il arrive à la partie délicate de l'épaule droite, elle grimace de douleur mais ne bouge pas et surtout ne dit rien. Essayer à tout prix, en toute situation, dans la mesure du possible, de ne pas laisser paraitre ses sentiments. Voila ce que s'impose la jeune fille, pour montrer sa force mais encore plus pour ne pas montrer sa faiblesse. Toutes ces blessures anciennes qui la rendent vulnérable.

Une fois à découvert, elle ne cherche pas à se cacher. Pas pudique pour un sous, encore moins avec lui, elle ne ressent aucune gêne et le laisse observer sa blessure.


C'est une vilaine blessure ma belle. Il va falloir être sage et observer un repos strict.

Toujours la tête basse, Shirine lève les yeux sur le Genèvois, l'observant entre deux mèches de cheveux. Elle le regarde un long moment de ses émeraudes et s'aperçoit qu'elle ne sait rien de lui. D'où il vient? Quel âge il a? Ce qu'il fait là? ... Pourquoi il s'inquiète pour elle depuis le BA?

Le plus simple est sans doute de lui poser la question... Sauf que Shi des questions, elle aime pas tellement en poser par peur qu'on les lui retourne.

Reprenant ses esprits, elle se racle la gorge pour parler.


J'y connais rien mais... j'pense qu'il faut désinfecter. J'ai une fiole d'alcool par là.

Elle bouge à peine la tête, lasse, espérant qu'il ne se gênera pas pour fouiller.
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Glover
Affairé et concentré il ne voit pas le regard de Shirine.

De l'alcool? Oui, un vieux truc de soldat. Mais attention, ça brule.

Glover étend la main vers le sac qu'elle a désigné et fouille à l'interieur. Il avise une fiole, s'en saisit et la montre

Voilà!

Puis il s'approche après avoir pris un nouveau linge

Prépare toi, jolie rousse dit il avec un sourire qui se veut rassurant. Lorsque les regards se croisent, Glover a du mal à s'arracher à l'attirance qu'il ressent.

C'est inexplicable pour lui. Il a jusqu'ici beaucoup voyagé, connu de multiples compagnons de route, mais ne s'est jamais lié.
Pourtant, cette jeune femme mystérieuse a su faire tomber ses préventions. D'abord de longues marches silencieuses. Puis ils ont fait connaissance, peu à peu, et il l'a découverte espiègle et volontiers moqueuse.
Et enfin, la tendresse et un sentiment nouveau pour lui. Il le sait, cette fille le marquera à jamais, quelle que soit l'issue de leur aventure.

Il détourne le regard à regret, les mains légèrement tremblantes. Il verse l'alcool sur le linge et sans oser lever la tête lui dit, dans un souffle :


Drôle d'histoire que la notre, n'est ce pas ?

Glover se mord aussitôt les lèvres. Pour la première fois il a osé évoquer leur relation
Shirine
Glover fait comme chez lui et déniche la fiole dans ses affaires. Il prend un tissus propre et se rapproche d'elle avec détachement.

Prépare toi, jolie rousse

Elle le regarde à nouveau et cette fois il en fait autant. Peut-etre à cet instant se pose-t-il les même questions qu'elle. Elle soutient son regard et c'est lui le premier qui se détourne. Elle le sent alors fébrile et se demande ce qu'il a.

Shirine avait toujours pensé que les hommes étaient sans surprise et qu'elle pouvait facilement deviner ce qu'ils attendaient, ce qu'ils espéraient. Elle s'était rarement trompée, et à cet instant elle espère se fourvoyer au sujet de ce qu'elle croit comprendre... Elle a déjà perdu Jacquot, elle ne veut pas renouveler l'expérience.


Drôle d'histoire que la notre, n'est ce pas ?

Elle sourit, amusée, songeant à la même chose. Elle tend alors la main gauche pour lui prendre la fiole et descendre une gorgée.

Oui...

La rousse trouve sa réponse ridicule. Elle sait pertinemment qu'il espérait davantage de développement sauf qu'elle ne sait pas quoi dire. Elle en profite pour combler le silence en buvant encore un peu de sa fiole puis la pose entre eux, des fois qu'il voudrait se désaltérer aussi.

Elle finit par lui prendre avec douceur la main qui tient le linge imbibé pour la guider jusqu'à sa blessure. Le tissus humide se pose sur sa plaie. Sur le coup elle ne sent rien, puis petit à petit une brulure lancinante apparait. Une douleur qu'elle aime, la douleur réparatrice, la douleur qui finit par faire du bien...

Sans lacher sa main, c'est à son tour de lui parler:


Le Très Haut t'a mis sur mon chemin, et il semble ne pas vouloir que tu me quittes.
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Glover
La chaleur de sa main est douce et irradie du plaisir sous son épiderme. Glover prolonge l'instant en se gardant bien de bouger, pour ne pas interrompre ce moment qu'il apprecie.

Le Très Haut t'a mis sur mon chemin, et il semble ne pas vouloir que tu me quittes

Un instant les yeux de Glover se perdent dans le vague. Il cherche en lui même a dépasser sa reserve coutumière. A pouvoir exprimer ce qu'il ressent.

Son autre main alors se dirige vers la joue de Shirine en écartant sa chevelure qui lui tombe sur le visage. Il la fixe intensément


Oui Shirine. Le Trés Haut ne laisse rien au hasard. Autant de coincidences, qui nous ont rapproché, ne peuvent se produire sans sa volonté.
Il ne veut pas que je te quitte, en effet.
...Un temps...Et moi non plus je ne le veux pas.
Je serais là aussi longtemps que tu le désireras
Shirine
Shirine sent que la situation lui échappe. Une main assurée se pose sur sa joue et ses yeux sont kidnappés par ceux de son soigneur.

Après des mots pareils, la logique voudrait qu'elle se penche pour lui offrir ses lèvres. Et c'est sans doute ce qu'il attend. Un long silence s'installe pendant lequel la rousse cherche une réponse adéquat. Elle lui sourit puis resserre davantage sa main gauche sur la sienne pour lui indiquer que sa blessure n'attend pas et qu'il faut absolument la nettoyer puis la bander.


Je te remercie mon ami. Tu pourras aussi toujours compter sur moi.

Son regard évite le sien, faisant semblant de s'inquiéter de son épaule...
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