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[RP] Un arpenteur ?

Geronimo2751
MOOOOOAAAAAAA, brrrrrrrrr.

cliqueti cliqueti cliqueti ...

Il faisait bien aussi froid que dans le royaume du Danemark icelieu !! se dit Gérault. Aussi il se recoucha sous son épaisse couverture, son esprit embrumé.

cliqueti cliqueti cliqueti ...

Ses pensées s'envolèrent vers sa femme et son fils, il se demanda ce qu'ils pouvaient bien être entrain de faire en ce moment. Un bol de lait chaud avec du miel ... hmmmm. Tout chaud non pas de l'âtre mais du pie de la vache que Margaux vient de traire.

cliqueti cliqueti cliqueti ...

Alexian entrain de roupiller comme à son habitude se remettant de ses folles courses du soir après les jupons ! Florestan toujours vadrouillant autour du domaine à chasser ou bien panser les chevaux.
hmm que de douces pensées qui le réchauffées.

cliqueti cliqueti cliqueti ...

Il ouvrit les yeux soudainement, hooo mais c'est pas fini ce vacarme !!
Ses compagnons de voyages étaient bien bruyant aujourd'hui !!!
Gérault passa un gambison épais, pratique le gambison car il amortit les coups et isole bien du froid, et sorti pour voir ce qu'il se passait.

cliqueti cliqueti cliqueti ...

La plaine hier dégagée était couverte de tente et d'homme plus ou moins armée, d'où le bruit de ferraille qui résonnait.
Le jeune homme bailla et s'étira, pfffiou.
Il se massa le menton, quel bazar !!

cliqueti cliqueti cliqueti ...


Rhaa quel boucan !! mais comment pouvait-on vivre dans un camp de militaire !!
hop petit coup d'œil à la tente de ses compagnons de route, rien à signaler. Il fit un rapide tour en ville, slalomant entre les soldats qui probablement émergeaient ou se couchaient de leur nuit de marche, il ne savait pas bien.


cliqueti cliqueti cliqueti ...

Haaa le repos des oreilles en ville, un tour réglementaire en taverne et il se mit en quête d'un plan de la ville pour éviter de se perdre.

cliqueti cliqueti cliqueti ... Une patrouille.

oui ho ça va !! on a compris !! Quelques victuailles dans sa besace est un semblant de cadastre chipé à un conseiller ducal mal remis de la veille.
Il mâchouillait un quignon de pain quand il retourna à sa tente qu'il faudrait bien sortir du camp de soldat.
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Pour ma patate
Lulue
Les tentes du campement étaient posées bien loin de chez elle, comme souvent.
Dans quelques jours, Saint Nicolas sera fêté et cette année, Lucie ne le fera pas avec ses filles.
Non au lieu de ça elle avait décidé d’accompagner son ami et chef… qui ne l’était pas vraiment cette fois-ci.
La nuit était tombée depuis quelques heures déjà, et comme bien souvent l’insomniaque parti rejoindre l’un de ses endroits préférés.
Non ce n’était point une taverne, ni même les remparts qui étaient son lieu fétiche, celles-ci étant particulièrement fréquentées en ces temps troublés.
La Brune opta pour un endroit au milieu de nulle part, mais suffisamment dégagé pour la laisser assister au spectacle de cette neige qui, petit à petit et l’air de rien, venait imposer sa loi.
Nul doute que les enfants seraient heureux de pouvoir faire des batailles de boules de neige, ou encore des bonhommes de neige.
Un sourire se dessina sur son minois à cette douce pensée.
Sa fille ainée adorait cela et elle l’imaginait très bien plonger dans celle-ci à en rendre malade sa nourrice.

Tête légèrement secouée lorsque l’esprit vagabondant refait surface pour mieux repartir vers un grognon de barbu avec qui elle était censée découvrir un certain duché.
Petit soupire… et nous secouage de tête… allons bon ce n’était que partie remise !
Une prière silencieuse à ce bon vieux Ari tandis que le jour commençait à se lever.
Elle fit de même à la fin de celle-ci, il était temps de se préparer et de faire de même pour ses affaires.
Puis il faudrait retrouver ses compagnons de fortune.
Les choses sérieuses commenceraient probablement ensuite…

Ausitôt dit, aussitôt fait donc.
Le minois sortit de sa tente... un coup d'oeil à gauche... un coup d'oeil à droite...
Mpfff, on y voyait rien avec tout ce mouvement incessant !
Elle se décida à sortir après avoir rajouté une couche d'habits et prit la direction de la tente de son ami.

Chef, t'es là?

Ben voui, elle allait pas rentrer dans sa tente comme ça sans prévenir hein, bande de mal polis !
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Geronimo2751
Tient Lucie était levé, probablement à cause du bruit. Il la voyait devant sa tente.

Chef, t'es là?

Il arriva derrière elle sans bruit ... enfin il aurait pu taper du pied les militaires couvraient le bruit.

Oui je suis là !!!

Gérault était tout sourire, content de sa blague !! Et, lui lança un bout de pain.

Attrape ça et restaure toi.

Il ouvrit la toile pour entrer sous sa tente et qu'elle fasse de même. Il avait là trois trépieds et un coffre qui lui servait aussi bien de table que de four tout !
Le jeune homme déposa le reste du pain, la cochonnaille salé, son éternel pot au lait et sorti un pot de miel de chez lui de sa besace.
Il le regarda et grimaça, il était tout cristallisé par le froid !! grrr

Une fois que tu auras fini de manger nous allons prendre les dimensions de la plaine Lucie !! Afin de trouver l'endroit le plus adapter pour déplacer nos tentes !!
Je ne crois pas que nos voisins y voient grand inconvénient.

Il farfouilla dans son fourbi, et eu une petite pensée pour la mule qui l'accompagnée avec son chariot ...
Finalement il sorti triomphant ce qu'il cherchait, une tablette de cire et un stylet.

ha ha voilà notre mémoire et nos pas serviront de mesure.

Le jeune homme regarda son amie avec un large sourire !!
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Pour ma patate
Lulue
Un bruit dans son dos qui la surprend et la fait donc sursauter.
Sans attendre, elle sortit une de ses dagues, prête à accueillir comme il se doit le petit plaisantin et donc lui faire sa fête.
Son geste s’arrêta lorsqu’elle reconnue son ami.

Norf ! Ca ne va pas de me faire des frayeurs pareilles, tu aurais pu te faire embrocher !

Léger rire accompagné d’un clin d’œil taquin avant d’attraper le quignon de pain généreusement offert et de le suivre dans sa tente.
Tout en se faisant les dents sur le crouton, Lucie observait la décoration sommaire de la tente de Gérault.
Elle manqua de s’étouffer lorsqu’il lui parla de prendre les mesures de la plaine, comme ça l’air de rien, genre on est chez mémé et tout va bien dans le meilleur des mondes au pays des bisounours !
Mpfff, nan mais vraiment, il lui fera tout faire hein !
Et pourquoi pas mesurer le Royaume en entier tant qu’on y était !
Mais comme à chaque fois, la Brune se contenta de rire doucement et un peu jaune.

Je suis d’accord pour le déménagement. Par contre, toi tu fais les pas et moi je note sur la tablette, t’as des plus grandes jambes.

Elle lui rendit son sourire et leva les yeux au ciel.
Puis elle farfouilla dans sa besace et prit son carnet et un fusain qui ne la quittait jamais.
A nouveau elle sortit dans ce dehors bruyant et laissa son regard balayer les alentours.
Lucie se tourna vers son ami lorsqu’il la rejoignit.

Alors, tu veux qu’on commence nos mesures par où ?
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Geronimo2751
Bonne question ça tient ... par où commencer !!
Gérault se massa le menton,

heuuuu

Son regard se reporta tout autour ... il l'aimait bien sa petite touffe d'arbre ... mais il n'était pas le seul visiblement.
Il balaya le bas des murailles du regard, il semblait désert, et pour cause les gens des villes déversé depuis les créneaux leur ordures !!

hmmm et bien commençons de la porte de la route de Chambéry. (future porte Sainte Claire, ndlr)
Ensuite nous contournerons les remparts par le Nord, peut être trouverons nous un espace assez large pour ne pas trop jouxter les remparts et les militaires !!

Aussitôt dit, aussitôt fait ! Ils prirent la route de la porte principale.
Arrivé devant la porte principale, Gérault fit quelques pas d'un bord à l'autre de l'entrée pour étalonner la mesure.

Un, deux, trois, quatre, cinq et demi.

Voilà 5 pas, ça nous fera notre référence, sachant qu'entre ma tente, ma carriole et mes dadas il me faut au moins un carré de 5 pas sur 5 et toi Lucie ?

Il scribouilla sa tablette de cire en notant la dimension relevée et laissant réfléchir son amie à la superficie qu'elle voulait lui prit la direction plein nord du rempart, se laissant porter par la pente légèrement descendante.
Le jeune homme comptait dans sa tête puis sourit en se retournant. L'avantage de la neige c'est que s'il perdait le fil, il pouvait sans mal recompter ses pas !!
L'air de rien il continua se demandant pourquoi la muraille était percée à cette endroit ...
Jusqu'à un CRACK qui lui fit froid dans le dos.
Aux aguets pour voir si le bruit se prolongé ou non, il s'immobilisa ... Puis un peu rassuré il se pencha et nettoya la neige du sol. Il blêmit en découvrant qu'il n'y avait pas de sol !!

LUCIIIIIIEEEEEE vient voir !!

Il était sur le bras gelée d'un cour d'eau ! Voilà ce qu'était les ouvertures dans la muraille ! Des trous pour laisser s'écouler l'eau ... Plissant les yeux il devina ce qui devait être des herses pour en interdire l'accès en cas de mauvaise fortune.
Ceci expliquait aussi, outre les immondices, pourquoi les soldats s'étaient installés loin des murailles. En été le lieu devait être un canal et la zone infesté de moustique.

Il tenta de faire un pas en avant sans glisser ... Ca allait être pratique pour les mesures ça !!!
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Pour ma patate
Lulue
Direction la porte de Chambéry qu’il avait dit le Chef.
Bien qu’il ne l’avait pas demandé, Lucie commença à faire une esquisse des rues et des différentes bâtisses qu’ils pouvaient voir.
Ils passèrent ainsi et entre autre devant Saint-Pierre.
Quelques mètres plus loin, la dite porte était enfin atteinte.
Gérault commença à compter et sans attendre elle s’attela également à cette tâche.
Lui était à cinq pas et demi, de son côté étant plus petite que lui, elle comptait encore.
Il lui posa une question, cependant elle ne lui répondant pas de suite pour la raison dite une ligne plus haut.

Il me faut au moins un carré de 4 pas sur 4 de toi ou 7 pas sur 7 de moi.

Elle afficha un sourire taquin sous la précision inutile, qu’elle avait faite rien que par plaisir de le faire grogner un peu.
Sourire qu’il ne pouvait pas voir son minois étant toujours baissé vers le sol neigeux.
N’ayant aucun retour, elle fronça les sourcils et se décida à relever la tête.
Et là… Norf ! Son ami s’était volatilisé.

Mpffff, des fois j’me demande vraiment pourquoi j’m’obstine à lui répondre et à le fréquenter…

Un haussement d’épaules plus tard, elle se reconcentra sur le plan de la ville qu’elle était en train de dessiner, précisant les mesures qu’ils venaient de prendre.
Puis un cri lui fit froid dans le dos.
Elle se dirigea précipitamment en direction de la voix de son ami pour le rejoindre.
Lorsque Lucie le vit sur la glace elle s’arrêta non loin, interdite.
Et au lieu de lui venir en aide pour lui éviter un bain glacial, elle opta plutôt pour une phrase du style…

Nan mais c’est pas vrai ! Tu ne peux pas regarder où tu mets les pieds ! T’as l’air malin maintenant ! J’te préviens j’viendrais pas te chercher hein ! Faut toujours que tu nous mette dans des situations pas possibles ! Mais qu’est-ce qui m’a pris de vouloir v'nir, tu peux m'dire ?

Brève pause, air renfrogné légèrement abandonné se doutant bien que ce n’était pas en lui hurlant dessus que les choses allaient avancer.
Et enfin, analyse de la situation qui n'était pas si catastrophique qu'elle aurait cru
Bref en gros, elle venait de râler pour rien, mais c'était ce qui faisait son charme.

Oh ça va hein, pas la peine de me regarder de cette façon-là, j’ai fini de râler et oui on peut reprendre le travail.

Nouveau silence pour reprendre totalement son calme…

Bon tu comptes prendre racine là-dessus? Ou tu reviens sur la terre ferme et on essaye de voir comment on peut passer de l’autre côté et mesurer la largueur de ce cour d’eau ?

Et beh on est pas sorti de l’auberge, j’vous l’dis moué !
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Geronimo2751
Mpff elle braillait derrière lui, il devait lui déteindre un peu trop dessus !!!
Finalement il était stable sur la glace qui par chance était recouverte de neige.

Meuuh non Lucie regarde elle est relativement épaisse.

Il sauta dessus pour le lui prouver !! Cy fait il nota le nombre de pas pour ne pas l'oublier, 45, sur un coté de sa tablette et en face traça à main levé un début de plan en repérant par une lettre la mesure faite.

Rhaa mais je te dis qu'on peut traverser à pied.

Gérault se rapprocha tout de même de la berge et de Lucie.

Bien reprenons nos mesures alors ... Tout droit jusqu'à la herse en suivant le pied des remparts.

Il se remit en route en essayant de faire des pas d'égal distance malgré la neige et le terrain accidenté.

Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt, vingt et un, vingt deux.

Le compte fut noter sur ses tablettes de cire afin d'établir le plan ultérieurement.

Lucie tu vois des choses à noter en plus ?

Il regarda autour d'eux .
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Pour ma patate
Lulue
Elle fronça les sourcils lorsqu’il commença à râler à son tour.
Nan mais vraiment c’était le monde à l’envers.
Messire faisait le pitre sur la glace à se prendre pour un futur grand nom du patinage artistique, n’ayant même pas vérifié l’état de la glace au préalable et il se permettait de grogner.
Bon d’accord, Lucie exagérait aussi dans son coin, mais chuuuuuuut fallait pas le dire ça.
Bref, elle l’écouter râler donc, et ne put s’empêcher de pouffer de rire devant le spectacle qu’il donnait.
Ils devaient certainement passer pour deux vieux fous… ‘fin surtout lui qui était vieux au passage.

Le croquis sur son calepin prit un peu plus forme à mesure que Gérault avançait
Elle recomptait aussi silencieusement derrière lui pour s’assurer qu’il n’y avait pas d’erreur faite.
Et force était de constater que parfois, telle une gamine, elle aurait bien tentée de le perturber un peu dans son comptage mais s’abstenue.

Vingt-deux pas plus tard donc, il l’interrogea à nouveau.

Ben…

La Brune se tourna sur leur gauche et avança de quinze pas.

On dirait bien que y’a un bout de cour d’eau qui se balade plus loin également… regarde on dirait que les murailles sont encore fendues par là-bas.

Un large sourire fendit son visage à l'attention du Vicomte…

T’essayeras de ne pas nous refaire la même chose que tout à l’heure.

Les consignes de sécurité données, elle reprit son rôle d’artiste peintre…

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Geronimo2751
hmmm

Gérault se massa le menton, effectivement, il y avait là de toute évidence un autre cour d'eau voir même un troisième peu profond ...
Heureusement que c'était l'hiver, sinon l'endroit serait un vrai marécage !!
Il planta son bâton dans la glace pour évaluer la profondeur ... cette rivière l'était

Tu as raison Lucie, reprenons !

Il reprit ses pas équidistant, enfin il essayait.

Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze ...
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Pour ma patate
Geronimo2751
Quittant les dessous des fenêtres ...

Ça vient de moi, où on est particulièrement entouré d’édifices religieux, en plus de l’eau ? J’ai l’impression de voir que ça depuis qu’on a commencé. Puis tu ne trouves pas les quatres tours sont un peu trop rapprochées ? Ils doivent se marcher dessus pendant les rondes…

Gérault sourit en entendant son amie ...

C'est bien vrai qu'il y a beaucoup de clocher ici, je ne sais pas pourquoi ... le climat probablement.

En fait dans sa tête rien ne relié les clocher au climat mais ne voyant aucune relation de cause a effet il avait dit la première bétise qui lui passait par la tête

Il se remit à arpenter le terrain.

un, de, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, Pff décidément, ceux qui font ça toute la sainte journée doivent avoir une vie passionnante !!, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46

Il s'arrêta et le nota sur sa tablette de cire ...
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Pour ma patate
Lulue
[Ils sont passés par ici... ils repasseront par là]

Elle ne put s’empêcher de sourire à l’ânerie du Chef.

Ou alors on s’est trompé… en fait l’envahisseur c’est les curetons !

La Brune commença à prendre un fou rire en imaginant la tête de son vieil ami disparu.
Celui là même qui prenait un malin plaisir à une certaine époque à lui dire qu’il allait la prendre comme diaconesse pour lui apprendre un peu la discipline.
Mouarf, elle en faisait encore des cauchemars !
Se tournant vers Gérault, elle fit le signe de croix.

Prie pour que mon frérot ne m’ait pas entendue, sinon j’suis morte.

Clin d’œil et sourire taquin avant de se reconcentrer sur l’objet de leur sortie du jour.

un, de, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, Pff décidément, ceux qui font ça toute la sainte journée doivent avoir une vie passionnante !!, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46

Une nouvelle fois, elle éclata de rire.

Oui hein, c’est trépidant à en fait peur ! Nan vraiment je ne regrette pas d’être venue, ma vie était vraiment morne et vide avant ça. Merci Chef de m’avoir remis dans le droit chemin !

Une caresse à Persil qui les suivait sagement bien qu'il prenait un malin plaisir à se jeter dans la neige, à se faire un terrier dedans aussi.
Puis, nouvelle tour, nouvelle bâtisse religieuse à dessiner… nouveau cour d’eau et pont pour traverser celui-ci.
Non vraiment, elle adorait de plus en plus cette ville qui se révélait être pleine de surprise…

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Geronimo2751
Gérault grogna en entendant sa fauconnière faire de l'esprit, non mais ho qui a dit que ça devait être trépidant ?!?

Hmm bon d'accord, nous allons évaluer à l'oeil ce qu'il reste !! Prenons du recul !

Il s'écarta de la muraille non sans y jeter un coup d'oeil de temps en temps. Tourner le dos à une muraille ce n'était jamais bon signe !
A coté d'eux Persil qui s'en donnait à coeur joie dans la neige, puis soudaint il glissa sur 5 bon mètres.

Gérault se pencha et écarta la neige.

GRMPFFFF encore un cour d'eau, c'est un vrai marécage ici !!

Le jeune homme s'arrêta là.

Bon pas besoin d'aller se casser la bobine pour le moment !
Persil ! revient ici !!

Alors que le mastiff patinait sur la glace il se tourna vers la ville.

Il ramassa un bout de bois et le découpa pour qu'il fasse la longueur entre son pouce et son petit doigt quand sa main était ouverte.

Bien, nous allons tel les peintres voir quelle distance ce mur fait. Il nous faut une référence, par exemple le mur de 46 pas. Il faut essayer de se trouver à égal distance des deux objets à mesurer

Tu tends ton bras et tu fermes un œil.

Il allia le geste à la parole et ferma son œil gauche, puis s'arrêta soudain.

Et bien prends donc un bâton toi aussi ! Il faut que tu le coupes de la longueur entre le bout de ton pouce et le bout de ton petit doigt quand tu as la main ouverte.
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Pour ma patate
Lulue
Mpfff ce qu’il pouvait être grognon celui-là !
Cela dit, ça l’amusait beaucoup la Brune de l’entendre bougonner.
Et elle était même tentée en cet instant d’en rajouter une couche… oui elle ose ? Rhooo nan ca se fait pas quand même, c’est son Chef… allez soyons fou…

Ouais à l’œil, pas que ça me gêne, mais comment je finis mon plan moi après ? Tu peux me dire ?

Aplomb déconcertant face à son ami, bien qu’après quelques secondes de sérieux, elle ne put s’empêcher d’afficher un fin sourire sur son minois.
Sourire qui disparut bien vite lorsque le chien chuta…

Norf ! PERSIIIIIIL !!!!

Lucie se mit à genoux pour voir si le jeune quadrupède allait bien et l’aida à revenir à leurs côtés tandis qu’il découvrait le patinage.
C’est qu’à cet âge-là, les chiots pouvaient se faire mal de façon irréversible, alors autant éviter l’handicap aussi bêtement.
Elle garda Persil un instant dans ses bras, s’assura que tout était en place et en profita pour lui donner quelques caresses.

Elle relâcha à peine Persil qui recommençait déjà à faire sa petite vie, que Gérault la rappela à l’ordre.
Oui oui on est là pour bosser, je sais !
Sans attendre elle se releva donc et découpa comme demandé un de bâton de la longueur entre son pouce et son petit doigt.
Regard légèrement dubitatif en voyant la différence de leur bâton.
Mouais, y’a des jours où elle ferait mieux de rester couchée plutôt que de vouloir aider autrui…
Petit soupir retenu avant de regarder son ami.

Tu prends quoi en unité de mesure?
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Geronimo2751
Gérault sourit en la voyant râler dans sa barbe. Il lui fit le plus beau sourire du monde et lui dit,

Répète après moi, Je sers la science et c'est ma joie.

Pour la mesure c'est proportionnelle à ton corps. Bien que cette mesure n'ai pas de nom je la préfère à la palme ou la paume, car elle fait 1/5 du pas.
Tu vas me dire que tes pas et les miens sont différents et c'est vrai ! Mais c'est pour ça qu'on a prit la porte d'entrée comme référence.

Bref,

Il tendit le bras et se remit en position.

Il faut tendre le bras à fond, d'une part parce que comme ça tu ne fais pas varier la distance entre le bâton et ton œil et d'autre part parce qu'une distance de bras correspond à un pas.

Mais pour l'heure ces distances ne nous importe guère.
Alors voyons, nous avons dit 46 pas pour ce mur.

D'une extrémité du bout de bois il toucha le bout du mur et avec l'ongle de son pouce marqua l'autre extrémité.
Il tourna pour positionner la distance ainsi créé sur le nouveau mur et compta l'espace de deux bout de bois.

Voyons, deux fois 46 cela nous fait .... 92 pas !! Et bien Lucie j'ai l'impression que nous avons bien fait de ne pas aller compter sinon nous y serions encore et surement nous en aurions oublié.
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Pour ma patate
Lulue
Mouarf nan mais c’est qu’il se payait sa trogne en plus !
Elle prit un air hautain et répéta avec application…

Je sers la science et c'est ma joie !

Essayant de se donner un air un peu plus convaincant, elle reprit crescendo…

Je sers la science et c'est ma joie !
Je sers la science et c'est ma joie !
Je sers la science et c'est ma joie !

Large sourire adressé à son professeur…

Haaan ca y est, je le tiens là ! T’as vu ?

N’attendant même pas la réponse, Lucie prit quelques notes de ce que son ami lui expliquait.
Hum décidément la polyvalence de son rôle de Muse ne cessait d’augmenter ce qui la ravissait, sous ses airs de râleuse professionnelle.

92 pas ? ah ben oui, ta méthode de calcul est géniale du coup ! Et ca fonctionne avec n’importe quoi ?
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