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[RP] Histoire de couple, désir de mec.

Lothem
Imaginez une nuit noire et froide. Un tapis de neige recouvre les rues et les toits des maisons. De faibles lueurs s'échappent des fenêtres et se reflètent sur le blanc manteaux, signalant au passage la présence de vies dans les demeures d'Annecy.

A l'intérieur d'une de celles-ci, un feu crépite dans l'âtre et réchauffe la petite pièce.
Un lit dans un coin et une table entourée par quelques tabourets font office de mobilier de base. Quelques coussins éparpillés sur une peau de bête devant la cheminée ajoute une légère touche de confort. Bref, juste ce qu'il faut pour passer quelques jours au chaud en attendant la suite des évènements.

Appuyé sur la table, un rouquin regarde le dos d'une brune allongée sur les coussins. Elle même a les yeux plongés dans les flammes.
Dans quelques jours le couple va se marier et fonder un foyer, consécration d'une relation parfois tumultueuse, mais toujours passionnée.
En attendant, le roux profite des rares heures que son chef de section lui laisse en temps libre pour aller rendre visite à son amie. Enfin si celle-ci est libre elle aussi. Ce qui n'est pas forcément gagné.

A ce propos, ils venaient de se disputer. L'homme criant à sa belle qu'il ne la voyait que trop rarement, l'autre lui rétorquant qu'entre la préparation du mariage et ses affaires de sicaire elle n'avait pas trop le temps pour les crises de son homme...et qu'au passage il ferait bien de s'en occuper un peu...du mariage.
Boudeuse, elle s'était réfugiée sur les coussins. Têtu, il s'était appuyé contre la table, avait croisé les bras et la regardait en fronçant les sourcils.

Sauf que à force de zieuter la petite silhouette allongée et éclairée à la lueur des flammes dont les ombres dansantes se reflétaient sur le corps gracieux, les plis formés entre les deux yeux s'évanouissaient. Des pieds à la tête et de la tête aux pieds il savourait tous les recoins de ce corps féminin qui lui étaient présentés de dos. Il s'imaginait laisser ses doigts escalader et redescendre ses hanches comme on monte et descend une montagne alpine, il voyait sa main se laisser glisser le long des jambes douces comme une luge dévalant les collines enneigées, il sentait l'odeur qui envouterait ses sens si il enfonçait sa tête dans le cou de la brune pour y déposer de doux baisers.

Et en imaginant tout cela, sa gorge s'asséchait, son cœur accélérait, sa bouche s'entrouvrait et son désir montait. C'était qu'un homme hein !

Revenant à la réalité, il réussi à lâcher un timide


Tu m'en veux encore Barba-bella ?
Ntil_
-Tu n 'es jamais là!....comment ça chui jamais là?!on a jamais fait autant de choses ensemble !!

-Oui mais non,on ne se voit plus.....!Si on se voit mais si tu buvais pas autant ben tu me verrai un peu plus et plus clairement!C 'est quoi ?une scène?Quand j 'étais dans l'armée ça te gênait pas!


Et puis elle était parti,avait claquée la porte,elle était énervée,il n 'avait pas tord biensûr ,mais pas raison non plus...enfin pas entièrement.

Son mariage,elle y pensait ,elle l'avait tant attendu,les combats aussi.Elle avait décidée de marcher,de respirer un grand bol d'air.Elle était montée en haut des remparts et avait pris place sur le point le plus haut.La tête entre ses mains elle c'était accoudée à la pierre et regardait au loin.Elle imaginait la Belle Genève,le lac.Peu à peu le calme revint en même temps que la nuit tombait.Le soleil déclinait peu à peu ,la fraîcheur se faisait sentir.Il était temps de rentrer,peut être lui aussi serait-il là.

Un soupir,un léger sourire se dessina sur son visage et elle finit par pousser la porte de la maisonnée.Il était là et ne lui adressa même pas un regard elle décida d'en faire autant.Ce soir elle l'ignorerait.....

Tard dans la soirée elle regardait le feu,couchée sur les peaux elle l'entendait bouger.Essayer de déceler quelques mouvements en sa direction.Il était parfois dur ,elle aussi.Elle ne lâchait pas.
Elle repensait à ses paroles,et ne les pensait pas toute surtout les dernières...

Elle se retint de rire en l 'entendant.......non elle ne lui en voulait pas....mais se dit que quand même........
Oui je t 'en veux.Elle se racla la gorge et se recouvrit un peu,elle avait froid.
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Les edelweiss fleurissent toujours.....
Lothem
Il lâcha un soupire quand il entendit sa voix hésitante alors qu'elle lui disait qu'elle lui en voulait encore.

Aaah cette femme...ma femme.

Lentement il s'approcha et se coucha à ses côtés. Elle lui tournait toujours le dos.
Certains avaient pour addiction l'alcool, c'est vrai qu'il faut avouer que ca lui arrivait parfois aussi, d'autres la pipe, d'autres l'amour des femmes, d'autres aussi les écus, mais lui...lui c'était Barba sa drogue.

Ce petit bout de femme belle et rebelle. Son caractère si fort mais ô combien excitant. Vivre avec elle, c'était poursuivre chaque jour une nouvelle aventure. Il suffisait de la voir se battre comme un lion (hum!) pour ses idées et l'instant d'après soigner avec douceur ceux-là même qu'elle venait de blesser pour comprendre qu'elle n'était pas comme les autres.

Il passa un bras autour de ce corps tant désiré et enfoui sa tête dans le cou de sa belle pour y déposer quelques baisers.

En plus de son caractère, c'est aussi la beauté de la fille qui avait séduit le rouquin. On dit "tout ce qui est petit est mignon", et dans ce cas, c'était vrai. Enfin c'est ce que pensait Lothem. Il aimait sentir cette peau douce sous ses doigts, plonger son regard dans ses yeux noisettes, emprisonner ce sourire entre ses lèvres, prendre dans ses mains ce visage si beau, pour être certain qu'il était réel, regarder avec envie cette poitrine mis en avant dans son corsage, serrer cette taille fine...

A force de sentir le corps de la brune tout contre lui, de laisser sa main glisser le long de son ventre et de déposer ses baisers le visage de sa belle, Lothem sentait la chaleur monter en lui. Et elle qui ne disait rien.

Était-ce le signe qu'elle s'offrait ? Ou le contraire ?

Peu importe, un homme dans cet état se laisse emporter bien trop facilement par ses instincts primaires...et ca lui plait.
Ntil_
Dos tourné,faisant presque semblant de s'assoupir elle sourit intèrieurement lorsqu'elle sentit les mouvements prés d 'elle.Il savait qu'il ne se ferai pas repousser en venant,et d'ailleurs il aimait batailler.

Une main sur une hanche,le souffle de celui qu'elle aimait sur sa peau et quelques baisers furent suffisant à la faire frissonner......bon elle avait froid aussi hein!

Finalement elle se retourna ,se disant qu'elle n 'allait pas faire sa tête de mule toute la soirée.Face à celui qu'elle aimait elle le regardai presque amusée,puis parfois gênée.Elle aimait ses mains calleuses,sa barbe de huit jours et ce regard.Souvent il arborait cet air malin,enfantin même.Mais il était un homme avant tout et ce soir,il ne jouait pas.Plus pressant,plus présent,plus insistant.

Le désir était-il partie intégrante de sa personne?Elle sentait bien à ses gestes qu'il attendait autre chose.Elle se sentait dévorée du regard...se laisserait-elle aller à un plaisir charnel,céder à cette envie?Quelque part elle avait commencée en le laissant l'effleurer de ses doigts et la caresser du regard.De sa taille à sa poitrine tout avait été regardée avec cette gourmandise dans les yeux .Mais le voulait-elle vraiment....Elle l'embrassa tendrement et posa sa main sur son bras.


-Finalement tu me vois là.....
elle l'aimait son homme,et en avait passé des heures à penser à lui,à verser des larmes de peine puis de joies.Elle ne se voyait pas sans lui,d'ailleurs elle ne voulait plus le perdre.Son côté terre à terre lui plaisait,tatillon et perfectionniste.Elle était rêveuse pour eux deux,il lui avait promis la vie à deux elle lui avait promis l'aventure.

Doucement elle se pelotonna contre lui,posant sa tête contre son torse ,écoutant les battements de son coeur....

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Les edelweiss fleurissent toujours.....
Lothem
Ouuuiiii s'était-il écrié dans sa tête alors qu'elle se retournait et plaqua ses lèvres contre les siennes.

Il la touchait, il la sentait, mais il voulait en voir plus. Puis quoi ? ils allaient se marier bientôt, alors prendre un peu d'avance sur l'horaire prévu c'était pas bien méchant.

Pour comprendre le pourquoi du comment de cette réflexion, il faut savoir que le couple formé par Lolo et Barba n'avait pas transgressé la loi divine qui disait "pas avant le mariage p'tit con", alors que c'était la mode chez les jeunes couples. Puis toute façon, il y avait (presque) toujours eu la belle-sœur Kyrahn pour rappeler à Lothem la loi sacrée.
A bah oui, le rouquin et la belle brune voulaient pas finir dans l'enfer lunaire non plus en péchant...enfin pas trop.

Mais voilà donc que dans même pas 2 semaines ils seraient époux et pourront faire toutes les galipettes qu'ils avaient envie.

Tu m'f'ras bien l'cadeau d'me pardonner pour l'avance prise hein... Déos ! pensa le jeune homme.

C'est qu'il en avait envie là.

Une nuit froide et une belle couche de neige blanche dehors, le feu qui crépite dans l'âtre, des coussins éparpillés sur une douce peau de bête à l'intérieur, eux deux allongés l'un près de l'autre et même l'un tout contre l'autre, et puis des mains qui se baladent doucement le long des corps, des lèvres qui tendrement s'unissent...
C'était pas vachement romantique et sensuel ca ? A faire pâlir d'envie Casanova et tous ses élèves qu'ont croise de plus en plus en taverne. (comment ca vous connaissez pas ?)
Non, décidément non ! Le rouquin ne pouvait pas empêcher son instinct de prendre le dessus sur sa raison.

Délicatement, il passa une main dans le dos de sa belle et se mit à délacer son vêtement. Avec sa bouche, il descendit du visage de la brune au décolleté, plongeant vers la poitrine en frôlant à peine la peau douce. Le coquin se permit même avec son autre main à serrer plus fermement les fesses de sa belle. Ses gestes ne laissaient plus de doute sur son désir de franchir certaines limites jusque là bien gardées.

Déos ! Ferme les yeux !
Izaac
[histoire de couple, désir de mec ! Correspondance amoureuse de Wolfgang Ewald Kruzfeld dit Petitfrère. Où l'on voit qu'Izaac fait aussi écrivain public, à ses heures perdues. Où l'on croise d'autres amours même si ce n'est pas le printemps]

Citation:
Expéditeur : Petitfrere
Date d'envoi : 30/12/2010 - 10:41:36
Titre : Lettre d'amour

Ma chère et tendre poupée,

J'ai été autant surpris qu'un poux en train de se promener sur mon bras pendant la sieste en te voyant au loin, des remparts d'Annecy, toute musculeuse dans ta grosse armure sexy.

Que n'y ai-je pas vu un signe de ce bon vieux Deos? A peu près un an après nos romantiques aventures du Bearn ou j'avais été couronné Cardinal Tyran de Pau! C'est pas du signe ça? J'en foutrai les balloches du Vieux Izaac à griller.

J'évalue maintenant à quel point t'es entichée de moi ma poulette, pour me suivre ainsi partout ou je pose ma carcasse. T'étais pas déjà là à Pontarlier? Ou bien du temps de la première croisade sur Genève.

Toi et moi c'est une longue histoire hein oui ma perle royale? Je pensais qu'on pourrait commencer à envisager le mariage nous deux. Tant les liens qui nous joignent paraissent coulés dans le bronze (pas celui que je vais couler tous les matins hein).

Je sais bien que ya quelques hics, mais tu sais bien moi les hics, je fais comme avec tout ce qui me dérange, je leur botte leur cul! Je suis Réformé tu es une sale romaine. C'est pas grave des mariage interbondieuseries ont déjà eu lieu. Notre différence de rang: Je suis Cardinal Tyran de Pau, Amiral de la flotte de Genève, Grand Tribun par la gloire de Dieu d'Annecy et Saint Patron de la racaille mais je peux bien m'abaisser à épouser une Dame de ton rang: l'amour est plus fort! Et puis je suis un homme si distingué!

Dis moi quoi par retour de pigeon ma douce! J'ai hâte de te faire tâter mes muscles et de pouvoir te défier au bras de fer avant de te passer l'anneau du mariage! J'inviterai tous mes potes du Lion si tu veux bien. Je leur dirai de bien se tenir sinon je les corrigerai comme je sais si bien faire!

Dans l'attente éperdue de recevoir un signe de toi, ma dulcinée (un beau mot hein? c'est le Vieux qui me l'a soufflé), je me languis (encore lui) de te voir et d'enfin unir nos deux carcasses, pour le meilleur et le meilleur car je casserai la figure du pire.

Ton promis,

Wolfgang Ewald Creutzfeld, dit Petitfrere, Sicaire du Lion de Juda par la grâce de Dieu.

ps: Comme je sais pas écrire, j'ai dicté au Vieux ce qu'il devait t'envoyer pour moi! J'espère qu'il a pas mis trop de trucs vicelards, tel que je le connais...



Citation:
Expéditeur : Armoria de Mortain
Date d'envoi : 30/12/2010 - 18:24:31
Titre : Re: izaac écrivain public
Salut à toi, suppôt de la bête.

Dieu te punit sans nul doute de tes erreurs en faisant baisser ta vue, car si je suis en effet dans les parages, participant aux charges visant à tous vous occire, oncques ne mis d'armure. Ma frêle constitution ne me le permet tout simplement point.

Suggérer de couper les amourettes du vieil izaac et de les jeter en une bonne flambée nous donnera moins de travail lorsque nous aurons franchi les portes : c'est fort aimable à toi de songer à notre labeur, mais il y a des choses que j'aime autant faire par moi-même, vois-tu.

Je n'étais ni à Pontarlier, ni à la première Croisade ; en revanche, j'étais à Dijon quand il s'est agi de te chasser de notre église. Souviens-toi, je me suis tenue devant tes amis et toi, sans craindre nul mal, parce que je vous jetais le Credo en pleine face, à la gloire de Dieu.

Unir nos carcasses ? Mais avec plaisir ! Je me vois déjà plonger la main dedans ton crâne épais, pour le déposer moi-même sur les remparts de Dijon la belle, auprès de ceux d'aileron et gromukus.

Si tu me veux... Viens donc me chercher. Je suis aisée à trouver : ma tente est au milieu du campement de l'armée bourguignonne. Je t'attends : mon impatience est grande, et ma lame fort affûtée.

Armoria de Mortain

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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

Ntil_
Les yeux fermés,le sourire timide,elle appréciait les caresses de son presque époux.En elle se passait des choses,elle aurai pu fondre entre les mains curieuses de Lothem sans parler de cette bouche qui se faisait gourmande.Elle frissonnait sous les peaux et se surprenait à aimer cette sensation.

Le contexte était idéal,la pénombre,un feu qui crépitait ,une couche confortable,un homme et une femme et une guerre pour le côté fais moi un gosse avant que je ne passe de l 'autre côté.

Elle se laissait faire la Ntil,faut bien le dire quand même,mais y avait cette petite voix.
Vous savez le truc qui dit:oh tu fais quoi là?Tu crois que c est le moment?Est ce que t 'en aie vraiment sur?......
Punaise les petites voix......Alors on a envie d 'être sourde.De pas écouter,de pas faire attention,mais ca devient récurant et ca raisonne....C 'est comme quand on repousse un homme,ben il revient tout le temps.....

D'ailleurs elle s'y collait au sien,de prés même,trop?Mais elle mettait ça sur le compte de ce bras qui se refermait sur sa taille et l'attirait à lui.

Elle lui offrait son cou et chaque parcelle de peau qu'il découvrait la désarmait complètement.Et puis....et puis vint le vraiment trés prés......Elle ouvrit un oeil surprise...


-Tu dors avec tes armes Lothem?Tu risques pas grand chose tu sais
.....et puis elle comprit.Et elle qui lui parle de lame.Elle sentit le rouge envahir ses joues,elle s'empourpra jusqu'à la racine des cheveux et d 'un coup se raidit....Ho...mais ....ah non.....non mais...et PAF!Elle tomba.La gifle fut monumentale,de quoi activer la circulation sanguine,il est sur de pas s 'engourdir.....et en ce moment elle avait de l'entrainement en distribution de coups.Fallait qu'elle pense à remercier les savoyards pour ça.

Fallait bien s 'en douter la brune n 'était pas fille facile et même au bout de tous ces mois ben fallait pas rêver.Elle le regarda en fronçant les sourcils.
Pas avant le mariage!J'aie promis c est comme ca!Tu devrais avoir honte,vouloir me faire céder.Encore t'aurai mis des fleurs...mais là même pas....

Et la brune tout sourire se retourna,se retenant de rire.Faisant mine de vouloir dormir,enroulant entre ses doigts ses mèches de cheveux.Elle était canaille tout de même la Ntil.Mais c 'était ainsi,pas ce soir,et demain si il retente elle aura la migraine.....pratique tout de même.......
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Les edelweiss fleurissent toujours.....
Izaac
[histoire de couple, désir de mec ! Correspondance amoureuse de Wolfgang Ewald Kruzfeld dit Petitfrère. Suite. Où l'on voit qu'Izaac fait toujours écrivain public, à ses heures perdues. Où l'affaire se corse]

Citation:
Expéditeur : Petitfrere
Date d'envoi : 31/12/2010 - 10:48:48
Titre : Lettre à ma poule

Hé le Vieux! Glisse un mot à mon avantage pour elle! Faut tout faire pour qu'elle succombe à mes charmes!


Ma douce colombe,

Oooooh c'est donc cela! Tu ne portes pas d'armure! Ces formes parfaites et bien proportionnées que j'ai donc vues sont tes formes naturelles! Quelle merveille Deos a créee en te mettant bas. Si tu es de frisquette constitution, on ne peut faire qu'un bon couple vu que je suis l'homme le plus baraqué à 20 lieues à la ronde! JE te protègerai de mes gros bras. Je m'ai déjà tatouyé "J'ème Arremoriat" avec un grand coeur sur mon biceps. Tu devrais voir ça poulette.

Si t'en veux aux balloches d'Izaac, faudra déjà l'attrapper parce que lancé en descente avec sa chaise roulante il peut battre un canasson à la course. J'avais un instant pensé à l'employé pour contrebattre les murs d'Annecy quand on est arrivé mais il préférait utiliser sa mule car il disait qu'elle devait m'accompagner car "Asinus Asinum Fricat" qu'y disait. Je sais pas ce que ça veut dire mais ça devait être un compliment.

Je me souviens pas de toi faire la chanteuse a Dijon. Tu sais, en face du Lion, les gens ils ont bien souvent plus que le chant pour se donner l'impression d'être fort. D'ailleurs y'a plein de petits chanteurs à Annecy. On peut les engager pour notre mariage, ils sont très bons. Qu'en penses-tu?

Je trépigne d'impatience en voyant avec quelle force tu désires me voir. Ca doit faire longtemps que t'as pas eu ta raclée dans ta couche. Je tremble d'impatience en voyant que tu m'invites dans ta tente avec " ta l'âme fort affamée" de me voir et d'"unir nos carcasses".

Malheureusement je suis blessé. J'ai trèbuché sur une épée cette nuit. J'espère que toi tu pète la forme, je voudrai pas avoir une momie plein de pansement devant l'autel.

Quand nous marions nous mamie? Je sais tes envies de consommer le mariage avant les noces mais je suis très aristotélicien tu sais...J'ai décidé après la guerre de ma ranger et d'ouvrir un bordel. Tu en seras la co-tenancière. C'est pas une belle situation ça?

Fais moi parvenir de tes nouvelles ma belle poulette! De ma chaise de convalescent je vais descendre dans Annecy et entrainer nos petits chanteurs en attendant de retourner mettre des chataignes à tes potes.

Je t'embrasse ma duclinée! Puissions nous avoir plein de chiards prochainement ensemble!

Son Eminente Excellence Petitfrere, a jamais amouraché de toi poupée.


J'imagine que c'est la réponse que tu attendais, PF ?

Izaac lui tend le pli reçu tôt ce matin là.

Tu arrives à lire à travers les bandages, ou tu préfères que je lise moi ?

Citation:
Expéditeur : Armoria de Mortain
Date d'envoi : 03/01/2011 - 22:36:25
Titre : Re: izaac écrivain public
Souffre et crève, charogne.

Et si possible avec mon aide.

Armoria de Mortain

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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

Lothem
pas avant le mariage ! pas avant le mariage !

On croirait entre Kyrahn.

Le rouquin soupira et se laissa tomber sur un coussin.

Déçu ? Évidemment !
Mais si tel était la volonté du Très Haut.

Il regardait le visage de sa belle. Bientôt il pourrait se laisser aller tout contre elle, bientôt il pourrait mettre à jour le mode d'emploi pour "jeune mariés abstenus" qu'ils s'étaient mis en tête de rédiger.
Une sorte de livre expliquant les choses de l'amour pour débutant qu'ils étaient, en principe, tous. Et après ils seraient riches de la vente de leur livre, puis ils feront des mini lolo et mini barba puis...

Lothem se releva...avant tout il y avait un mariage à préparer et il n'avait toujours pas de témoin. Il savait à qui il allait demander, une vieille connaissance. Mais accepterait-il ?

Il se dirigea vers la table, pris une plume et un parchemin et réfléchit à ses mots.


On disait donc ? le plus beau mariage du monde pour le 10 janvier à Annecy ?

Il trempa sa plume dans l'encre et se mit à parler tout en écrivant.

Tiens en fait, tu savais que ton pote P'titpère, il allait épouser Amora ?
Faudra pas qu'elle lui monte au nez. Ça risque d'être un couple piquant...
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