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[RP] Annecy-le-Neuf en genevois

Izaac
[Hotel de ville d'Annecy. Où l'on voit que le cliqueti des armes a des conséquences sur les halles et gargotes]

Citation:
Bienvenue à Annecy-en-genevois. Ville jumelée avec Genève. Le marché est libre. Mangez au moins cinq fruits et légumes par jours. C'est bon à la santé et ça rend aimable.

Horaires des cultes : messes suspendues pour cause de guerre. L'église est réquisitionnée par le poisson rouge pour accueillir les blessés. Postes d'infirmières à pourvoir. Rémunération modeste mais tenue sexy fournie. S'adresser à monsieur Cromwell.

Capitaine Melian du Lys,
Gouverneur militaire d'Annecy.


Fait brouillard hein !

Qu'est-ce'tu dit ?

J'dis qu'il fait un temps de cochon. On voit même pas les faubourgs.

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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

Joelle5
Dur réveil... Annecy n'était plus Annecy...la même et pourtant si différente...les rues, les passants, le marché...les accents entendus ça et là signaient une présence étrangère en ses terres...
Joëlle déambulait tristement en refusant cet état de fait...des morts, des blessés et malgré tout, des rires gras, des regards égrillards...tout déshonorait la nature humaine ....De sombres pensées l'agitaient....

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[
Brunovonquerfurt
Bruno lu l'affichette avec délectation

Ah quel plaisir de se reveiller chez soi!!

Annecy avait fait le choix de rejoindre la Confédération et tout était pour le mieux. Bien sûr les anciens adversaires d'hier y trouveraient peut être à redire. Les râleurs raleraient , les peteux pesteraient et les bourgeois bougonneraient. Mais au total, honnêtement les petites gens se rendront vite compte qu'il fait bon vivre en Helvétie!

Ici pas de lois stupides et paternalistes interdisant de vendre trop de ci ou de ca, pas de reglement étroit qui vous enferme dans des carcans iniques de grilles, de tableaux, de niveaux.

Ici tout est libre , tout est frais, tout est léger.

Bon il a fallut un peu forcer la main, oui peut etre, mais c est pour le bien public, une oeuvre de charité envers nos nouveaux concitoyens en quelque sorte. Tous trouveront leur place dans cette ville nouvelle, c 'est une question de temps.

Voilà c'est ca la clé: Il faut laisser le temps au temps!

Bruno s en alla chercher du travail en sifflotant une mélodie sur ce theme
Braie
braie regarda avec effroi les hérétiques dans sa ville, ils disent qu'ils ont choisi de l'être ha les bougres ils sont venus en conquérants réduire au silence une ville et ses habitants et venir se plaindre que nous étions méchants avec eux? Elle ne comprenait rien mais tant qu'ils seraient là la puanteur régnera ici, elle rentra chez elle et s'alita reprenant les forces que les étrangers lui ont volées.
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Dame Braie Sage Annecienne , Ambassadrice de Savoie, Tribun déchu d'Annecy.
Lefier
Lefier était sur les remparts de Genève depuis un moment. Il regardait d'un regard noir les bannières Helvètes flotter. Bah tout cela n'allait pas durer. Il redescendit des remparts. Monta sur son cheval qui l'attendait à l'entrée de la ville et parti pour rejoindre le nouveau canton de la Condération, sa hache pendant à sa ceinture et son bouclier bien agrippé par sa main gaucher.
Boutelleu
Bout lut l'affiche avec plaisir. Il était venu en Savoie prêter main forte à ses frères. Il se retrouvait maintenant avec sa tendre et douce en Helvétie. Il était heureux de retrouver la douceur helvète à laquelle il 's'était habitué à Genève. Le sourire aux lèvres, il regardait les restes des remparts qu'ils avaient franchis la nuit précédente. Ce carcan deviendrait peu à peu l'écrin d'un renouveau. Il respirait à plein poumon cet air helvète qui lui caressait le visage. Et grimpant sur quelque caillou, il vit arriver ce traitre de Lefier qui venait parès la bataille. Mais que venait il faire ici, lui qui avait vendu Genève à la Franche comté l'hiver dernier. Cet être fourbe venait il encore essayer de se remplir les poches, ou espérait il un quelconque trésor de guerre ? Il ne pouvait quitter des yeux cette tache sombre sur cette neige immaculée.
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Creart25.
Que de pensé que de pensée!

Il voyait là un homme bien pensif, mais n'avait-il peut etre rien à dire d'inteligent.

Puis se tournant vers une femme

Et que pensez vous des savoyard qui on été malmener et n'on pas demandé cette guerre?

Saviez vous que c'était des lions de juda qui sont venu piller sur nos routes, puis se reparti bien mal.

Puis ce son des hommrs hélevete qui sont venu chercher à nouveau querelle.

ET ainsi de suite jusqu'a nous déclarer la guerre il y a peu alors que la Savoie n'avait rien demandé!

La savoie était souverenne en ses terres, comme les helvete le sont en leur terre! Alors pourquoi voller la terre d'annecy, pourquoi voler l'argent de nos voyageurs? et aussi pourquoi nous imposé de soit disant rêve!

Ne vous étonnez pas de recolté ce que vous avez déclaché!

Et ne nous faites pas ce que vous ne voulez pas que l'on vous fasse! Car pour l'instant il semble bien que ce soit les hélvete qui soit en terre savoyarde et non l'inverse. Ce n'est pas la savoie qui vous envaie!

Nous aussi on defend ce que l'on croit et ce que l'on croit et ce que l'on voit c'est que notre terre est volé au profils de peu d'entre vous! Car ce son vos chefs qui récupereront l'avantage! Rendez nous annecy! L'armée d'helvetie à voler annecy après avoir voler et corrompu son marché pendant des jours malgré qu'il affirmé en taverne ne pas être là.

VOLEUR!!!!

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Il n'y a pas de tolérence en 1458. A vous de voir de quel coté vous êtes. Mais vous croyez en Dieu
Assumez votre RP: Hérétique ou non
Izaac
Citation:
Au nom du Seigneur, amen !

C'est accomplir une action honorable et profitable au bien public que de confirmer, selon les formes consacrées, les conventions ayant pour objet la paix entre les cités de la confédération.

Dans l'esprit de partage qui nous fait être confédérés, Nous, Avoyer de Genève et Nons, gouverneur militaire d'Annecy affirmons que dès ce jour, les bourgeois de Genève bénéficieront des mêmes droits et devoirs que ceux d'Annecy, sur le marché d'Annecy. Affirmons que les bourgeois d'Annecy bénéficieront des mêmes droits que ceux de Genève, sur le marché de Genève. Ni plus, ni moins.

Fait le 23 décembre de l'an de grâce 1458.

Scellé par nos soins,
Pour Genève, Tatoumi avoyère
Pour Annecy, Melian du Lys, gouverneur militaire

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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

Izaac
[Affaire d'Annecy, gouvernement provisoire du douzième canton. Chancellerie. Où l'on est au four, au moulin quand l'Empire contre-attaque. Tin Tin Tin Tintintin, Tintintin]

Récit de [...] Chronique des [...] De la Guerre de savoie [...] De Bella Sabau [...] Lettre à Dole [...]


Non, comme ça, ça n'ira pas.

Ratures.

Cher journal, je t'écris pour [...]

Nan, comme ça, ça n'ira pas non plus.

Re ratures.

La Paix de Dole, l'an dernier, a clairement signifié pour nous que la confédération entendait enfin vivre en bonne entente avec ses voisins comtois. Cela après de nombreux conflits, depuis le siège de Genève de 1456, les deux batailles de Pontarlier et la guerre de Pendarric. Depuis la Paix de Dole, les suisses se sont toujours montrés bons voisins et ont soutenus la Franche Comté lors du premier pillage de Dole, par la compagnie franche du Renard. Une compagnie venue du royaume de France, dont les mobiles restent mystérieux. Cela a valu à Genève d'être pillée par cette même compagnie, quelques mois plus tard. Celui qui a pris notre mairie a été jugé est a d'ailleurs précisé qu'il avait été approché également par des savoyards. Lorsque la Maxima a été levée pour venger se pillage dans une brillante chevauchée jusqu'en Anjou, des suisses se sont joints à elle. La Franche Comté ne peut douter que la confédération helvétique, et tout particulièrement Genève, souhaite plus que tout que cette Paix soit éternelle, comme il convient lorsqu'elle est scellée devant Dieu.

Le duché de Savoie s'est montré perpétuellement belliqueux à l'égard de la république de Genève. Depuis le siège de Genève d'avril 1456, jamais aucun geste de paix n'est venu adoucir des relations de voisinage toujours délicate de chaque coté du col de l'Ecluse. Dans les couloirs de Chambéry, Rome a toujours agité l'épouvantail de l'hérésie pour éloigner toutes les tentatives d'apaisement. La Savoie n'est pas comme la Franche Comté, cette première est tenue par un concordat, dans une alliance étroite avec Rome. On en voit le résultat aujourd'hui. La confédération est en paix avec la Franche Comté alors que les armées de Genève et celles de Chambéry s'affrontent. Aucun savoyard n'a jamais été proscrits sur le sol de la confédération alors que certains genevois le sont depuis 1456. On assassine là-bas au gré des humeurs des princes savoyards. Je doute qu'on puisse dire de monsieur Leprieure et monsieur Julho, qu'ils sont fervents hérétiques ou brigands de grands chemins. Pourtant, ils ont été occis. Je ne parle même pas de Nicbur, maltraité avec Ange_Déchu en juin dernier, alors qu'ils livraient du poisson sur une commande de la mairesse de Chambéry. Celle-ci a d'ailleurs été mise en procès à Chambéry, pour haute trahison.

Les opérations militaires actuelles sont à prendre pour ce qu'elles sont : des opérations militaires. Nous avons accepté la médiation du Franc Comte dans ce conflit il y a déjà trois ou quatre jours, vous êtes, monsieur Imladris, le premier au courant, puisque j'ai insisté personnellement pour que vous soyez de la causerie. Nous attendons avec impatience qu'un arrêt des combats soit proclamé par les deux parties. Depuis notre acceptation de votre proposition de médiation, nous attendons l'avis de la Savoie. Je sais que la cour de Chambéry n'est pas disposée à entendre quoi que ce soit de nous tant que Annecy ne sera pas libre de troupes genevoises. Nous avons connu cette situation jusqu'il y a deux semaines. Pour nous entendre dire quoi ? Des bavardages de monsieur Lézard ! Et voir deux de nos anciens avoyers occis. En préalable à toute négociation, le gouvernement de Genève souhaite, lui, l'assurance de la libre circulation de ses marchands sans condition de laisser passer, comme Genève l'accorde aux savoyards ; l'assurance de la fin des proscriptions sur les genevois : aucun genevois ne doit plus figurer sur une liste d'armée savoyarde - comme Genève le fait de son coté ; enfin, l'arrêt de tous les procès contre les genevois - soldats - qui ont pratiqué la guerre asymétrique à Chambéry, en vertu de la convention de Genève sur les prisonniers de Guerre, comme Genève l'applique de son coté. Rien d'inéquitable donc.


Alors ?

C'est long, c'est pas un récit, c'est chiant.

Soupir du chancelier. La feuille est froissée et jetée au panier. Les femmes sont dures. Celle-là se reconnaîtra.
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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

Sand
Sand parcourut attentivement cette lettre malgré qu ' elle ne soit pas concernée de par sa destination . Elle réfléchit un moment avant de donner son humble avis .

Ces propositions donnent matière , il est vrai , à une sévère et ardue discution sur ces points énnoncés un à un . Mais si vous vouliez vraiment une paix sûre et durable , vous devriez modifier certains mots transcrits dans votre texte car je trouve à mon avis que ce que vous proposez risque de fragiliser une bonne entente future .
Ce n ' est que le simple avis d ' une jeune femme aimant vivre en paix !

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Indomptable ptit' bout de femme .
Izaac
[Colombier du gouvernorat militaire d'Annecy. Où l'on voit que quand y'en a marre, c'est la place libre aux malabars. Où les plis sont cachetés comme il convient aux correspondances diplomatiques. Où l'écriveur d'histoires que je suis n'en a absolument rien à foutre, didascalie oblige. Merci au lecteur courageux]

Rourrrrroooourouuu !

Citation:
A Dole,

Mon cher ami, Imladris,

J'entends qu'une armée comtoise s'est postée sur le col de la faucille. Une grosse armée. Je vois que les gens qui souhaitent préserver la paix de Dole ont perdu... Passer le col, quelle folie allez-vous donc commettre ! C'est deux ans de guerres et d'escarmouches que votre franc comte se prépare là... Vous savez comment Genève sait transformer chacune de ses défaites tactiques en victoire politique à long terme. Deux croisades n'ont jamais su nous mettre à genoux ! Bien au contraire, elles ont assuré notre force. Nous avons su grossir de tous les proscrits des royaumes. Aujourd'hui, vous nous offrez de grossir encore davantage ? Je vais perdre la main et devoir la laisser chez moi à ceux qui sont moins raisonnables que moi.

Genève va probablement se créer une quatrième armée avec tous les renforts qui viennent d'outre Sarine et que nous n'avons pas su faire passer à Annecy à cause de l'armée de Valzan, perdue au diable vauvert, peut être entre Annecy et Genève. On l'a repoussée il y a trois jours, en vrac. S'il advenait que l'armée comtoise entre sur le territoire de la confédération, soit pour assiéger Genève, soit pour rejoindre Annecy, soit pour quelque raison que ce soit, je gage que ces gens, qui s'ennuient fermes à Genève alors que nous nous battons tous les jours à Annecy, vont se précipiter dans l'armée et exiger de se battre. Je vais perdre la main, mon bon ami... Et si l'armée comtoise vient s'enfoncer dans un long siège à Annecy, ce sera Saint Claude ou une autre cité comtoise qui sera menacée alors que vos gens les plus belliqueux seront aller faire mumuse en Savoie, un duché qui vous traite comme la lie de l'Empire depuis plus de deux ans. Un duché aujourd'hui peuplé de 450 âmes agité par quelques Sparte et leurs amis. Tout comme Dole aujourd'hui ?

Nos bourbines se félicitent tous les jours du rattachement d'Annecy et de sa mine d'or, surtout. Ils sont compte-sous et franchement mécréants, je vous le concède. Ils ont trop fréquenté Notwen. Toutefois, cette fois, nous les avons chaque jour davantage avec nous. Les espions qui relèvent les lances genevoises à Genève doivent l'avoir constaté. Les quelques welches qui agitent la gargote helvétiques contre nous tromperaient-ils le regard des espions comtois ? Genève n'est pas seule et outre Sarine, il y a pas mal de gens qui s'ennuient. Et qui ont des amis dans la partie germanique de l'Empire. Qui s'ennuient aussi. Je vous en prie, usez de toute votre influence pour préserver notre œuvre : ne passez pas le col où la Paix de Dole sera oubliée et je n'y pourrai plus rien.

Les savoyards doivent comprendre que tout ne peut être résolu par les armes. Et nul besoin d'être ami pour faire la paix ! J'en discutais encore hier avec monsieur Tibérias, ancien régent de Savoie, captif sur parole, chez nous. Vous savez comme moi, qu'on redoute quelquefois mes mots, dans certains couloirs de Rome et dans certaines commanderies. On voudrait les couvrir par le bruits des armes de fer ? Je n'ai jamais dit que ce qui était vrai. En précipitant le retour du sang et des cendres, Dole prive Annecy d'abord, Chambéry ensuite, du temps nécessaire pour prendre du plomb dans la caboche. Dans 25 jours, il y aura des élections à Annecy. C'est un temps que je souhaitais consacrer au dialogue plutôt qu'au combat. Vous me réduiriez ce temps si d'aventure on remettait les caparaçonnés aux premiers rangs. Et ceux là, une fois la charge lancée, je ne peux plus rien. Les savoyards font la guerre comme une ordalie d'un autre âge : Deos récompensera le gentil et punira le méchant ! Ce sont des enfants capricieux qui trépignent puis qui pleurnichent chez le paternel quand ils ont pris une gifle. Nous, non. Deos, même en nous laissant meurtris sur le champ de bataille, nous a toujours apporté la "victoire". La guerre n'est pas un loisir pour barons en mal de gibier. Monsieur Machiavel l'a écrit récemment à Florence. C'est prendre certaines choses fort légèrement en les laissant se résoudre dans un duel. Me confirmerez-vous dans l'idée que certaine noblesse n'a plus la raison pour aider au gouvernement des gens ? Encore une fois, on confond chasse féline et guerre entre les hommes.

Si à la chasse au félin, les sang-bleus sont forts bons, je vous le concède volontiers, à la guerre toutefois, ils perdent toujours. Observez le pitoyable échec de la campagne de Provence de la princesse de Mortain. Tant de gens d'arme pour une retraite piteuse. Arles tenue six mois pour quoi ? Et on vous ferait croire que Genève et ses 150 âmes réussiraient là où le roi de France et l'Empire ont échoué ? C'est donner bien du pouvoir à ceux qui gouvernent la république de Genève. Aurais-je des recettes malignes qui échappent à certains ? Des recettes qui légitiment de précipiter à nouveau les comtois dans une guerre d'escarmouches longues, pour les beaux yeux d'une pucelle savoyarde qui minaudait et faisait l'effarouchée dans ses beaux atours, et qu'un brave bucheron de fond de vallée helvète ; las de ses caprices, a défloré avec un peu de virilité, je vous le concède.

Je pourrais conclure en vous citant Périclès dans son oraison funèbre aux athéniens, rapportée par Thucydide dans sa guerre du Péloponnèse, mais je me contenterai d'une autorité moins grande. Quand j'étais petit, mon grand père me disait toujours "ce n'est pas quand on a fait caca dans la culotte, qu'il faut serrer les fesses".

Je vous embrasse, mon ami.

Izaac

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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

Santiagoriccardo
Annecy, 27 décembre.

Citation:
Cher Père,

Pardon de ne plus t'avoir écrit depuis mon départ de Provence. Mais je sais que de tout là-haut, tu as pu me suivre malgré tout.
Non, je n'ai pas accepté de faire partie de la mêlée car j'avais un quelconque intérêt à voir Annecy devenir Suisse, à voir une mine d'or savoyarde devenir la propriété de la CH. Non, je n'ai aucun intérêt dans tout cela.
Si j'ai accepté la proposition, c'est parce que, comme tu le sais, il me reste en travers de la gorge une vieille histoire, datant de janvier 1456, avec ces planqués de savoyards. Rappelle-toi, ces moins que rien m'avaient attaqué, une armée entière, alors que je marchais seul entre Bourg et Belley. Autant mes dizaines de séjours en prison, mes multiples bastonnades subies, mes centaines de bagarres gagnées depuis Séville ont servi à me rendre plus fort, autant à cette époque, face à une horde de soldats, je n'ai pu faire que prendre des coups d'épée et fuir des mains de ces lâches le corps mutilé.
45 jours. 45 jours pour me remettre de cela. Evidemment, je n'étais pas resté inactif. Evidemment, je suis entré dans leur caserne sous un faux nom, tu sais, je ne peux pas m'en empêcher. Evidemment, j'ai enlevé un membre de la famille de cette larve de Van Kolspinne. Mais ça n'était pas suffisant, il fallait que je revienne.

Cependant, je n'avais pas prévu assez de nourriture, ce qui a fait que, finalement, je n'ai pu me battre que quelques jours dans l'armée de Caméliane. J'ai pu faire la peau à deux trois de ces rigolos qui se prétendaient soldats en face. Mais en plus, j'ai décidé de m'attaquer à tout ce qui se disait savoyard, que ce soit dans la rue, en taverne, devant la mairie ou en gargote. Qu'ils soient seul ou accompagnés, je leur rentre dedans. Ca me réussit pour l'instant, mais je veux garder le meilleur pour la fin. Je veux revoir cet Alex, ce Van Kolspinne, je veux leur faire ravaler leur salive, leur faire bouffer la neige anciennement savoyarde et dorénavant suisse. Qu'ils soient seuls, ou pas.

Lorsque tout cela sera fini, je partirai à Chambéry, seul. Je compte bien rencontrer leur armée. J'espère qu'ils seront nombreux. Pour une fois, je pourrai me battre contre un adversaire à ma taille, du moins, je l'espère. Je sais que Tu aurais fait pareil.

A bientôt,

Ton fils.


Santiago relut rapidement sa lettre avant de la plier soigneusement et de la ranger dans son sac, parmi les dizaines d'autres qui y étaient depuis quelques années maintenant et qui pour la plupart, étaient devenues illisibles pour le commun des mortels.
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Geronimo2751
[Sous les remparts]

Douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt ...


Gérault se retourna,


Et bien Lucie que fais tu ?

Question rhétorique s'il en est, qui voulait plutôt dire aller on se dépêche.

Vingt et un, vingt-deux, vingt-trois, vingt-cinq, vingt-six, vingt-sept, vingt-huit.

Voilà qui était fait pour ce coté là ... Il nota, son regard embrassa l'endroit vide. Il aurait sans doute était un bon endroit pour y mettre sa tente, mais sous la neige il savait maintenant qu'il y avait un marécage.
De nouveau il planta son bâton à travers la glace et un large sourire se dessina sur son visage, assurément l'eau était moins profonde ici !!

De nouveau il se tourna vers son amie.


Vois tu quelques chose d'intéressant Lucie ?
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Pour ma patate
Lulue
[Derrière le Chef... Comme tous les courageux]

Elle continuait à le suivre comme elle le pouvait avec ces grandes enjambés qu’il faisait.
Des fois, la Brune se demandait s’il savait qu’elle avait des jambes plus petites que lui.
Et Ari devait avoir du entendre cette interrogation, ainsi que son ami pace que la réponse à celle-ci ne se fit pas attendre.


Et bien Lucie que fais-tu ?

J’tricote ça se voit pas ?

Elle hâta le pas pour le rattraper et repris le sérieux de l’écouter comptait, vérifiant toujours derrière lui qu’il n’y avait pas d’erreur.
Si jamais c’était le cas, ils étaient bons pour revenir en arrière et recommencer.
Une fois de plus, ils en arrivèrent au même nombre et une fois encore, il demanda si son sens de l’observation avait repéré quelque chose.
Son regard se posa sur une bâtisse qui lui fit arquer un sourcil.


Ça vient de moi, où on est particulièrement entouré d’édifices religieux, en plus de l’eau ? J’ai l’impression de voir que ça depuis qu’on a commencé. Puis tu ne trouves pas les quatres tours sont un peu trop rapprochées ? Ils doivent se marcher dessus pendant les rondes…


Haussement d’épaules avant de regarder son ami, attendant le feu vert pour continuer leur repérage et surtout voir s’il avait autre chose à ajouter avant de continuer.

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Izaac
[Où ça cause, où c'est long et chiant, comme il convient quand ça cause plus que ça n'agit]

Citation:
Dole, ce 26 décembre 1458

Très cher ami,

J’ai bien reçu réception de votre courrier.

J’entends bien votre surprise quand au déplacement d’une de nos armées. Est-ce pour autant que la paix soit finie entre nos deux contrées ? Dans de nombreux courriers échangés, je n’ai fait que rappeler le lin indéfectible de nos deux contrées et je vous ai constamment promis que la souveraine Genève ne risquait rien des comtois.

Par contre, j’ai le regret de vous dire que la Franche-Comté est peinée que face à notre médiation, nous constatons que les armées d’occupation de Genève n’ont pas respecté le sol sacré de l’Empire. Notre amitié et notre acte de médiation sont toujours sur la table mais, je vous en prie, reculez vos armées et rendez la souveraineté d’Annecy à la Savoie.
Je citerais le sage Ciceron qui disait en son temps « Quand les armes parlent, les lois se taisent ». Votre action armée même si celle-ci est légitime sur certains points n’en demeure pas loin une rupture de paix. La Franche-Comté est prête à soutenir vos demandes de liberté de circulation et de commerce. La fin de traitement injuste par les armées savoyardes sur des genevois et également la fin des procès illégitimes à l’encontre de genevois excepté si ceux-ci n’ont pas respecté les lois de la Savoie.

Vos menaces voilées sur notre territoire sont-elles celle d’un ami ? Dois-je vous rappeler que je vous avais prévenu que la Franche-Comté avait une alliance avec la Savoie ? Dois-je vous rappeler que la Franche-Comté et la Savoie sont unies sous le même sceptre : celui de Sa Majesté Impériale Alveran de Varagine, premier du nom ? Savez-vous que l’annexion que vous accomplie ne sera jamais reconnue par Sa Majesté Impériale et par le Parlement Comtois ? Savez-vous que la République fantoche d’Annecy n’est reconnue que par la République Souveraine de Genève et qu’elle n’est viable par la protection de vos armées d’occupation.

Vous avez cité Machiavel, je vous réponds par Dante qui a écrit il y a un siècle De Monarchia. Dans son traité, il célébrait la monarchie universelle sous l’autorité de Sa Majesté Impériale. Votre action en Savoie a eu l’effet contraire que certains ont espéré. Sa Majesté Impériale verra certainement d’un mauvais œil votre action. De plus, cela a unit les provinces du Cercle francophone de l’Empire. Votre action a unit paysans, artisans, nobles de la Franche-Comté pour les frères et sœurs de Savoie.

Je vous en conjure une dernière fois. Demandez aux armées d’occupation d’Annecy de se retirer du territoire ducal et de rentrer à Genève. Cessons de faire couler le sang de savoyards et de genevois. Je comprends la colère de Genève et la Franche-Comté l’a entendu mais le jeu en vaut-il la chandelle ?

Il va de soi que ceci sera mon dernier appel… Je ne pense pas que Sa Grandeur soit aussi patiente que moi dans la présente affaire et ne soyez pas surpris, si dans les prochains jours, vous voyez les bannières au lion d’or et d’azur de la Franche-Comté. Je vous rappellerais pour conclure les paroles du sage grec Theognis : « Le lion lui-même ne se régale pas toujours de viande. ».

Mon ami, la République Souveraine de Genève a lavé largement son Honneur… La Paix est là… à portée de vos mains.
Je m’excuse mon ami… J’ai été long… Je prierais pour vous, pour les combattants de part et d’autres et aussi pour la paix.

Prenez soin de vous et que le Très Haut vous garde.

Imladris Van Ansel
Vicomte de Voiteur
Seigneur de Charency
Commissaire aux Mines
Ambassadeur auprès de la République Souveraine de Genève


Citation:
A Dole

Cher ami,

Je retiens que les valeurs portées il y a un siècle par Dante, illustre visionnaire, sont enfin celle de l'Empire. Je me félicite que la petite république de Genève, par son action déterminée, fonde enfin ce qu'aurait dû être l'Empire, il y a un siècle. Je m'interroge toutefois : l'Empire aura-t-il toujours deux lustres de retard sur son époque ? Ou a-t-elle seulement besoin d'un bouc émissaire. Je crois malheureusement en la seconde proposition. Or, la république de Genève a besoin de sécurité. Elle n'a pas le droit de sacrifier ses citoyens aux ordonnances discrétionnaires d'une cour imbue des privilèges d'un autre âge. J'ai réclamé la liberté de circulation et de commerce ainsi que la fin des proscriptions et des listes en préalable au rétablissement de nos discussions. Revenir aujourd'hui au satut quo ante serait impardonnable : nous savons les savoyards capricieux. J'ajoute que sans l'assurance de trouver à Annecy les franchises qui permettront enfin à nos vallées de vivre en bon voisinage, Genève est perpétuellement menacée. Oui, j'ai davantage confiance en des édiles municipaux qu'en des princes savoyards. Annecy doit pouvoir légiférer. Chambéry doit lui concéder le droit de gérer elle-même son impôt. Annecy doit être libre d'accepter ou de refuser les soldats de Chambéry. Annecy, enfin, doit pouvoir juger souverainement selon son propre codex - le juge de Chambéry n'étant alors que le bourreau des verdicts du juge d'Annecy. Quand la cour de Chambéry concèdera à Annecy les franchises qui en feront une commune franche, nous autres confédérés conviendront que les choses ont changé. Mais Chambéry n'entend jamais nos requêtes : elle nous impose ainsi le rattachement d'Annecy à la confédération. Si Chambéry ne change pas Annecy, nous, nous le ferons.

Respectueusement

De Annecy

Izaac


Où est le pigeon dans l'histoire ? A cette heure, nous ne pouvons le dire encore.
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P4. Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière

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