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[RP] A la guerre, on y perd des êtres chers..

Erwin
La douleur… Compagne fidèle, qui vous assommait un jour pour vous réveiller le lendemain. Ajoutez à cela l’espèce d’abruti qui essayait de le tuer !

J’ai soif !

Mais j’essaye de vous donner à boire c’est vous qui refusez !

L’homme s’essaya une fois encore à porter une tasse de tisane aux lèvres du blessé, qui détourna à nouveau la tête pour l’éviter, avant de le regarder de nouveau.

A… boire…

Mais buvez !

Gniaaaaa…

*Mourir… Je n’ai plus qu’à mourir !*

Sur cette douce pensée parla enfin son Stefan, serviteur prévenant qui avait comprit finalement le problème, et s’approcha muni d’une bouteille de génépi.


Je pense que lorsqu’il parle de boire il pense plutôt à… des choses un peu plus fortes qui apaiseraient la douleur.


Ses boyaux ont déjà assez prit sans y ajouter un coup de gniole par-dessus.

M’enfin vous n’y connaissez rien, ça va empêcher l’infection.

Mouai…

La bouteille fut portée aux lèvres d’Erwin qui s’y noya rapidement. Après une quinte de toux à n’en plus finir, le serviteur préféra priver son maitre d’alcool et se remettre en retrait sous l’œil furieux du soignant.

J’ai… Hum ! J’ai quoi ?

Vous avez prit un coup d’épée dans la cuisse qui a…

M’enfin j’y étais, je le sais déjà…

Une nouvelle quinte de toux le déchira de douleur, et le soignant impuissant, l’observa silencieusement attendant qu’elle passe.

Je veux les conséquences… Ma jambe va…

Devant le silence qui s’éternisait, l’homme vint à la rescousse d’Erwin pour faire l’état des lieux.

Elle va bien… Enfin, elle est toujours là… Vous allez avoir besoin d’une canne pour marcher pendant un temps, et vous boiterez très sureme…

En avisant la grimace du blessé, le médicastre s’empressa de poursuivre.

Ou pas ! Il faut voir comme ça guérit bien sur ! Comme pour les blessures à l’abdomen, il va falloir quelques jours encore pour savoir si ça s’infecte, et si vous avez des blessures plus profondes qui saigneraient encore… On ne saura votre sort avec certitude que dans quelques jours… Vous vous êtes réveillé, c’est déjà bien, vous avez plus de chance de survivre que d’autres n’en ont eu… Et ça n’a pas l’air de gangrener pour l’instant. Vous avez vraiment eu beaucoup de chance je vous l’assure !

Un regard assassin s’essaya un long instant à tuer le médecin, mais rien n’y fit, les regards n’avaient pas la puissance d’un coup d’épée.


Vous n’avez pas tout dit, j’ai mal ! J’ai mal ailleurs… Ma tête… Ma main ?

Votre visage ? Mais c’est superficiel ! Vous aurez une belle cicatrice de la pommette au menton, les lèvres c’est douloureux pour l’instant lorsque vous parlez, mais ça cicatrisera.

Belle cicatrice ? Vous voulez la même ?

Pour sa survie, le médecin décida étonnamment de poursuivre sans s’attarder à répondre.

Quand à votre main… L’épée de votre adversaire a glissée le long de la lame jusqu’à la garde et tranché en grande partie votre index… Il a fallu amputer. De toute façon il était mort, ça ne pouvait que gangréner…


J’en ai assez entendu.

Afin de se débarrasser de l’importun, Erwin referma immédiatement les yeux, une fois le bruit des pas éloigné, il dut les rouvrir puisque son serviteur l’interpelait.

Euh j’ai une lettre pour vous du vicomte de Voiteur.

Lis là donc !

Le fidèle serviteur s’empressa de le faire, puis reprit le silence, laissant à son maitre le temps de la réflexion.

Note bien ce que je te dis, et trouve quelqu’un pour l’écrire.

Citation:
A Monseigneur Imladris van Ansel,
Estimé Vicomte,

Votre obligeance me touche. Qu’il soit su que je survivrais à mes blessures, il le faut.

Si vous pouviez faire quelque chose ce serait de prier pour la Franche Comté. Et d’essayer de ramener le Franc Comte à la raison avant qu’il ne nous ait tous tués. J’ai plus à perdre que ma vie, car je suis désormais protégé, seul Dieu peut décider de mon sort, mais je n’oublie pas ma femme, le reste de ma lance, ennemis, amis… J’ai souvent eu des doutes quand à la validité de la noblesse chez certains comtois, mais de là à éradiquer la noblesse comtoise en totalité…

Je sais que vous faites déjà tout votre possible pour raisonner ceux qui sont impliqués, c’est louable… Continuez, c’est là mon seul vœu.

Respectueusement,
Erwin A.d.M.


Ensuite tu reviendras me chercher avec d’autres hommes. Il faut que je rentre, je n’y survivrais pas sinon.

M’enfin ! Vous n’y pensez pas ! Le voyage vous tuerait !

Le retour de l’imbécile de médicastre tira un grognement à Erwin, qui ne se laissa pas démonter.

Qu’on me laisse au moins me reposer dans une auberge au calme, ça pue la mort ici, ça ne donne pas envie de vivre.

Le serviteur s'exécuta rapidement, et avec des douleurs gratuites, le maître pu attendre de savoir son verdict vital dans le confort solitaire d'une chambre d'auberge, entouré de ses serviteurs.
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Jerone
[PONTARLIER]

Alors qu'il etait de reserve pour fermer la frontiere du coté de Pontarlier, Jerone appris les mauvaise nouvelles un peu en retard. Il avait, avec l'ADC et sa caporal, elué domicile à l'OST de Pontarlier en compagnie du Lieutenant Luckylucke et de ses hommes. Lorsqu'il reçu les premiers noms il faillit tomber de sa chaise, l'ancien Capitaine et desormais Gouverneur Acis, tres gravement blessé, Bensira son accolyte de l'OST VesLux blessé assez severement, puis d'autres nom plus ou moins connus, Erwin, le fils de Greenwarrior l'un des mentors de Jerone, Debenja le mari de la lieutenante de Vesoul, Tristanduschlossberg un caporal dolois et Hermine une infirmiere San-Claudienne qui participe au projet du Lieutenant Luxovien.

Et lui qui n'avais qu'une envie, tuer du lion, devait rester là, à Pontarlier, à attendre les messages portant les noms de ses amis blessés voir mort. Cela le mettait en rogne car il n'a jamais eu l'occasion de se battre en tant qu'officier lors des differents conflits auquels il a participé. Mais il etait pret au moindre signe à degainer ses épées et à tout tailler en piece.

Il s'empara de sa plume et de parchemin et se mit à rediger un long message pour tous les blessés qui devaient etre à Saint-Claude.

Citation:
Cher Acis, tenez bon, j'ai pas envie d'apprendre votre mort apres avoir passé deux mois formidable sous vos ordres, je ne suis pas encore pret à devenir le vétéran de l'armée d'ailleurs, ne laissez pas ce plaisir aux Lions de Judas.

Cher Bensira, retabli toi vite, on a le CRAB à finir, veille sur Acis si tu en as la force.

Cher Tristan, retablit toi vite également, vous etes un tres bon soldat ça serait facheux que vous preniez votre retraite suite à votre premiere campagne.

Chere Hermine, soigne toi bien et soigne bien les autres surtout les plus blessés c'est ton role d'infirmiere, veille à ce qu'Acis ne meure pas.

Lieutenant Jerone Dellavandé.


Le Luxovien confia le message à son fidèle moineau remobilisé pour les circonstance et lui indica de liver ce message à Saint-Claude au plus vite.
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Jerone Dellavandé
Hermine.
Hermine avait été blessée lors de l'avancée dans les lignes ennemies, perdant connaissance.
A son réveil, la troupe était loin, l'ennemi la laissant pour morte, les alliés ne s'étant rendu compte de rien tant la bataille avait fait rage.

Peu avant, elle avait vu Tristan tomber près d'elle, lui qui ne voulait pas la lâcher, lui qui la protégeait.
Erwin aussi avait été blessé et c'est en les aidant qu'elle avait reçu un mauvais coups sur la tête.

C'est un rêve étrange qui avait réveillé l'infirmière, transie de froid.
Acis était venu la voir lors de son sommeil ce qui était mauvais signe : seuls les morts visitaient l'enchanteresse.
Cependant, elle avait vu qu'il était entre les deux mondes et décida de rentrer à Saint-Claude, où il reposait agonisant lui avaient montré ses visions.

Sans hésitez, elle se mit en route vers son village.

Dina leur avait bien dit que s'ils quittaient le groupe, ils devaient surtout rebrousser chemin et ne pas tenter de passer la ligne ennemie seul.
Psycotik aussi leur avait bien fait ces recommandations.

Après s'être repérée comme elle pouvait, elle avança rapidement, se réchauffant, invoquant les esprits pour maintenir Acis vivant, pour que les blessés se rétablissent sans séquelle.

Son coeur battait la chamade : Acis...ce seul nom la faisait marcher sur les chemins.
Elle pensait à Katarina dont la douleur devait être immense et se devait d'être à leurs côtés en ces jours difficiles.
Bensira
L'aspirant lieutenant Bensira gisait sur un lit au milieu des blessés rapatriés à Saint Claude.
Il se réveillait doucement. Un immense mal de crâne et une énorme cicatrice au niveau de son ventre. Il ne comprenait pas où il était. Autour de lui, beaucoup d'autres, dont Acis.

Le dernier souvenir qu'il avait, était celui d'une balade en montagne avec l'armée de l'ex-capitaine Acis, dans la section du capitaine Krane, avec à ses cotés ses compagnons d'arme de l'Ost de Vesoul. Il lui semblait que l'armée avait alors franchi la frontière hélvète pour se diriger vers la cité d'Annecy. Il avait vu les murs de la cité mais très vite l'obscurité avait jailli.

Certainement un combat avait éclaté, et Bensira faisait parti des premières victimes. Difficile à imaginer. Lui qui était revenu indemne d'Anjou, là où tant de braves étaient tombés sous ses yeux. Aujourd'hui, il fallait se rendre à l'évidence, il était tombé, grièvement blessé, seulement quelques jours après que l'aumônier est béni ses armes.

Cherchant à comprendre, l'aspirant demanda des explications autour de lui. Tout ce qu'il parvint à obtenir comme information était qu'il avait participé à un combat entre son armée et deux armées suisses. Au cours de la bataille, il avait perdu son épée et son bouclier puis avait été grièvement blessé par un soldat ennemi dénommé Shadowdemonking.

Ces informations figuraient dans le dossier qui l'accompagnait :
Citation:
29-12-1458 04:06 : Votre bouclier a été détruit.
29-12-1458 04:06 : Votre arme a été détruite.
29-12-1458 04:06 : Shadowdemonking vous a porté un coup d'épée. Vous avez été sérieusement blessé.
29-12-1458 04:06 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "de l'Edelweiss" dirigée par Cameliane et l'armée "La Grotteuse" dirigée par Argantino.


On apporta également à l'officier une missive de son ami, le lieutenant Jerone, stationné à Pontarlier, qui encourageait Bensira dans sa guérison.

_________________



Hermine.
Après deux longs jours de marche pour rallier Saint-Claude, Hermine arriva enfin au point de secours monté en hâte par l'armée.
Elle poussa le rideau qui faisait office de porte quand un infirmier la voyant hagarde, du sang coulant en un mince filet de sa tempe voulut la soigner.

Sans ménagement, n'ayant qu'une seule idée en tête, Hermine le repoussa :

Lâchez moi immédiatement soldat ou je vous efface ce joli sourire à la lame de ma dague ! Dites-moi seulement où se trouve le gouverneur.

L'infirmier, un être intelligent, lâcha le caporal et sans un mot précéda la jeune femme pour la mener auprès d'Acis.

Hermine vit Katarina agenouillée auprès de son bien aimé, leurs doigts enlacés.
Sans un mot, elle posa sa main sur l'épaule droite de la jeune éplorée pour lui signifier sa présence.

La jeune noble, connaissant les liens étroits qui liaient Hermine et Acis se leva, voulant laisser la place mais l'infirmière lui fit signe de ne rien faire.
S'agenouillant de l'autre côté, les larmes ruisselantes sur ses joues pâles, Hermine déposa un baiser sur les lèvres de l'homme qu'elle avait admiré le plus au monde.
Leur relation tumultueuse avait été nouée cependant de respect, d'admiration, de désir jamais assouvi.

L'amour, pour eux, avait un autre prénom que le leur, du moins s'en étaient-ils persuadés conservant une amitié forte qui n'avait point faiblit même dans la tempête récemment traversée par les deux protagonistes.

Hermine murmura un Adieu, se releva et repartit, non sans avoir serré dans ses mains les mains de Katarina.
Les deux femmes n'avaient échangé de mots mais elles s'étaient comprises.

Sur ses pas, la caporal rencontra l'infirmier qu'elle avait malmené quelques minutes plus tôt :

Je suis moi-même infirmière et vais aider aux soins. Dites-moi où parer au plus urgent soldat.

Hermine vit alors l'ampleur de la tâche, entendant les gémissements, les supplications, les râles, les soupires, les appels.
Partout des blessés, partout la douleur, partout l'agonie...

Relevant ses manches, demandant un tablier, Hermine suivit l'infirmier et commença les soins.

L'oubli meilleure thérapie contre la douleur.....Tourbillon de travail jusque l'épuisement...



Slash.
Slash arriva sur un brancard et l'ont l'installa sur un lit afin qu'il se fasse soigné.
Il avais une grande crevasse dans le torse du a un coup d'épée donnée par l'ennemie évidement..
Slash était très faible et attendit courrageusement son tour pour passer au soins..
Seigneuraslan
A DOLE

Le Franc-Comte était tiraillé à son poste sur le trône de Franche-Comté, jamais la politique et la sauvegarde de la diplomatie ne l'avait autant préoccupé. Parfois il essayait de trouver des solutions et quand il pensait enfin l'avoir .. non elle serait facilement démolie par d'autres. La récente déclaration de sa Majesté l'Empereur le prenait entre deux feux, maintenant qu'elle sommait les envahisseurs de la Savoie à lui restituer sa terre sous peine ... Sous quelle peine!!? S.Aslan n'arrivait pas à réfléchir car il remettait sans cesse le jugement de sa Majesté Impériale en question dans son esprit ; ne sachant si Alveran I de Varagine songeait véritablement à faire la guerre. Le Vétéran se voit là, tout près de tomber dans la ruine ou au contraire de participer à la grandeur de l'Empire mais à quel prix. Il n'arrêtait pas, les courriers allaient bon train entre la République de Genève, le Conseil Savoyard, le Conseil de Guerre, le Représentant de sa Majesté pour le Cercle Francophone, sa Majesté elle-même ... Beaucoup de facteur qu'il fallait prendre en compte.

C'est alors qu'on lui fit parvenir une missive de la part de la Savoie, qu'il s'empressa d'ouvrir pour en faire la découverte.


Citation:



De Sa Grâce Pisenlit Montrevault, Duchesse de Savoie, Baronne de Candia, Dame de Lescheraines

À la Franche Comté
A son peuple fier
Et à ses valeureux soldats


C'est avec consternation que le duché de Savoie et l'État-Major ont appris la mort d'Acis, grand militaire devant l'Eternel, dans un combat terrible livré non loin de la ville d'Annecy, le matin du 29 décembre 1458.

C'est avec courage et détermination que ce glorieux sire avait mené ses hommes jusque sous les murailles Annéciennes, rejoignant la coalition formée de troupes savoyardes, dauphinoises et bourguignonnes. Son habileté à commander, jointe à sa profonde humanité et à sa courtoisie exemplaire dans les échanges qu'il avait eus avec ses homologues, faisait de lui un allié de grande valeur ! Sa mort laisse un vide qui sera difficile, voire impossible à combler.

C'est pourquoi le duché de Savoie a l'intention de faire ériger une statue à son effigie sur la route qui mène en la belle ville d'Annecy, dès que nous l'aurons reprise, pour perpétuer la mémoire du premier chef d'armée à être tombé au champ d'honneur sur le territoire savoyard durant cette guerre pour la justice et la liberté.

Le conseil de Savoie tient à transmettre ses plus sincères condoléances aux représentants comtois, à la famille de messire Acis et aux militaires qui l'ont côtoyé durant toutes ces années. Le peuple de Savoie sera éternellement reconnaissant pour son sacrifice et entend bien le venger dans les plus brefs délais.

Puisse son souvenir rester à jamais gravé en nos c�urs !


Qu�Aristote nous garde,

Fait au Château Ducal de Chambéry,
Le 1er jour de janvier de l'an de grasce 1459.




Pisenlit Montrevault
Duchesse de Savoie
Baronne de Candia
Dame de Lescheraines



Son contenu était touchant mais pas suffisant vis à vis des nombreuses personnes qui sont revenues meurtries par cette guerre. Il dépêcha un messager et lui dit :

Prenez immédiatement cette missive et partez sur le champ à St-Claude en faire la lecture au Gouverneur Acis, si tant puisse-t'il toujours être des nôtres si notre sauveur ... n'a jugé bon de ne plus le faire souffrir.

Voyant le coursier s'éloigner, S.Aslan se leva et rajouta :

ET DITES AUSSI A TOUS! Que mes pensées les accompagnent, que je partage leur douleur pour avoir été moi-même un soldat de notre Grande Armée pour la Franche-Comté! Et que je leur souhaite à tous, un congé de convalescence qui puisse être le plus court possible.

Le Franc-Comte le vit s'éloigner, conscient qu'un ami s'en allait car ses médecins l'avaient déjà avisé qu'ils ne pouvaient le sauver..
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Jasona
Le voyage avait été difficile moralement. Mais enfin, ils pourraient rendre hommage aux morts et donner courage aux blessés avant de repartir à nouveau.
Arrivant enfin à Saint Claude, Jasona se précipita à l'infirmerie. Elle s'approcha de Bensira qui était tombé à ces côtés. Elle s'en voulait de ne pas l'avoir assez protéger


-Bonjour Aspirant, c'est moi Jasona, je vous souhaites un bon rétablissement, courage...

Ne sachant que dire de plus, elle lui serra l'épaule et partit rechercher des hommes qu'elle connaissait.
Elle tomba sur Acis, ne bougeant plus. Elle avait apprit qu'il était entre la vie et la mort, mais elle ne savait pas qu'il était partit pour toujours.
Ils n'avaient jamais été trop d'accord, mais elle l'avait toujours respecter.
C'est avec une grande peine qu'elle lui prit la main.

-Adieu mon ami, on vous vengera tous. J'espère que vous êtes heureux là où vous êtes.

Enfin, elle tourna les talons, salua de la tête l'infirmière Hermine qu'elle croisa et qu'elle croyait blessé, mais en la voyant s'activer entre les lit de camps, elle devait aller mieux.

Arrivant devant le lit qu'elle redoutait tant, elle se pencha sur son mari et l'embrassa sur la joue.
Voyant qu'il dormait toujours, elle s'assied à côté du lit, sur le sol. Elle se força à ne pas voir ces blessures pour ne pas s'alarmer d'avantage. Jasona se décida de rester auprès de lui jusqu'à son départ. Elle ne voulait pas le laisser seul pendant qu'il combattait pour lutter contre la mort.

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Lieutenant de l'Ost Luxeuil-Vesoul, Arbalétrière, Membre du conseil municipal de Vesoul
Hermine.
Hermine vit un soldat saint claudien arriver, Slash. Elle se hâta d'aller s'enquérir de sa santé.
Il avait une mauvaises estafilade mais rien de bien méchant : une bonne désinfection, un pansement et il serait sur pieds pour mieux repartir dans quelques jours.
Elle s'assura de la santé mentale du jeune homme afin de pouvoir le laisser ré intégrer l'armée sitôt que possible.
Slash était faible mais souriant, comme à son habitude : tout allait bien.

Quand elle eut terminé avec lui, elle vit Jasona lui faire signe et partir vers un brancard.

Jasona, puis je vous aider ?
--Sergent_eleonore


Et un d'Ormerach, et deux d'Ormerach ... On espérait point un troisième comme le voulait le proverbe ... 3 d'Ormerach étaient partis à Genève, seul un en revint debout. Le deuxième avait été blessé grièvement la veille du dernier assaut, le troisième, alors gouverneur avait été blessé mortellement. Ses jours étaient comptés, la fin était proche, les guérisseurs avaient été honnêtes sur le sort du Seigneur des Rousses ... Ne pouvant se déplacer lui même car trop amoché, il avait envoyé Eleonore, sa fidèle Sergent de sa garde. De ses hommes, la plupart avaient péris sur le champs de bataille d'Annecy. La femme Sergent vint se présenter devant le gouverneur mourant. Elle s'approcha de l'homme, doucement.


Monseigneur, vous ne me connaissez sans doute point ... Je me présente, Eléonore, fille de roturier, chef de la garde de votre cousin, Krane d'Ormerach, Seigneur de Grand'Combe. ..

Elle prit une légère inspiration.

Monseigneur, je viens parler en son nom, car lui même a été sévèrement blessé durant la bataille d'Annecy. La veille du dernier assaut, sa chair a été trouées par le fer Helvète ... Bien que très mal en point il parait encore en forme ... Ne pouvant venir lui même, il m'a chargé de venir aux nouvelles pour lui ... Et qu'il pense à vous ...

Ne sachant pas trop quoi dire étant donné de la situation, elle s'arrêta sur ces paroles. Elle ne put qu'ensuite ravaler sa salive car se sentant un peu mal à l'aise, elle était perdue dans sa demande, elle préféra donc jouer profil bas et ne point en rajouter de peur de lancer peut-être quelque chose de déplacé maladroitement.
Aaricia_destempliers
Dès son arrivé à SC, la petite avait couru vers l’infirmerie, elle voulait le voir une dernière fois. Le dernier pigeon qu’il lui avait envoyé sur le champ de bataille ne fût pas très réjouissant. Elle avait peur d’arriver trop tard, peur de ne plus pouvoir l’embrasser et lui dire un dernier au revoir, ce qu’elle n’avait pu faire au champ de bataille.
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Fille de Iena & Snaky ..... et à la recherche d'une bonne bannière....
Anne_cyrella
La troisième des Ormerach était revenue de l'enfer sans une égratignure, elle remercia le Très Haut de lui avoir permis de ne pas donner fois au proverbe!!!!
Elle avait vu son ex mari le gouverneur Acis tomber sous lame d'un ennemi, cela s'était passé pas très loin d'elle, Anne n'avait rien pu faire, elle ferraillait contre une femme qu'elle blessa légèrement son nom ? elle ne le connaissait mêm pas.
Le matin on l'avertie qu'Acis avait été rapatrié a St Claude, elle ne pourrait pas le revoir, elle savait qu'il était gravement blessé !!

Le lendemain il y eut encore des blessés dont l'autre d'Ormerach là Elle se dit je vais y avoir droit moi aussi, et T. sera seul la rage de vivre l'emporta sur tout et quand !!!!

On donna l'ordre de rentrer, Anne se dépêcha de suivre la troupe qui revenait a St Claude pour se marier

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Aaricia_destempliers
Aujourd'hui encore les mots résonnaient dans sa tête « le gouverneur est tombé », elle avait eu un haut le cœur au moment même, mais elle n’avait pu rompre le combat, l’épée dans une main, sa dague dans l’autre elle avait avancé. Assommant l’ennemi, aveuglé par la tristesse. Elle avait essayé de se frayer un chemin pour pouvoir le rejoindre, pour voir de ses propres yeux si c’était bien vrai, mais l’équipe d’intervention avait déjà fait acheminer son corps vers Saint Claude.

Au soir de la bataille elle avait reçu son pigeon, il était encore vivant, mais dans quel état. Les mots tracés sur ce petit bout de parchemin montraient sa douleur, la peine qu’il avait eue en écrivant. Aaricia ravala la boule qui s’était formé dans la bouche, elle ne pouvait plus verser de larme, il fallait se montrer fort. Elle s’était juré de le venger et elle le ferait tôt ou tard, quitte à y laisser sa propre peau, plus rien ne la retenait de toute façon.

En arrivant dans l’infirmerie elle sentit un frisson lui parcourir le dos, il y avait tant de blessé, un des jeunes soldats de sa lance avait aussi du être rapatrié d’urgence. Elle se devait d’aller le rendre visite, l’encourager. Slash était couché sur un brancard, ça lui faisait de la peine, il était encore tellement jeune.
S’approchant de lui elle lui prit la main….
Courage, mon petit, tu t’es bien battu, je suis fière de toi….. puis un petit sourire, un peu forcé, aux lèvres, elle ajoutait…. D’ici peu on ne verra plus rien de tes blessures et je compte sur toi pour venir te battre à mes côtés.
Il fallait surtout qu’il ne perde confiance en lui, elle l’aiderait à remonter la pente.
Elle n’attendait pas qu’il puisse répondre, elle avait une autre priorité. Lui tapotant une dernière fois la main Aaricia continuait son chemin entre les brancards à la recherche de celui qu’elle aimait.

Pourvu qu’il n’ait pas encore trépassé et qu’on l’ait enterré sans qu’elle puisse le revoir. Sa gorge se nouait, il y avait tant de visages connus sur ces brancards, tant de compagnons d’armes qui étaient tombés. La petite les regardait un a un, toujours dans l’espoir de voir son visage à lui. C’est à ce moment-là qu’elle aperçu un brancard qui était plus entouré que les autres, surtout de la gente féminine, elle sourit âprement, même à l’entré des portes de la mort, il arrivait encore à …..
Aaricia inspirait profondément, se serrant les dents, elle ne montrerait pas que ça lui faisait mal, pour ça elle était trop fière et puis elle le connaissait depuis des années. Une petite voix résonnait dans sa tête, l’encourageant à aller de l’avant, …. Va vers lui, il a besoin de toi…

Ne regardant plus personne, la petite se dirigeait près du brancard d’Acis et s’agenouillait à ses côtés. Aaricia lui prit les mains dans les siennes et y posait ses lèvres chaudes. Acis respirait encore mais très faiblement, elle ne savait même pas s’il pouvait sentir sa présence, mais elle était heureuse de l’avoir vu encore en vie. Sans faire attention à ceux qui l’entouraient elle resterait là près de lui. Elle ne savait pas pour combien de temps, mais maintenant qu’elle y était arrivée, elle savait qu’elle ne quitterait pas son chevet, pas avant qu’il n’ait ouvert les yeux. Elle ne lâcherait pas ses mains.
Tout doucement elle lui chuchotât à l’oreille …. Je suis là mon cœur… ne pars pas s’il te plaît….

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Fille de Iena & Snaky ..... et à la recherche d'une bonne bannière....
dina_
Après la première bataille, alors qu'elle cherchait Erwin, un soldat lui apporta un pli. Le coeur battant la chamade, elle lut le message, son visage pâlissant au fur et à mesure de sa lecture... Acis... Son ami... Celui qu'elle avait appris à connaître et à apprécier...
Cela ne pouvait être, pas lui... Les médicastres se trompaient, il allait arriver à survivre à ses blessures !
Se tournant vers le porteur de la terrible nouvelle, elle l'attrapa par la chemise.

Vous l'avez vu ? Le gouverneur est-il vraiment au plus mal ?

La mine dépitée de l'homme lui fit prendre conscience que cette lettre serait certainement la dernière qu'elle recevrait d'Acis.

Attendez soldat !
Vous vous êtes occupé des blessés ? Hein ! C'est ça ?... Oui !...

Mon... mon époux... Erwin... Oui... oui ! Le fils du baron rouge...
Blessé ?... Rapatrié sur Saint Claude... avec Acis... et qui d'autre encore ?


Ayant laissé le soldat repartir, Dina donna des ordres aux hommes qui l'accompagnaient puis regagna sa tente. Dans un état second elle ramassa les affaires laissées là par son mari ce matin... Elle ne lui avait pas même dit au revoir, encore en colère après la discussion qu'ils avaient eue la veille au soir... Elle ne supportait pas l'air désapprobateur d'Erwin qui aurait préféré la voir rester à l'abri à Dole, lui reprochant de mettre en danger la vie de leur futur enfant...
La grande intendante s'allongea sur la paillasse jetée dans un coin de la tente, s'enroula dans une chaude fourrure et, le visage dans une des chemises de son époux, se mit à prier pour lui, pour Acis, pour tous ceux qui souffraient...

Ce fut le bruit des soldats qui se préparaient au deuxième jour de guerre qui la réveilla. Raoul, le jeune garçon qui lui servait d'aide, l'avait laissée dormir, lui préparant un bol de soupe bien chaude, chose qu'elle apprécia vu le froid polaire qui régnait depuis quelques jours.

Le nouvel affrontement fut terrible. Autour d'elle tombaient ses compagnons. Dans un état second, elle faisait voler son épée, évitant adroitement les coups de ceux d'en face. Elle avait la rage au ventre, se battant pour ceux qui étaient tombés la veille, pour sauver sa vie aussi...

Au second soir, les terribles nouvelles continuèrent de tomber. Le capitaine, le nouveau gouverneur, le parrain d'Erwin... Tant de combattants blessés. En face aussi on comptait certainement les morts... En face il y avait des amis, elle le savait. Il lui avait même semblé reconnaître Frimoden... Les bruits étaient donc vrais, elle s'était alliée aux réformés... Anna le lui avait dit et depuis elle avait espéré qu'elle s'était trompée...

Le retour vers la FC fut long et pénible. Tous pensaient aux êtres chers blessés les jours précédents... Vite ! Arriver et enfin aller serrer une main, caresser une joue...

Sitôt arrivée à Saint Claude, Dina, sans même prendre le temps de se changer, courut prendre des nouvelles...
Entrer dans cette immense salle fut une première épreuve... partout des brancards... des blessés... des gémissements... des cris... mais aussi des pleurs...
S'avançant vers le lit où reposait Acis entouré de ses proches, elle se pencha sur le mourant et posa un baiser sur ses lèvres glacées en murmurant Adieu mon ami ! Elle regarda Aaricia, lui caressa la joue et partit à la recherche d'un médicastre.

Les blessures d'Erwin étaient nombreuses, mais à ce que l'homme lui raconta, Dina fut soulagée. Son époux était en vie et toujours aussi impossible, ce qui semblait encourageant. Malgré qu'elle fut pressée de le rejoindre à l'auberge où il avait pris une chambre, elle prit le temps de passer vers chaque blessé qu'elle connaissait...
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Fredyanne
Fredy en repassant par Poli pour se rendre à Dole était passée par son herboristerie et avait préparé un grand coffre de diverses potions ,antiseptiques ,calmantes ,cicatrisantes et revivifiantes ,enfin tout ce qu'il serait nécéssaire au personnel soignant de Saint Claude pour soulager les blessures et completer ainsi leurs onguents ou potions personnels ,elle espérait que celà servirait .

Elle donna un mot au cocher qui devait le remettre à une infirmière ou un médecin qui se trouvait sur place .
Afin d'expliquer les raisons de cet envoi,avec des modes d'emplois et d'instructions .

Elle savait qu'Acis se battait courageusement ,et que d'autres amis étaient tombés aux combats ,ou les époux de ses amies bléssés, elle était loin mais de tout coeur avec eux .

Elle donna une bonne bourse au cocher qui conduirait la diligence jusqu'à Saint -Claude en lui demandant de faire le trajet le plus vite posssible et de trouver une personne habilitée à se servir de ses diverses potions ..

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