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[RP] "Qui vole un enfant se prend Dragon dans les dents"...

Gorborenne

Ce RP s'insère en suite de [RP]le Tribut d'Aegir] joué au Coin des Arpenteurs sur le Forum Secondaire

[Décembre, Lundi le Quatorzième, Bayonne, Aube Blême!]

Quelques heures avant le point du jour, un marin aussi beurré que prompt à commercer de l'information s'éloigne du Stjarnan Aegir en laissant rebondir son salaire entre ses paluches burinées.

Le navire arrivait des terres du nord, portant sourde colère entre ses bords. L'appel du Sang, le sien, à retrouver, et celui des mécréants, à étaler....
Quelques jours plus tôt, en large de la Rochelle, le Géant s'était fait dérober bien plus qu'une escarcelle.... Sa fille, Aelia, sa vie, son Combat! La chair de sa chair et le sang de son coeur, enlevée de nuit par mains de Chasseur....

Ce coureur de primes, envoyé à ses trousses par la Duchesse n'a reculé devant aucune bassesse.... Puisqu'il ne pouvait atteindre le Géant, aller s'en prendre à son sang!

Sur le pont du navire Gorborenne du Bois Cendré, réajuste en ceinture ses couteaux et dans le dos son épée. Se tourne vers les autres, attendant de débarquer. Timbre calme, encore retenu, mais déjà implacable. Harangue courte, pour une rage ineffable.....

Yoo ho! Matelots! mes Amis!

Pour le Coeur et le Sang! Que l'Acier S'embrille!
Pour la Flamme! Pour la Perle! En Avant Draconie!

Bayonne est laissée sans regrets, un lieu de plus, à peine traversé.... Orion n'a de toute plus les yeux à regarder, devant les émeraudes brillent rubis embrasés! Dragon pour la Colère, Démon pour le goût d'Enfer.... Feu qui l'anime! À brûler la pierre! Deux ils sont à se partager un seul corps, une seule vie, entre le sang et l'ichor aujourd'hui réunis. Teinte d'écorce inébranlable au fond du regard qui luit....

[Dax.... le jour suivant.... En porte de ville messager qui attend]

Les hommes s'arrêtent, prennent quelques heures de repos. Demain viendra bien assez tôt.... Une auberge, installés pour la nuit, un trop bref sommeil pour ceux de Draconie.... Le Géant reste à l'écart, s'occuper du courrier qu'il vient de recevoir. Mettre "les Enfant" à l'abri, et contacter ses hommes du nord, aussi.... Mais d'abord s'occuper de ce messager, qui d'attente et d'effroi n'arrête de suer....

Citation:

bonjour

je tiens a vous rappeler que le faite d accoster sans demande prealable et sans acceptation est punissable sur nos terres.

Art 4.1. Tout capitaine voulant pénétrer dans un port sous le contrôle du duché de Gascogne doit en faire la demande préalable au chef de port et lui transmettre la liste de ses passagers ainsi que le motif de son séjour. Sans réponse dans un délais de 48 heures, l'acceptation est considérée donnée. Cette acceptation peut être à tout moment révoquée par les autorités gasconnes.

vous avez enfreint cette loi aussi je vous donne 48h pour quitter le territoire gascon.

de plus vous etes toujours indésirable sur nos terres.

Art 7. Le Duc est habilité à ordonner le bannissement d'une personne du Duché, après décision de justice, lorsque le délit atteint un haut niveau d'infraction.

veuillez donc quitter nos terres.

cordialement

Élisabeth Amelie Von Wittelsbach
Duchesse de Gascogne.

Le Géant ne peut réprimer un rire sonore et se tourne vers le messager dont le front transpire assez fort.

Restez-là vous.... Nenni, je vais pas vous occire. Attendez juste ma réponse, deux minutes pour l'écrire....

En Dacs, au 15 de Décembre 1458
À Sa Grâce Élisabeth Amélie Von Wittelsbach
Duchesse de Gascogne

Je vous aurais bien prévenu de mon arrivée, il y avait bien à Bayonne un message de rose que j'aurais pu vous trébucher..... Mais..... Cordialement? Laissez-moi vous rassurer!

Rien ne sera plus cordial entre nous. Que ça soit dans les mots ou dans le regard! Pour un oeil les deux! Pour une dent, toute la mâchoire! Bon Coeur ou mauvais Sang, c'est l'Échange à recevoir!

Vous m'avez ravi ma fille, aujourd'hui je vous rend votre dû. Rien n'arrête Némésis quand elle vous tombe dessus! Vos Étendards ne m'empêcheront pas de passer en Caracole, pas plus que les maréchaux qui partout s'affolent....

Embrasé!

Gorborenne du Bois Cendré,
Dragon de Sylve et d'Ecume
Démon de Cendre et de Brume
Père et Colère enflammés!

Pli replié, cacheté sans sceau, et sur un autre vélin, déjà s'étalent d'autres mots....

En Dacs, au 15 de Décembre 1458
À Namaycush de Salmo Salar
Sénéchal de Gascogne,
Capitaine Carmin,
Commandant de Memento Mori,
Vicomte de l'Aubusson,
Et bien d'autres choses....

Sinistres salutations!

Souviens toi! Souviens toi de la Provence..... Souviens-toi d'Avignon et des flammes qui dansent! La pierre brûle et se brise son essence!

Je n'ai que faire de tes justes causes, tu le sais bien! Je n'ai jamais vécu que pour les miens! Et cette Duchesse que tu défends aujourd'hui m'a ravi ma chair, ma enlevé ma fille!

Je ne te crains pas! Je sais comment t'éviter! Et si tu me cherches, tu pourrais finir tout pantin tout désarticulé! Nous avons toujours un duel qui nous attends! Si tel est ton choix, qu'en vienne le temps! Mais prends garde, je connais tes faiblesses, et tu n'empêcheras pas mon ire d'atteindre la Duchesse!

Le Choix est tien, mais rien, non, rien!
Ne viendra me dévier mon Chemin!

Gorbrenne du Bois Cendré
En main de rage une Toise d'Acier!

Deuxième courrier qui rejoint le premier, ficelés et tendus au messager, toujours tout tremblant à suer....

Tiens, file porter ces missives, au Sénéchal et à la Duchesse..... Et ne traine pas en route..... pars devant, et dis leur que j'arrive!

Congédié d'un hochement de tête assorti d'un vilain sourire, le Géant retourne en auberge investie, chercher quelques heures pour dormir. Demain viendra bien assez tôt, et l'inquiétude doucement se fait sentir.....

Pourtant le sommeil reste en fuite, comme derrière les nuages se cache l'opaline cucurbite.... Assis sur sa couche, le Géant rumine, comme mille tracés dans son esprit chemine. Nexus en approche, celui qu'il redoute.... Le cœur qui fait des sauts de croche, en proie aux doutes.... Sans un mots se murmure une prière.... Pas au Très Haut non, mais à sa fille, à sa chair.... Sois forte petite Perle, je serai bientôt là. Bientôt, je te tiendrai dans mes bras......
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Ronea

[La mer est tellement jolie... ]

Des jours sur un bateau à écouter la mer, des jours à croire que sa mère va venir la chercher sur ce navire. Petite âme plein de rêve, emplie de tant d'incompréhension. Sur un bateau c'est comme une grande famille tous se connaissent, toujours des sourires à attraper. Mais Quand le bateau arrive à quai elle comprend qu'il va falloir s'extirper de cet univers .
Petits pieds qui touchent un sol immobile, avec cet impression étrange d'avoir gardé le tangage dans ses jambes. Quelques secondes pour s'y habituer et déjà, elle ne sait plus où ils sont tous passés.
Un cris de frayeur ne peut être réprimé:

Gobon! Gobon! La voilà qui court partout sur les quais. Elle l'avait bien vu le géant, il était là et puis plus là. Le petit cœur se met à battre la chamade. Elle ne sait même pas où ils devaient aller, n'a pas compris ce qu'ils faisaient là.
Elle retient ses larmes. Pas possible qu'on la laisse ici. Mais pourquoi elle a regardé ses pieds? Pourquoi elle a regardé les poules dans leur cage. Elles étaient marrantes les poules toutes entassées mais maintenant elle a perdu Gobon, Isa, et les autres.

Petite fille sur un quai où résonne de partout de grosse voix de matelots qui chargent et qui déchargent. Elle stoppe sa course et regarde autour d'elle, elle lève les yeux vers ses visages inconnus qui défilent devant elle.
Son cœur est lourd.
Elle est là debout les bras ballants, la tête levée pour avoir la vision des grands. Et sans vraiment le vouloir un cri plus fort que tout sort de sa bouche, un cri strident qui ne peut faire que mouche.

Gobooooon!!

Un homme un peu moins sourd que les autres regarde cette frimousse qui se couvre de larme.

T'vas nous casser les Oreilles à brailler comme ça. T'arrive quoi la gamine?

Et d'une petite voix dissimulée sous des sanglots:

J'ai...j'ai... j'ai perdu mon dragooon...

L'homme hausse les épaules
T'crois qu'on a l'temps de t'chercher ton jouet? File vite d'ici s't'veux pas qui t'arrive malheur.

Il avait dit ça avec une grosse voix ce qui fit détaller la petite. Elle court droit devant elle sans regarder, se faufilant entre les gens. Course arrêtée par une main énorme qui lui attrape l'épaule elle se débat, va pour se mettre à hurler lorsqu'une voix rassurante prononce son nom.

Rone, je suis là.

Pas besoin de plus, pas montrer qu'elle a pleuré. Une jambe pour se rattraper, se coller à lui pour se rassurer. Son dragon est là, le super héros a réussit à la retrouver. Il ne l'a pas abandonné. Elle n'est pas perdue dans un monde inconnu.
Il aura du mal à la décrocher, il aura du mal à reprendre sa route tellement elle s'accroche à lui. Mais elle n'a que cinq ans, qu'un passé peu florissant, et qu'un phare au milieu d'un océan, lui, son géant.

Elle ne sait pas encore que quelques heures plus tard il lui dira de l'attendre chez un ami. Elle ne sait pas encore qu'il va partir sans elle. Pour le moment elle à retrouvé le sourire. Elle manque de faire trébucher le géant plus d'une fois tellement elle ne veut plus s'éloigner de lui.

[ Il m'a pas dit combien de dodo...]

Elle ne voulait pas mais elle n'avait pas le choix, il lui avait dit de rester là, de l'attendre, que pour elle ce qu'il allait faire était trop dangereux.
Elle fonce les sourcils, fait une petite moue boudeuse mais ne dit rien. Il avait pleins de chose à faire, c'est que les dragons ça s'occupe du monde entier. Normal, ça doit prendre la mâchoire pour une dent et tous les yeux pour un... et puis après il écrabouillera les deux pieds de la mère supérieure, celle qui lui donnait des fessées. Donc faut pas le déranger. Elle va se poser dans un coin, jouer sans bruit avec Lulu sa souris.

Alors elle attend.
Un jour, deux jours... trois jours, long soupire. Au manoir d'Eon elle a à manger, elle a chaud tout va bien. Mais elle ne peut pas chercher sa maman, pas ici qu'on la trouvera. Elle décide donc sans demander à personne de partir vers la ville. Là-bas, il y a plein de gens, sûr que quelqu'un saura où vivent les fées et ou est le dragon.
Au petit matin la voilà qui galope jusqu'au village, elle est devenue experte pour faire le mur depuis qu'elle s'est échappée de l'orphelinat.
Et une petite voix s'élève vers les passants.

M'dame, tu sais où habitent les fées? …. J'cherche un dragon aussi...

C'est pas gagné personne ne veut lui dire. Une journée dans le froid à chercher, à tirer sur les manches des grands, une journée sans réponse. Les grands cachent toujours pleins de secrets aux enfants. Elle est certaine qu'ils savent tous où elle est, c'est cro p'injuste.

Lorsque la nuit tombe elle sait plus où est le manoir. Elle avait pourtant fait attention mais elle s'est perdue. Une taverne éclairée. Elle entre en cachette. Petite frimousse qui regarde les gens, grand yeux quand on lui parle.
Peu après la voilà le nez dans un grand bol de lait.

L :Faut pas bouger ton papa va venir te chercher.
R: Mon papa?
L: Gorborenne...
R: Oh! C'est mon papa?
L: J'sais pas.
R: Moi non plus. Les dragons ça fait des bébés aux fées?

Elle ne retiendra pas grand chose de l'explication sur les fées et les dragons, sauf qu'il y a des dragons à trois têtes, que parfois ça dépend des dragons et des fées mais c'est possible qu'ils fassent des bébés.
Tout ce qu'ils disent est bien souvent trop compliqué pour elle mais elle sourit, et dit oui. Elle va pas dire qu'elle comprend rien sinon les grands ne lui diraient plus leurs secrets.

La soirée se termine dans les bras de Michaella.: tu veux que je te raconte une histoire?
R: J'veux bien. La petite puce saute sur ses genoux.
L'histoire est un peu longue, les 3 princesses, le méchant, les 3 garçons partent avec elle dans ses rêves.. Là-bas elle est sur les genoux de sa maman qui lui caresse doucement le bras, qui lui dit qu'elle est belle, et qu'elle l'aime. Là-bas il y a des bisous d'amour sur ses joues, des bras qui la sert, là-bas sa sent bon, là-bas plus rien ne fait peur...
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Gorborenne

[Quand une cause en vaut bien une autre.....]

Mont de Marsan, au Solstice d'Hiver. La nuit la plus longue de l'année..... Et surement une des plus longues de sa vie.....

Le Géant guette, tapi dans les vergers bordant le rempart. Quelques jours déjà que les Dragons attendent sous les ramures couvertes de neige à l'abri des regards, camouflés au milieu des Mementos et de leurs Étendards. Le vieux Braconnier l'avait laissé passé, et même mieux, Cap' de Mer et Cap' de Terre s'étaient acoquinés. Un Conseil à faire tomber, une Duchesse à attraper, un fille à retrouver!

Aelia.... où est-tu?....

Toujours la même rengaine qui se répète de coup de pieds rageur dans les congère, accompagnant les grognements sourds de souffle d'embruns neigeux et légers. L'attente est longue, et l'obligation à se dissimuler lui porte sur les nerfs.... Quelques curieux en ont d'ailleurs fais les frais, osant s'approcher de trop que de leur partie du Campement....

Il n'avait pu empêcher un sourire mi-étonné, mi-plein-de-pitié pour le pauvre hère qui un bref instant se profila dans son dos avant d'être tabassé à coup de bâton par une rouquine. Et le grand Échalas brun à qui il venait d'asséner un coup d'épée ne semblait pas se porter bien mieux.....
Là nuit d'avant déjà, ils avaient dû aller déposer quelques pauvres collatéraux en porte d'hospice, mais ne sont-ce pas là les malheurs inhérents à toute guerre?

Car guerre il y a, à n'en plus douter. Peut être déjà la seconde guerre civile de Gascogne..... Pauvre Gascogne..... En même temps, le Géant s'en carre un peu complètement, tout ce qui l'intéresse, c'est retrouver sa fille enlevée.... sur ordre de la Duchesse, à n'en pas douter..... Alors patiemment il attend, il attend l'instant de la déloger.....

Minuit sonne quelque part sous un clocher, seuls signes de vie sous lune blafarde, quels cotons de buée, discrets, retenus, à peine expirés. Quelques silhouettes qui glissent entre les ombres jusqu'aux portes de la ville. Grinçant faiblement dans la nuit, les lourds battants pivotent sur leurs gonds, et laissent entrer l'armée sans effraction.... Les Hommes se dispersent en silence, laissant à peine cliqueter leurs armures et leurs épées. Memento Mori est entrée! On se répartit en ville, on occupe les points clés. Le Géant menant Dragons se faufile vers le castel, et se met en position en attendant de surprendre le conseil.....

Avant le point du jour, l'alerte est déjà donnée! Ils savent ce qui les attends! De sa cachette ricane un Géant, il ne pourront plus rien faire à présent..... Mais ils ont compris, l'armée à disparu de la colline où se dressait le campement, invisible en campagne, ils ne peuvent qu'être dans les murs..... et bientôt au Château, rien n'est plus sûr.....

[Entre Perle et Fée]

Quelques jours plus tôt un Manoir, encore en ville de Dax chez les Salmo Salar.... Messager était revenu, portant réponse du Carmin, "prends-y repos, et retrouve moi demain"....

Dax, carrefour des routes, le temps d'un choix..... Douloureux pour le Géant, toujours à laisser un morceau de cœur à chaque tournant. Pour retrouver sa fille, laisser une enfant.... Vrai, il n'était sur qu'il soit raisonnable de l'emmener, qu'elle le suive au milieux des armes et des armées..... et qu'elle risque de le voir, lui, transformé.....

Un regard de braise qui se jette au loin par dessus le manteau blanc des jardins, mais le Dragon encore un temps retient son Démon.... Une main qui vient doucement ébouriffer les cheveux de cette gamine qui s'accroche à lui comme un naufragé à une épave.... 'tite Rone, une fille des Fées..... Ah que ne peut-il lui dire combien déjà il tient à elle, à ses petits yeux pleins d'étincelles. Retrouver ses parents, il le lui a promis.... Mais à dire vrai, il préfèrerait surement la garder près de lui.... Mais il ne peut lui dire.... car son cœur ne peut encore s'en rendre compte, tout à la recherche de la Chair qui manque à ses battements....

Brefs souvenirs d'autre paysages glacées, surgis d'un autre temps, déjà presque à l'ordre du passé.... D'un autre enfant, de flots de larmes et de sang..... Toujours le même tribut à la vie, quelque soit l'endroit ou l'instant..... À chaque choix son prix, ainsi se tisse le présent....

[Quand le doute s'insinue.....]

Quelques jours plus tard en Castel Lo Moun, le Géant épluche de la paperasse..... Mais qu'est-ce qu'il fout là? Certains c'est certain le honniront pour ça, mais il assume et va au bout de ses choix. Le Conseil régnant, enrayé de petit chefs et d'incompétents avait été jeté à coup de bottes, sans effusions de sang. Coup d'État orchestré de main de maître, mais déjà partout on crie au traitre.... Rien d'étonnant dirons nous.... Alors pourquoi s'escrimer envers et contre tout?.... Qu'est-ce que se Dragon fait là, à œuvrer pour la Terre, alors qu'il ne recherche que la chair de sa chair.....

Une pile de dossier renversés pour faire place à la suivant, il fouille, il cherche.... un indice, il se prend à prier pour tout début de piste.... Mais rien, dans les comptes ou les transactions.... À croire que son "cher ennemi" avait raison..... Oh, du croustillant, il y en a à toute les pages, à tort et à foison.... Au moins une pile entière côté justice, avec dessus inscrit son nom..... Mais de sa fille, pas une trace.... non.... rien, néant....

Mais où est-elle par l'Horizon! Si Zigom a dit vrai je perds mon temps ici!

S'ensuivent une pochetée de jurons débitées en flots ininterrompus entre les murs chargés d'étagères de dossier du bureau du Bailli, exprimant d'expression à faire pâmer les précieuses son point de vue sur les chasseurs de primes et les nobles en général, celui qui lui a ravi sa fille et celle qu'il a viré du trône de Gascogne en particulier....

Mais déjà tôt dans la journée, des visiteurs, entre citoyens et nobles, entre courtois et fielleux.... garder tête haute, ne pas flancher.... au moindre signe de faiblesse il se fera bouffer, et cela, il le sait....

Reprendre le Baillage de tout un Duché, et apprendre le boulot, au pied levé.... Sur la catastrophe économique que fut l'ancien Conseil, il n'est rien qu'il soit encore nécessaire de prouver.... Tout ce qu'il reste à faire, c'est ne pas se planter, et espéré d'avoir misé sur le bon dé....

Et puis enfin, une bonne nouvelle de Mimizan, de la Capitainerie du Port.... Également mis sous contrôle des du Conseil gérant l'intérim, le Géant avait reçu rapport d'un de ses agents revenus du nord. Une trace du chasseur..... Enfin! Avertir Isa, empaqueter un peu de pain, et filer sur les chemins.

Direction Labrit, c'est là que la piste mène..... Si le chasseur doit y passer.... sa fille il pourra peut être retrouver.....
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