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[RP]Deux neveux, ca ne rajeunit pas trois tantes!

Marzina
[HRP]Rp réservé à la famille. Merci aux autres de prévenir par mp s'ils veulent participer.[/HRP]

Marzina était partie faire du cheval aujourd’hui. Etant donné qu’elle ne trouvait un homme à son goût, elle devait évacuer son trop plein d’énergie, et l’équitation, qu’elle avait appris dans son éducation, était un passe-temps qu’elle appréciait beaucoup. Une bonne petite cavalcade dans la neige sur Farouche, un cheval Morgan à la robe de feu. Il avait une endurance à toute épreuve, et son caractère gai faisait la joie de sa jeune cavalière qui se l’était acquis en rentrant en Breizh. Elle le laissa à l’écurie, et remonta dans le château, ses cheveux blonds et bouclés épars sur ses épaules, le rose aux joues, et un sourire radieux que la vieille gouvernante n’avait pas vu depuis longtemps.

Le tout mis la gouvernante de bonne humeur elle aussi, à croire qu’avec le sourire de la cadette, le soleil revenait brusquement dans le château de pierres froides. Il faut dire qu’une telle bonne humeur de la part de la blonde était rare, mais elle avait avoué à Ninnog récemment avoir pris une décision, et cette décision lui semblait bénéfique, à la regarder.


« Ce cheval est merveilleux ! On dirait vraiment qu’il devine où je veux aller sans que je n’ai à bouger l’une de mes mains, et qu’est-ce qu’il est doux ! Et cette endurance ! Il a tenu plus d’une demi-heure au galop sans faiblir ! »

Ninnog s’amusait de la fraîcheur de la jeune fille, qui parlait en faisant de grands gestes, elle en dansait presque dans la pièce tellement elle sautillait, dans ses vêtements de cavalière. Soudain, un valet vint interrompre cette valse, frappant à la porte. Ninnog lui ouvrit la porte, et il déclara :

« Princesse, j’ai là deux hommes dans l’entrée. Ils portent les couleurs des Montfort. Parmi eux il y a Cassius, votre neveu, et un jeune homme qu’il présente comme son jeune frère, Cyrill. »

Marzina sautilla sur place en battant des mains, piaillant en direction du pauvre hère :

« Mais faites-les entrer, faites-les entrer donc ! Il fait un froid à en faire tomber les poils de barbe du Grand Duc, ils doivent être gelés ! »

Le valet s’inclina, et partit accueillir les deux Montfort. Pendant ce temps, la blondinette donnait ses ordres, ordonnant à sa vieille Ninnog :

« Nounig, remuez bien le feu dans cette cheminée, ils vont avoir besoin de se réchauffer, amenez deux tabourets devant l’âtre ! »

Elle essaya ensuite de remettre en place un peu ses cheveux fous avant qu’ils n’entrent.
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Parce qu'on peut pas toutes êtres vieilles et moches, ou vierges et sages...
Cyrill
Le vent s’engouffrait dans les vêtements du jeune homme, laissant ses cheveux voler au vent avant qu’ils ne les ramènent agacé derrière son oreille. En vérité, depuis qu’il avait rallié Breizh, un rien le rendait passablement nerveux. Encore plus quand on lui avait apprit qu’il serait présenté à sa famille. Il avait entendu tellement de chose et Cyrill ne se sentait pas à la hauteur. Cela l’obsédait à un tel point qu’il avait eut du mal à prendre du repos ! La blondeur de ses cheveux était le principal de ses soucis. Il aurait aimé les teindre en roux ou même en brun. Il avait l’impression d’afficher le fait qu’il n’était qu’un étranger.

L’autre point qui l’inquiétait était ses manières. Il avait été élevé a la campagne alors qu’ils étaient tous si noble. Il n’avait aucune intention d’apparaitre comme un campagnard ! Est-ce qu’il serait accepté ? Est-ce que cela serait si facile alors qu’il apparaissait comme cela ? Sortant de nulle part ? C’était sa seule famille après le décès de sa mère puis de son père. Bien sûr il restait Cassius ! Mais il voulait tant être accepté.

Il soupira, se traitant d’imbécile.

Sa main gantée attira les pans de sa nouvelle cape aux couleurs de sa famille pour mieux se protéger du froid. Il décida de couper court à toutes ces réflexions en laissant son esprit vagabonder sur les alentours. Tout était si différent ici. Il n’aurait sut l’exprimer avec des mots mais il aimait ce qu’il voyait. C’était sa terre, sa patrie et c’était ici qu’il grandirait…Son cœur battit plus rapidement à cette idée qui fit apparaitre un rapide sourire.

Il pressa le cheval à rejoindre celui de son frère qui ouvrait la marche, le laissant les présenter. Ses yeux manquèrent de briller en découvrant les vieilles pierres battu par le vent servant de château à sa nouvelle famille.

‘‘C’est…Vraiment chez nous ?’’

On avait beau dire, c’était toujours aussi impressionnant…Ca et les soldats qui gardaient l’endroit. Il avait l’impression d’entrer de plein pied dans un univers qu’il n’avait pu qu’imaginer enfant. Les contes d’enfants et les gestes étaient si loin de la vérité…Un palefrenier le débarrassa du cheval alors qu’un valet ne lui laissa pas le temps de s’extasier. Le voilà déjà introduit dans une vaste pièce où l’attendait n feu et…Une femme pour le moins magnifique aux cheveux aussi blond que les siens. Au point que sa mâchoire se décrocha quelques secondes avant de se souvenir de ses manières.

Le rouge lui monta aux joues alors qu’il cherchait quelque chose à dire ou à faire. Se présenter pouvait être une bonne chose…non ?

‘‘Je…je…’’

On se calme…On respire…Et on reprend plus calmement.

‘‘Je suis Cyrill. Je suis le second fils d’Alesius à votre service…Je suis enchanté de vous rencontrer Noble Dame’’

Il déglutit, espérant que tout se passerait au mieux…
Cassius
Le Montfort chevauchait aux côtés de son jeune frère, ce moment Cassius l'vait attendu avec impatience depuis son arrivé en terre bretonne, ne pouvant subvenir à ses besoins à la mort de leurs parents, Cyrill avait était envoyé dans la famille de feu leur mère attendant que Cassius retrouve la famille paternelle... La famille Montfort en terre Bretonne...

Maintenant Cassius était installé en Bretagne, il la servait du mieux qu'il pouvait notament à travers l'enseignement de son père, feu Alesius de Montfort par les armes au sein de l'Ordre des Trente, unité d'élite guerrière bretonne pour la protection de sa majesté

Le temps était venu que Cyrill retrouve les siens et rejoigne son frère qui avait fait ce qu'il fallait pour lui financer le voyage jusqu'en bretagne, les murailles de Nantes se profilaient à l'horizon

Cassius sur son palefroi, scrutait chaques faits et gestes de son frère, ce dernier ne parraissait en croire ses yeux, il sentait l'émerveillement dans son regard mais aussi la crainte... difficile d'arriver comme ça dans une telle famille, Cassius le savait fort bien pour l'avoir vécu lui même

La grande porte était maintenant face à eux

‘‘C’est…Vraiment chez nous ?’’

Et oui, c'est chez toi désormais mon frère!

Les gardes en faction bloquèrent l'entrée

Cassius de Montfort, voici mon frère... Veillez à ce qu'un palefrenier s'occupe de nos montures et faites nous annoncer au chateau, nous sommes attendu!

Un des gardes aquiesca et fit passer les ordres, les deux Montfort suivirent un des pages du chateau jusqu'à la grande salle commune où ils étaient attendus

Marzina, notre tante était là... Cassius la salua d'un signe de tête et posa sa main sur l'épaule de son frère le laissant se présenter...
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Marzina
Marzina s’était dépêchée d’arranger un peu sa coiffure de sauvageonne, mais n’avait pas eu le temps de faire quoi que ce soit concernant sa robe d’équitation, dont le bas était trempé, taché par la neige souillée. C’était tout Zina ça, mi-mondaine mi-sauvage…Elle se tourna vers eux alors qu’ils entraient, venant aider à tenir la porte, toute excitée qu’elle était à l’idée d’avoir de la visite, ce qui n’était pas si fréquent en ce moment à cause du froid et du mauvais temps. Et des gardes aussi, depuis que le papounet était devenu Grand Duc, on ne pouvait pas vraiment dire qu’on entrait facilement dans le château de Nantes où ils créchaient dorénavant. Vivement le couronnement et ses festivités, parce que la princesse benjamine s’ennuyait ferme !

Elle posa sur eux ses grands yeux noirs, son regard reconnaissant sans mal Cassius qu’elle connaissait depuis son retour d’Angleterre, elle lui adressa un sourire bienveillant, avant d’observer le puîné du Garde Grand Ducal. Ses cheveux étaient aussi blonds que les siens, on aurait pu croire qu’ils étaient frères et sœurs, malgré le fait que le sang Montfort ne coulait pas dans les veines de la pécheresse. En plus, les vêtements du petit dernier étaient beaucoup trop amples, après un nouveau coup d’œil vers l’aîné des neveux, Marzina acquit la certitude que les vêtements que portaient Cyrill étaient ceux de Cassius. Le tout fit penser à la blondinette que ce nouveau neveu était tout bonnement « adorable ». Elle remarqua la main protectrice de Cassius posée sur l’épaule du petit neveu, et elle eût un pincement au cœur, comme toujours quand quelque chose évoquait les valeurs familiales, sujet délicat chez elle.

Elle écouta alors Cyrill qui se présentait. Ou du moins, tentait de le faire, rouge comme une pivoine et bégayant. Elle cacha un petit rire en posant sa main délicate sur ses lèvres, avant d’esquisser une gracieuse révérence devant les deux neveux.


« Enchantée Cyrill. Mais ne m’appelle pas noble dame, je suis de noble naissance mais ne possède point de titre. Par contre, je suis ta tan… »

Elle toussota. Le mot « tante » avait du mal à passer, c’était pour elle comme si elle disait « grand-mère », ca la vieillissait horriblement. Ainsi, les sourcils froncés, elle reprit d’une voix qui se voulait dégagée :

« Tu es mon petit neveu, au même titre que Cassius. Quoique lui c’est plutôt mon grand neveu…il est plus vieux que moi… »

Elle sourit en jetant un regard espiègle au dit neveu, les petites piques n’étaient pas interdites dans la famille, fort heureusement. Ce serait un comble pour un Montfort de ne pas avoir d’humour…Elle finit sa phrase :

« Je suis Marzina, la fille d’Elfyn et Eirak-Emilie. Mais tu peux m’appeler Zina, comme tout le monde dans la famille. »

Elle lui adressa un petit clin d’œil coquin comme elle savait si bien les faire, puis leur désigna les fauteuils devant l’âtre. Heureusement que Ninnog ne l’avait pas prise au mot et n’avait pas amené des tabourets !

« Retirez donc cape et vêtements superflus et allez vous réchauffer près du feu, il fait grand froid aujourd’hui. Vous excuserez je l’espère ma tenue quelque peu négligée, je reviens d’une petite chevauchée hivernale et je n’ai pas eu le temps de me changer avant votre visite. »

Elle retira elle-même sa lourde cape blanche doublée de fourrure, et la déposa sur les bras d’une des femmes du personnel qui était venue déposer biscuits et breuvage sur la petite table devant la cheminée. Elle alla ensuite s’installer sur un des fauteuils, étala soigneusement ses cheveux blonds sur ses épaules d’un geste devenu machinal, et observa un serviteur servir du chouchen dans trois petits verres, alors qu’elle-même se jetait sur l’un des biscuits encore tièdes, croquant dedans avec une gourmandise non feinte, avant de s’enquérir auprès de Cassius :

« Avez-vous fait bon voyage tous les deux ? Mon petit neveu est-il de bonne compagnie ? »

Petit sourire moqueur alors qu’elle glissait un regard vers le blondinet, avant d’attraper son propre verre de chouchen, et de le vider d’un trait, concluant :

« Ca réchauffe avec un temps pareil… »
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Parce qu'on peut pas toutes êtres vieilles et moches, ou vierges et sages...
Awena
Awena était surchargée de travail depuis quelques jours. Courir partout, travailler des heures, écrire, se faire de nouvelles robes... En fin de compte, sa vie était plus triste certes mais plus reposante avant tout ce remue-ménage. Marzina au moins savait se rendre utile en ce qui concernait la noblesse. Ses relations étaient appréciables même si Awena préférait éviter d'apprendre les circonstances des rencontres avec certains. Les histoires de Marzina étaient toujours... amusantes et déplacées.

L'avantage de tout ce travail c'est qu'au moins, elle n'avait plus le temps de penser à lui et ainsi elle ne se torturait plus pour savoir ce qu'il allait advenir de tout ceci.

Elle avait besoin de Marzina. Elle savait que si elle la faisait mander, cette dernière mettrait des heures à arriver surtout si elle envoyait un domestique masculin. Soupirant, Awena prit les quelques parchemins qui se trouvait sur son bureau et se rendit en personne auprès de sa soeur. Passant par la salle commune elle la trouva là en compagnie de deux hommes. Cassius et un plus petit qu'elle n'avait jamais vu. Laissant tomber ses papiers sur la table, elle se rapprocha d'eux avec un sourire


Bonjour Cassius. Comment vas-tu?

Elle s'installa alors dans un fauteuil près du petit groupe et après un regard interrogateur à sa soeur, porta son attention sur le jeune inconnu.

Et... vous êtes?

Marzina avait tendance à prendre le château familial pour un moulin où elle pouvait faire entrer toute sorte d'individus et d'amants pour son plaisir personnel. Mais ce garçon là... il était trop jeune pour que sa soeur l'ait entraîné dans ses frasques. Elle n'aurait pas été jusque là. Elle lui adressa alors un sourire amical en prenant un gâteau. Le serviteur lui apporta alors un verre de thé connaissant parfaitement ses goûts en matière de boisson.
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Cyrill
Son cœur battait dans sa poitrine. Une telle forteresse, des gens allant et venant de partout…Même les vêtements qu’il portait, trop grand pour lui, était beaucoup plus riche que tout ce qu’il avait connu jusqu’à présent. C’était des expériences nouvelles et un émerveillement continuel depuis qu’il avait rejoint cette nouvelle terre d’accueil. Il oublia rapidement les petits tracas de son voyage, la solitude de son adolescence. Il n’y avait plus qu’un frère et une tante dans son regard impressionné par cette famille qui s’agrandissait de minute en minute. Un homme si fort en guise de frère et une femme si belle qui semblait si désireuse de prendre soin de lui.

La chevelure blonde de cette dernière le rassurait et l’apaisait. Lui qui avait si peur de ne pas faire assez breton et avait la crainte de ce faire rejeter. C’était tout à fait idiot de sa part certes, mais les peurs étaient rarement rationnelles après tout. Il essayait de suivre la conversation et d’engranger les informations. Marzina…Zina…Elfyn était le nom de son grand père. Chose qu’il n’avait apprit que récemment. Il n’avait pas le même sang que sa tante et que le reste de sa famille de ce qu’il avait comprit des explications de son frère. Il essaya de cacher son embarra au nom d’Eirak-Emilie. Une famille noble d’après ces dires mais il ne connaissait pas grand-chose à la noblesse. Son éducation avait tournée autour des arts…Mais il se promit de combler ce manque !

Cependant il détourna le regard, rougissant à nouveau sous la taquinerie de sa tante. Un petit neveu…Il n’était pas si petit que cela d’abord ! Il était désormais un homme ! Il se gratta le bout du nez, hésitant s’il devait répondre à cela mais ce retint au moment où elle parlait de sa tenue légère…Comment avait il fait pour ne pas y faire attention plus tôt ! Ses joues rosirent encore plus alors que sa mâchoire resta bien bas. Ce n’était pas grand-chose certes, mais pour un jeune homme qui n’avait que très peu côtoyé le beau sex, cela pouvait être très impressionnant.

‘‘Euh…Vous êtes toute pardonnée ma tante…’’

Il se prit soudain d’intérêt pour ses doigts, se disant qu’elle lui avait demandée de l’appeler autrement…

‘‘Euh…Tante Zina…’’

…Et qu’elle n’aimait peut être pas appelée ‘tante’ si elle lui avait demandée de l’appeler simplement Zina, non ? Il agita ses bras, en proie a la panique !

‘‘Zina ! Zina ! Je voulais dire Zina !’’

Il prit une grande respiration en essayant de reprendre le contrôle de la situation. Il était vraiment trop nerveux ! Il retira sa cape, décidant de s’assoir pour déguster le bol qu’on lui servait. Au moins, il pourrait conserver le silence les quelques minutes nécessaires pour décolorer ces joues. Il soupira en se demandant ce qu’elle allait penser de lui…Et des taquineries que son frère n’hésiterait pas à lancer ! Il s’empara d’un biscuit dans lequel il mordit a pleine dent pendant qu’il s’emparait de son verre…Et fut encore impressionné par la descente de Marzina ! Au point de lui faire papillonner les yeux un petit moment…

‘‘Irmat ?’’

…Enfin était ce encore nécessaire ? Puis une autre dame fit son entrée. Une femme d’une très grande beauté…Et qui s’installa comme cela non loin de lui…Et qui le regardait…Il papillona une nouvelle fois des yeux…A tel point que son biscuit tomba de sa bouche. Prenant soudainement conscience qu’elle s’adressait a lui, il essaya de rattraper le biscuit au vol avec plus ou moins de succès, se leva prestement, faisant tomber au sol sa cape. Que faire ? Sa tête passa de sa cape a son biscuit. Un biscuit pour se présenter ? Il cacha le biscuit derrière son dos.

‘‘Je suis…’’

Un type avec un verre a la main ? Il rougit cachant son autre main derrière son dos prenant l’air contrit.

‘‘ …Euh…Je suis Cyrill, le frère de Casisus et le second fils d’Alessius ma Dame ! Je suis nouvellement arrivée en cette contrée et…je suis désolé…Je crois que je suis un peu trop nerveux.’’

Il rit doucement même ce rire était légèrement forcé…
Cassius
Zina, égale à elle même... Cette jeune femme savait mettre ses invités à l'aise, pour ceux qui ne la connaissaient que peu on pourrait dire mal à l'aise mais telle était Zina...

Cassius se mit à l'aise et répondit présent à la collation offerte par sa jeune tante, son verre de chouchen "pur malt" à la main, il se diverti le gosier d'un trait

Le Montfort écouta Marzina échanger avec son jeune frère, ce dernier était assez géné de se retrouver ici dans ce luxueux endroit, effectivement leur feu père était noble de Bretagne par le passé mais où nous vivions en angleterre, où nous avons été éduqué notre vie était bien plus modeste, leur feu père avait laissé toutes richesses en bretagne

Il était plaisant pour Cassius d'avoir retrouvé Cyrill, ce dernier lui rapelait tant leur mère, il en avait tous les traits mais aussi les goûts... Cassius lui avait été plus proche de son père, le mêtier des armes les avaient rapproché...

« Avez-vous fait bon voyage tous les deux ? Mon petit neveu est-il de bonne compagnie ? »

Le voyage fut long Zina mais la compagnie fut excellente, c'est un grand plaisir pour moi d'avoir retrouvé mon frère aprés cette longue séparation

Soudain Awena la deuxième fille du Patriarche Montfort fit son entrée au sein de la grande salle, étant la généalogiste de la famille, elle serait heureuse de faire la connaissance de son neveu

Bonjour Cassius. Comment vas-tu?

Cassius se leva pour recevoir sa tante

Fort bien Awena! Prends place j'ai quelqu'un à te présenter!

Le jeune Montfort reprit place et mit une tape dans le dos à son frère afin qu'il se présente, ce dernier se trouvait de plus en plus mal à l'aise... La beauté des femmes Montfort certainement car il est vrai que les femmes de cette famille étaient particulièrement plaisante à regarder surtout lorsque l'une d'entres elles se retrouve tout bonnement à recevoir ses invités dans des tenues comment dire... Passons... heureusement le patriarche n'était dans le coin

Remet toi petit frère, ce sont tes tantes, elle ne vont te manger... Et encore tu n'as pas vu la dernière et pas des moindre, ma soeur d'arme à l'ordre des trente... Marig'... Elle a un parlé comment dire tranchant, elle m'estomaque moi même

Le Montfort se mit à sourire en repensant à nombreuses de ses remarques
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Awena
Awena vit le jeune garçon perdre tous ses moyens quand elle s'adressa à lui. Un instant elle pensa même qu'il allait prendre ses jambes à son cou. Mais non, il se ressaisit de manière maladroite et se présenta.

‘‘ …Euh…Je suis Cyrill, le frère de Casisus et le second fils d’Alessius ma Dame ! Je suis nouvellement arrivée en cette contrée et…je suis désolé…Je crois que je suis un peu trop nerveux.’’

Cassius tenta de le rassurer. Ne pas le manger... La concernant c'était une évidence en effet. Des trois soeurs présentes en Bretagne elle était sans doute celle qu'il avait le moins à craindre. Mais cela, il ne le savait pas encore. Elle étouffa un rire aux remarques de son autre neveu concernant sa cadette Marilou. En effet, la jeune femme était d'une franchise et d'un naturel à toute épreuve bien loin de la retenue dont elle faisait preuve et de l'excentricité de Marzina.

Je suis Awena ta tante enfin une parmi d'autres. Tu n'as pas à être nerveux, tu es ici chez toi et en famille. Personne ne te fera de mal... Enfin... mais nous verrons cela plus tard.

Elle prit une gorgée de thé et attrapa elle aussi un des biscuits. Mieux valait les déguster avant qu'ils ne soient refroidis. Le temps n'était guère chaud et même si les domestiques entretenaient au mieux les différents feux des cheminées, le froid se faisait de plus en plus sentir à mesure que l'hiver se rapprochait. Décidément en ce moment, la famille ne cessait de se retrouver. Certains diraient qu'ils étaient revenus à cause des projets de leur père et grand-père, les plus raisonnables seraient conscients qu'il n'en était rien et que le hasard faisait bien les choses.

En parlant de Marilou, quelqu'un sait où elle est passée?

Sa jeune soeur avait disparu depuis quelques jours. Etait-elle en train de se battre dans les rues de la ville, de s'entraîner avec ses frères d'armes ou en contemplation devant le portrait d'une certaine personne qui était son idole?
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Marzina
Marzina aimait la compagnie, d’autant plus la compagnie de la famille, et s’il s’agissait en plus d’hommes, cela devenait très appréciable. Elle observait le petit neveu d’un œil rusé alors qu’elle dévorait ses biscuits avec un appétit féroce, l’équitation donne faim…Et la gourmandise faisait partie de ses nombreux défauts. Un petit sourire mesquin se dessinait alors qu’elle remarquait avec amusement la timidité du jeune homme. Nul ne sût ce à quoi elle pouvait bien penser à ce moment-là, avec ce sourire-là, parce qu’il prononça à cet instant le mot tabou, qui lui fit froncer les sourcils. Ses yeux anthracite noircirent un peu plus, et les gens présents auraient sans doute juré qu’à l’instant présent elle avait failli dépecer Cyrill de ses ongles pour avoir osé l’appeler « Tante ». Heureusement, le neveu corrigea, et l’effusion de sang fût évitée de peu.

C’est ce moment que choisit Awena pour faire son entrée. Marzina, toujours en train de grignoter un des biscuits, dont le tas diminuait à vue d’œil d’ailleurs, observa sa sœur arriver ave un air étonné : elle sortait rarement de ses appartements, sauf pour aller à la hérauderie pour…ses travaux de généalogiste, bien entendu…A cette pensée, la blondinette eût un sourire amusé et finit son biscuit, l’avalant d’une bouchée impitoyable. Que faisait donc sa grande sœur ici ? Généralement, quand elle lui courait après dans le château comme ça, ça sentait le travail…Marzina afficha alors un air contrarié, rien que de penser au travail lui amena un frisson le long du dos. Après que celle-ci eût salué Cassius, Marzina croisa son regard interrogateur. Malheureusement, la blonde lunatique boudait à présent, parce qu’elle savait qu’elle avait du travail, et elle ne répondit que par un haussement d’épaules dédaigneux, qui n’offrait en soi aucune autre information que la mauvaise humeur qui la gagnait.

Alors que sa sœur s’entretenait avec Cyrill, Marzina vit un serviteur apporter une tasse de thé. Elle jeta à l’objet de porcelaine un regard de dégoût, et se redressa, comme pour s’en éloigner le plus possible. C’est alors que ses yeux tombèrent sur Cyrill se battant avec son biscuit, et la blondinette ne sût retenir un petit rire amusé à cette vision, déjà passablement éméchée à ce moment de la journée. Les deux hommes semblaient observer sa tenue avec un regard qu’elle connaissait bien mais qu’aujourd’hui elle ne comprenait pas. Elle avait prévenu que sa tenue était un peu sale du à sa cavalcade c’est vrai, et était donc un peu inconvenante, mais tout de même…Ce n’était pas comme si elle était en petite tenue, elle n’était jamais aussi habillée que pour monter à cheval, avec sa robe de toile épaisse et ses nombreux jupons, ses neveux devaient être d’humeur passablement libertine pour imaginer ce genre de choses…


« En parlant de Marilou, quelqu'un sait où elle est passée? »

Marzina releva la tête au nom de sa sœur, et répondit par la négative :

« Non, je n’ai pas de nouvelles d’elle non plus, crois-tu donc qu’elle se cherche une robe digne d’une princesse pour le sacre ? »

Sourire entendu de la blondinette à son ainée, Marilou n’était pas vraiment du genre à se chercher une belle tenue pour un événement tel que le sacre…D’ailleurs, la curiosité de Marzina l’avait poussée plusieurs fois à se demander ce que pourrait bien porter Marilou ce jour-là, viendrait-elle en armure ? Poserait-on la couronne de princesse sur son casque ? Ce serait du plus bel effet dis donc…
Marzina étouffa un petit rire à cette pensée, puis se tourna vers Cyrill et Cassius :


« En parlant du sacre, il faudra trouver à mon petit neveu une tenue digne de ce nom pour l’événement, ce n’est pas que tes vêtements Cassius, visiblement trop grands pour lui, lui siéent mal, mais plutôt qu’il pourrait se sentir mal à l’aise par rapport aux dames qu’il y aura là-bas…»

Marzina sourit, de ce sourire rusé qui annonçait généralement une nouvelle bêtise de la blonde, et donc rien de bon. Son regard posé sur le petit semblait annoncer « ne t’inquiète pas, on va bien s’occuper de toi », mais il est vrai que ses yeux noirs pouvaient sembler effrayants à ce moment précis. Et la blonde de penser à sa robe pour le sacre, de blanc pur et d’or fin, façon papy Gomoz, qui l’attendait sagement chez la couturière…
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Parce qu'on peut pas toutes êtres vieilles et moches, ou vierges et sages...
Cyrill
Il était vrai que la vie en Angleterre dans un simple cottage n’avait rien a voir avec ce qu’il pouvait vivre ici dans cette nouvelle terre d’accueil. Les femmes ne se cachaient pas le moindre centimètre de peau derrière des habits ostentatoires, nul froideur de façade et pourtant, le temps y était si semblable. Le vent martelait toujours la terre, le sel toujours présent dans l’air et tant d’autres choses. Si différent et si semblable à la fois.

Il avait craint de regretter son départ loin de tout ce qu’il connaissait mais se retrouvait rassuré par ce frère aussi fort qui ne l’avait pas oublié et ces deux tantes qui l’avaient accepté si facilement. Il en aurait laissé transparaitre une larme de joie.
Si seulement Zina ne le regardait pas avec cette lueur dans le regard. Cyrill pouvait sentir une goutte de sueur perler sur sa peau et redescendre le long de sa colonne vertébrale.

Elles ne vont pas le manger hein ? Bah il n’aurait pas mit sa main au feu pour autant !

Mais d’autres mots attirèrent son attention. Ordre des trentes…Marig’…S’il se souvenait bien, on lui avait prit le temps de lui expliquer que l’ordre des trente était l’armée personnelle du Grand Duc. Son grand père. Son autre tante était donc une soldat et qui plus est, un soldat d’élite avec un franc parler qui pouvait estomaquer son grand frère.
Rêveusement, il croqua dans son biscuit en essayant d’imaginer une femme capable de tenir la tête à son frère. Elle devait être sacrément forte et porter une grande armure ! Et elle devait avoir une grosse voix pour faire peur à l’ennemi !

Il papillonna des yeux un moment puis commença a blanchir à vu d’œil. Il n’était pas certain de vouloir rencontrer une personne aussi effrayante tout de suite. Encore que Zina semblait être tout aussi effrayante dans son genre. Sentir son regard plein de malice sur sa nuque lui remuait l’estomac et lui donnait des sueurs froides !

Cependant les mots ‘petit neveu’ lui hérissa le poil. Il était loin d’être petit d’abord ! Il croisa les bras sur sa poitrine mais écouta attentivement. Un sacre ? Ah oui…Le patriarche de la famille avait été élu à la tête de la Bretagne. Mais les mots de Zina firent mouche, le ramenant à nouveau a la réalité.

Les Dames ?!?

Etre a l’aise ?!?

Sa mâchoire se décrocha alors qu’il commençait à prendre une teinte écarlate devant le sourire rusé de sa tante ! Son cœur battait a tout rompre dans sa poitrine alors qu’il se demandait ce qu’elle allait lui préparer.

‘‘Mais…mais…enfin…Qu’est ce que…’’

Il commença a jouer avec ces doigts en baissant le regard.

‘‘Enfin je sais pas…Enfin les dames…Enfin comment on fait…Pas que je veux dire que je sais pas hein ?’’

Il commença a rire nerveusement

‘‘Enfin vous m’apprendrez ...A être a l'aise...Avec les dames…Non c’est pas ce que je voulais dire’’

Il se tourna prestement pour soupirer et boire tranquillement son verre en se demandant comment il pouvait faire pour débiter autant d’ânerie à la minute.
Roxannemontfortlaval
Des pas bottés qui martèlent le sol du grand domaine familial. Encore une fois, la blondinette ne regarde pas si ses bottes sont crottées ou pas, elle s'en moque éperdument. Elle vient de laisser Orphée son destrier aux bons soins des palefreniers de l'écurie, ils ont intérêt d'ailleurs sinon risqueraient de voir leurs arrières-train prendre feu sous les coups de bottes de la jeune archère. Après sa cavalcade sous un vent glacial mais qu'est-ce qu'elle adore ça!! Roxanne, mèches blondes ébourriffées le long du visage, joues rosies par la morsure du froid fait son entrée sans se faire annoncer. Comme à son habitude, la pestiotte a horreur des simagrées et les convenances...elle s'en accommode à son envie. Elle arrive tout droit de Vannes, elle n'est pas très famille, mais prenant sur elle, la blondinette a décidé de rendre visite à ses cousines. Bon c'est vrai, elle aime bien Marzina qu'elle a rencontré quelques semaines plus tôt dans une taverne de Vannes. Puis cette année, pas envie de se terrer dans sa demeure en cette période festive, et tante Mimilia lui reproche déjà assez ses manières de sauvageonne. Des éclats de voix et de rire alors qu'elle débarque dans la grande salle. Oh triple buse, y'a déjà du monde !!! C'est qu'elle a pas sorti la panoplie des grands jours la vannetaise, et encore moins fait l'effort de revêtir une toilette de dame. Oui ben si c'est tante Mimilia pas bien grave, elle a l'habitude. Vêtues de ses vieilles braies, ses gantelets d'archère pendouillant comme à l'accoutumée à ses hanches, c'est tout juste si elle prend le temps d'ôter son mantel avant de pénétrer dans la grande salle.'tit minois malicieux qui se pointe. Haaaaan!!!! et d'un, et de deux et de trois Montfort dans la pièce et le quatrième...inconnu au bataillon. Une haute silhouette qu'elle a déjà plus ou moins croisée en la personne de Cassius, sa cousine qui se goinfre apparemment de sucreries -diantre, va tout de même lui laisser une miette !!!- et..oupss!!! cousine Awena qu'elle connait peu mais qui lui fait penser à tante Mimilia. Survol de la pièce par des anthracytes qui se posent sur le nouveau venu...presque aussi débraillé qu'elle. Sourire de satisfaction de la jeune Montfort-Laval, ça va, elle fait pas tâche au milieu du tableau.

Demat tout le monde, je dérange pas ? Ben de toute manière elle est là maintenant, faudra bien qu'ils fassent avec...

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Marzina
[Quelques jours après la rencontre, toujours au Château de Nantes]

Ils avaient finalement terminé la conversation en famille, pas complète forcément, ca aurait été compliqué, mais la jeune génération Montfort était là bien présente. Faire la connaissance d’un nouveau neveu avait égayé un peu les journées de la blonde, et le découvrir aussi timide et « pur » avait fait germer en elle l’idée coupable de le pervertir. Elle avait observé ses réactions lors de la discussion, il semblait curieux et intéressé au sujet de la gente féminine, et il l’avait même priée de le former quelque peu aux usages de la Cour de Bretagne. La chose avait trottiné dans la caboche bretonne, et elle s’était finalement dit que la chose pourrait être particulièrement amusante…Un jeune novice, un apprenti séducteur qu’elle façonnerait en lui transmettant son savoir à défaut de pouvoir le modeler avec ses mains, l’idée lui paraissait séduisante…Elle se mordit la lèvre, puis prit un parchemin et sa plume de paon, et rédigea de sa ronde écriture appliquée :



De nous, Son Altesse Marzina de Montfort-Penthièvre,
A vous, Messire Cyrill de Montfort,

Demat cher neveu,

J’ai été ravie de te rencontrer, ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre le petit frère de Cassius…
La jeune génération des Montfort s’est réunie pour ton arrivée, j’espère que tu n’en as pas été trop impressionné…
Tu m’as paru un peu perdu cependant, et je crains que ton frère n’ait guère le temps de s’occuper de toi, de te distraire un peu…
En tout cas si tu as besoin d’aide, si tu as des questions ou si tu t’ennuies, n’hésites pas à me rendre visite,
je suis presque toujours au Château de Nantes, je ne m’en absente que rarement, et jamais de façon prolongée.
J’en profiterais pour t’apprendre les usages de la Cour Bretonne.

Affectueusement,
Zina


Voilà, la lettre était prête, il ne restait plus qu’à la faire remettre à son destinataire. Marzina scelle la lettre, et la fait remettre à un coursier, en se demandant si la curiosité de son neveu serait suffisamment piquée pour qu’il vienne, et dans ce cas-là, combien de temps il mettrait pour arriver… Une fois ces considérations faites, elle se remit à son travail de calligraphie.
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Parce qu'on peut pas toutes êtres vieilles et moches, ou vierges et sages...
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