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[RP ouvert] Mal au Poignet qu'elle a dit...

Attia.
Au chaud dans une couette, position chat serré contre un coussin, cheveux en bataille, la gitane se prélasse. Un rayon fin vient lui chatouiller le visage alors qu'elle soupire en s'étirant doucement.
C'est beau l'hiver, blanc par la fenetre, feu qui crepite et bonheur d'avoir pu alleger son carnet de commandes. Elle regarde ses doigts, c'est rouge, la peau pele, c'est moche. Elle devrait facturer ça tient, chaque goutte de sang versées au fil des aiguilles pour le plaisir d'habiller le monde.
Alors elle s'extirpe, bon elle prend son temps, on va pas detailler non plus le moindre de ses mouvements.
Elle remet de l'ordre dans sa tignasse, elle a pas envie de sortir, non que le monde l'oublie elle veut dormir, encore et encore, profiter de la chaleur alors que dehors il fait froid.
Mais le feu déjà faiblit dans l'âtre et il commence a faire frisquet et c'est donc emplie de la plus mauvaise foi qu'elle est obligée de se lever.

Les auberges c'est pas comme les maisons, on ne s'y sent pas chez soi. Et il y avait les aubergistes, ces hommes a la propreté douteuse, au sourire marchand et pernicieux qui tourne en une grimace salace quand vous les méprisez. Oui les aubergistes, cette race de commerçants a l'esprit mal placé qui vous suivent du regard quand vous roulez des hanches pour vous affaler morte de sommeil dans le grand lit froid.


- B'jour...

Oui elle était polie.

- L'feu est eteint, vous devriez faire moins d'economie sur le bois, on se pele et on peut meme pas taper la grasse mat. POur le prix de la pension ici...hein

Non elle parlait pas a l'aubergiste, mais a sa femme. Cette sorcière qui vous sourit jamais contrairement a son mari, qui vous hait a la seconde ou le regard de son pere vert se pose sur votre chute de reins, celle qui s'assure de vous servir une tambouille degueulasse pour vous faire partir plus vite . Celle qui pourrait vous tuer d'un simple regard, si le pouvoir des gorgonnes lui etait donné.

- Vous avez entendu ?

La elle commence a s'enerver la gitane qui tape legerement du pied.
Hospitalité ça doit etre un nom inconnu a leur vocabulaire.


- Si vous etes pas bien chez nous vous pouvez aller voir ailleurs!

Charmant... et surtout trop facile! La gitane fait une moue et se penche en avant de la mégère.

- Et si vous me parlez pas autrement vous allez devoir demenager vot' commerce ailleurs, j'ai des relations!

Oui hein, la gitane fraichement rentrée du louvre et qui en jette plein la vue aux petites gens.

- Dooonc, je veux du feu, des draps frais et un ragout un peu moins degueulasse!

Victoire. La mégere retrousse les levres en une moue non pas moins haineuse, mais resignée. Alors elle passe ses nerfs sur le garçonnet qui somnolait paresseusement a l'arriere salle.


- Jeannot! Du bois dans la chambre au premier! et pense a virer les draps!!!

Alors la gitane adresse a la dame son plus charmant sourire.

- Merci! Il est pas la vot' Mari ?

Provocatrice jusqu'au bout.


- Qu'est ce que ça peut vous fout' c'qu'e fait mon Jacquot!

Elle bougonne la femme de l'aubergiste, nettoie son comptoir, essaie de digerer sa defaite jusqu'a ce qu'un eclair rallume le visage ridé et terne.

- Au fait j'oubliais! Z'avez du courrier!

Son visage se fend d'un sourire edenté alors que la gitane tend la mains vers le velin.

- C'est quoi ? Des mots d'amour d'un soupirant secret ?


- Mieux! Une lettre de la prévoté, on a du les prévenir que nous hebergions une étrangère!

La la gitane triomphante fronce les sourcils. ça sent pas bon.
Elle deplie la feuille et la parcourt des yeux.


Citation:
Bonjour,

Nous tenons à vous informer que les frontières de Bourgogne sont fermées, depuis le 16 décembre 1458.

N'étant pas bourguignon, nous vous prions de bien vouloir quitter le territoire bourguignon sous deux jours.

Si vous avez un accord du prévôt Olivier1er, du capitaine de l'OST Jusoor ou de nostre duchesse Angelyque pour rester, merci de bien vouloir me le faire parvenir.

Si vous êtes là pour des raisons diplomatiques, officielles ou bien pour aider notre duché, merci de me donner votre localisation, la durée approximative de votre séjour ici, le motif ainsi que le nom des personnes avec lesquelles vous voyagez et de demander un LP au prévôt ou au capitaine.

De plus, nous vous rappelons que toute nouvelle constitution de lance est interdite sans autorisation et qu'ils vous est interdit d'emménager en Bourgogne.

Comptant sur votre collaboration et votre compréhension,

Nous vous prions d'agréer, nos respectueuses salutations.

Edwen, prévôt adjointe


Bordel! Voila que la Bourgogne tombait aussi sous l'emprise de la bêtise de ses dirigeants. ça la gitane ne le dira pas a haute voix. Mais la mauvaise foi en elle, et le fait d'etre constamment ennuyée par ses mots doux vous sonnant de partir, fait qu'elle n'est pas du tout prete a cooperer.
Adresser un courrier au prevot... Le connait pas lui.
A la duchesse ? Ange... , ah la voleuse ? Non plus!
A la capitaine de l'OST ? Jusoor ? Ah oui elle connait ce nom oui , elle a eu l'occasion de tirer le portrait a la dame en question.

Bon agir dans l'ordre.
Petit 1, hausser les épaules et faire ravaler a la vieille son sourire. D'autant qu'elle vient de constater que la lettre est datée de 3 jours auparavant.


- c'n'est rien, je dirai que je n'ai jamais rien reçu, c'est vous qui aurez des problemes, Moi... j'ai des relations!

Sans attendre de réponse elle prend la direction de la sortie dans un eclat de rire crispé.
Petit 2, penser a activer ses relations...

Elle prend le chemin de la maison/atelier de Breiz. Pourquoi ? ben parceque a l'auberge elle a pas de quoi ecrire tiens!

Petit 3... Ben arrivé a petit 3 toute bonne volonté la quitte et l'insolente revient. Pourquoi elle ecrirait d'abord ? La bourgogne n'etait elle pas la contrée de la regente de France Marie Alice ? La GMF Armoria ? SAS Beatritz de Castelmaure ?
Haussement d'epaules, l'es pas né le bourguignon qui la chassera!

Elle arrive a la demeure de la rouquine, se fait annoncer bien decidée à se defaire des contraintes administratives. Et puis de toute façon, son poignet était etrangement engourdi, elle ne pourrait certainement pas l'ecrire cette lettre. Il fallait trouver une solution. Trouvant l'attente trop longue a son gout c'est une gitane de fort mauvaise fois qui se retrouve a hurler devant le domicile de la rousse .


- Breeeeiz! Breiiiz chérie!!! J'ai besoin d'aide!!!

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Attia.
Mais que foutait la rouquine ? Bon la gitane toute a son impatience elle se rend pas bien compte qu'elle debarque au petit matin, quand la rousse est certainement blottie contre son grand dadet de mari ou en train de nourir sa marmaille. Non ça la gitane elle sait pas et elle s'en fout un peu. Oui on est egoiste ou on ne l'es pas et c'est comme ça.

Alors elle tape du pied, contient son envie de crier a corps perdu, et puis finalement craque. Oui quand on a passé des nuits blanches a coudre, en enchainant tisane sur tisane et pas le genre de tisane qui fait dormir, on est un peu hyperactif et c'est pas le tempérament nerveux qui va le démentir.


- breiiiiiiiiiiiiizuuuuuuh

Elle donne a son appel un ton melodieux comme un poussin qui appelle sa maternelle.
Et puis fouineuse au possible elle essaie de tourner la poignée des portes devant elle.

Un mouvement brusque du poignet lui otera une grimace de douleur alors qu'elle se tient le dit poignet, le droit, dans son autre main, le caressant pour en extraire une nouvelle douleur.
La vache, le picotement qu'elle avait ressenti n'avait donc pas été feint par son mauvais esprit... Elle souffrait vraiment.
Elle tenta une nouvelle fois de se servir du poignet en question pour etre sure qu'elle ne se faisait pas avoir par sa mauvaise fois.
Nouvelle douleur, et cette fois ça remonte dans toute la main...

La elle commence a avoir peur la gitane. Un mal etrange aurait il saisi sa main ? Et cette main dont elle se sert pour broder les details les plus fins de ses tenues, cette main aux doigts tant de fois piqués et meurtris ?
Horreur!
Seraient ce ces longues années de mauvais traitements qui avaient raison de la santé de ce membre tant indispensable ? Allait elle perdre l'usage de son outil de travail ?
La panique la saisit.


- Breiz bordel descend vite! Jvais mouriiiiiir!!!

Non il n'y a pas d'amusement dans sa voix, juste une grande incertitude, une grande peur pour celle qui avait été si peu malade.

Et comme la santé c' est aussi beaucoup du mental, elle deprime d'un coup la gitane et fond en larmes. Oui c'est ça quand on est instable emotionnellement.

- Breiiiiiiz, au secours! Quelqu'un!

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Breiz24
Et la rouquine, où est-elle pendant ce temps ? La gitane l’a deviné.

La rouquine vient de s’éveiller, elle ne sait pourquoi. Il est tôt. Elle ne cherche pas longtemps ce qui est la cause de son éveil : elle s’en moque. Dans la volupté de l’éveil, elle ronronne, langoureuse, s’étire et se tourne, une main s’égarant sur le grand corps qui a veillé son sommeil.
Du cou, elle s’égare aux épaules et au torse, légère comme un souffle, suivant un tracé mille fois répété, reconnaissant un territoire connu et revendiqué, suivant la rivière argentée d’une cicatrice, effleurant le fin liseré de poils blonds le long du ventre, avant de remonter à une hanche, se perdant sur la taille.

Elle se réveille oui, lentement. Depuis leur voyage en bohèmes, elle a appris à prendre son temps pour tout. Détachée de son passé et de ses anciennes amours, pour lui, elle sait qu’il faut de la patience. Même pour quelque chose d’aussi simple que se réveiller.

Le corps se rapproche du géant endormi, le visage est prudemment niché au creux de son cou, lèvres aspirant son odeur, cils tressaillant sous la chatouille d’une mèche blonde. Après tout, c’est le matin. Ils ont une nounou d’enfer et plus besoin de se lever au premier hurlement affamé de leur fille. Autant en profiter.
C’est donc langoureusement lovée contre lui qu’elle entreprend de réveiller son mari… ou son propre processus de rendormissement. Après tout… il est encore tôt.

Elle ne réagit donc pas aux sons étouffés de la rue, elle sait que ce n’est rien, c’est le petit jour, c’est les commis boulangers se rendant au travail, ou bien… qu’est-ce ? Elle s’en moque.

C’est donc Berthe, qui, son grand âge aidant, est déjà réveillée, elle, qui ouvre la porte et reconnait la gitane.


Bonjour Maitre Attia. La vieille gouvernante sourit, assez fière d’avoir reconnu la célèbre couturière dont elle entendait le nom cité dix fois par jour par la rouquine. Et elle avait l’air de souffrir la pauvresse.

Entrez donc, entrez, restez dont point dehors par c’froid ! Mettez vous au coin du feu y vient d’prendre, je vais réveiller m’ame Breiz. V’z’inquiétez point !

Les coups frappés à sa porte de chambre lui firent finalement ouvrir un œil, puis l’autre. S’étirer, jurer entre ses dents contre le froid, et tendre le bras pour saisir l’épaisse robe d’intérieur pour l’enfiler, caressant distraitement le corps endormi à coté du sien au passage.

Il est tôt Berthe, nous ne sommes pas levés !

Mais elle sait la rouquine que Berthe d’habitude attend leur appel ou de les voir prêts pour leur journée, elle ne vient que rarement toquer à la porte. Elle se lève, donc, abandonnant avec regret son mari et les milles délices de l’éveil, pour ouvrir la porte.


C’est vot’Maitre Attia qui est là M’ame Breiz. Elle semble souffrante.

Attia !

Et sans un mot de plus, la gouvernante est abandonnée, la rouquine descend à toute vitesse l’escalier.

Attia ! Quelque chose ne va pas ?

Il est évident que quelque chose ne va pas, la rousse le saisit au premier regard, à cette main serrant ce poignet, à cette attitude que son Maitre n’a plus.

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Attia.
Bon on va dire qu'il ne n'est déroulé tout au plus qu'une quinzaine de minutes avant qu'elle puisse enfin entrer dans la demeure de la rousse, mais deja cela lui semblait une eternité.
Oui une gitane stressée c'est quelque chose.
Elle a eu le temps de se manger les regards ahuris des commerçants de la rue, la sollicitude policée de la domestique, elle en avait meme oublié le froid c'est pour dire.

Enfin la rousse apparait et l'Attia fond a nouveau en sanglots. C'est rien un bobo a la main me direz vous, mais quand meme pour un esprit fatigué comme le sien, il s'agit d'une vraie tragedie.

Quelque chose ne va pas c'est plus que visible non ? Un instant l'attitude oscille entre la plainte et la colère, mais a quoi lui servirait la colère?
La rousse n'est pour rien dans son surmenage evident et les consequences qui s'en suivent. Alors elle reste stoique , se donnant un air moins misérable oui il faut savoir conserver un minimum de dignité.


- Bonjour Breiz...

La voix est grave, encore enrayée par les sanglots qui on précédé l'arrivée de la rousse.

- j'ai reçu un courrier...

Mais bordel pourquoi parle t'elle de ce maudit courrier ? y avait quand même plus important non ? Et quoi pourrait l'aider ici si ce n'est la rousse qui ne serait pas dupe longtemps.

- ... il faut que tu m'aides...

Et la d’éclater dans un nouveau sanglot avant de poser un regard insistant sur la domestique qui vraisemblablement était de trop.

- ... Je vais perdre l'usage de ma main Breiz...

Va expliquer a la rousse qu'il n'y a aucun lien entre le courrier et la main, pas comme s'il s'agissait d'un châtiment pour vol comme dans ses pays lointains.
Et cette exagération tragicomique qui ne fait que dénoter de l'angoisse qui étreint les entrailles de la gitane qui continue de sentir dans sa mains des picotements douloureux...

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Gné ?

j'ai reçu un courrier...

Gné ?

... il faut que tu m'aides...

Gné ?

... Je vais perdre l'usage de ma main Breiz...

Gné ?

Oui, autant dire que la rouquine a du mal à suivre. Breiz les matins d’hiver, c’est un peu comme un diesel, faut laisser tourner un moment avant que ça marche vraiment. Ceci dit, quand elle finit par percuter, ça fait un léger choc dans la tête rousse. A tel point qu’elle ne sait que dire, avant de rationaliser.


Attends, je comprends que dalle. Assieds toi.

Oui, oui, faire reformuler sereinement la brune, ça va aider. Encore faut-il arriver à se démer..brouiller pour qu’elle soit sereine.

Berthe, une tisane je vous prie. Menthe pour moi, avec un peu de réglisse, et pour mon Maitre, de la camomille, de l’orange, de la lavande et de la verveine.

Elle ne regarda pas la vieille gouvernante s’éloigner avec empressement. Pour Berthe, la voir se défaire avec tant de désinvolture de quelques une de ses précieuses herbes, des fleurs d’oranger surtout, démontrait l’urgence de la situation.

La rouquine attendit que les tisanières soient posées sur la table, profitant de l’attente pour apporter à Attia de quoi se couvrir mieux, et prenant entre les siennes la main supposée perdue à jamais. Elle servit une tasse de tisane à son Maitre, sourit, posément, et reprit.


Commence par le début, tu veux bien ? Qu’arrive-t-il à ta main ?

Comment ça, le début c’est une histoire de courrier ? On s’en fout du courrier, oublié le courrier, Maitre Attia ne peut plus se servir de sa main, et ça, ça, c’est vraiment grave ! Demandez donc à toutes les dames de la haute noblesse se fournissant chez elle si ce n’est pas un vrai drame !

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Attia.
Bordel pourquoi qu'elle comprend pas du premier coup ? Elle peut pas voir le probleme hein?
Oui a ce moment la la gitane est plus qu'injuste et plus qu'egoiste. Quoique l'egoisme ça date pas d'aujourd'hui.
Bon comment tout recapituler pour que la rousse comprenne ?
Parler du courrier ? Cela ne semble pas etre une priorité quoique si parceque si on la reconduit a la frontière ou on l'emprisonne ça va pas arranger l'etat de sa main qui devient plus que preoccupant.

Le poignet se fait douloureux, un spasme tend et deforme légèrement la main alors qu'elle lache un gémissement de douleur.
Elle s'asseoit alors que Breiz commande a boire, mais bordel elle le fait expres la rousse? Elle a cru que c'etait une visite de courtoisie pour prendre du thé ou quoi ?
Si ça main n'etait pas endommagée elle foutrait la tisane par terre tiens!


- Mais Breiz tu comprend pas... Je suis perdue... regarde...

Quoi de mieux qu'un exemple ? Alors qu'elle tend la main droite vers la hanse de la tasse les doigts n'ont aucun appui. La tasse est a peine decollée de la table et glisse des doigts inertes.

- Voila... tu vois ?

Elle retient un sanglot. fragile on vous dit!

- je pers l'usage de la main... Mon poignet est tendu et j'ai horriblement mal...

Etrangement alors qu'elle le declare elle retrouve du calme, le calme des condamnés sans doute...
Et dans ses yeux la detresse. Adieu les reves de gloires, de couture, de mode, adieu la couturirere, adieu la fournisseuse royale, adieu la dame d'atours... Elle ne sera plus rien, rien qu'une gitane au caractère de cochon dont personne ne voudra.


- Ne m'appelle plus maitre... Je ne serai plus rien dorenavant...

Et de se laisser choir contre la table en sanglots.

- Ah et aussi...

Tirant le parchemin de sa besace.

- On ne veut plus de moi en Bourgogne...


Oui la gitane le vit comme un mini drame, comme elle vit tous ces messages de pseudos douaniers, veritables revolte en ses entrailles alors qu'elle erre de par le royaume sans jamais se fixer. Quand on a pas de chez soi les portes fermées sont autant d'affronts.
L'addition des deux est une véritable tragédie.
Bientot la rousse ne verrait pas l'interet de la garder comme amie, oui qui voudrait d'une invalide invivable ?
Perdue vous dis je, perdue la gitane...

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Tu es couturière pour la maison royale, on veut de toi dans tous les duchés royalistes.

Le premier souci est balayé ainsi, en une phrase. SI elle avait su…
Elle se penche et récupère la tasse. La remet dans la main de son maitre. Elle veut qu’elle boive les plantes apaisantes.


Que s’est-il passé pour ta main ? Tu es tombée ? tu as tordu ton poignet ? Ou tu es stressée par ton courrier et tu es atteinte dans ce qui t’es le plus cher peut être ? Mais ça, la rousse n’est pas assez fine psychologue pour le remarquer, du moins pas à ce stade. Parce que pour elle-même, le courrier n’est rien. Alors forcément.

Attentive, elle observe la main abimée, la prend entre les siennes et palpe délicatement le poignet. Rien ne sembla anormal. Froncement de nez.


Dis moi.

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Attia.
Mais que ne comprend tu Breiz... C'est tellement plus...
Elle serre la hanse de la tasse de sa main valide. Boire... S'il n'y a que ça pour te faire plaisir...
Alors la gitane legerement tremblante porte la tasse a ses levres, buvant des herbes parfumées.

Que sommes nous la a prendre le thé quand mon sort est en jeu ? Tant de questions, tellement d'agitation...
Alors qu'elle boit a petites gorgées elle scrute les yeux de Breiz pour qui tout semble si simple...


- Je ne sais pas ce qui arrive...

La revolte renait dans les prunelles italiennes.

- J'ai reçu ce torchon... Et je venais te trouver pour avoir de quoi ecrire. De l'encre, du vélin...

Oui a ce moment la aucune mauvaise volonté ne l'animait.

- Et puis j'ai pensé comme toi que cela ne devait pas poser probleme... Et je suis arrivée...

Ce qu'elle ne dit pas c'est qu'inconsciemment la machine s'est mise en route. Ce mal etre de ceux qui jamais ne trouvent leur place dans le monde, ceux qui n'ont aucune confiance en eux au point qu'ils en paraissent pretentieux quand ils essaient de se convaincre de leur valeur.
Non Breiz ça tu ne sais pas. Les proces elle en avait eu, il y eut un temps ou scrupuleusement elle répondait a ces courriers, se mettant en normes, elle avait meme essayé la vie nomade sans jamais y réussir, puis elle avait ignoré les injonctions, partant quand elle le pouvant, risquant les proces, meme les passages d'armée...
Non ça Breiz tu ne connais pas, comment pourrais tu comprendre ?


Dans les prunelles sombres, la detresse. Encore un départ...

- Et mon poignet... Je ne sais pas... J'ai essayé d'ouvrir ta porte et j'ai eu comme un choc douloureux... Un spasme...

Et de lever la main pour mieux l'observer, alors qu'a cet instant un spasme la parcourait, tendant et deformant les doigts, lui arrrachant un gemissement douloureux alors qu'a nouveau elle baissait la tete.

- c'est comme si elle allait imploser... Perdue... Je suis perdue... ah...

Et de sangloter doucement.

- Il faut que je voie un medicastre Breiz...

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Breiz24
Elle soupire la rouquine. Fatiguée de ce duché qui ne comprend rien, rien, à l’art. Qu’attendre de plus d’un duché dont la dirigeant vole et saccage le travail d’une artiste comme Attia, aussi.

Un médicastre ? Pourquoi irais tu voir un charlatan quand ton statut te permet de voir les meilleurs médecins du royaume ? Je suis sure que ce n’est rien ma belle de toutes les façons !

La rouquine sourit, rassurante, et se lève, murmurant un « je reviens » et grimpant prestement les escaliers, elle se glissa dans la chambre. Le regard glisse sur le corps blond alangui, malgré elle, la main fait de même, remontant le long de son dos, tirant l’édredon de duvet d’oie dans le même temps. Elle saisit ensuite la petite boite de baume mentholé sur la table de nuit et redescend.

Donne moi ta main.

Elle saisit la petite boite, l’ouvrit et en sortit une petite noix de pâte verdâtre, avant de masser délicatement la main et le poignet de son adulée Maitre.
Cachant sa terreur de sentir la raideur de ce bras, et la fin de la Haute Couture made in ADJ. Cachant tout, mère, comme toujours.

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Attia.
Comme une gosse elle s'était laissée faire par la mère en Breiz et un instant elle avait ressenti le reconfort.
La gitane c'est tout un traumatisme ambulant, disparition tragique du père, haine de la mère dont elle n'a jamais profité de l'amour, deracinée, dechirée, seule. Quand on n'a de chez soi nulle part, on finit par perdre une partie de soi.
Heureusement alors qu'elle est a deux doigts de la folie, elle peut compter sur des gens qui trouvent en elle de quoi la cherir pour son plus grand bonheur biensur.

Ainsi les jours avaient passé. Elle avait troqué la chambre sale de l'auberge pour le confort de la chambre d'amis de Breiz et son grand dadet donc le remede cependant faisait de l'effet.
Non la main n'etait pas réparée, mais les douleurs s'etaient estompées ne laissant que le membre inerte et dur, parfois encore parcouru de spasmes.

Le medicastre ? Elle avait pas été finalement. Il fallait trouver un rebouteur ou comme ne cessait de la crier Breiz la matrone qui avait aidé a son accouchement. Et ainsi passaient les jours.

Entre ses disputes incessantes avec le Blond, les rappels a l'ordre de Breiz et la toute agreable sollucitude de sa grace Marie Alice regente de France , Attia s'etait sentie en securité. Trop pour se laisser surprendre par un proces pour trahison.

La trahison... comment pouvait elle etre accusée de trahison elle qui n'avait jamais rien fait a l'encontre de la Bourgogne, elle qui aidait a la renommée de la bourgogne via l'atelier qui comme par hasard etait domicilié en bourgogne ?
Enfin, c'est un nouveau pic de stress qui atteingnit l'Attia qui se rendit neanmoins au proces, expliquant tant qu'elle le put sa situation et le fait qu'elle etait sous la garantie de sa grace Marie Alice.

Il faut croire qu'elle n'avait pas su s'ecraser comme il le fallait, car elle avait été ni plus ni moins condamnee a une amende et a une injonction de quitter le territoire.

Blasée et agitée, elle serait bien partie. A quoi bon rester quand on ne veut plus de vous?
Et il y avait a l'opposé de la balance la voix d'une Breiz qui lui criait de rester et que sa place etait la.
Et cette main... cette main traitre, cette main malade qui ne guerissait pas... Il en fallait de peu pour qu'elle ne deprime la gitane, heureusement les decoctions de Berthe faisaient toujours un bon effet sans pour autant soulager completement l'esprit fatigué.


- je vais quand meme l'ecrire cette lettre...

Et avec quoi ? Ta bouche ? Tes pieds ? Non la main gauche! Comme ça on verrai l'effort et tant pis si la lettre etait illisible. Ils l'auraient bien cherché.
Alors a son pupitre, elle trempe la plume dans l'encre et avec des traits incertains et hesitants du fait de la virginité de cette main gauche, elle avait ecrit, toujours avec sincerité, sans jamais faire de la leche, chose qu'elle aborhait plus que tout.
Et les jours passaient. Le délai approchait et toujours aucune reponse.

Dans le ventre de la gitane une boule, une inquietude sourde contrastant avec le calme de Breiz convaincue que rien ne pourrait arriver.
Et cette main...


- Breiz... Il faut qu'on trouve ta matrone, je ne peux pas rester comme ça... Je ne peux pas rester handicapée...

Et encore une fois, la nuit porta conseil... ou plutot malheur.
Au matin deux parchemins tous frais.
Le premier d'un prevot de toute evidence borné... Le second... Du tribunal. Second proces, retour a la case départ.


- Je crois que je ferai mieux de partir Breiz... Non contents de me mettre a nouveau en proces, on m'accuse a present de produire des faux en la lattre de Marie Alice... Je crois qu'ils m'ont dans le nez...

Partir ? Etais ce ça la solution? partir ou ? sur une autre terre dont les frontières seront fermées ? Ou elle serait encore l'arrogante etrangère ? Non!
Soupir, vindicative la gitane ? Non juste extremement blasée et fatiguée apres une nouvelle journée d'audience.

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Breiz24
Tu ne partiras pas !

Elle est furibare, la rouquine, quand elle voit les parchemins.

Tu ne fuiras pas devant les menaces d’un pleutre et les injonctions d’une hérétique obéissant comme des chiens de manchons à une voleuse !

Elle renifle, méprisante, les bras croisés sous sa poitrine. On sent le passif dans les relations entre le gouvernement actuel de la Bourgogne et la rouquine. Un mari assassiné, des menaces envers son enfant, le vol des tenues de son vénéré Maitre.
Et elle s’assied à sa table de travail, couvrant prudemment son travail en cours avant de sortir son petit écritoire.


Assied toi, Attia, je vais écrire à quelques personnes.

Elle se mit à l’ouvrage.


Citation:
    A sa Grâce la Régente Marie Alice Alterac,

        Votre grâce,

      Marie, pardonnez moi, je n’ai pas encore les nerfs pour écrire une lettre jolie et ampoulée, j’apprends à l’instant qu’Attia est convoquée à un second procès, sa demande de laissez passer lui a été refusée car on l’accuse d’avoir menti et que votre lettre est un faux !
      Qu’attendre de plus de la part des amis d’une duchesse volant impunément les tenues crées par Attia au sein même de l’atelier !
      Je vous en supplie, je vous en conjure, allez témoigner à son second procès ! Mon Maitre n’est plus que l’ombre d’elle-même, sa main et son poignet, bien que moins douloureux, n’en restent pas moins inertes, et si je pense que le blocage est surtout dans sa tête, ce nouveau procès ne va pas améliorer sa santé fragile.

      S’il vous plait, Marie !


    Votre dévouée,

    Breiz



Citation:
    A son Altesse Armoria de Mortain,
        Votre Altesse,

      Je m’en viens par la présente vous faire part d’une incroyable injustice ayant lieu en notre bon duché de Bourgogne.
      Ne sachant si vous êtes en ce moment en vos terres, ou l’épée au clair face à l’engeance hérétique, je me permets de vous écrire.

      Il s’agit de mon Maitre, Attia, dont vous avez pu découvrir le travail lors du défilé de la Saint Nicolas. Mon Maitre vit actuellement en Bourgogne, mais est tout comme apatride. Aussi l’a-t-on priée lorsque les frontières ont été fermées de quitter le sol bourguignon. Or donc, mon Maitre est comme vous le savez fournisseur pour la maison royale, et son atelier est sis en Bourgogne. De plus, mon Maitre souffre depuis peu d’un mal lui paralysant la main droite, l’empêchant d’écrire seule.
      Un procès a été lancé, et bien que Sa Grâce la Régente se soit portée garante, mon maitre a été condamnée. Condamnée à quitter son duché d’adoption, seule, et faible !

      Un élément manque encore pour que vous compreniez l’animosité de ce duché – de mon duché, à ma grande honte ! – envers mon maitre : sa grâce la duchesse Angelyque de la Mirandole a par le passé dérobé des tenues de dessous très, très avant gardistes que mon Maitre avait refusé de lui vendre : il s’agissait plus de modèles destinés à des bordiaux de luxe qu’à une duchesse. Depuis ce jour, la duchesse a une dent contre mon Maitre et son Atelier, et ce malgré son statut de fournisseure de la maison royale.

      Votre Altesse, pardonnez moi mon outrecuidance à ainsi vous écrire, mais je ne pouvais laisser mon Maitre chassée de ce beau duché qui est le notre. Il fut un temps où j’aimais un homme qui vous faisait confiance. C’est donc avec confiance que je me confie à vous. Même si, dans le feu et le sang des hérétiques, vous ne pouvez pas aider mon Maitre… Qu’au moins vous sachiez ce qui se trame chez vous : on préfère harceler une couturière handicapée que traquer de l’hérétique.

      Puisse Aristote vous protéger et guider votre âme comme votre lame.

        Votre dévouée,

      Breiz Edwinson,
      Apprentie de Maitre Attia des Juli


Citation:
    A son Altesse Sérénissime Béatrice de Castelmaure Frayner
    [*rature*Future Reine de France*rature*]

        Votre Grâce,

      Car vous m’aviez dit que « grace vous suffisait en Bourgogne, et c’est de Bourgogne qu’il s’agit.
      Pardonnez mon outrecuidance à vous écrire, mais je me trouve dans un grand désarroi : mon Maitre, Attia des Juli, dont vous affectionnez me semble-t-il les créations, se trouve dans une situation délicate. En effet, elle a été condamnée pour défaut de laissez-passer en Bourgogne, et ce depuis la fermeture des frontières. Or mon Maitre, à notre grande tristesse, souffre actuellement de paralysie, dans sa main et son bras droit, la privant du bonheur d’exercer son art.

      Or donc, alors que sa grâce la Régente se portait garante d’elle par un courrier, mon Maitre se retrouve convoquée à un second procès, sous le fallacieux prétexte que la lettre de la régente était un faux.

      Je sais que vous portez la Bourgogne dans votre âme, aussi souhaitais-je vous informer de ce que votre duché devient, dans les mains d’une vulgaire voleuse, toute duchesse soit-elle.

      Je vous conjure, si vous êtes en Bourgogne malgré la campagne pour l’élection royale – dans laquelle je vous souhaite toute la réussite possible - je vous en conjure, je vous en supplie, pour le plaisir que vous avez à porter le travail de mon Maitre, d’intervenir en sa faveur. Son atelier est en Bourgogne, et elle ne pourra pas guérir tant que sa sécurité sera en jeu. Son esprit est fragile, comme souvent le sont ceux des artistes touchés par la grâce. Elle a besoin de sérénité pour créer, et elle ne peut en trouver dans ces conditions !
      L’on préfère dans notre beau duché s’attaquer à une couturière blessée plutôt qu’à l’engeance hérétique !

      Je vous conjure, votre grâce, de soutenir et de protéger mon Maitre.

      En espérant que la présente saura vous trouver, et vous toucher.

        Qu’Aristote veille sur vous et votre famille,


      Breiz Edwinson
      Apprentie de Maitre Attia des Juli


La rouquine, le poignet douloureux à son tour – sympathie, ou trop écrit ? – roula les parchemins, les ferma à la cire – non, elle n’y apposa pas de sceau : elle n’en a point – et envoya la fidèle Berthe les donner au coursier le plus rapide de la ville.

Voila. Tu vas voir. ILS vont voir !

Elle sourit à son maitre, se voulant rassurante. Et terrifiée, en dedans.

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          Les Doigts d'Or, j'Adore!
Beatritz
Elle allait quitter l'Hostel Chambellan en Dijon, et se rendre à Paris pour... Grand dieu... Combien de temps, combien de souffrances ? lorsque le courrier de la couturière lui parvint. Elle découvrit que l'on écrivait "Breiz", et non "Braise", ce qui la surprit au plus haut point.
Elle monta en coche et écrivit en route, dans une auberge presque vide dans laquelle elle s'était arrêtée :


Citation:
Maîtresse Breiz Edwinson,

Nous allons écrire à la Duchesse de Bourgogne, espérant à cette malencontreuse affaire une issue heureuse.
Dites à Attia que nous avons confiance en elle.

B.d.C.


Citation:
Votre Grâce,

Il a été porté à notre connaissance qu'Attia di Julii, fournisseur royal, était mise en procès en Bourgogne pour avoir usurpé l'écriture et l'identité de Marie Alice Jagellon Alterac, alors Régente de France.
Cela aurait entraîné la nullité de sa demande de laisser-passer, et désormais un procès pour usage de faux.

Connaissant la couturière de renom et par les récits que nous en fait Jehanne de Cassagnes-Begonhès, notre grand-mère, qui travaille à l'atelier de couture que dirige Attia di Julii, nous ne pouvons croire qu'elle a fait usage d'un faux alors que Marie Alice Jagellon Alterac est l'une de ses plus ferventes clientes, ayant obtenu de Maître Attia maintes somptueuses robes pour elle ou sa défunte fille Aléanore Jagellon Alterac.

Bon nombre des plus coquettes dames du Royaume se fournissent chez Attia di Julii qui, si elle a commis dans son lointain passé quelques erreurs, est désormais entièrement dédiée à ses travaux d'aiguille, notamment au sein de la Maison du Roi - ou, devrait-on dire, de la Reine. Elle est même pressentie pour coudre notre robe de sacre ; c'est dire si mettre en doute ses propos est ridicule. Nous sommes convaincue que la lettre qu'elle a présentée était bien de la main de l'alors Régente, ce qui lui aurait :
-ouvert droit à un laisser-passer
-épargné le ridicule procès pour usage de faux dont elle est maintenant l'objet.

Vous nous connaissez, Votre Grâce ; nous n'avons pas pour habitude de supplier, surtout lorsque les faits parlent d'eux-mêmes. Mais nous vous prions de faire le nécessaire pour que cette malheureuse affaire trouve une heureuse fin.

Que Saint Bynarr bénisse la Bourgogne,

Béatrice de Castelmaure
[/quote]
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--Quand j'en ai marre des RR, je lis Princesse Soso--
Angelyque
La Duchesse était au Palais des Ducs de Bourgogne, quand elle reçût missive de la Reyne, décidemment certains n'hésitaient pas à déranger les plus hauts dignitaires du royaume dans leurs fonctions alors qu'il aurait été si simple de faire une demande de laisser passer en temps voulu, faisant montre d'un culot et d'un total manque de respect des lois bourguignonnes.

Attia avait beau être habile de ses mains il n'en restait pas moins qu'elle n'était qu'une preneuse de châteaux, elle pouvait raconter à qui voulait l'entendre ce qu'elle voulait, rien ne la plaçait au dessus des lois.
La Duchesse n'irait ni contre la Procureur de Bourgogne, ni contre la Juge.
La couturière pourrait raconter les mensonges qu'elle voulait avec sa copine qui n'hésitait pas à usurper des titres et se faire passer qui elle n'était pas, la Duchesse ne faiblirait pas.

Elle prit immédiatement plume et parchemin et s'activa à apporter réponse à sa Majesté, désolée au plus profond d'elle même de ne pouvoir satisfaire sa demande.


Citation:

A Sa Majesté Béatrice de Castelmaure, Reyne de France

Salutations

Je crains fort que vous n'ayiez été induite sciemment en erreur.
Attia di Julii, fournisseur royal certes, refuse de quitter le territoire bourguignon malgré la fermeture des frontières et ne respecte en aucun façon les décisions de justice.
Sachez qu'elle est restée illégalement en Bourgogne, ne demandant aucun laisser passer aux trois seules personnes habilitées à lui en fournir un, à savoir, moi-même, le Prévost ou la Capitaine de Bourgogne. Elle a seulement fourni à la fin de son premier procès un courrier de la Régente, Sa Seigneurie Marie-Alice d'Alterac, pour qui j'ai le plus grand respect, refusant par la même de passer par les voies légales. Car si elle était dans l'impossiblité de demander un laisser passer aux trois personnes concernées, cela ne l'a donc pas empêché de déranger la Régente en lui envoyant missive.
Elle a donc été condamnée à une légère amende et à quitter la Bourgogne.
Chose qu'elle a de nouveau refusé de faire.
Et seule raison de son second procès.
Le second procès n'a lieu que pour non respect d'une décision de justice, et le fait qu'elle fournisse les plus hautes sphères du Royaume ne la place pas au dessus des lois, surtout quand il m'est rapporté qu'elle n'hésite pas à traiter de voleuse la duchesse de Bourgogne, donc moi-même sans compter d'autres noms d'oiseaux.
Je suis vraiment désolée de ne pouvoir accéder à votre demande, cette femme malgré ses qualités de grande couturière est une brigande et une preneuse de château, et cela est loin d'être si vieux.
En suivant la procédure normale, que tous les étrangers à la Bourgogne ont suivie, y compris des anciens régnants, elle n'aurait pas eu ces procès, elle a préféré jouer de ses contacts hauts placés.
Je suis désolée, mais par respect pour notre justice je refuse d'aller à l'encontre des décisions de notre Juge.
Je rappelle que tout ceci aurait pu être évité, mais nul ne peut se placer au dessus des lois, mes propres enfants ont fait une demande au Prévost.
Sachez que je suis fort marrie de ne pouvoir satisfaire votre demande. Attia doit quitter la Bourgogne pour se conformer à notre loi. Rien ne l'empêche d'y revenir ensuite puisque les frontières sont désormais ouvertes à l'exception de notre Capitale.

Que le Très Haut veille sur vous

Respectueuses et sincères salutations




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Vouss voulez une Bourgogne resplendissante? votez BOUM!!
Mariealice
Marie avait reçu la missive de Breiz bien après s'être rendue au tribunal. En effet, elle avait croisé Attia en ville et avait vu rouge quand elle avait su que le tribunal avait vu en sa missive un faux.

Elle avait donc été témoignée sur place que d'un la lettre était bien de sa main et qu'elle ne comprenait pas qu'avant de porter des accusations de faux, on ne lui ait pas demandé ce qu'il en était, et de deux rappeler qu'elle s'était portée garante pour elle, comme elle l'avait fait pour d'autres, et que là encore elle ne comprenait pas que cela soit possible dans un cas et pas dans un autre.

Marie comprenait qu'on puisse fermer les frontières même si avec le temps elle savait aussi que l'efficacité n'était pas au rendez-vous mais elle n'avait jamais compris qu'on n'écoute pas les résidents. Il n'était pas tant question d'être au-dessus des lois que d'avoir des lois humaines et réfléchies. Oui, elle était parfois encore naïve.

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Attia.
[Retour aux priorités]

Proces a part, Betises et imbécilité du pouvoir a part, la priorité de la gitane restait quand meme sa main.
Oui parceque si elle vooulait etre LA couturiere, ze must of ze royaume il fallait quand meme que cette main, cette victime, cette responsable d'une peripétie juridique incroyablement grotesque, guerisse!

Alors elle trouve un regain l'Attia. Entre l'attitude enfantine qu'elle prend quand Breiz se fait rassurante au vu de ses soucis, entre la depression qui la guette quand elle pense qu'elle pourrait retourner au neant de sa condition et la volonté toute farouche de grimper les echelons pour montrer aux haineux et jaloux qu'on pouvait y arriver!

Alors le regard volontaire elle s'habille prend une grande respiration et va voir la rouquine.
A priori la matrone avait été trouvée et elle pourrait les recevoir .


- Breiz, je suis prête, allons voir la matrone...

Il ne fallait pas perdre de temps. Au vu du requisitoire de la proc flegmatique elle risquait une peine de prison.
A sa hanche la besace ou siegait une lourde bourse. Elle paierait n'importe quoi pour guerir.

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