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[RP] à l'aube d'une vie nouvelle, à l'orée du bois, Gengis

Gengis0
Tout le monde est bienvenu, plus on est de fous, et plus Gengis sera content. Pourtant, 2 petites choses, si vous ne connaissez pas Gengis, pensez à faire un minimum de préliminaires de présentations, merci pour lui, c'est assez embrouillé dans sa pauvre tête comme cela, pour que LJD Gengis ne doivent pas en plus faire des pirouettes insensées de style pour justifier votre approche et vos connaissances si soudaines.
Gengis entend des cloches lui parler, vous ne les entendez pas, vous pouvez éventuellement supposé que, mais peu de personnes savent effectivement que Gengis entend des cloches, merci de respecter cela (en orange, ce sont les cloches ).

Tout ces préambules étant fait, bienvenue à tous, toutes les aventures, digressions, péripéties et autres surprises seront accueillies avec joie.

LJD Gengis


Gengis déambulait dans les rues de Thouars, il avait incendié sa boucherie et ses porcheries de La Trémouille, emporter quelques affaires, beaucoup de regrets et un médaillon.
Il cherchait à présent un endroit pour s'installer à Thouars. Il avait malgré tout réussi à conserver quelques économies de sa folie destructrice, et pourrait acquérir une échoppe. Il ne se voyait pourtant pas réouvrir une boucherie, trop de souvenirs, tant d'amertume, s'il voulait réellement balayer le passé, il fallait couper. Evidement il était hors de question d'envisager une reconversion dans le métier de tisserand, Gengis ne pouvait plus voir un tourneur de fil en peinture, fut-ce son propre visage.
Gengis avait passé de longues heures, et même journées à réfléchir à son avenir ces derniers temps, planifiant, anticipant, tâchant de voir clair, or chacune de ces décisions si importantes pour son avenir, ils les avaient systématiquement prises, instinctivement, sans réfléchir, et à l'encontre bien souvent du profond malaxage cérébral qui les avaient précédées.
C'est que, de toute évidence, même si elles s'étaient faites plus discrètes depuis que la fée l'avait pris sous son aile, les cloches décidaient envers et contre tout de la direction que prendrait la vie de Gengis. Jamais le Gengis d'avant l'impensable n'aurait songé à s'engager à la Légion, il était même réfractaire à toute forme de hiérarchie, jamais le Gengis d'avant l'impensable n'aurait envisagé de détruire sa boucherie et tout ses biens, jamais le Gengis d'avant l'impensable n'aurait envisagé de s'éloigner de plus de 2 lieues de La Trémouille, en tout cas pas seul, ni sans espoir de retour. Mais le Gengis d'avant l'impensable n'était plus, il avait brûlé, avec tout le reste, là-bas à La Trémouille.
Alors Gengis avait décidé de ne plus réfléchir, puisque cela ne servait à rien, il déambulerait donc dans les rues de Thouars et laisserait le hasard, au mieux, les sonnailles maudites au pire, choisir son avenir. Il était arrivée près de l'orée de la forêt, lorsqu'une batisse à l'écart mais en bon état, attira son attention.


Là Gengis, là, c'est là qu'il nous faut aller, juste là, à l'écart, c'est parfait, près des bois, l'atelier est en bon état, ce sera parfait, oui parfait.

Gengis regardait l'ancien atelier de charpenterie, il se demandait bien ce qui avait poussé ces satanées parasites de cervelles à vouloir faire de la charpenterie.
Soit, il avisa le panneau, 500 écus, c'était parfait, c'est juste la somme dont il disposait.

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Arylis
Arylis faisait un petit tour dans la forêt. Depuis qu'elle avait décidé de retrouver le savoir de ses Mères elle passait beaucoup de temps en forêt, dans les sous-bois, à observer avec attention fleurs et racines, tiges et feuilles, écorces et fruits. Ces petites escapades rendaient la brunette heureuse car elle en profitait pour faire la paix avec elle-même et avec ses souvenirs. C'était comme de redécouvrir le goût d'une tarte aux pommes quand on y a pas toucher depuis des années. Comme de réapprendre à faire confiance et à aimer après une déception douleureuse.
Elle revenait donc vers Thouars et la civilisation toute guillerette après son petit bain de verdure et de calme. Elle comprenait parfois qu'Akou et Syl préfèrent vivre sous un sapin plutôt que dans une maison.

Soudain la jeune fille sursauta. Un bruit suspect retentit sous le cocon des feuillages. Il la surprit car il était trop civilisé pour cet endroit vide d'être humain. (A part elle bien sûr, mais ça elle n'est pas obligée de le dire puisque vous le savez ...). La brunette s'arrêta et ne fit plus un bruit. Ecoutant attentivement elle comprit que cela provenait du vieil appentit en bordure de forêt.

Etrange ... Depuis le temps qu'il est vide ...

S'avançant silencieusement (si l'on omet les branches qui craquent, les "ouilles" maladroits et les "aïes" peu discrets) Arylis essaya d'avoir une vue plus dégagée sur la maisonnette et son atelier. Elle finit par découvrir un jeune homme qu'elle ne connaissait pas et qui semblait visiter l'endroit. Emportée par l'élan et la fougue qui lui était devenus naturels depuis quelques mois elle faillit s'approcher. Mais l'air égaré et perturbé de l'inconnu la retint. Elle plongea un instant dans de vieux souvenirs où elle ne savait si elle voulait qu'on l'aide, alors qu'elle en avait besoin.

Tendre la main, le laisser en paix. Tendre la main, le laisser en paix ...
La brunette resta là, ne sachant que faire ...
Gengis0
Gengis restait perplexe devant ce que le hasard carillonnant lui proposait, il regardait les outils rangés, poussiéreux, trônant sur l'établi au milieu de l'atelier
A supposer, je dis bien à supposer que j'accepte votre idée farfelue, vous allez m'expliquer comment je fais, parce que là, les tintinabulantes, va falloir vous débrouillez, vous me trouver quelqu'un qui m'explique comment on se sert de ses trucs là, parce que moi, à part le bois pour l'hiver, je ne maîtrise pas vraiment le travail du bois

Tout en continuant à faire le tour des lieux, il s'interrogeait sur sa décision idiote de laisser faire le hasard, et surtout d'écouter ces mégères, qui n'avaient pas forcément été bonnes conseillères jusqu'à présent. Cependant, il n'avait plus vraiment l'énergie de lutter, l'avantage de faire ce qu'elles disaient, c'est qu'elles se taisaient plus vite.
Soudain, des craquements, une voix étouffée, cela venait des bois, Gengis hésita quelques instants


Hola, qui va là, montrez-vous, vous êtes le propriétaire?

Gengis regardait vers les fourrés mais ne distinguait rien
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Arylis
Hola, qui va là, montrez-vous, vous êtes le propriétaire?

Et mince ...

Arylis gromella. Décidemment question discrétion elle n'était pas championne. Bon maintenant qu'il l'avait entendu ce n'était plus la peine de se cacher, cela ne ferait que l'inquiéter d'avantage. La brunette sortit donc des fourrés, affichant son sourire le plus sympathique et le plus rassurant (pas trés dur vu qu'elle était naturellement sympathique et rassurante ).

Ce n'est que moi, Arylis. Je vis à Thouars et là .. Heu ... Je ... Cherchais des champignons. Oui c'est ça je cherchais des champignons. Quand au propriétaire ... Il a sûrement laisser dans son testament que cet atelier appartiendrait à celui qui en voudrait ... Et vous ? Qui êtes ? Sans indiscrétion bien sûr.

La jeune fille s'avança un peu plus dans la clairière. Un éclair gris bondit sur son épaule et la délicieuse sensation des griffes qui s'enfoncent doucement dans sa peau la fit frissonner. Faren était là, elle ne craignait plus rien.

Comme il est un peu timide je vais faire les présentation, voici Faren.

Arylis désigna l'écureuil sur son épaule en souriant puis attendit que l'inconnu reprenne la parole.
Gengis0
Gengis vit sortir des fourrés une jeune dame, d'abord sympathique et souriante. Arylis, Thouars, champignons, tiens déjà? il faudrait qu'il aille voir, bicoque libre de propriétaire, et vous... éclair gris, drôle de bestiole, ah non un écureuil, Faren. Haussement de sourcil

Bon, les cloches, vous m'expliquez? Trouvez vraiment que ca ressemble à un maitre charpentier? Pas les mains adéquates, pfff, ca devient n'importe quoi là, les filles

Gengis, de La Tr.... euh de Thouars, et ....


se retournant vers l'atelier



futur charpentier semblerait-il? A propos, vous n'auriez pas par hasard des connaissances dans le domaine?
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Arylis
L'inconnu la regarda d'un drôle d'air puis marmonna quelques chose que la brunette ne comprit pas. Enfin il se présenta, de manière hésitante lui sembla-t-elle. Bref il s'appelait visiblement Gengis et souhaitait s'installer ici. Puis l'homme se tourna vers l'atelier.

futur charpentier semblerait-il? A propos, vous n'auriez pas par hasard des connaissances dans le domaine?

A qui parlait-il ? Elle ? Ben voyons ... Elle avait l'air d'un charpentier ? Déjà qu'elle arrivait à peine à économiser pour s'acheter autre chose que sa petite masure, alors une échoppe quelconque. Enfin il ne savait, ce n'était pas de sa faute. Elle lui sourit même s'il ne la regardait pas.

Heu ... Pas vraiment non. Désolée. Moi à part les champs et la mine je ne connais pas grand chose. Je ne pourrais pas vous aider. Mais il doit y avoir de bons charpentiers au village, vous pourrez toujours leur demander conseil.

La jeune fille fit une pause. Il l'avait l'air un peu mal à l'aise et elle ne voulait pas en être la cause. Se mordillant la lèvre elle s'apprêta à lui annoncer qu'elle rentrait, tout en l'invitant à venir en taverne dès qu'il en aurait le temps.

AÏE !!!

Visiblement Faren n'était pas de l'avis du départ. Glissant une main dans ses cheveux la brunette chercha l'endroit où son imbécile de compagnon l'avait griffée.
Gengis0
Heu ... Pas vraiment non. Désolée.


Ben tiens, le contraire eut étonné Gengis. Voilà qui ne l'avançait guère, au village, oui sans doute, mais il connaissait peu de monde.
La bestiole avait griffé la jeune femme


Pas commode le gaillard

Gengis, bouge, on a des choses à faire là, tu va rester longtemps planté comme une grue là! Allez, prends congé et on y va, tu va pas raconter ta vie non plus, pour ce qu'il y a à en dire

Gengis fronçait les sourcils, il n'aimait pas quand les cloches lui parlaient en public, même si elles avaient raison



Vous avez sans doute raison, le village, je trouverais sûrement, où à la caserne, oui je suis légionnaire. Dites, j'ai pas mal de choses à faire encore, et notamment passer au marché, et trouver un charpentier aussi, mais si vous allez vers le village, nous pourrions faire un bout de route ensemble, pour faire connaissance qu'en dites-vous? Enfin, si ... Faren reste docile

Gengis regardait la bestiole du coin de l'oeil, puis il tendit ostensiblement le bras pour inviter la jeune femme à le suivre

GENGIS, tu n'écoutes rien!

Haussement d'épaule, murmure pour lui-même vous vouliez qu'on parte, bon on part
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Arylis
Vous avez sans doute raison, le village, je trouverais sûrement, où à la caserne, oui je suis légionnaire. Dites, j'ai pas mal de choses à faire encore, et notamment passer au marché, et trouver un charpentier aussi, mais si vous allez vers le village, nous pourrions faire un bout de route ensemble, pour faire connaissance qu'en dites-vous? Enfin, si ... Faren reste docile

Arylis l'écouta tout en se frottant le crâne. Pressé ? Ben pas autant qu'elle ... La brunette ne sachant pas quoi faire décida d'accepter.

He bien si ... Aïeee ! Faren !

L'écureuil avait une nouvelle fois plongé ses griffes dans le crâne d'Arylis. Celle-ci ne comprenait pas le comportement étrange de son compagnon. Elle le sentait nerveux dans son cou. Il s'enroulait, se redressait, le museau frémissant et les sens en éveil. Même si elle n'en comprenait pas la raison la jeune fille sentait confusément que cela était du à la présence de Gengis. Désirant épargner à l'animal une crainte qui lui semblait bien inutile elle hocha négativement la tête.

C'est très aimable de votre part, mais j'ai encore quelques coins à champignons à visiter. Ne m'en veuillez pas. Nous nous croiserons sûrement en taverne. Bonne journée Messire Gengis.

La brunette tourna le dos à l'homme et s'enfonça dans les fourrés. Elle sentait que Faren, lui, ne le quittait pas des yeux. L'écureuil ne se détendit que très loin de l'ancien atelier. Alors la jeune fille le prit dans ses mains et le regarda avec inquiétude.

Qu'est-ce qui t'arrive mon tout beau ? Hein ? Tu peux m'expliquer ce qui a provoqué un comportement aussi peu sociable ?

Faren frotta son museau contre les doigts de la jeune fille et alla même jusqu'à la gratifier d'un petit coup de langue. La chose était fort inhabituelle et devait, soit excuser les blessures qu'il lui avait infligée, soit lui permettre d'évacuer une peur qu'elle ne s'expliquait pas. Quoiqu'il en soit ils en restèrent là et Arylis rentra à Thouars par un chemin détourné.
Gengis0
C'est très aimable de votre part, mais j'ai encore quelques coins à champignons à visiter. Ne m'en veuillez pas. Nous nous croiserons sûrement en taverne. Bonne journée Messire Gengis.


Pas de soucis, une bonne journée et à une prochaine fois peut-être

La jeune femme s'enfonçait dans les fourrés, Gengis en était presque content, la bestiole ne le quittait pas des yeux

Alors, qu'est-ce qu'on t'avait dit, puis tu a vu, drôle de bête, méchante ça se voit de suite, pas fréquentable Gengis, pas fréquentable

Silence, de toutes manières, rien ni personne n'est fréquentable avec vous, voilà c'est bon, on y va. Contentes, maudites sonnailles! Par Aristote, ce que je regrette le temps où elle vous avait fait taire!

Gengis se dirigea vers le village, l'attitude de l'écureuil le hanta encore quelques temps, puis il finit par oublier, et il vaqua à ses occupations habituelles, entre autre la visite des tavernes du coin.
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Gengis0
[ La charpenterie du Carillon : ou quand la raison s'efface]

Gengis, de retour du marché, avait posé ses achats divers dans l'atelier, il avait ôté le plus gros des poussières, il lui fallait maintenant passé à la suite, c'est qu'il y avait beaucoup de travail. Par une incroyable chance, les charpentiers étaient maintenant autorisé à posséder une petite forge, ce qui allait bien simplifier les choses, Gengis n'aurait pas à se justifier, voilà qui ravissait et Gengis, et ses cloches. Il avait passé de longues heures à regarder le forgeron et le charpentier travailler, avait essayé de s'imprégner de leur gestes, il n'était pas maladroit, il devrait bien pouvoir les reproduire. A force d'essai et d'entrainement, il arriverait bien à produire quelque chose de correct. Mais d'abord, il lui fallait construire la forge.
Bizarrement, plus il avançait dans son travail, plus les choses lui semblait claires, la voix des cloches le guidait lorsqu'il hésitait, comme si elles savaient que faire, il y passa la nuit.
Au petit matin, Gengis sorti de l'atelier, le ferma soigneusement, et parti vers la caserne. Donner le change, se montrer, surtout garder son oeuvre secrète, cela ne devrait pas poser de problèmes, rares étaient les gens qui s'intéressait vraiment à ce qu'il pouvait faire.


Méfie-toi Gengis, méfie toi de Faren, méfie-toi du Lieutenant, c'est important pour nous, très important tintèrent les cloches

Il prit le chemin et se surpris à siffloter
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Gengis0
Après un court passage en taverne, Gengis rentrait chez lui, il s'enferma dans l'atelier, la soirée était déjà bien avancée


Allez Gengis, il faut qu'on avance, on doit finir ce four pour demain tu entends, alors on y va


Par le manque de pratique et d'expérience, Gengis devait souvent recommencer plusieurs fois les mêmes choses. Il enrageait, les cloches aussi d'ailleurs, tout ce temps perdu, la fatigue commençait à peser aussi, les gestes devenant plus maladroits. Pourtant Gengis s'attela à la tâche et travailla une bonne partie de la nuit, poussé par les cloches qui ne cessait de l'encourager. Au lever du jour, le four était terminé.
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--Faren
Faren était inquiet. L'homme que son amie avait abordé la veille lui paraissait dangereux. Enfin pas l'homme en lui même. Autre chose. Comme si quelque chose volait autour de lui en permanence, l'influençant, le retenant, le guidant. L'écureuil ne trouvait pas cela normal. Personne ne devrait avoir un destin imposer. Vivre au jour le jour et faire ce que dit son instinct, ça c'était normal. Il aurait voulu que l'homme étrange parte, ou au moins qu'Arylis ne s'en approche pas. Le problème s'était que la jeune fille ne se laissait dicter ses actes. Resultat, s'il avait pu l'éloigner une fois, il savait que sa curiosité la pousserait à revenir. Alors, en brave compagnon, il avait décidé d'aller tâter le terrain. Percher sur une branche il observa les va et vient de l'homme pendant une grande partie de la nuit. Quand il se réveilla au matin une drôle de chose était apparue. Les moustaches de Faren s'agitèrent en tous sens et il s'enfuit rapidement, effrayé par l'effervescence qui semblait flotter autour de l'homme. Si l'animal avait du y associer quelque chose, il aurait penser au tintement qui résonne lorsqu'Arylis et lui rentre dans un magasin, ou alors au bourdonnement qui vient de la grande maison au toit pointu, régulièrement dans la journée.
Arylis
Arylis n'osait pas s'avancer trop pronfondément dans la forêt de peur d'abîmer la belle robe de Sexybabyphat. Elle se contentait donc de marcher le long du sous-bois en appelant Faren.

Faren. Où es-tu mon mignon ? Viens, dépêche-toi on va finir par être en retard chez Quentinx. Déjà qu'il veut te manger alors si tu arrives au moment des viandes il va croire que je te serts sur un plateau. Allez Faren montre-toi !

La brunette commençait à s'impatienter, envisageant même d'aller à la fête sans l'écureuil. Elle était tellement absorbé par sa recherche qu'elle n'avait pas fait attention au chemin qu'elle suivait. Lorsqu'elle s'en rendit compte elle se mordit la lèvre. Elle allait droit vers l'ancien atelier de charpenterie. La jeune fille commença à faire demi-tour, puis elle s'arrêta et regarda de nouveau en direction de la nouvelle maison de Gengis. Faren avait eut peur de l'homme qui lui avait semblé étrange. Il ne pouvait y avoir meilleur engrais pour sa curiosité qui fleurit plus vite qu'une rose au printemps. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire la brunette remontait sa robe jusqu'aux genoux et se dirigeait le plus silencieusement possible vers la cabane. Elle y parvint rapidement et jeta un coup d'oeil à la bâtisse qui lui semblait en bien meilleur état que la dernière fois. En particulier une dépendance où elle crut apercevoir un four. Soudain quelque chose lui tomba dessus.

Haaaaaaammmmmmm ... !

La brunette tenta de faire taire le cri dans sa gorge. Reprenant son souffle elle sentit la queue en panache de Faren qui lui caressait le visage. L'animal poussait de petits cris craintifs et elle comprit qu'il voulait qu'elle parte. Arylis ne comprenait vraiment pas le comportement de son ami. Elle le trouvait bizarre depuis qu'ils avaient croisé Gengis et du même coup, elle se posait de plus en plus de questions sur le dénommé Gengis. Se promettant d'éclaicir un jour cette sensation désagréable elle rebroussa chemin et prit la route de Saint Vincent de Sterlange.
Gengis0
Gengis arrivait de la forêt avec un chargement de bois qu'il venait de couper, il balança le tout contre le mur de l'appenti.

Bon, allez, on va voir ce qu'on peut faire avec ces trucs là, on va commencer par faire simple, j'vais essayer de faire des bâtons, ca doit pas être trop difficile, puis on compliquera, et vous me direz ce que vous voulez les tintinabulantes, c'est bon? on fait comme ca?

Après plusieurs heures d'efforts, beaucoup, mais alors beaucoup de copeaux, Gengis pu enfin brandir fièrement son premier bâton correct



Et ben gaillard, t'es vite content, va falloir que tu apprennes plus vite que ca, sinon c'est tes petits-enfants qui finiront notre projet, ah ben noon pôv Gengis, il est tout seul, hahahahahaha.........

C'est ca causer c'est tout ce que vous savez faire, et après tout j'en ai marre, je suis crevé, je vais me coucher, alors silence les mégères!!

Gengis rangea le bâton, ferma soigneusement l'atelier, puis se jeta sur sa paillasse et s'endormi dans un sommeil sans rêve
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Gengis0
Voilà maintenant quelques temps que Gengis travaillait comme un forcené pour essayer de maîtriser l'usage des outils du charpentier. Il commençait à obtenir des résultats. Certes sa façon de faire n'avait probablement rien d'orthodoxe, mais l'important n'était-il pas le résultat. Il pouvait maintenant, sans grandes fioritures, réaliser quelques ustensiles simples, mais il s'était découvert, si pas un talent du moins un don pour la sculpture, il ornait donc chacune de ses créations de l'une ou l'autre petites fioritures, dans le simple but de s'exercer.
Le souvenir de l'entraînement à l'épée plus qu'avorté, faute d'une quelconque maîtrise, avait pourtant induit chez ces locataires cérébrales, la quantité suffisante de sarcasmes pour qu'il ait une envie de remédier à la chose.
Il avait donc reproduit le mannequin de bois de la salle d'entraînement de la Légion, non sans oublier d'y ajouter quelques détails qui, lui semblait-il, lui donnerait du coeur à l'ouvrage. Il avait donc habillé le mannequin de braies marrons, d'une chemise blanche, et détail des détails, d'un chapeau marron.
Il passait maintenant plus d'une heure chaque soir, à détruire méthodiquement le mannequin, jusqu'à ne plus avoir de souffle.


Alors, qu'en pensez-vous les sonnailles, il y a progrès non? Rhoo, oui je sais, le projet, j'y travaille, j'y travaille, je ne maîtrise pas encore assez pour concevoir le modèle, vous le savez bien!
Bon, allez zou, assez pour aujourd'hui, faut que je vois du monde, je vais finir ermite moi, si je vous écoute, allez on va faire un tour en ville, ca vous dit, les tintailles?



Gengis pris la route en direction du village
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