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[RP] Un nouveau départ...

Alienaure


Une voiture aux armes discrètes avait fait le voyage de Limoges à Rochechouart.
A son bord, deux jeunes filles avaient passé de longs moments à discuter, s'énerver, pleurer et rire. L'une, comtesse de son état, avait tenté de dissuader l'autre, au nom bien lourd à porter. Mais rien n'y avait fait.
Alors, au petit matin, elles avaient passé les limites de la ville et s'étaient installées à l'auberge où trois chambres avaient été réservées.
Nul doute que le troisième arriverait sous peu et sans aucun doute rouge de colère. Mais ici, en compagnie de sa cousine, elle ne risquait rien.

Aussi, laissant Zya se reposer, Aliénaure sortit. Elle avait pris soin de se renseigner quant à la boutique qu'elle cherchait, mais auparavant, elle souhaitait faire connaissance avec son nouvel environnement.
La ville, quoi que plus petite que Limoges, était indéniablement plus vivante que la capitale. Le marché regorgeait d'étals forts garnis, les marchands semblaient bien gagner leur pain malgré la concurrence et le bureau des emplois de la mairie ne désemplissaient pas de travailleurs et d'employeurs.
Après avoir demandé son chemin à une femme au ventre arrondis, la jeune fille longea une rue commerçante et s'arrêta devant une boucherie. Observant un instant l'intérieur, elle finit par voir l'objet de son voyage, effleura de la main le pendentif cachait sous le col de sa cape, puis poussa la porte.


Bien le bonjour, Baron.

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Trokinas


Trokinas était là. Il ne travaillait pas la viande bien sûr et ne touchait plus une seule carcasse fut elle de cochons ou de vaches depuis fort longtemps. Non il était dans l'arrière boutique, en train d'essayer de faire en sorte que ces livres de comptes montrent qu'il était bénéficiaire dans son entreprise. Il avait des études en vue, et devait économiser une quantité d'argent à faire palir un noble. D'ailleurs, Trokinas était pâle.

En entendant la porte s'ouvrir, il ne leva pas la tête. Il ne servait pas les clients lui même. Cependant, depuis son bureau, il pouvait voir les gens rentrer pour les saluer comme il se devait si d'aventure il les connaissait. Mais là, il était tellement absorber par ses calculs, qu'il ne regarda pas qui venait d'entrer.

Mais le fait d'entendre son titre lui fit remarquer qu'il était connu justement. Voilà chose bien étrange, car sur Roche, personne ne l'appelait reellement par son titre. Il leva alors la tête.

Il sentit alors une brusque montée de sang depuis ses pieds jusqu'à sa tête. Etait-ce possible? Il venait de voir rentrer Alienaure. Il se leva alors, en manquant de renverser sa chaise. Il entra dans la boutique, et fit un baise main qui semblait bien encongru dans cette odeur de viande.


Bonjour Alienaure, je suis ravi de vous revoir, et en bonne santé. Je vous propose que nous allions dans mes appartements afin que nous y soyons mieux pour discuter. Je suis content de voir que vous pouvez enfin vous déplacer, et que vous avez retrouvé votre santé.

Trokinas fit un signe en direction d'un escalier qui donnait sur ses appratements.

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Alienaure


La surprise que la jeune fille put lire sur son visage la conforta dans sa décision de venir. Trois semaines s'étaient écoulées depuis la dernière visite du baron à Limoges. Trois semaines durant lesquelles elle avait travaillé d'arrache-pied afin de guérir au plus vite. Et maintenant, seule une personne la connaissant fort bien pouvait remarquer un léger boitement de fatigue en fin de journée.
Trois semaines durant lesquelles bien de choses s'étaient passées...

Réprimant un frisson de peur mélangée au dégoût, Aliénaure précéda le noble artisan. La bienséance aurait voulu qu'elle attendit d'être accompagnée de sa cousine pour être invitée dans les appartements privés. Mais vu le sort que sa mère lui avait réservé, elle voulait profiter de chaque instant qu'il lui restait en l'absence de l'ignoble Figeac.

Elle plaqua un sourire hésitant sur ses lèvres, puis se retourna et fixa Trokinas.


Je suis heureuse de vous revoir, et j'aimerais avoir tout le temps possible pour visiter votre ville, en votre compagnie. Mais...

Incapable de poursuivre, elle baissa les yeux.

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La_barrique
S'étant arrêté un moment de travailler dans son atelier, La_Barrique avait aperçu cette calèche entrer dans le village... Plus tard, il avait aperçu la petite de Malemort passer de l'autre côté de la rue, flanant et s'attardant devant quelques devantures d'échoppes.

Une de Malemort à Rochechouart... Surement pas le meilleur des présages. La dernière génération, Lunedor et Alienaure, semblait pourtant bien plus honnète que la précédente et la jeune fille a déjà eu son compte d'aventures récement.

Quoi qu'il en soit, en bien ou en mal, cette visite chamboulera surement un peu la vie du village.

Toujours pensif, il alla finir son ouvrage. La journée n'est pas encore terminée.
Trokinas


Trokinas figea son geste. Il regarda la jeune fille devant lui et il la dévisagea. Il étudia un peu son attitude et comprit que la jeune fille était très troublée.

Il comprit aussitot le problème : qu'elle monte dans les appartements du Baron entrainerait immédiatement des ragots, et des problèmes avec la Comtesse de Malemort. D'ailleurs, le fait que la jeune personne entre dans son echoppe devait déjà avoir du alimenter quelques reflexions mal placées.

Bien, il avait encore fait une erreur de bienséance, mais bon ce n'était pas la première.

Je comprends. Je vous propose que nous allions un peu nous promener dans les rues du village. Nous pourrons converser en toute quiétude, je suppose que vous avez des choses à me raconter, notamment les derniers semaines de votre convalescence. De plus, je me demande où se trouve votre chaperon, pardon votre Garde du corps, dont d'ailleurs j'ai oublié le nom. Je ne peux croire que vous ayez fait toute cette route sans escorte vu l'état des routes et celui de votre santé.


Trokinas se dirigea donc vers la porte de la boutique pour laisser sortir Alienaure.

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Alienaure


Aliénaure le regarda partir en sens inverse. Il pensait qu'elle voyait un inconvénient à être vue en sa compagnie chez lui! Bon sang, elle avait dû le décevoir, ou pire encore, le vexer! Elle se mordit la lèvre. Peut-être avait-il raison, après tout. Il était noble, dans les bonnes grâces des rochechourtais et bien du monde le connaissait. Si quelqu'un le voyait chez lui, en compagnie d'une fille sans titre et au nom lourd de signification, cela risquait de tenir sa réputation.

Mais quand il souligna l'absence de son garde du corps, son cœur se serra douloureusement et sa gorge se noua.
Il était hors de question qu'elle éclate en sanglots devant lui. Et ce qu'elle devait lui annoncer ne pouvait se faire au milieu d'une rue passante.

Aussi, Aliénaure referma-t-elle la porte, s'y adossa et le fixa gravement.


Ma mère a donné ma main à Figeac.

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Trokinas


Blanc. Voilà ce qu'il y avait dans son esprit. Trokinas avait été habitué à gérer les situations stressantes, urgentes, et gravissimes au cours des ces mois passés au Conseil. Pourtant, la nouvelle qu'il venait d'entendre venait de décrocher l'intégralité des neurones qu'il possédait. Heureusement, son bulbe fonctionnait encore, sinon il aurait perdu le contrôle de ses sphincters, ce qui aurait été du plus mauvais effet sur la réputation de son établissement.

Alienaure venait elle de dire que quelqu'un avait demandé sa main, et que la Comtesse avait accepté?

Figeac? Ce nom ne lui était pas inconnu d'ailleurs. Mais il ne le connaissait pas personnellement. Un noble, il lui semblait.

Un léger craquement retentit dans la boucherie, et Trokinas prit conscience qu'il venait de casser la poignée de la porte, lorsque ces articulations s'étaient contractées spontanément à l'annonce de la nouvelle faisant office de couperet. Trokinas regarda ses employés, et ne sachant pas quoi dire, il posa la poignée sur le comptoir. Ce geste, complètement anodin avait le mérite de lui faire faire quelque chose, et prendre conscience que ses muscles lui obéissaient à nouveau.

Il hésita à parler, ouvrit la bouche, mais ne put prononcer le moindre mot, sa salive ayant déserté sa bouche. Il déglutit difficilement, puis repris emprise sur lui même.

Ha, je vois. Vous m'en voyez désolé.


Il était appuyé sur le comptoir, et tournait le dos à la jeune fille, mais lui faire face était au dessus de ses forces... pour l'instant.

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Alienaure


Désolé. Il était désolé. Mais désolé de quoi?
Aliénaure l'avait vu pâlir, puis briser la poignée. Elle avait vu en cette réaction un signe positif pour ce qu'elle devait encore lui annoncer.
Mais qu'il s'éloigne d'elle et qu'il lui tourne le dos... La jeune fille ne savait comment interpréter ce comportement. Son cœur lui criait qu'il était déçu, qu'il devait s'imaginer qu'il l'avait perdue, alors que sa raison lui dictait que cette réaction était celle d'un homme offensé, un noble bafoué.

Ne souhaitant d'avantage que le doute se distille en elle, elle décida de mettre un terme à ce dilemme. Jetant un regard vers les employés qui regardaient et leur patron livide, et cette jeune fille inconnue, elle s'approcha de Trokinas et parla aussi doucement que les battements effrénés de son cœur le lui permettaient.


Je pense que nous devrions parler seul à seule.

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Trokinas


Trokinas se retourna. Il avait pris sur lui, et l'emprise de la nouvelle avait légèrement desserré l'étau qu'il avait sur le coeur. Son visage était fermé, clos, et parfaitement hermétique. Son regard, glacial renvoyait l'image de quelqu'un qui venait de basculer de l'autre côté : celui où se trouvent tout ceux qui ont de nombreuses blessures, béantes, et pas prêtes à cicatriser.

Ces derniers mois avaient été une véritable épreuve pour le Baron, et celle qu'il venait de prendre en travers du visage ne faisait qu'empirer les choses.

Il ouvrit la bouche, mais cette fois, ce fut sans difficulté. Le ton était posé, neutre et monocorde. C'était celui d'un homme qui ne voulait plus souffrir et qui pour cela risquait de faire souffrir les autres.

Seul à seule? Vous voulez que nous parlions? Et bien très bien, passons dans mon bureau, je fermerai la porte. Ainsi nous serons tranquilles, mais pas non plus dans un lieu où la débauche pourrait nous guetter.


Il passa devant sans attendre de réponse. La changement de lieu de l'entretien n'était pas anodin : de ses appartements vers ses bureaux....

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Armand_le_roumi
Le fracas des cinq cavaliers passa grand train aux portes de Rochechouart.
Peu préoccupés par le nuage de poussière qu'ils venaient d'envoyer sur le marché, chacun d'entre eux dessella sa monture avec rapidité, comme pressé par un évènement grave...
Les quatre gardes, aux couleurs de la maison Malemort entrainèrent les chevaux dans les écuries les plus proches, tandis que celui qui se tenait à leur tête, encore armuré, avançait d'un pas furieux vers la grand place, où il ne tarda pas à interroger les gens sur un sujet qui semblait lui tenir à coeur.

La venue d'Alienaure de Malemort n'était pas passée inaperçue et il n'eût aucun mal à se faire indiquer l'échoppe de du baron Trokinas...
Une nouvelle fois, l'individu se mettait sur son chemin, mais parole de Figeac, ce serait la dernière...
Alienaure


Si le doute persistait en elle, l'attitude des plus réfrigérantes du baron confirma ce que sa raison lui dictait. Il avait mal accueilli la nouvelle, et c'était le moins que l'on puisse dire.
La peur au ventre, elle le suivit dans son bureau, désarçonnée par sa remarque.

Craignant de perdre ses moyens s'il avait la sottise de lui souhaiter ses vœux de bonheur, elle ne prit point le temps de s'assoir sur une des chaises vacantes. Elle lui fit face et parla d'un ton égal, monocorde.


Ma mère a décidé que je devais épouser Figeac. Je ne sais pourquoi son dévolu s'est jeté sur celui qui me sert de garde du corps. A moins que son choix n'ait été fait bien avant sa venue et qu'elle m'a gentillement offert une période d'adaptation... Quoi que j'en vienne à douter, étant donné qu'elle avait aussi juré de ne jamais me forcer à épouser un homme qui ne me plairait pas... Toujours est-il que je refuse. Plutôt finir mes jours dans un couvent, ou encore mourir que de passer ma vie auprès de cet homme.

Le dernier mot s'étrangla dans sa gorge comme un sanglot montait.
Aliénaure n'avait pas vraiment conscience de ce qu'elle venait de dire, mais les mots s'étaient échappés de ses lèvres sans qu'elle ne puisse les retenir.
Mais il fallait qu'elle reprenne le dessus sur ses émotions, car quoi de plus pitoyable que le caprice d'une petite fille gâtée qui refuse une décision maternelle?

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Trokinas


Trokinas dévisagea la jeune fille. Comment pouvait elle dire des choses pareilles? Mourir ou entrer au couvent. Quelles belles alternatives. Vraiment. Et lui, que venait il faire là dedans? Il avait mal, et avait perdu toute objectivité. La voir se lamenter, pleurer sur son sort, alors qu'elle devrait réagir fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase de sa colère.

Que me dites vous là? La mort ou les ordres? Comment osez vous réagir de la sorte? Vous êtes une Malemort, dois-je vous le rappeler? Une Malemort ne réagit pas en pleurant mais en se battant.

Ses yeux lançaient des éclairs bleutés. Il sentait la colère monter en lui tel un raz de marée susceptible de l'engloutir. Pour l'instant, c'était sa raison qui venait de flancher.

Et vous venez à Roche me dire cela, sans aucune raison. Visiblement je ne fais pas partie ni de vos plans d'avenir ni de vos projets actuels, alors pourquoi venez vous me voir en ce lieu?

Sa colère l'aveuglait mais il n'en avait cure. Il avait maintes et maintes fois fait en sorte qu'elle redescende. Mais là s'en était trop, il voyait cette jeune fille venir lui lancer encore un de ses échecs ou sa plus grande déception en plein visage. Mais à quoi pensait elle donc?

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Alienaure


Aliénaure ne pouvait cesser de le regarder. Affronter son regard empli de rancœur et de déception aurait pu en un autre temps la faire sortir de ses gonds.
Elle aurait sûrement répondu que, justement, elle ne s'aplatissait pas comme il le disait, mais qu'elle refusait ce à quoi une jeune fille de son âge et appartenant à une telle famille aurait dû accepter sans trouver mot à redire.
Elle lui aurait sûrement dit que si elle était aujourd'hui à Rochechouart, c'était justement pour être avec lui, et non une brute de soudard pseudo nobliau à la virilité exacerbée, et que c'était en sa présence qu'elle avait souhaitée fêter sa majorité tant attendue.
Elle lui aurait peut-être avoué, au plus fort de la colère, et sans s'en rendre compte, que si un homme elle aurait dû épouser, il aurait largement pû être celui-ci.

Mais les choses étaient différentes, et pour la première fois de son existence, cette colère qui la qualifiait tant, cette rage de vaincre et de prouver quelque chose l'avait abandonnée.
Pour la première fois, Aliénaure se sentait vidée. Sa mère avait préféré fuir que de lui annoncer ses noces; elle n'avait plus aucune ambition quant à une possible carrière; l'homme à laquelle elle était quasiment fiancée la dégoûtait de par son attitude et sa violence; et la seule personne de la gente masculine en qui elle avait confiance lui jetait désormais son nom et ses devoirs familiaux à la figure.

Baissant les yeux vers le bureau, elle aperçut, perdu au milieu d'une multitude de livres d'économie et registres de compte, une feuille froissée sur laquelle était dessinée comme un triangle aux côtés bosselés. Le Limousin.Ses doigts se portèrent inconsciemment jusqu'au pendentif qui ornait son cou, mais elle arrêta son geste. Peut-être devait-elle lui rendre le bijou? Il souhaiterait peut-être l'offrir à nouveau à une personne digne de confiance, qui ne le décevrait pas? Pourtant, elle ne se sentait pas du tout le courage de retirer la chaine d'argent maintenant. Elle le lui ferait porter plus tard, une fois qu'elle serait dans sa chambre, à l'abri des regards.

Alors pourquoi diable était-elle encore ici? Un soupçon de lucidité lui fit prendre conscience du poids de sa sacoche. Sans un mot, elle en retira un paquet soigneusement enveloppé, puis le déposa sur le bureau.


Je...

Ressaisis-toi, bon sang! Tu ne vas quand même pas te mettre à pleurer ici, devant lui, toi, une Malemort?!
Respirant profondément, elle poursuivit.


J'ai pensé que ceci aurait pu vous faire plaisir.

Puis sans attendre, elle exécuta un rapide demi-tour vers la porte du bureau.


Je ne voulais point vous importuner. Vous avez visiblement beaucoup d'occupation. Je n'aurais jamais dû venir.

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Zya62
Réveil désorienté. Où était-elle? Observation des lieux. Pas Meymac... pas limoges... pas une des autres possessions... Froncement de sourcils angesque. Et redressement rapide sur les coudes qui lui vaut un nouvel étourdissement. Peinture défraichie et meubles usés font vite penser à une auberge ou un relais. Et la mémoire qui se désambue fait le reste. Roche. Aliénaure.

Nouveau regard circulaire. Pas de traces de la Malemort. Et s'extirpant du lit, l'Arduilet s'avance vers la porte communiquant avec celle de la jeune fille. Ca y est. Les idées lui revenaient. Elles avaient même pris soin de placer la chambre comtale entre les deux autres. Ainsi, elle séparait Figeac d'Alie. Lui laisser le répit néécéssaire. Elle ne connaissait que trop bien les idées qui hantaient la Malemorienne jeune fille. Et elle était venue en partie pour s'assurer qu'il ne lui arrivait rien de fâcheux.
Zya était surprise de la situation. Elle ne pensait pas que la Comtesse Nebisa n'aurait fait face à tel requête et tel engagement. Elle n'arrivait à se faire à l'idée qu'une mère si attachée à ses enfants puisse fuir sans rien annoncer, et sans prendre en compte l'avis de sa fille. Et elle était bien décidée à tirer les choses au clair, même contre l'avis d'Alie.

Le battant s'ouvre, quant à lui, sur une pièce équivalente à la sienne... vide. Pas là. Et Cyrielle sait où la trouver.
Prise au passage d'une capeline et d'une bourse qu'elle cache dans un pan de son vêtement. Et la voilà qui se dirige vers les escaliers, plus rapidement qu'il ne l'aurait fallu pour une jeune femme en son état.

Mais bientôt, elle sort sur la place. Au loin, des cavaliers, dont un qu'elle reconnait pour l'avoir vu à l'hostel Malemort. Figeac... Dire qu'il est de la famille de son grand-père de coeur. Mais il ne ressemble en rien à Persan, d'après ce qu'Alie lui a raconté. Main qui se porte machinalement au bracelet qu'il lui a offert la dernière fois qu'ils se sont vus.
Et de ce fait, elle change ses pas de direction. Fini l'échoppe de Trokinas. Mission Figeac en route. Il faut qu'elle sache. Vaine curiosité et besoin de se faire une idée par elle-même.

Sourire charmeur de la Comtesse à l'approche du pseudo garde du corps.


Allons, Messire... Vous arrivez bien après la bataille. Rien ne sert de vous presser, votre protégée est arrivée en entier en ces lieux. Je m'en suis assurée. D'ailleurs, elle vaque à saluer quelques amis en ville.
Mais laisseriez-vous la Comtesse que je suis vous montrer vos quartiers, pendant que la jeune Aliénaure fait le tour de la ville? Nous vous avons, en effet, reservé une chambre en l'auberge où nous logeons
*main gantée qui se pose dans le creux du coude figeacien* Et nous pourrons l'attendre en la salle commune. Vous me raconterez ainsi ce que Dame sa mère a prévu pour célébrer l'anniversaire de son adorable future majeure.

Oh oui, elle s'impose. Et elle a hâte de voir la réaction de l'homme qui lui fait face...
Armand_le_roumi
Le jeune nobliaud serra les dents...
Peste, la convenance lui imposait de ne pas repousser la compagnie d'une sienne famille, qui plus est, une dame, mais le temps était compté : si la petite peste ameutait tout Rochechouart et surtout ce diable de Trokinas...

Il se fendit toutefois de la révérence et du baise main de rigueur et accepta la main de la dame....


- Comtesse, certaines affaires m'ont retenues plus longtemps que de raison au sein de l'Hostel. L'une de mes charges étant de m'acquitter de sa sécurité, je me devais de vérifier certaines choses avant mon départ. A cela j'ajouterais que j'avais toute confiance en la qualité de votre chaperonnage et de la sureté des routes du Limousin.

Il poussa la porte de la salle commune où le menait la jeune femme

- Je serais donc ravi de vous compter parmi nos invités, lors de la future cérémonie de notre mariage, qui aura lieu dès après son anniversaire. Elle sera simple et sans fioriture selon les désirs d'Alienaure. La pauvre est si émue que parfois, elle agit avec un peu d'étourderie, mais je connais les sentiments profonds qui anime son coeur. J'espère au moins qu'elle vous aura prévenue.
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